• Yahuwah (YHWH) a-t-il été percé ?

    par Franck Hamon, vendredi 5 octobre 2012, 17:15 ·
     

    YaHuWaH est son NOM - L'Être Invariable, l'Éternel, El Shaddaï, El Elyon, Adonaï sont les termes qui le qualifient

     

     

    Voici ce que nous pouvons lire dans l’une des traductions de la Bible la plus répandue dans le monde dit « chrétien » :

     

    « Alors je répandrai sur la maison de David et sur les habitants de Jérusalem Un esprit de grâce et de supplication, Et ils tourneront les regards vers moi, celui qu'ils ont percé. Ils pleureront sur lui comme on pleure sur un fils unique, Ils pleureront amèrement sur lui comme on pleure sur un premier-né. » (Zacharie 12:10)

     

    Qui est Celui qui dit « JE » dans ce passage ?

    La lecture des versets précédents permet de savoir que Celui qui parle est Celui dont le NOM a été effacé de nos Bible pour le remplacer par l’ADJECTIF "Éternel" :

    « En ce jour-là, dit Yahuwah,(…) » (Verset 4)

    « En ce jour-là, Je ferai(…) » (Verset 6)

    « Yahuwah sauvera (…) » (Verset 7)

    « En ce jour-là, Yahuwah protégera (…) » (Verset 8)

    « En ce jour-là, Je m'efforcerai (…) » (Verset 9)

     

    Celui qui dit « JE » dans le passage de Zacharie 12:10 cité en introduction EST, bien évidemment, YAHUWAH (YHWH) notre Elohim et Bon Père Céleste ! Allelu Yah !

     

    Alors Yahuwah, dans Sa Parole, a-t-il dit « Et ils tourneront les regards vers MOI, celui qu'ils ont percé. Ils pleureront sur LUI comme on pleure sur un fils unique, » ?

     

    « Comment pouvez-vous dire: “Nous sommes des sages! Nous sommes en possession de l’instruction de Yahuwah (YHWH) ! ”Oui, mais le stylet mensonger des scribes en a fait un mensonge ! » (Jérémie 8:8)

     

    J’ACCUSE ! Et je dénonce la plume mensongère de Monsieur Segond, et de bien d’autres ! La traduction « Et ils tourneront les regards vers MOI, celui qu’ils ont percé » est mensongère et elle est destinée à tromper et égarer le peuple de Yahuwah, qui n’a pas reçu l’amour de la Vérité, afin de le détourner de l’adoration du seul véritable Élohim : YAHUWAH.

     

    La traduction correcte de ce verset est la suivante :

    « Mais sur la maison de David et sur les habitants de Jérusalem je répandrai un esprit de grâce et de supplication, et ils porteront les regards vers moi à cause de celui qu’ils auront transpercé, ils le regretteront comme on regrette un fils unique, et le pleureront amèrement comme on pleure un premier-né ». (Zacharie 12:10)

     

    « Car ceux qu'Il (Yahuwah, le Père) a connus par Sa prescience, Il les a aussi prédestinés à devenir conformes à l'image de Son Fils (Yahusha), afin qu'Il fut Lui-même le Premier-né d’entre de nombreux frères. » (Romains 8:29)

     

    Alors qui, oui qui, a été crucifié ?

    « Puisque les Juifs demandent des signes, et que les Grecs recherchent une sagesse, alors, nous, nous proclamons le messie crucifié, achoppement pour les Juifs, folie pour les nations, mais pour les appelés, Juifs ou Grecs, c’est le messie, puissance d'Elohim et sagesse d’Elohim, parce que la folie d’Elohim est plus sage que les hommes, et la faiblesse d’Elohim plus forte que les hommes. » (1 Corinthiens 1:22-25)

     

     

    « Elohim est souffle (Esprit) : ceux qui se prosternent devant Lui doivent se prosterner dans le souffle (L’Esprit) et la vérité. » (Jean 4:24)

     

    A Yahuwah soit la gloire et l’adoration dans le nom de celui qui a été percé afin de porter nos péchés : notre Seigneur, le Messie Yahusha ! AMEN !

     

    Franck Hamon

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    Un baptême pour les morts ?

    par Franck Hamon, jeudi 4 octobre 2012, 13:50 ·
     

    Fleuve Jourdain

     

     

    Voici ce que nous pouvons lire dans la traduction la plus répandue dans le milieu dit "chrétien" :

     

    1er Épître aux Corinthiens

    15.29 Autrement, que feraient ceux qui se font baptiser pour les morts? Si les morts ne ressuscitent absolument pas, pourquoi se font-ils baptiser pour eux?

    15.30 Et nous, pourquoi sommes-nous à toute heure en péril?

    15.31 Chaque jour je suis exposé à la mort, je l'atteste, frères, par la gloire dont vous êtes pour moi le sujet, en Jésus Christ notre Seigneur.

    15.32 Si c'est dans des vues humaines que j'ai combattu contre les bêtes à Éphèse, quel avantage m'en revient-il? Si les morts ne ressuscitent pas, Mangeons et buvons, car demain nous mourrons.

    (Traduction Louis Segond)

     

    Cette traduction entraîne de nombreux débats au sujet d'un éventuel baptême "pour" les morts ou "au nom" des morts. Cette traduction a également conduit les Mormons à se faire baptiser pour les morts.

     

    Alors doit-on se faire baptiser "pour" ou "au nom" des morts? Que voulait dire Shaul (Paul) dans ce passage?

     

    L'idée générale exprimée par ces versets difficiles à comprendre à cause de traductions erronées et mensongères est la suivante :

     

     

    15.29 S'il en était autrement (que ce qui a été dit entre les versets 12 & 28 au sujet de l'espérance de la résurrection), que feraient ceux qui se font baptiser pour (accepter d') être des morts (à eux-même, dans la mort avec le Messie)? Si les morts ne ressuscitent absolument pas, alors pourquoi se feraient-ils baptiséer pour être des morts (à eux-même, dans la mort avec le Messie)? (il est question ici de l'acceptation de la mort à soi-même, au vieil homme, symbole du baptême dans le Nom du Messie Yahusha, le témoignage d'une bonne conscience devant Yahuwah)

     

    15.30 Et nous, pourquoi sommes-nous à toute heure en péril (au regard de notre vie naturelle)?

     

    15.31 Chaque jour je meurs un peu (à moi-même, dans le Messie), je l'atteste, frères, aussi vrai que je suis fier (que je me glorifie) de vous dans la communion avec le Messie Yahusha notre Seigneur.

    15.32 Si c'est dans des vues humaines (naturelles) que j'avais combattu contre les bêtes à Éphèse, quel avantage m'en reviendrait-il? Si les morts ne ressuscitent pas, (alors) Mangeons et buvons, car demain nous mourrons. (S'il n'y a pas la foi en la résurrection des morts alors autant manger et boire en attendant la mort "naturelle" plutôt que de placer sa foi dans la mort avec le Messie afin de ressusciter avec Lui)

    (Traduction personnelle)

     

    Ce passage dans lequel Shaül prêche par l'absurde ne peut pas être correctement compris s'il n'est pas replacé dans la lignée de tout l'enseignement constant de Shaül au sujet de ce que représente l'engagement du disciple dans le baptême :

    - Morts avec le Messie: Romain 6:8 & colossiens 2:20

    - Crucifiés avec le Messie: Romains 6:6

    - Ensevelis avec Lui: Romains 6:4 & Colossiens 2:12

    - Devenus une même plante avec Lui par la conformité à Sa mort: Romains 6:5

    - Et que justement, à cause de cela, nous vivrons aussi avec Lui: Romains 6:8, Éphésiens 2:5, Colossiens 2:12, 2 Timothée 2:11 & 2 Corinthiens 7:3

     

    Que Yahuwah notre Elohim ouvre toujours plus notre intelligence pour comprendre Sa parole "afin que nous ne soyons plus des enfants, flottants et emportés à tout vent de doctrine, par la tromperie des hommes, par leur ruse dans les moyens de séduction, mais que, professant la vérité dans l'Amour, nous croissions à tous égards en celui qui est le chef, le Messie. C'est de lui, et grâce à tous les liens de son assistance, que tout le corps, bien coordonné et formant un solide assemblage, tire son accroissement selon la force qui convient à chacune de ses parties, et s'édifie lui-même dans l'Amour." (Ephésiens 4:14-16)

     

     

    Shalom dans le Messie Yahusha, le Fils de Yahuwah, l'Elohim Vivant !

     

    Franck Hamon

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    Les temps et leurs situations politique, religieuse, économique, sociale… qui sont le cadre contraignant où interviennent les serviteurs de D.ieu, sont-ils laissés à l’aléatoire dit du « Le temps hasard » ou sont ils des circonstances nécessaires au bon déroulé de la volonté divine, donc voulues au regard du témoignage à rendre ?

    Quant est-il à propos des temps de la première venue du Messie, quelles sont les projections corrélatives aux temps de Son retour ?

    Merci à Eliane N.pour son aide précieuse dans  les transferts de cette série de fichiers

    Télécharger « mod_article57250513_506b7c4b340ad.pdf »


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  • Dimanche 17 juin 2012

    "La question de savoir si les églises locales existent en vertu d'une institution ou d'un commandement de Dieu, en sorte L'Eglise de maison ...que les vrais croyants vivant en un même lieu doivent ou bien organiser de telles églises ou bien se joindre à celles qui existent déjà, est de la plus grande importance", nous dit J.T. Mueller.

     

    Cette question mérite sûrement d'être répondu, car elle reflète le besoin essentiel du chrétien authentique de s'assembler avec ses pareils. Or il faut réaliser qu'il est impossible d'organiser une Église, puisque l'Église est "un état d'être" et non "une institution". Organiser une Église serait admettre ne point faire partie de l'Église authentique de Christ ; et indiquerait un doute sur l'authenticité du salut par la Grâce des chrétiens qui la forme ; du moins un grand manque de compréhension et de discernement de leur part. Or nous savons que le chrétien individuel est l'Église visible et que Christ en lui est l'Église invisible. Ceci nous indique qu'un chrétien soit seul ou qu'il soit dans un groupe, il est dans l'Église puisque l'Église est un état d'être et non une organisation formelle. Toutefois la Bible nous indique la nécessité et non l'obligation de se réunir ensemble pour partager notre foi et nous encourager mutuellement à persister dans l'espérance de la gloire à venir.

     

    Sachant que le mot l'Église" signifie "l'Appel à Renaître, ou Appel à la Séparation", c'est-à-dire "être en état de Grâce" par le moyen de la foi dans le sang de Christ, "être délivré" de nos péchés ; nous indique qu'un groupe de chrétiens réunis ensemble est "une assemblée d'invités à la Séparation", ou "d'invités à la Délivrance" par le moyen de la foi en Christ. Ce sont "les délivrés ou les séparés" qui forment individuellement "l'assemblée", et non l'assemblée qui forme l'Église. Mais nous pourrions dire aussi que chaque croyant individuel étant l'Église en soi-même ; l'assemblée d'un groupe de croyants est la manifestation de l'Église dans une localité spécifique. C'est-à-dire que l'assemblée est l'évidence de la Grâce dans chaque chrétien réuni qui se manifeste dans la proclamation de sa Séparation, nommé aussi l'Évangile de la Grâce.

     

    Le professeur James I. Packer, B.A., M.A., D. Phil., mentionne quelque chose d'intéressant sur ce sujet (Basic Christian Doctrines, par : Carl F.H. Henry) : "L'apôtre Paul parle non seulement du Corps entier, mais aussi des groupes locaux et même d'une famille Chrétienne comme étant "l'Église". Jamais un groupe locale est appelé "une église". Car Paul ne regarde pas l'Église comme étant un groupe d'églises locales, et encore moins de dénominations ; sa pensée étant plutôt qu'un groupe de croyants, qu'ils soient deux ou trois, réuni au nom de Jésus ; sont l'Église dans le lieu où ils se rencontrent, la manifestation locale de la vie spirituelle de l'Église". En effet, dans le dernier chapitre de l'épître aux Romains, Paul signale l'existence d'au moins cinq groupes de chrétiens dans la ville de Rome, qui se rencontre, chacun dans leur propre maison, comme étant "les appelés à être saints" ou "appelés à être séparés", à être "marginalisés" (Romains 1.6 ; 16.3-15).

     

    D'après ces indications et plusieurs autres, nous voyons qu'une famille qui se rencontre autour de la Parole ; père, mère et enfants ; est considérée comme étant l'Église. Le concept d'Église de famille valorise d'avantage la famille chrétienne ; encore plus si quelques amis s'ajoutent à leur réunion de partage. Ici l'Église trouve sa valeur dans la simplicité et non dans les complexités d'une Institution formelle. C'est dans le principe de famille chrétienne que nous voyons l'Église comme étant "l'éclosion de la Grâce" dans le coeur de tous ceux qui se réunissent. Là est l'essentiel, et là Christ est présent dans son Église Marginale. Ainsi l'Évangile de la Grâce seule est préservé dans les foyers chrétiens, par les parents chrétiens et par les amis chrétiens ; et l'étude de la Bible par ces Chrétiens peut à elle seule, préserver et répandre l'Église de Christ sur la terre. Ceci nous indique clairement que toute Institution est l'ennemi de la famille chrétienne ; car toute Institution nous dérobe de notre Liberté que nous avons en Christ. Ils nous faut donc combattre contre tout ce qui s'oppose à "l'Amour, la Foi, et la Liberté" de la Grâce unique de Dieu en Jésus-Christ notre Seigneur ; seul Chef de notre famille. Nous avons donc l'indication que l'Église de Maison est le modèle unique pour les rencontres et les études de la Parole de Dieu.

     

    Même J.M. Nicole qui fait partie de l'Église Réformée affirme que les premiers chrétiens se rencontrèrent de maison en maison : "Au premier siècle, nous ne trouvons pas de trace de bâtiment spécialement affecté au culte chrétien. On se réunissait dans des maisons particulières. Au début, le culte était célébré tous les jours (Actes 2.46-47 ; 5.42). Une grande spontanéité caractérisait le culte. On chantait des psaumes et des cantiques. On priait à haute voix. Ceux qui s'y sentaient poussés (par l'Esprit en eux) pouvaient adresser une parole d'exhortation ou d'enseignement. Sans doute (les instructeurs) prenaient-ils la parole plus souvent que d'autres. D'ailleurs la liberté qui régnait n'empêchait pas l'ordre et la bienséance. Les diverses (assemblée) locales semblent avoir été indépendantes les unes vis-à-vis des autres. Leur unité était basée sur l'intérêt mutuel et non sur une organisation administrative. Elles se soutenaient mutuellement par des dons financiers parfaitement libres et spontanés".

     

    Voici donc le modèle à reproduire dans les rencontres de maisons. Tenant compte des circonstances et de la liberté chrétienne, ce modèle peut tolérer certaines variations tout en demeurant dans sa simplicité première. C'est ici que nous trouvons le Christianisme Marginal; un Christianisme pur et sans forme, libre comme le vent : "Séparez-vous de cette génération perverse" (Actes 2.40).

     

    J'emprunte ici deux articles excellents de l'Assemblée Chrétienne de la Grâce qui traitent de ce sujet : Où allez-vous à l'Église...

     

    Vous a-t'on déjà demandé "Où allez-vous à l'Église ? " ? Une telle question est commune surtout parmi les chrétiens. Cependant la question elle même touche une note significative dans le plan de Dieu.

     

    Considérez le scénario suivant :

     

    Supposez qu'un nouvel employé arrive à votre lieu de travail. Vous apprenez, en parlant avec lui, qu'il est Chrétien. Lorsque vous lui demandez de quelle église il fait partie, il répond en disant " Je vais à une église qui se réunit dans une maison ". Quelles sont les pensées qui vous passent par la tête ? Pensez-vous, "Hé ! c'est pas mal bizarre — ce gars doit être un rejet religieux ou une sorte de paria émotionnel" Ou " Il fait peut-être partie d'une secte ou d'un groupe marginal bizarroïde". Ou " Il doit y avoir quelque chose qui cloche avec ce gars là — sinon, pourquoi ne va t'il pas à une église régulière ?" Ou " Ce gars là doit être certainement une sorte de rebelle ; il est probablement incapable de se soumettre sinon il irait à une église normale — tu sais, le genre qui se réunit dans un building.".

     

    Malheureusement, ce sont là les pensées qui passent par la tête de plusieurs chrétiens de nos jours à toutes les fois que l'idée d'une " réunion d'église maison " leur est présentée. Mais voici le point qui est intéressant, là où le nouvel employé se réunit pour aller à l'Église est identique à l'endroit où tous les chrétiens mentionnés dans le Nouveau Testament ! En effet, l'Église locale se réunissait dans les maisons de ses membres pendant la période couvrant les trois cents premières années de l'Église.

     

    Robert Banks, érudit du Nouveau Testament fait l'observation suivante :

     

    Que nous soyons entrain de considérer les réunions plus petites de quelques chrétiens dans une ville ou une grande réunion impliquant toute la population chrétienne, c'est dans la maison d'un de ses membres que l''ekklesia a lieu — par exemple dans la "chambre haute". Il n'y a aucune trace de preuve de buildings spéciaux avant le troisième siècle qui aurait été construit dans le but de tenir des réunions chrétiennes (l'idée que Paul se faisait de la communauté).

    L'endroit commun de rencontre pour les premiers chrétiens n'était rien d'autre que la maison. Tout autre chose aurait été l'exception et assurément aurait été vue comme étant hors de l'ordinaire. Notez le passage suivant :

     

    Ils... (les croyants) rompaient le pain dans les MAISONS, ...

    Actes 2:46

     

     

    Saul, de son côté, ravageait L'ÉGLISE ; pénétrant dans les MAISONS, il en arrachait hommes et femmes, et les faisait jeter en prison.

    Actes 8:3

     

    Vous savez que je n'ai rien caché de ce qui vous était utile, et que je n'ai pas craint de vous prêcher et de vous enseigner publiquement et dans les MAISONS,

    Actes 20:20

     

    Saluez Prisca et Aquilas, mes compagnons d'oeuvre en Jésus-Christ,... Saluez aussi L'ÉGLISE qui est dans leur MAISON...

    Romains 16:3,5

     

    Les Églises d'Asie vous saluent. Aquilas et Priscille, avec L'ÉGLISE qui est dans leur MAISON, vous saluent beaucoup dans le Seigneur

    1 Corinthiens 16:19

     

     

    ...à la soeur Apphia, à Archippe, notre compagnon de combat, et à L'ÉGLISE qui est dans ta MAISON :

    Philémon 1:2

     

     

    Si quelqu'un vient à vous et n'apporte pas cette doctrine, ne le recevez pasdans votre Maison, et ne lui dites pas : Salut !

    2 Jean 1:10

     

    Les passages de la bible ci dessus démontrent amplement que l'Église des premiers siècles se rencontrait selon la coutume dans les maisons de ses membres qui pratiquaient l'hospitalité. (voyez aussi Actes 2:2; 9:11; 10:32; 12:12; 16:15,34,40; 17:5; 18:7; 21:8).

     

    Ainsi, les croyants du premier siècle ne connaissaient rien de ce que l'on appelle des bâtisses d'« Église » d'aujourd'hui. Ils ne connaissaient aussi rien de maisons converties en basiliques où nous pourrions trouver des bancs de bois durs fixés aux planchers et une chaire qui serait parmi le mobilier du salon. Tandis que de telles choses existent au 20ième siècle, elles sont étrangères pour les croyants du premier siècle. Les premiers chrétiens se réunissaient simplement dans des maisons ordinaires habitées par leurs propriétaires. Ainsi le Nouveau Testament ne parle pas et ne connaît rien de ce que nous appellerions des « maisons-églises ». Tout ce qu'il connaît, c'est

    «  l' Église dans la maison ».

     

    Que faisait l'Église naissante lorsque ses membres devenaient trop nombreux ? Elle n'érigeait pas de bâtisse, mais se multipliait simplement dans plusieurs autres maisons suivant le principe de « maison en maison » (Actes 2:46; 20:20).

    À cet effet, l'érudition du Nouveau Testament est d'accord aujourd'hui que l'Église primitive était essentiellement un réseau de réunions dans les maisons. Ainsi s'il y a quelque chose que l'on pourrait appeler une Église normale, c'est l'Église qui se réunit dans la maison. Où comme un auteur le dit,« S'il y a une forme d'Église dans le Nouveau Testament, c'est l'Église maison. »

     

    Néanmoins, certains ont essayé de donner l'argument que les Chrétiens primitifs auraient érigé des édifices spécialisés s'ils n'avaient été sous la persécution : par conséquent, ils se réunissaient dans des maisons pour se cacher de leurs persécuteurs. Tandis que cette idée est assez populaire, elle est enracinée dans des spéculations conjecturales, cela ne correspond pas avec les preuves historiques. Bill Grimes établit le point en disant ceci :

    Plusieurs rejettent le concept des Églises maisons tôt dans l'histoire de l'Église comme étant le résultat de persécutions. Toutefois, n'importe quel livre d'histoire de l'Église révélera que la persécution avant l'an 250 était sporadique, locale et habituellement le résultat de l'hostilité des foules plutôt que d'un décret de Rome. Ce mythe de la « persécution » entre aussi en conflit avec les Écritures. Actes 2:46-47 décrit des réunions maisons tandis que l'Église jouissait de la faveur de la part de tous. Lorsque la persécution est survenue, les réunions de maisons n'ont pas empêché Saul de savoir où aller pour arrêter des croyants (Actes 8:3). De toute évidence, ils ne gardaient pas secret l'endroit où ils se réunissaient. (Toward a House Church Theology traduit librement par J.-P. Côté).

    Si nous lisons le Nouveau Testament cherchant à comprendre comment les chrétiens du premier siècle entraient en rapport les uns avec les autres, nous découvrirons qu'ils se réunissaient dans des maisons pour des raisons qui sont en harmonie avec des principes spirituels. Comme tels, trois raisons s'appliquent à nous aujourd'hui avec autant de force que pour les premiers Chrétiens. Explorons certains de ceux-ci maintenant.

     

    1) La maison est le cadre naturel pour pratiquer tout ce qui se rapporte aux exhortations (Les uns les autres).

     

    Toutes les instructions données par les apôtres concernant l'assemblée des croyants sont mieux adaptées pour un cadre petit comme la maison. Les pratiques normatives de l'Église apostolique telles que la participation mutuelle (Hébreux 10:24-25) ; l'exercice des dons de chacun des membres (1 Corinthiens 14:26) ; l'édification mutuelle des frères et soeurs dans une communauté se faisant face intentionnellement (Éphésiens 2:21-22) ; le repas communautaire (1 Corinthiens 11) ; la transparence ouverte et la soumission mutuelle des membres les uns envers les autres (Romains 15:14; Galates 6:1-2; Jacques 5:16,19-20) ; la liberté permettant les questions et le dialogue interactif (1 Corinthiens 14:29-40) ; et une communion fraternelle (vie partagée) orientée vers la liberté du Saint-Esprit (2 Corinthiens 3:17; 13:14) s'opère toutes mieux dans un petit environnement tel qu'une maison.

     

    En somme, les cinquante-huit exhortations (les uns les autres) du Nouveau Testament peuvent seulement être correctement obéi et réalisé dans un environnement tel qu'une maison. Pour cette raison, la réunion d'église dans une maison est très propice à la réalisation des desseins éternels de Dieu, un plan qui est centré sur l'édification collective d'un Corps à la ressemblance de Christ (Éphésiens 2:19-22).

     

    2) La maison représente la simplicité de la vie chrétienne.

     

    La maison représente l'humilité, être au naturel et une pure simplicité, ce sont les marques distinctives de l'Église primitive. (Actes 2:46; 2 Corinthiens 11:3). La maison (typiquement parlant) est un endroit beaucoup plus humble que les imposants édifices religieux que l'on retrouve de nos jours avec leurs clochers élevés, leurs décors élégants, leurs nefs spacieuses. De cette façon, la plupart des édifices « Églises » modernes semblent plus refléter la vantardise de ce monde que le Sauveur humble et modeste dont nous portons le nom. Par contraste, les premiers chrétiens cherchaient à attirer l'attention sur leur Seigneur ressuscité plutôt que sur eux mêmes ou sur leurs propres accomplissements. De plus, le coût d'opération d'un édifice religieux coûte habituellement très cher pour ses membres. Combien plus les mains des chrétiens seraient libres de supporter ses missionnaires et d'aider les pauvres s'ils n'avaient pas à supporter un fardeau si pesant.

     

    3) La maison(née) reflète l'aspect famille de l'Église.

     

    Il y a une affinité naturelle entre la réunion tenue dans une maison et le motif familial de l'Église dont les écrits de Paul sont saturés. Parce que la maison est l'environnement natif de la famille, elle fournit naturellement l'Église avec un atmosphère familiale — précisément l'atmosphère qui prévalait sur la vie de l'Église des chrétiens du premier siècle. De l'autre côté, de façon radicalement opposée, l'environnement artificiel engendré par les bâtisses d'"Église" crée un climat impersonnel qui fait obstacle à l'intimité et à la soumission les uns aux autres. Les édifices conventionnels d'Églises produisent une certaine rigidité étouffante qui est contraire aux réunions dans les maisons qui ont un air plaisant et non-officiel. De plus, c'est assez facile de "se perdre" dans un grand building. Il arrive souvent de passer inaperçu dans une grande basilique et pire encore de se cacher dans leurs péchés sans être confrontés. Il n'en est pas ainsi dans une Église maison. Toutes nos verrues paraissent et c'est très bien comme ça. Chaque membre est reconnu, accepté, encouragé et aidé.

     

    En plus, la manière formelle avec laquelle les choses sont faites dans l'Église basilique tend à décourager l'interaction et la spontanéité mutuelle qui caractérisait les assemblées de l'Église primitive. Si vous essayez de faire l'exégèse de l'architecture d'un building d'Église typique, vous découvrirez qu'elle enseigne effectivement à l'Église à demeurer passive. La structure intérieure n'est pas conçue pour la communication interpersonnelle, la cohésion sociale, le ministère mutuel, ou la communion fraternelle. Au lieu, elle est conçue pour une communication à sens unique — de la chaire aux chaises, du leader à la congrégation. À cet égard, l'édifice d'Église typique est semblable à une salle de conférence ou à un cinéma. La congrégation est arrangée avec soin avec des chaises ou des bancs pour voir ou entendre le pasteur (ou prêtre) parler à partir de la chaire. Les gens sont concentrés sur une seule chose, le leader du clergé et sa chaire. (Dans les Églises liturgiques, la table / autel prend la place de la chaire comme point de référence central.) La place où les pasteurs et le staff (employés) sont assis est normalement élevée au-dessus du plancher ou s'assoie la congrégation. Un tel arrangement renforce non seulement le fossé clergé / laïque, mais nourrit la mentalité de spectateurs qui afflige la plus grande partie du corps de Christ aujourd'hui. W.J. Pethybridge observe astucieusement ceci :

     

    Dans l'assemblée d'un petit groupe dans une association amicale d'une maison, tous peuvent se connaître les uns les autres et les relations sont plus vraies et moins formelles. Avec un plus petit nombre s'est possible pour tout le monde de prendre une part active dans une réunion, et alors tout le Corps de Christ présent peut fonctionner... Avoir une bâtisse spéciale pour se réunir implique presque toujours l'idée d'une personne spéciale comme ministre qui se développe en un ministère d'un seul homme et empêche le plein exercice de la prêtrise de tous les croyants (The Lost Secret of the Early Church).

    Cela semble clair, alors, que les premiers Chrétiens conduisaient leurs réunions dans les maisons afin d'exprimer le caractère de la vie de l'Église. Ils se réunissaient dans les maisons pour s'encourager la dimension familiale de leur adoration, leur communion fraternelle et leur ministère mutuel. Les réunions dans les maisons faisaient que l'intérêt de l'Église et celle des saints étaient ressenties comme étant le même. Ces réunions nourrissaient un sens de proximité entre eux et l'Église, au lieu de les distancer de l'Église (comme s'est si souvent le cas aujourd'hui — où les membres assistent à l'Église entant que spectateurs distants, au lieu d'être des participants actifs).

     

    Bref, une réunion d'Église-maison pourvoyait autant la rectitude et les relations profondes qui doivent caractériser l'Église. L'Esprit d'une réunion d'Église-maison fournissait les saints avec une atmosphère familiale là où la vraie communion "coude à coude", "face à face ", "blanc des yeux à blanc des yeux " avait lieu.

     

    Cela pourvoyait un climat favorisant la communication ouverte, la cohésion spirituelle et une communion sans réserve — les caractéristiques requises pour une expérience pleine et florissante de la koinonia (communion partagée) du Saint-Esprit pour laquelle nous sommes destinés. En toutes ces façons, les réunions d'Églises-maisons ne sont pas seulement que fondamentalement bibliques, mais elles sont diamétralement opposées aux services style « chaire-chaises » où les croyants sont forcés d'entrer en communion avec le derrière de la tête de quelqu'un pendant une heure ou deux. Dans sa discussion sur l'endroit où doit se réunir l'Église, W N passe la remarque :

    Dans nos assemblées aujourd'hui nous devons retourner au principe de la chambre-haute. Le rez-de-chaussée est un lieu d'affaire, un lieu où les hommes entrent et sortent ; mais il y a plus une atmosphère de maison en ce qui concerne la chambre-haute, et les réunions des enfants de Dieu sont une affaire familiale. La Dernière Cène a eu lieu dans une chambre-haute, ainsi que la Pentecôte, et aussi la réunion à Troas. Dieu veut que l'intimité de la chambre-haute puisse marquer l'assemblée de ses enfants, non pas le formalisme rigide d'un édifice public imposant. C'est pourquoi, dans la Parole de Dieu nous trouvons ses enfants se réunissants dans l'atmosphère familiale d'une maison privée... nous devrions encourager les réunions dans les foyers des chrétiens... les maisons des frères et soeurs vont rencontrer presque toujours les besoins d'une assemblée d'Église meetings (The Normal Christian Church Life).

     

    4) La maison est un modèle d'authenticité spirituelle.

     

    Nous vivons dans un temps où plusieurs personnes, spécialement les jeunes, recherchent l'Authenticité Spirituelle. Pour plusieurs, comme eux, les Églises qui se réunissent dans des amphithéâtres, des cathédrales de cristal et des dômes à tours d'ivoire apparaissent superficiels. Par contraste, l'Église se réunissant dans une maison sert de témoignage abondant des réalités spirituelles aux non-croyants qui sont sceptiques de ces institutions religieuses qui regardent les bâtisses prestigieuses et les budgets de multi-millions de dollars ayant du succès.

     

    Plusieurs non-croyants n'assisteront pas un service religieux moderne se tenant dans une Église style basilique où on s'attend, de la part de ceux qui y viennent , qu'ils soient habillés pour le spectacle. Mais ils ne se sentiront pas menacés dans une réunion se tenant dans le confort de la maison de quelqu'un où ils peuvent être eux-mêmes. L'atmosphère non-conventionelle de la maison, par opposition à un building clinique est beaucoup plus invitants pour eux. C'est peut-être pour ça que les premiers chrétiens ont choisi le simple cadre d'une maison pour adorer leur Seigneur au lieu d'ériger des lieux de pèlerinages, des sanctuaires, et des synagogues comme le faisaient les autres religions de leur temps.

     

    Ironiquement, plusieurs chrétiens modernes croient que si une Église ne possède pas de bâtisse, son témoignage face au monde sera en quelque sorte affecté et ralentira sa croissance. Mais rien ne pourrait être aussi loin de la vérité. Argumentant sur la base que l'Église primitive n'a pas commencée à construire d'édifices avant le troisième siècle, Howard Snyder fait les observations suivantes :

     

    Qu'importe les autres bons usages qu'ont les buildings, ils ne sont pas essentiels, ni pour la croissance numérique ou la profondeur spirituelle. L'Église primitive possédait ces deux qualités, et la plus grande période de vitalité et de croissance à venir jusqu'à il n'y a pas très longtemps, était dans les deux premiers siècles après Jésus-Christ. En d'autres mots, l'Église grandissait à son plus vite lorsqu'elle n'avait pas l'aide, ou plutôt qu'elle était encombrée par des édifices d'Église. (The Problem of Wineskins, used by permission of the author).

     

    5) La maison rend témoignage que le peuple forme la maison de Dieu.

     

    La notion contemporaine d'"Église" est souvent associée avec un bâtiment (appelé communément "le sanctuaire"). Toutefois, selon la Bible, ce sont les croyants habités par la vie de Dieu qui sont appelés "la maison de Dieu," non pas les briques et le ciment. Alors que dans le judaïsme, le temple est le lieu mis à part, dans le Christianisme la communauté de croyants est le temple.

     

    Le lieu spatial des réunions des premiers chrétiens allait directement à l'encontre des coutumes religieuses du premier siècle. Les juifs avaient désigné des édifices pour leurs cultes (synagogues), et les païens aussi (lieux saints, temples). Ainsi les deux, le Judaïsme et le paganisme enseignent qu'il doit y avoir lieu mis à part pour l‘adoration divine. Il n'en est pas ainsi avec le christianisme. L'Église primitive était le seul groupe religieux du premier siècle qui se réunissait exclusivement dans les maisons. Tandis que ça aurait été tout à fait naturel pour eux de continuer leur héritage Juif et ériger des édifices pour rencontrer leurs besoins, ils ont intentionnellement omis de le faire. Peut être que les premiers croyants savaient à quel point les édifices sanctifiés (mis à part) produisaient de la confusion, et alors, évitait d'en ériger pour préserver le témoignage que le peuple formait les pierres vivantes qui constitue l'habitation de Dieu (Son Tabernacle).

     

    Conclusion

     

    Ce qu'on a dit, jusqu'à maintenant, peut se résumer à cette simple mais profonde observation : la localisation sociale de l'assemblée d'Église exprime et influence à la fois le caractère de l'Église elle-même. Ainsi, le cadre spatial de l'Église possède une signification théologique. Dans le « sanctuaire » ou « chapelle » typique, la chaire, les sièges (les bancs), et l'espace massif engendre un air formel qui inhibe l'interaction et les rapports mutuels. En contraste, les caractéristiques particulières d'une maison, le peu de places pour s'asseoir, l'atmosphère informelle, le cadre convivial pour partager les repas, les espaces personnalisés sur des fauteuils moelleux, etc. — contiennent le contexte relationnel qui fait bénéficier le ministère mutuel.

     

    Dit simplement, l'Église naissante se réunissait dans les maisons de ses membres pour des raisons spirituellement justifiables. Et l'Église moderne de type « basilique » amoindri ces raisons. En ce qui concerne les implications présentes des réunions d'Église maison, Howard Snyder remarque astucieusement :

     

    Les Églises maisons ont probablement été la forme d'organisation sociale Chrétienne la plus commune dans toute l'histoire de l'Église... En dépit de ce que nous pourrions penser, si nous regardions simplement autour de nous ici, des centaines de milliers d'Églises-maisons chrétiennes existent aujourd'hui en Amérique du Nord, en Amérique du Sud, en Europe, en Chine, en Australie, en Europe de l'est et en plusieurs autres endroits autour du monde. Dans un certain sens, il y a une église souterraine (underground), et comme tel, elle représente un courant caché de l'histoire de l'Église. Mais quand même qu'elles sont cachées, et dans la plupart des endroits n'est pas la forme dominante de la culture, ces Églises maisons représentent probablement le plus grand nombre de chrétiens autour du monde... Le Nouveau Testament nous enseigne que l'Église est une communauté dans laquelle tous ont reçu des dons et tous ont un ministère.

     

    L'Église telle qu'enseignée dans les Écritures est une nouvelle réalité sociale qui modèle et qui incarne le respect et le souci pour les gens que l'on voit en Jésus lui-même. Cela est notre noble appel. Et même l'Église, en fait, trahit souvent cet appel. Les Églises-maisons sont une grande partie de la façon de se sortir de cette trahison et ce paradoxe. La communauté face à face engendre le respect mutuel, la responsabilité mutuelle, la soumission mutuelle, et le ministère mutuel. La sociologie de l'Église-maison favorise un sens d'égalité et de valeur mutuelle, même si elle ne la garantit pas telle que l'Église de Corinthe nous l'a démontré... Dans le modèle d'Église-maison, l'égalité et le ministère mutuel ne sont pas le résultat d'un programme ou d'un procédé éducationnel ; ils font partie inhérente de la forme même de l'Église elle-même. Parce que dans l'Église-maison tous sont valorisés et connus — tous ont une place par définition. L'Église-maison pourvoit un environnement de soins mutuels et d'encouragement qui tend à favoriser un large éventail de dons et de ministères. Les principes du Nouveau Testament de la prêtrise de tous les croyants, les dons du Saint-Esprit, et le ministère mutuel...

    Avis

    Comme j'ai mentionné plus haut, ce n'est pas toutes les Églises de Maison qui sont en règles avec les Écritures. J'avise donc les enfants de Dieu de se méfier de tous groupes qui proclament l'unité et la tolérance, ou qui enseignent un supposé Baptême de l'Esprit avec des dons miraculeux comme le parler en langues et la prophétie ; ou qui encore, s'opposent à la doctrine de la Prédestination en enseignant un salut par le libre choix de l'individuel. Le Christianisme authentique est une relation personnelle et individuelle avec Christ qui habite le coeur de ses élus selon la Souveraineté de Dieu, et non une institution ou organisation formelle qui prétend avoir le monopole de la vérité et impose ses principes à ses membres.

    http://nikkos.over-blog.fr/article-l-eglise-de-maison-107041807.html

    L'Eglise de maison ...

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  • Lundi 10 septembre 2012

    L'arrogance de l'ignorance est une sorte d'orgueil qui nous empêche de connaître Dieu et son Christ. Je voudrais vous faire découvrir par cette étude la logique de la vérité de Dieu qui a choisi un instrument humain qu'Il a Lui-même suscité pour se faire connaître au monde.

    Comme je l'ai souvent exprimé plusieurs fois dans mon Blog, "notre foi est directement fondée sur la Parole de Dieu qui est Dieu " . Croire quelque chose de faux concernant Dieu « Elohim » engendre une fausse foi parce justement ce en quoi nous croyons ne correspond pas au Dieu de vérité que Yeshoua est justement venu nous faire connaître.

     

    Avant de développer cette étude je veux préciser que nous devons comprendre et veiller à rester sur le fondement des écritures qui montrent clairement que Dieu est le seul Dieu et que son Christ est son Christ et pas Dieu lui-même.

    C'est capital de respecter la volonté du Dieu de vérité et Son serviteur, Son Christ qui est venu sur cette terre l'accomplir.

     

    La première chose qu'il nous faut chasser de nos esprits la pensée que Dieu et son Christ doivent rester un mystère. Si Dieu nous a donné son Esprit qui sonde les profondeurs mêmes de Dieu, c'est que nous pouvons apprendre à le connaître.

    Les incitations d'Elohim sont constantes dans la Parole de Dieu : « apprenez à me connaître »

     

    Colossiens 2 : 2 Afin que leurs cœurs soient consolés, et liés étroitement ensemble dans la charité ( l'amour ) , pour être enrichis d’une parfaite intelligence, pour connaître le mystère de Dieu le Père, et de Christ, 3 En qui sont renfermés tous les trésors de la sagesse et de la science.

     

    Ici dans le verset qui suit, notons que Dieu est bien Dieu et que Christ est Christ, c'est pourquoi je souligne cela, car croire que Christ est Dieu est une hérésie. Lorsque Yeshoua dit que lui et le Père sont « un » il ne veut pas dire qu'il est Dieu, c'est évident, que s'il prie Dieu son Père, il ne peut pas être cru comme étant Dieu lui-même. Il n'a d'ailleurs jamais déclaré qu'il était Dieu, mais bien le Christ, d'autant qu'Elohim « l'a déclaré l'avoir fait Christ et Seigneur » (Actes 2:36 Que toute la maison d’Israël sache donc avec certitude que Dieu a fait Seigneur et Christ ce Jésus que vous avez crucifié.)

     

    Venons en l'association de Dieu le Père et de Son Christ dont l'apôtre Paul nous parle.

    Il y a beaucoup de passages dans la Bible qui montrent bien que le Père et le Fils sont deux personnes distinctes profondément liées et unies ensemble dans le dessein éternel du Père sans que le Fils puissent être confondu au Père.

     

    Apocalypse 11:15 Or, le septième ange sonna de la trompette, et de grandes voix se firent entendre dans le ciel, qui disaient : les royaumes du monde sont soumis à notre Seigneur et à son Christ, et il régnera aux siècles des siècles.

     

    Apocalypse 12:10 Puis j’entendis dans le ciel une grande voix, qui disait :Maintenant sont venus le salut et la force, et le règne de notre Dieu( Elohim ), et la puissance de son Christ ; ( La puissance et l'autorité de Son Christ lui ont été conférées par Dieu, qui est au dessus de lui et pas son égal )car l’accusateur de nos frères, qui les accusait jour et nuit devant la face de notre Dieu, a été précipité.

     

    Luc 9:20 Et vous, leur dit–il, qui dites–vous que je suis ? Et Pierre répondit : Tu es le Christ de Dieu.( S'il est le Christ de Dieu, celui qui Lui appartient, il ne peut pas être Dieu )

     

    Luc 23:35 Le peuple se tenait là et regardait. Et les principaux se moquaient avec le peuple, en disant : Il a sauvé les autres, qu’il se sauve lui–même, s’il est le Christ, l’élu de Dieu.( un homme un messager choisi du Père )

     

    Jean 6:69 Et nous avons cru, et nous avons connu que tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant.( une fois encore le Fils n'est pas le Père, il a fallu une drôle de manipulation mentale pour maintenir la chrétienté dans une étrange doctrine d'un Dieu unique composé de 3 hypostases )

     

    Jean 11:27 Elle lui dit : Oui, Seigneur, je crois que tu es le Christ, le Fils de Dieu ( pas Dieu , lui-même), qui devait venir dans le monde.

    Jean 17:3 Or, c’est ici la vie éternelle, qu’ils te connaissent, toi le seul vrai Dieu, et Jésus–Christ que tu as envoyé.( ce n'est pas minimiser l'importance de Yeshoua que de dire ce qui est écrit, non ou encore de blasphémer comme on a voulu me le faire comprendre ?

    Si mes détracteurs dépensaient autant d'efforts que j'en fait pour leur montrer qu'ils sont sont l'erreur j'en serai ravi, cela monterait leurs capacités à défendre leur point de vue avec les écritures. )

     

    Romains 1:4 Et, selon l’esprit de sainteté, déclaré Fils de Dieu avec puissance, par sa résurrection des morts, savoir, Jésus–Christ notre Seigneur,

     

    2 Thessaloniciens 2:16 Or, que notre Seigneur Jésus–Christ lui–même, etDieu notre Père, qui nous a aimés,( c'est Lui : Elohim qui nous a aimé le premier, et son Fils ensuite en donnant sa vie volontairement ) et qui nous a donné dans sa grâce une consolation éternelle, et une bonne espérance, console vos cœurs,

     

    Actes 28:31 Prêchant le royaume de Dieu, et enseignant les choses qui regardent le Seigneur Jésus–Christ, avec toute liberté et sans aucun empêchement.

     

    Ephésiens 5 1 Soyez donc les imitateurs de Dieu, comme des enfants bien–aimés ;

    2 Et marchez dans la charité, comme le Christ qui nous a aimés, et s’est offert lui–même à Dieu pour nous en oblation et en victime d’agréable odeur.

    3 ¶ Que ni la fornication, ni aucune impureté, ni l’avarice, ne soient même nommées parmi vous, comme il convient à des saints ;

    4 Ni aucune parole déshonnête, ni bouffonnerie, ni plaisanterie, qui sont des choses malséantes ; mais qu’on y entende plutôt des actions de grâces.

    5 Car vous savez ceci, qu’aucun fornicateur, ou impudique, ou avare, qui est un idolâtre, n’a part à l’héritage du royaume de Christ et de Dieu.

     

    Jean 17:21 Afin que tous soient un, comme toi, ô Père, tu es en moi, et moi en toi ; afin qu’ils soient aussi un en nous ; pour que le monde croie que c’est toi qui m’as envoyé.

     

    Jean 6:69 Et nous avons cru, et nous avons connu que tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant.

     

    1 Corinthiens 2:12 Pour nous, nous n’avons pas reçu l’esprit du monde, mais l’Esprit qui vient de Dieu, pour connaître les choses qui nous ont été données de Dieu ;

     

     

    Ephésiens 1:17 Afin que le Dieu de notre Seigneur Jésus–Christ, le Père de gloire, vous donne un esprit de sagesse et de révélation dans sa connaissance ; 18 Qu’il éclaire les yeux de votre entendement ; afin que vous connaissiez quelle est l’espérance à laquelle vous êtes appelés, et quelles sont les richesses de la gloire de son héritage dans les saints ; 19 Et quelle est, envers nous qui croyons, l’infinie grandeur de sa puissance, conformément à l’efficacité du pouvoir de sa force,

     

    Dieu a voulu que Christ soit au centre même de toute sa volonté.

     

    Galates 1:1 Paul, apôtre, non de la part des hommes, ni par un homme, maispar Jésus–Christ, et Dieu le Père, qui l’a ressuscité des morts ;

     

    2 Pierre 1: Simon Pierre, serviteur et apôtre de Jésus–Christ, à ceux qui avec nous ont reçu le précieux don de la foi dans la justice de notre Dieu et du Sauveur Jésus–Christ 2 que la grâce et la paix croissent en vous de plus en plus par la Connaissance de Dieu et de Jésus–Christ Notre Seigneur!

    3 Comme sa divine puissance nous a donné tout ce qui regarde la vie et la piété, par la connaissance de celui ( Elohim ) qui nous a appelés par sa gloire et par sa vertu ;

     

    2 Pierre 3:18 Mais croissez dans la grâce et la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus–Christ. A lui soit gloire, et maintenant, et pour le jour d’éternité ! Amen.

     

    Colossiens 1:9 C’est pourquoi depuis le jour où nous l’avons appris, nous n’avons cessé de prier pour vous, et de demander que vous soyez remplis de la connaissance de sa volonté, en toute sagesse et intelligence spirituelle ;

     

    Esaïe 53:11 Il jouira du travail de son âme, il en sera rassasié ; mon serviteur juste en justifiera plusieurs, par la connaissance qu’ils auront de lui, et lui–même portera leurs iniquités.

     

     

    Matthieu 11:25 En ce temps–là Jésus, prenant la parole, dit : Je te loue, ô Père, Seigneur du ciel et de la terre, de ce que tu as caché ces choses aux sages et aux intelligents, et que tu les as révélées aux enfants...27 Toutes choses m’ont été données par mon Père ; et nul ne connaît le Fils que le Père ; et nul ne connaît le Père que le Fils, et celui à qui le Fils aura voulu le faire connaître.

     

    Jean 5:17 Mais Jésus leur dit : Mon Père travaille jusqu’à maintenant, et je travaille aussi...23 Afin que tous honorent le Fils, comme ils honorent le Père. Celui qui n’honore pas le Fils n’honore pas le Père qui l’a envoyé.

    Jean 10:30 Moi et le Père, nous sommes un.

     

     

    "Shema Yisrael Adonaï Eloheinou, Adonaï eh'ad"

    écoute Israel L'Eternel notre D.ieu, L'Eternel est UN (seul)(Deutéronome 6:4)

    "Avant moi il n'a point été formé de D.ieu, Et après moi il n'y en aura point." 

    http://nikkos.over-blog.fr/article-l-arrogance-de-l-ignorance-qui-empeche-de-connaitre-dieu-et-son-christ-109955101.html

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  • Car le Fils de l’Homme est Seigneur du Shabbat

     Avertissement

    Ne pas fuir le Shabbat

    Cette brochure est le résultat de l’assemblage de différents articles parus dans le Périodique
    « Jérusalem ». Certains éléments sont parfois répétitifs.
    Notre sensibilité nous porte à utiliser les noms propres, notamment ceux issus de la révélation
    biblique, sous leur forme la plus originelle possible. Ainsi notre Seigneur, le Fils de D.ieu,
    communément connu sous la forme gréco-romaine de Jésus Christ, fut nommé par Miryam sa mère :
    Yéshoua, de son nom hébreu. Yéshoua signifiant : Salut.
    Nous priorisons également dans l’écrit le Tétragramme YHWH [YHVH], pour désigner le D.ieu de notre
    Seigneur qui est aussi notre D.ieu et Notre Père. Adonaï, autre terme hébraïque signifie : Seigneur.
    Les citations de versets proviennent de la version Segond, sauf spécification.
    * * *
    « Ils amèneront tous vos frères du milieu de toutes les nations, en offrande à YHWH l’Adonaï, sur des
    chevaux, des chars et des litières, sur des mulets et des dromadaires, à ma montagne sainte, à
    Jérusalem, dit YHWH l’Adonaï, comme les enfants d’Israël apportent leur offrande, dans un vase pur, à la
    maison de YHWH l’Adonaï. Et je prendrai aussi parmi eux des sacrificateurs, des Lévites, dit YHWH
    l’Adonaï. car, comme les nouveaux cieux et la nouvelle terre que je vais créer subsisteront devant
    moi, dit YHWH l’Adonaï, ainsi subsisteront votre postérité et votre nom. A chaque nouvelle lune et à
    chaque Shabbat, toute chair viendra m’adorer, dit YHWH l’Adonaï. et quand on sortira, on verra les
    cadavres des hommes qui se sont rebellés contre moi ; car leur ver ne mourra point, et leur feu ne
    s’éteindra point ; et ils seront pour toute chair un objet d’horreur. »
    Isaïe 66:20-24
    « J’accorderai à mes deux témoins le don de prophétiser, revêtus de sacs, pendant
    mille deux cent soixante jours. »
    « Ce sont là les deux chandeliers qui se tiennent devant le Seigneur de la Terre. »
    Apocalypse 11 : 3-4



    Préface

    Le Shabbat de D.ieu ou le dimanche des hommes
    Observer le Shabbat, du vendredi soir au samedi soir, c'est se souvenir de la consécration accordée
    par D.ieu au septième jour de la Création, afin d'honorer son achèvement selon Genèse 2:1-2 :
    « Ainsi furent achevés les cieux et la terre, et toute leur armée. D.ieu acheva au septième jour son
    oeuvre qu'il avait faite ; et il se reposa au septième jour de toute son oeuvre qu'il avait faite »
    et il convient de le célébrer en obéissance du 4ème commandement d'Exode 20:8 : « Souviens-toi du
    jour du repos pour le sanctifier (le mettre à part) ».
    La chrétienté moyenâgeuse et moderne s'est approprié « le Fils de D.ieu » en l'occidentalisant. Pour
    se libérer un peu plus de la judaïcité de l'Agneau, les hommes institutionnalisèrent le fait religieux
    dans une langue, le latin, rompant avec l'araméen et l'hébreu. Ainsi on isolait Israël, peuple, nation et
    terre en une sorte de purification ethnique spirituelle afin de se séparer du peuple déicide. Il ne restait
    plus qu'à assimiler les Saintes Convocations de YHWH l'Adonaï aux fêtes païennes. Aussi, le Shabbat fit-il les frais de l'oeuvre destructrice de cette pensée religieuse, dogmatique et doctrinale.
    Les disciples, les apôtres et les premiers chrétiens respectèrent le « repos » du septième jour. Paul,
    jeune converti aurait pu s'affranchir du lien religieux et déroger au 4ème commandement ; tout au
    contraire, il nous est dit qu'à Antioche, les chefs de la synagogue lui demandèrent d'exhorter le
    peuple, à tel escient, que « Lorsqu’ils sortirent, on les pria de parler le Shabbat suivant sur les mêmes choses et le Shabbat suivant, presque toute la ville se rassembla pour entendre la Parole de D.ieu. » (Actes 15:19-21). Le Concile de Jérusalem eut à débattre de la conversion des païens le jour du Shabbat qui ne fut pas remis en cause. Jacques le confirme en Actes 15:19-21 :
    « C'est pourquoi qu'on ne crée pas des difficultés à ceux des païens qui se convertissent à D.ieu,
    mais qu'on leur écrive de s'abstenir des souillures des idoles, de l'impudicité, des animaux étouffés et
    du sang. Car, depuis bien des générations, Moïse a dans chaque ville des gens qui le prêchent, puisqu'on le lit tous les jours de Shabbat dans les synagogues. »
    A Philippes, Paul est témoin d'un baptême le jour du Shabbat alors qu'il cherchait un lieu de prière
    (Actes16:13-15).
    C'est à Corinthe que « Paul discourait dans la synagogue chaque Shabbat et il persuadait des Juifs
    et des Grecs. » (Actes 18:4).
    alors, pourquoi honorons-nous D.ieu le dimanche ?
    L'Empereur romain Constantin, fervent adepte de Mithra (dieu solaire de Perse), l'honorait le dimanche.
    A noter que sa fête, le 25 décembre, est à l'origine de Noël.
    En 313, ce même empereur impose, par l'Édit de Milan, le christianisme comme religion d'État. Fidèle
    à sa pratique païenne, il promulgue en 321 la première loi civile qui contraint le peuple à observer le
    dimanche. Cinq autres lois seront émises qui, aujourd'hui, sont toujours d'actualité.
    En 363, le Concile de Laodicée institue officiellement le dimanche en ces termes (canon 29) : « les
    chrétiens ne doivent pas se comporter comme des Juifs en chômant le jour du Shabbat, mais ils doivent travailler ce jour-là pour témoigner au dimanche le respect qui lui est dû. Mais si l'on établit qu'ils se comportent comme des Juifs, qu'ils soient anathèmes auprès du Christ. »
    Luther préconisa l'observance du Shabbat du septième jour, mais ses proches lui dirent qu'un tel retour aux sources serait impopulaire pour les adeptes de la Réforme.
    Motiver le choix du dimanche par la résurrection de Christ, c'est s'opposer au 4ème commandement
    comme le ratifia le Concile Vatican II (1962) en ces termes



    « Selon la tradition apostolique, dont l'origine remonte jusqu'au jour même de la résurrection du Christ,
    l'église célèbre le mystère pascal chaque 8ème jour, qui est nommé à juste titre – jour du Seigneur –
    ou jour dominical. »
    Traditions, coutumes et lois ont eu raison du 4ème commandement qui nous appartient aussi, car
    nous sommes entés sur l'olivier franc d'Israël. Pour chaque jour de la Création « il y eut un soir, il y eu
    un matin et D.ieu bénit le septième jour, et il le sanctifia parce qu'en ce jour il se reposa de toute son
    oeuvre qu'il avait créée en la faisant. » (Genèse 2:3).
    JEAN PIERRE D



    Shabbat jour de YHWH ton D.ieu

    Un phénomène de notre Histoire

    Depuis 1948 date de la résurrection de l’État d’Israël, nous avons conscience de vivre une époque de réactivation prophétique. Cette époque s’accompagne d’évènements de plus en plus précipités et concourants aux temps précédant l’instauration du Royaume messianique sur terre. Israël en tant que nation est à nouveau entré dans son Histoire, il n’est donc pas étonnant que certains « signes » de rétablissement, non pas de l’État mais du futur royaume d’Israël, surgissent ou resurgissent après des siècles d’oubli … Ce qui peut paraître paradoxal ou archaïque, c’est que certains de ces signes, admis comme spécifiquement juifs, font une apparition remarquée dans le monde dit « chrétien ».
    Le Shabbat est un de ces signes. Phénomène de nos années pré messianiques, il se relève de dix sept siècles d’oubli savamment entretenu par les églises détentrices du dogme du remplacement. Il se dresse dorénavant comme une question embarrassante, parfois irritante, interpellant la réflexion de nombreux « chrétiens ».

    Vives controverses

    Que l’on soit d’accord ou que l’on s’y oppose, c’est un fait : le monde néo-chrétien est troublé par le sujet. Il suffit de s’informer sur Internet pour être convaincu du débat exacerbé qu’il génère et s’étonner des véhémences et violences prononcées par des « frères » à l’encontre du Shabbat et de ceux qui l’observent. Une telle réaction recèlerait-t-elle l’expression d’une peur inconsciente ? Peur d’avoir tort d’affirmer depuis des siècles que le Shabbat et d’autres préceptes divins seraient caducs, et anathèmes ceux qui les respectent ? Peur de devoir réviser la question jusqu’alors perçue à travers une incertaine théologie pagano chrétienne,
    et ainsi d’en découvrir les erreurs ? Peur in fine, du déclin inéluctable d’une idéologie pagano gréco-latine négatrice d’Israël et usurpatrice de ses promesses et de sa fonction.
    Exception faite d’intérêts ou d’objectifs clairement divergents de la vérité, lorsqu’un désaccord apparaît entre frères attachés à la vérité, nous pouvons penser que tout en évoquant apparemment un même sujet, chacun en possède une représentation différente. Alors, lorsque nous parlons de Shabbat, de quoi parlons-nous ? Évoquons-nous la même chose, avec les mêmes mots, avec les mêmes définitions, ou sommes-nous sur des registres différents ?

    De quoi parle-t-on ? Un mode de réflexion.

    Il convient d’abord de se poser la question : qu’est-ce que le Shabbat dans la révélation divine, en expurgeant nos croyances innées sur le sujet, et jamais véritablement réfléchies. Faisons donc table rase de nos « vérités non vérifiées » et de nos systématiques controverses rabâchées, enseignées et acceptées sans critique. Puis posons honnêtement la question qui « brule la langue » : qu’a voulu dire Paul – le seul Paul – dans quelques versets qui semblent en première lecture abroger l’observance du Shabbat, versets d’évidence non cohérents avec d’autres versets et actes du même Paul et opposés aux  paroles mêmes et actes du Seigneur Yéshoua ? Ce qui est évidemment problématique, car il nous faut considérer les traductions parfois ambiguës ou tendancieuses des livres de la Nouvelle Alliance.

    Enfin, gardons en pensée que la Parole écrite, dans la langue originelle, qui va de Genèse à Apocalypse, est inspirée du Père, chez Qui il n’y a aucune ombre de variation, IL EST « Ehad » - UN, complet, entier- Le Même hier, aujourd’hui et demain, Il ne revient pas sur Sa Parole qui est oui et amen. La Parole est aussi une et homogène, elle ne peut en somme se contredire. Si certains passages s’avèrent paradoxaux, nous avons tout lieu de penser que quelque élément nous échappe, ou que la version des textes à priori discordants mériterait une traduction plus approfondie, plus circonstanciée.

    La dimension du Shabbat

    Dès la Genèse, le Shabbat s’impose : les six jours de la création, incluant l’apparition de l’homme, ont pour apothéose le Shabbat, septième Jour, Jour de YHWH ton Élohim,
    qui n’est autre que le Royaume messianique proposé à l’humanité.
    « Ils sont achevés, les ciels, la terre, et toute leur milice. Élohim achève au jour septième son ouvrage qu’il avait fait. Il chôme, le jour septième, de tout son ouvrage qu’il avait fait. Élohim bénit le jour septième IL le consacre : oui, en lui il chôme de tout son ouvrage qu’Élohim crée pour faire. » (Genèse 2 : 1-3 Chouraqui)
    Shabbat est le grand dessein du Père pour la présente création. Le Shabbat est donc posé dès les premiers chapitres de notre Bible comme sens et dynamique de la volonté divine qui trouve sa réalisation en Apocalypse dans la « réparation » du repos millénaire du Royaume2 géré par Israël. C’est d’abord cela le Shabbat, le renier ou l’ignorer ou en modifier l’époque, c’est aussi le refuser ; mais le comprendre, le saluer, et en témoigner c’est le souhaiter et faire preuve d’adhésion au projet divin. Pourquoi le souhaiter ? Simplement, parce qu’il est encore inaccompli, il est encore à venir, car le Royaume ne se situe pas que dans les coeurs. Notre Élohim est-IL le Créateur qui ne règne que dans les coeurs ? Non, IL règne dans tous les domaines du créé et de l’incréé. Cette vision et cette définition du Shabbat se distinguent nettement du seul « rite hebdomadaire » taxé de «retour à l’obscurantisme judaïque». Ce retour à l’obscurantisme judaïque est repris sous forme de réquisitoire par d’honnêtes opposants chrétiens, pour qui la dimension du sujet reste voilée, bien que la relation entre Shabbat et Royaume soit très claire. Le Shabbat fait pour l’homme est le projet divin. La nécessité et l’urgence du Shabbat se justifient donc d’elles-mêmes. Et compte tenu de son importance, nous comprenons pourquoi YHWH notre D.ieu inscrit à deux reprises, de SON DOIGT sur la pierre3, le commandement du souvenir du Shabbat au même titre que les neuf autres Paroles du Décalogue, car « Je SUIS YHWH ton Élohim qui te fais sortir du pays de l’angoisse (Mitsraïm Égypte) pour … te mener au Royaume de Mon Shabbat ». Par ailleurs Isaïe nous atteste que le Shabbat est fait pour l’humanité. Ainsi il n’est pas une invitation au seul endroit des Israélites de religion synagogale, mais à tous les fils d’Adam, à tous les étrangers, qui sont enfants de D.ieu.
    « Ainsi parle Adonaï YHWH : Observez ce qui est droit, et pratiquez ce qui est juste ; car mon salut ne tardera pas à venir, et ma justice à se manifester. Heureux l’homme qui fait cela, et le fils d’Adam qui y demeure ferme, gardant le Shabbat, pour ne point le profaner, et veillant sur sa main, pour ne commettre aucun mal ! Que l’étranger qui s’attache à Adonaï YHWH ne dise pas : Adonaï YHWH me séparera de son peuple ! Et que l’eunuque ne dise pas : Voici, je suis un arbre sec ! Car ainsi parle Adonaï YHWH : aux eunuques qui garderont mes Shabbats, qui choisiront ce qui m’est agréable, et qui persévéreront dans mon alliance, Je donnerai dans ma maison et dans mes murs une place et un nom préférables à des fils et à des filles ; Je leur donnerai un nom éternel, qui ne périra pas. Et les étrangers qui s’attacheront à Adonaï YHWH pour le servir, pour aimer le nom de Adonaï YHWH, pour être ses serviteurs, tous ceux qui garde-

    2 Apocalypse 20 : 6
    3 Exode 32 : 15-16 Exode 34 : 1 et 28-29


    ront le Shabbat, pour ne point le profaner, et qui persévéreront dans mon alliance, Je les amènerai sur ma montagne sainte, et je les réjouirai dans ma maison de prière ; leurs holocaustes et leurs sacrifices seront agréés sur mon autel ; car ma maison sera appelée
    une maison de prière pour tous les peuples. Adonaï YHWH, parle, Lui qui rassemble
    les exilés d’Israël : Je réunirai d’autres peuples à lui, aux siens déjà rassemblés.” (Isaïe 56:1-8 Nouvelle Edition Genève).
    Si aujourd’hui plusieurs s’autorisent à penser et à enseigner que les « chrétiens » n’ont pas à tenir compte de toutes les Paroles du Décalogue (les 10 commandements), cela n’engage qu’eux-mêmes. Car, de quel droit l’homme peut-il se permettre d’effacer ou de tenir pour nulle et non avenue, UNE SEULE LETTRE ECRITE DU DOIGT DE D.IEU ?
    Mimétisme ou révélation Adopter le rituel du Shabbat en imitant la Synagogue, ou
    redécouvrir le Shabbat à la lumière de la Nouvelle Alliance sous la bannière de Yéshoua le Seigneur du Shabbat sont deux aspects du témoignage du Shabbat. Est-il nécessaire de préciser que les « disciples de Yéshoua » (ceux de la Nouvelle Alliance) ne s’investissent
    dans le Shabbat hebdomadaire que dans le cadre de la deuxième proposition ? Si après dix-sept siècles, des Juifs et à plus forte raison des non Juifs disciples de Yéshoua redécouvrent le témoignage du Shabbat selon le calendrier divin, c’est bien souvent en conséquence d’un appel individuel intime, discret mais constant. Nous témoignons que nous avons affaire dans ce phénomène, bien que cela soit écrit depuis des millénaires, à une véritable révélation qui touche les coeurs. C’est pour cette raison, entre autres, que nous concluons que la résurgence du Shabbat en milieu « chrétien » est impulsée par le Souffle sacré (esprit).
    Soyons précis : Nous parlons du Shabbat hebdomadaire messianique, et non d’un culte qui n’intégrerait pas le témoignage du Fils. -Car s’il s’agissait de mimer une pratique traditionnelle juive vide du Mashiah Yéshoua et de la puissance de Son sang versé à la croix, nous serions alors hors du signe de l’Alliance renouvelée. -Mais s’il s’agit de se nourrir
    aux racines israélites de la Torah vivante qui est Yéshoua, et vivre le Shabbat de D.ieu en toute liberté dans sa dimension accomplie de l’Alliance renouvelée au Golgoltha, alors OUI. Cette proposition dépend de la révélation parfaite et achevée dans le Messie, elle est un « signe » fort et identifiant, correspondant à l’exigence prophétique de notre époque, pour servir de témoignage dans les desseins du Père.

    Un signe entre Moi et vous

    « Certes vous garderez mes Shabbats, c’est un signe entre Moi et entre vous pour vos cycles, pour comprendre, oui, Moi Je suis Adonaï YHWH votre consécrateur. » (Exode 31 :13 Chouraqui)
    De même à la fin des temps, un signe explicite identifiera les disciples de Yéshoua fidèles à la volonté du Père :
    ils seront les gardiens des commandements de D.ieu ET ils confesseront le Messie Yéshoua le Fils.
    « Il (le dragon) s’en va faire la guerre au reste de sa semence (de la femme), ceux qui gardent les mitsvoth (commandements) d’Élohim et qui ont le témoignage de Yéshoua » (Apocalypse 12 :17 Chouraqui)
    Les Commandements sont résumés par le Décalogue.
    Ce dernier comprend un commandement manifeste, expressément visible par tout un chacun, sur la terre et dans les cieux, et qui est un signe d’identification, d’appartenance et de sens … Ce n’est ni plus ni moins que le respect du Shabbat. Shabbat exhalant la bonne odeur du témoignage du Mashiah Yéshoua par le sacerdoce renouvelé de la
    communion à Son Corps et à Sa Coupe jusqu’à ce qu’IL vienne !
    Appréhender cette nature du Shabbat et y adhérer ne se décrète pas, ne s’impose pas, ni pour un Juif, ni pour un non Juif. Elle se reçoit 


    dans le secret et l’intimité du coeur, car Mon Shabbat dit Adonaï YHWH sera un « signe entre nous ». Le Seigneur nous invite, chez nous, en nous, il entre et nous nous réjouissons
    ensemble, car l’Époux du Shabbat est présent … Sa lumière nous illumine vraiment, Sa nourriture nous élève de force en force véritablement ; de cela nous pouvons aussi témoigner … Et si nous voulons bien le comprendre, chaque Shabbat nous fait vivre les arrhes des noces de l’Agneau, annoncées en lieux célestes.

    Signe de discorde ?

    Les démêlés polémiques sur le signe du « Saint Shabbat d’Adonaï en l’honneur de Yéshoua » ne sont pas prêts de s’éteindre. Prétexte à débat de partage dans un esprit de paix et d’harmonie, d’accord … mais prétexte à imprécation et à condamnation, nous ne pouvons nous y prêter. Rappelons-nous plutôt les sages paroles de Rabbi Gamaliel :
    « Si cette entreprise ou cette oeuvre vient des hommes, elle se détruira ; mais si elle vient de D.ieu, vous ne pourrez pas les détruire. Prenez garde de peur de vous trouver en guerre contre D.ieu » (Actes 5:38-39)

    QEIL.

    merci à ma soeur Eliane N pour la conversion du fichier,et à sa mise en page :) 

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