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     Yom Teruah Jour des Trompettes

    ("La fête des trompettes édition du 30 Septembre pour celles et ceux qui veulent plus d'explications et de détail.

    5/ Yom Teruah = Jour des Trompettes
    C'est le jour qui prépare Le Grand Jour de Yom Kippur (Jour symbolisant Le Retour du Seigneur Yéshoua) Jour Grand et Redoutable.

    il est intéressant de lire que YHWH (L'Eternel) Prévient Le Peuple de Son Retour au son de la trompette.

    Joel chapitre 2 ")

    Cette année ( 2012) le 17 septembre  donc du (soir du 16 au coucher du soleil) fêtes des trompettes, c'est le 1er Tishri. Après il y aura Yom Kippour le 10 Tishri qui tombe cette année du soir du 25 au soir du 26 septembre. Enfin Souccot fête des cabanes du 30 septembre soir au 8 octobre .

     
    Ce Rendez-vous avec YHWH (L'Eternel) a lieu le 16 Septembre au coucher du soleil
    et dure toute la journée du 30 Septembre jusqu'au coucher du soleil (ces dates ici étaient pour année 2011)

    Lévitiques 23:24-25
    Parle aux enfants d'Israël, et dis:
    Le septième mois, le premier jour du mois, vous aurez un jour de repos,
    publié au son des trompettes, et une sainte convocation.
    Vous ne ferez aucune oeuvre servile,
    et vous offrirez à YHWH (L'Éternel) des sacrifices consumés par le feu.

    [Ces sacrifices ont été accompli sur la croix par Yéshoua (Jésus)]


    Calendrier Juif Karaïte (Sadducéen)
    qui suit Le Calendrier Lunaire Biblique
    http://www.karaite-korner.org/holiday_dates.shtml

    Chaque Rendez-vous prescrit par YHWH (L'Eternel) Représente un déroulement du Plan de Dieu et à chaque fois que nous participons aux Rendez-vous de YHWH (L'Eternel) nous nous rappelons.

    1/ Yom Shabbat = Jour de Sabbat
    Le jour de Shabbat hebdomadaire est Le Premier des Rendez-vous de YHWH (L'Eternel)
    Nous nous souvenons que YHWH (L'Eternel) a tout créé en 6 jours et s'est reposé le septième et en cessant nos ouvrages, nous entrons dans Son Repos.
    Ce Repos a aussi une valeur Spirituelle en Yéshoua (Jésus) Qui Est Notre Repos.

    2/ Hag Pessah = Rendez-vous de Pâque
    La Libération d'Egypte par YHWH (L'Eternel) de Son Peuple "Israel" et La Libération de l'homme de tous ses péchés par Le Sacrifice de Yéshoua (Jésus) à la croix.
    C'est à Pessah que Yéshoua (Jésus) a donné Sa Vie pour nous.

    3/ Yom Omer = Jour des prémices
    Le jour des prémices, le décompte commence jusqu'au jour de Shavouoth (Pentecôte).
    Jour des remerciements à Dieu pour la première moisson et pour nous avoir donné Son Fils Qui Est Le Premier des Ressuscité des morts.
    C'est durant cette pèriode que Yéshoua (Jésus) Est Ressuscité des morts.

    4/ Yom Shavouoth = Jour de Pentecôte
    Le Jour de Shavouoth/Pentecôte, remerciements à Dieu pour les moissons et les récoltes de la terre et pour le don de Son Esprit Saint.
    C'est à Shavouoth que L'Esprit Saint descendit pour le parler en langue afin que La Parole de Dieu soit répandu à tous et que cela soit un signe pour tous.

    5/ Yom Teruah = Jour des Trompettes
    C'est le jour qui prépare Le Grand Jour de Yom Kippur (Jour symbolisant Le Retour du Seigneur Yéshoua) Jour Grand et Redoutable.

    il est intéressant de lire que YHWH (L'Eternel) Prévient Le Peuple de Son Retour au son de la trompette.

    Joel chapitre 2
    Sonnez de la trompette en Sion! Faites-la retentir sur ma montagne sainte! Que tous les habitants du pays tremblent! Car le jour de l'Éternel vient, car il est proche,
    Jour de ténèbres et d'obscurité, Jour de nuées et de brouillards, Il vient comme l'aurore se répand sur les montagnes. Voici un peuple nombreux et puissant, Tel qu'il n'y en a jamais eu, Et qu'il n'y en aura jamais dans la suite des âges.
    Devant lui est un feu dévorant, Et derrière lui une flamme brûlante; Le pays était auparavant comme un jardin d'Éden, Et depuis, c'est un désert affreux: Rien ne lui échappe.
    A les voir, on dirait des chevaux, Et ils courent comme des cavaliers.
    A les entendre, on dirait un bruit de chars Sur le sommet des montagnes où ils bondissent, On dirait un pétillement de la flamme du feu, Quand elle consume le chaume. C'est comme une armée puissante Qui se prépare au combat.
    Devant eux les peuples tremblent, Tous les visages pâlissent.
    Ils s'élancent comme des guerriers, Ils escaladent les murs comme des gens de guerre; Chacun va son chemin, Sans s'écarter de sa route.
    Ils ne pressent point les uns les autres, Chacun garde son rang; Ils se précipitent au travers des traits Sans arrêter leur marche.
    Ils se répandent dans la ville, Courent sur les murailles, Montent sur les maisons, Entrent par les fenêtres comme un voleur.
    Devant eux la terre tremble, Les cieux sont ébranlés, Le soleil et la lune s'obscurcissent, Et les étoiles retirent leur éclat.
    L'Éternel fait entendre sa voix devant son armée; Car son camp est immense, Et l'exécuteur de sa parole est puissant; Car le jour de l'Éternel est grand, il est terrible: Qui pourra le soutenir?
    Maintenant encore, dit l'Éternel, Revenez à moi de tout votre coeur, Avec des jeûnes, avec des pleurs et des lamentations!
    Déchirez vos coeurs et non vos vêtements, Et revenez à l'Éternel, votre Dieu; Car il est compatissant et miséricordieux, Lent à la colère et riche en bonté, Et il se repent des maux qu'il envoie.
    Qui sait s'il ne reviendra pas et ne se repentira pas, Et s'il ne laissera pas après lui la bénédiction, Des offrandes et des libations pour l'Éternel, votre Dieu?
    Sonnez de la trompette en Sion! Publiez un jeûne, une convocation solennelle!
    Assemblez le peuple, formez une sainte réunion! Assemblez les vieillards, Assemblez les enfants, Même les nourrissons à la mamelle! Que l'époux sorte de sa demeure, Et l'épouse de sa chambre!
    Qu'entre le portique et l'autel Pleurent les sacrificateurs, Serviteurs de l'Éternel, Et qu'ils disent: Éternel, épargne ton peuple! Ne livre pas ton héritage à l'opprobre, Aux railleries des nations! Pourquoi dirait-on parmi les peuples: Où est leur Dieu?
    L'Éternel est ému de jalousie pour son pays, Et il épargne son peuple.
    L'Éternel répond, il dit à son peuple: Voici, je vous enverrai du blé, Du moût et de l'huile, Et vous en serez rassasiés; Et je ne vous livrerai plus à l'opprobre parmi les nations.
    J'éloignerai de vous l'ennemi du nord, Je le chasserai vers une terre aride et déserte, Son avant-garde dans la mer orientale, Son arrière-garde dans la mer occidentale; Et son infection se répandra, Sa puanteur s'élèvera dans les airs, Parce qu'il a fait de grandes choses.
    Terre, ne crains pas, Sois dans l'allégresse et réjouis-toi, Car l'Éternel fait de grandes choses!
    Bêtes des champs, ne craignez pas, Car les plaines du désert reverdiront, Car les arbres porteront leurs fruits, Le figuier et la vigne donneront leurs richesses.
    Et vous, enfants de Sion, soyez dans l'allégresse et réjouissez-vous En l'Éternel, votre Dieu, Car il vous donnera la pluie en son temps, Il vous enverra la pluie de la première et de l'arrière-saison, Comme autrefois.
    Les aires se rempliront de blé, Et les cuves regorgeront de moût et d'huile.
    Je vous remplacerai les années Qu'ont dévorées la sauterelle, Le jélek, le hasil et le gazam, Ma grande armée que j'avais envoyée contre vous.
    Vous mangerez et vous vous rassasierez, Et vous célébrerez le nom de l'Éternel, votre Dieu, Qui aura fait pour vous des prodiges; Et mon peuple ne sera plus jamais dans la confusion.
    Et vous saurez que je suis au milieu d'Israël, Que je suis l'Éternel, votre Dieu, et qu'il n'y en a point d'autre, Et mon peuple ne sera plus jamais dans la confusion.
    Après cela, je répandrai mon esprit sur toute chair; Vos fils et vos filles prophétiseront, Vos vieillards auront des songes, Et vos jeunes gens des visions.
    Même sur les serviteurs et sur les servantes, Dans ces jours-là, je répandrai mon esprit.
    Je ferai paraître des prodiges dans les cieux et sur la terre, Du sang, du feu, et des colonnes de fumée;
    Le soleil se changera en ténèbres, Et la lune en sang, Avant l'arrivée du jour de l'Éternel, De ce jour grand et terrible.
    Alors quiconque invoquera le nom de l'Éternel sera sauvé; Le salut sera sur la montagne de Sion et à Jérusalem, Comme a dit l'Éternel, Et parmi les réchappés que l'Éternel appellera.


    1 Thessaloniciens 4.16
    Car le Seigneur lui-même, à un signal donné, à la voix d'un archange, et au son de la trompette de Dieu, descendra du ciel, et les morts en Machia'h (Messie) ressusciteront premièrement.

    Apocalypse 11.15
    Le septième ange sonna de la trompette. Et il y eut dans le ciel de fortes voix qui disaient: Le royaume du monde est remis à notre Seigneur et à son Machia'h (Messie); et il régnera aux siècles des siècles.


    6/ Yom Kippur = Jour du Grand Pardon
    Ce Grand Jour Solennel Impose le respect et l'humilité pour ce qu'Il Représente
    Car Le Souverain Sacrificateur Yéshoua
    Intercède avec Son Propre Sang auprès du Père
    pour le pardon de tous nos péchés

    Hébreu 9:11-12
    ... Machia'h (Messie) est venu comme souverain sacrificateur des biens à venir; il a traversé le tabernacle plus grand et plus parfait, qui n'est pas construit de main d'homme, c'est-à-dire, qui n'est pas de cette création; et il est entré une fois pour toutes dans le lieu très saint, non avec le sang des boucs et des veaux,
    mais avec son propre sang, ayant obtenu une rédemption éternelle.


    1 Jean 2.1
    Mes petits enfants, je vous écris ces choses, afin que vous ne péchiez point.
    Et si quelqu'un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Yéshoua (Jésus) Machia'h Le Juste.


    Jour de jeune et de prière, jour chômé, jour d'humilité devant YHWH (L'Eternel)

    Actes des Apôtres 2.20
    Le soleil se changera en ténèbres, Et la lune en sang, Avant l'arrivée du jour du Seigneur, De ce jour grand et glorieux.


    Dans Joel 2
    Déchirez vos coeurs et non vos vêtements, Et revenez à l'Éternel, votre Dieu; Car il est compatissant et miséricordieux, Lent à la colère et riche en bonté, Et il se repent des maux qu'il envoie.
    Qui sait s'il ne reviendra pas et ne se repentira pas, Et s'il ne laissera pas après lui la bénédiction, Des offrandes et des libations pour l'Éternel, votre Dieu?
    Sonnez de la trompette en Sion! Publiez un jeûne, une convocation solennelle!


    7/ Had Souccoth = Rendez-vous des Souccah (Tabernacles ou des Tentes)
    Se tenir sous une Souccah nous permet de nous souvenir que nos pères Israélites vécurent sous des tentes conduit par YHWH (L'Eternel) notre Dieu et aussi que YHWH (L'Eternel) Dressera Sa Tente sur nous lorsque nous vivrons pour toujours avec Lui.

    Lévitique 23.42
    Vous demeurerez pendant sept jours sous des tentes; tous les indigènes en Israël demeureront sous des tentes, afin que vos descendants sachent que j'ai fait habiter sous des tentes les enfants d'Israël, après les avoir fait sortir du pays d'Égypte. Je suis l'Éternel, votre Dieu.


    Apocalypse 7:14-17
    ...Ce sont ceux qui viennent de la grande tribulation; ils ont lavé leurs robes, et ils les ont blanchies dans le sang de l'agneau.
    C'est pour cela qu'ils sont devant le trône de Dieu, et le servent jour et nuit dans son temple. Celui qui est assis sur le trône dressera sa tente sur eux;
    ils n'auront plus faim, ils n'auront plus soif, et le soleil ne les frappera point, ni aucune chaleur.
    Car l'agneau qui est au milieu du trône les paîtra et les conduira aux sources des eaux de la vie, et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux.


    Dernière édition par Administratrice le Lun 03 Oct 2011, 12:56 am, édité 2 fois
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  •  par Jacsques Sobiesky

    Un Ministère pour le réveil en Israël et dans les nations

    Chef de l 'Eglise - Roi d 'Israel

     

    Chef de l’Eglise - Roi d’Israël

    Yeshua est le personnage central dans le plan de Dieu et dans toute l’Ecriture. Il est le premier et le dernier (Apocalypse 1 :8-17), le même hier, aujourd’hui et éternellement (Hébreux 13 :8). Il remplit plusieurs fonctions. En qualité de Christ-Messie, Il est à la fois le Chef de l’Eglise et le Roi d’Israël.

    Il est appelé Roi d’Israël lorsqu’Il entre triomphalement  à Jérusalem :

    Jean 12 :12-13 – «  Une foule nombreuse de gens venus à la fête, ayant entendu dire que Yeshua se rendait à Jérusalem, prirent des branches de palmier et allèrent au devant de Lui, en criant : ‘Hoshana (Hosana). Béni soit Celui qui vient au nom du Seigneur, le Roi d’Israël !’ »

    Leur acclamation était une sorte d’inauguration ; ils ont tenté de L’établir Roi, mais le temps n’était pas encore venu.

    Yeshua est appelé le Chef de l’Eglise par l’Esprit de révélation de la prière de l’Apôtre Paul (Saul) :

    Ephésiens 1 :20-22 – « Il l’a déployée en Mashiach (Christ), en Le ressuscitant des morts, et en Le faisant asseoir à Sa droite dans les lieux célestes, au-dessus de toute domination, de toute autorité, de toute puissance, de toute dignité… Il a tout mis sous Ses pieds, et Il L’a donné pour chef suprême de l’Eglise. »

    L’Eglise – (ecclesia en Grec) est perçue, ici, comme l’instrument du gouvernement  de Dieu – c’est un groupe de personnes qui dirigent et qui règnent  avec Yeshua. Dieu exerce l’autorité sur le monde à travers ce corps de personnes dont Yeshua est le Chef, l’ecclesia est Son organe directeur.

    Comment Yeshua a-t-Il reçu cette position ? Par l’ascension. Non seulement, Il est ressuscité des morts, mais Il a continué Son ascension au-dessus de toutes les puissances spirituelles jusqu’à la place la plus élevée du ciel. Par la crucifixion, nous recevons la réparation ; par Sa descente en enfer, Yeshua nous apporte la délivrance de l’enfer ; par Sa résurrection, nous recevons la vie éternelle ; par Son ascension, nous recevons l’autorité spirituelle pour gouverner et pour régner.

    L’ecclesia a été établie par l’ascension de Yeshua pour être un organe directeur. C’est pourquoi l’église internationale a surtout  ‘l’esprit d’ascension’

    Comment Yeshua a-t-Il reçu Sa position de Roi d’Israël ? Par l’incarnation (et la circoncision).

    Matthieu 1 :1 – «  La généalogie de Yeshua le Messie, fils de David, fils d’Abraham… »

    Les textes de la Nouvelle Alliance s’ouvrent  avec la naissance de Yeshua (issu) de la lignée d’Abraham et de David. L’autorité pour diriger le  royaume de Dieu sur terre a été transmise  par alliance  à Yeshua à travers David, de Juda, d’Abraham. Yeshua n’est pas seulement né sur cette planète, Il y a été circoncis (Luc 2 :21) Il est né d’une femme pour devenir le chef d’une nouvelle race humaine (Genèse 3 :15 – 1 Corinthiens 15 :45). Il est issu de la semence de David pour s’asseoir sur le trône de David et diriger le  royaume de Dieu sur terre (Luc 1 :32).

    Par l’incarnation, Yeshua a reçu l’autorité conférée à Adam lors de  la création ; par la circoncision, l’autorité  de l’alliance faite à Abraham.

    La tendance du Royaume d’Israël est plutôt de « posséder la terre », tandis que celle de l’église est de « monter au ciel ». L’une est ascendante : en marche de la terre vers le ciel ; l’autre est descendante : en marche du ciel vers la terre. Yeshua est le Chef de l’église par ascension et Roi d’Israël par incarnation. Les deux missions sont parallèles. Yeshua n’est pas schizophrène. Il est à la fois le Chef de l’Eglise et Roi d’Israël. Un jour les deux titres n’en feront plus qu’un (Zacharie 14 :9 – Ephésiens 1 :10)

    Les deux rôles exigent un engagement  de personnes. Sa position de Chef de l’Eglise nécessite un engagement  auprès de tous les membres de l’ecclesia internationale. La position du père de famille exige un engagement auprès des enfants de la famille. Tout comme un père ne peut être un père par lui-même ; Yeshua ne peut être  le chef de l’église par Lui-même. Il est essentiellement lié à ce groupe de personnes. Il s’est défini par eux.

    De la même façon, en tant que Roi d’Israël, Yeshua s’est engagé pour ce pays. Il se définit à travers ce groupe de personnes. Il n’y a pas de Yeshua sans l’Eglise, ni de Yeshua sans Israël.

    Le double rôle de Yeshua de Chef de l’Eglise et de Roi d’Israël exige un engagement entre ces deux groupes. La réconciliation et la coopération entre Israël et l’Eglise représentent une restauration prophétique majeure dans le  royaume de Dieu aujourd’hui. A travers Yeshua, Israël et l’Eglise sont « contraints » ou plus exactement «  destinés » en partenariat.

    L’Eglise se greffe sur Israël (Romains 11 :17) et Israël s’approche du salut national (Romains 11 :26) Le reste Juif Messianique fait partie des deux (groupes) et, de ce fait, joue un rôle essentiel de pont entre les deux. Les deux deviendront un seul corps (Ezéchiel 37 :17-22 – Ephésiens 2 :12-16).

    Les Chrétiens Sionistes

    Le quotidien Israélien Hayom a rédigé un long  article à propos de la récente conférence des Chrétiens Unis pour Israël. L’article a défini le soutien chrétien pour Israël comme une révolution dans l’histoire de la religion et de la relation entre l’Eglise et le peuple Juif. Il a même donné un exact descriptif de certaines questions théologiques  bibliques complexes. Priez pour une coopération durable entre les chrétiens sionistes et Israël ; et pour le témoignage de l’amour de Yeshua de ces chrétiens pour notre peuple.
    Pour voir l’article cliquez ici.

    Soldats Messianiques

    Le journal Yediot Yerushalayim a publié le témoignage de David R, un cher frère de l’un de nos fils. La citoyenneté de David a été annulée et il a été exclu de l’armée pendant des années à cause de sa foi. Après des années de combat juridique, la Cour Suprême Israélienne lui a accordé le permis de résident  permanent et l’autorisation de s’enrôler. Aujourd’hui, il sert dans la division blindée de l’armée Israélienne.

    L’article positif, accompagné d’une photo en couleur, sous-titré «’ Messianique en uniforme’ a respectueusement fait état de sa foi en le citant comme Juif Messianique. L’article a mentionné la citation suivante  de David :’ Le message de la Nouvelle Alliance c’est  l’importance pour quiconque de servir  quel que soit l’endroit où il vit.’
    Priez pour le bien-être et le témoignage de David et de tous les nombreux autres soldats Messianiques qui servent fidèlement  et qui sont prêts à se sacrifier pour l’armée Israélienne.


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    TMPI Traité N24 Les 7 fêtes de l'Eternel

    Écrit par Ghennassia Paul on 15 septembre 2008. Posted in Traités TMPI

    Le calendrier Juif et les fêtes Bibliques


    En dehors de toutes les fêtes et solennités rajoutées par la tradition ou les anniversaires, la Bible met en évidence, au chapitre 23 du Lévitique, sept Fêtes annuelles que Dieu appelle... "mes Fêtes" (Lévitique 23 : 2). Elles ont été données par le Seigneur, non pour pratiquer un Culte rituel, figé dans un formalisme liturgique qui ne signifie plus rien, comme c'est hélas le cas aujourd'hui, mais bien plutôt pour MARQUER des événements importants dans l'HISTOIRE DES TEMPS PROPHÉTIQUES ET MESSIANIQUES, pour Israël et le monde entier! C'est en quelque sorte le PLAN DE SALUT préparé par Dieu, en vue du rétablissement d'un monde perdu, tombé dans le chaos! C'est aussi les différentes étapes que le "Croyant Messianique " expérimente au contact de son Sauveur et Maître car, comme disait l'Apôtre Paul "…au sujet d'une fête, d'une nouvelle lune ou des Shabbats, C'ÉTAIT L'OMBRE DES CHOSES A VENIR, mais LE CORPS (ou la RÉALITÉ) est en CHRIST (c'est-à-dire le MESSIE)..." (Coloss. 2 : 16 à 17). 

    Sur ces sept Fêtes annuelles, quatre ont déjà vu leur accomplissement prophétique dans L'HISTOIRE DES TEMPS, la cinquième est en train de s'accomplir sous nos yeux, tandis que les deux dernières vont venir bien rapidement : le RETOUR DU MESSIE et L'ÉTABLISSEMENT DE SON ROYAUME DE PAIX!...

    Voici donc énumérées, selon Lévitique 23, les SEPT FÊTES DE L'ÉTERNEL: la Pâque, les Pains sans levain, la Gerbe des Prémices, Pentecôte ou Shavouoth, la fête des Trompettes,YomKippour ou Grand Pardon, et enfin la fête des Tabernacles.

    1. - La Pâque ("Pessah")

    La Paque (ou " Pessah") signifie "passage", faisant allusion au "passage de l'Eternel" pour un jugement sur l'Egypte, tandis qu'Israël a été épargné à cause du sang placé sur les linteaux et les poteaux de leur maison, selon l'ordre de l'Eternel (Exode 12). Pâque fut un événement extraordinaire pour Israël: libération de l'esclavage par une intervention miraculeuse de Dieu et vie nouvelle de liberté sous la conduite du Seigneur, mais le signe distinctif de cette protection divine était "le sang de l'Agneau couvrant le peuple" : symbole prophétique du rachat et de la délivrance.
     

    - Près de 20 siècles plus tard, en l'an 33 de notre ère et le jour même de la célébration de la Pâque, s'accomplissait exactement le sens prophétique de cette fête : Jésus (dont le nom hébreu est "Yéchoua"), l'Agneau de Dieu, était mis à mort sur une croix à Jérusalem... à l'heure même où, dans le Temple, était mis à mort l'Agneau Pascal du souvenir, pour chaque famille qui allait célébrer le " Séder ", le repas de la Pâque!.

    -. Sa mort marquait la libération de tous ceux qui, l'ayant reconnu comme "l'Envoyé de Dieu", le "Messie " annoncé par les prophètes, ont compris que " son sang" les purifiait en les libérant de leurs péchés !.. - N'est-ce pas ce que le prophète Isaïe avait annoncé dans le 53e chapitre: ".. - semblable à un agneau qu'on mène à la boucherie - - - le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur "LUI ". - - "IL" a été frappé pour les péchés de mon peuple... "IL" a porté les péchés de beaucoup d'hommes et " IL " a intercédé pour les coupables. - - " (Isaïe 53 : 5, 7, 8 et 12).
     
     
     - Aussi, pensant à cette similitude entre la sortie d'Égypte et la mort du Messie, l'Apôtre Simon Pierre s'écriait: " -. - vous avez été rachetés par le sang précieux de Christ (en hébreu: Mashiah Messie), comme d'un Agneau sans défaut et sans tache, prédestiné avant la fondation du monde et manifesté à la fin des temps..." (I Pierre 1:19 à 20) 


    -La vraie libération de nos péchés ne peut se faire en essayant de se réformer ou se corriger, ce sont de vains efforts et nous sommes esclaves de nos péchés! Mais c'est le " Sang Précieux" de Yéchoua Amachiah Jésus-Christ) l'Agneau de Dieu qui nous délivre parfaitement car, "sans effusion de sang il n'y a pas de pardon " dit l'écriture, et Dieu lui-même, prévoyant la mort expiatoire du Messie à Golgotha, a dit prophétiquement à Moïse ces paroles saisissantes de réalisme: " Le principe vital de la chair gît dans le sang et MOI je vous l'ai accordé sur l'autel pour procurer l'expiation, à vos personnes, car c'est le sang qui fait expiation pour la personne!..." (Lévitique 17: il - Version Zadok Kahn - Rabbinat Français).

    - C'était une " vie nouvelle" qui commençait pour Israël, comme c est aussi une " vie nouvelle "; un " recommencement ", une " nouvelle naissance " pour celui qui accepte sa libération dans ce sang rédempteur. Voilà pourquoi Dieu a précisé à Israël: " Ce mois-ci (celui de Pâque) sera pour vous Le premier des mois de l'année" (Exode 12: 1 à 2). … mais alors pourquoi, en flagrante contradiction avec la Parole de Dieu, le Judaïsme, célèbre-t-il comme premier mois de l'année, celui qui en est le 7e?, (1) faisant passer la fête des trompettes à la tête, et l'appelant même " Roch Achana" (tête de l'année), déréglant ainsi tout le plan de Dieu avec une inconscience étonnante! 

    2.- La Fête des Pains sans levain

    La Fête des Pains sans levain suit immédiatement Pâque et est souvent confondue avec elle, comme d'ailleurs la fête de la Gerbe des Prémices, que nous étudierons ensuite: toutes les trois ont leur place dans le calendrier prophétique de Dieu.

    - La fête des pains sans levain commence le soir même, après l'immolation de l'Agneau, par le "Séder", c'est-à-dire le "Repas Pascal", au cours duquel les Enfants d'Israël mangent du pain sans levain en souvenir de la sortie d'Egypte.

    - Mais le symbole prophétique est bien plus important, car sur cette table de Pâque, près de l'Agneau cuit, trois "matsots" (pains sans levain) marquent par leur présence la grande réalité de cette fête de la délivrance et du salut.

    - La tradition prétend que ces 3 pains superposés représentent: le Cohen, le Lévite et le Juif, ou bien Abraham, Isaac et Jacob; ces deux explications sont fausses, car l'Ecriture présente le levain comme le symbole du péché (à cause de sa fermentation) et nous savons tous que Cohen, Lévites, Juifs (ou même les trois patriarches) sont tous des pécheurs, donc ces pains sans levain doivent signifier quelque chose de plus important!

    - Il semble que l'image prophétique sera plus claire, Si nous nous rappelons que ces pains sont symbole de la Sainteté; il est dit de l'Eternel : "Saint, Saint, Saint est l'Eternel des Armées, toute la terre est pleine de sa gloire " (Esaïe 6: 3), faisant écho à Apocalypse 4: 8 " ... Saint, Saint, Saint est le Seigneur Dieu (Adonai, Elohim); le Tout Puissant qui était, qui est et qui vient! ". Les rabbis d'autrefois ont souvent fait le rapprochement, dans leurs écrits, du "Nom" pluriel de "Elohim" (qu'il faudrait traduire "Dieux") avec les 3 "Séphirots " (" Manifestations " ou " Personnes ") de la Divinité; particulièrement dans l'un des livres les plus anciens du Judaïsme:  le "Sépher Hazohar" ou "Livre de la Splendeur". Ils croyaient ainsi, bien qu'imparfaitement, la "Tri-Unité" de l'Eternel, exprimée tout au long de la Bible et que l'on retrouve d'une manière saisissante dans ces 3 pains sans levain!- Imaginons le rituel de ce Repas Pascal, tel qu'il se déroule encore de nos jours: le chef de famille saisit le pain du milieu, le brise en deux, remet une partie entre les deux autres, et l'autre moitié l'enveloppe dans une serviette blanche qu'il met sur son épaule comme s'il transportait quelqu'un, se dirige à l'extrémité de la table et là, soulevant la nappe, il place le demi-pain enveloppé, comme s'il ensevelissait quelqu'un. Plus tard, à la fin du repas, cette même moitié sera partagée et distribuée à toutes les personnes qui sont autour de la table et qui la mangent en l'appelant " le dessert des desserts" ou en hébreu " Aphikomen", mot mystérieux qui semble bien signifier "Je suis venu", mais dont l'étymologie signifie beaucoup plus : de " Aphik" qui signifie : fort, puissant, héros - de "Kom" ou " Koman" qui signifie : se lever, venir, se réveiller, se relever, rétablir, redresser, régner.


    - Savez-vous que, la veille de sa mort, Jésus a tenu à célébrer en avance le " Séder" et que bien entendu
    c'est de cette manière qu'il l'a fait, puis au moment de manger cet " Aphikomen" et boire la dernière coupe de vin, "la Coupe des délivrances", il leur dit, afin de faire pénétrer dans leur cœur la pensée cachée de ce symbolisme extraordinaire : "ceci est mon corps qui est donné pour vous, faites ceci en mémoire de moi, il prit de même la coupe après le souper et la leur donna en disant: cette coupe est la " Nouvelle Alliance" (Berith Hadasha) en mon sang qui est répandu pour vous" (Luc 22: 19 à 20).

    - N'est-on pas frappé et bouleversé de reconnaître que ce pain, séparé des 2 autres, comme le " Messie " séparé de la Divinité, c' est bien Yéchoua que les nations appellent Jésus: Il a été mis à mort comme l'Agneau, frappé (comme ce pain) pour nos péchés, mis au tombeau dans un linceul. Mais par sa mort il est devenu le " dessert des desserts", le " pain de vie", la " manne cachée" exactement comme il l'avait dit: "Je suis le pain de vie... ma chair est vraiment une nourriture... celui qui me mange vivra par moi..." (Jean 6: 35, 55, 57), mais bien sûr il parlait symboliquement et il l'a précisé peu après en ajoutant: " Les paroles que je vous ai dites sont esprit et vie" Jean 6: 63).

    - Ce " Kiddouch" du pain et du vin, devenu " Sainte-Cène "pour les disciples du Seigneur, marque pour celui qui a cru à l'efficacité du Sang de l'Agneau de Dieu, sa 2e étape spirituelle après avoir été sauvé et pardonné de ses péchés, il y a nécessité pour lui de se nourrir du Seigneur et de sa Parole, afin d'éliminer le " vieux levain" (les péchés et mauvaises habitudes si tenaces), et l'Apôtre Paul dira à ce sujet: " Christ (le " Messie ") notre Pâque a été immolé. Célébrons donc la fête non avec du vieux levain, non avec le levain de malice et méchanceté, mais avec les pains sans levain de la pureté et de la vérité" (I Corinth. 5 : 7 à 8). Ainsi la fête des pains sans levain, c'est la consécration dans la sanctification... " sans laquelle nul ne verra le Seigneur..." (Hébreux 12 : 14).

    3. - La Fête de la Gerbe des Prémices

    La Fête de la Gerbe des Prémices, bien que faisant partie de la Pâque, est une 3e étape qui a son importance dans l'Histoire Prophétique du Plan de Dieu. En effet, ce 3e jour qui est, selon l'Ecriture, le lendemain du Shabbat (donc un dimanche), le Souverain Sacrificateur, dans le Temple, devait.... agiter de côté et d'autre, une gerbe, prémice de la moisson... " (Lévitique 23: 11 et 12 à 15).
     
     - Encore ici le symbole est évident, quand on examine les faits tels qu'ils se sont produits: Yéchoua est mort le vendredi vers 15 heures puis enterré rapidement à cause de la Pâque qui allait commencer. Il est resté dans le tombeau pendant le Shabbat et le lendemain du Shabbat, tandis que dans le Temple le Souverain Sacrificateur agitait la gerbe (type de résurrection), le Messie Yéchoua sortait triomphalement du tombeau, le 3e jour, exactement comme le Lévitique le disait ! Quelle précision dans l'accomplissement des Décisions Divines!... " O profondeur de la richesse, de la sagesse et de la science de Dieu !... 

    Que ses jugements sont insondables et ses voies incompréhensibles... c'est de Lui, par Lui et pour Lui que sont toutes choses. A lui la gloire dans tous les siècles! Amen" (Romains 11 : 33, 36).- Cette résurrection de Yéchoua a été prophétisée par David qui a dit au Psaume 16:9.... mon corps repose en sécurité, car tu ne livreras pas mon âme au séjour des morts, tu ne permettras pas que ton Bien-Aimé voit la corruption ". Il est évident que David ne parlait pas de lui-même puisque, comme tous les humains, son corps s'est désagrégé en poussière après sa mort, mais c'est la résurrection du Messie qu'il a annoncée prophétiquement (lire Actes 2 : 29 à 31). Plus de 500 personnes ont vu de leurs yeux le Seigneur après sa Résurrection (I Corinth. 15 : 6 à 7).
     
     

    - Ainsi la 3e étape du croyant, après avoir été lavé de ses péchés et commencé une " vie nouvelle " de consécration et sainteté, sera donc de... devenir un " homme nouveau", en quelque sorte un "ressuscité"; une " nouvelle création" après la mort du "vieil homme". Le Messie Yéchoua a dit, parlant de lui-même: "...Si le grain de blé qui est tombé en terre ne meurt, il reste seul, mais s'il meurt, il porte beaucoup de fruits" Jean 2 : 24)... .Les "fruits" étaient symbolisés par les épis de la gerbe que le Souverain Sacrificateur avait prophétiquement agité le 3e jour de Pâque!...

    - Il en est de même pour le croyant, après être " mort à lui-même " il " naît de nouveau " pour une "vie nouvelle " !... Le rabbi Saül de Tarse, qu'on appelait Paul, disait: " Si quelqu'un est en Christ (le " Messie "), il est une nouvelle créature, les choses anciennes sont passées, voici toutes choses sont devenues nouvelles... " (II Corinth. 5 : 17). 

    Vraiment, Pâque est bien à sa place dans le 1er mois de l'année, par son importance spirituelle, prophétique et historique : la mort du Messie, sa vie offerte comme du pain, sa résurrection extraordinaire. Tout cela prend une valeur infinie dans la vie de celui qui croit en Dieu et sa Parole!... Yéchoua disait à juste raison ces mots, auxquels nous ferions bien de réfléchir: " Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes vraiment mes disciples : vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira ! " Jean 8 : 31). 

    4. - La Fête de Pentecôte (Shavouoth)

    La Fête de Pentecôte s'appelle en hébreu " Shavouoth", c'est-à-dire "la fête des semaines " (les 7 semaines qui conduisaient au 50e jour - Lévitique 23: 15 à 16). Ce jour-là, le Souverain Sacrificateur devait faire.... une offrande nouvelle à L'Éternel "... Il fallait.... apporter deux pains pour qu ils soient agités de côté et d'autre...", ces pains devant être faits " avec deux dixièmes de fleurs de farine et cuits avec du levain..." (Lévitique 23 : 16 à 17).

    - Ce grand jour de Pentecôte (50 jours après la résurrection du Messie Yéchoua), tandis que la foule, rassemblée au Temple, assiste à l'élévation des deux pains en question, dans un autre endroit de Jérusalem, 120 disciples du Messie sont eux aussi rassemblés dans la même " chambre haute " où a eu lieu le " Séder" de Pâque avec le Seigneur. Il y a 10 jours qu'ils attendent là ce que le Seigneur leur a promis avant son départ vers les Cieux : " Vous recevrez, leur avait-il dit, une puissance, le Saint Esprit (Rouah Akodesh) survenant sur vous et vous serez mes témoins, à Jérusalem, dans toute la Judée, dans la Samarie et jusqu'aux extrémités de la terre" (Actes 1 : 8).

    - Cette " Pentecôte " historique va prendre sa place dans le Plan de Dieu car..... tout à coup il vint du ciel un bruit semblable au vent violent... des langues de feu leur apparurent... qui se posèrent sur chacun d'eux, et ils furent remplis du Saint Esprit et se mirent à parler en d'autres langues... au bruit qui eût lieu la foule accourut... tous dans l'étonnement se disaient les uns aux autres : que veut dire ceci?... (Actes 2 : 2, 4, 6, 12).

    - En un instant une vieille prophétie vient de s'accomplir: ".... après cela, je répandrai mon Esprit sur toute chair, vos fils et vos filles prophétiseront, vos vieillards auront des songes et vos jeunes gens des visions... dans ces jours-là, je répandrai mon Esprit... Alors, quiconque invoquera le Nom de l'Eternel sera sauvé... " Joël 2 :28 à 32 version normale - Joël 3 version Zadok Kahn - Rabbinat Français).

    - Ces Juifs-Messianiques, remplis de l'Esprit-Saint, à partir de ce jour vont devenir l'élément moteur d'un réveil qui, partant d'Israël, va atteindre et bouleverser toutes les nations.

    - Remarquons que la foule assemblée devant cette manifestation de la Puissance Divine, est composée de Juifs et de Prosélytes des nations: les " 2 pains" présentés par le Souverain Sacrificateur... les Juifs et les Gentils... tous pécheurs (les pains avec du levain) mais entrant dans la même grâce et le même pardon.... car des deux, il n'en a fait qu'un... " Lui Jésus a renversé le mur de séparation (Ephésiens 2 : 14 à 15).

    Ce jour-là, Hephas appelé Pierre, auquel Jésus avait dit: "Je te donnerai les clefs du Royaume des Cieux" (Matth. 16 : 19), va "ouvrir" symboliquement la "porte de la Nouvelle Alliance" (BERITH ADASHA) au peuple d'Israël lorsque, rempli du Saint-Esprit, il s'écrie : "Hommes Juifs et vous tous qui séjournez à Jérusalem, sachez ceci et prêtez l'oreille à mes paroles! C'est ici ce qui a été dit par le prophète Joël: Dans les derniers jours, dit Dieu, je répandrai mon Esprit sur toute chair... Hommes Israélites, écoutez ces paroles ! Jésus de Nazareth, cet homme à qui Dieu a rendu témoignage devant vous, par les miracles, les prodiges, les signes qu'il a opéré par lui au milieu de vous, comme vous le savez vous-même... Que toute la maison d'Israël sache donc avec certitude que Dieu a fait Seigneur et Messie ce Jésus que vous avez crucifié... (Actes 2: 15, 16, 22, 36). Ce discours sous la puissance de l'Esprit de Dieu a produit un tel effet que... "le nombre des disciples s'augmenta de 3 000 âmes" (Actes 2 : 41).

    Quelques jours plus tard, c'est encore Héphas, Simon-Pierre, qui " ouvrira " la " porte de la Grâce et du Salut" aux nations, en la personne de Corneille, centenier romain, et les gens de sa maison (Actes 10: 1 et 47 à 48), et à cette autre catégorie mi-Juifs mi-Gentils : les Samaritains, auxquels Pierre ouvrira aussi la porte de la plénitude (Actes 8: 14 à 15 et 25).

    - Cette 4e étape, le baptême du Saint Esprit, est une nécessité pour celui qui " est né de nouveau ": il lui faut être rempli de la "Plénitude " de l'Esprit... comme à la Pentecôte ! Ces derniers temps, les Assemblées Chrétiennes tout comme le Judaïsme, réalisent ce qui leur manque!... Où est donc le temps de Moïse, Josué, David, Samson, Pierre, Paul... remplis du Saint Esprit?...

    - Un rabbi, très connu en Israël, le Rav Kook, disait: "A l'époque de l'épanouissement national qui commence, doit s'éveiller une aspiration spirituelle supérieure vers l'Esprit Saint qui inspirera les hommes les plus doués de la nation. Le manque de l'Esprit Saint en Israël est comparable à une infirmité ou à une maladie. En Eretz Israël c'est une maladie douloureuse qu'il faut guérir. La lumière du Messie, une lumière nouvelle, paraîtra, un trésor de vie nouvelles, d'âmes neuves, pleines de l'éclat supérieur de la Sagesse et de la Force d'En-Haut. Allons vers la source de la "prophétie. De l'Esprit du Messie affluent des forces nouvelles jusqu'à nous. Demandons cette Vie nouvelle, le renouvellement des jours d'autrefois ! " (fin de citation).

    - Cette plénitude de l'Esprit Saint est possible pour tous, même aujourd'hui: celui qui écrit cet article en a expérimenté les effets bienfaisants dans son Ministère au service du Seigneur. Encore faut-il d'abord accepter Yechoua le Messie comme Seigneur et Sauveur, alors descend la plénitude vivifiante !... L'avez-vous expérimentée ?... La Plénitude est réellement le moteur d'une vie féconde, pour celui qui "croit" le Seigneur et Sa Parole !...

    Sur les sept Fêtes annuelles, quatre ont déjà vu leur accomplissement prophétique dans L'HISTOIRE DES TEMPS, la cinquième est en train de s'accomplir sous nos yeux, tandis que les deux dernières vont venir bien rapidement: le RETOUR DU MESSIE et L'ÉTABLISSEMENT DE SON ROYAUME DE PAIX!...

    5. - La Fête des trompettes

    La Fête des Trompettes: est appelée faussement " Rosh Ashana" ou " Tête de l'année", ce qui n'est pas du tout le cas puisqu'elle est la 5e fête placée au 7e mois de l'année religieuse, selon Dieu (voir au début le Calendrier juif des fêtes bibliques>.

    En réalité, la " tête de l'année " c' est Pâque, car Dieu a dit: "Ce mois-ci (le mois de Nissan) sera pour vous le premier des mois de l'année " (Exode 12: 1. De quel droit la tradition, se permet-elle de transformer la Parole de Dieu?...

    Dans le calendrier prophétique des temps, cette fête des trompettes est bien à sa place en 5 e position, car elle caractérise notre époque et se situe en notre XXe siècle !

    Le Son de la trompette (" térouah"> signifie, d'après sa racine hébreu, "le réveil " : un signal qui doit provoquer l'attention et réveiller celui qui l'entend !... Le "Shoffar ", qui est employé comme trompette jusqu'à ce jour par le peuple d'Israël, est une corne de bélier dont le son puissant profondément POIGNANT garde une portée prophétique, tout en "marquant" des événements graves et importants. Le " Shoffar" retentit pour certaines fêtes ou convocations exceptionnelles ou encore dans de graves dangers, etc... (Nombres 10 : 9 à 10).

    La prophétie parle beaucoup de la trompette, surtout en ce qui concerne " les temps de la fin ". Le rétablissement d'Israël en 1948 est la conséquence de ce grand coup de trompette dont Isaïe le prophète a parlé: " En ce temps-là, l'Eternel secouera des fruits depuis le cours du fleuve jusqu'au torrent d'Egypte et vous serez ramassés un à un, enfants d'Israël !... En ce jour, on sonnera de la grande trompette ("Shoffar Gadol ") et reviendront ceux qui étaient exilés.. " (Isaïe 27: 12 à 13).

    Ce "grand son de trompette" qui a produit un tel "mouvement sur les os ", selon la prophétie d'Ezéchiel (37: 1 à 14), cette résurrection prophétique et ce retour au Pays Promis, s'appelle:

    le Sionisme ", lequel a été voulu et préparé par Dieu !...

    En 1967, éclata " la guerre des 6 jours" ; le 7 juin au matin, les armées israéliennes, dans un élan irrésistible, reconquirent Jérusalem après plus de 20 siècles de dispersion. Devant le "Mur des Lamentations ", vestige de l'esplanade sur laquelle était bâti le Temple, un aumônier militaire saisissait le " Shoffar " et soufflait de tous ses poumons, tandis que ces mêmes soldats se mettaient à danser et chanter des cantiques d'allégresse : du même coup, ce "Mur" devenait le "Mur des Jubilations" ! Israël venait de retrouver sa ville et sa capitale, "la ville du Grand Roi", réveillant chez tous les Juifs l'attente du Messie qui sera le Roi de Jérusalem et du monde entier, à son retour !

    Le son du " Shoffar" qui retentit ce matin du 7 juin 1967 est certainement un signal prophétique et le monde entier l'a senti!...

    Un journaliste écrivait à ce sujet: " La semaine dernière, pendant la "crise du golf d'Akaba (détroit de Tiran), nous écrivions que le "peuple Juif ne peut compter sur un miracle, mais ce qui s'est passé depuis ne "peut être décrit en d'autres termes : c'est un miracle !. .. Au "moment où nous allons mettre sous presse, " nous apprenons "que la trompe de bélier (le " Shoffar") a sonné au pied des ruines de "ce que fût le fier Temple d'Israël. Au cours de l'Histoire Juive, le "son du "Shoffar" a toujours retenti à l'occasion d'événements "solennels! Son message ne peut s'exprimer en paroles ordinaires : il "va droit au cœur! Cette fois, il aura une signification toute spéciale et "il sera entendu du monde entier " (fin de citation. L'Observateur du "Moyen Orient" du 9-6-67).


     - En effet, ce coup de trompette a un sens prophétique et, dès que cela s'est produit, beaucoup de personnes habituées à la lecture de la Bible se sont rappelées tout à coup ces paroles du Seigneur Jésus: "Jérusalem sera foulée au pied par les nations jusqu'à ce que les temps des nations soient accomplis (Luc 21 : 24). Il semble bien que ce "jusqu'à" indique le changement d'un état de chose et cette reconquête de Jérusalem est certainement un grand événement prophétique ! L'Histoire, quand elle rejoint la prophétie, nous donne d'excellents sujets de réflexions et encourage notre foi!... Avez-vous remarqué ce fait étonnant; cher lecteur ?... Depuis le Grand Congrès Sioniste de Bâle, en 1897, date historique, jusqu'en 1967, date de la réunification de Jérusalem, devenue Capitale d'Israël, cela fait exactement... 70 ANS!... Est-ce que, sur le plan prophétique, cela ne signifie pas quelque chose ?... Surtout quand on se souvient des paroles du prophète Jérémie: "Ainsi parle l'Eternel des Armées, le Dieu d'Israël, à tous les captifs que j' ai emmenés de Jérusalem à Babylone (symbole de la dispersion parmi les nations)... dès que 70 ans seront écoulés pour Babylone (Babel = "confusion"), je me souviendrai de vous et J'accomplirai à votre égard ma bonne parole en vous ramenant dans ce lieu " (c' est-à-dire Jérusalem)... Jérémie 29 :4 et 10).

    - Sous les yeux étonnés du monde, des passages entiers de l'Ecriture s'accomplissent littéralement pour Israël : sur tous les plans et dans tous les domaines, les signes nombreux de l'intervention Divine sont en train de révolutionner ce peuple! De plus en plus, les rabbins parlent des "temps messianiques" et de la "venue du Messie" !... La vraie "révolution", cependant, se produit particulièrement en ceux de notre génération, qui ont été "rachetés" par le "précieux sang de l'Agneau"!... Beaucoup de Juifs sont "éveillés" à la connaissance de leur "Messie" et reviennent aux "Écritures", étudiant la Bible avec ardeur et se joignant à leurs frères chrétiens de différentes communautés..., car ils sentent que le Seigneur revient!...

    - C'est actuellement un temps de préparation et d'attente bientôt résonnera le son de trompette dont parle l'Écriture : "Le Seigneur lui-même, à un signal donné, à la voix d'un archange étau son de la trompette de Dieu, descendra du ciel et les morts en Christ (le Messie) ressusciteront premièrement, ensuite nous les vivants qui seront restés, nous serons tous ensembles enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur dans les airs" (I Thessal 4: 16 à17)... Tous nous seront changés en un instant; en un clin d'oeil à la dernière trompette (c'est-à-dire la 7e trompette dont parle Apocalypse 11 : 15)... la trompette sonnera et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous, ,nous serons changés (I Corinth. 15 : 52).

    - Parlant de son propre retour, le Seigneur Jésus a dit: "Le Fils de l'homme paraîtra..., il enverra ses anges avec la trompette retentissante et ils rassembleront ses élus des quatre vents... " (Matth.24: 30, 31).

    - Mais avant cette 7e trompette qui sonnera la délivrance de beaucoup..., il y en a 6 autres qui sonneront les heures graves d'un monde sous le jugement!... Les chapitres 8 et 9 de l'Apocalypse décrivent ces coups de trompettes, successifs, lesquels, traduits dans un langage moderne, prennent un relief étonnant et bouleversant:

    danger atomique, et cosmique, pollution des mers et de la nature, fléaux démoniaques, recrudescence de souffrances et de tourments douloureux !... Combien il serait bon de réfléchir à tout cela et nous repentir d'avoir, par nos péchés nombreux, provoqué le juste courroux de Dieu !... Savez-vous que la repentance avec l'acceptation du " Sang de l'Agneau "suffit pour ôter la condamnation de celui qui se reconnaît pêcheur !... Faire la Paix avec Dieu, maintenant, est une nécessité urgente car les événements se succèdent à une cadence très rapide!

    - Nous sommes, prophétiquement et historiquement à l'époque des trompettes, car le retour du Messie est proche et, c'est en prévision de ces temps-là que le prophète Amos disait très justement ; "Prépare-toi à la rencontre de ton Dieu O Israël !" (Amos 4: 12).

    6. - La Fête du Yom Kippour

    "Yom Kippour " signifie "Jour de l'expiation"; mais est appelé aussi " Grand pardon" avec la pensée biblique que l'expiation (les sacrifices) produit le pardon!... C'est la fête la plus importante pour le peuple d'Israël, car elle devait normalement apporter le "pardon " de Dieu au Peuple. A l'époque du Temple, ce pardon Divin ne devenait effectif que, quand le Souverain Sacrificateur avait pénétré dans le "Lieu-Très-Saint" avec le sang des victimes expiatoires car :... " sans effusion de sang, il n'y a pas de pardon "; dit l'Ecriture.

    Mais depuis près de 20 siècles, le " Yom Kippour " a perdu son vrai sens et sa vraie valeur !... Les sacrifices ont cessé depuis la destruction du Temple en l'an 70 ; il n'y a donc plus de sang et, évidemment, il n'y a plus de pardon, malheureusement !... Les chefs religieux ont bien essayé de remplacer cet état de chose en prétendant que la prière remplaçait les sacrifices, mais cela est tout à fait faux ! Certains l'ont si bien compris, qu'ils ont essayé de remplacer les sacrifices manquants du Temple, par le sacrifice de volailles... Mais y a-t-il un seul passage de l'Ecriture qui dise que le sang d'une poule ou d'un coq produise l'expiation ?... De plus, les sacrifices devaient obligatoirement avoir lieu dans le Temple... Ce qui n'est plus le cas depuis la destruction du Temple, et le prophète Osée, annonçant ces temps, disait : ... "Les enfants d'Israël resteront longtemps sans roi, sans chef sans sacrifice.. " (Osée 3 : 4).

    - Avez-vous réfléchi à cette anomalie : c'est Dieu qui a ordonné ce "Yom Kippour" et les sacrifices qui devaient l'accompagner... et, pourtant, il a permis la destruction du Temple et enlever ainsi les moyens de pratiquer les sacrifices de ce même "Yom Kippour"!... N'est-ce pas parce qu'un sacrifice plus excellent y a été fait une fois pour toute?... Oui, la mort expiatoire de Yéchoua le Messie (que les nations appellent Jésus-Christ) ! Son sang a une valeur extraordinaire de rachat devant Dieu ~... C' est bien ce qu'exprime le chapitre 53 d'Isaïe le prophète, et tout particulièrement ces versets..... il a livré sa vie en sacrifice pour le péché.. mon serviteur juste, justifiera beaucoup d'hommes et il se chargera de leurs iniquités..." (Isaïe 53 : 10; à 11).

    - Pour nous tous, croyants Juifs ou gens de toutes races, notre "Grand Pardon " est un fait acquis depuis le jour où, réalisant nos péchés et après nous être repentis, nous avons accepté le seul médiateur et Sauveur, le Messie Libérateur dont toute la Bible parle Yéchoua qui a porté nos péchés, a payé de son sang le prix de notre rédemption et nous permet de commencer une étape nouvelle, non plus pour un an, en attendant un Yom Kippour traditionnel, mais pour toujours nous purifier car: "le sang de Jésus purifie de tout péché!" (I Jean 1 : 7).

    - Le temps arrive aussi où se produira pour le peuple d'Israël, en tant que nation, le Grand et Unique "Yom Kippour" de son "Histoire". Au jour "J" et à l'heure "H" de la grande Horloge Divine, ce peuple se trouvera à l'heure la plus grave de son Histoire !... En Israël même, les armées de différentes nations convergeront vers Jérusalem après avoir envahi le pays, leur but inavoué, mais tellement évident dès maintenant, sera d'abattre enfin ce peuple qui, contrairement aux lois de l'Histoire, s'obstine non seulement à vivre (alors que tant de vieilles nations ont disparu) mais, encore, a reconquis SON PAYS, après plus de deux millénaires de dispersion et de souffrance, et entend le conserver, tout simplement parce que Dieu a dit: "Je vous recueillerai des pays où vous êtes dispersés et je vous donnerai la terre d'Israël ! " (Ézéchiel il : 17).

    - De multiples prophéties disent que ces moments et ces jours seront terribles pour le peuple, devant les assauts de l'envahisseur!

    - De même que 10 jours, séparent la fête des trompettes de celle de Yom Kippour, et sont appelés " les jours terribles " (Yamim Noraïm"), de même cette période sera cruciale et l'Ecriture l'appelle "... le temps d'angoisse pour Jacob... mais il en sera délivré ..... dit le prophète Jérémie (30: 7). Puis ce même prophète annonce... "Ils serviront leur Dieu et David leur roi que je leur susciterai..." Jérémie 30:9). Nous savons que David est mort, mais ici il est fait allusion au Fils de David Yéchoua, que les nations appellent Jésus-Christ!...

    A sa première venue, autrefois dans le pays d'Israël, tous les Juifs savaient qu'il était le Fils de David (de multiples exemples se trouvent dans les Évangiles (exemples Matth. 9:27 - 12:23). Quand il reviendra pour délivrer Israël, le peuple entier se rappellera le combat de David et de Goliath, car ils verront leur Messie les délivrer de la main de leurs ennemis. Mais auparavant il faudra d'abord qu'arrive... le jour de leur rencontre avec le Messie !... Le "Grand Yom Kippour"; le seul vrai qui aura lieu en un seul jour et voici comment cela se produira!

    Au moment où Jérusalem sera encerclé, le peuple saisi d'une grande angoisse se réfugiera sur le Mont des Oliviers !... La suite des événements, nous la trouvons écrite dans ces passages extraordinaires du prophète Zacharie: "Je rassemblerai toutes les nations pour qu'elles attaquent Jérusalem... L'Eternel paraîtra et il combattra ces nations, comme il combat, au jour de la bataille, ses pieds se poseront en ce jour sur la Montagne des Oliviers qui est vis-à-vis de Jérusalem, du côté de l'Orient... L'Eternel viendra et tous ses saints avec Lui !... " (Zacharie 14: i à 5). Ici quelques explications sont nécessaires!... Qui sont d'abord ces "saints" qui reviennent avec Lui? Probablement ceux qui ont été " enlevés à sa rencontre" (relire les détails à propos de la fête des trompettes) et qui reviennent au retour du Seigneur et avec Lui !... Mais plus haut, vous avez dû, cher lecteur, être frappé par ces mots étonnants.... "Ses Pieds " (ceux de l'Eternel!...) "se poseront sur le Mont des Oliviers.. ". Vous avez bien lu pourtant! et vous pouvez même vérifier dans la version hébraïque !... En effet, Dieu se matérialisera sous une forme humaine pour se montrer à son peuple!... Mais la suite, lisons-la dans Zacharie 12, versets 10 à il... "Alors je répandrai sur la Maison de David et les habitants de Jérusalem, un ESPRIT de grâce et de supplication (donc une conviction de péché et de repentance) et ils tourneront les regards vers MOI CELUI QU'ILS ONT PERCÉ et ils pleureront sur LUI comme on pleure sur UN FILS UNIQUE, comme on pleure sur UN PREMIER-NE, en ce jour-là, le deuil sera grand à Jérusalem...".

    Oui, ce sera la " Grande Repentance Nationale" et le "grand deuil" comme jamais Israël n'aura connu! Quel profond regret, quelle immense émotion en voyant sous cette forme humaine...

    LUI, bien réellement LUI, celui qui a été percé, mis à mort à Golgotha !... Sous leurs yeux, la preuve de l'identité divine du Messie rejeté, ce même Jésus-Christ que les nations avaient appris à connaître et qu'Israël voulait ignorer !... Chacun se frappera la poitrine comme pour Yom Kippour, se réalisant coupable et pécheur !... Alors le vrai "jour de l'expiation" sera réalisé, le vrai "Grand Pardon " sera accordé à chaque Juif qui croira, car le sang qui manquait à chaque Yom Kippour annuel, le Sang Précieux de Jésus l'Agneau de Dieu, prendra pour eux, à ce moment-là toute son immense valeur !... Car "en ce jour-là, dit encore le prophète Zacharie, une source (de salut) sera ouverte pour la maison de David et les habitants de Jérusalem, pour le péché et l'impureté..." (Zacharie 13: 1).
     

     Cette source de salut découlera directement de cette Crucifixion lointaine, qui, il y a 20 siècles, a marqué l'Histoire et les nations, et où depuis, tant de multitudes d'hommes et de femmes de toutes races ont été sauvés !... Un passage mystérieux mais Intéressant fait allusion à la tragédie de Golgotha et c'est encore le prophète Zacharie qui nous le rapporte: " Si on lui demande: d'où viennent ces blessures que tu as aux mains? Il répondra: c'est dans la maison de ceux qui m'aimaient que les ai reçues !... " (Zacharie 13:6). Combien nombreuses seront les prophéties qui s'accompliront avec le retour du Seigneur !... Isaïe annonçait: "Un Rédempteur viendra pour Sion, pour ceux qui se convertiront de leurs péchés, dit l'Eternel! " (Isaïe 59 : 20). Alors, dit Zacharie, l'Eternel sera roi de toute la terre, en ce jour-là l'Eternel sera le seul Eternel (YAHVÉ ÉHAD = l'Éternel un) et Son Nom sera le seul Nom (CHÉMO ÉHAD= Son Nom UN)... Jérusalem sera élevée et restera à sa place... Jérusalem sera en sécurité (Zacharie 14 : 9 à 11)
      
     

    Si ce "petit reste " d'Israël, selon l'élection de la Grâce (Romains 11 :5) connaîtra enfin " SON SALUT " en reconnaissant "SON SAUVEUR ", il n'en sera pas de même de toutes les nations qui seront venues contre Jérusalem: nations soi-disant chrétiennes, mais qui par leur haine anti-juive ont prouvé leurs sentiments anti-Dieu !... Leur châtiment suivra, immédiatement après les retrouvailles de Jésus et son peuple, et le Seigneur lui-même s'en chargera. Suivons dans la Bible le déroulement des événements : Apocalypse 19 : 11 à 17 nous ramène au moment de l'apparition du Seigneur... "Puis je vis le Ciel ouvert et voici parut un cheval blanc, celui qui le montait s'appelle Fidèle et Véritable, il juge et combat avec justice. Ses yeux étaient comme une flamme de feu : sur sa tête étaient plusieurs diadèmes (ou couronnes royales), il avait un nom écrit que personne ne connaît, Si ce n'est lui-même, il était revêtu d'un vêtement teint de sang: Son Nom est La Parole de Dieu. Les armées qui sont dans le Ciel le suivaient sur des chevaux blancs, revêtues d'un fin lin blanc pur. De sa bouche sortait une épée aiguë pour frapper les nations, il les paîtra avec une verge de fer, il foulera la cuve de l'ardente colère du Dieu Tout Puissant (à comparer avec Isaïe 63: 1à 6). Il avait sur son vêtement et sur sa cuisse un nom écrit : Roi des rois et Seigneur des seigneurs"...

    Si le Seigneur a une épée, c'est pour le châtiment des coupables, et le prophète Joël, parlant de la part du Seigneur, disait:

    "Je rassemblerai toutes les nations (les armées des nations qui auront envahi le pays) et je les ferai descendre dans la vallée de Josaphat (Yo-Shaffat = "Dieu jugera"). Là j' entrerai en jugement avec elles au sujet de mon peuple d'Israël mon héritage qu'elles ont dispersé parmi les nations et au sujet de mon pays qu'elles se sont partagé... que les nations se réveillent et qu'elles montent vers la vallée de Josaphat car là je siégerai pour juger toutes les nations d'alentours." (Joël 3 : 2 et 12).

    Si Israël doit réfléchir à son attitude envers le Seigneur Jésus, car "il revient" et il faudra rendre compte, n'est-ce pas aussi le temps pour les nations de réfléchir à leur responsabilité envers Israël et... aux conséquences de leurs mauvaises actions, car il est écrit: "celui qui vous touche (en parlant d'Israël) touche la prunelle de son œil" (Zacharie 2 : 8).

    Il est évident que personne ne pourra empêcher Dieu d'accomplir ce qu'il dit, alors ne faut-il pas tenir compte de ses avertissements?... "Nations, écoutez la Parole de l'Éternel et publiez là dans les îles lointaines !... Dites : Celui qui a dispersé Israël le rassemblera et il gardera comme le berger garde son troupeau. Car l'Eternel rachète Jacob et il le délivre de la main d'un plus fort que lui." Jérémie 31 : 10 à 11.

    Après la venue du Sauveur d'Israël, le Désiré des nations... après la repentance d'Israël, la réflexion douloureuse des nations devant leur juge... alors arrive la dernière étape du Calendrier prophétique des fêtes : la fête des Tabernacles, la fête de la joie et de la paix retrouvée! 

    7. - La Fête des Tabernacles (Soucoth)

    La Fête des Tabernacles est appelée en hébreu "SOUCOTH". C'est une fête de réjouissance, au cours de laquelle chaque famille séjournait joyeusement dans des cabanes de feuillage, se réjouissant paisiblement en chantant la louange de Dieu.

    Ce sera la grande réalité après le Retour du Roi de toute la terre:

    avec la paix retrouvée, dans ces temps messianiques, chacun vivra paisiblement selon la vieille expression biblique: "sous sa vigne et son figuier"... c'est-à-dire dans le repos, la paix et la sécurité.

    Cette fête est la dernière des 7 et elle durait 7 jours. Au temps du Second Temple, le Souverain Sacrificateur allait chaque jour puiser de l'eau au réservoir de Siloé, avec une cruche d'or, et à son retour au Temple il versait l'eau sur l'autel, tandis que la foule chantait:

    " Vous puisez de l'eau avec joie aux sources du SALUT..." (Isaïe 12 .3) et c'est justement à la fin de l'une de ces fêtes des Tabernacles que Jésus le Messie, faisant allusion à cette eau de Siloé (en hébreu "Siloah", qui signifie " l'envoyé") a annoncé la merveilleuse effusion de l'Esprit que sa présence pouvait apporter !... Nous lisons dans Jean 7 : 2.... La fête des Tabernacles était proche...", puis au même chapitre, verset 37 "...Le grand jour de la fête. Yeschoua se tenant debout s 'écria : " Si quelqu'un a soif; qu'il vienne à moi et qu'il boive. Celui qui croit en moi, des fleuves d'eau vive couleront de son sein !

    Pour celui qui lit hébreu, il y a de quoi être frappé du sens extraordinaire de ces paroles quand on les compare aux paroles d'Isaïe citées plus haut et chantées par le peuple: " Vous puiserez de l'eau avec joie aux sources du SALUT (en hébreu dans le texte: "YECHOUA" JESUS).

    Ainsi, après le Grand Yom Kippour, où Israël en entier aura reconnu SON MESSIE, combien de tels passages, incompréhensibles pour le peuple d'Israël, actuellement, deviendront lumineux pour chacun: ils frapperont les yeux et le cœur de chaque fils d'Israël qui comprendra et verra "Celui " dont toute l'Ecriture parle

    "La terre toute entière sera remplie de la connaissance de l'Éternel, comme le fond de la mer par les eaux qui le couvrent. En ce jour, le "Rejeton d'Isaï" (le Messie, par sa chair, descendant d'Isaï, père de David) sera comme une bannière pour les peuples, les nations se tourneront vers lui et la gloire sera sa demeure (Isaïe il : 9 à 10>.

    La fête des Tabernacles, expression de la joie retrouvée, sera célébrée à Jérusalem par des gens de toutes les nations et Zacharie (14: 16> précise: "Tous ceux qui resteront de toutes les nations venues contre Jérusalem, monteront chaque année pour se prosterner devant le Roi, l'Eternel des Armées, et pour célébrer la fête des Tabernacles... " alors, dit le prophète Isaïe (26: 1 à 2) " On chantera ce cantique dans le pays de Juda: nous avons une ville forte, il nous donne LE SALUT (en hébreu "Yechoua" = Jésus) pour muraille et pour rempart ouvrez les portes, laissez entrer la nation juste et fidèle..." (ce que sera enfin devenu Israël après sa rencontre avec Son Messie !...).

    Dans le monde entier, seront réalisées ces paroles d'Isaïe: "ils élèvent leur voix, ils poussent des cris d'allégresse; des bords de la mer, ils célèbrent la majesté de l'Éternel. Glorifiez donc l'Eternel dans les lieux où brille la lumière, le Nom de l'Éternel Dieu d'Israël, dans les îles de la mer !... Des extrémités de la terre nous entendons chanter : gloire au Juste" (Isaïe 24 : 14 à 16>.

    Pour nous croyants messianiques, c'est déjà notre cri d'allégresse: dans la foi nous attendons son retour, l'établissement de son royaume, l'accomplissement de toutes ses promesses et... la paix pour toutes les nations !

    · Sept fêtes prophétiques qui couvrent des millénaires dans l'histoire d'Israël et du monde entier, mais en attendant la réalisation à l'échelon international, la Bible précise très clairement que le Seigneur et Sauveur de toute la terre désire, dès maintenant, que " toute créature soit sauvée et parvienne à la connaissance de la vérité " (I Timothée 2 :4> en expérimentant personnellement ces 7 étapes: 
     

    1) La fête de la Pâque: sortir de l'Égypte du péché en se mettant sous "le sang de l'Agneau" qui purifie de tout péché. Lévitique 23:5

    2) La fête des Pains sans Levain: des corps, âme et esprit devenus comme les pains sans levain, une trinité sanctifiée. Lévitique 23:6

    3) La fête des Gerbes des Prémices: devenir une "nouvelle créature", une "gerbe nouvelle" au service du Seigneur. Lévitique 23:9-14

    4) La fête de Shavouot: la Pentecôte: remplis de l'Esprit-Saint et dans la plénitude de la force divine.  Lévitique 23:15-22  

    5) La fête des Trompettes: être un " témoin " capable d'employer la "trompette" (la Bible) et la faire retentir dans sa vie. Lévitique 23:23-25  

    6) La fête de Yom Kippour.. capable de se repentir et de s'humilier afin que le Seigneur " pose ses pieds " dans nos cœurs et y installe son règne. Lévitique 23:26-32  

    7) La fête des Tabernacles: une vie de joie et de paix, apportant la bénédiction et la grâce Divine partout où le Seigneur nous place comme "Témoin " pour faire respirer autour de nous "le parfum du Messie " ! "Nous sommes en effet pour Dieu, la bonne odeur de Christ (le Messie) parmi ceux qui sont sauvés et parmi ceux qui périssent... odeur de vie donnant la vie!..." (2 Corinth. 2: 15 à 16). Lévitique 23:33-43    

    Quelle différence alors... dans votre vie !... Ce ne sera plus des fêtes rituelles, figées dans un formalisme liturgique, aussi glacé que la mort, mais des fêtes vivantes, vécues par une vie active et dynamique, transformée et utilisée par Dieu, pour le Messie et Seigneur qui revient bientôt. Amen!

    Paul GHENNASSIA.

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    La repentance

    Message  Ruth Administratrice Hier à 8:21 pm



    Qu'est ce que vraiment la repentance ?

    S'agit-il simplement des mots que nous prononçons ou plus que cela ?

    La repentance suit le regret que nous avons lorsque nous péchons contre Dieu c'est à dire lorsque nous désobéissons à Sa Torah car :

    1Jean 3:4
    Quiconque pèche transgresse La Torah, et le péché est la transgression de La Torah.


    la repentance se passe d'abord dans le coeur et peut-être formulée par des mots envers Dieu qui sont l'expression de notre coeur repentant.

    Mais il ne faut oublier que la repentance, faire téchouva, c'est faire demi-tour, c'est à dire changer de cap, revenir dans l'obéissance, changer de conduite.

    Voici un passage dans lequel YHWH (L'Eternel) explique ce qu'est
    La Repentance selon Dieu :

    Ezechiel 33:10-16
    Et toi, fils de l'homme, dis à la maison d'Israël: Vous dites: Nos transgressions et nos péchés sont sur nous, et c'est à cause d'eux que nous sommes frappés de langueur; comment pourrions-nous vivre?

    Dis-leur: je suis vivant! dit le Seigneur, YHWH (L'Éternel), ce que je désire, ce n'est pas que le méchant meure, c'est qu'il change de conduite et qu'il vive. Revenez, revenez de votre mauvaise voie; et pourquoi mourriez-vous, maison d'Israël?

    Et toi, fils de l'homme, dis aux enfants de ton peuple: La justice du juste ne le sauvera pas au jour de sa transgression;

    et le méchant ne tombera pas par sa méchanceté le jour où il s'en détournera,

    de même que le juste ne pourra pas vivre par sa justice au jour de sa transgression.

    Lorsque je dis au juste qu'il vivra, -s'il se confie dans sa justice et commet l'iniquité, toute sa justice sera oubliée, et il mourra à cause de l'iniquité qu'il a commise.

    Lorsque je dis au méchant: Tu mourras! -s'il revient de son péché et pratique la droiture et la justice, s'il rend le gage, s'il restitue ce qu'il a ravi, s'il suit les préceptes qui donnent la vie, sans commettre l'iniquité, il vivra, il ne mourra pas.

    Tous les péchés qu'il a commis seront oubliés; il pratique la droiture et la justice, il vivra.



    Esaïe 55.7
    Que le méchant abandonne sa voie, Et l'homme d'iniquité ses pensées; Qu'il retourne à YHWH (L'Éternel), qui aura pitié de lui, A notre Dieu, qui ne se lasse pas de pardonner.


    Jérémie 3:22
    Revenez, enfants rebelles, Je pardonnerai vos infidélités. -Nous voici, nous allons à toi, Car tu es YHWH (L'Éternel), notre Dieu.



    Il n'y a pas de réelle repentance s'il n'y a pas La Volonté de changer de conduite.
    Se repentir, c'est changer de conduite en suivant La Torah de Dieu, c'est changer notre état d'esprit en nous humiliant devant Dieu et en reconnaissant que nous sommes pécheurs, car notre coeur se repent. Le Pardon de Dieu est gratuit, Yéshoua (Jésus) a été condamné à notre place rendant possible la réconciliation avec Dieu Qui Est Saint. Le Pardon de Dieu ne se mérite pas car s'il devait se mériter, nul être humain ne pourrait être à la hauteur, mais par notre retour à l'obéissance nous montrons par là que notre repentance est véritable.

    Matthieu 4:17
    Dès ce moment Yéshoua (Jésus) commença à prêcher, et à dire : Repentez-vous, car le royaume des cieux est proche.

    _________________

    Apocalypse 14:12
    "C'est ici la persévérance des Saints, qui gardent Les Commandements de Dieu et La Foi de Yéshoua."

    Mon pseudo Ruth pour ceux qui veulent me nommer
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  •  

    L'Apôtre Paul enseigne l'observation de La Torah.

    Message  Ruth Administratrice Aujourd'hui à 5:11 am


    Un passage est souvent utilisé de manière tronqué par ceux qui se justifient de ne pas suivre entièrement La Torah :


    Colossiens 2:16-17

    Μὴ οὖν τις ὑμᾶς κρινέτω ἐν βρώσει καὶ ἐν πόσει ἢ ἐν μέρει ἑορτῆς ἢ νεομηνίας ἢ σαββάτων,ἅ ἐστιν σκιὰ τῶν μελλόντων, τὸ δὲ σῶμα τοῦ Χριστοῦ.


    Μὴ οὖν τις ὑμᾶς κρινέτω = alors que personne ne vous juge

    ἐν βρώσει = sur le manger

    καὶ ἐν πόσει = et le boire

    ἢ = ou

    ἐν μέρει = sur le partage

    ἑορτῆς = des fêtes

    ἢ νεομηνίας = ou des nouvelles lunes

    ἢ σαββάτων = ou du Shabbat

    ἅ ἐστιν = ce sont ou c'est

    σκιὰ = l'ombre

    τῶν μελλόντων = des choses à venir

    τὸ δὲ = de

    σῶμα = corps

    τοῦ = Le

    Χριστοῦ = Machia'h (Messie)


    Voici ce que cela peut donner :
    Alors que personne ne vous juge sur le manger et le boire ou sur le partage des fêtes ou des nouvelles lunes ou du Shabbat, C'EST l'ombre des choses à venir, le Corps de Machia'h (Messie).


    Etrangement ceux qui accusent les observateurs de La Torah en leur citant ce verset, ne savent pas en réalité qu'ils le lisent à l'envers. C'est à dire que Paul en parlant des personnes qui jugent ne parlent pas de ceux qui observent La Torah mais de ceux qui ne l'observent pas.

    ci-dessus l'Apôtre Paul enseigne justement de garder la loi alimentaire, les Shabbat, les fêtes et les nouvelles lunes.
    Paul appelle justement les païens qui ne suivent pas Dieu à ne pas juger ceux qui suivent La Torah donc qui suivent La Loi alimentaire, les fêtes les nouvelles lunes ou les Shabbats. Donc il dit aux Saints : que personne ne vous juge sur votre Sainteté. Car toutes ces choses sont importantes car Elles Sont L'Ombre des choses à venir, elles sont Le Corps du Machia'h (Messie).


    Ensuite il continue un peu plus bas en disant ceci :

    Colossiens 2:20-22
    Εἰ ἀπεθάνετε σὺν χριστῷ, ἀπὸ τῶν στοιχείων τοῦ κόσμου, τί ὡς ζῶντες ἐν κόσμῳ δογματίζεσθε, Μὴ ἅψῃ, μηδὲ γεύσῃ, μηδὲ θίγῃς ἅ ἐστιν πάντα εἰς φθορὰν τῇ ἀποχρήσει – κατὰ τὰ ἐντάλματα καὶ διδασκαλίας τῶν ἀνθρώπων; Ἅτινά ἐστιν λόγον μὲν ἔχοντα σοφίας ἐν ἐθελοθρησκείᾳ καὶ ταπεινοφροσύνῃ καὶ ἀφειδίᾳ σώματος, οὐκ ἐν τιμῇ τινὶ πρὸς πλησμονὴν τῆς σαρκός.


    Εἰ = si

    ἀπεθάνετε = vous êtes morts

    σὺν = avec

    χριστῷ = Machia'h

    ἀπὸ = de

    τῶν = les

    στοιχείων = rudiments

    τοῦ = le

    κόσμου = monde

    τί = pourquoi

    ὡς = comme

    ζῶντες = vous vivez

    ἐν = dans

    κόσμῳ = monde

    δογματίζεσθε = êtes-vous sujet aux ordonnances

    Μὴ ἅψῃ = ne testez pas

    μηδὲ γεύσῃ = n'expérimentez pas

    μηδὲ θίγῃς = ne touchez pas

    ἅ = tous

    ἐστιν = sont

    πάντα = toujours

    εἰς = dans

    φθορὰν = corruption

    τῇ = la

    ἀποχρήσει = utilisant jusqu'à

    κατὰ = contre

    τὰ = les

    ἐντάλματα = commandements

    καὶ = et

    διδασκαλίας = comme des doctrines

    τῶν = des

    ἀνθρώπων = hommes

    Ἅτινά = qui

    ἐστιν = sont

    λόγον = une parole

    μὲν = en vérité

    ἔχοντα = ayant

    σοφίας = sagesse humaine = philosophie

    ἐν = en

    ἐθελοθρησκείᾳ = auto adoration imposée

    καὶ = et

    ταπεινοφροσύνῃ = humilité

    καὶ = et

    ἀφειδίᾳ = sévérité

    σώματος = corps

    οὐκ = négation

    ἐν = en

    τιμῇ = prix, honneur

    τινὶ = qui

    πρὸς = à la, dans

    πλησμονὴν = satisfaction

    τῆς = la

    σαρκός = chair


    Ce qui peut se lire ainsi :

    Si vous être morts avec Machia'h (Messie) des rudiments du monde (tout le contraire de La Torah), pourquoi comme si vous viviez dans le monde, seriez-vous sujet aux ordonnances : Ne testez pas (La Sainteté), n'expérimentez pas (La Sainteté), ne touchez pas (La Sainteté) ? Tous sont dans la corruption l'utilisant jusqu'à (aller) contre Les Commandements (de Dieu) comme des doctrines des hommes qui sont en vérité une parole philosophique (sagesse humaine) en auto adoration imposée, humilité et sévérité du corps qui n'est pas honorée qui (est) la satisfaction (de) la chair.

    Donc, en réalité l'Apôtre Paul enseigne tout le contraire que ce que pensent certains.


    L'Apôtre Shaul (Paul) dira ailleurs ceci :

    1 Corinthiens 5.8
    Célébrons donc la fête, non avec du vieux levain, non avec un levain de malice et de méchanceté, mais avec les pains sans levain de la pureté et de la vérité.


    J'avais auparavant donné une autre interprétation à ce passage de Colossiens et j'ai donc revu cela.
     
    http://messianique.forumpro.fr/t2890-l-apotre-paul-enseigne-l-observation-de-la-torah#28761
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  • Contes Juifs
     
    Du “ Kaddich ” à la vie

    Dans une petite ville de Russie, se trouve un vieux Mikvé (bain rituel). En piteux état, il n’en a pas moins une histoire originale qui témoigne des terribles conditions de vie dans l’ex-Union Soviétique. Ce Mikv
    é est remarquable, non pas par son confort plus que rudimentaire, car il n’a jamais cherché à attirer l’attention mais par l’histoire de l’homme qui l’a construit.

    C’était au début de la Révolution bolchevique en 1917. Un des leaders du mouvement communiste, qui attirait les foules par ses discours enflammés, n’était autre que Trotski, un Juif assimilé, ami personnel de Lénine et théoricien remarquable. De nombreux jeunes Juifs s’enthousiasmaient pour ses idées d’égalité et de fraternité qui devaient hélas, par la suite, tourner au cauchemar, à la pauvreté absolue, aux massacres et aux déportations de masse en Sibérie.
    Parmi les fidèles de Trotski, se trouvait un certain Chlomo Zalman qu’on appelait “ Chlouzeman ”. C’était un jeune homme enthousiaste, fervent partisan de la Révolution supposée offrir au peuple la liberté, la justice et les droits de l’homme.
    Il quitta le domicile familial et fonda avec ses amis une cellule active du mouvement communiste. En même temps, d’ailleurs, il abandonna la pratique religieuse que ses parents lui avaient inculquée avec amour, leur causant ainsi un chagrin et une honte indescriptibles.
    Les années passèrent et les parents de Chlouzeman quittèrent ce monde. Quant à lui, il continuait de participer non seulement aux réunions théoriques mais aussi aux combats de rues où le meurtre, le vol et le pillage étaient pratiqués au grand jour.
    Et voici qu’un beau matin, alors qu’approchait la date anniversaire du décès de son père, Chlouzeman ressentit très fort l’envie de réciter le “ Kaddich ” devant dix Juifs comme le veut la tradition. Pour cela, il se rendit dans l’une des trois synagogues de la ville.
    Le jeune communiste ne s’attendait pas à la scène qui suivit. En effet, à peine avait-il franchi le seuil de la synagogue que tous les fidèles se figèrent, pétrifiés: qui pouvait prévoir ce que ce membre influent du Parti venait espionner? Qui allait-il dénoncer? Qui allait-il faire emprisonner ou déporter?
    Un à un, les fidèles s’éclipsèrent prestement, comme s’ils s’étaient donné le mot. Et Chlouzeman se retrouva seul, sans Minyane, sans dix hommes devant lesquels réciter le Kaddich.
    Qu’à cela ne tienne ! Ennuyé et blessé, il se rendit alors dans la seconde synagogue. Mais la réaction des fidèles y fut identique ! En moins de temps qu’il ne faut pour le dire, les quelques Juifs qui osaient encore prier à la synagogue la quittèrent le cœur battant, en espérant que Chlouzeman ne les avait pas reconnus, n’allait pas les dénoncer.
    C’est alors que Chlouzeman réalisa combien il était encore attaché à son peuple, combien la méfiance de ses coreligionnaires à son égard lui faisait mal. Et puis, comment pourrait-il réciter Kaddich dans ces conditions?
    La tête basse, Chlouzeman se rendit dans la troisième synagogue, celle des ‘Hassidim. Il entra sur la pointe des pieds, pour ne pas effrayer les fidèles. Ceux-ci le remarquèrent, mais restèrent à leurs places. L’un d’entre eux, un vieillard à la barbe blanche s’approcha de lui! Chlouzeman était fasciné par son regard doux et amical.
    “Que désirez-vous, jeune homme?” demanda le ‘Hassid.
    “Kaddich. Je veux réciter le Kaddich à la mémoire de mon père” dit Chlouzeman, honteux.
    “Et les Téfilines? Avez-vous déjà mis les Téfilines aujourd’hui?”
    Non, Chlouzeman n’avait pas mis les Téfilines ce matin. Ni les autres matins. Depuis bien longtemps. Il ne s’était pas attendu à cette question et secoua la tête négativement.
    Immédiatement le ‘Hassid sortit ses propres Téfilines de son sac de velours brodé et aida Chlouzeman à les mettre avec la bénédiction adéquate sur le bras et la tête.
    Les fidèles étaient restés dans la synagogue, Chlouzeman pouvait donc prononcer le Kaddich à la mémoire de son père grâce au livre de prières que le vieux ‘Hassid lui avait mis entre les mains. Les mots lui revenaient et l’émotion faisait trembler sa voix: étonnés, les ‘Hassidim le regardaient, le comprenaient…



    Les “camarades” de Parti de Chlouzeman l’attendirent patiemment, longtemps, mais il ne revint pas. La synagogue des ‘Hassidim devint sa seconde maison; c’est là qu’il passait maintenant chaque moment libre. Il avait retrouvé le bon chemin, celui que son père lui avait enseigné.
    Les autorités bolcheviques avaient fermé le Mikvé (bain rituel) local sous prétexte d’un manque d’hygiène. Il était cependant évident qu’il s’agissait d’empêcher la pratique religieuse. Chlouzeman entreprit de relever le défi: dans l’épaisse forêt qui bordait la synagogue, il se mit à creuser avec l’aide de ses amis. Durant de longues nuits, à l’abri des regards indiscrets, les ‘Hassidim déblayèrent, creusèrent, cimentèrent ce qui allait devenir un Mikvé cachère qui permettrait à la vie juive de s’épanouir à nouveau dans ce village selon les lois de la Torah.
    Le Kaddich, hommage à un mort, avait permis le développement de la vie…
    Photo : Du “ Kaddich ” à la vie




Dans une petite ville de Russie, se trouve un vieux Mikvé (bain rituel). En piteux état, il n’en a pas moins une histoire originale qui témoigne des terribles conditions de vie dans l’ex-Union Soviétique. Ce Mikvé est remarquable, non pas par son confort plus que rudimentaire, car il n’a jamais cherché à attirer l’attention mais par l’histoire de l’homme qui l’a construit.

C’était au début de la Révolution bolchevique en 1917. Un des leaders du mouvement communiste, qui attirait les foules par ses discours enflammés, n’était autre que Trotski, un Juif assimilé, ami personnel de Lénine et théoricien remarquable. De nombreux jeunes Juifs s’enthousiasmaient pour ses idées d’égalité et de fraternité qui devaient hélas, par la suite, tourner au cauchemar, à la pauvreté absolue, aux massacres et aux déportations de masse en Sibérie.
Parmi les fidèles de Trotski, se trouvait un certain Chlomo Zalman qu’on appelait “ Chlouzeman ”. C’était un jeune homme enthousiaste, fervent partisan de la Révolution supposée offrir au peuple la liberté, la justice et les droits de l’homme.
Il quitta le domicile familial et fonda avec ses amis une cellule active du mouvement communiste. En même temps, d’ailleurs, il abandonna la pratique religieuse que ses parents lui avaient inculquée avec amour, leur causant ainsi un chagrin et une honte indescriptibles.
Les années passèrent et les parents de Chlouzeman quittèrent ce monde. Quant à lui, il continuait de participer non seulement aux réunions théoriques mais aussi aux combats de rues où le meurtre, le vol et le pillage étaient pratiqués au grand jour.
Et voici qu’un beau matin, alors qu’approchait la date anniversaire du décès de son père, Chlouzeman ressentit très fort l’envie de réciter le “ Kaddich ” devant dix Juifs comme le veut la tradition. Pour cela, il se rendit dans l’une des trois synagogues de la ville.
Le jeune communiste ne s’attendait pas à la scène qui suivit. En effet, à peine avait-il franchi le seuil de la synagogue que tous les fidèles se figèrent, pétrifiés: qui pouvait prévoir ce que ce membre influent du Parti venait espionner? Qui allait-il dénoncer? Qui allait-il faire emprisonner ou déporter?
Un à un, les fidèles s’éclipsèrent prestement, comme s’ils s’étaient donné le mot. Et Chlouzeman se retrouva seul, sans Minyane, sans dix hommes devant lesquels réciter le Kaddich.
Qu’à cela ne tienne ! Ennuyé et blessé, il se rendit alors dans la seconde synagogue. Mais la réaction des fidèles y fut identique ! En moins de temps qu’il ne faut pour le dire, les quelques Juifs qui osaient encore prier à la synagogue la quittèrent le cœur battant, en espérant que Chlouzeman ne les avait pas reconnus, n’allait pas les dénoncer.
C’est alors que Chlouzeman réalisa combien il était encore attaché à son peuple, combien la méfiance de ses coreligionnaires à son égard lui faisait mal. Et puis, comment pourrait-il réciter Kaddich dans ces conditions? 
La tête basse, Chlouzeman se rendit dans la troisième synagogue, celle des ‘Hassidim. Il entra sur la pointe des pieds, pour ne pas effrayer les fidèles. Ceux-ci le remarquèrent, mais restèrent à leurs places. L’un d’entre eux, un vieillard à la barbe blanche s’approcha de lui! Chlouzeman était fasciné par son regard doux et amical.
“Que désirez-vous, jeune homme?” demanda le ‘Hassid.
“Kaddich. Je veux réciter le Kaddich à la mémoire de mon père” dit Chlouzeman, honteux.
“Et les Téfilines? Avez-vous déjà mis les Téfilines aujourd’hui?”
Non, Chlouzeman n’avait pas mis les Téfilines ce matin. Ni les autres matins. Depuis bien longtemps. Il ne s’était pas attendu à cette question et secoua la tête négativement.
Immédiatement le ‘Hassid sortit ses propres Téfilines de son sac de velours brodé et aida Chlouzeman à les mettre avec la bénédiction adéquate sur le bras et la tête.
Les fidèles étaient restés dans la synagogue, Chlouzeman pouvait donc prononcer le Kaddich à la mémoire de son père grâce au livre de prières que le vieux ‘Hassid lui avait mis entre les mains. Les mots lui revenaient et l’émotion faisait trembler sa voix: étonnés, les ‘Hassidim le regardaient, le comprenaient…



Les “camarades” de Parti de Chlouzeman l’attendirent patiemment, longtemps, mais il ne revint pas. La synagogue des ‘Hassidim devint sa seconde maison; c’est là qu’il passait maintenant chaque moment libre. Il avait retrouvé le bon chemin, celui que son père lui avait enseigné.
Les autorités bolcheviques avaient fermé le Mikvé (bain rituel) local sous prétexte d’un manque d’hygiène. Il était cependant évident qu’il s’agissait d’empêcher la pratique religieuse. Chlouzeman entreprit de relever le défi: dans l’épaisse forêt qui bordait la synagogue, il se mit à creuser avec l’aide de ses amis. Durant de longues nuits, à l’abri des regards indiscrets, les ‘Hassidim déblayèrent, creusèrent, cimentèrent ce qui allait devenir un Mikvé cachère qui permettrait à la vie juive de s’épanouir à nouveau dans ce village selon les lois de la Torah.
Le Kaddich, hommage à un mort, avait permis le développement de la vie…
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  • CONTES JUIFS

    Le compte est bon

    Enveloppé dans son Talit, Rabbi Ye’hiel de Paris (1230 – 1290), tenait le Choffar dans sa main. Tous les fidèles attendaient avec crainte et respect l’inst
    ant solennel où il réciterait les bénédictions et les rendrait quittes de l’obligation d’écouter le Choffar. Mais Rabbi Ye’hiel avait décidé d’agir autrement que prévu. Il scruta l’assemblée puis fit signe à Naftali Azria, l’orfèvre bien connu, de venir à côté de lui.
    “Malgré la solennité de l’instant, et peut-être justement à cause d’elle, je voulais vous faire partager mon étonnement à propos d’une histoire qui a commencé voici plus d’un an et qui vient de s’achever. Naftali, raconte ce qui s’est passé !“
    Stupéfaits à l’idée d’écouter une histoire juste avant la cérémonie si émouvante, si importante du Choffar, les fidèles écoutèrent avec attention Naftali, lui-même très ému: “Vous connaissez certainement mon bon ami Yaakov Aboudrahan qui est orfèvre comme moi. L’année dernière, quelques jours avant Roch Hachana, alors que nous revenions d’un cours de Torah, nous réfléchissions ensemble sur cette parole des Sages: “Toutes les ressources de l’homme sont décidées le jour de Roch Hachana“. C’était la première fois que nous rencontrions cette idée et nous décidâmes de demander à D.ieu qu’Il nous dévoile le montant de nos bénéfices pour l’année à venir.
    “Effectivement, deux jours avant Roch Hachana, nous avons jeûné et prié avec ferveur et humilité. Et, la nuit avant la fête, nous avons mérité, en rêve, de connaître le montant exact de ce que nous allions gagner durant l’année à venir. Au matin, encore sous le coup de l’émotion, nous avons discuté de nos rêves : il lui avait été révélé qu’il gagnerait deux cents pièces d’or tandis que moi, je n’en gagnerai que cent cinquante. Ensemble, nous nous sommes rendus chez Rabbi Ye’hiel et nous lui avons raconté le jeûne et les rêves: “Si vous voulez bien écouter ma suggestion, dit-il, vous écrirez scrupuleusement tout au long de l’année, toutes vos dépenses et tous vos bénéfices, aussi petits soient-ils, de façon à pouvoir faire les comptes à la fin de l’année“. Nous avons bien sûr accepté.
    Un jour, nous nous sommes disputés à propos d’une marchandise que nous avions vendue pour un bon prix. Yaakov, mon associé, prétendait que le bénéfice était à partager à égalité. Quant à moi, j’estimais que puisque j’avais avancé les deux tiers de la somme, j’avais droit aux deux tiers du bénéfice. Nous avons décidé de recourir à l’arbitrage du Rav: “Qui possède actuellement la somme litigieuse ?“ demanda-t-il. L’argent se trouvait chez Yaakov. “Avez-vous des preuves ou des documents attestant des conditions de votre association ?“ Non, nous avions une confiance parfaite l’un envers l’autre et il n’y avait ni documents ni témoins. “Alors, puisque c’est Yaakov qui possède actuellement l’argent, c’est à Naftali d’apporter les preuves. Sinon, Yaakov jurera qu’il est dans son droit et il pourra garder la moitié du bénéfice !“
    Mais Yaakov ne voulait pas jurer : “Je ne dis que la vérité et je ne suis pas prêt à jurer. Je préfère renoncer à la part qui me revient ! “ J’ai donc gagné les deux tiers du bénéfice, c’est-à-dire que j’ai gagné dix pièces d’or de plus que lui.
    Nous avons continué à comptabiliser tous nos gains. Il y a quelques jours, juste avant la fête, nous avons comparé nos comptes : Yaakov avait gagné, durant toute l’année, cent quatre-vingt-neuf pièces d’or, soit onze pièces de moins que ce qui lui avait été révélé en rêve. Et moi, j’avais gagné cent soixante et une pièces, soit onze pièces de plus que ce qui avait été “prévu“. Nous avons exposé la situation à Rabbi Ye’hiel. Il n’eut pas besoin de réfléchir longtemps et il trancha immédiatement: “Si c’est ainsi, cela prouve que Yaakov avait raison dans le litige qui vous opposait: vous auriez dû partager à égalité !“
    J’essayai d’argumenter: “Pourquoi la différence est-elle de onze pièces d’or alors que le montant du litige n’était que de dix pièces ? “ Le Rabbi avait une réponse toute prête: “J’ai dépensé de ma poche une pièce d’or pour payer le scribe qui a rédigé le procès-verbal et l’émissaire qui vous a averti de l’heure du débat !“
    Je n’arrivais pas à accepter cette situation et à perdre ainsi onze pièces d’or, ce qui est une somme considérable. “Les rêves n’ont aucune valeur légale !“ décidai-je et j’ajoutai: “Selon la Torah, le Rav avait tranché de façon juste et c’est tout à fait légalement que j’ai touché les deux tiers du bénéfice ! “
    Nous sommes retournés chacun dans son magasin. J’ai alors remarqué qu’il se trouvait plein de clients dans l’échoppe de Yaakov tandis que personne n’entrait dans la mienne.
    Juste quelques heures avant la fête, Yaakov constata qu’en une journée, il avait gagné onze pièces d’or ! Il ferma son magasin et rentra chez lui, le sourire aux lèvres. Quant à moi, déçu et amer, je rentrais chez moi en passant par le marché. Perdu dans mes pensées, je ne fit pas attention au stand de porcelaine que je renversai. En hurlant, le propriétaire se rua sur moi et me frappa sans pitié. Puis il me traîna chez le juge qui m’ordonna de payer immédiatement onze pièces d’or de dédommagement. Epuisé, souffrant de tous mes membres, je fus bien obligé de reconnaître que je n’avais gagné que cent cinquante pièces d’or cette année-là.
    “Notre Rabbi avait raison et il est exact que D.ieu décide à Roch Hachana de ce que chacun gagnera durant l’année. Avant la fête, j’ai demandé à mon ami Yaakov de me pardonner et, ensemble, nous avons raconté au Rabbi la fin de l’histoire“.
    Naftali descendit de l’estrade et Rabbi Ye’hiel entama la cérémonie du Choffar avec un enthousiasme qui galvanisa tous les fidèles.
    Photo : Le compte est bon




Enveloppé dans son Talit, Rabbi Ye’hiel de Paris (1230 – 1290), l’un des Baalé Tossefot, les célèbres commentateurs du Talmud, tenait le Choffar dans sa main. Tous les fidèles attendaient avec crainte et respect l’instant solennel où il réciterait les bénédictions et les rendrait quittes de l’obligation d’écouter le Choffar. Mais Rabbi Ye’hiel avait décidé d’agir autrement que prévu. Il scruta l’assemblée puis fit signe à Naftali Azria, l’orfèvre bien connu, de venir à côté de lui.
“Malgré la solennité de l’instant, et peut-être justement à cause d’elle, je voulais vous faire partager mon étonnement à propos d’une histoire qui a commencé voici plus d’un an et qui vient de s’achever. Naftali, raconte ce qui s’est passé !“
Stupéfaits à l’idée d’écouter une histoire juste avant la cérémonie si émouvante, si importante du Choffar, les fidèles écoutèrent avec attention Naftali, lui-même très ému: “Vous connaissez certainement mon bon ami Yaakov Aboudrahan qui est orfèvre comme moi. L’année dernière, quelques jours avant Roch Hachana, alors que nous revenions d’un cours de Torah, nous réfléchissions ensemble sur cette parole des Sages: “Toutes les ressources de l’homme sont décidées le jour de Roch Hachana“. C’était la première fois que nous rencontrions cette idée et nous décidâmes de demander à D.ieu qu’Il nous dévoile le montant de nos bénéfices pour l’année à venir. 
“Effectivement, deux jours avant Roch Hachana, nous avons jeûné et prié avec ferveur et humilité. Et, la nuit avant la fête, nous avons mérité, en rêve, de connaître le montant exact de ce que nous allions gagner durant l’année à venir. Au matin, encore sous le coup de l’émotion, nous avons discuté de nos rêves : il lui avait été révélé qu’il gagnerait deux cents pièces d’or tandis que moi, je n’en gagnerai que cent cinquante. Ensemble, nous nous sommes rendus chez Rabbi Ye’hiel et nous lui avons raconté le jeûne et les rêves: “Si vous voulez bien écouter ma suggestion, dit-il, vous écrirez scrupuleusement tout au long de l’année, toutes vos dépenses et tous vos bénéfices, aussi petits soient-ils, de façon à pouvoir faire les comptes à la fin de l’année“. Nous avons bien sûr accepté.
Un jour, nous nous sommes disputés à propos d’une marchandise que nous avions vendue pour un bon prix. Yaakov, mon associé, prétendait que le bénéfice était à partager à égalité. Quant à moi, j’estimais que puisque j’avais avancé les deux tiers de la somme, j’avais droit aux deux tiers du bénéfice. Nous avons décidé de recourir à l’arbitrage du Rav: “Qui possède actuellement la somme litigieuse ?“ demanda-t-il. L’argent se trouvait chez Yaakov. “Avez-vous des preuves ou des documents attestant des conditions de votre association ?“ Non, nous avions une confiance parfaite l’un envers l’autre et il n’y avait ni documents ni témoins. “Alors, puisque c’est Yaakov qui possède actuellement l’argent, c’est à Naftali d’apporter les preuves. Sinon, Yaakov jurera qu’il est dans son droit et il pourra garder la moitié du bénéfice !“
Mais Yaakov ne voulait pas jurer : “Je ne dis que la vérité et je ne suis pas prêt à jurer. Je préfère renoncer à la part qui me revient ! “ J’ai donc gagné les deux tiers du bénéfice, c’est-à-dire que j’ai gagné dix pièces d’or de plus que lui.
Nous avons continué à comptabiliser tous nos gains. Il y a quelques jours, juste avant la fête, nous avons comparé nos comptes : Yaakov avait gagné, durant toute l’année, cent quatre-vingt-neuf pièces d’or, soit onze pièces de moins que ce qui lui avait été révélé en rêve. Et moi, j’avais gagné cent soixante et une pièces, soit onze pièces de plus que ce qui avait été “prévu“. Nous avons exposé la situation à Rabbi Ye’hiel. Il n’eut pas besoin de réfléchir longtemps et il trancha immédiatement: “Si c’est ainsi, cela prouve que Yaakov avait raison dans le litige qui vous opposait: vous auriez dû partager à égalité !“
J’essayai d’argumenter: “Pourquoi la différence est-elle de onze pièces d’or alors que le montant du litige n’était que de dix pièces ? “ Le Rabbi avait une réponse toute prête: “J’ai dépensé de ma poche une pièce d’or pour payer le scribe qui a rédigé le procès-verbal et l’émissaire qui vous a averti de l’heure du débat !“
Je n’arrivais pas à accepter cette situation et à perdre ainsi onze pièces d’or, ce qui est une somme considérable. “Les rêves n’ont aucune valeur légale !“ décidai-je et j’ajoutai: “Selon la Torah, le Rav avait tranché de façon juste et c’est tout à fait légalement que j’ai touché les deux tiers du bénéfice ! “
Nous sommes retournés chacun dans son magasin. J’ai alors remarqué qu’il se trouvait plein de clients dans l’échoppe de Yaakov tandis que personne n’entrait dans la mienne.
Juste quelques heures avant la fête, Yaakov constata qu’en une journée, il avait gagné onze pièces d’or ! Il ferma son magasin et rentra chez lui, le sourire aux lèvres. Quant à moi, déçu et amer, je rentrais chez moi en passant par le marché. Perdu dans mes pensées, je ne fit pas attention au stand de porcelaine que je renversai. En hurlant, le propriétaire se rua sur moi et me frappa sans pitié. Puis il me traîna chez le juge qui m’ordonna de payer immédiatement onze pièces d’or de dédommagement. Epuisé, souffrant de tous mes membres, je fus bien obligé de reconnaître que je n’avais gagné que cent cinquante pièces d’or cette année-là.
“Notre Rabbi avait raison et il est exact que D.ieu décide à Roch Hachana de ce que chacun gagnera durant l’année. Avant la fête, j’ai demandé à mon ami Yaakov de me pardonner et, ensemble, nous avons raconté au Rabbi la fin de l’histoire“.
Naftali descendit de l’estrade et Rabbi Ye’hiel entama la cérémonie du Choffar avec un enthousiasme qui galvanisa tous les fidèles.
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  • Le Seul qui possède les clefs de la paix au Moyen Orient est Yeshoua , Il est Sar Shalom alias Prince de paix. L'apôtre Paul écrivait aux disciples de l'antique Rome qu'il n'avait pas honte de l'évangile du Massiah car celui-ci est une puissance de D .ieu pour le salut de tout homme qui croit, du juif d'abord, mais aussi du non-juif (*Romains 1:16). Ce monde vit ses dernières heures, il est temps que l'Épouse de l'Adon Yeshoua  se réveille de son sommeil spirituel afin d'arracher du feu toutes ces âmes que Dieu veut voir VIVRE !

    Voici les deux passages prophétiques de la Bible qui ont inspirés les auteurs de ce merveilleux chant:

    (*)Psaumes 118:25-26

    Éternel, accorde donc le salut! Éternel donne le succès ! Béni soit Celui qui vient au Nom de l'Éternel !
    Nous vous bénissons de la maison de l'Éternel.


    (*)Mathieu 23:37-39

    Jérusalem, Jérusalem, toi qui tues les prophètes et qui lapides ceux qui te sont envoyés ! Combien de fois j'ai voulu rassembler tes enfants, comme une poule rassemble ses poussins sous ses ailes et vous ne l'avez pas voulu ! Voici que votre maison vous sera laissée déserte car, je vous le dis, vous ne me verrez plus désormais, jusqu'à ce que vous disiez: Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur !

    Soyez bénis en ce Saint jour de Shabbat

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