• Sidrah de la Semaine SHABBAT BERESHIT Shabbat 24 Tichri 5768 Torah :

     

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    Sidrah de la Semaine  SHABBAT  BERESHIT    Shabbat 24 Tichri 5768  Torah :

    Sidrah de la Semaine

     

     

     

    SHABBAT BERESHIT

     

     

     

    Samedi 06 Octobre 2007 / Shabbat 24 Tichri 5768

     

     

     

    Torah : Sefer Bereshit / Livre de la Genèse 1 : 1 à 6 : 8

     

     

     

    Haftarah : Yeshaêyahou / Isaïe 42 : 5 à 43 : 10

     

     

     

    Brit Hadashah : Matthieu 24 : 4 - 44

     

     

     

     

     

    Commentaires de Claude-Haïm BITOUN

     

     

     

    (Kol Hashofar / Kehilah du Sud / Antibes)

     

     

     

     

     

    INTRODUCTION

     

     

     

    Le Livre / Sefer BERESHIT est le 1er des 5 livres / Sfarim de la Torah et renferme à lui seul tout ce que l’humanité a de plus sublime depuis sa Création jusqu’à son plan de Rédemption au travers de nombreuses alliances complémentaires.

     

     

     

    Les frères DEGRANDE étant occupés à la finalisation du bulletin Jérusalem, moi-même rentrant de Souccot et ayant repris dès lundi mon activité professionnelle « surbookée », je n’ai pas eu le temps nécessaire pour vous présenter une étude approfondie et percutante, veuillez m’en excuser.

     

     

     

    La Torah est un livre extraordinaire, malheureusement les traductions n’en ont fait qu’un pâle livre d’Histoire imprécis, c’est pourquoi nous donnerons une part importante à la langue hébraïque dans cette étude, je l’avoue un peu technique.

     

     

     

    Ce livre du BERESHIT / GENESE renferme de nombreux mystères qui nous sont révélés au fur et à mesure, au moyen d’images, de symboles, d’anagrammes, de chiffres.

     

    Une étude biblique de ce livre devrait se faire verset par verset, et une vie entière n’y suffirait pas.

     

     

     

    Pourtant et malgré cela cette étude sera probablement un plus longue que d’ordinaire, veuillez m’en excuser, car pour bien saisir la pensée juive qui anime toute la Torah, il m’a fallu retranscrire le Français dans l’Hébreu original : les « hébraïsants » ne s’en plaindront pas, pour les autres une attention un peu plus soutenue sera nécessaire.

     

     

     

    Cette Parashah traite de différents thèmes comme celui de La Création, de la Création d’Israël, de la Création de l’Homme, de l’Institution du Shabbat, de la Désobéissance et de la Faute, de la Punition, de la Proclamation de D.ieu.

     

    Il m’a semblé utile de ne « sélectionner » que quelques mots et versets selon les événements importants qui se déroulent dans le texte.

     

     

     

     

     

    1/ La Création 1 : 1

     

     

     

    « Au commencement de … (sous entendu quelque chose) ou encore (A un commencement), D.ieu créa les cieux et la terre / Bereshit bara Elohim et hashamayim veet haaretz.  »

     

     

     

    Arrêtons nous un instant sur le mot Bereshit.

     

    A/ La quasi totalité des traductions rendent le mot hébreu BERESHIT / tycrab par « Au commencement ». Premier mot, première erreur !

     

    En effet ce mot n’est pas précédé de l’article défini HA / h / LE ou LA ou LES et par conséquent il s’agit non pas de A LE c'est-à-dire AU mais de UN commencement, sinon le texte aurait privilégié le mot BARESHIT contraction de BE HARESHIT et en syntaxe hébraïque moderne on lui aurait même préféré le mot BARISHONAH qui alors devrait effectivement être traduit par « AU COMMENCEMENT ».

     

     

     

     Ce mot BERESHIT est formé de 3 éléments parfaitement unis : le substantif RESH / car / la tête, le chef, le premier, le principal, puis la lettre BEIT / b / dans, entre, parmi, à (… un commencement …), enfin d’une désinence c'est-à-dire de la partie terminale du mot IT / ty dont nous verrons plus loin la signification.

     

     

     

    Ce premier / resh / rishon mot de la Torah commence par la 2ème lettre de l’alphabet hébreu et, sur le parchemin d’un sefer cette lettre est plus grande que toutes les autres lettres du mot car elle donne les raisons pour lesquelles D.ieu a créé le monde.

     

     

     

    En effet, la lettre Beit / b ayant pour guematria (valeur numérique) le chiffre 2, nous donne une indication des 2 raisons RESH / premières, principales, en tête pour étayer tout ce qui va suivre dans ce livre. Qu’elles sont-elles ? La désinence IT / ty

     

     

     

     Le Taf / t est la 1ère lettre du mot TORAH, et le Youd / y celle du mot ISRAËL : ainsi, les 2 raisons principales pour lesquelles D.ieu a créé le Monde sont  la Torah et Israël.

     

     

     

    A propos du Youd / y rappelons les parolse de Yeshoua s’adressant à Israël : « Car, Je vous le dis en vérité, tant que la terre et le ciel ne passeront point, il ne disparaîtra pas de la Loi / Torah un seul Youd / iota ... » (Matthieu5:18).

     

     

     

    Youd / y c'est la première lettre des mots Israël / larcy , Juifs / \ydwhy , Jérusalem / \ylcwry

     

     

     

    Tav = t, c'est la première lettre du mot Torah = hrwt

     

     

     

    Ainsi, les deux raisons principales et essentielles pour lesquelles D.ieu a créé le monde sont : Israël, les Juifs, Jérusalem et la Torah.

     

     

     

    Nous avons là, dans l'unité Ehad / dja l'indissociabilité de Israël et de la Torah.

     

     

     

     Le Beit étant la 2ème lettre de l’alphabet et ayant le chiffre 2 comme valeur numérique, nous pouvons dire que le 2 est à la base de tout ce qui a été créé, on peut dire que D.ieu a tout créé par paire, sous forme de couple.

     

     

     

    HaKadosh Barouh Hou est UN et Il nous a créés et placés dans ce monde à base 2, et c’est aussi une des raisons pour lesquelles ce Beit / b est plus grand que les autres lettres : BERESHIT BARA ELOHIM / \yhla arb tycrab

     

    BERESHIT, est donc un mot UN formé de 3 éléments, il en est de même de la DIVIVITE de D.IEU UN / EHAD.

     

     

     

    Le PERE / ADONAÏ / HASHEM / E.TERNEL / YAHVE / hwhy qui est UN / EHAD.

     

    Le FILS / Yeshoua / uwcy, distinct du PERE est aussi UN comme l’est également le ROUAH HAKODESH / l’ESPRIT SAINT / cdqh jwr.

     

    Mais de grâce ne parlons pas de TRINITE ou de TRI-UNITE car ce que le Père, le Fils et l’Esprit ont en commun c’est leur Nature Divine.

     

     

     

    Cela doit nous faire méditer, prier et encore plus aimer Israël et la Torah, toute la Parole de D.ieu, Une, comme Un était Yeshoua et le Père: « Ani haav ehad / Moi et le Père nous sommes Un ». (Jean 10 : 30)

     

     

     

    B/ A présent, arrêtons-nous sur le 2ème mot de la Torah, BARA / CREA / arb, et faisons « danser » les lettres des mots de ce 1er verset de la Torah : BERESHIT BARA ELOHIM ET HASHAMAYIM VEET HAARETZ.

     

     

     

    En Hébreu il y a 2 verbes que l’on traduit par CREER : BARA / arb et YATZAR / rxy

     

     Le verbe BARA est employé pour désigner une création à partir d’aucun élément existant, « ex nihilo », à partir de rien alors que le verbe YATZAR désigne une création à partir d’un élément existant qui est remodelé voire qui peut être modifié quant à sa structure atomique, comme par exemple au verset 7 du chapitre 2 pour parler de la Création de l’Homme à partir de l’élément terre ou poussière.

     

     

     

    On comprend aisément que seul D.ieu peut CREER / BARA.

     

     

     

     L'anagramme du mot BERESHIT peut donner : Beit / b Resh / r Youd / y Taf / t soit le mot BRIT / tryb / ALLIANCE et les 2 lettres restantes, Alef / a et Shin / c forment le mot ESH / ca / FEU.

     

     

     

    La Torah commence donc par un mystère, celui de l’ALLIANCE par le FEU.

     

     

     

     Les mots BARA / CREA / arb et ELOHIM / D.IEU / \yhla

     

     

     

    BARA Beit / b Resh / r Alef / a

     

    ELOHIM Alef / a Lamed / l He / h Youd / y Mem (final) / \

     

     

     

    peuvent être recomposés en 2 autres mots :

     

     

     

    Alef / a Beit / b Resh / r He / h Mem (final) / \ soit \hrba / ABRAHAM

     

    Alef / a Youd / y Lamed / l soit lya /AYIL / BELIER

     

     

     

     Les mots SHAMAYIM / CIEUX / \ymc et ARETZ / TERRE / {ra

     

     

     

    SHAMAYIM Shin / c Mem / m Youd / y Mem (final) / \

     

    ARETZ Alef / a Resh / r Tzade (final) / {

     

     

     

    Ces 2 mots, en associant leurs 1ère lettres Alef / a de ARETZ et Shin / c de SHAMAYIM donnent ESH / ca / FEU

     

     

     

     Il reste MAYIM / \ym / EAU / et RATZ / {r / COURIR

     

    Le Ciel et la Terre contiennent ainsi le FEU et l’EAU qui COURT

     

     

     

     Il subsiste encore les 2 prépositions ET / ta et VEET / taw que l’on peut lire OT et VEOT, et le mot OT signifie Signe, Miracle, Symbole.

     

     

     

    On pourrait donc relire ce 1er verset de la Torah de cette manière : « ALLIANCE de FEU, ABRAHAM, BELIER, FEU et EAU qui COURT, TERRE et SIGNE. »

     

     

     

    Et En Français cela donnerait : « D.ieu a conclu une ALLIANCE de FEU avec ABRAHAM au travers d’un BELIER offert en holocauste. Plus Tard le FEU d’un buisson renouvellera cette ALLIANCE avec Moïse et beaucoup plus tard, par l’EAU qui sortira de son sein, et qui COURT vers les hommes pécheurs depuis la TERRE de Sion, D.ieu manifestera Son SIGNE pour les hommes avec Yeshoua. »

     

     

     

     C’est de l’esclavage d’Egypte que Moïse sauvera son peuple, c’est en Egypte que fuiront Yosef, Myriam et le jeune bébé Yeshoua pour se protéger d’Hérode.

     

     

     

    Le mot EGYPTE / MITZRAYIM / \yrxm peut se décomposer en RATZ / {r et MAYIM / \ym et peut ainsi être l’anagramme de l’EAU qui COURT.

     

     

     

    L’Egypte apparaît donc là encore en filigrane dans ce 1er verset de la Torah à travers l’élément EAU (du Nil probablement).

     

    L’Egypte est alors un SIGNE ou SYMBOLE du Nil qui apaise le FEU par l’EAU.

     

     

     

     Dans ce 1er verset le nom ou plutôt le qualificatif ou titre du D.ieu Créateur est ELOHIM et non YAHVE.

     

     

     

    Ce mot dérive du mot EL signifiant l’Elévation, la Force, la Puissance Expansive.

     

    Ici D.ieu n’est pas mentionné par Son Nom YAHVE / hwhy , qui est l’expression du D.ieu de Grâce et de Miséricorde, mais par le titre d’ELOHIM / \yhla, le caractérisant dans sa Justice et Sa Rigueur : pourquoi ?

     

     

     

    Le nom Divin YAHVE / hwhy apparaît seulement au verset 4 du chapitre 2 dans l’expression YAHVE ELOHIM  / \yhla hwhy ; ici la Création à déjà eu lieu et l’homme peut être amené à s’adresser directement à D.ieu et donc à L’appeler par Son Nom.

     

     

     

    Alors qu’au verset 1 du chapitre 1, la Création n’apparaît pas encore, donc personne ne peut être amené à rechercher D.ieu et donc à l’appeler par Son Nom.

     

    Dès la création de l’Homme celui-ci peut entrer directement en relation personnelle et en contact privilégié et intime avec D.ieu pour développer une relation personnelle.

     

     

     

    La faute du Jardin d’Eden mettra une barrière à cette relation d’intimité, et cette possibilité nous sera de nouveau offerte et rendue accessible grâce au sacrifice expiatoire de Yeshoua, seul Médiateur entre D.ieu et les Hommes.

     

     

     

    Par sa mort et sa résurrection nous avons désormais un accès « direct » auprès du Père  « puisque nous avons, au moyen du sang de Yeshoua, une libre entrée dans le Sanctuaire, par la route nouvelle et vivante qu’il a inaugurée pour nous au travers du voile, c’est-à-dire, de sa chair ». (Hébreux 10 : 19)

     

     

     

     Nous venons de célébrer la Sainte Convocation de Yom Haterouâ appelé encore Yom Hadin ou Rosh Hashanah et nous avons dit, en passant de l’année 5767 à 5768, qu’il s’agissait de la date anniversaire décomptée depuis la Création.

     

     

     

    Et bien le mot BERESHIT / tycarb peut encore s’écrire en « jouant » avec les lettres BATCHRI / BE ALEF TICHRI / yrct a b que l’on pourrait traduire par : BEIT / b / AU ALEF / a / 1er / (du mois de) TICHRI / yrct

     

     

     

     

     

    C/ La Création de l’Homme

     

     

     

    Le mot BERESHIT / tycarb contient 6 lettres et le 1er verset BERESHIT BARA ELOHIM ET HASHAMAYIM VEET HAARETZ est composé de 7 mots et de 28 lettres : il y a 6 jours de CREATION pour aboutir à l’apothéose du 7ème jour le SHABAT dans le Calendrier Lunaire de 28 JOURS.

     

     

     

    C’est dans ce contexte de la Création que l’Homme à été formé afin de vivre selon le Calendrier prévu par D.ieu à commencer par les SAINTES CONVOCATIONS / MIKRAE KODESH dont le YOM KODESH / JOUR SAINT du SHABAT est la 1ère de toutes.

     

     

     

    Concernant la Création de l’homme, on pourrait dire qu’il s’agit d’une double Création, puisque ADAM est à la fois Zahar / Mâle et Nekevah / Femelle.

     

     

     

    YAHVE est UN / EHAD, tandis que l’HOMME ADAM est lui une UNICITE / YAHID composée de l’élément Mâle et de l’élément Femelle.

     

     

     

    Ainsi l’Homme, contrairement à D.ieu et par nature, ne pourra jamais être UN comme D.ieu, et pourtant D.ieu l’a créé à Son image et selon Sa ressemblance.

     

    Seul l’Homme ADAM est composé de Zahar / Mâle et Nekevah / Femelle et donc ADAM est une UNICITE 1 en tant que nature et essence, composée et donc double 2

     

     

     

    Pour retrouver le mystère de ADAM à savoir 1 + 1 = 2 D.ieu a donné à l’homme mâle différencié sexuellement ICH un homme femelle ICHAH au titre de EZER KENEGDO / wdgnk rzu c’est à dire une AIDE en VIS-A-VIS.

     

     

     

    Mais cette aide ICHAH sera soit face à lui pour l’aider et le soutenir soit face à lui pour le contrer et s’opposer en fonction du comportement de ICH.

     

    Le mot KENEGDO / wdgnk / VIS-A-VIS signifie exactement EN REFLET LUMINEUX DE LUI.

     

    La racine NEG / gn s’applique à toutes sorte de lumière qui se réfléchit comme dans un miroir : voilà le rôle véritable de l’épouse.

     

     

     

    Yeshoua, le soutien et l’aide du Père est le reflet exact, la « copie conforme » de la Lumière de la Face Divine, il est le METATRON, l’ANGE de Sa FACE :

     

    « Celui qui m’a vu (c’est comme s’il…) a vu le Père … car le Père et Moi et le Père nous sommes UN » (Jean 10:30)

     

     

     

    « Nul n’a vu le Père, sinon celui qui vient de D.ieu ; celui-là a vu le Père. » (Jean 6 : 46)

     

     

     

    Yeshoua lui dit: Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne m’as pas connu, Philippe ! Celui qui m’a vu a vu le Père ; comment dis-tu: Montre-nous le Père ? (Jean 14 : 9)

     

     

     

    ICH et ICHAH ne peuvent tendre à la perfection de ADAM en tant qu’UNICITÉ tel que cela était au Jardin d’Eden que dans la mesure où ils sont « assemblés » pour ne former qu’une seule Unité chair et esprit.

     

    La Présence du D.ieu UN ne peut se faire que dans l’Unité de ICH + ICHAH, et c’est pourquoi ICH / cya / HOMME MÂLE s’écrit avec une lettre du Nom divin le Youd / y et ICHAH / hca / HOMME FEMELLE avec une autre lettre du Nom Divin le He / h.

     

     

     

    L’association de ces 2 lettres Youd et He forment YA / hy , la contraction du Tétragramme Sacré.

     

     

     

    Sans l’unité composée de ICH / cya et ICHAH / hca D.ieu, en quelque sorte, reprendrait à chacun la lettre divine que porte Son Nom et ICH deviendrait ECH / ca et ICHAH deviendrait aussi ECH / ca soit le feu de la justice et de la colère non pas de YAHVE mais de ELOHIM.

     

     

     

     L’homme a été créé de la poussière de la terre, l’un des 3 éléments fondamentaux qui sont à l’origine des 6 jours de la Création :

     

    - Les Cieux ont participé à la Création de la Lumière le 1er Jour et à celle des astres lumineux en leur sein le 4ème jour

     

    - Les Eaux produisirent un Espace entre elles le 2ème Jour et elles pullulèrent d’une multitude d’être vivants au 5ème Jour

     

    - La Terre donna naissance aux Végétaux le 3ème Jour puis elle produisit des Etres Animés au 6ème Jour dont l’Homme.

     

     

     

    Ainsi le corps physique de l’Homme, l’enveloppe extérieure est née de la terre et par la terre et ensuite D.ieu Lui-même y participa en lui insufflant le souffle de vie.

     

    Si l’Homme mâle ICH et si l’Homme femelle ICHAH dont nous avons dit qu’ils ont été créés pour vivre en couple vivent une relation intime UNE, alors cette Unité parfaite est établie sur l’AMOUR.

     

    Seul l’AMOUR/ AHAVAH / hbha permet de retrouver l’Unité.

     

     

     

    La valeur numérique ou gématriah du mot AMOUR / AHAVAH / hbha est la même que celle du mot UN / EHAD / dja c'est-à-dire 13.

     

    Chaque fois que l’homme voudra manifester une Unité seul et non une Unicité double, il sera dans l’illusion et le mensonge car l’UNITE / 1 n’a de sens etne peut exister et s’exprimer que pour le DIVIN : ce sera alors la manifestation du pouvoir, de l’orgueil, de la supériorité, de la suffisance, etc…

     

    Cette UNICITE à partir du 2 ICH + ICHAH constitue la véritable cellule de l’Unité du COUPLE.

     

     

     

    Le Couple / 1 + 1 = 2 = 1 homme - femme / ich - ichah redevient en quelque sorte l’Unicité / 1 en ADAM du Jardin d’Eden, et voilà pourquoi le mariage est si capital aux yeux de D.ieu car de cette union 1 + 1 se trouve le mystère du couple 1 + 1 = 1

     

    On comprend mieux la relation entre la création de l’homme à limage de D.ieu (notez la répétition 2 fois de cette expression) et l’immédiateté de la résultante de cette union au verset 28 du chapitre 1 :

     

     

     

    le Français traduit ainsi :

     

     

     

    26 « Puis D.ieu dit : Faisons l’homme à Notre image, selon Notre ressemblance, et qu’il domine sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur le bétail, sur toute la terre, et sur tous les reptiles qui rampent sur la terre.

     

    27 D.ieu créa l’homme à Son image, Il le créa à l’image de D.ieu, Il créa l’homme et la femme.

     

    28 D.ieu les bénit, et D.ieu leur dit : Soyez féconds, multipliez, remplissez la terre, et l’assujettissez ; et dominez sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, et sur tout animal qui se meut sur la terre. »

     

     

     

    Mais le texte hébreu associe par une conjonction de coordination les versets 27 et 28 à savoir VE / w c'est-à-dire notre conjonction de coordination française ET.

     

     

     

    28 « ET D.ieu les bénit, et D.ieu leur dit : Soyez féconds, multipliez, remplissez la terre, et l’assujettissez ; et dominez sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, et sur tout animal qui se meut sur la terre. »

     

     

     

    Cette petite lettre Vav / w notre conjonction ET revêt une grande importance car elle rattache la suite du texte à ce qui vient d’être exprimé.

     

    Autrement dit la condition de la bénédiction pour l’homme fait à l’image et selon la ressemblance de D.ieu est dépendante de notre devoir de : « PEROU OURVOU / FRUCTIFIEZ ET MULTIPLIEZ-VOUS ».

     

     

     

    Si le Français donne l’impression d’une autre phrase en subordination, l’Hébreu au contraire rattache avec étroitesse les deux phrases : c’est là toute la beauté de la pensée juive sans laquelle on peut difficilement comprendre la Torah.

     

     

     

    Un homme ou une femme non marié ne reconstitue pas la véritable unité d’Adam et ne peut accomplir par conséquent la mitzvah de Perou Ourvou.

     

    Autrement dit, si le Français comme d’ailleurs l’Anglais et bien d’autres langues parlent d’homme ou de femme, l’Hébreu parle de ADAM ou de ICH ou de ICHAH.

     

    Adam est le concept de l’Homme dans la plénitude du Plan Divin.

     

     

     

    Comme nous l’avons vu ICH et ICHAH sont formés sur la base du mot ECH / FEU auquel s’ajoutent les lettres Youd / y et He / h manifestant dans cette Unité composée ou Unicité la Présence Divine.

     

     

     

    ICH n’a qu’une partie du Nom Divin, idem pour ICHAH : pour pleinement participer de la Nature et de la Vie Divine, il faut que les 2 sexes soient unis par l’amour pour ensuite obéir au PREMIER DES 613 COMMANDEMENTS, Fructifiez et Multipliez-vous !

     

     

     

    Que les frères ou sœurs qui ne sont pas mariés veuillent ne pas m’en vouloir, qu’ils sachent, sans entrer dans les cas particuliers ou circonstances exceptionnelles, que le 1er des Commandements est bien Perou Ourvou / Fructifiez et Multipliez-vous, c'est-à-dire par le fruit de l’amour unissez-vous et que ce fruit vous amène à être féconds.

     

     

     

    On comprend mieux l’importance des Généalogies / Toledot dans la Parole de D.ieu qui sont des filiations par le sang.

     

    D’ailleurs le mot TOLEDOT / twdlwt signifie, généalogie, génération, mais aussi origine, postérité, histoire.

     

    La racine de ce mot est le verbe YALAD / dly qui signifie engendrer, enfanter.

     

     

     

    Yeshoua a été engendré Fils / Ben, c'est-à-dire homme mâle, zahar, ich depuis le Père et ce par la vertu du Saint Esprit.

     

     

     

    En Hébreu le mot FILS se dit BEN et s'écrit avec deux lettres, Beit et Noun final.

     

    Beit a pour valeur numérique 2 et Noun a pour valeur numérique 50 et donc BEN a une gématriah égale à 52.

     

    Mais le Noun final a une valeur de 700 ce qui donne un total de 702.

     

    Or 702 c'est aussi la Valeur Numérique du mot SHABAT, qui se décompose de la manière suivante : Shin = 300 Beit = 2 et Tav = 400

     

     

     

    On peut donc mieux comprendre alors les paroles de Yeshoua, le FILS quand Il dira :

     

    « Le Fils de l'homme est Seigneur, Epoux, Maître même du shabbat » (Luc 6 : 5)

     

     

     

     

     

    CONCLUSION

     

     

     

    Je n’aime pas ce mot de « conclusion » alors que nous n’avons fait qu’ouvrir une boîte remplie de secrets, mais pourtant …

     

     

     

    Le chapitre 3 débutera comme le chapitre 1 avec encore un mot trop faible : le mot NAHASH traduit par SERPENT.

     

    En réalité ce mot hébreu représente l’incarnation du principe du mal dont le serpent ne fait que nous injecter son venin mortel sous forme de tentation, désir, jouissance, transformant le Jardin d’Eden du bonheur et du délice en une vaste jungle de combats mortels.

     

    Le mot NAHASH / cjn s’apparente donc davantage au sortilège, à la divination, à l’augure, à l’ardeur d’une convoitise cupide, envieuse, égoïste, intéressée, en un mot il s’agit du vice, qui serpente dans le cœur de l’homme pour le tourmenter.

     

     

     

    Il s’agit bien plus que d’un simple serpent : la racine de ce mot est HOSH / cj que nous trouvons dans le mot TENEBRES / HOSHEH / ]cj.

     

    Ce mot TENEBRES parle d’une ardeur interne, d’une sorte de feu central qui serait agité d’un mouvement violent pour tendre à disparaître dans l’agitation : voilà pourquoi on associe aux ténèbres l’anxiété, l’angoisse, la douleur, les folles passions.

     

     

     

    C’est dans ce contexte tourmenté que toute l’Humanité se précipite irrémédiablement vers un abîme qui se réalisera dans la parashah suivante Noah.

     

    Pourtant, en pleine déchéance, un cri d’espoir comme un appel au secours : « Alors on commença à proclamer (appeler, invoquer, élire, glorifier) le Nom de D.ieu ». (4 : 26)

     

    Quel que soit l’état de douleur, d’opprobre, de déchéance qu’Israël a connu, le peuple Juifs n’a cessé et ne cessera d’invoquer D.ieu et de proclamer Son Saint Nom.

     

    Permettez-moi une petite pirouette : en pleine période de Coupe du Monde de Rugby, on pourrait imager en disant que pour faire barrage au (x) Noir (s) / Black (s) il faut marquer l’essai suprême pour lui (leur) barrer la route, cet essai correspond à la mission d’Israël : être le garant de la connaissance du Nom Divin pour la transmettre.

     

    Conserver le flambeau du Nom de D.ieu et brandir inlassablement l’étendard du Mashiah, voilà la mission de toute une vie au milieu d’une humanité corrompue et matérialiste.

     

    Cela ne signifie pas pour autant, n’est ce pas mon cher frère Joël, que le Juif que je suis se doit de LE PRONONCER selon son orthographe !

     

     

     

    Alors YAHVE, E.TERNEL, HASHEM ou ADONAÏ, mieux vaut connaître Son nom hwhy pour Le garder et L’invoquer plutôt que de le banaliser.

     

    Moïse ne l’avait pas saisi tout de suite.

     

     

     

    Mais cela, c’est mon opinion en tant que Juif, et cela je l’ai reçu de mes aïeux pour le transmettre.

     

     

     

    Béni soit-Il, béni soit Son Nom / Barouh Hou, barouh Shemo.

     

     

     

    Bonne étude, bon Shabat à tous et à bientôt.

     

     

     

     

     

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