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  • Le calendrier Juif et les fêtes Bibliques

     

     Pour une meilleure vue du tableau clikez sur le lien d'origine en bas de l'article SOUS LE TABLEAU biggrin

    "Rappelle à ton souvenir les anciens jours, passe en revue les années, génération par génération... " DEUTERONOME 32:7

    Bien des personnes nous posent des questions au sujet des époques des fêtes bibliques, souvent à cause du décalage plus ou moins grand avec le calendrier courant employé dans le monde. C'est donc pour aider nos lecteurs dans leur étude de la Bible et aussi leur faire mieux connaître le peuple d'Israël que nous avons préparer un graphique que nous essaierons de rendre clair mais qui doit être étudié avec la Bible.

    Les fêtes ordonnées par Dieu à Moïse sont soulignées, tandis que celles qui ont été instituées par la tradition ou les grands événements sont simplement mentionnées.

    L' Année Juive se compose de 12 ou 13 mois lunaires de 29 à 30 jours: comme l'année lunaire n'a que 354 jours, 8 heures, 48 minutes, 34 secondes, en comparaison de l'année solaire qui en a 365, on ajoutait donc tous les 2 ou 3 ans un 13e mois supplémentaire de 29 jours appelé " Ve-Adar " (ou 2e Adar), Adar étant Lévitique 12e mois de l'année religieuse.

    Une précision importante encore : jusqu'à l'heure actuelle, la vie religieuse d'Israël met l'accent beaucoup plus sur l'année civile (2ecolonne du graphique) que sur l'année religieuse (1ère colonne du graphique), ce qui provoque pour Israël des confusions regrettables au point de vue spirituel, puisque chacune de ces fêtes typifie quelque chose de prophétique. Un exemple frappant de cette confusion: Dieu avait déclaré pour la sortie d'Egypte: "Ce mois-ci (" Abib" qui est devenu "Nissan") sera pour vous le premier des mois (Exode 12: 1) ". Quand on sait ce que représente cette libération de l'Egypte, accompagnée du sang de l'agneau et quelle profonde répercussion sur le plan prophétique et spirituel, on comprend que cette fête soit la marque du premier mois : une vie nouvelle ayant commencé!... Eh bien! dans la vie religieuse juive, cette fête n'a lieu que Lévitique 7e mois de l'année civile, tandis que Lévitique 1er mois devient celui de Tichri, qui est marqué par le Yom Kippour. Dans l'étude qui suit, nous verrons ensemble quelle valeur profonde représentent les 7 principales fêtes de l'Éternel sur le plan prophétique et spirituel.

     

    "Rappelle à ton souvenir les anciens jours, passe en revue les années, génération par génération... " DEUTERONOME 32:7

    Bien des personnes nous posent des questions au sujet des époques des fêtes bibliques, souvent à cause du décalage plus ou moins grand avec le calendrier courant employé dans le monde. C'est donc pour aider nos lecteurs dans leur étude de la Bible et aussi leur faire mieux connaître le peuple d'Israël que nous avons préparer un graphique que nous essaierons de rendre clair mais qui doit être étudié avec la Bible.

    Les fêtes ordonnées par Dieu à Moïse sont soulignées, tandis que celles qui ont été instituées par la tradition ou les grands événements sont simplement mentionnées.

    L' Année Juive se compose de 12 ou 13 mois lunaires de 29 à 30 jours: comme l'année lunaire n'a que 354 jours, 8 heures, 48 minutes, 34 secondes, en comparaison de l'année solaire qui en a 365, on ajoutait donc tous les 2 ou 3 ans un 13e mois supplémentaire de 29 jours appelé " Ve-Adar " (ou 2e Adar), Adar étant Lévitique 12e mois de l'année religieuse.

    Une précision importante encore : jusqu'à l'heure actuelle, la vie religieuse d'Israël met l'accent beaucoup plus sur l'année civile (2ecolonne du graphique) que sur l'année religieuse (1ère colonne du graphique), ce qui provoque pour Israël des confusions regrettables au point de vue spirituel, puisque chacune de ces fêtes typifie quelque chose de prophétique. Un exemple frappant de cette confusion: Dieu avait déclaré pour la sortie d'Egypte: "Ce mois-ci (" Abib" qui est devenu "Nissan") sera pour vous le premier des mois (Exode 12: 1) ". Quand on sait ce que représente cette libération de l'Egypte, accompagnée du sang de l'agneau et quelle profonde répercussion sur le plan prophétique et spirituel, on comprend que cette fête soit la marque du premier mois : une vie nouvelle ayant commencé!... Eh bien! dans la vie religieuse juive, cette fête n'a lieu que Lévitique 7e mois de l'année civile, tandis que Lévitique 1er mois devient celui de Tichri, qui est marqué par le Yom Kippour. Dans l'étude qui suit, nous verrons ensemble quelle valeur profonde représentent les 7 principales fêtes de l'Éternel sur le plan prophétique et spirituel.

     

    Année religieuse d'après la Bible

    Année civile d'après la Tradition

    Nom hébreu des mois

    Correspondant 

    au calendrier actuel

    Fêtes et faits bibliques

    1er mois

    7e mois

    Abib 

    signifie " Printemps " (actuellement Nissan)

    - 30 jours -

    Exode 12: 2 - 13: 4

    Esdras 7: 9

    Ester 3: 7

    Mars - Avril

    14 Nissan = L'Agneau pascal mis à mort entre les "deux soirs").(Pessah = pâque).

    15 au 21 Nissan= Fête des pains sans levain. 

    16 Nissan = Présentation des prémices de la moisson (le Souverain Sacrificateur agitera de côté et d'autre, la gerbe devant l'Éternel Lévitique 23: 10).

    2e mois

    8e mois

    Ziv

    (actuellement lyar) 

    - 29 jours -

    1Rois 6: 1

    Avril - Mai

    5 lyar = Yom Haatzmaout : jour anniversaire du rétablissement de l'État d'Israël (cette fête récente a été instituée depuis la création de l'État d' Israël en 1948).

    3e mois

    9e mois

    Sivan

    - 30 jours-

    Mai- Juin

    6 Sivan Pentecôte ou fête des semaines(en hébreu : Shavouoth. Offrande des prémices de la moisson (Lévitique 23 :17 à 20) et des premiers fruits de la terreExode 23:19 - Deutéronome 26:2 à 10).

    4e mois

    10e mois

    Tamouz

    - 29 jours- 

    Jérémie 39: 2 

    Zach. 8: 19

    Juin - Juillet

    17 Tamouz = Jeûne de commémoration pour la brèche (destruction de la muraille de Jérusalem - Jérémie 52: 5 à 7).

    5e mois

    11e mois

    Ab (ou Av

    - 30 jours - 

    Nombres 33: 38

    Esdras 7: 9 -

    Zacharie 7: 3

    Juillet - Août

    9 Ab (ou Av)=Jeûne en souvenir de la destruction du temple par Nebucadnetzar

    6e mois

    12e mois

    Eloul

    -29 jours - 

    Néhémie 6:15

    Août - Sept.

    25 Eloul Fête de la dédicace (construction muraille par Néhémie).

    7e mois

    1er mois

    Ethanim

    (actuellement Tichri) 

    • 30 jours - 

    I Rois 8: 2

    Sept. - Oct.

    1ier Tichri = Fête des trompettes (devenue par la tradition "Roch Achana" : "tête de l'année ") - Lévitique 23: 24 - Nombres 29: 1.

    3 Tichri Jeûne pour le meurtre de Guédalia(Jérémie 41: 2 à 6 - Il Rois 25: 25).

    10 Tichri="Yom Kippour" (Jour du pardon ou Jour des propitiations : " Yom Akippourim (Lévitique 23: 27). 

    15 Tichri= "Soucoth" : fête des tabernacles (ou de la récolte) - Exode 23: 16 - Lévitique 23: 34.

    23 Tichri ="Simhat Tora"(Fête de la Thora - Deutéronome 31: 11) (instituée par la tradition à cette date).

    8e mois

    2e mois

    Bul

    (ou Boul) (mais actuellement : Hechvan) 

    - 29 jours -

    1 Rois 6: 38

    Oct.- Nov.

     

    9e mois

    3e mois

    Kislev

    - 30jours-

    Zach. 7:1

    Néhémie 1:1

    Nov. - Décembre

    25 Kislev = Fête de la dédicace appelée "Hanouca" (en souvenir de la purification du Temple par Juda Maccabé). 

    Lire Jean 10 22 à 23. (On célébrait à Jérusalem la fête du Hanouca (dédicace), c'était l'hiver...).

    10e mois

    4e mois

    Tebeth

    (ou Theveth)

    - 29 jours -

    Ester 2: 16

    Déc. - Janvier

    10 Tebeth (ou Teveth) = Jeûne de commémoration du siège de Jérusalem par Nebucadnetzar (Il Rois 25 : 1).

    11e mois

    5e mois

    Chébath

    (ou Chévat) 

    - 30 jours -

    Zacharie 1: 7

    Janvier - Février

    15 Chevat = "Tou-Bichvat" nouvel an des arbres.

    12e mois

    6e mois

    Adar

    - 29 jours-

    Février - Mars

    13 Adar = Jeûne d'Esther

    14 à 15 Adar = La fête de Pourim (les sorts) - Ester 9: 21 à 26

    13e mois

    7e mois

    Ve-Adar(ou 2' Adar) 13' mois - Mois supplémentaire rajouté tous les 2 ou 3 ans.


    https://www.bethyeshoua.org/index.php?option=com_content&view=article&id=287:calendrier-juif-fetes&catid=90&Itemid=192

     

     

     

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  • La Fête des Trompettes Jacquy Mengal

    La Fête des Trompettes

     Site : La Bible enquête et témoignage

    «Le premier jour du septième mois, vous vous rassemblerez pour adorer le Seigneur. Vous n'accomplirez pas votre travail ordinaire, car c'est le jour de l'acclamation. » (Nombres 29 : 1). Voir aussi Lévitique 23 : 24 et Néhémie 8 : 1-2.


    C'est avec la fête des Trompettes que débute le second cycle des fêtes bibliques, car c'est ce jour de nouvelle lune, premier jour du septième mois, qui détermine les dates des autres fêtes automnales.

    La Fête des Trompettes Jacquy Mengal


    En effet, si la nouvelle lune du 1er nisan nous permet de fixer la date de la fête de la Pâque, de celle des Pains sans levain et de la Pentecôte, la nouvelle lune du 7e mois, qui est le jour de la fête des Trompettes, nous permet aussi de calculer la date du Jour des Expiations, de la fête des Tabernacles et du Dernier Grand Jour.Il y a donc deux nouvelles lunes très importantes qui déterminent l'ensemble des sept fêtes de l'année : la première et la septième nouvelle lune.


    "Sonnez de la trompette à la nouvelle lune, A la pleine lune, au jour de notre fête !" (Ps. 81 : 4, version Louis Segond).

    Alors que dans certaines traductions des Écritures, la fête se nomme « fête des Acclamations » (Yom Teruah en hébreu), pour le judaïsme, elle s'appelle « Roch Hachana » (tête de l'année en hébreu), et inaugure la nouvelle année juive.

     

    Quelle est la signification de cette fête ?

    Comme vous le savez, les fêtes représentent les différentes étapes du Plan divin pour l'humanité entière et pour les croyants en particuliers.

    La fête des Trompettes s'inscrit parfaitement dans l'ordre de succession des solennités qui représentent la chronologie du Plan de Dieu, puisqu'elle symbolise, à la fois, la Venue du Seigneur, la résurrection des élus, le combat mené contre les impies et le rassemblement de tous les descendants d'Israël et de Juda en terre sainte.

    Ainsi, après la fête de la Pentecôte qui représente la première moisson des élus, c'est-à-dire l'appel de l'ensemble des croyants véritables depuis Abel jusqu'à aujourd'hui, vient la fête des Trompettes qui symbolise, entre autres, la résurrection de tous les élus au son de la 7e trompette.
     

    La Septième Trompette
     

    L'avènement du Seigneur
     
    C'est en effet lorsque la 7e trompette retentira que le Seigneur Yéchoua posera ses pieds sur le mont des Oliviers et qu'il prendra possession de son Royaume :

    « Dieu monte à Sion parmi les acclamations, le Seigneur arrive au son du cor. » (Ps. 47 : 6).

    « Puis le septième ange sonna de la trompette. Des voix fortes se firent entendre dans le ciel, elles disaient : 'Le pouvoir de régner sur le monde appartient maintenant à notre Seigneur et à son Messie, et il régnera pour toujours' » (Apoc. 11 : 15).

    « En ce temps-là, il se tiendra sur le mont des Oliviers, près de Jérusalem, à l'est de la ville. Le mont des Oliviers se fendra en deux et une grande vallée apparaîtra, orientée d'est en ouest ... (...) En ce temps-là, le Seigneur régnera sur la terre entière; lui seul sera adoré comme Dieu, son nom seul sera reconnu par tous les hommes. » (Zacharie 14 : 4 et 9).

    La Fête des Trompettes Jacquy Mengal

     

    La résurrection des élus
     
    C'est également au son de la 7e trompette que les élus ressusciteront pour rejoindre le Seigneur dans les airs :

    « La grande trompette sonnera et il enverra ses anges aux quatre côtés de la terre : ils rassembleront ceux qu'il a choisis, d'un bout du monde à l'autre. » (Matt. 24 : 31).

    « Voici en effet ce que nous déclarons d'après un enseignement du Seigneur : nous qui serons encore vivants quand le Seigneur viendra, nous ne précéderons pas ceux qui seront morts. On entendra un cri de commandement, la voix de l'archange et le son de la trompette de Dieu, et le Seigneur lui-même descendra du ciel. Ceux qui seront morts en croyant au Christ reviendront à la vie en premier lieu; ensuite, nous qui serons encore vivants à ce moment-là, nous serons enlevés avec eux dans les nuages pour rencontrer le Seigneur dans les airs. Et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur.» (I Thess. 4 : 15-17).

    « en un instant, en un clin d'œil, quand sonnera la dernière trompette. Car lorsqu'elle sonnera, les morts reviendront à la vie pour être immortels et nous serons tous transformé. » (I Cor. 15 : 52).
     

    Le combat contre les impies
     
    Mais ce n'est pas tout. Si le retentissement de la trompette sonne habituellement le rassemblement, il représente également un signal de combat et de guerre (Nombres 10). De fait, le jour de sa colère sera venu :

    « Et si le joueur de trompette ne fait pas retentir un appel clair, qui se préparera pour le combat ? » (I Cor. 14 : 8).

    « 15 Puis le septième ange sonna de la trompette. Des voix fortes se firent entendre dans le ciel; elles disaient : 'Le pouvoir de régner sur le monde appartient maintenant à notre Seigneur et à son Messie, et il régnera pour toujours!' ( ... ) 18 Les nations étaient remplies de fureur, mais le moment est arrivé où ta colère va se manifester et où les morts vont être jugés; le moment est arrivé où tu vas accorder la récompense à tes serviteurs les prophètes et à tous ceux qui t'appartiennent et te respectent, ... » (Apoc. 11 : 15-18).
     
     

    Le rassemblement d'Israël et de Juda
     
    C'est aussi lorsque le Seigneur reviendra qu'il ira chercher le reste des descendants des dix tribus de l'ancien Israël dispersés aux quatre coins de la terre. Il les rassemblera avec le reste des Juifs (Juda) encore en diaspora à cette époque-là et ils reviendront ensemble sur la terre de leurs ancêtres :

    « En ce jour, on sonnera de la grande trompette, et alors reviendront ceux qui étaient exilés au pays d'Assyrie, ou fugitifs au pays d'Égypte; Et ils se prosterneront devant l'Éternel, sur la montagne sainte, à Jérusalem.» (Esaïe 27 : 13, version Louis Segond).

    « C'est alors, déclare le Seigneur, qu'Israélites et Judéens viendront d'un même pas, marchant tout en pleurant pour me chercher, moi leur Dieu. » (Jérémie 50 : 4).

    « Alors la population de Juda rejoindra celle d'Israël, et toutes deux reviendront du pays du nord au pays que j'ai donné à leurs ancêtres comme propriété personnelle. » (Jérémie 3 : 18).

    « Il dressera un signal pour avertir ces nations qu'il va rassembler les exilés d'Israël et regrouper les Judéens dispersés aux quatre coins du monde. Alors cessera la jalousie d'Efraïm à l'égard de Juda, et il ne sera plus question de l'hostilité de Juda envers Efraïm » (Esaïe 11 : 12-13).

    La Fête des Trompettes   Jacquy Mengal

     

     

    Note
     
    Si la fête des Trompettes symbolise, entre autres, la Venue du Seigneur, cela ne signifie pas nécessairement qu'il reviendra lors de cette fête, puisque la Bible nous dit expressément que nul ne connaît ni le jour, ni l'heure de sa venue :

    « Cependant personne ne sait quand viendra ce jour ou cette heure, pas même les anges dans les cieux, ni même le Fils; le Père seul le sait. » (Matt. 24 : 36).

    On ne peut donc pas affirmer avec certitude qu'il reviendra à l'occasion d'une fête des Trompettes, même si cela reste néanmoins possible.
     
     
    Salutations et bonne fête des Trompettes (Yom Teruah), .
    Jacquy Mengal

    Trompettes de Jéricho (auteur anonyme)

    Source: http://bibleenquetetemoignage.blogspot.be/2012/08/la-fete-des-trompettes.html

    Article transmit Par caleb eklablog

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  • "Attention ne pas juger#. la Croix, le Salut par Arthur blessit".

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     On peut observer que le tav (dernière lettre de l'alphabet) ressemblait autrefois à une croix. Par contre, nous ne pouvons dire avec précision si le poteau d'exécution avait la forme d'une croix ou t ou T. C'est tout de même intéressant de faire le lien entre la Torah, les paraboles et paroles de Yeshoua ou le témoignage de Yochanan (apôtre Jean) en révélation : je suis le alef et le tav dit Adonaï, D.ieu des armées du ciel, Celui qui est, qui était, et qui vient. Yeshoua disait de lui-même : Je suis la vie et la résurrection, le pain de vie qui descend du ciel, la porte, le bon berger, etc..
     
    Également intéressant de faire le lien entre la bénédiction de Aaron le premier cohen gadol en Nombres 6 pour mettre le nom de YHVH sur les benei Israël et la science car le tétagramme sacré est inscrit dans notre ADN et le rôle de la laminine qui fait le pont ou lien entre les chromosomes X et/ou Y si homme ou femme. Ce qui est la preuve que Hakadosh Baruch Hou nous a créé et que nous lui appartenons et nous a racheté à grand prix par le sang de l'agneau de D.ieu qui ôte le péché du monde. 
    Baruch ata Adoanï.  cool
     
     
     
     
     
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  • anibible.gif

    YESHUA ET LE SHABBAT

    Il y a aujourd’hui, même parmi les authentiques croyants, encore trop de confusion au sujet du respect qu’il faut manifester pour honorer et observer les Saintes Convocations de l’É.ternel.

    Aussi, j’aimerais partager avec vous quelques éléments montrant comment Yeshoua et les apôtres ont gardé ces solennités et pour cela je prendrai comme exemple le Jour Saint du Shabbat.

    J’ai été attristé, non pas moi mais l’Esprit de D.ieu qui est en moi lorsque l’autre jour un frère m’a téléphoné :

    « Claude, je ne pourrai pas venir à Souccot

    parce que ça tombe en même temps que l’inauguration de la nouvelle salle de notre église. »

     

    Une question :

    c’est Souccot qui tombe le même jour que l’inauguration de l’église ou c’est l’inauguration de l’église qui tombe à la date déterminée depuis toujours par D.ieu pour qu’on se rassemble et réponde présent à Sa Sainte Convocation ?

     

    Trop de croyants veulent encore plaire à la fois à D.ieu et aux hommes, on comprend mieux les paroles de Yeshoua :

     

    « Priez pour que votre fuite n’arrive pas en hiver, ni un jour de shabbat.  » 

    Matthieu 24, 20


     

    On saisit mieux les paroles d’Elie le prophète :

            « Elie s’approcha de tout le peuple, et dit :

    Jusqu’à quand clocherez-vous des deux côtés ?

    Si l’Eternel est D.ieu, allez après Lui ;

    si c’est Baal, allez après lui ! »

    1 Rois 18, 21

     Yeshoua et ses disciples

    d’abord puis Paul et ses contemporains ensuite

    ainsi que les premiers Chrétiens d’origine païenne et donc non juive

    célébraient les Saintes Convocations de l’É.ternel

    ainsi que le Saint Shabbat :

    essayons de voir comment ils l’on gardé, honoré et respecté.

     

    Cela est mentionné de très nombreuses fois dans les textes des Evangiles ou dans les récits du Livre des Actes de Apôtres.

     

     

    1. Yeshua  et  le  Jour  Saint  du  Shabbat

     

    Dans la Chrétienté, on s’est « approprié » le Fils de D.ieu, on l’a fait « à son image », en changeant même son nom : on lui a donné un nom chrétien  grec « Jésus Christ », on lui a fait tenir des propos qu’il n’a jamais prononcés, pour le faire rompre avec son passé de Juif.

     

      Yeshoua - Jésus était Juif et contrairement à certaines pensées de soi-disant éminents théologiens Chrétiens, il n’a jamais « changé » de peau ni n’a jamais « eu honte » de naître Juif au milieu de son peuple, les Juifs, sur la terre ancestrale.

    Yeshoua était Juif parce qu’il observait la Torah, parce qu’il vivait en Juif comme ses concitoyens et ses disciples, parce qu’il est né Juif, de père et de mère, de la tribu de Juda et de la maison de David : il était un simple Juif du peuple, de famille modeste, né « sous la Loi » Galates 4, 4 et circoncis selon la Torah Lévitique 12,  3

    On pourrait même dire, en utilisant l’expression de Rav Shaül qu’il « est mort sous la Loi »puisque l’une de ces dernières paroles sera une phrase typiquement juive prononcée près de mille ans plus tôt par un autre Juif, lui aussi de la maison de Juda, David, ce sera le verset premier du Psaume 22 :

     

                « Eli Eli lama âzavtani - Eli Eli lama shabaktani

    Mon D.ieu mon D.ieu, pourquoi m’as-Tu abandonné » ? 

    Psaume 22, 2 et Matthieu 27, 46

     

    Le drame, c’est qu’une certaine partie de la Chrétienté a voulu se considérer comme une religion nouvelle, apparue à partir de rien ex nihilo, comme une génération spontanée et dont le langage ne s’exprime qu’en Latin, faisant de Jésus, Saint Pierre, Saint Paul, des hommes parlant, pensant et écrivant dans cette langue.

    Israël aussi, en tant que peuple, nation, terre aux frontières précises, a été « créé » par D.ieu, et c’est pourquoi tous les ennemis d’Israël sont les ennemis de D.ieu et c’est pourquoi les ennemis de D.ieu ont toujours voulu détruire le peuple d’Israël et la langue du peuple d’Israël.

    Non, ni Yeshoua, ni Shaul de Tarse n’ont été les fondateurs d’une nouvelle religion !

     

    Peut-être un certain Jésus ou un certain Paul, personnes « inventées » par des non Juifs antisémites de l’Occident païen  les ayant « kidnappés » de leur milieu Juif pour être « assimilés »ailleurs, peut-être leurs propos ont été dénaturés et vidés de leur sens premier, mais eux,  ils sont restés parfaitement Juifs, et leurs propos n’ont en aucune manière varié d’un yod.

    Chacun aura des comptes à rendre devant D.ieu pour une mauvaise traduction, une mauvaise interprétation, pour faire dire aux écrivains de la Parole, divinement inspirés, ce qu’ils n’ont jamais dit, ou pour taire ce qu’ils ont proclamé au nom de D.ieu.

    Tous étaient Juifs, tous parlaient Hébreu ou leur propre patois l’Araméen, tous ne pensaient que dans cette culture.

    Malheur aux faux docteurs, malheur aux faux bergers, malheur aux faux frères.

    Il y a parmi nous une sœur qui a la peau noire, elle est d’origine ivoirienne.

    Est-ce que les habitants de Côte d’Ivoire accepteraient d’avoir comme chef, comme Président de la république un homme à la peau blanche, étranger à leur culture, à leurs coutumes et traditions ancestrales.
    Non, bien sûr et ils auraient entièrement raison.

     

    De même, je n’accepte pas, ni Paul, d’ailleurs, ni Yeshoua, que nous, Juifs, enfants d’Israël, nous soyons représentés par des hommes étrangers à notre peuple : rendons à César ce qui est à César, à D.ieu ce qui est à D.ieu, aux Juifs ce qui est aux Juifs.

    Tous ensemble, nous sommes appelés à revoir et corriger toutes les erreurs du passé, il n’y a pas que les Juifs qui se trompent en rejetant Yeshoua, croyez-moi.

    Yeshoua ne s’exprimait ni en Latin ni en Grec, (même si l’on peut admettre qu’il connaissait ces langues), mais bien en Hébreu ou en Araméen, et il en est de même des apôtres, même si, certaines épîtres pauliennes destinées aux gens des nations furent rédigées en Grec.

    Et c’est à cause de cela que les traductions ne peuvent pas être considérées d’emblée comme la Parole de D.ieu.

    Hélas, c’est à partir de ces traductions non inspirées par l’Esprit Saint qu’on a établi des doctrines, des dogmes, des systèmes religieux, et que beaucoup parmi le peuple de D.ieu se perdent par manque de connaissance.

    Or, ne pas rechercher la vérité, et rester figé dans l’ignorance est une attitude perverse qui peut nous perdre :

     « Mon peuple est détruit, parce qu’il lui manque la connaissance.
    Puisque tu as rejeté la connaissance,
    Je te rejetterai, et tu seras dépouillé de Mon Sacerdoce.
    Puisque tu as oublié la Loi de ton Dieu,
    J’oublierai aussi tes enfants. »  Osée 4, 6

    Mes frères, mes sœurs, Souccot représente notre véritable union d’amour pour une étreinte parfaite avec notre Sauveur.

    C’est le moment propice et idéal pour mieux régler notre vie avec lui : nous avons le devoir de nous comporter en adulte, en soldat, en guerrier, nous ne pouvons plus, nous n’avons plus le droit de nous contenter d’enseignements trop bien ficelés, en revanche nous avons le droit et le devoir de tout remettre en question, à la lumière de la Parole.

     

    Prenons un simple exemple :

               « Mais, si quelqu’un scandalisait un de ces petits qui croient,

    il vaudrait mieux pour lui qu’on lui mît au cou une grosse meule de moulin,

    et qu’on le jetât dans la mer. » 

    Marc 9, 42


    Que signifie scandaliser ?

    Le verbe grec traduit pas « scandaliser » est le verbe « skandalizo », qui n’existe pas en grec classique de l’époque !
    Ce verbe a été « fabriqué » pour traduire le verbe hébreu « kashal », et il n’a aucun sens pour une oreille formée à la langue grecque.
    Même en Français, ce verbe a une signification floue et vague : le véritable sens est « faire tomber sur un obstacle infranchissable », le mot grec « scandalon » signifiant « pierre ».

     

    De même 

    « malheur à l’homme par qui le scandale arrive »

    Matthieu 18, 7

     

    Il s’agit du même mot grec toujours aussi mal traduit.

    Dans le contexte de ce passage, Yeshoua est en train d’enseigner et il dit

    « malheur à l’homme qui pose des pièges ou des obstacles
     qui empêchent d’avoir accès à la connaissance de la vérité sur D.ieu. »

     

    J’invite mes frères et amis les Chrétiens à écouter - shemâ leur frère aîné le Juif, lui qui a côtoyé D.ieu, lui qui a vécu avec Yeshoua, de l’écouter comme un authentique témoin de ce qu’il a entendu et vu et qu’il n’a cessé de transmettre de génération en génération, simplement, mais sûrement, obéissant encore et toujours à la Sainte Torah : je répèterai inlassablement toutes ces choses pour vous aider à sortir des pièges dans lesquels on vous a fait tomber pour vous empêcher d’avoir accès à la vraie connaissance.

     

     

    Le Juif Yeshoua n’a jamais mis les pieds dans une église,

    il allait comme tous les Juifs pieux, à la synagogue le Shabbat.

    Qu’est-ce qu’il y faisait ?

     

    Il chantait les Psaumes, il priait, il écoutait la lecture de la Torah et l’enseignement sur les textes de la Torah et des Prophètes, et c’est là, au milieu de son peuple qu’il s’est formé comme rabbin et qu’il donnera plus tard son enseignement.

    Et oui, frères et sœurs, au risque de vous surprendre, l’Evangile a d’abord été prêché dans la synagogue.

    C’est là, le jour du Shabbat, selon la coutume qu’il est intervenu, à Capharnaüm Marc 1, 21 ; Jean 2, 59,

    à Nazareth, et dans toute la Galilée Matthieu 4, 23,  Luc 4, 16-23.

    Et oui, Yeshoua respectait le Shabbat au milieu de son peuple, et il obéissait à la Torah : prenons un simple exemple.

     

    Savez-vous ce que sont les tzitzit ?

    Yeshoua portait des tzitzit, en grec c’est le mot kraspedon, souvenez-vous de cette femme atteinte d’une perte de sang depuis douze ans : elle toucha une frange de son vêtement et elle fut guérie. (Matthieu 9 : 20)

    De même à Génesareth, en touchant ses tzitzit, les gens étaient guéris. (Matthieu 14 : 36)

    « Parle aux enfants d’Israël qu’ils se fassent de génération en génération des franges aux bords de leurs vêtements … »
    (Nombres 15 : 39)             « Tu feras des franges aux quatre coins du  vêtement dont tu te couvriras ». (Deut. 22 : 12)

    Certains pourront dire que Yeshoua a été accusé par les pharisiens d’avoir violé le Shabbat.
    Mais comment le Juif le plus respectueux de la Torah et obéissant aux commandements divins, comment la Parole faite chair, aurait-il pu profaner ou violer le 4ème commandement, observance la plus sacrée pour les Juifs ?

    Nous avons lu de nombreux textes ajoutons celui-ci :

    « Vous observerez le Shabbat car c’est pour vous une Chose sainte.
    Celui qui le profanera sera puni de mort. »

    Exode 31, 14

     

    Le vrai problème, c’est que les docteurs de la Loi avaient voulu le préciser dans les moindres détails et c’est ainsi qu’ils avaient décrits 39 travaux interdits de pratiquer ce jour-là.

     

    - La première accusation contre Yeshoua se trouve dans l'Évangile de Marc 2, 23-28, après avoir égrené des épis de blé.

     

    Que s’est-il passé ?

    C’est en marchant, tout en écoutant les enseignements de Yeshoua, que les disciples, ayant faim, prennent ces épis pour se nourrir.

    Les Pharisiens qui avaient dressé une liste de travaux « interdits » le Shabbat les reprennent à ce sujet.
    La réponse de Yeshoua montre que lui, l’Epoux et le Maître du Shabbat était le seul à pouvoir parler avec autorité sur la manière d’observer ce Saint Jour, et que ces règlements décidés par les hommes, non seulement n’ont aucune autorité face à D.ieu, mais encore ont placé un joug, un esclavage sur les hommes au lieu de la bénédiction que D.ieu voulait.

    Voilà pourquoi en citant le prophète il dira :

    « Hypocrites,
    Ésaïe a bien prophétisé sur vous, quand il a dit :
    ce peuple M’honore des lèvres, mais son cœur est éloigné de Moi.
     C’est en vain qu’ils M’honorent,
     en enseignant des préceptes qui sont des commandements d’hommes. »

     

    Yeshoua précise que le Shabbat a été créé pour les besoins de l’homme afin qu’il se repose de ses journées de travail, et qu’il soit dans la communion avec D.ieu le jour établi par D.ieu de toute éternité.

    Pour les Pharisiens l’homme devait se plier aux exigences de leur liste de travaux interdits le Shabbat, alors que pour Yeshoua c’est le Shabbat qui avait été fait pour l’homme et c’est là le véritable sens de l’observance du Shabbat dans l’amour de D.ieu : afin de calmer la faim des disciples il était permis de glaner des épis même un Jour de Shabbat.

     

    - La seconde accusation se trouve en Marc 3, 1-5, Yeshoua étant accusé d’avoir guéri le shabbat à la synagogue.

    Ce que montre ici Yeshoua c’est que faire du bien le Jour du Shabbat en soulageant les souffrances est non seulement permis, mais encore la manifestation de l’amour et de la justice.

    En Matthieu 12, 11-12, les Pharisiens ne trouvent rien à redire sur le sauvetage d’un animal en détresse, alors que là, ils accusent Yeshoua d’avoir guéri un être humain : drôle de justice dont fait preuve la nature humaine !

    En fait Yeshoua n’a en rien violé le Shabbat mais il est accusé par certains Pharisiens de l’avoir fait.
    Mais il s’en défend en argumentant à partir de l’Ecriture, tantôt de la Torah, tantôt de la tradition et du bon sens. D’ailleurs, lorsqu’il se trouvera devant le Sanhedrin, jamais il ne sera accusé d’avoir profané le Shabbat.

     

     

    Yeshoua respecte le Shabbat mais il s’oppose à l’interprétation littérale démesurée de certains Pharisiens qui faisaient passer la lettre avant l’esprit de la lettre : le Shabbat a été fait pour l’Humanité toute entière en tant que Bénédiction et non pour établir une liste interminable de choses permises et de choses interdites, changeant ainsi la Bénédiction en Malédiction.

     

    Yeshoua n’a jamais critiqué la Torah et il s’y est encore moins opposé : ce qu’il a critiqué c’est l’attitude de certains vis-à-vis de la Torah et ce à quoi il s’est opposé c’est au légalisme hypocrite de certains Pharisiens.

    Ni l’égrènement des épis ni les guérisons lors du Shabbat ne peuvent être retenus pour prétexter une désobéissance de Yeshoua au respect du Shabbat. Les Pharisiens autorisaient d’ailleurs les guérisons en ce Jour Saint en cas de danger de mort et la seule restriction était de ne pas utiliser de moyen mécanique.

     

    Ce que Yeshoua a fait, c’est d’avoir magistralement résumé la Torah et les Prophètes dans la double Loi de l’Amour de D.ieu et de son prochain, telle que la Torah le précisait déjà dans le Sfer Vayikra, le livre du Lévitique, mais qui avait quelque peu été oubliée :

    « Tu ne te vengeras point,
    et tu ne garderas point de rancune contre les enfants de ton peuple.
    Tu aimeras ton prochain comme toi-même.
     Je suis l’Éternel. »

    Lévitique 19, 18


     

               Si un étranger vient séjourner avec vous dans votre pays,

    vous ne l’opprimerez point.

               Vous traiterez l’étranger en séjour parmi vous comme un indigène du milieu de vous ;
    vous l’aimerez comme vous-mêmes,
     car vous avez été étrangers dans le pays d’Égypte.
    Je suis l’Éternel, votre Dieu.

     

    Lévitique 19, 33


     

    Il faut affirmer avec autorité que les 1ers  croyants en Yeshoua étaient tous des Juifs et que leur désir le plus ardent était d’aller annoncer la Bonne Nouvelle à leurs frères Juifs tout en restant Juifs et sans vouloir fonder une nouvelle religion.

     

    La Communauté messianique de Jérusalem était constituée d’un groupe de Juifs qui faisaient partie intégrante du Judaïsme.
    Plus tard, Paul lui-même, lors de ses voyages missionnaires allait d’abord parler aux Juifs dans les synagogues et seulement après il allait vers les païens.

     

    Jamais les Juifs croyants ne s’étaient faits appeler Chrétiens, ils étaient Juifs et le restaient !
    Le Livre des Actes des Apôtres nous enseigne que la prédication de la Parole était d’abord destinée aux Juifs, que ce soit en terre d’Israël ou dans la diasporah.

     

    Le souci des apôtres Juifs,

    à partir du moment où ils comprirent que D.ieu voulait aussi accorder le salut aux païens

    (vision de Pierre),

    c’était de savoir ce qu’il fallait leur enseigner

    au sujet des textes de  la Torah, et des prophètes etc…

     

    En dehors de ce que précise Actes 15 et des 4 choses qu’ils doivent observer (s’abstenir des souillures des idoles, de l’impudicité, des viandes étouffées et du sang), il n’est pas fait mention des 10 Commandements parce que cela était évident.

     

    Les premiers Chrétiens, ex païens, participaient dans les synagogues au culte du Shabbat, et à aucun moment il n’est précisé que pour les nouveaux convertis issus du paganisme, leur Jour Saint spécifique serait autre que le Shabbat.

     

    Au contraire, nous voyons que leur instruction sur la Torah se fait le Jour du Shabbat avec tous les autres Juifs, croyant ou non au Nazoréen comme Messie, dans les synagogues :

               « C’est pourquoi je suis d’avis qu’on ne crée pas des difficultés

    à ceux des païens qui se convertissent à Dieu,

    mais qu’on leur écrive de s’abstenir

    des souillures des idoles, de l’impudicité, des animaux étouffés et du sang.

    Car, depuis bien des générations, Moïse a dans chaque ville des gens qui le prêchent,

    puisqu’on le lit tous les jours de shabbat dans les synagogues ».  

    Actes 15, 19

     

    Le souci des Juifs est ici récompensé puisque les païens seront aussi enseignés le Shabbat par la lecture et les commentaires des écrits de Moïse et des prophètes :

     

              « Hommes frères, fils de la race d’Abraham, et vous qui craignez Dieu,

    c’est à vous que cette Parole de salut a été envoyée.

    Car les habitants de Jérusalem et leurs chefs ont méconnu Jésus,

    et, en le condamnant,

    ils ont accompli les paroles des prophètes qui se lisent chaque shabbat ». 

    Actes 13, 27


     

    A Antioche, « presque toute la ville » était rassemblée 2 Shabbats à la suite  pour écouter Paul annoncer la Parole de D.ieu dans la synagogue Actes 13, 14 ; 42-46.

     

                Ne croyez-vous pas que c’était là, l’occasion rêvée
    pour annoncer le changement du Shabbat au Dimanche
     si tel avait été le cas ?


    Voyons un autre texte : Actes 16 : 12-15 : là, le récit de Paul et Silas observant le Shabbat à Philippes.

    Une lecture soigneuse de ce texte montre qu’il était coutumier pour les gens de s’assembler au bord d’une rivière à chaque Shabbat :

     

     « De là nous allâmes à Philippes…
    Nous passâmes quelques jours dans cette ville.
     Le Jour du Shabbat, nous nous rendîmes, hors de la porte, vers une rivière,
    où nous pensions que se trouvait un lieu de prière.
    Nous nous assîmes, et nous parlâmes aux femmes qui étaient réunies.
    L’une d’elles, nommée Lydie, marchande de pourpre, de la ville de Thyatire,
    était une femme craignant Dieu, et elle écoutait.
    Le Seigneur lui ouvrit le coeur, pour qu’elle fût attentive à ce que disait Paul.
    Lorsqu’elle eut été baptisée…  ».

     

    De toute évidence, Paul et ceux qui l’accompagnaient observaient le Shabbat à chaque semaine. Cela exigeait qu’ils trouvent l’endroit où l’assemblée se réunissait régulièrement : oui, Paul observait le Shabbat.

     

    Pourtant, c’est un Shabbat à Thessalonique que des Juifs et des Grecs crurent à la Bonne Nouvelle, assemblés dans la synagogue  pendant 3 Shabbats de suite en présence de Juifs et de Grecs : Actes 17, 1-4

    Et il agit de même à Corinthe Actes 18, 1-11 envers Juifs et Grecs et toujours pas un mot d’un jour nouveau d’adoration qui serait le Dimanche :

     

      « Paul discourait dans la synagogue chaque Shabbat,
    et il persuadait des Juifs et des Grecs. »


     

    Ce passage est remarquable parce qu’il nous montre que Paul travaillait la semaine et il s’arrêtait le 7ème jour pour observer le Shabbat, tout comme Lydie la marchande de pourpre.

    Paul est resté 18 mois c'est-à-dire 78 Shabbats à Corinthe au cours desquels, semaine après semaine il enseignait dans la synagogue la Parole de D.ieu.

     

    Après que certains Juifs se fâchèrent, Paul n’enseigna plus qu’aux païens seulement - et pourtant il continua de leur enseigner le Jour du Shabbat.

    Paul a enseigné aux Juifs et aux païens à chaque Shabbat et il travaillait les six autres jours en accord avec

    « Tu travailleras six jours, et tu feras tout ton ouvrage »

    Si Paul observait aussi le dimanche, il aurait couramment profané l’autre aspect du commandement du Shabbat, n’ayant travaillé que cinq jours.

     

    Voilà pourquoi, les gens des nations de ce temps-là, savaient que la Loi de D.ieu était aussi pour eux, comme cela est précisé en Ésaïe 51, 4 :

     

               « La Loi sortira de Moi et J’établirai Ma Loi pour être la lumière des peuples » .

     

      Et voilà pourquoi ils gardaient aussi le Shabbat.

     

    Le mot Shabbat figure 105 fois dans le Tanah (tous les écrits de la Première Alliance), et 62 fois dans la Nouvelle Alliance : combien de fois figure  le  mot  Dimanche ?

    Les textes de la Nouvelle Alliance mentionnent 8 fois le 1er jour de la semaine sans jamais dire qu’il est béni, sanctifié ou choisi par D.ieu pour être respecté ou honoré comme jour d’adoration. Matthieu 28, 1  ; Marc 16, 1-2 ; 9 ; Luc 24, 1 ; Jean 20, 1 ; 19 ; 1 Corinthiens 16, 1-2 ; Actes 20 : 7

    Si le Shabbat était mort définitivement, ou même remplacé par un autre jour comme celui du Dimanche, pourquoi les épîtres de Paul, apôtre des incirconcis, ou le Livre des Actes qui raconte les voyages missionnaires de Paul n’en disent pas un mot ?

     

     

    Pourquoi un tel silence ? 

     

    Tout simplement parce que rien n’a changé quant à ce Jour Saint du Shabbat de l’Eternel.

     

    Ce qui a changé, pour les croyants nés de nouveau, Juifs ou non Juifs, remplis de l’Esprit Saint, c’est la manière de le vivre, un jour de fête, un jour de joie, un jour de bonheur, un jour de communion toute particulière avec son D.ieu Créateur et Sauveur (loin du joug de la tradition des hommes).

    Savez-vous que durant les 1000 ans avec le Seigneur sur terre, le Shabbat sera gardé et célébré par toute chair, comme le mentionne le prophète Isaïe (66 : 22-24).
    Croyez-vous que pendant cette période paradisiaque l’Eternel  instaurerait de nouveau quelque chose qu’Il aurait aboli ?

     

               Bien sûr que non !

               Alors, permettez-moi de poser une question :

     

     

    Pourquoi donc, certains croyants issus du monde païen, sont oublieux pour la grande majorité de ce Jour Saint et pourquoi lui ont-ils préféré le Dimanche, qu’ils appellent même Jour du Seigneur et pourquoi le fait de reconnaître Yeshoua comme son Sauveur et Messie pour un Juif d’abord, pour un non Juif ensuite, cela signerait-il l’abrogation du Shabbat et de toute la Torah, et son remplacement par le Dimanche ?

     

     

      La connaissance de l’identité du Messie ne change en rien l’observance de la Torah,
     il s’agit pour le peuple élu de la révélation de la personne du Mashiah,
    le Fils de D.ieu et de son œuvre expiatoire avec le Don de l’Esprit,
     après la révélation du Sinaï et le don de la Torah.

     

    Hélas, pour beaucoup, l’expression « Christ est la fin de la Loi », Romains 10, 4 signifie, plus du tout de lois, de préceptes, d’ordonnances, de règles, de prescriptions à observer, etc.

    Mais alors, attention, car voulant vivre la vie libre de l’Esprit, on peut rapidement se trouver « hors la loi » de D.ieu, c’est à dire hors la loi tout court !

    Yeshoua nous a accordé l’accès au Royaume de D.ieu, mais cet accès, cette liberté de vie qu’il nous a conquise par sa mort et sa résurrection ne doit pas être un prétexte pour vivre sans loi ou selon notre propre loi.

     

    Non, dans ce : « Christ est la fin de la loi », il faut comprendre que ce qui a cessé par la venue du Messie, c’est uniquement le principe de la justification par l’observance de la Loi, la justification qu’apportait la Loi au travers des divers types de sacrifices d’expiation.

    Le mot grec traduit par « fin » est le mot « Telos », et ce mot a 2 sens :
    -    fin, dans le sens de stoppé, cessé, terminé, conclu,
    -    fin dans le sens de but atteint, fin en soi, objectif atteint, aboutissement,  mission accomplie, apothéose, couronnement.

     

    C’est évidemment,  ce deuxième  sens  qu’il nous faut appliquer à ce verset, et l’on comprend alors mieux la suite du discours de Yeshoua, face à Kfar Nahum, au sommet du mont des béatitudes, ou plus exactement du mont des bénédictions et des malédictions, quand il proclame avec force et autorité :

               « Je ne suis pas venu pour abolir mais pour accomplir ».

     

    Plerosaï   =   accomplir, remplir, rendre fécond
    Katalusaï    =    abolir, détruire, délier, renverser.

     

     

    Le mot « montagne »  en Hébreu se dit  « har  »,  le mot « enceinte, grossesse »  se dit « harah »  et le mot « parents »« horim » : Yeshoua, sur cette montagne, va, comme une maman, accoucher de la Torah afin que toute la foule la reçoive comme des parents qui viennent de donner la vie à un fils 1er né ! se dit

     

     

    Ce que proclame Yeshoua en s’adressant  à la foule juive de Galilée pour la rassurer,
    c’est que 
    NON, il ne renverse pas la Torah,
    NON, il ne la vide pas de son contenu,
    mais
     OUI, il la confirme encore plus et même,
     OUI il y ajoute pour la remplir jusqu’à ras bord.

     

    En prenant un autre langage, Yeshoua n’est pas venu pour avorter de la Torah dont il était « enceinte », mais pour en « accoucher », non pour donner la mort à la Torah mais bien pour lui donner la vie !    
              

    Qu’y ajoute-t-il ?


    La loi  de la  Sainte Torah ne  sera plus simplement observée par des actes extérieurs mais elle sera observée par des actions motivées par l’amour de D.ieu qui siège dans nos cœurs.

     

     

               Désormais la Torah n’est plus la Loi,

    mais la Loi du cœur, la Loi d’amour, la Loi de vie,

    et cette Loi d’amour exprimée ainsi révèle pour chaque croyant l’amour de la LOI :

     

    voilà tout simplement mais ô combien magistralement ce qu’exprime le rabbin Juif Yeshoua, et beaucoup de croyants continuent hélas d’obéir à ce qu’on exprimé et continuent d’exprimer les théologiens non Juifs : qui faut-il croire ?

    En Yeshoua, la Loi du dehors a été digérée et assimilée en dedans, et désormais, de même que le bon pain nourrit tout le corps par ses glucides, ses protides et ses lipides, la Torah, le Pain de vie, apportera à l’être tout entier, corps âme et esprit, tous les bienfaits promis par D.ieu.

    Tout  ceci  étant  résumé par  les  fameuses paroles de Yeshoua :

     

    «  Vous avez entendu qu’il a été dit par les Anciens…

    Et Moi Je vous dis … »  

     

    Je vous dis quoi ? … 

     

    N’accomplissez pas par automatisme, n’obéissez pas d’une manière légaliste, allez au-delà de la lettre du commandement, découvrez l’esprit qui doit vous animer pour obéir, alors vous   accomplirez la Loi du Messie dont le moteur est l’esprit d’amour,  amour pour D.ieu, amour pour son prochain, oui, accomplissez d’abord  la Loi  dans votre cœur, alors vous verrez comme  il est  aisé, bon  et agréable de l’accomplir en action.

    Yeshoua n’a ni exterminé la Torah pour en proposer une nouvelle, ni rejeté le Judaïsme pour fonder le Christianisme.

     

    Toujours dans cette épître aux Romains Paul ajoute :

     

     « Mais voici comment parle la justice qui vient de la foi… » 

    Romains 10,  6

    et il cite Deutéronome 30.

     

    Ce verset semble encore en opposition avec la Loi-Torah, simplement à cause de cette conjonction  « mais » : Paul semblerait dire en effet qu’il y aurait 2 chemins distincts pour atteindre la justice de D.ieu 2 chemins qui s’opposent :
    -    la justice qui vient de la Torah
    -     la justice qui vient de la foi.

    Ce  tout  petit  mot  « mais »  tend  à  les  opposer  ce  qui, dans l’esprit antisémite d’une certaine théologie, peut facilement amener à cette conclusion : la Loi - Torah est mauvaise « mais », au contraire, ou à l’opposé, à l’inverse, la foi, donc l’Evangile est bon, et continuer ainsi cette guerre entre Loi et Grâce, Ancien Testament et Nouveau Testament, Juifs et Chrétiens.

     

      Jamais,  ni Moïse,  ni Yeshoua,  ni Paul  n’ont  pensé  ou parlé ainsi.

     

    Là  encore  le  mot rendu  en  Français  par  « mais »  est  une mauvaise traduction, qu’elle ait été volontaire ou non.

    Si le mot signifiait « mais », « au contraire », « à l’inverse » etc… on utiliserait un autre mot grec  « ella ».

    Or ici, c’est le mot grec  « de » qui lui signifie tout simplement « et », « aussi », « qui plus est ».

    Ce mot « de » implique une idée de continuation et d’amplification de la pensée mais jamais d’opposition.

    Ce que Paul dit, ce n’est pas qu’il y ait 2 chemins pour atteindre la justice de D.ieu, mais que la justice provenant de la Torah ne peut être effective et efficace que si elle est manifestée par la foi en Yeshoua.

     

    Nous verrons un peu plus loin comment s’exprime vraiment l’apôtre.

     

               Soyons donc vigilants, et faisons attention !
               Il faut partir de la Torah pour arriver !

               Et combien ne sont jamais partis de la Torah et pensent être arrivés !

     

     

    Paul est parti de quelque part et il est arrivé quelque part, et ce quelque part, c’est la Torah, sur la route de laquelle il a rencontré le Messie qui la lui a fait vivre alors, cette Torah, dans toute sa plénitude.

    Oui, sans l’ombre d’un doute, Paul est un pur-sang étalon,

    Juif à 100 % et Messianique à 100 % !


    Les hommes ont tronqué et déformé son message pour répondre à leur fin, et leur propre fin antisémite justifie tous les moyens, des traductions fallacieuses aux théologies hérétiques en passant par les Croisades, l’Inquisition, les Pogromes, la Shoah et autres techniques d’épuration ethnique.

    Croyez-vous que ce mot Croisades renferme pour un Juif le symbole de la culture de la chevalerie ou l’image trop souvent répétée de bains de sang ?

    Paul enseigne en fait que la justice de la Loi n’est efficace que si elle vient aussi et en même temps que la justice venant de la foi.

    Que celui qui a des oreilles pour entendre, entende !

     

     

    Ce que Yeshoua a fait est bien plus grand, c’est harmoniser la pensée et le cœur avec l’action de la main.

     

    Par l’accès à la  Nouvelle Alliance, Yeshoua  apporte  un  plus,  c’est à dire un approfondissement, une intériorisation, une sublimation de la Torah : il n’a rien aboli, il n’a rien changé, comment lui, la Parole de D.ieu faite chair aurait-il pu se contredire ?

     

    Le drame, de beaucoup de croyants, c’est d’agir sans toujours savoir pourquoi ils agissent de telle ou telle manière.
    Le monde est rempli d’habitudes, de coutumes, de rituels, de traditions, de superstitions et peu d’individus connaissent réellement l’origine réelle des choses.

    Il en est de même dans le monde religieux où l’on préfère agir comme les autres, comme nos parents et grands-parents ont fait plutôt que de se poser les questions sur l’origine biblique ou non de telle ou telle pratique religieuse.

    C’est plus facile de faire « comme les autres », fondu dans la masse et cela semble même plus sécurisant, c’est la « loi du grand nombre » et après tout on se rassure en se disant, « des millions et des millions de gens ne peuvent pas tous ensemble se tromper sur la même chose !

    Et l’observance du Dimanche par près de 2 milliards de Chrétiens en est l’exemple le plus flagrant, toutes dénominations confondues : sans savoir « pourquoi », sans savoir « quelle est l’origine » de cette pratique, on observe le Dimanche qu’on appelle pour beaucoup le « Jour du Seigneur » !

    L’Ecriture Sainte nous explique par la bouche du prophète Daniel quand et par qui le changement se ferait,  le jour viendrait où les hommes changeraient les temps et la Loi.

     

    « Il prononcera des paroles contre le Très-Haut,

    il opprimera les saints du Très Haut,

    et il espérera changer les temps et la loi ;

    et les saints seront livrés entre ses mains

    pendant un temps, des temps, et la moitié d’un temps »

    Daniel  7,  25

     

    Nous comprenons que des 4 grands empires dont parle le texte, le 4ème est l’Empire Romain, symbolisé par les 10 cornes, desquelles sortira « une petite corne » ayant une « grande apparence ».


    Il s’agit en fait d’un royaume beaucoup plus petit mais bien plus puissant pourtant, dominant sur les autres : chacun aura reconnu une puissance religieuse hiérarchique non pas titanesque mais vaticanesque !

    Or c’est à partir de là que la sainte doctrine s’est vue modifiée, à propos du Shabbat et de la Torah en général.

     

    En effet, c’est très tôt que le courant politique d’un Christianisme qui ne l’était que de nom seulement a voulu s’émanciper par rapport à toutes les racines juives qui l’avaient engendré, et c’est là l’origine d’une violente rupture, d’une terrifiante cassure, d’une épouvantable déchirure dans le mépris le plus total et l’orgueil le plus fou.

    Le but était de montrer que ce que l’on appelle dès lors le Nouveau Testament  provoquait cette rupture avec tout ce que l’on appelait désormais Ancien Testament pour montrer la supériorité du Nouveau par rapport à l’Ancien.

     

    C’est là en fait que l’antisémitisme et l’anti-judaïsme Chrétien voyaient le jour : il fallait impérativement se couper du tronc originel et se déraciner volontairement.

    Le Shabbat est un commandement divin ainsi qu’une révélation, et c’est par réaction que l’on imposa le Dimanche, comme d’autres, plus tard encore, les Musulmans, par réaction vis à vis des Juifs et des Chrétiens instaureront le Vendredi comme jour d’adoration.

    Message donné lors de Souccot 2006 à Antibes par le Rabbin Claude-Haïm BITOUN

    http://temps.over-blog.org/article-le-shabbat-45432501.html

     

     

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    Au Maroc, le gendre de Donald Trump vante son plan de paix israélo-palestinien

    des appuis dans les pays arabes pour son plan de paix israélo-palestinien, qui sera dévoilé fin juin.

    En quête d'appuis dans le monde arabe pour son plan de paix israélo-palestinien, Jared Kushner, conseiller et gendre du président américain, a rencontré mardi le roi du Maroc à Rabat, alors qu'il se rendra plus tard cette semaine en Jordanie et enfin en Israël jusqu'au 31 mai. Chargé de la question par son beau-père Donald Trump, Jared Kushner a prévu de dévoiler son plan de paix fin juin à Manama, la capitale du Bahreïn.

    Depuis son arrivée à la Maison Blanche, Donald Trump cherche à réussir là où tous ses prédécesseurs - républicains comme démocrates - ont échoué, à savoir parvenir à "l'accord ultime" entre Israéliens et Palestiniens.

    Pour y parvenir, Jared Kushner a rencontré mardi le roi du Maroc Mohammed VI lors d'un entretien organisé à la résidence royale de Rabat. Les discussions, menées avant un dîner de rupture du jeûne du ramadan, ont porté sur "les évolutions et les développements que connaît la région de l'Afrique du Nord et du Moyen-Orient", ainsi que sur le partenariat stratégique entre les États-Unis et le Maroc, a indiqué à l'AFP un porte-parole du palais.

     

    Les Palestiniens n'iront pas à Bahreïn

    Intitulée "De la paix à la prospérité", la conférence de Manama, la capitale de Bahreïn, doit réunir les 25 et 26 juin, outre des responsables gouvernementaux, des représentants de la société civile et du monde des affaires. Avec quels pays ? La question, cruciale pour le devenir de ce plan dont le contenu politique n'a toujours pas été dévoilé, fait l'objet d'intenses spéculations. Si les Émirats arabes unis ont confirmé leur présence, les Palestiniens ont, sans surprise, confirmé qu'il ne faudrait pas compter sur eux. Ils boycottent l'administration américaine depuis que Washington a reconnu Jérusalem comme capitale d'Israël en décembre 2017.

    >> Lire aussi : Trump évoque pour la première fois une solution à deux États entre Israéliens et Palestiniens

    Selon la présidence américaine, il s'agit d'une opportunité pour "encourager le soutien à des investissements et initiatives économiques potentiels qui pourraient être rendus possibles par un accord de paix". S'il reste évasif sur le contenu de son plan, entouré du plus grand secret, Jared Kushner promet depuis plusieurs mois des idées nouvelles, soulignant que les approches traditionnelles n'avaient pas permis de parvenir à un accord. Il refuse ainsi de parler de la solution dite "à deux États", israélien et palestinien, pourtant au cœur de la diplomatie mondiale depuis des années.

    Les Palestiniens ont déjà dénoncé avec force, par la voix de Saëb Erakat, secrétaire général de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), les tentatives visant à promouvoir "une normalisation économique de l'occupation israélienne de la Palestine". "Notre objectif n'est pas d'améliorer les conditions de vie sous l'occupation, mais d'atteindre le plein potentiel de la Palestine en mettant fin à l'occupation israélienne", a-t-il martelé.

    Avec AFP

     

    https://www.france24.com/fr/20190529-maroc-jared-kushner-plan-paix-israelo-palestinien-trump

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