•  

    Shavua Tov

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks Pin It

    votre commentaire
  • J'Mà Laver la Figure S'màtIn 0_0 hiii

    Pffiouu ça donne soif tout ça! ;)
     
     
    Cat Shower 2 (Woody Style, very funny and cute) 修行猫ウッディーのシャワー2
    www.youtube.com/holakenty
    · · ·
    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks

    2 commentaires
  • La porte Dorée


    La Porte dorée est la plus ancienne ouverture pratiquée dans les fortifications de la vieille ville de Jérusalem et date du Ve siècle. Appelée aussi Porte de la Miséricorde ou encore Porte de la Vie éternelle, elle est située au milieu de la muraille Est et c´est la seule qui permettait d´accéder directement au Mont du Temple, de l´extérieur de la ville. Elle aurait été utilisée à des fins rituelles dans les temps bibliques.Cette porte est fermée depuis 1541, sur l´ordre de Soliman le Magnifique, car, selon la tradition juive, c´est par celle-ci que le Messie entrera dans Jérusalem.

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks Pin It

    votre commentaire
  • Jérusalem..

    une coupe d'étourdissement

     

     

    Ciel sur Israël

     

     

    Des jours sombres s'annoncent pour Israël et son statut parmi les nations, même si le président en place aux Etats-Unis feint comme ses prédécesseurs de soutenir encore l'état Hébreu. Les Ecritures ont prophétisé cette situation à plusieurs reprises et sans détours;

    " [...] Voici, je ferai de Jérusalem une coupe d'étourdissement Pour tous les peuples d'alentour, Et aussi pour Juda dans le siège de Jérusalem. En ce jour-là, je ferai de Jérusalem une pierre pesante pour tous les peuples; Tous ceux qui la soulèveront seront meurtris; Et toutes les nations de la terre s'assembleront contre elle. En ce jour-là, dit l'Eternel, Je frapperai d'étourdissement tous les chevaux, Et de délire ceux qui les monteront; Mais j'aurai les yeux ouverts sur la maison de Juda, Quand je frapperai d'aveuglement tous les chevaux des peuples. Les chefs de Juda diront en leur cœur: Les habitants de Jérusalem sont notre force, Par l'Eternel des armées, leur Dieu. En ce jour-là, je ferai des chefs de Juda Comme un foyer ardent parmi du bois, Comme une torche enflammée parmi des gerbes; Ils dévoreront à droite et à gauche tous les peuples d'alentour, Et Jérusalem restera à sa place, à Jérusalem. (Zacharie 12/2-6)

    Si "une pierre pesante" a plusieurs sens possibles et applicables à ce verset, le dernier "pétrifié de terreur" est particulièrement adapté à son actualité future dont les hommes ne peuvent même pas imaginer l'amplitude ni le degré!

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks Pin It

    4 commentaires
  •  Mariage dans la tradition Juive

     

    lundi 4 mai 2009

    Mariage dans la tradition juive

     
    Le mariage, alliance d'un homme et d'une femme dans le but de former une famille, est fortement réglementé par la religion judaïque ; tant dans les pratiques rituelles que dans le vécu des individus. De ce fait, une forte tradition se maintient dans les aires culturelles où cette religion a étendu son influence.
    Pour le judaïsme, le mariage est un acte religieux de sanctification et d'élévation. Devant l'Éternel et la communauté d'Israël, un homme et une femme acceptent de vivre ensemble dans l'amour et le respect mutuel, et de transmettre à leur descendance les valeurs traditionnelles. Le couple est alors comparé à un autel de sainteté. Le mariage juif orthodoxe est célébré selon de nombreuses coutumes et lois qui ont pour but de faire transparaître toute sa signification spirituelle et matérielle. Tous ces rites expriment à l'aide de gestes, de symboliques et de versets, le sens profond de l'union d'un homme et d'une femme, y compris l'établissement d'un certain nombre d'obligations qui se créent automatiquement entre les époux. Ces obligations relèvent notamment de la pratique religieuse, des obligations morales et des obligations pour l'homme de protéger sa femme. Selon la loi juive, trois devoirs incombent au mari : nourrir et vêtir sa femme, et la satisfaire au niveau des rapports conjugaux.

    Les pratiques du mariage juif
    Le mariage juif requiert un extrait d'acte de naissance, un acte de mariage des parents (appelé communément kétouba), le livret de famille des parents, et le livret de famille des mariés, afin de prouver la judéité des futurs conjoints.

    Avant le mariage
    Pour commencer, les futurs époux doivent remplir un certain nombre de démarches avant le mariage, que ce soit un mariage en Israël ou en France ou partout ailleurs dans le monde. Ces formalités sont notamment destinées à définir si l'homme et la femme qui se présentent sont aptes à se marier selon les préceptes de la loi juive. Il est nécessaire de contacter le rabbin trois mois avant la cérémonie. Un dossier est établi et la femme et l'homme doivent ensuite suivre plusieurs cours avant le mariage. Ces cours portent sur des sujets notamment de pureté familiale selon la tradition juive, mais également sur le sujet de la vie en couple, afin de pouvoir transmettre aux futurs époux de précieux conseils pour leur nouvelle vie à deux. Après avoir achevé le cycle de ces cours, la femme pourra sera autorisée à se rendre la veille du mariage au bain rituel (Mikvé).
    Environ deux mois avant la cérémonie, les futurs époux doivent étudier dans le détail auprès d'un rabbin (pour Monsieur) ou de sa femme (pour Madame) les lois dites de "pureté familiale" (Niddah). Il s'agit des lois régissant les rapports entre époux, l'un envers l'autre et séparément.

    Le jour du mariage
    En général, les mariés ne se rencontrent pas volontairement durant plusieurs jours avant le mariage afin de pouvoir chacun méditer sur l'importance de l'acte qu'il va accomplir. Le jour du mariage est un jour extrêmement propice au repentir des fautes passées, à tel point que certains mariés jeûnent le jour de leur mariage et lisent à la place de la prière normalement récitée l'après-midi tous les jours de l'année, la prière que l'on récite le jour du Yom Kippour (grand pardon). Leurs péchés sont pardonnés ce jour-là car commencent une nouvelle vie à deux, et cela symbolise le fait que leur union est en quelque sorte la naissance d'une nouvelle âme par la fusion de leur âme respective. Les mariés sont considérés comme ayant un statut de roi et reine et ce durant un an, et particulièrement pendant les sept jours qui suivent le mariage. C'est pour cela qu'il leur est interdit de faire tout travail que ce soit, et donc les proches profitent de l'occasion pour accomplir une bonne action, tels des serviteurs qui servent leur roi : ils habillent les mariés avant la cérémonie, ils invitent à manger les jeunes époux durant les sept jours, etc.

    Le dais nuptial
    Le mariage juif est célébré sous le dais nuptial (Houppa). Cela symbolise le nouveau foyer qui est appelé, selon le prophète Malachie, sanctuaire pour l'Éternel. Le déroulement de la cérémonie se passe de la manière suivante: Le rabbin qui officie se trouve sous le dais nuptial, le marié est invité à l'y rejoindre, et il vient accompagné généralement de ses parents. Ensuite, on invite à venir les personnes proches (parents, grands-parents, frères et sœurs), et enfin c'est la mariée qui est invitée. Elle s'arrête quelques mètres avant le dais nuptial, et le marié descend lui mettre le voile sur le visage. Ce geste symbolise le fait que le marié vérifie qu'il s'agit bien de sa femme et il la recouvre lui-même pour en être certain, et cela relate la tromperie de Laban envers Jacob qui lui donna Léa à la place de Rachel. Ensuite il remonte suivi de sa future épouse.

    Cérémonie religieuse
    Le rabbin officiant commence par remplir un verre de vin et à lire la bénédiction des fiançailles:
    "Soit loué, Eternel, notre Dieu, roi de l'Univers, qui a crée le fruit de la vigne."
    "Soit loué, Eternel, notre Dieu, roi de l'Univers, qui nous a sanctifiés par tes commandements, et nous a donné des prescriptions concernant les unions entre proches parents en nous interdisant les fiancées d'autrui et en nous permettant les unions consacrées par le mariage religieux."
    "Soit béni, Eternel, qui sanctifie Israël, ton peuple, par le dais nuptial et la consécration du mariage."
    Les époux goûtent alors au vin. C'est après cela que l'homme acquiert sa femme à l'aide d'un anneau en or uniquement, rond et lisse. Il récite à ce moment-là la phrase suivante :
    "Tu m'es à présent sanctifiée par cet anneau, selon la loi de Moïse et d'Israël".
    Il passe alors l'anneau sur la première phalange de l'index de sa femme, qui plie le doigt sitôt après. Le fait qu'il n'y ait pas de réciprocité de l'acte choque l'esprit féministe, il faut resituer le geste dans son contexte social. À l'époque de la Bible et du Talmud, la femme ne travaillait pas et dépendait économiquement de son mari, en lui offrant un objet (bague, boucle d'oreilles, collier, etc.). Le mari promettait devant témoins et la communauté de protéger sa bien-aimée. La société et les esprits ayant changé, la femme peut remettre à son mari un anneau, à la fin de la cérémonie. Ensuite, le rabbin officiant lit l'acte de mariage (la Ketouba) dans la langue araméenne. Ce document témoigne des obligations financières et matérielles de l'homme envers sa femme. Voici la traduction de la Ketouba :
    Le ... jour de la semaine, le ... du mois de ... en l'année 57... de la création du monde, suivant le compte que nous effectuons ici dans la ville de ... , voici comment M. ..., fils de M. ... a dit à cette jeune fille ..., fille de M. ... : "Sois ma femme conformément à la loi de Moïse et d'Israël et moi, avec l'aide des Cieux, je travaillerai pour toi, je t'honorerai, te nourrirai, t'entretiendrai, t'alimenterai et te vêtirai. Conformément aux obligations imposées aux maris juifs qui travaillent, honorent, nourrissent et entretiennent leurs femmes avec fidélité. Je te donnerai ta nourriture, tes vêtements, ce dont tu as besoin, et je vivrai avec toi comme mari et femme, tel que l'usage l'exige. Et ..., cette jeune femme, a déclaré qu'elle consentait à être sa femme." Ainsi a dit M. ... : "Ce contrat devra être payé par moi ou par mes héritiers après moi, sur mes meilleurs biens et acquisitions qui sont sous les cieux que j'ai acquis ou que j'acquerrai, sur les biens meubles ou fonciers, gagés ou hypothéqués. Ils garantiront ce contrat de mariage jusqu'au vêtement que je porte, que je sois vivant ou mort, à partir d'aujourd'hui et à jamais." M. ... s'engage à respecter les clauses de ce contrat avec la gravité qui s'impose pour tout contrat de mariage en cours chez les filles d'Israël, conformément à l'institution rabbinique et non comme une simple promesse, ni comme de simples formulaires. Nous avons effectué un acte d'acquisition auprès de M. ..., fils de M. ..., pour ..., fille de M. ..., sur tout ce qui est mentionné ou explicité plus haut. Ainsi tout a été certifié, clarifié et bien-fondé.
    L'acte de mariage devra être signé non seulement par le rabbin officiant mais également par deux témoins qui ne sont pas liés aux mariés par le sang. L'acte de mariage est ensuite remis à la femme qui le conservera précieusement. On rempli un second verre de vin et commence alors la cérémonie des sept bénédictions (Chéva Berakhoth). Elles ont pour signification la relation entre le les époux et le Tout Puissante, et la joie qui accompagne le mariage :
    "Soit loué, Eternel notre Dieu, roi de l'Univers, qui a crée le fruit de la vigne."
    "Soit loué, Eternel notre Dieu, roi de l'Univers, qui a tout crée pour sa gloire."
    "Soit loué, Eternel notre Dieu, roi de l'Univers, créateur de l'homme."
    "Soit loué, Eternel notre Dieu, roi de l'Univers, qui a crée l'homme à Son image et qui en a fait un monument pour l'éternité. Soit loué, Eternel, créateur de l'homme."
    "Sion se réjouira quand l'Eternel rassemblera ses enfants. Soit loué, Eternel, qui réjouis Sion par ses enfants."
    "Puisses-tu réjouir ce couple bien-aimé comme autrefois tu as réjoui les créatures dans le jardin d'Eden, Soit loué, Eternel, qui réjouis fiancé et fiancée."
    "Soit loué, Éternel, notre Dieu, roi de l'Univers, qui a crée la joie, l'allégresse, le fiancé, la fiancée, l'amour et la fraternité, les délices et les plaisirs, l'amitié et la paix. O Dieu, notre Dieu, que bientôt on entende dans les villes de Juda et dans les rues de Jérusalem, la voix de la joie, la voix de la réjouissance qui précède les fiancés sortant de leur dais nuptial et celle des jeunes gens de leurs festins pleins de chants. Soit loué, Eternel notre Dieu, roi de l'Univers, qui réjouis et fais prospérer le fiancé et la fiancée."
    Ensuite, les époux boivent le vin.

    Le bris du verre
    La dernière étape de la cérémonie, est le bris du verre, censée rappeler la destruction du temple de Jérusalem, et par là nous signifier qu'aucune joie ne peut être entière tant que le temple de Jérusalem n'est pas reconstruit. Le marié récite la phrase suivante du Psaume 137 : « Si je t'oublie Jérusalem que ma droite m'oublie. Que ma langue se colle à mon palais si je ne rappelle pas ton souvenir, si je n'élève pas Jérusalem au dessus de ma joie ». Le marié casse ensuite un verre avec son pied.Mais cette explication rituelle en cache une autre, liée aux multiples démons du folklore yiddish. En effet, casser un verre est censé éloigner un démon, sitre-akhre, en lui donnant sa part à la cérémonie. Il peut ainsi aller ailleurs ruiner le mariage d'un autre couple[1]. Le Talmud propose une autre explication à cette coutume : « Mar, le fils de rabina, avait fait un banquet de noces pour son fils. Il remarqua que les rabbins étaient de très joyeuse humeur. Il fit apporter une coupe précieuse qui valait quatre cents zuzim et la cassa devant eux de sorte qu'ils s'assombrissent[2] ». Selon les tossafots, les suppléments aux commentaires du Talmud de Rachi : « C'est depuis ce moment que se pratique la coutume de casser un verre au mariage[3] ».

    Repas de prescription (Seoudat Mitzva)
    Il existe une obligation particulière de réjouir les jeunes mariés. Une réception suit donc la cérémonie avec un repas de fête durant lequel il est d'usage de manger du pain et de la viande, accompagné de musique et de danses. Après le repas, tous les invités se réunissent afin de réciter les action de grâces (Birkat Hamazone), et après cela, les sept bénédictions (Chéva Berakhoth) seront à nouveau récitées sur un verre de vin. De même, durant les sept jours qui suivent le mariage, les mariés sont invités par leurs proches à un banquet en leur honneur, qui est suivi encore une fois de la récitation des sept bénédictions.
    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks Pin It

    votre commentaire
  •  

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    DEUXIEME PARTIE :

    Les Dix Commandements à travers la Bible

    7. l'adultère et la vie conjugale

     

    Tu ne commettras pas d'adultère.

    (Deutéronome 5.18)

    Nécessité du mariage

     

    Qui a trouvé une femme a trouvé le bonheur, cela émane du gré de YHWH.

    (Proverbes 18.22)

    La Genèse explique avec poésie en quoi la femme est pour l'homme un cadeau de Dieu : Sachant que Adam en hébreu signifie l'homme au sens large (être humain), relisons le verset 27 du chapitre 1 :

     

    Dieu créa l'humain à son image, à l'image de Dieu, il le créa ; mâle et femelle et les créa.

    (Genèse 1.27)

    L'homme et la femme forment donc à eux deux une entité et c'est cette dernière et seulement elle qui est à l'image de Dieu. Le chapitre 2 va plus loin : il explique à la société patriarcale de l'époque biblique en quoi et pourquoi la femme est indispensable à l'homme.

     

    YHWH Dieu forma l'humain (ADAM) avec de la poussière du sol (ADAMA). Il insuffla dans ses narines de l'haleine de vie et l'humain devint un être vivant... YHWH Dieu dit : Il n'est pas bon que l'humain soit seul. Je vais lui faire une aide qui lui soit accordée. YHWH Dieu forma à partir du sol toute bête de la campagne et tout oiseau du ciel. Il vint vers l'humain pour voir comment il le nommera et tout ce que lui nommera l'humain, souffle de vie est son nom. L'humain cria un nom pour tout le bétail et pour l'oiseau du ciel et pour toute bête de la campagne. Et pour Humain, il ne trouva pas d'aide qui lui soit accordée.

    (Genèse 2.7-20)

     L'être humain est donc intelligent et capable de distinguer les choses puisqu'il peut les nommer. Pourtant, il ne reconnaît pas "l'aide" correspondant à ses besoins. En fait, comme la suite va nous le faire découvrir, elle est en lui, mais l'intervention divine sera nécessaire pour lui faire prendre une forme qui lui permettra de réaliser ses fonctions.

     

    YHWH Dieu fit tomber une torpeur sur l'humain qui sommeilla. Il prit une de ses côtes et referma la chair à sa place. YHWH Dieu transforma la côte qu'il avait prise à l'humain en une femme. Il la fit venir vers l'humain. L'humain dit : Celle-ci, cette fois, est os de mes os et chair de ma chair. Celle-ci s'appellera ICHA (femme) car de ICH (homme au sens restreint de mâle) celle-ci a été prise. Aussi l'homme laissera-t-il son père et sa mère. Il s'attachera à sa femme. Ils seront une seule chair.

    (Genèse 2.21-24)

     

    L'humain appela sa femme du nom de Vivante (Hawah, traduit Eve), car elle était la mère de tout vivant.

    (Genèse 3.20)

    La femelle ICHA a donc été séparée du mâle ICH avec lequel elle formait une entité pour que Eve, la "mère de tout vivant" existe. ICHA est la femme, une partie de l'humain (ADAM). Eve est la concrétisation de la sexualité. Cette dernière n'aurait pu s'exprimer sans la séparation biologique des sexes. ADAM, l'homme créé à l'image de Dieu est formé de ICH et de ICHA. L'homme seul, ICH n'est pas un humain complet et, en tout cas, il n'est "à l'image de Dieu".

    Le mariage est donc une nécessité impérieuse, car sans ICHA, ICH ne peut être ADAM. Selon la Genèse, l'être Humain n'existe donc que par et dans le couple, quand Adam est uni à la partie de lui-même porteuse de Eve, la vivante, car sans elle, il n'est que ICH.

    Quand ICHA revient à ICH, elle est devenue Eve, celle qui va pouvoir engendrer, la "mère de tout vivant". Nous savons tous que la femme n'a pas engendré tout ce qui vit. Eve n'est effectivement pas seulement la femme, elle est aussi l'émanation de la séparation des sexes, c'est à dire la sexualité et c'est ICHA qui en est porteuse. Quant à ICH, il est porteur d'ADAM. Par ICH et ICHA unis, Adam et Eve deviendront l'humanité.

    La séparation des sexes était donc absolument indispensable pour que ADAM, l'être humain puisse accomplir le commandement "croissez et multipliez-vous, remplissez la terre, dominez-la". Eve est donc bien une "aide" accordée à ADAM. Grâce à elle, la sexualité, l'être humain va pouvoir accomplir sa mission. Sans elle, il pouvait soumettre les animaux, il l'a prouvé en les nommant, il pouvait vivre aussi puisqu'il "devint un être vivant" grâce au "souffle" de Dieu, mais il ne pouvait engendrer et par conséquent, il était incapable de dominer la terre. Sans Eve, la sexualité, Adam ne pouvait se reproduire, alors qu'il était parfait puisqu'il contenait ICH et ICHA et qu'il avait été créé "à 1'image de Dieu". Il faut dire que Dieu ne se reproduit pas ! Au contraire, il est et doit rester unique. Il fallait donc bien enlever à ADAM sa perfection. Il la retrouvera et se rapprochera ainsi de Dieu en accomplissant l'acte sexuel. L'homme et la femme ne sauraient donc être des êtres humains accomplis qu'ensemble.

    Le but du mariage est double : reconstituer l'ADAM créé à l'image de Dieu et assurer la reproduction. Par la vie de couple, l'homme pourra d'une part se rapprocher de Dieu en redevenant à son image et d'autre part, il pourra accomplir sa mission de prolifération sur toute la terre.

    L'homme doit donc trouver une femme pour récupérer ce qu'il lui manque. Dieu lui rendra cette partie de lui-même et ce sera une grande faveur qu'il lui accordera, un don précieux et même une nécessité :

     

    Pour éviter tout dérèglement, que chaque homme ait sa femme et chaque femme son mari. Que le mari remplisse ses devoirs envers sa femme et que la femme fasse de même envers son mari ! La femme ne dispose pas de son corps, c'est son mari. De même, le mari ne dispose pas de son corps, c'est sa femme. Ne vous refusez pas l'un à l'autre, sauf d'un commun accord et temporairement afin de vous consacrer à la prière, ensuite, retournez ensemble, de peur que votre incapacité à vous maîtriser ne permette à Satan de vous tenter.

    (1 Corinthiens 7.2-5)

    Le mariage est donc nécessaire pour calmer les ardeurs, mais au-delà de cet aspect, il répond à la réalité profonde de la création :

     

    La femme est inséparable de l'homme et l'homme de la femme, dans le Seigneur, car si la femme a été tirée de l'homme, l'homme naît de la femme et tout vient de Dieu.

    (1 Corinthiens 11.11-12)

    La loi

    La Bible ne fait mention d'aucune sorte de cérémonie religieuse célébrant le mariage. Plusieurs cas sont décrits : L'homme choisi une femme ou un père lui fait cadeau de sa fille, puis éventuellement, un festin scelle l'événement. Mais c'est la nuit de noce qui rend le mariage effectif. Ainsi, Laban a trompé Jacob. Ce dernier qui aimait Rachel servit sept ans pour la mériter. Voici le moment du mariage venu :

     

    Laban réunit tous les gens du lieu. Il fit un festin. Ce fut au soir. Il prit Léa, sa fille, et l'amena pour qu'il vint vers elle. Laban donna Zilpa, sa servante, pour servante à Léa. Ce fut au matin et voici que c'est Léa ! Il dit à Laban : Que m'as-tu fait là ? N'est-ce pas pour Rachel que j'ai servi avec toi ? Et pourquoi m'as-tu trompé ?

    (Genèse 29.22-25)

    Heureusement pour Jacob, la société de l'époque était polygame et il a pu également épouser Rachel. Mais il a dû prendre Léa aussi pour épouse, car telle est la loi :

     

    Si un homme rencontre une jeune vierge qui n'est pas fiancée, s'en empare, couche avec elle et qu'on les surprend, alors l'homme qui a couché avec elle donnera au père de la jeune fille cinquante sicles d'argent et elle sera sa femme Puisqu'il l'a violentée, il ne pourra pas la renvoyer de sa vie.

    (Deutéronome 22.28-29)

    La jeune fille ne deviendra donc pas une mère célibataire. En fait, la loi protège, non seulement la femme, mais surtout la descendance, ce bien précieux qui sera l'avenir de la société. Dans le même ordre d'idées, les relations sexuelles avec des proches parents ou des animaux sont interdites :

     

    Personne ne s'approchera de son proche parent pour en découvrir la nudité. Je suis YHWH.

    (Lévitique 18.6)

    "Découvrir la nudité" ou "le sexe" (le mot hébreu contient les deux acceptions) signifie avoir des relations sexuelles. Les camps de nudistes n'existaient pas ! L'intimité du corps était strictement réservée à l'acte sexuel. Nous parlerons de cet aspect pudique du comportement un peu plus loin.

    Mais revenons à la loi. Une longue liste de cas précis suit ce commandement général :

     

    Tu ne découvriras pas la nudité de ton père, de ta mère. C'est ta mère, tu ne découvriras pas sa nudité...

    Tu ne découvriras pas la nudité de ta sœur, fille de ton père ou fille de ta mère, née à la maison ou au dehors.

    Tu ne découvriras pas la nudité de la fille de ton fils ou de la fille de ta fille, car elles sont ta nudité...

    Tu ne découvriras pas la nudité de la sœur de ton père. Elle est la chair de ton père.

    Tu ne découvriras pas la nudité de la sœur de ta mère, car elle est la chair de ta mère.

    (Lévitique 18.7-13)

    Ne sont ce pas là des notions tout à fait compatibles avec celles de la génétique moderne ? Les chromosomes étaient inconnus, pourtant l'homme connaissait déjà les effets de la consanguinité. D'où tenait-il cette information ? Encore de nos jours, les chiens, les chats, et bien d'autres animaux ne s'embarrassent pas de ce principe. Certains pensent que la Loi a été révélée directement par Dieu au Sinaï, d'autres estiment qu'elle est le fruit de l'expérience et de l'intelligence humaine. Entre ces deux convictions, tous les points de vue sont acceptables tant qu'ils ne s'écartent pas du projet divin : le bonheur et l'espoir en l'avenir d'une humanité heureuse et paisible. La Genèse, par la conception qu'elle expose sur les origines et sur la sexualité cadre parfaitement avec la recherche du bonheur, de ce qui est "bon" dans l'esprit de l'ensemble des Ecritures. Tout au long des textes, l'acte sexuel est présenté comme une fonction naturelle indispensable à l'homme, non seulement pour se reproduire, mais aussi pour s'épanouir et accéder à l'équilibre qui rapproche de Dieu. La vie sexuelle ne doit donc pas s'écarter de son but de rapprochement entre l'homme et la femme, parce qu'alors, elle deviendrait négation d'elle-même :

     

    Avec un homme, tu ne coucheras pas comme on couche avec une femme. C'est une abomination.

    Tu n'auras pas de relations avec une bête pour être impur par elle et la femme ne se tiendra pas face à la bête pour s'y accoupler. C'est une confusion.

    (Lévitique 18.22-23)

    La Loi protège également les relations familiales :

     

    La nudité de la femme de ton père, tu ne la découvriras pas. C'est la nudité de ton père...

    Tu ne découvriras pas la nudité du frère de ton père : tu ne t'approcheras pas de sa femme. Elle est ta tante.

    Tu ne découvriras pas la nudité de ta bru. C'est la femme de ton fils, tu ne découvriras pas sa nudité.

    Tu ne découvriras pas la nudité de la femme de ton frère. C'est la nudité de ton frère.

    D'une femme et de sa fille, tu ne découvriras pas la nudité. Tu ne prendras pas pour en découvrir la nudité la fille de son fils et la fille de sa fille. Elles sont de sa chair, ce serait une impudicité.

    Tu ne porteras pas une femme à détester sa sœur en découvrant sa nudité en plus de la sienne de son vivant.

    (Lévitique 18.8-18)

    De même, la vie sexuelle en tant que fonction de reproduction ne peut porter atteinte ni au conjoint, ni à la famille, ni à la société :

     

    A la femme de ton compatriote, tu ne donneras pas ta couche pour semence, pour la souiller en elle.

    (Lévitique 18.20)

     

    Si l'on surprend un homme couchant avec une femme mariée, ils mourront tous les deux, l'homme qui a couché avec la femme et la femme. Tu ôteras le mal d'Israël.

    (Deutéronome 22.22)

    L'adultère est donc une faute grave. Le mari trompé est victime d'un vol : non seulement un autre lui pend la faveur, le don précieux qui lui a été accordé par Dieu, mais en plus, il bafoue sa paternité. Sous cet aspect, il porte également atteinte à la société : De qui sera le fils qui peut naître de cette relation illicite ? Officiellement du mari, mais de fait ? Or nous savons que la société était organisée en clans d'après les familles. Le principe est simple: Si un homme désire une femme, il doit l'épouser et une femme mariée ne peut pas tromper son mari. L'ascendance et la descendance de chacun doivent être claires et sans équivoque :

     

    Le bâtard ne viendra pas dans l'assemblée de YHWH. Même à la dixième génération, il ne viendra pas dans l'assemblée de YHWH.

    (Deutéronome 23.3)

    La loi est dure, mais n'oublions pas que le droit à la possession de la terre promise découlait de l'alliance passée avec Abraham et était transmis par filiation. La généalogie occupe d'ailleurs une place très importante dans les Ecritures : des longues listes de générations définissent souvent une personne ou un groupe, surtout dans les écrits plus récents de la Torah.

    Enfin, l'adultère est un manque de respect vis-à-vis de l'union conjugale, la relation instituée par Dieu entre Adam et Eve. Il est même dangereux :

     

    ... pour te protéger de la femme d'un autre, l'étrangère aux paroles enjo1euses, celle qui a délaissé l'ami de sa jeunesse et oublié l'alliance de son Dieu, car sa maison a incliné vers la mort et vers les ombres, ses menées. Tous ses visiteurs n'en retourneront pas et n'atteindront pas les chemins de la vie.

    (Proverbes 2.16-19)

    Mais une menace encore plus immédiate et plus concrète, la jalousie, pèse sur le contrevenant :

     

    Qui commet l'adultère manque de cœur. Il ruine sa vie, celui qui fait cela. Il récoltera les coups et l'infamie. Et son ignominie ne s'effacera pas, car la jalousie met le mâle en fureur et il sera sans pitié au jour de la vengeance. Il ne prendra en considération aucune rançon, il n'en voudra pas, même si tu mu1tip1ies 1es offres.

    (Proverbes 6.32-35)

    Quant à Jésus, il va plus loin encore que la Torah en condamnant jusqu'au fantasme adultérin :

     

    Vous avez entendu qu'il a été dit : Tu ne commettras pas d'adultère. Or moi, je vous dis : Quiconque regarde une femme en la désirant a déjà dans son cœur commis l'adultère.

    (Mathieu 5.27-28)

    La réalité

    Dans la Bible, l'histoire humaine et la Loi mélangées forment un amalgame de commandements et d'actions parfois contradictoires. Ainsi, Jacob-Israël a épousé deux sœurs : Léa et Rachel (Genèse 29). Vous me direz que cela n'était pas vraiment de sa faute et qu'il a vécu avant la libération du Sinaï. Bien sûr ! Mais de ces unions, élargies de deux autres avec les servantes des femmes, sont tout de même issues toutes les tribus d'Israël !

    A la génération suivante, Juda s'en est allé vers Tamar, sa belle-fille. Cette dernière s'était déguisée en prostituée pour le séduire, car elle voulait une descendance. Elle était veuve des deux fils aînés de Juda Des jumeaux naquirent de cette union (Genèse 38). Ils figurent dans la généalogie de Juda (Genèse 46.12). Bien sûr, cela se passait également avant l'épisode du Sinaï, mais la Loi devait déjà être d'application, puisque l'article sur le 1évirat (Deutéronome 25.5) rendit justice à Tamar qui ne fut pas exécutée pour sa prostitution.

    A l'époque des Juges, Jepthé, un bâtard fils de prostituée, devint chef et commandant après avoir été renvoyé par le clan de son père. Il fut agréé par Dieu et jugea Israël pendant six ans (Juges 11 et 12).

    Le grand roi David commit également une faute très grave. D'après la Loi, il aurait dû être mis à mort (2 Samuel Il et 12). En effet, il séduisit la belle Bethsabée, la femme d'un vaillant guerrier hittite. Elle devint enceinte. Après avoir tenté, sans succès, de faire endosser l'enfant par le mari, David envoya ce dernier à la guerre et le fit placer en première ligne dans des conditions qui ne pouvaient qu'être mortelles. Ensuite, il épousa la veuve Bethsabée. Natan, le prophète, transmit le verdict de Dieu :

     

    David dit à Natan : J'ai péché contre YHWH. Natan dit à David : YHWH, de son côté, a passé sur ton péché. Tu ne mourras pas. Rien que parce que tu as été répugnant, répugnant devant les ennemis de YHWH avec cette affaire, le fils qui t'est né qu'il meure, il mourra ! Natan rentra à la maison. YHWH frappa l'enfant que la femme d'Urie avait enfanté à David et il dépérit.

    (2 Samuel 12.13-15)

    David se repentit et Dieu fut miséricordieux, à un point tel que Bethsabée mit au monde un autre enfant :

     

    David consola Bethsabée, sa femme. Il alla vers elle et il coucha avec elle. Elle enfanta un fils et il l'appela du nom de Salomon. YHWH l'aima et l'envoya dire par l'entremise du prophète Natan et il lui donna le nom de Yedidya (aimé de Dieu) à cause de YHWH.

    (2 Samuel 12.24-25)

    Le sage Salomon, le roi de la paix et de la prospérité est donc le fruit du pardon de Dieu, tandis qu'a dû mourir le produit de l'adultère. Vivant, cet enfant, puis ses fils après lui auraient, en effet, été un rappel perpétuel de la faute du roi David, serviteur fidèle de Dieu.

    Plus tard, Jésus nous a démontré que Dieu ne pardonne pas seulement aux rois et que l'homme devrait être exempt de faute pour pouvoir condamner ses semblables, ce qui est loin d'être le cas :

     

    Les Scribes et les Pharisiens amenèrent une femme qui avait été surprise en adultère. Ils lui dirent : Maître, cette femme a été surprise en flagrant délit d'adultère. Dans la Loi, Moïse nous a prescrit de lapider celles-là. Et toi, qu'en dis-tu ? Ils disaient cela pour l'éprouver, pour avoir de quoi l'accuser. Mais Jésus se baissa, et, de son doigt, il écrivit sur le sol. Comme ils continuaient à le questionner, Jésus se redressa et leur dit : Que celui d'entre vous qui n'a jamais péché jette sur elle la première pierre ! Et s'inclinant à nouveau, il se remit à écrire sur le sol. Eux entendirent et se retirèrent un à un, à commencer par les plus vieux. Jésus resta seul. La femme était toujours au milieu du cercle. Jésus se redressa et lui dit : Femme, où sont-ils ? Personne ne t'a condamnée ? Elle répondit : Personne, Seigneur. Alors, Jésus lui dit : Moi non plus, je ne te condamne pas. Va, et désormais ne faute plus.

    (Jean 8.3-11)

    Malgré sa Torah stricte, la Bible nous enseigne aussi la tolérance. Le livre de Jonas illustre d'ailleurs très bien la nécessité du pardon face au repentir ainsi que la puérilité du juste intransigeant. Bien mieux : Dieu souhaite le retour du pécheur. Tous les hommes sont son œuvre et il lui en coûte de châtier.

    La Loi enseigne le chemin de la bonté, l'équité, la droiture, mais l'homme est enclin à pécher. S'il dépasse la mesure, il subira le sort de Sodome et Gomorrhe. Pourtant, Dieu préfère pardonner. Il sait que l'homme se tourne facilement vers le mal et il lui demande de lutter contre cette tendance destructrice, de revenir à lui, à sa bonne Loi dont le but, est le bonheur de l'humanité.

    Oui, la Loi est le phare du cap ESPERANCE et la réalité est un bateau fou poussé par des vents contraires et entraîné par des courants pernicieux. Cependant, les hommes de bonne volonté peuvent aisément redresser la barre et filer allègrement vers le DEVENIR de l'humanité. Ce dernier n'est pas un port, même pas une baie où s'échouer. C'est un état favorable pour une navigation paisible. Et Dieu sait si l'homme a besoin de ces conditions pour être heureux !

    Une hygiène respectueuse

    La Loi est aussi un traité de médecine ! En effet, elle enseigne également, parmi bien d'autres, l'attitude à avoir en cas de maladie vénérienne. Les règles d'hygiène sont très strictes :

     

    Quand un homme est atteint d'un écoulement dans sa chair, cet écoulement est impur. Telle est son impureté due à son écoulement, que ses organes laissent échapper l'écoulement où qu'ils s'engorgent, c'est son impureté : Tout lit où s'est couché l'homme atteint d'écoulement est impur, tout objet où il s'est assis est impur. Celui qui touche à son lit lavera ses vêtements et se baignera dans l'eau. Il est impur jusqu'au soir. Celui qui s'assied sur l'objet où s'est assis l'homme atteint d'écoulement lavera ses vêtements et se baignera dans l'eau. Il est impur jusqu'au soir. Celui qui touchera le corps de l'homme atteint d'écoulement lavera ses vêtements et se baignera dans l'eau. Il est impur jusqu'au soir. Si un homme atteint d'écoulement crache sur quelqu'un qui est pur, celui-ci lavera ses vêtements et se baignera à l'eau. Il est impur jusqu'au soir... Toute personne que l'homme atteint d'écoulement a touchée sans s'être rincé les mains à l'eau, lavera ses vêtements et se baignera dans l'eau. Il est impur jusqu'au soir.

    (Lévitique 15.2-11)

    Les antibiotiques n'existaient pas. Il fallait attendre sept jours pour confirmer la guérison et pour pouvoir se considérer non contagieux :

     

    Quand l'homme atteint se purifie de son écoulement, il compte sept jours pour sa purification, lave ses vêtements et son corps dans l'eau vive. Il est purifié.

    (Lévitique 15.13)

    Assurément, ceux qui ont écrit cela, il y a plus de deux mille cinq cent ans, étaient loin d'être imbéciles. Et dire que, malgré ces textes devenus universels, Pasteur a dû encore se battre avec acharnement pour imposer l'hygiène moderne ! Bien mieux, nous connaissons actuellement à peu près tous les mécanismes de transmission des maladies infectieuses et pourtant, les mesures de prévention de la contagion ne sont pas encore toujours appliquées. Certains hommes ne se gênent pas pour séduire malgré une "chaude pisse" pas encore tout à fait refroidie et plus largement, combien ne toussent-ils pas en plein visage de leurs vis-à-vis, enfreignant la plus élémentaire politesse. Le respect des autres est loin d'être le souci de tous !

    En dehors de toute conviction religieuse, n'avons-nous pas chacun le devoir de préserver nos semblables de nos microbes et, s'il est déjà trop tard ou même si nous sommes la "victime", de prévenir nos contacts dès la prise de connaissance de la maladie contagieuse ?

    Protection du désir

    Les microbiologistes vous diront que la plupart des maladies vénériennes sont plus difficiles à déceler chez la femme que chez l'homme. La Torah ne précise aucune obligation de la part de la femme à leur propos. Par contre, cette dernière a aussi ses périodes d'impureté dues à des écoulements. Il s'agit bien sûr de la perte de sang, qu'il soit menstruel ou post-partum. Nous le savons, le sang était considéré comme un symbole de la vie. En perdre ne pouvait donc être compatible avec un état de "pureté" :

     

    Quand une femme est atteinte d'un écoulement, que du sang s'écoule de sa chair, elle est pour sept jours dans sa menstruation et quiconque la touche est impur jusqu'au soir.

    (Lévitique 15.19)

    La femme est un mystère pour l'homme : Elle, la "Vivante" perd un peu de sa vie chaque mois. Après une naissance, son hémorragie est encore plus importante. Pourtant, elle continue à vivre. Bien plus : elle donne la vie ! Elle ne saigne pas quand la vie germe en elle. Son sang menstruel est donc aussi l'aveu qu'un ovule n'a pas été fécondé. En cela, il est le sang de la vie non conçue.

    Après un accouchement, elle perd sa vie, puisque "le sang, c'est la vie", mais elle n'en meurt pas ! Elle est donc un mystère pour l'homme qui va devoir l'apprivoiser à défaut de pouvoir l'élucider :

     

    Voici trois choses qui me dépassent et quatre que je ne comprends pas : le chemin du vautour dans le ciel, le chemin du serpent sur le roc, le chemin du navire au cœur de la mer et le chemin de l'homme vers la femme nubile.

    (Proverbes 30.18-19)

    Pour retrouver la partie de lui-même qui lui manque, l'homme parcourra inéluctablement le chemin qui mène à la femme et le mystère de la vie s'accomplira : des hommes naîtront et les jeunes continueront d'être l'avenir des vieux. Le chemin vers la femme est donc aussi celui du DEVENIR.

    Porteuse du mystère de la vie et de la mort, la femme fait peur. Mais elle est la "Vivante", celle que l'homme doit approcher, "connaître" pour accomplir avec elle la mission que Dieu leur a confiée.

    Mais quand elle perd son sang, la femme est aussi évocation de la mort et elle est "indisposée" à ses fonctions de reproductions :

     

    Tu ne t'approcheras pas pour en découvrir la nudité d'une femme que sa menstruation rend impure.

    (Lévitique 18.19)

    Le cycle ovarien n'était pas encore connu, mais l'homme savait déjà qu'il n'est pas nécessaire de braver le sang de la femme pour concevoir. De nos jours, le sang fait moins peur et, pour la plupart d'entre nous, il a perdu son caractère sacré. Néanmoins, on ne peut pas dire qu'il soit particulièrement ragoûtant. Et même si l'homme a vaincu pas mal de ses angoisses, il reste fragile. Il a beau connaître parfaitement les fonctions biologiques de la reproduction, savoir comment fonctionne une femme, tant sur le plan physiologique que psychologique, la peur reste cachée au fond de lui. Il a peur de la femme parce qu'il a besoin d'elle. Phallocratie et violence conjugale sont bien souvent les conséquences de cette angoisse viscérale. A cause de celle-ci, l'homme a dominé la femme pendant des siècles. Mais la libération de cette dernière, au lieu de rétablir l'équilibre dans le couple, s'est souvent faite au détriment de l'harmonie de ce dernier. On parle maintenant de vie sexuelle et nous plus d'amour. La femme n'a plus de secrets. Ses mystères ont même des noms scientifiques. Que reste-t-il de la magie que les anciens d'Israël protégeaient ?

     

    Quand un homme couche avec une femme indisposée et découvre sa nudité, il a mis à nu sa source et elle a découvert la source de son sang, ils seront tous les deux retranchés du sein de leur peuple.

    (Lévitique 20.18)

    Les mystères de la femme sont ainsi protégés. Ils sont sa force à elle. Plus que sa beauté, ils sont son charme. En s'abstenant de fréquenter son sexe sanguinolent, l'homme continuera de la désirer avec respect, car "mettre à nu la source du sang", c'est en quelque sorte vider la femme de sa magie et par conséquent de ses pouvoirs.

    La pudeur joue le même rôle. Elle participe à l'entretien du désir en préservant le jardin secret de charmes à découvrir qui sont de loin plus excitants et de façon plus profonde que l'étalage des appâts. De plus, elle tend à égaliser le pouvoir de séduction des femmes en remplaçant les atouts de la plastique par ceux de la magie.

    La jalousie

    Nous l'avons vu et le proverbe suivant le dit crûment, la vie en couple apporte la plénitude, mais il suffit d'un manque de confiance en l'autre pour que le malheur s'installe.

     

    Vie charnelle, cœur serein. Pourrira les os la jalousie.

    (Proverbes 14.30)

    L'adultère est inacceptable, mais la faute n'est pas toujours connue. Il est possible qu'un conjoint doute de la fidélité de son partenaire. Qu'ils soient fondés ou non, la vie devient alors impossible. La Loi avait prévu un stratagème pour arrêter la "carie" (ou pourriture) que cause la jalousie :

     

    YHWH parla à Moise pour dire : Parle aux fils d'Israël et dis-leur : Quiconque dont la femme se conduit mal, lui est infidèle ; si un homme a avec elle des relations sexuelles à l'insu de son homme, qu'elle se soit souillée en secret, sans témoin contre elle, sans avoir été prise et qu'un souffle de jalousie s'empare de lui, qu'il jalouse sa femme qui s'est souillée ou si un souffle de jalousie s'empare de lui et qu'il jalouse sa femme qui ne s'est pas souillée... l'homme amènera sa femme au prêtre... Le prêtre fera approcher la femme et la fera comparaître face à YHWH... Il mettra sur ses mains ouvertes l'offrande de dénonciation, c'est à dire l'offrande de jalousie, tandis que lui-même aura à la main l'eau d'amertume qui rend maudit. Le prêtre fera prêter serment à la femme... Il lui fera boire l'eau et il lui arrivera ceci : si elle s'est souillée et qu'elle a été infidèle à son mari, l'eau qui rend maudit pénétrera en elle en devenant amère, son ventre enflera et son sein dépérira. Cette femme deviendra pour son peuple l'exemple que l'on cite dans les imprécations. Si au contraire, cette femme ne s'est pas souillée, si elle est pure, elle sera innocentée et elle sera féconde. Telle est la loi des jalousies, quand une femme se conduit mal contre son mari et se souille ou quand un homme est saisi d'un esprit de jalousie et jalouse sa femme : Il la fera comparaître devant YHWH et le prêtre lui appliquera toute cette loi. L'homme sera exempt de faute et la femme, elle répondra de sa faute.

    (Nombres 5.11-31)

    Cela me rappelle la façon dont ma grand-mère s'y prenait pour détecter mes mensonges d'enfant. Elle me disait : "donne-moi ton petit doigt, il va me dire si tu mens". Elle portait mon auriculaire à son oreille et le verdict était toujours infaillible. J'ai essayé le procédé sur mon petit neveu. Cela l'a rendu perplexe et il est parti aux renseignements. Sa mère, avec trois mots et un beau sourire, a sapé toute ma magie.

    Notre époque est rationnelle et c'est bien, mais quel dommage de ne plus pouvoir utiliser le verdict de l'eau amère ! Cela assainirait pas mal de couples malheureux qui souffrent à cause d'une fausse suspicion.

    Evolution de la polygamie

    Dans une société polygame comme celle de Moise, l'homme ne commet l'adultère que s'il couche avec une femme mariée. Il peut désirer plusieurs femmes, il suffit qu'il les épouse pour rester conforme à la Loi. Les récits historiques de la Bible nous rapportent des exemples précis de ce type d'organisation familiale. Par contre, la pensée exprimée dans les textes à caractère didactique, philosophique ou théologique tend vers l'idéal d'une organisation monogame : Dieu créa une seule Eve à partir d'une seule côte d'Adam. Les proverbes font référence à la femme et non à un groupe d'épouses. Le Cantique des Cantiques dénonce d'ailleurs fort subtilement la polygamie :

     

    Une vigne était à Salomon à Baal-Hamôn. Il donna la vigne aux surveillants. Chacun apportera pour son fruit mille pièces d'argent. Ma vigne à moi est pour moi. Le millier est à toi, Salomon, mais deux cents sont aux surveillants du fruit. Résidente des jardins, des amis sont attentifs à ta voix. Fais-moi entendre... Fuis, mon chéri et sois comparable à toi, à une gazelle ou à un faon de biche sur les monts des aromates.

    (Cantique des Cantiques 8.11-14)

    La relation ICH-ICHA doit être profonde pour arriver à reconstituer l'ADAM. Ce ne peut être le cas si l'homme disperse ses sentiments. Il faut être libre et disponible pour accéder à la communion totale d'une liaison réciproque qui ne peut être qu'unique :

     

    Je suis à mon chéri et mon chéri est à moi, le pâtre dans les lys.

    (Cantique des Cantiques 6.3)

     

    Soixante sont des reines et quatre-vingt, des maîtresses et les adolescentes sont sans nombre. Elle est unique, ma colombe, ma parfaite. Elle est unique pour sa mère, brillante pour celle qui l'enfanta. Elles l'ont vue, les filles, l'ont félicitée. Les maîtresses, elles l'ont louangée. Qui est celle-là qui se contemple comme une aurore, belle comme la lune, brillante comme le soleil, terrible comme un mirage ?

    (Cantique des Cantiques 6.8-10)

    Bien sûr elle est l'Amour ! Et il est plus fort que tout, qu'il s'agisse de celui de Dieu ou d'une femme :

     

    Les grandes eaux ne pourront éteindre l'Amour et les fleuves ne le submergeront pas. Si un homme donnait toute la richesse de sa maison pour l'Amour, qu'il soit méprisé ! Il sera méprisé.

    (Cantique des Cantiques 8.7)

    Nous le voyons, malgré la polygamie ancrée dans la société, la Bible fait l'éloge de l'Amour et prône la famille monogame tout en édictant des lois qui acceptent et régissent la situation de fait.

    Le divorce

    Le couple doit être harmonieux pour remplir sa mission. Si les relations entre l'homme et la femme sont mauvaises, ADAM ne pourra pas être "à l'image de Dieu". Il vaut donc mieux alors rompre l'union. Mais en arriver là est un échec. En effet, si les partenaires respectaient les principes de la Loi, il ne leur arriverait pas de ne plus s'aimer. La Torah n'instaure pas le divorce, elle le gère :

     

    Soit un homme qui a pris une femme et l'a épousée, mais cette femme n'a pas trouvé grâce à ses yeux et il a découvert en elle des propos de honte. Il a rédigé pour elle un acte de divorce et le lui a remis en mains en la renvoyant de chez lui. Elle est sortie de sa maison, s'en est allée et a appartenu à un autre homme. Si l'autre homme la prend en aversion, rédige pour elle un acte de divorce et le lui remet en la renvoyant de chez lui, ou bien si l'autre homme meurt, alors son premier mari qui l'avait renvoyée ne pourra pas la reprendre pour en faire sa femme après qu'elle aura été souillée.

    (Deutéronome 24.1-4)

    A cette époque, la femme n'avait donc pas le droit de demander le divorce. Par contre, elle détenait le pouvoir d'empoisonner la vie de son mari :

     

    Pluie agaçante d'un jour d'averse et femme querelleuse sont pareilles. Qui la retient, retient du vent ; sa droite saisit de l'huile !

    (Proverbes 27.15-16)

    Voilà donc l'arme à la disposition de la femme ! Mais il peut arriver que le mari soit lui-même victime innocente d'une mégère :

     

    Mieux vaut habiter sous le coin d'un toit que partager la maison d'une femme querelleuse.

    (Proverbes 21.9)

     

    Mieux vaut habiter un pays désert qu'avec une femme querelleuse et chagrine.

    (Proverbes 21.19)

    Le caractère de la femme est donc plus important que sa beauté. Pour l'œil aimant, la "biche amoureuse" sera toujours une "gracieuse gazelle". Pourquoi rejeter la femme qui a été jeune ? Pourquoi aller chercher ailleurs ce que l'on peut trouver chez soi ? A travers le temps, la femme ne reste-t-elle pas désirable si l'amour veille ?

     

    Bois les eaux de ta citerne et les jaillissantes du milieu de ton puits ! Tes sources s'épancheraient-elles au dehors ou tes ruisseaux dans les rues ? Qu'elles soient pour toi seul et pas pour l'étranger avec toi. Que ta source soit bénie et jouis de la femme de ta jeunesse, biche amoureuse et gracieuse gazelle. Que ses seins te ravissent en tout temps. Enivre-toi toujours de son amour.

    (Proverbes 5.15-19)

    Ce texte condamne tout autant l'adultère que le divorce. Il enseigne à l'homme de ne pas aller chercher dehors ce qu'il a chez lui. Il prône l'épanouissement dans la vie de couple. Ce sont là toutes les conditions nécessaires pour que l'union dure.

    Et l'union doit durer ! Bien plus, selon Jésus, parce qu'elle est sacrée par Dieu, l'homme ne peut la rompre :

     

    Qui répudie sa femme, sauf pour cause de fornication, lui fait commettre l'adultère. Qui épouse une femme répudiée adultère lui-même.

    (Mathieu 5.32)

    Ici il m'a fallu sortir de mes ouvrages de référence, car pas deux n'exprimaient pas de la même façon la seule cause pouvant justifier un divorce. Des éditions anglaises m'ont amenée au mot "fornication". La TOB traduit par : "sauf en cas d'union illégale". La Bible de Jérusalem par : "hormis le cas de prostitution". Quant à Chouraqui, voici sa traduction : "sauf a propos de sexe".

    Ce petit morceau de phrase est précisément une fameuse pomme de discorde entre les Eglises chrétiennes. En fait, Mathieu, le premier évangéliste est le seul a reconnaître 1'adultere, le mauvais comportement sexuel, comme motif de divorce. Les autres évangélistes, plus tardifs, sont plus stricts:

     

    Ils ne seront plus deux [l'homme et la femme], mais une seule chair. Eh bien, ce que Dieu a uni, l'homme ne doit pas le séparer ! ... Quiconque répudie sa femme et en épouse une autre, commet un adultère à son égard et si une femme répudie son mari et en épouse un autre, elle commet l'adultère.

    (Marc 10.8-12)

    Bien sûr, l'homme et la femme qui respectent la Loi n'éprouveront pas le besoin de se séparer. Ils seront heureux ensemble et, quoi qu'il arrive, ils y feront front unis. En effet, le Christ étant venu sauver les croyants du mal, le bon chrétien ne devrait pas se retrouver dans une situation de divorce.

    Mais, contrairement à l'interdiction d'adultère qui est présente dans tous les livres révélés ou se prétendant tels, le divorce n'est formellement interdit que dans le Nouveau Testament. Par contre, tout autant l'Ancien Testament que le Coran prônent la bonne entente entre les époux, la réconciliation plutôt que le divorce.

    Les droits de la femme

    Malgré l'organisation phallocratique de la société hébraïque, la femme avait des droits et surtout, elle était respectée en tant que "mère des vivants". Sans elle, l'homme était incapable de remplir sa mission et il en était conscient, du moins dans les textes.

    Nous avons déjà évoqué le droit de Tamar à une descendance (Gn 38). Le livre de Ruth relate également le droit qu'avaient les femmes, même veuves ou pauvres, d'avoir un mari :

     

    Noémi dit : Retournez mes filles ! Pourquoi iriez-vous avec moi ? Ai-je encore des fils dans mes entrailles pour qu'ils deviennent vos maris ? Retournez mes filles, allez car je suis trop vieille pour être à un homme. Que j'aie dit : J'ai de l'espoir ; même : j'ai été cette nuit à un homme et même : J'ai enfanté des fils. Est-ce que pour autant vous attendriez qu'ils aient grandi ? Est-ce que pour autant vous vous voueriez à eux sans être à un homme ? Non, mes filles, car l'amer est pour moi beaucoup plus que pour vous, car contre moi est sortie la main de YHWH...

    (Ruth 1.11-15)

    Bien plus : l'homme a des obligations envers sa femme. Il doit lui procurer les "joies du mariage". N'est-ce pas là une façon pudique qu'on certains de parler de la tendresse et du plaisir, les deux étant intimement liés dans une union réussie ?

     

    Quand un homme prendra une nouvelle femme, il ne sortira pas avec l'armée et ne passera pas sur lui pour aucune chose. Exempté, il sera pour sa maison une année et il réjouira sa femme qu'il a prise.

    (Deutéronome 24.5)

    L'homme doit donc "réjouir sa femme"... Cela n'a-t-il pas l'air bien différent du concept de femme-objet que l'on rencontre fréquemment de nos jours ? Car même la femme 'libérée", indépendante, tant sur le plan financier qu'intellectuel n'est encore hélas trop souvent qu'une "chose" à la disposition de l'homme. Ou alors, elle rompt tout à fait et pour ne plus être soumise, elle comprime, écrase, cache son besoin de l'homme et défend son indépendance par une attitude castratrice.

    La femme dangereuse

    Même si elle apparaît très peu dans des situations importantes, la femme est omniprésente dans la Bible. Son rôle, primordial, a été décrit une fois pour toutes dans la Genèse. Elle est le complément indispensable de l'homme. Elle ne saurait être son égale ; elle n'est ni inférieure, ni supérieure : elle est différente ! S'il a la force et le pouvoir politique, elle a ses charmes et son emprise. L'homme a tellement besoin d'elle qu'elle peut le mener où elle veut et même l'écarter de la Loi.

    Cette peur de la femme et de son pouvoir est constante, de la Genèse à Esdras ou Néhémie, ce qui explique le rejet de la femme étrangère capable d'imposer sa culture et de dénaturer la religion des patriarches :

     

    N'est-ce pas en cela qu'a péché Salomon, roi d'Israël ? Parmi les nombreuses nations, il n'y eut pas de roi comme lui, aimé de son Dieu. Dieu l'avait établi roi sur tout Israël. Lui aussi, les femmes étrangères l'ont fait pécher !

    (Néhémie 13.26)

    L'homme est conscient qu'il ne peut résister à l'influence, même néfaste, de la femme. Il doit donc chercher pour lui la meilleure, celle qui formera avec lui un ADAM, c'est à dire un couple équilibré, "à l'image de Dieu". Bien sûr, Salomon a contracté beaucoup de mariages à des fins politiques et non par amour. Ses femmes, qui probablement ne l'aimaient pas non plus, ne le respectaient pas, ni lui, ni son peuple, ni son Dieu.

    C'est pourtant de ce dernier que vient le bon choix :

     

    Une maison et des biens viennent de l'héritage des pères, mais de YHWH, une femme avisée.

    (Proverbe_ 19.14)

    Comment savoir si c'est enfin "celle-ci, cette fois, os de mes os" ? Ou, en d'autres termes, comment Dieu fait-il connaître sa volonté ?

     

    ... Samson dit à son père : Prends-la-moi, car elle est droite a mes yeux. Son père et sa mère ne savaient pas que cela venait de YHWH, car il cherchait une occasion de s'en prendre aux Philistins...

    (Juges 14.3-4)

    Samson était de bonne foi. La femme lui plaisait. Pourtant, le mariage avec la fille des Philistins fut un fiasco, mais il permit une grande victoire d'Israël sur ses ennemis. Dieu suscite donc les passions selon son gré :

     

    La bouche des étrangères est une fosse profonde. Qui exaspère YHWH y tombera.

    (Proverbes22.14)

    Mais il appartient à l'homme de se protéger contre la femme dissipée, car elle l'entraînera vers toutes sortes de trahisons :

     

    Oui, la prostituée est une fosse profonde et l'étrangère un puits de détresse. Elle aussi, comme un ravisseur, elle fait le guet ; elle ajoute aux perfidies de l'humain.

    (Proverbes 23.27-28)

    La femme adultère est souvent appelée "l'étrangère", c'est à dire celle qui appartient à un autre homme. Elle est considérée comme plus dangereuse que la prostituée, car non seulement, par sa légèreté, elle se moque de la relation sacrée entre l'homme et la femme, mais en plus, elle gruge son mari.

    La femme dévergondée est jugée destructrice. Des conseils sont prodigués au jeune homme afin qu'il ne se laisse pas prendre au piège des charmes corrompus :

     

    Mon fils, soit attentif à ma sagesse et tends l'oreille à ma raison pour conserver la clairvoyance. Tes lèvres protégeront le savoir, car les lèvres de l'étrangère distillent le miel et sa bouche est plus onctueuse que de l'huile, mais en fin de compte, elle est amère comme l'absinthe, acérée comme une épée à deux lames. Ses pieds descendent vers la mort. Ses pas atteignent le monde-d'en-bas. Elle ne se fraye pas un chemin vers la vie. Ses sentiers sont perdus, tu ne les connaîtras pas ! Et maintenant, fils écoutez-moi. Ne vous écartez pas de mes propos. Eloigne d'elle ta route et ne t'approche pas du seuil de sa maison ; que tu ne donnes pas à d'autres ta magnificence et tes années à un homme implacable ; que des étrangers ne se rassasient pas de ta force ; du fruit de ton labeur, la maison étrangère et qu'en fin de compte, tu rugisses à l'épuisement de ton corps et de ta chair.

    (Proverbes 5.1-11)

    L'histoire de Samson et Dalila est un exemple particulièrement explicite de la vulnérabilité de l'homme face à la passion et à la perfidie de certaines femmes :

     

    Or, après cela, Samson aima une femme au torrent de Soreq. Son nom : Dalila. Les tyrans des Philistins montèrent vers elle et lui dirent : Séduis-le et vois en quoi sa force est si grande et comment comploter contre lui et le lier pour le réduire à l'impuissance et nous, nous te donnerons chacun onze cents sicles d'argent... Dalila vit qu'il lui avait ouvert tout son cœur et elle envoya appeler les tyrans des Philistins pour leur dire : Montez, cette fois, car il m'a ouvert tout son coeur. Les tyrans des Philistins montèrent vers elle et ils avaient l'argent en main. Elle endormit Samson sur ses genoux et elle appela un homme. Il rasa les sept tresses de sa chevelure. Alors, il commença à faiblir et sa force se retira de lui... Les Philistins le saisirent et lui crevèrent les yeux. Ils le firent descendre à Gaza et le lièrent avec deux bronzes. Il devint tourneur de meule dans la prison.

    (Juges 16.4-21)

    La femme idéale

    La Bible dénonce donc le risque de se laisser aller à désirer des femmes dangereuses, mais les textes définissent aussi les critères de qualité d'une femme. La beauté est louée, bien sûr, mais elle n'est pas tout :

     

    Un anneau d'or au groin d'un porc, femme belle mais manquant de goût.

    (Proverbes 11.22)

    Aux défauts à éviter sont opposées les qualités que, pour son bonheur, l'homme doit rechercher chez la femme :

     

    Une femme de valeur est une couronne pour son mari et une femme éhontée est une carie dans ses os.

    (Proverbes 12.4)

     

    Sagesse de femmes a construit la maison et la démence la démolit de ses mains.

    (Proverbes 14.1)

    En effet, si la mauvaise femme est dangereuse, une femme bonne, par contre, a le pouvoir de conduire son mari à Dieu :

     

    Vous de même, femmes, soyez soumises à vos maris, afin que, même si quelques-uns refusent de croire à la Parole, ils soient gagnés, sans parole, par la conduite de leurs femmes, en considérant votre conduite.

    (1 Pierre3.1-2)

    Une fois de plus, nous constatons que le rôle de la femme est très important. Le livre des proverbes se termine d'ailleurs par un long éloge de la femme idéale dont voici quelques extraits :

     

    Qui trouvera une femme de valeur ? Son prix est grand, plus que celui du corail. Le cœur de son mari se sécurise en elle, les profits ne manquent pas... Elle ouvre sa main à l'humilié et la tend au pauvre. Elle ne craint pas la neige pour sa maison, toute sa maison est richement vêtue... De force et d'honneur vêtue, elle pense à l'avenir en riant... Ses fils se lèvent et la proclament bienheureuse et son mari fait son éloge : Bien des filles sont de valeur, mais toi, tu les surpasses toutes. La grâce trompe, la beauté ne dure pas. Une femme qui craint YHWH, voilà celle qui est louangée ! A elle le fruit de son travail, et que ses œuvres publient sa louange.

    (Proverbes 31.10-31)

    Nous le voyons, même si l'homme a peur de la femme et qu'il est conscient du danger qu'elle peut représenter pour lui, il sait néanmoins qu'il peut trouver celle qui le rendra heureux. Sa peur et sa vulnérabilité ne lui font donc pas condamner la femme en général. Au contraire !

    La sexualité épanouissante

    Contrairement à l'enseignement de certains religieux, la Bible célèbre l'amour et les bienfaits d'une saine sexualité. Hymne à l'amour, le Cantique des Cantiques n'est-il pas le plus beau des poèmes ? Comme la sexualité qu'il chante, il est universel et intemporel, à la fois simple et profond. Après lui, il n'y a plus de mots pour parler de l'union sexuelle idéale :

     

    Qu'il me baise des baisers de sa bouche ! Car tes étreintes sont meilleures que du vin... Entraîne-moi après toi, courons. Le roi me fait entrer dans sa chambre. Soyons heureux et réjouissons-nous en toi ! Célébrons tes étreintes mieux que du vin...

    (Cantique des Cantiques 1.2-4)

     

    Que tu es belle, ma compagne ! Que tu es belle ! Tes yeux sont des colombes à travers ton voile... Tes deux seins sont comme deux faons, jumeaux d'une gazelle. Ils paissent parmi les lys. D'ici que le jour respire et s'enfuient les ombres je m'en irai au mont de la myrrhe et à la colline encensée. Tu es toute belle, ma compagne ! De défaut, tu n'as pas ! Avec moi, du Liban, ô ! Fiancée, avec moi du Liban, tu viendras... Tu me rends fou, ma sœur, ô ! Fiancée, tu me rends fou par une seule de tes œillades, par un seul cercle de tes colliers. Qu'elles sont magnifiques, tes étreintes, ma sœur, ô fiancée ! Qu'elles sont bonnes tes caresses, plus que du vin ! Et la senteur de tes parfums plus que les baumes ! Tes lèvres dégoulinent de nectar, ô fiancée ! Du miel et du lait sont sous ta langue. Et l'odeur de tes vêtements est comme l'odeur du Liban.

    (Cantique des Cantiques 4.1-11)

    Ce magnifique poème nous enseigne également qu'il ne faut pas laisser passer l'amour quand il se présente, qu'il est plus fort que tout et qu'en lui est le SHALOM (la paix du dehors, mais aussi du dedans), comme SHALOM est dans le nom de Salomon, l'amoureux, le héros du livre :

     

    ...Inexorable comme la mort est l'amour... Je suis un rempart et mes seins sont comme des tours, alors je suis devenue à ses yeux comme celle qui invente le SHALOM.

    (Cantique des Cantiques 8.6-10)

    Mémoire de Microscope, Dix Paroles pour une Vie paisible, Ceux du Forbot : Trois e-books à télécharger gratuitement ou à lire en ligne en toute légalité. - Copyright : Christine Longrée - Dinant (Belgique)
    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks Pin It

    votre commentaire
  • [...]
    Photo : [...]
      · · ·
    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks Pin It

    votre commentaire
  • La femme que Dieu te donne !

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    La femme que Dieu te donne ! 

    « Alors l’Eternel Dieu fit tomber un profond sommeil sur l’homme, qui s’endormit ; il prit une de ses côtes, et referma la chair à sa place. 
    L’Eternel Dieu forma une femme de la côte qu’il avait prise de l’homme, et il l’amena vers l’homme. 
    Et l’homme dit : Voici cette fois celle qui est os de mes os et chair de ma chair ! on l’appellera femme, parce qu’elle a été prise de l’homme. 
    C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et ils deviendront une seule chair. » 

    Genèse 2, 21-24 

    Pour quel motif Dieu décida-t-il de créer la femme ? Nous trouvons la réponse en Gen 2, 18 

    « Le Seigneur Dieu se dit : Il n'est pas bon que l'être humain soit seul. Je vais le secourir en lui faisant une sorte de partenaire. » (Français courant) 

    « Le Seigneur Dieu se dit : Pour l'homme, ce n'est pas bon d'être seul. Je vais lui faire une aide qui lui convienne parfaitement. » (Parole de Vie) 

    « Le Seigneur Dieu dit : Il n'est pas bon que l'homme soit seul ; je vais lui faire une aide qui sera son vis-à-vis. » (Nouv. L. Segond) 

    « L’Eternel Dieu dit : Il n’est pas bon que l’homme soit seul ; je lui ferai une aide semblable à lui. » (LSG) 

    Elle est sa partenaire, c’est avec elle qu’il partagera toute sa vie. 
    Elle est une aide qui lui convient parfaitement. Car elle le connait, elle sait s’occuper de lui et le soutenir. 

    Elle est une aide qui est son vis-à-vis. Elle ne forme qu’un seul être avec lui, elle est son rayonnement. 

    Elle est une aide semblable à lui. Elle lui ressemble, c’est pour cela qu’elle peut le compléter dans ce qu’il entreprend. 

    L’Eternel forma une femme de la côte d’Adam. Il choisit la côte, non par hasard, mais à bon escient, il ne choisit pas un os de son pied, pour qu’elle ne soit pas écrasée par l’homme, ni un os de la tête, car elle n’est pas le chef du couple, car le chef du couple c’est Dieu lui-même (voir art « la corde à trois fils »). 

    Alors, pourquoi la côte ?la côte est un os très particulier, qui protège les parties vitales du corps. Les côtes protègent le cœur de l’homme, ce sont des os très particuliers car étant très souples ils permettent à l’homme de respirer. Ce n’est pas pour rien que la femme y prends son origine, car c’est la femme (épouse) qui protège le cœur de son mari, elle protège ses émotions en l’entourant, tout en souplesse afin qu’il puisse « respirer ». 

    L’épouse est la personne la plus importante dans la vie d’un homme, car elle l’aide à vivre. En effet il n’y à qu’avec elle qu’il formera une seule chair, elle est une partie de lui. 

    Il est faux de penser que la femme est le « relais » de la mère, car personne ne peut donner à l’époux autant d’amour que sa propre épouse, celle que Dieu lui a donné, car elle est le canal majeur par lequel le Père Eternel vous transmet Son Amour et vice versa, toi, l’époux, tu es le canal majeur duquel le Père se sert pour donner de l’Amour à la femme qu’Il t’a donné ! 

    En effet la « côte » en question permet à l’homme de se renouveler, s’oxygéner et s’épanouir avec l’Amour, comme les côtes permettent aux poumons de fonctionner, afin d’apporter de l’air à tous les organes. 

    Mari, ton épouse est vitale pour ton épanouissement dans l’Amour de Dieu ! Il ne te l’a pas donnée uniquement pour te nourrir et te donner une progéniture ! 

    « Celui qui trouve une femme trouve le bonheur; c’est une grâce qu’il obtient de l’Eternel. » Prov 18, 22 

    Le couple marié est l’image que Dieu a choisie pour représenter le Christ et son église, c’est d’ailleurs pour cela que l’apôtre Paul écrit à l’église d’Ephèse « Maris, aimez vos femmes, comme Christ a aimé l'Eglise, et s'est livré lui–même pour elle, afin de la sanctifier par la parole, après l’avoir purifiée par le baptême d’eau, afin de faire paraître devant lui cette Eglise glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irrépréhensible. 
    C'est ainsi que les maris doivent aimer leurs femmes comme leurs propres corps. Celui qui aime sa femme s'aime lui–même. 
    Car jamais personne n’a haï sa propre chair ; mais il la nourrit et en prend soin, comme Christ le fait pour l’Eglise, parce que nous sommes membres de son corps. 
    C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et les deux deviendront une seule chair. 
    Ce mystère est grand ; je dis cela par rapport à Christ et à l’Eglise. Du reste, que chacun de vous aime sa femme comme lui–même, et que la femme respecte son mari. » 
    Eph 5, 25-33 

    Aimez-la, comme le Christ nous a aimés. Il a donné Sa vie pour toi, pour moi. Il a donné Sa vie aussi pour ta femme. 

    Aime-la comme tu aimes ton propre corps. Tu ne te fais rien manquer, tu nourris ton temple que Dieu t’a prêté pour un temps avec de bonnes choses, tu te bichonne devant le miroir et prends soin de toi, tu prends du temps pour te reposer lorsque tu es fatigué, ce sont de bonnes choses, dans une mesure juste. MAIS, prends-tu autant de temps et d’énergies pour aimer ton épouse ? 

    Dieu doit être placé en premier dans ta vie. 

    Qui places-tu en deuxième position ? Tes amis ? Le foot ? Ton travail ? Ta famille de naissance ? 

    Tu es responsable de ton épouse, ton rôle est de la protéger, et le sien est de te soutenir, t’encourager, alors arrête de regarder ses défauts, regarde-la comme étant « l’aide qui te convient parfaitement, ton vis-à-vis, ta partenaire, celle qui est semblable à toi. Regarde-la avec les yeux d’amour du Père, bénis-la et béni ton Dieu qui te l’a donnée. 

    « Maris, montrez à votre tour de la sagesse dans vos rapports avec vos femmes, comme avec un sexe plus faible ; honorez–les, comme devant aussi hériter avec vous de la grâce de la vie. Qu'il en soit ainsi, afin que rien ne vienne faire obstacle à vos prières. » 
    1 Pierre 3, 7 

    Hommes et femmes, nous ne sommes pas égaux. Dieu n’a pas crée un deuxième Adam pour l’aider, mais il a formé Eve. Adam est complémentaire à Eve. 

    Ménage ton épouse, car elle est plus fragile que toi, c’est pour cela aussi qu’elle est ton aide, ce n’est pas toi son aide ! Dieu t’a donné l’autorité et la force, il a donné à Eve la douceur et la sensibilité, mais elle n’est pas inférieure à toi, la « mission » de protection t’a été confiée à toi. 

    Dieu te dit de l’honorer car elle a aussi l’accès à la vie éternelle, si tu ne vois pas d’exaucement dans tes prières, examine la qualité des rapports que tu entretiens avec ton épouse ! 

    Dans le Cantique des Cantiques, le fiancé utilise à trois reprises un mot bien particulier pour désigner la sulamithe, sa fiancée, il s’agit du mot « colombe » (ref. Ca 2, 14 ; Ca 5, 2 ; Ca 6, 9). 
    Nous retrouvons ce mot dans le nouveau testament, et il se réfère toujours et uniquement au Saint Esprit, lorsque il descendit sur Yeshoua et qu’il fut baptisé d’eau par Jean le baptiste (ref. Mt 3, 16 ; Mr 1, 10 ; Luc 3, 22 ; Jn 1, 32). 

    Le rapprochement va de soi, l’épouse est au Saint Esprit comme l’époux est au Christ. 

    Il est écrit : « Quiconque parlera contre le Fils de l'homme, il lui sera pardonné ; mais quiconque parlera contre le Saint–Esprit, il ne lui sera pardonné ni dans ce siècle ni dans le siècle à venir. » 
    Mt 12, 32 

    Voyez de quelle façon Yeshoua protège le Saint-Esprit, la colombe, le souffle divin, en effet Yeshoua, l’époux, quittant momentanément cette terre pour rejoindre le Père, il a mis en nous la « colombe », l’Esprit Saint qui est une puissance (« Mais vous recevrez une puissance, le Saint–Esprit survenant sur vous, et vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée, dans la Samarie, et jusqu'aux extrémités de la terre » Actes 1, 8). 

    Le Saint Esprit est la puissance de Yeshoua, Yeshoua Ha Mashiah est l’autorité de laquelle il dépend. 

    Epoux, ton épouse est ta puissance, mais tu es l’autorité de laquelle elle dépend. 

    « L’homme (…) est l’image et la gloire de Dieu, tandis que la femme est la gloire de l’homme. » 
    1 Cor 11, 7 

    Rappelles-toi toujours qu’elle est ta gloire, et que toi tu es l’image et la gloire de Dieu, alors si tu aimes ton Dieu agis selon ce que ton maître, sauveur et Seigneur enseigne. 

    Imelda Ceresini 
    Nice, France

    via>The New JDM Magazine

     http://thenewjdmmagazine.blogspot.fr/2011/08/la-femme-que-dieu-te-donne.html

    ---------------------------------------

    J'ajoute une vidéo que j'ai faite il y a plus de 3 ans  en pensant au couple divin.

    Rêve d'Amour Lizst interprété au piano par :Claudius/homeclassique Dailymotion.com

    Site web: http://www.claudius-pianiste.com

    D'Adam et Eve , jusqu'à nos jours , en passant par certaines Amours célébres ou d'autres inconnues...Un rendez_vous Musical ou se melent Noblèsse du Coeur et de lâme , réunies ici sur ce thème Inépuisable qu'est l'AMOUR

    Reference biblique: la lettre de Saint Paul aux Corinthiens 13: L'Amour ne passera jamais.

    Shalom
    Kadoch Maty ( mon pseudo sur Daylimotion )

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks Pin It

    votre commentaire