• Ne pas fuir le Shabbat

    Car le Fils de l’Homme est Seigneur du Shabbat

     Avertissement

    Ne pas fuir le Shabbat

    Cette brochure est le résultat de l’assemblage de différents articles parus dans le Périodique
    « Jérusalem ». Certains éléments sont parfois répétitifs.
    Notre sensibilité nous porte à utiliser les noms propres, notamment ceux issus de la révélation
    biblique, sous leur forme la plus originelle possible. Ainsi notre Seigneur, le Fils de D.ieu,
    communément connu sous la forme gréco-romaine de Jésus Christ, fut nommé par Miryam sa mère :
    Yéshoua, de son nom hébreu. Yéshoua signifiant : Salut.
    Nous priorisons également dans l’écrit le Tétragramme YHWH [YHVH], pour désigner le D.ieu de notre
    Seigneur qui est aussi notre D.ieu et Notre Père. Adonaï, autre terme hébraïque signifie : Seigneur.
    Les citations de versets proviennent de la version Segond, sauf spécification.
    * * *
    « Ils amèneront tous vos frères du milieu de toutes les nations, en offrande à YHWH l’Adonaï, sur des
    chevaux, des chars et des litières, sur des mulets et des dromadaires, à ma montagne sainte, à
    Jérusalem, dit YHWH l’Adonaï, comme les enfants d’Israël apportent leur offrande, dans un vase pur, à la
    maison de YHWH l’Adonaï. Et je prendrai aussi parmi eux des sacrificateurs, des Lévites, dit YHWH
    l’Adonaï. car, comme les nouveaux cieux et la nouvelle terre que je vais créer subsisteront devant
    moi, dit YHWH l’Adonaï, ainsi subsisteront votre postérité et votre nom. A chaque nouvelle lune et à
    chaque Shabbat, toute chair viendra m’adorer, dit YHWH l’Adonaï. et quand on sortira, on verra les
    cadavres des hommes qui se sont rebellés contre moi ; car leur ver ne mourra point, et leur feu ne
    s’éteindra point ; et ils seront pour toute chair un objet d’horreur. »
    Isaïe 66:20-24
    « J’accorderai à mes deux témoins le don de prophétiser, revêtus de sacs, pendant
    mille deux cent soixante jours. »
    « Ce sont là les deux chandeliers qui se tiennent devant le Seigneur de la Terre. »
    Apocalypse 11 : 3-4



    Préface

    Le Shabbat de D.ieu ou le dimanche des hommes
    Observer le Shabbat, du vendredi soir au samedi soir, c'est se souvenir de la consécration accordée
    par D.ieu au septième jour de la Création, afin d'honorer son achèvement selon Genèse 2:1-2 :
    « Ainsi furent achevés les cieux et la terre, et toute leur armée. D.ieu acheva au septième jour son
    oeuvre qu'il avait faite ; et il se reposa au septième jour de toute son oeuvre qu'il avait faite »
    et il convient de le célébrer en obéissance du 4ème commandement d'Exode 20:8 : « Souviens-toi du
    jour du repos pour le sanctifier (le mettre à part) ».
    La chrétienté moyenâgeuse et moderne s'est approprié « le Fils de D.ieu » en l'occidentalisant. Pour
    se libérer un peu plus de la judaïcité de l'Agneau, les hommes institutionnalisèrent le fait religieux
    dans une langue, le latin, rompant avec l'araméen et l'hébreu. Ainsi on isolait Israël, peuple, nation et
    terre en une sorte de purification ethnique spirituelle afin de se séparer du peuple déicide. Il ne restait
    plus qu'à assimiler les Saintes Convocations de YHWH l'Adonaï aux fêtes païennes. Aussi, le Shabbat fit-il les frais de l'oeuvre destructrice de cette pensée religieuse, dogmatique et doctrinale.
    Les disciples, les apôtres et les premiers chrétiens respectèrent le « repos » du septième jour. Paul,
    jeune converti aurait pu s'affranchir du lien religieux et déroger au 4ème commandement ; tout au
    contraire, il nous est dit qu'à Antioche, les chefs de la synagogue lui demandèrent d'exhorter le
    peuple, à tel escient, que « Lorsqu’ils sortirent, on les pria de parler le Shabbat suivant sur les mêmes choses et le Shabbat suivant, presque toute la ville se rassembla pour entendre la Parole de D.ieu. » (Actes 15:19-21). Le Concile de Jérusalem eut à débattre de la conversion des païens le jour du Shabbat qui ne fut pas remis en cause. Jacques le confirme en Actes 15:19-21 :
    « C'est pourquoi qu'on ne crée pas des difficultés à ceux des païens qui se convertissent à D.ieu,
    mais qu'on leur écrive de s'abstenir des souillures des idoles, de l'impudicité, des animaux étouffés et
    du sang. Car, depuis bien des générations, Moïse a dans chaque ville des gens qui le prêchent, puisqu'on le lit tous les jours de Shabbat dans les synagogues. »
    A Philippes, Paul est témoin d'un baptême le jour du Shabbat alors qu'il cherchait un lieu de prière
    (Actes16:13-15).
    C'est à Corinthe que « Paul discourait dans la synagogue chaque Shabbat et il persuadait des Juifs
    et des Grecs. » (Actes 18:4).
    alors, pourquoi honorons-nous D.ieu le dimanche ?
    L'Empereur romain Constantin, fervent adepte de Mithra (dieu solaire de Perse), l'honorait le dimanche.
    A noter que sa fête, le 25 décembre, est à l'origine de Noël.
    En 313, ce même empereur impose, par l'Édit de Milan, le christianisme comme religion d'État. Fidèle
    à sa pratique païenne, il promulgue en 321 la première loi civile qui contraint le peuple à observer le
    dimanche. Cinq autres lois seront émises qui, aujourd'hui, sont toujours d'actualité.
    En 363, le Concile de Laodicée institue officiellement le dimanche en ces termes (canon 29) : « les
    chrétiens ne doivent pas se comporter comme des Juifs en chômant le jour du Shabbat, mais ils doivent travailler ce jour-là pour témoigner au dimanche le respect qui lui est dû. Mais si l'on établit qu'ils se comportent comme des Juifs, qu'ils soient anathèmes auprès du Christ. »
    Luther préconisa l'observance du Shabbat du septième jour, mais ses proches lui dirent qu'un tel retour aux sources serait impopulaire pour les adeptes de la Réforme.
    Motiver le choix du dimanche par la résurrection de Christ, c'est s'opposer au 4ème commandement
    comme le ratifia le Concile Vatican II (1962) en ces termes



    « Selon la tradition apostolique, dont l'origine remonte jusqu'au jour même de la résurrection du Christ,
    l'église célèbre le mystère pascal chaque 8ème jour, qui est nommé à juste titre – jour du Seigneur –
    ou jour dominical. »
    Traditions, coutumes et lois ont eu raison du 4ème commandement qui nous appartient aussi, car
    nous sommes entés sur l'olivier franc d'Israël. Pour chaque jour de la Création « il y eut un soir, il y eu
    un matin et D.ieu bénit le septième jour, et il le sanctifia parce qu'en ce jour il se reposa de toute son
    oeuvre qu'il avait créée en la faisant. » (Genèse 2:3).
    JEAN PIERRE D



    Shabbat jour de YHWH ton D.ieu

    Un phénomène de notre Histoire

    Depuis 1948 date de la résurrection de l’État d’Israël, nous avons conscience de vivre une époque de réactivation prophétique. Cette époque s’accompagne d’évènements de plus en plus précipités et concourants aux temps précédant l’instauration du Royaume messianique sur terre. Israël en tant que nation est à nouveau entré dans son Histoire, il n’est donc pas étonnant que certains « signes » de rétablissement, non pas de l’État mais du futur royaume d’Israël, surgissent ou resurgissent après des siècles d’oubli … Ce qui peut paraître paradoxal ou archaïque, c’est que certains de ces signes, admis comme spécifiquement juifs, font une apparition remarquée dans le monde dit « chrétien ».
    Le Shabbat est un de ces signes. Phénomène de nos années pré messianiques, il se relève de dix sept siècles d’oubli savamment entretenu par les églises détentrices du dogme du remplacement. Il se dresse dorénavant comme une question embarrassante, parfois irritante, interpellant la réflexion de nombreux « chrétiens ».

    Vives controverses

    Que l’on soit d’accord ou que l’on s’y oppose, c’est un fait : le monde néo-chrétien est troublé par le sujet. Il suffit de s’informer sur Internet pour être convaincu du débat exacerbé qu’il génère et s’étonner des véhémences et violences prononcées par des « frères » à l’encontre du Shabbat et de ceux qui l’observent. Une telle réaction recèlerait-t-elle l’expression d’une peur inconsciente ? Peur d’avoir tort d’affirmer depuis des siècles que le Shabbat et d’autres préceptes divins seraient caducs, et anathèmes ceux qui les respectent ? Peur de devoir réviser la question jusqu’alors perçue à travers une incertaine théologie pagano chrétienne,
    et ainsi d’en découvrir les erreurs ? Peur in fine, du déclin inéluctable d’une idéologie pagano gréco-latine négatrice d’Israël et usurpatrice de ses promesses et de sa fonction.
    Exception faite d’intérêts ou d’objectifs clairement divergents de la vérité, lorsqu’un désaccord apparaît entre frères attachés à la vérité, nous pouvons penser que tout en évoquant apparemment un même sujet, chacun en possède une représentation différente. Alors, lorsque nous parlons de Shabbat, de quoi parlons-nous ? Évoquons-nous la même chose, avec les mêmes mots, avec les mêmes définitions, ou sommes-nous sur des registres différents ?

    De quoi parle-t-on ? Un mode de réflexion.

    Il convient d’abord de se poser la question : qu’est-ce que le Shabbat dans la révélation divine, en expurgeant nos croyances innées sur le sujet, et jamais véritablement réfléchies. Faisons donc table rase de nos « vérités non vérifiées » et de nos systématiques controverses rabâchées, enseignées et acceptées sans critique. Puis posons honnêtement la question qui « brule la langue » : qu’a voulu dire Paul – le seul Paul – dans quelques versets qui semblent en première lecture abroger l’observance du Shabbat, versets d’évidence non cohérents avec d’autres versets et actes du même Paul et opposés aux  paroles mêmes et actes du Seigneur Yéshoua ? Ce qui est évidemment problématique, car il nous faut considérer les traductions parfois ambiguës ou tendancieuses des livres de la Nouvelle Alliance.

    Enfin, gardons en pensée que la Parole écrite, dans la langue originelle, qui va de Genèse à Apocalypse, est inspirée du Père, chez Qui il n’y a aucune ombre de variation, IL EST « Ehad » - UN, complet, entier- Le Même hier, aujourd’hui et demain, Il ne revient pas sur Sa Parole qui est oui et amen. La Parole est aussi une et homogène, elle ne peut en somme se contredire. Si certains passages s’avèrent paradoxaux, nous avons tout lieu de penser que quelque élément nous échappe, ou que la version des textes à priori discordants mériterait une traduction plus approfondie, plus circonstanciée.

    La dimension du Shabbat

    Dès la Genèse, le Shabbat s’impose : les six jours de la création, incluant l’apparition de l’homme, ont pour apothéose le Shabbat, septième Jour, Jour de YHWH ton Élohim,
    qui n’est autre que le Royaume messianique proposé à l’humanité.
    « Ils sont achevés, les ciels, la terre, et toute leur milice. Élohim achève au jour septième son ouvrage qu’il avait fait. Il chôme, le jour septième, de tout son ouvrage qu’il avait fait. Élohim bénit le jour septième IL le consacre : oui, en lui il chôme de tout son ouvrage qu’Élohim crée pour faire. » (Genèse 2 : 1-3 Chouraqui)
    Shabbat est le grand dessein du Père pour la présente création. Le Shabbat est donc posé dès les premiers chapitres de notre Bible comme sens et dynamique de la volonté divine qui trouve sa réalisation en Apocalypse dans la « réparation » du repos millénaire du Royaume2 géré par Israël. C’est d’abord cela le Shabbat, le renier ou l’ignorer ou en modifier l’époque, c’est aussi le refuser ; mais le comprendre, le saluer, et en témoigner c’est le souhaiter et faire preuve d’adhésion au projet divin. Pourquoi le souhaiter ? Simplement, parce qu’il est encore inaccompli, il est encore à venir, car le Royaume ne se situe pas que dans les coeurs. Notre Élohim est-IL le Créateur qui ne règne que dans les coeurs ? Non, IL règne dans tous les domaines du créé et de l’incréé. Cette vision et cette définition du Shabbat se distinguent nettement du seul « rite hebdomadaire » taxé de «retour à l’obscurantisme judaïque». Ce retour à l’obscurantisme judaïque est repris sous forme de réquisitoire par d’honnêtes opposants chrétiens, pour qui la dimension du sujet reste voilée, bien que la relation entre Shabbat et Royaume soit très claire. Le Shabbat fait pour l’homme est le projet divin. La nécessité et l’urgence du Shabbat se justifient donc d’elles-mêmes. Et compte tenu de son importance, nous comprenons pourquoi YHWH notre D.ieu inscrit à deux reprises, de SON DOIGT sur la pierre3, le commandement du souvenir du Shabbat au même titre que les neuf autres Paroles du Décalogue, car « Je SUIS YHWH ton Élohim qui te fais sortir du pays de l’angoisse (Mitsraïm Égypte) pour … te mener au Royaume de Mon Shabbat ». Par ailleurs Isaïe nous atteste que le Shabbat est fait pour l’humanité. Ainsi il n’est pas une invitation au seul endroit des Israélites de religion synagogale, mais à tous les fils d’Adam, à tous les étrangers, qui sont enfants de D.ieu.
    « Ainsi parle Adonaï YHWH : Observez ce qui est droit, et pratiquez ce qui est juste ; car mon salut ne tardera pas à venir, et ma justice à se manifester. Heureux l’homme qui fait cela, et le fils d’Adam qui y demeure ferme, gardant le Shabbat, pour ne point le profaner, et veillant sur sa main, pour ne commettre aucun mal ! Que l’étranger qui s’attache à Adonaï YHWH ne dise pas : Adonaï YHWH me séparera de son peuple ! Et que l’eunuque ne dise pas : Voici, je suis un arbre sec ! Car ainsi parle Adonaï YHWH : aux eunuques qui garderont mes Shabbats, qui choisiront ce qui m’est agréable, et qui persévéreront dans mon alliance, Je donnerai dans ma maison et dans mes murs une place et un nom préférables à des fils et à des filles ; Je leur donnerai un nom éternel, qui ne périra pas. Et les étrangers qui s’attacheront à Adonaï YHWH pour le servir, pour aimer le nom de Adonaï YHWH, pour être ses serviteurs, tous ceux qui garde-

    2 Apocalypse 20 : 6
    3 Exode 32 : 15-16 Exode 34 : 1 et 28-29


    ront le Shabbat, pour ne point le profaner, et qui persévéreront dans mon alliance, Je les amènerai sur ma montagne sainte, et je les réjouirai dans ma maison de prière ; leurs holocaustes et leurs sacrifices seront agréés sur mon autel ; car ma maison sera appelée
    une maison de prière pour tous les peuples. Adonaï YHWH, parle, Lui qui rassemble
    les exilés d’Israël : Je réunirai d’autres peuples à lui, aux siens déjà rassemblés.” (Isaïe 56:1-8 Nouvelle Edition Genève).
    Si aujourd’hui plusieurs s’autorisent à penser et à enseigner que les « chrétiens » n’ont pas à tenir compte de toutes les Paroles du Décalogue (les 10 commandements), cela n’engage qu’eux-mêmes. Car, de quel droit l’homme peut-il se permettre d’effacer ou de tenir pour nulle et non avenue, UNE SEULE LETTRE ECRITE DU DOIGT DE D.IEU ?
    Mimétisme ou révélation Adopter le rituel du Shabbat en imitant la Synagogue, ou
    redécouvrir le Shabbat à la lumière de la Nouvelle Alliance sous la bannière de Yéshoua le Seigneur du Shabbat sont deux aspects du témoignage du Shabbat. Est-il nécessaire de préciser que les « disciples de Yéshoua » (ceux de la Nouvelle Alliance) ne s’investissent
    dans le Shabbat hebdomadaire que dans le cadre de la deuxième proposition ? Si après dix-sept siècles, des Juifs et à plus forte raison des non Juifs disciples de Yéshoua redécouvrent le témoignage du Shabbat selon le calendrier divin, c’est bien souvent en conséquence d’un appel individuel intime, discret mais constant. Nous témoignons que nous avons affaire dans ce phénomène, bien que cela soit écrit depuis des millénaires, à une véritable révélation qui touche les coeurs. C’est pour cette raison, entre autres, que nous concluons que la résurgence du Shabbat en milieu « chrétien » est impulsée par le Souffle sacré (esprit).
    Soyons précis : Nous parlons du Shabbat hebdomadaire messianique, et non d’un culte qui n’intégrerait pas le témoignage du Fils. -Car s’il s’agissait de mimer une pratique traditionnelle juive vide du Mashiah Yéshoua et de la puissance de Son sang versé à la croix, nous serions alors hors du signe de l’Alliance renouvelée. -Mais s’il s’agit de se nourrir
    aux racines israélites de la Torah vivante qui est Yéshoua, et vivre le Shabbat de D.ieu en toute liberté dans sa dimension accomplie de l’Alliance renouvelée au Golgoltha, alors OUI. Cette proposition dépend de la révélation parfaite et achevée dans le Messie, elle est un « signe » fort et identifiant, correspondant à l’exigence prophétique de notre époque, pour servir de témoignage dans les desseins du Père.

    Un signe entre Moi et vous

    « Certes vous garderez mes Shabbats, c’est un signe entre Moi et entre vous pour vos cycles, pour comprendre, oui, Moi Je suis Adonaï YHWH votre consécrateur. » (Exode 31 :13 Chouraqui)
    De même à la fin des temps, un signe explicite identifiera les disciples de Yéshoua fidèles à la volonté du Père :
    ils seront les gardiens des commandements de D.ieu ET ils confesseront le Messie Yéshoua le Fils.
    « Il (le dragon) s’en va faire la guerre au reste de sa semence (de la femme), ceux qui gardent les mitsvoth (commandements) d’Élohim et qui ont le témoignage de Yéshoua » (Apocalypse 12 :17 Chouraqui)
    Les Commandements sont résumés par le Décalogue.
    Ce dernier comprend un commandement manifeste, expressément visible par tout un chacun, sur la terre et dans les cieux, et qui est un signe d’identification, d’appartenance et de sens … Ce n’est ni plus ni moins que le respect du Shabbat. Shabbat exhalant la bonne odeur du témoignage du Mashiah Yéshoua par le sacerdoce renouvelé de la
    communion à Son Corps et à Sa Coupe jusqu’à ce qu’IL vienne !
    Appréhender cette nature du Shabbat et y adhérer ne se décrète pas, ne s’impose pas, ni pour un Juif, ni pour un non Juif. Elle se reçoit 


    dans le secret et l’intimité du coeur, car Mon Shabbat dit Adonaï YHWH sera un « signe entre nous ». Le Seigneur nous invite, chez nous, en nous, il entre et nous nous réjouissons
    ensemble, car l’Époux du Shabbat est présent … Sa lumière nous illumine vraiment, Sa nourriture nous élève de force en force véritablement ; de cela nous pouvons aussi témoigner … Et si nous voulons bien le comprendre, chaque Shabbat nous fait vivre les arrhes des noces de l’Agneau, annoncées en lieux célestes.

    Signe de discorde ?

    Les démêlés polémiques sur le signe du « Saint Shabbat d’Adonaï en l’honneur de Yéshoua » ne sont pas prêts de s’éteindre. Prétexte à débat de partage dans un esprit de paix et d’harmonie, d’accord … mais prétexte à imprécation et à condamnation, nous ne pouvons nous y prêter. Rappelons-nous plutôt les sages paroles de Rabbi Gamaliel :
    « Si cette entreprise ou cette oeuvre vient des hommes, elle se détruira ; mais si elle vient de D.ieu, vous ne pourrez pas les détruire. Prenez garde de peur de vous trouver en guerre contre D.ieu » (Actes 5:38-39)

    QEIL.

    merci à ma soeur Eliane N pour la conversion du fichier,et à sa mise en page :) 

    « Yom KippourL'arrogance de l'ignorance qui empêche de connaître D.ieu et son Christ. »
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