• Etude Livre des Actes Chapitres 15 et 21

    Message  Ruth Administratrice le Lun 8 Oct - 18:46


    Voici ici une étude à partir du texte source Grec Reçu, d'une partie du texte des Actes chapitres 15 et 21 dont

    Etude Livre des Actes Chapitres 15 et 21

    se servent souvent ceux des non-Juifs ou bien des Juifs
    pour dire que l'observation de La Torah ne concerne pas les Gentils convertis.

    Ce qui est absolument occulté dans ce passage, c'est tout d'abord la bonne traduction de certains mots, qui, vous allez le voir fait ici toute la différence, ainsi que le contexte des propos tenus et aussi des écrits historiques qui démontrent que les Nazaréens, les véritables premiers Chrétiens issus de la doctrine reçue des Apôtres, n'avaient absolument pas reçu ni compris ces passages de la lettre des Actes comme les gens semblent vouloir les comprendre de nos jours.


    Lecture dans le Chapitre 15

    Nous allons commencer par lire le début d'Actes chapitre 15 pour bien situer le sujet du litige.

    Actes 15:1-2
    Or, quelques personnes venues de Judée, enseignaient les frères, en disant: Si vous n'êtes circoncis selon l'usage de Moïse, vous ne pouvez être sauvés.
    Une grande contestation et une dispute s'étant donc élevée entre Shaoul (Paul) et Barnabas et eux, il fut résolu que Shaoul (Paul) et Barnabas, et quelques-uns d'entre eux, monteraient à Jérusalem, auprès des apôtres et des anciens, pour traiter cette question.


    Voilà donc le sujet du litige 
    Or, quelques personnes venues de Judée, enseignaient les frères, en disant: Si vous n'êtes circoncis selon l'usage de Moïse, vous ne pouvez être sauvés.

    Tout est là ici, voici le sujet du litige.

    Tout d'abord, il faut bien comprendre ceci, ici, il est question de rejeter le salut pour tous ceux qui n'avaient pas été circoncis à l'âge de 8 jours et qui ne se faisaient pas circoncire en tant qu'adultes. Alors que Yéshoua (Jésus) Est venu mourir crucifié et ressuscité des morts pour rassembler les brebis perdues de la Maison d'Israël qu'elles soient circoncis ou pas. Cette idée de circoncision comme source de salut n'est absolument pas enseignée par La Torah, c'est par le sang que devait venir le Salut. Toute La Torah enseigne cela. La circoncision est là comme un sceau, mais n'apporte pas le salut.

    Actes 15:3-5
    Étant donc envoyés par l'Assemblée, ils traversèrent la Phénicie et la Samarie, racontant la conversion des Gentils; et ils donnèrent une grande joie à tous les frères.
    Et étant arrivés à Jérusalem, ils furent reçus par l'Assemblée, et les apôtres et les anciens, et ils racontèrent toutes les choses que Dieu avait faites par eux.
    Mais quelques-uns de la secte des Pharisiens, qui avaient cru, se levèrent, en disant qu'il fallait circoncire les Gentils, et leur ordonner de garder la loi de Moïse.


    Examinons bien ce verset :
    Mais quelques-uns de la secte des Pharisiens, qui avaient cru, se levèrent, en disant qu'il fallait circoncire les Gentils, et leur ordonner de garder la Torah de Moïse.

    Il faut savoir une chose essentielle pour bien comprendre, lorsque les Pharisiens qui ont cru s'élèvent ici pour dire de circoncire les Gentils et de leur ordonner de garder la Torah de Moïse

    Si l'on croit, que les pharisiens voulaient juste dire que les Gentils n'avaient qu'à lire La Torah et la suivre selon ce que Dieu leur montrerait, et bien c'est que l'on n'a pas compris de quoi il est question ici.

    Il faut savoir que le monde Juif a une loi orale qui régit la façon d'appliquer toute La Torah de Dieu car c'est un peuple qui a vécu avec la Torah pendant des milliers d'années et ils l'on concrètement appliquer pendant toutes ces années. Donc des régulations ont pris place dans la société Juive sur comment appliquer La Torah Ecrite de Dieu. 

    C'est ce que l'on nomme la loi Juive. 

    Tout n'est pas à rejeter dans la loi Juive car les Juifs avaient une connaissance de la pratique de la Torah que nous n'avons pas. 
    Par exemple, sur comment tuer un animal, la façon de le tuer... toute la loi Juive est régit autour de ce qui se pratiquait dans le Temple. Donc on a des choses à apprendre des Juifs, il serait faux et présomptueux de prétendre le contraire. 

    Mais, il y a un mais, c'est qu'il y eut au cours des siècles des rites et traditions qui se sont rajoutés à cette loi Juive complètement en désaccord avec La Torah Ecrite de Dieu annulant La Torah de Dieu, c'est ce que Yéshoua (Jésus) a dénoncé. 

    Yéshoua (Jésus) a dénoncé les takanoth = les traditions qui alourdissent la pratique de La Torah et l'annulent pas beaucoup d'aspect.

    Tout cela expliqué nous aide à comprendre que lorsque ces pharisiens convertis à Yéshoua (Jésus) disent qu'il faut ordonner d'imposer que les Gentils gardent La Torah de Moïse, ils veulent que les Gentils gardent la Torah de Moïse selon la loi Juive avec une pratique Juive de La Torah. Il faut tenir compte de ce contexte ici.

    Continuons la lecture.

    Actes 15:6-11
    Alors, les apôtres et les anciens s'assemblèrent pour examiner cette affaire.
    Et comme il y avait une grande dispute, Kipha (Pierre) se leva, et leur dit: Hommes frères, vous savez qu'il y a longtemps que Dieu m'a choisi d'entre nous, afin que les Gentils entendissent de ma bouche la parole de la Bonne Nouvelle, et qu'ils crussent.
    Et Dieu, qui connaît les coeurs, leur a rendu témoignage en leur donnant le Souffle Saint aussi bien qu'à nous;
    Et il n'a point fait de différence entre nous et eux, ayant purifié leurs coeurs par la foi.
    Maintenant donc, pourquoi tentez-vous Dieu, en imposant aux disciples un joug que ni nos pères ni nous n'avons eu la force de porter?
    Mais nous croyons que nous serons sauvés par la grâce du Seigneur Yéshoua Machia'h (Jésus Messie), de même qu'eux.



    examinons ce verset

    Maintenant donc, pourquoi tentez-vous Dieu, en imposant aux disciples un joug que ni nos pères ni nous n'avons eu la force de porter?

    quel est ce joug dont il est question ici ?

    le joug de la loi Juive sur quoi faire, comment faire, pour appliquer la Torah de Moïse.

    et Kipha (Pierre) rajoute

    Mais nous croyons que nous serons sauvés par la grâce du Seigneur Yéshoua Machia'h (Jésus Messie), de même qu'eux.

    comprendre que quelle que soit la façon dont nous appliquons La Torah si c'est dans le Seigneur Yéshoua (Jésus), que cela soit selon la loi Juive ou pas, nous serons sauvés par la grâce du Seigneur Yéshoua Machia'h (Jésus Messie) ! 

    Il n'est donc pas ici question de parler de La Torah Ecrite comme d'un joug, mais de parler du joug de l'application de la Torah selon la loi Juive stricte.


    Continuons la lecture

    Actes 15:12-21
    Alors toute l'assemblée se tut, et ils écoutaient Barnabas et Shaoul (Paul), qui racontaient quels miracles et quelles merveilles Dieu avait faits par eux, parmi les Gentils.
    Et après qu'ils eurent cessé de parler, Yaakov (Jacques) prit la parole, et dit: Hommes frères, écoutez-moi.
    Shimon a raconté comment Dieu a commencé de choisir parmi les Gentils un peuple consacré à son nom;
    Et avec cela s'accordent les paroles des prophètes, selon qu'il est écrit:
    Après cela, je reviendrai, et je rebâtirai le tabernacle de David, qui est tombé; et je réparerai ses ruines, et je le redresserai;
    Afin que le reste des hommes, et toutes les nations sur lesquelles mon nom est invoqué, cherchent le Seigneur; ainsi dit le Seigneur, qui a fait toutes ces choses.

    Toutes les oeuvres de Dieu lui sont connues de toute éternité.
    C'est pourquoi j'estime qu'il ne faut point inquiéter ceux des Gentils qui se convertissent à Dieu;
    Mais leur écrire de s'abstenir des souillures des idoles, de la fornication, des animaux étouffés et du sang.
    Car depuis plusieurs siècles, il y a dans chaque ville, des gens qui prêchent Moïse dans les synagogues, où on le lit tous les jours de shabbat.


    Il y a beaucoup d'éléments à étudier dans ce passage.

    tout d'abord ces versets :

    Après cela, je reviendrai, et je rebâtirai le tabernacle de David, qui est tombé; et je réparerai ses ruines, et je le redresserai;
    Afin que le reste des hommes, et toutes les nations sur lesquelles mon nom est invoqué, cherchent le Seigneur; ainsi dit le Seigneur, qui a fait toutes ces choses.


    Ceci est la citation de cette prophétie d'Amos (traduction du rabbina)

    Amos 9:8-15
    Certes, les regards du Seigneur YHWH (L'Eternel) sont fixés sur ce royaume coupable, je l'extermine de dessus la face de la terre. Toutefois je ne veux pas exterminer complètement la maison de Yaakov (Jacob), dit YHWH (L'Eternel). Mais voici ce que j'ai décrété: je secouerai parmi tous les peuples la maison d'Israël, comme on secoue le crible, sans qu'un seul grain tombe à terre. Périront [seuls] par le glaive tous les pervers d'entre mon peuple, ceux qui disent: "Le malheur ne saurait nous approcher ni nous surprendre." 

    En ce jour, je relèverai la tente caduque de David, j'en réparerai les brèches, j'en restaurerai les ruines, je la rebâtirai [solide] comme au temps jadis, en sorte qu'ils recueilleront l'héritage des derniers Iduméens et des autres nations, eux qui ont été désignés d'après mon nom, dit (L'Eternel), qui accomplira tout cela. 

    Voici, des jours vont venir, dit YHWH (L'Eternel), où le laboureur se rencontrera avec le moissonneur, celui qui foule le raisin avec celui qui répand les semences. Les montagnes ruisselleront de moût et toutes les collines deviendront liquides. Je ramènerai les captifs de mon peuple Israël: ils restaureront leurs villes détruites et s'y établiront, planteront des vignes et en boiront le vin, cultiveront des jardins et en mangeront les fruits. Je les replanterai dans leur sol, et ils ne seront plus déracinés de ce sol que je leur ai donné, dit YHWH (L'Eternel), ton Dieu."



    Comprenez-vous mieux la pensée des Apôtres ?

    Si vous lisez bien la prophétie d'Amos ici, vous voyez qu'il est question de la dispersion des 10 tribus du Nord d'Israël parmi les nations que Dieu secoua, le royaume du Nord d'Israël qui fut banni parmi les nations, qui perdit son identité pour se fondre aux nations et devenir par Ephraïm la totalité des nations. (lire aussi Osée chapitre 1)

    Comprendre qu'il y a deux royaumes Juda (peuple Juif) et royaume du Nord d'Israël 10 tribus du Nord.

    En ce jour, je relèverai la tente caduque de David (tente de Juda sans le royaume du nord), j'en réparerai les brèches, j'en restaurerai les ruines, je la rebâtirai [solide] comme au temps jadis, en sorte qu'ils recueilleront l'héritage des derniers Iduméens et des autres nations, eux qui ont été désignés d'après mon nom, dit (L'Eternel), qui accomplira tout cela. ...

    la tente est décrite ici comme caduque car elle n'est pas complètement achevée sans l'héritage perdu du Royaume du Nord.


    Dieu affirme que ceux de la tente caduque de David receuilleront l'héritage des derniers Edomites et l'héritage des autres nations. Qu'est ce que cela signifie ? Cela signifie simplement que tous ceux des nations qui se convertirait au Dieu d'Israël par Yéshoua (Jésus) seraient la possession d'Israël et appartiendraient à la Maison de David donc à Israël !



    Je ramènerai les captifs de mon peuple Israël: ils restaureront leurs villes détruites et s'y établiront, planteront des vignes et en boiront le vin, cultiveront des jardins et en mangeront les fruits. Je les replanterai dans leur sol, et ils ne seront plus déracinés de ce sol que je leur ai donné, dit YHWH (L'Eternel), ton Dieu."


    Et ici Dieu affirme qu'Il ramènerait ce peuple nouveau des nations rattaché à l'ancien Israël, le ramènerait en terre d'Israël.

    C'est ici ce que Yaakov (Jacques) évoque lorsque il évoque cette prophétie en parlant des Gentils et c'est en effet ce qui a convaincu les détracteurs.

    reprenons donc le passage où Yaakov (Jacques) parle :

    Après cela, je reviendrai, et je rebâtirai le tabernacle de David, qui est tombé; et je réparerai ses ruines, et je le redresserai;
    Afin que le reste des hommes, et toutes les nations sur lesquelles mon nom est invoqué, cherchent le Seigneur; ainsi dit le Seigneur, qui a fait toutes ces choses.


    Toutes les oeuvres de Dieu lui sont connues de toute éternité.
    C'est pourquoi j'estime qu'il ne faut point inquiéter ceux des Gentils qui se convertissent à Dieu;
    Mais leur écrire de s'abstenir des souillures des idoles, de la fornication, des animaux étouffés et du sang.
    Car depuis plusieurs siècles, il y a dans chaque ville, des gens qui prêchent Moïse dans les synagogues, où on le lit tous les jours de shabbat.


    Yaakov (Jacques) dit ici qu'il ne faut donc pas inquiéter les Gentils qui se convertissent à Dieu car Dieu sait ce qu'Il fait selon ce qu'Il a annoncé et donc comme Dieu l'a annoncé, c'est Dieu qui dirigera et ramènera son peuple à Lui par Son Souffle à observer Sa Torah comme cela est annoncé, et non par des règlements écrits de leur mains en leur imposant une façon Juive d'appliquer la Torah.

    Yaakov (Jacques) va rajouter cette phrase clé :

    Car depuis plusieurs siècles, il y a dans chaque ville, des gens qui prêchent Moïse dans les synagogues, où on le lit tous les jours de shabbat.


    Tout d'abord, cette phrase dévoile bien la pensée de Yaakov (Jacques) qui est de laisser Dieu agir pour les Gentils, il les remet entre les Mains de L'Eternel Dieu pour les aider à comprendre comment suivre La Torah de Dieu qui leur est prêchée chaque Shabbat.

    Car contrairement à la pensée du Christianisme païen, les non-Juifs croyants en Yéshoua (Jésus) se réunissaient bien chaque Shabbat avec les Juifs pour écouter la lecture de La Torah. Yaakov (Jacques) affirme par là qu'ils ont donc La Torah et qu'ils ne leur restent qu'à la suivre selon ce que Dieu leur montrera.


    Les Apôtres avaient à l'esprit toutes les prophéties concernant le rétablissement des brebis perdues de la Maison d'Israël qui allait se réaliser à travers la conversion des Gentils et notamment celle-ci :

    Ezéchiel 36:27
    Je mettrai Mon Esprit en vous, et je ferai en sorte que vous suiviez mes ordonnances, et que vous observiez et pratiquiez mes lois.



    continuons la lecture

    Actes 15:22-24
    Alors, les apôtres et les anciens avec toute l'Assemblée jugèrent à propos d'envoyer à Antioche des hommes choisis parmi eux, avec Shaoul (Paul) et Barnabas, savoir, Yéhoude (Jude), surnommé Barsabas, et Silas, hommes considérés parmi les frères;
    En écrivant ceci par leur intermédiaire: Les apôtres, les anciens et les frères, à nos frères d'Antioche, de Syrie et de Cilicie, d'entre les Gentils, salut.
    Comme nous avons appris que quelques personnes venues de chez nous, vous ont troublés par leurs discours, et ébranlent vos âmes, en disant qu'il faut être circoncis et garder la loi; ce que nous ne leur avons point ordonné;


    en disant qu'il faut être circoncis et garder la loi; ce que nous ne leur avons point ordonné;

    alors ici, il est tout de même nécessaire de retraduire à partir du texte source Grec Reçu car cette traduction laisse à désirer. Car en lisant ici on a l'impression que les Apôtres ne veulent pas que les Gentils gardent La Torah, ce qui contredirait tout ce qui est dit au dessus par Yaakov (Jacques) lorsqu'il annonce la prophétie du retour d'Israel par le biais des nations et lorsqu'il dit qu'il ne faut pas mettre sur leur dos le joug de la loi Juive étant donné que les Gentils ont La Torah qui leur est prêchée donc qu'ils ont accès à la Vérité qu'ils doivent suivre.

    Vous allez voir, traduction à l'appui la véritable traduction de ce verset ci-dessous


    Actes 15:24

    ἐπειδὴ ἠκούσαμεν ὅτι τινὲς ἐξ ἡμῶν ἐξελθόντες ἐτάραξαν ὑμᾶς λόγοις, ἀνασκευάζοντες τὰς ψυχὰς ὑμῶν, λέγοντες περιτέμνεσθαι καὶ τηρεῖν τὸν νόμον, οἷς οὐ διεστειλάμεθα:

    ἐπειδὴ = puisque

    ἠκούσαμεν = nous avons entendu

    ὅτι = que

    τινὲς = quelque

    ἐξ = parmi

    ἡμῶν = nous

    ἐξελθόντες = sont venus

    ἐτάραξαν = troublés

    ὑμᾶς = vous

    λόγοις = paroles

    ἀνασκευάζοντες = détruisent, éliminent ou suppriment

    τὰς = les

    ψυχὰς = âmes

    ὑμῶν = vos

    λέγοντες = disant

    περιτέμνεσθαι = d'être circoncis

    καὶ = et

    τηρεῖν = garder

    τὸν νόμον = la loi ou ordonnance

    οἷς = qui

    οὐ = non

    διεστειλάμεθα = commandée.

    Voici donc ce que cela peut donner

    Puisque nous avons entendu que parmi nous sont venus vous troublés (par des) paroles qui suppriment vos âmes disant d'être circoncis et (de) garder l'ordonnance qui n'est pas commandée.

    Alors ici nous allons mieux étudier le mot τὸν νόμον La Loi.

    En effet ce mot Grec avec l'article définit signifie "La Torah" dans bien des cas, mais il faut savoir aussi que ce mot "La Loi" peut aussi parler d'autre chose, il peut s'agir d'une loi, d'une ordonnance autre que La Loi de Moïse, c'est un sujet difficile dont des érudits Grecs se sont penchés et dont les avis sont partagés... Il est parfois difficile dans certains cas de toujours discerner si l'auteur fait référence ou non à La Torah de Moïse.

    Bien souvent, le contexte de la phrase aide à comprendre, par exemple quand Paul parle de la loi du péché et qu'il utilise le même mot Grec avec un article définit τω νομω on sait cependant qu'il ne parle pas de La Torah de Moïse.

    Ce texte Grec du Livre des Actes avait été au préalable écrit en Hébreu car pourquoi ne l'aurait-il pas été car il devait être accessible aussi aux Hébreux, le texte Grec est donc ici une traduction, donc on peut prendre la Septante qui sont les textes de La Torah et Les Prophètes en Grec, pour comparer, et on sait que dans la Septante, le mot νόμου Nomos est utilisé pour traduire aussi les mots Hébreux חֻקָּה et דָּת qui ne sont pas le mot Torah תּורָה

    דָּת = décret, régulation

    חֻקָּה = ordonnance

    Donc ici dans ce texte des Actes, c'est la même chose, les Apôtres ne parlent pas de La Torah de Moïse étant donné qu'il est écrit littéralement ceci :

    Puisque nous avons entendu que parmi nous sont venus vous troublés (par des) paroles qui suppriment vos âmes disant d'être circoncis et (de) garder l'ordonnance qui n'est pas commandée.

    qu'elle est donc cette loi ou cette ordonnance qui n'est pas commandée et non comme les différents traducteurs ont rajoutés ce que nous ne leur avons point ordonné

    cette ordonnance non-commandée dans La Torah et les Prophètes est celle qui consiste à prêcher le salut par la circoncision alors que le salut qui doit être prêché est celui par le sang de Yéshoua (Jésus). Et l'ordonnance qui n'est pas ordonnée par La Torah Ecrite ici est l'ordonnance relative à la loi Juive sur comment appliquer La Torah Ecrite.


    Continuons notre lecture

    Actes 15:27-29
    Il nous a paru bon, d'un commun accord, de vous envoyer des hommes choisis, avec nos bien-aimés Barnabas et Shaoul (Paul),
    Hommes qui ont exposé leur vie pour le nom de notre Seigneur Yéshoua Machia'h (Jésus Messie)
    Nous vous envoyons donc Yéhoude (Jude) et Silas, qui vous annonceront de bouche les mêmes choses.
    Car il a paru bon au Souffle Saint et à nous, de ne point vous imposer d'autres charges que les nécessaires;
    Savoir, que vous vous absteniez de ce qui a été sacrifié aux idoles, du sang, des animaux étouffés, et de la fornication; desquelles choses vous ferez bien de vous garder. Adieu.



    versets à examiner :

    Car il a paru bon au Souffle Saint et à nous, de ne point vous imposer d'autres charges que les nécessaires;
    Savoir, que vous vous absteniez de ce qui a été sacrifié aux idoles, du sang, des animaux étouffés, et de la fornication; desquelles choses vous ferez bien de vous garder. Adieu.


    Ici, par cette ordonnance résumée, les Apôtres montrent bien par là qu'ils ne veulent pas imposer la loi Juive sur comment appliquer ou non La Torah car par exemple on sait que selon la loi Juive, il y a une certaine façon de tuer l'animal, mais comment imposer cela à des nouveaux convertis au Dieu d'Israël qui sont parmi les nations païennes ? Car comment aller sur les marchés acheter sa viande qui n'aurait pas été tué selon le rite Juif ? C'est ce joug trop lourd à porter que n'ont pas voulu imposer aux Gentils les Apôtres.

    Alors les Apôtres se rapportent simplement à ce qui est écrit dans la Torah en prescrivant que la viande ne doit pas être étranglée ou étouffée (le mot Grec ici signifie aussi dans le cas où le sang ne s'écoule pas) donc la viande doit être égorgée, comme Dieu Le commande bien dans La Torah ci-dessous

    Deutéronome 12:16
    Seulement, vous ne mangerez pas le sang : tu le répandras sur la terre comme de l'eau.


    Les Apôtres prescrivent aussi de ne pas manger de sang juste comme ce qui est écrit dans La Torah sans ajouter tout ce qui vient de La Loi Juive stricte qui est de faire subir un traitement particulier à la viande auparavant...

    les Apôtres prescrivent de ne pas manger de sang qui est le commandement de La Torah qui consiste à ne pas manger d'animaux vivants et ne pas consommer de sang.

    Genèse 9:4
    Seulement, vous ne mangerez point de chair avec son âme, avec son sang.


    Lévitique 7:27
    Celui qui mangera du sang d'une espèce quelconque, celui-là sera retranché de son peuple.


    les Apôtres prescrivent de s'abstenir juste de ce qui est sacrifié aux idoles, on pense bien sûr aux viandes, alors que la loi Juive prescrit de manger uniquement d'une viande qui soit agréé par les religieux Juifs. Tuée selon le rite de la loi Juive.

    Et les Apôtres leur disent de s'abstenir de la fornication ce qui gangrène le monde païen.

    Il est évident que les Apôtres n'énumèrent pas toute La Torah mais cela ne signifie pas que les Gentils devaient juste suivre ces simples recommandations... car que faire des autre Commandements essentiels de La Torah comme Aimer Dieu de tout son coeur et son prochain comme soit-même, ect... mais les Apôtres répondaient ici à ce qu'avaient voulu imposer quelques Juifs aux Gentils nouveaux convertis. 

    C'est pourquoi les Apôtres mentionnent principalement ici ce qui a attrait à la nourriture et aux viandes, probablement car ces Juifs qui voulaient imposer la circoncision et l'observation de La Torah selon la loi Juive avaient aussi dû évoqué le sujet de la consommation des viandes selon l'interprétation qu'en faisait la loi Juive.

    Actes 15:30-31
    Ayant donc été envoyés, ils vinrent à Antioche; et ayant assemblé la multitude, ils remirent la lettre. L'ayant lue, ils se réjouirent de cette exhortation.


    Pourquoi les nouveaux Israélites parmi les nations se réjouirent-ils ? Tout simplement car le joug de la loi Juive ne leur était pas imposé et ils pourraient donc suivre La Torah de Dieu sans dépendre de l'interprétation de la loi Juive.



    Lecture du chapitre 21


    Actes 21:17-24
    Quand nous fûmes arrivés à Jérusalem, les frères nous reçurent avec joie.
    Et le lendemain, Shaoul (Paul) vint avec nous chez Yaakov (Jacques), et tous les anciens s'y assemblèrent.
    Et après les avoir embrassés, il raconta en détail tout ce que Dieu avait fait parmi les Gentils, par son ministère.
    Quant à eux, l'ayant entendu, ils glorifièrent le Seigneur et ils lui dirent: Frère, tu vois combien il y a de milliers de Juifs qui ont cru, et ils sont tous zélés pour la Torah.
    Or, ils ont été informés (ils ont entendu) que tu enseignes à tous les Juifs qui sont parmi les Gentils, à renoncer à Moïse, en leur disant de ne pas circoncire les enfants, et de ne pas se conformer aux coutumes.
    Que faut-il donc faire? Certainement la multitude se rassemblera; car ils entendront dire que tu es arrivé.
    Fais donc ce que nous allons te dire: Nous avons quatre hommes qui ont fait un voeu;
    Prends-les avec toi, purifie-toi avec eux, et paye leur dépense, afin qu'ils puissent se faire raser la tête, et que tous sachent qu'il n'est rien de tout ce qu'ils ont entendu dire de toi, mais que tu continues à garder La Torah.



    (ils ont entendu) que tu enseignes à tous les Juifs qui sont parmi les Gentils, [u]à renoncer à Moïse, en leur disant de ne pas circoncire les enfants, et de ne pas se conformer aux coutumes....

    et que tous sachent qu'il n'est rien de tout ce qu'ils ont entendu dire de toi, mais que tu continues à garder La Torah.


    Ici, on a l'évidence que certains comme c'est le cas aujourd'hui, ne comprenaient pas vraiment ce qu'enseignait Shaoul (Paul) et qu'il y avait un amalgame. Shaoul (Paul) ne prêchait pas la fin de la circoncision des enfants à l'âge de 8 jours mais disait que les adultes n'avaient pas besoin d'être circoncis pour entrer dans l'Assemblée d'Israël car c'est par le sang de Yéshoua (Jésus) que nous entrons dans l'Alliance et non par la circoncision.


    Continuons à lire

    Actes 21:25
    Quant aux Gentils qui ont cru, nous avons décidé et nous leur avons écrit qu'ils ne devaient rien observer de semblable, mais se garder seulement de ce qui est sacrifié aux idoles, du sang, de ce qui est étouffé et de la fornication.


    alors ici revenons au texte source Grec pour voir la bonne traduction du texte ci-dessous 

    Actes 21:25

    Περὶ = concernant

    δὲ τῶν = des

    πεπιστευκότων = qui ont cru

    ἐθνῶν = gentils ou ceux des nations

    ἡμεῖς = nous

    ἐπεστείλαμεν = avons écrit

    κρίναντες = en condamnant

    μηδὲν = rien

    τοιοῦτον = de semblable

    τηρεῖν = observer

    αὐτούς = eux-même

    εἰ = si

    μὴ = non

    φυλάσσεσθαι = de s'abstenir

    αὐτοὺς = eux-même

    τό = de

    τε = aussi

    εἰδωλόθυτον = sacrifiées ou offerts aux idoles

    καὶ = et

    αἷμα = sang

    καὶ = et

    πνικτὸν = étranglés (sans que le sang n'ait coulé)

    καὶ = et

    πορνείαν = immoralité sexuelle


    Tout d'abord, le mot κρίναντες signifie "en condamnant" ou en "jugeant"

    voir
    http://misselbrook.org.uk/Parsing.aspx?PNum=16490

    et

    http://concordances.org/greek/krinantes_2919.htm

    donc voici une traduction plus proche du texte source Grec

    Concernant des gentils qui ont cru, nous avons écrit en condamnant rien de semblable à observer aussi (pour) eux-même, si non de s'abstenir eux-même des sacrifiées aux idoles et du sang et des étranglés (sans que le sang n'ait coulé) et de l'immoralité sexuelle.


    lorsque la lettre dit en condamnant rien de semblable à observer aussi (pour) eux-même, en réalité cela dit clairement qu'ils disent à Shaoul (Paul) après qu'ils lui aient demandé de prouver au peuple qu'il suivait La Torah, qu'ils ont écrit aux Gentils en ne condamnant pas la pratique de La Torah aussi pour eux-même, mais qu'ils leur ont juste donner comme directive de s'abstenir de ce qui est sacrifié aux idoles, du sang, des viandes étranglées (sans que le sang n'ait coulé) et de l'immoralité sexuelle. 


    Actes 21:26
    Alors, Shaoul (Paul) ayant pris ces hommes, et s'étant purifié avec eux, entra dans le temple le jour suivant, déclarant la durée des jours dans lesquels la purification s'accomplirait, et quand l'offrande serait présentée pour chacun d'eux.



    Nous allons maintenant regarder différents récits historiques qui démontrent bien que ceux qui avaient la même foi que l'Apôtre Shaoul (Paul) et la foi des Apôtres n'avaient absolument pas aboli la circoncision des enfants à 8 jours ni l'observation de La Torah.

    Tout d'abord il nous faut faire une étude éthymologique historique.

    Les premiers gens que l'on a nommé Chrétiens se nommaient "NATZ A REEN" car ils étaient convertis à YaHshoua (Jésus) Le Natzaréen.

    Ne pas confondre avec "Naz I réen"

    Le "Natz A réen" désigne une personne qui vient de Natzareth נצרת qui vient du mot Natser ou Netsar נצר qui signifie REJETON donc le nom de "Natz A réen" pour Yéshoua (Jésus) désigne plus que la ville où Il vécut mais désigne son statut prophétique annoncé

    Esaïe 11:1
    "Or, un rameau sortira de la souche de Yessé, 
    UN REJETON וְנֵצֶר (Netzar) poussera de ses racines
    ."


    Yéshoua (Jésus) n'était donc pas "Naz I réen" mais "Natz A réen".

    Yéshoua (Jésus) buvait du vin, ce que les "Naz I réens" ne pouvaient pas faire 
    durant leur voeu de "Naz I réat".

    "Naz I réen" vient du mot différent נזיר Nazir, qui signifie "consacré" ou "séparé"

    Ces gens nommées "Natz A réens" (Netzarim) étaient connus pour suivre La Torah tout en 
    croyant en Yéshoua (Jésus)


    les ennemis de l'Apôtre Shaul (Paul) disaient de lui :

    Actes 24:5
    Nous avons trouvé cet homme, qui est une peste, qui excite des divisions parmi 
    tous les Juifs du monde, qui est chef de la SECTE DES NAZAREENS
    "


    le terme de "Chrétiens" signifie "suiveurs du Christ" Ce terme était plus employé par les païens pour dénigrer les "Nazaréens" et leur Foi Israélite

    Tout ceci rappelé, un autre fait doit être rappelé qui est que contrairement à ce que l'on pourrait croire, après Constantin et son établisement du Christianisme adapté au culte romain, la persécution n'était pas menée contre ceux qui disaient croire en Jésus, mais contre les croyants en Yéshoua (Jésus) qui PRATIQUAIENT La Torah en gardant Ses 
    Commandements.


    Voici donc des citations historiques qui prouvent que les premiers Chrétiens célébraient le Shabbat, les fêtes, mangeaient kasher... Il faut bien sûr tenir compte que bien souvent ceux qui écrivaient à leur sujet étaient leur détracteurs.


    Quelle était la foi des Natzaréens l'étiquette qui était reconnu être celle de Shaul (Paul) ?


    Au 4ème siècle Jérôme se réfère également aux Nazaréens comme ceux 

    "... qui acceptent le Messie de telle manière qu'ils ne cessent d'observer l'ancienne loi."



    -citation de Jérôme

    "Ils (Nazaréens) croient que le Messie, le Fils de Dieu, est né de la Vierge Marie."




    -citation de Jérôme, Lettre 75 à Augustin concernant Jésus comme Fils de Dieu.

    "Matthieu, également appelé Lévi, apôtre et ancien publicain, a composé un évangile de Jésus-Christ dans un premier temps publié en Judée, en hébreu pour le bien de ceux de la circoncision qui croyaient, mais fut ensuite traduit en grec dont l'auteur est incertain. L'hébreu lui-même a été conservé jusqu'à nos jours à la bibliothèque de Césarée, dont le Pamphlet est recueilli avec tant de diligence. J'ai également eu l'occasion d'avoir le volume qui m'a été décrit par les Nazaréens de Bérée, une ville de la Syrie, qui l'utilisent. En cela, il est à noter que, partout où l'évangéliste, que ce soit sur son propre compte ou en la personne de notre Seigneur, le Sauveur cite le témoignage de l'Ancien Testament, il ne suit pas l'autorité des traducteurs de la Septante, mais l'hébreu.(...)"




    -citation de Jérôme dans La vie des hommes Illustrius Ch.3

    "Ils (Nazaréens) n'ont pas d'idées différentes, mais confessent exactement comme la Loi le proclame et à la façon juive - à l'exception de leur croyance dans le Christ... Car ils reconnaissent à la fois la résurrection des morts et la création divine de toutes choses, et déclarent que Dieu est UN, et que son Fils Est Jésus-Christ."



    -citation d'Épiphane de Salamine, dans Panarion 29.7.2

    "Adhérant à la circoncision et la loi de Moïse:
    Ils (Nazaréens) sont en désaccord avec les Juifs parce qu'ils en sont venus à la foi en Christ, mais comme ils sont encore entravées par la loi - la circoncision, le sabbat, et le reste - ils ne sont pas en accord avec les chrétiens."




    -citation d'Épiphane de Salamine dans Panarion 29.7.4 

    "Ils (Nazaréens) utilisent non seulement le Nouveau Testament, mais l'Ancien Testament ainsi, comme le font les Juifs."




    -citation d'Épiphane de Salamine, Panarion 29.7.2

    "Ils ont l'Evangile selon saint Matthieu dans son intégralité en hébreu. Car il est clair qu'ils le conservent encore dans l'alphabet hébreu, comme il a été écrit à l'origine."



    -citation d'Épiphane de Salamine, Panarion 29.9.4

    "Et il [Heggesippus le Nazaréen] cite quelques passages de l'Evangile selon les Hébreux et du syriaque [l'araméen], et quelques détails de la langue hébraïque, en montrant qu'il était un converti Hébreu, et il mentionne d'autres questions empruntée à la tradition orale des Juifs."


    Nous avons des traditions dans certaines églises dont l'église Ethiopienne qui bien qu'elle a été aussi contaminée par des rites païens a maintenu des traditions issus de l'époque Apostolique car cette église éthiopienne a toujours résisté à ce que voulait imposer l'église de Rome notamment sur l'abolition du Shabbat de l'alimentation kasher et de la circoncision des enfants à l'âge de 8 jours, ce que l'église Ethiopienne continue à pratiquer de nos jours. 

    Si je cite cet exemple, c'est simplement pour démontrer que si ces traditions ont persisté dans certaine église, c'est qu'en réalité, cela avait une source ancienne.

    Il faut que l'église d'aujourd'hui se rende à l'évidence, elle est loin d'être dans les traces de l'Assemblée du temps des Apôtres. C'est pourquoi, il est temps de se réveiller et de revenir vers La Torah de notre Dieu qui je le rappelle était prêchée chaque Shabbat aussi aux non-Juifs. Chose qui s'est perdu au sein des Assemblées actuelles dites Chrétiennes.

    Concernant le Shabbat, l'alimentation et la circoncision des enfants à 8 jours, nous savons que des Nazaréens=Chrétiens comme certains nommés des Vaudois, Albigeois, des Passiguinis conservaient les préceptes de La Torah par leur foi en Yéshoua (Jésus)... 

    Ces pratiques dans la foi Chrétienne étaient très répandues et s'étendaient jusqu'en Russie et au delà...

    On sait par certains écrits que les Vaudois prêchaient l'observance de La Torah de Moïse à la lettre. C'est pourquoi l'église de Rome a été sans pitié à leur égard, elle a voulu les détruire jusqu'aux derniers.

    Il y eut des réveils avec John Wycliff et les Lollards... bien avant, la soit disant réforme de Martin Luther qui ne réforma pas vraiment tout mais simplement en surface gardant beaucoup de dogmes romains.

    _________________

    Apocalypse 14:12 
    "C'est ici la patience des saints, ce sont ici ceux 
    qui gardent Les Commandements de Dieu, et La Foi de Yéshoua."

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     Re: Etude Livre des Actes Chapitres 15 et 21

    Message  Pistis le Lun 8 Oct - 20:50

     
    C'est costaud comme recherche et je t'en remercie. je n'ai pas compris grand chose étant moi-même influencé par le Christianisme de maintenant.
    Je ne connais pas le "Shabbat" mais je lis l'ensemble de la Bible, cela comprend les écritures hébraïques. J'aime particulièrement la Genèse et les écrits de daniel, de Jérémie, de David. J'ai plus difficile avec les nombres, l'éxode, les rois et les livres de Samuel car ils sont trop technique et relatent des faits passée du peuple élu de Dieu qui n'ont pas toujours été une référence de fidélité.
    Est-celà le "Shabbat", la lecture des anciens écrits chaque samedi?
    Je te remercie pour ta réponse.

    Pistis
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    Écrit par Ghennassia Paul on 1 septembre 1984. Posted in Traités TMPI

    *Une ExTrAoRdiNaIrE Preuve *Etude du Dr PANINE - Une Extraordinaire preuve - interne 
    Supplément au T.M.P.I.n°78 - 3e trimestre 1984

    Je voudrais attirer votre attention sur une chose particulièrement remarquable, qui avait échappé jusqu'à ce que qu'une découverte saisissante fut faite dans la Bible. C'est le Signe, ou le Sceau de 7. Le Sceau de Dieu sur sa création. Lorsque ce sceau merveilleux fut découvert, caché sous la surface des textes grecs et hébreux les estampillant comme l'indiscutable Parole de Dieu, il fut vite réalisé, qu'ensemble la Bible et la création portaient la même marque d'identification, aussi sûrement que des papiers différents, issus d'un même moulin, portent sous la surface, le filigrane de ce moulin particulier. Examinons quelques-uns de ces filigranes ou sceau dans la Création.

    Le comportement de DIEU avec l'homme est partout marqué du nombre 7.

    La physiologie de l'homme est construite sur la loi des 7. Saviez-vous que le développement de l'embryon humain correspond à un nombre exact de périodes de 7 ? 28 jours = 4 x 7. Demandez à votre médecin, vous serez émerveillé de la rigueur de cette loi.

    Le plein temps normal est de 280 jours = 40 x 7.

    Dans Genèse 2:7, nous lisons :" ET DIEU a formé l'homme de la poussière de la terre (4) ". La science a dû reconnaître que le corps humain en effet comprend les mêmes 14 éléments, encore : 2 x 7.

    La science médicale nous dit aujourd'hui que le corps humain est renouvelé dans chacune de ses cellules tous les 7 ans.. de même le pouls bat plus lentement chaque 7e jour.

    Dans certaines maladies, les jours critiques sont les 7e, 14e, 21e jours.

    Considérons maintenant la lumière du soleil. Saviez-vous que sa lumière pure, claire, est constituée de 7 couleurs distinctes:

    rouge, oranger, jaune, vert, bleu, indigo, violet 

    L'arc-en-ciel démontre cette composition. Direz-vous que c'est là accident ou dessein 

    Considérons maintenant notre plus proche voisin : la lune. Saviez-vous que la terre est exactement 49 fois plus grande que la lune ? soit 7 x 7, et la rotation de la lune, autour de la terre s'effectue en 28 jours = 4 x 7, en relation avec le développement de l'embryon humain, ce qui nous amène à un autre département de la nature, la merveilleuse famille des oiseaux où nous trouvons de nouveau le sceau défini du Créateur, sceau qui ne change pas, que l'homme ne peut altérer.

    Je dois dire tout d'abord que la période d'incubation de nombreux oiseaux est très difficile à contrôler, aussi y a-t-il des opinions différentes concernant certains oiseaux et le terme "approximatif" est souvent employé. Il est possible qu'il y ait d'autres desseins numériques à côté du 7, peut-être quelque chose d'analogue à ce qui se trouve chez les fleurs. Toutefois, comme je m'occupe seulement de faits, je ne veux pas m'aventurer dans la spéculation, et le fait est que, aussitôt que nous commençons la liste des oiseaux contrôlés, le remarquable sceau de 7 apparaît devant nous. 

    Prenez d'abord les oiseaux domestiques que chacun peut contrôler. On sait que si l'on place des œufs d'une poule, soit sous la poule, soit dans l'incubateur, les poussins éclosent le 21e jour, soit 3x7. Les canaris au bout de 14 jours, soit 2 x 7. 

    Des centaines de variétés de pinsons et d'autres familles de petits oiseaux, les rouges-gorges, les grives, les cacatoès, etc…, éclosent au 14e jour. 

    Je veux maintenant attirer votre attention sur une claire évidence : dans un famille donnée, les périodes s'accroissent d'un multiple exact de 7. Ainsi, pour le canard commun, l'éclosion a lieu le 28e jour; pour la canard Muscovy, le 35e jour. L'aigle tacheté, 21e jour; l'aigle impérial, 35e jour. Ici, nous avons un saut de 14 jours. 

    Voyez les cailles, pour quelques variétés, la période d'incubation est de 21 jours; pour d'autres 28; pour le hibou, les grandes espèces : 28 jours; d'autres 21, d'autres 14. 

    Pour les grands oiseaux : le pingouin empereur, 49 jours: 7 x 7; pour d'autres variétés, 42 jours; les pieds-noirs : 56 , donc nous avons 6 x 7, 7 x 7, 8 x 7. 

    Pour le casaor ordinaire : 42 jours ; pour d'autres variétés : 63.

    Pour l'émeu: 56 jours; certaines variétés : 63 jours; toujours un multiple de 7. Considérons quelques grands oiseaux : le gou : 42 jours; l'autruche : 42 jours; le cygne:35. Plusieurs variétés de dindons : 28 jours, de même plusieurs variétés de petits perroquets : 21 jours, et on pourrait continuer ainsi indéfiniment, mais je dois conclure avec quelques oiseaux bien connus, dont la plupart vivent en captivité : le foulque, durée d'incubation : 14 jours; l'hirondelle de mer : 21; la grue : 28; le kiwi : 42; le plongeon : 28; le pétrel: 35; les cormorans : 21 et 28 ; le butor : 28; les hérons : 21 et 28; les ibis: 21; les flamands : 28; le corbeau : 28 etc… 

    Je pense que ce regard jeté sur nos amis les oiseaux convaincra tous ceux qui ne sont pas volontairement aveugles, que ces choses ne sont pas le fait du hasard.

    Qu'importe aux oiseaux que leur période d'incubation soit un multiple de 7, alors pourquoi cette table des temps ?

    *Une ExTrAoRdiNaIrE Preuve * interne  Supplément au T.M.P.I.n°78 - 3e trimestre 1984







    Et maintenant, bien que j'ai à peine effleuré le sujet, cela est suffisant si on en rapproche les nombreux faits numériques de la Bible, pour montrer que le Créateur a mis son sceau sur le travail de ses mains, que ce sceau est une signification plus grande que nous ne l'avions imaginé et qu'il y a une riche provision de bénédictions pour ceux qui ont la volonté de voir.

    Laissez-moi vous rappeler aussi que c'est le but de Satan de nous aveugler sur ces faits, que Dieu nous aide à être honnêtes avec nous-mêmes.

    Je crois sincèrement que Dieu a placé ces signes immuables et d'autres encore, spécialement, afin que ceux qui pourraient être faibles dans la foi, puissent avoir une évidence tangible, de Son plan et de Son dessein en Jésus le Messie.

    En effet, si vous étudiez dans la Bible les dispensations, vous trouverez qu'il y a 7 périodes distinctes de manifestations de Dieu à l'homme.

    Nous sommes à la fin de la 6e appelée ; " grâce " et comme les autres se sont terminées par l'intervention de DIEU, il en sera de même de celle-ci. "Quand la pierre frappera la statue" (Daniel 2:36), alors commencera la 7e période qui durera 1000 ans" (Apoc:2). Et si nous approchons de la 6000e année depuis Adam, il apparaît qu'avec les 1000 années du règne du Messie, les 7 périodes seront complètes, la durée totale étant de 7000 années.

    Ainsi l'action de Dieu avec l'homme s'établit en 7 périodes. Lorsque DIEU a institué la semaine de 7 jours, il préfigurait cette période septuple.

    Pouvez-vous ne pas voir comment DIEU a entrelacé ce nombre "sept" dans la vie de l'homme !(1)

    Le Dr PANINE, un Russe résidant en Amérique, homme indifférent en matière religieuse, eut un jour le désir, par simple curiosité littéraire, de lire la BIBLE. C'était un éminent mathématicien, mais aussi un savant philologue pour qui l'hébreu et le grec n'avaient pas de secrets. Il fit donc la lecture de la Bible, non dans une version russe ou anglaise, mais dans les textes originaux. (2)

    Son attention de mathématicien ne tarda pas à être attirée par une étrange répétition du nombre 7 et de ses multiples dans la valeur numérique des mots et phrases du texte hébreu et du texte grec. On sait , en effet, que les langues hébraïque et grecque, les chiffres n'existent pas et que les lettres sont utilisées pour les représenter. Au début de sa lecture, il n'y attacha pas d'importance, croyant à une simple coïncidence. Mais bientôt, la répétition prolongée mathématique, du même fait, lui sembla anormale. Il fit alors, au hasard, à travers tout l'Ancien Testament, un choix de textes, et se mit à les examiner avec le plus grand soin. A sa surprise intense, le phénomène numérique constaté au début se renouvelait partout sans la moindre "fissure". Il examina ensuite passionnément un choix de textes du Nouveau Testament. L'extraordinaire, le prodigieux phénomène mathématique se reproduisait pour sa plus grande stupéfaction. Il se mit alors à essayer une quantité de combinaisons de calculs pour voir jusqu'à quel point et dans quelle proportion de détails le phénomène se reproduisait. L'IMMUABLE LOI DE 7 ne cessait de lui apparaître comme gouvernant littéralement le texte entier : les lettres, les mots, les phrases, les chapitres, la contexture grammaticale elle-même, et enfin toute la contexture elle-même du texte sacré.

    Pour donner une idée de ce phénomène, prenons pour exemple, la première phrase de la Genèse :"Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre".

    Dans le texte original hébreux, il y a 7 mots, le nombre de lettres est un multiple de 7, la valeur numérique des substantifs est un multiple de 7, celle des premières et dernières lettres de chaque mot, celle des premières lettres des premiers et derniers mots et quantités d'autres combinaisons de ce genre donnent toujours des multiples de 7.

    Devant ces faits mathématiques indéniablement vérifiées, un homme de bonne foi ne pouvait tirer qu'une conclusion: la chose était voulue, il y avait derrière un livre extraordinairement composé, une VOLONTé personnelle. Nul, devant des "mots croisés" par exemple, ne pourrait conclure à un "hasard". Les "mots croisés" ne se rencontrent pas dans l'imprimerie : il faut qu'un cerveau humain les assemble… De même, dans ce prodigieux assemblage et enchevêtrement du nombre de 7 et de ses multiples, le Dr PANINE vit la marque d'un dessein précis réalisée par une intelligence pour laquelle, semblait-il, rien n'était impossible. Mais qui donc avait réalisé ce prodigieux exploit ? Le Dr PANINE et deux autres savants voulurent élucider l'affaire et ils passèrent plusieurs semaines à essayer d'établir un paragraphe en hébreu et un autre en grec présentant les particularités qu'ils avaient découvertes avec étonnement dans la totalité du Livre Saint… Mais il leur fut absolument impossible de réaliser, fût-ce quelques lignes, d'un texte intelligible… Ils furent confondus…, car ils ne pouvaient oublier que la Bible a été écrite au cours de 1600 ans environ, par des auteurs de condition très différente… et que le Nouveau Testament même contient beaucoup de "Lettres" (celles de l'Apôtre PAUL, par exemple) écrites manifestement au fil de la plume… Il fallut bien convenir que la VOLONTE qui était à l'origine de cette chose stupéfiante était une volonté DIVINE, qu'elle dépassait INFINIMENT les plus prodigieux génies que la terre puisse produire…

    Le Dr PANINE, confondu, ébloui, tomba alors à genoux devant le DIEU MAGNIFIQUE qui avait ainsi mis sur SA REVELATION ECRITE (et écrite par le moyen de faibles instruments humains), ce SCEAU SECRET dont il réservait la découverte dans un âge où cette Révélation serait attaquée, non plus par Ses ennemis, mais par ceux-là mêmes qui se drapent de Son Nom, les "théologiens" rationalistes et les pseudo-savants de la haute critique…

    L'honnête homme et le vrai savant à qui le merveilleux AUTEUR DE LA BIBLE avait révélé ce prodige, trouva lui-même par cette étonnante découverte la PERLE PRECIEUSE dont le Livre Sacré est l'Ecrin; il se prosterna devant son SAUVEUR, le Seigneur Jésus, le Fils de Dieu, la PAROLE INCARNEE révélée par la parole inscrite, et il fut, par LUI, introduit dans le Royaume de DIEU. (3) 

     *Une ExTrAoRdiNaIrE Preuve *

     








    (1) NDLR - Mais ce chiffre sept prend un sens extraordinairement précis quand on s'aperçoit (voir chandelier) que le nom de Jésus en hébreu, Yéchoua  forme exactement les sept flammes du chandelier du Temple de Jérusalem. Ce n'est pas un hasard, mais la preuve formelle que Jésus (Yéchoua) est réellement le Messie d'Israël et la Lumière du Monde.


    *Une ExTrAoRdiNaIrE Preuve * interne  Supplément au T.M.P.I.n°78 - 3e trimestre 1984













    (2) NDLR Nous croyons bon de rappeler que les langues originales du Livre Sacré sont l'hébreu pour l'Ancien Testament (sauf quelques passages en langue araméenne) et le grec pour le Nouveau Testament.

    (3) Non seulement le critère mathématique est une preuve à laquelle on ne peut échapper de l'inspiration VERBALE du recueil des Saintes Ecritures, mais il est Décisif pour l'élimination des variantes des manuscrits introduites par erreur de copies volontaire ou non. En effet, l'extraordinaire phénomène ne se reproduit dans AUCUN APOCRYPHE ou écrit non préservé par l'Esprit Saint sans le "Canon", et l'on peut dès lors reconnaître l'authenticité d'un texte en y appliquant ce "critère de vérification mathématique"

    (4) La Parole de Dieu précise que l'homme a été tiré de la terre, qu'il est poussière et qu'il retournera à la poussière. Que savons nous d'une poussière que nous ne voyons même pas à l'oeil nu. Un grain de poussière est si minuscule qu'il est à peine visible. Seul un rayon de lumière dans une pièce sombre révèle la présence de poussière. 
    Les scientifiques le confirmeront: du point de vue de l'atome, le corps humain est constitué de différentes particules entre lesquelles se trouve un grand vide. Si on rapprochait chacune des particules l'une contre l'autre au point d'éliminer tout vide et d'en faire une masse uniforme, homogène et compacte, on obtiendrait un homme de la grandeur d'une poussière ! Une poussière de 70 kilos. La Parole de Dieu disait donc vrai : nous sommes une poussière. Ceux qui s'intéressent à l'astronomie connaissent  la particularité des étoiles à neutrons. Certaines de ces étoiles sont tellement compactes qu'elle pèsent le poids de la terre concentré dans le volume d'une petite bille, les atomes de ces étoiles étant fortement rapprochés les uns des autres et le vide est réduite.

    Ecclésiaste 19-20  (Kohelet 19) Car le sort des fils de l'homme et celui de la bête sont pour eux un même sort ; comme meurt l'un, ainsi meurt l'autre , ils ont tous un même souffle , et la supériorité de l'homme sur la bête  est nulle; car tout est vanité.  20 Tout va  dans un même lieu ; tout a été fait de la poussière , et tout retourne à la poussière.

    Nota de Y D.

    « Dieu dit ensuite : Voici le signe de l'alliance que j'établis entre moi et vous, et toute âme vivante
    qui est avec vous, 
    pour toutes les générations. 

     *Une ExTrAoRdiNaIrE Preuve * interne  Supplément au T.M.P.I.n°78 - 3e trimestre 1984

     

     je,mettrai mon arc dans les nuées, et il sera le signe de l'alliance entre moi et la terre. Et lorsque j'aurai couvert le ciel de nuages, mon arc paraîtra dans les nuées. Et je me souviendrai de l'alliance que j'ai faite avec vous et avec toute âme vivante qui donne vie à la chair ; et il n'y aura plus à l'avenir de déluge qui fasse périr dans ses eaux toute chair. »
    L’arc-en-ciel atteste de l’alliance. Dieu dit que chaque fois que l’arc-en-ciel paraîtra il se souviendra de son alliance. Chaque fois que nous voyons l’arc-en-ciel nous devons nous aussi nous souvenir de l’alliance, en sachant que Dieu se souvient de l’alliance : l’arc-en-ciel met l’homme en contact avec Dieu.
    Cela vient du symbolisme très fort de ce phénomène : il est un pont entre la terre et le ciel, et bien qu’il soit visible il n’est nulle part. Dieu est lumière, l’arc-en-ciel est la lumière difractée en sept couleurs :

    la lumière de la création tout entière par laquelle on accède à la vraie lumière dans l’alliance.
    Le nombre sept est lui-même signe de l’alliance 
      
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    JESUS PLEURA (jean 11:35)

    Qu'en est-il maintenant de la propre souffrance du Christ dans son amour blessé, et de la pudeur dans laquelle il a pu dissimuler sa souffrance ?

    Dans les trois premiers Evangiles, il est dit une seule fois expressément que Jésus aima quelqu'un : l'homme riche. Dans le quatrième Evangile, les cas sont un peu plus nombreux, mais se comptent toutefois sur les doigts de la main.
    En plus du " disciple que Jésus aimait ", il est seulement dit expressément que Jésus aima trois frère et soeurs : Marthe, Marie et Lazare (11.5). La pudeur de Jésus est telle qu'à aucun moment nous ne le voyons dire son amour à l'une de ces personnes. Pourtant, Marie eut un jour à son égard un très beau geste d'amour, qui bouscule un peu les consignes de la pudeur : elle répandit un flacon de parfum de grand prix sur les pieds de Jésus et les essuya avec ses cheveux (12.3). Jésus ne désapprouva pas ce geste, mais le replaça dans le cadre de la pudeur, en le recevant tout simplement comme un geste faisant partie du rituel de ses funérailles. Il est de règle, en effet, de répandre du parfum sur un mort, y compris sur ses pieds.


    En ce qui concerne Lazare, Jésus parle une seule fois de lui à ses disciples, en disant " notre ami Lazare "(11.11). Il suffit de relever qu'il ne dit pas " mon ami Lazare ", mais " notre ami Lazare ", pour mesurer à quel point l'amour de Jésus reste parfaitement pudique.

    Le jour où Jésus parle ainsi de Lazare, il vient d'apprendre que celui-ci est gravement malade. Marthe et Marie l'en ont averti. Et lorsque Jésus arrive, il est déjà trop tard : Lazare est mort !

    A son arrivée, Jésus est conduit par Marie sur le lieu de la sépulture. Ils sont accompagnés par quelques connaissances de la famille. C'est alors qu'en chemin, Jésus a une réaction qui fait dire aux personnes présentes : " Voyez comme il l'aimait " (11.36) . Qu'a donc fait Jésus pour que son amour pour Lazare soit ainsi perçu ?

    Jean nous le dit avec une extrême sobriété : " Jésus pleura " (11.35).
    Oui, Jésus se mit à pleurer ! Et dans ces larmes, l'amour de Jésus se dit clairement, si clairement que cet amour n'échappe à personne.

    Cet amour qui pleure est un amour blessé, blessé par la mort d'un ami. Jean ne fait aucun commentaire sur ces larmes, mais arrêtons-nous sur elles, car elles mettent en cause la pudeur.

    Qu'un homme pleure, cela peut arriver, bien sûr, mais dans le monde biblique la pudeur demande à un homme de ne pas pleurer en public, ou bien de cacher ses larmes, si cela lui arrive. Une femme peut pleurer, cela n'est pas gênant (Est 8.3). Il arrive même qu'on invite des femmes à pleurer (2 Sm 1.24 ; Lc 23.28) ; mais un homme doit savoir dissimuler ses larmes.

    Et c'est un fait que dans la Bible, tous ceux qui cachent leurs larmes devant les autres sont toujours des hommes. Joseph se cache à plusieurs reprises pour pleurer (Gn 43.30, 45.1-2) ; Samuel rentre chez lui pour pleurer (1 Sm 15.35) ; Jérémie s'éloigne en secret (13.17) ; David se réfugie dans une chambre pour pleurer son fils mort (2 Sm 19.1), puis il ressort en gardant son visage sous un voile (19.5) ; Ezéchias sur le point de mourir, trouve encore la force de tourner son visage contre le mur pour ne pas laisser voir ses larmes (2 R 20.2-3). Et s'il arrive que quelqu'un soit témoin des larmes d'un homme, la pudeur lui demande alors de détourner le visage (Es 22.4).

    Tout cela est admirable, mais il n'y a rien de cela ici ! Jésus pleure et ne parvient pas à cacher ses larmes. Cette entorse à la règle est une magnifique révélation de l'intensité de l'amour de Jésus et de l'intensité de sa souffrance devant la mort. La blessure est profonde, mais je crois, malgré tout, que la pudeur de Jésus demeure une réalité ; et c'est ce qui reste à préciser, maintenant.

    Il est arrivé à Jésus de pleurer une autre fois, comme nous le dit Luc (19.41). Ce fut le jour des Rameaux, le jour de son entrée triomphale à Jérusalem. La foule est en liesse et les disciples aussi. Jésus est le seul à pleurer. Alors que tout le monde est à la joie, Jésus ne pleure pas de joie, il se lamente sur Jérusalem, dont il voit venir la fin. Larmes de deuil, larmes de souffrance, à cause de la blessure de son amour pour Jérusalem. Mais ces larmes demeurent pudiques, car elles sont passées inaperçues dans la joie de ce jour. Personne ne les relève, en dehors de Luc. Les autres Evangélistes n'en parlent même pas.

    Avec la mort de Lazare, il en est autrement : tout l'entourage voit Jésus pleurer !
    Si Jean ne fait aucun commentaire sur ces larmes, il utilise cependant un verbe " pleurer ", qui retient mon attention. Jean dit que Marie a pleuré son frère (11.31,33), en utilisant alors le verbe habituel " pleurer "18 que nous retrouvons une quarantaine de fois dans le Nouveau Testament. Mais pour parler des larmes de Jésus, Jean utilise un autre verbe " pleurer "19, si rare qu'il ne se retrouve pas ailleurs dans le Nouveau Testament. Jésus pleura comme personne n'a pleuré ce jour-là !

    Que dit ce verbe si rare ? Ses quelques emplois dans le grec de l'Ancien Testament montrent qu'il ne fait pas partie du rituel du deuil. Et d'ailleurs, ce qui a frappé l'entourage ce n'est pas le deuil que Jésus partage avec Marthe et Marie, mais son amour pour Lazare. Ce sont, en effet, des larmes d'amour. Si Jésus est venu, ce n'est pas pour se lamenter, mais pour ressusciter Lazare, et il va, en effet, affirmer sa victoire sur la mort. Il n'empêche que Jésus pleure. La mort, même vaincue, est terrible et inflige à l'amour de Jésus une profonde blessure ; non pas une défaite, mais une blessure. Jésus pleure : ce sont les larmes d'un amour blessé, et non d'un amour vaincu par la mort.

    Lorsqu'un homme se cache pour pleurer, personne ne le voit, mais tout le monde l'entend cependant (Gn 45.2 ; 2 Sm 19.2), car il est normal dans le monde biblique de pleurer bruyamment. C'est un lieu commun dans la Bible de dire qu'on " élève la voix " pour pleurer (Gn 27.38,29.11 ; Jg 2.4 ; 1 Sm 11.4, 24.17 ; 2 Sm 3.32,13.36 ; Rt 1.9,14), ou bien qu'on pleure " à pleine voix " (2 Sm 15.23 ; Esd 3.12).20

    Dans un contexte de deuil, les larmes s'accompagnent de cris et d'autres manifestations démonstratives. Les endeuillés déchirent leur vêtement, et les amis qui viennent partager le deuil font de même, comme nous le voyons avec les amis de Job : " Levant leurs yeux de loin, ils ne le reconnurent pas. Ils pleurèrent alors à grands cris. Chacun déchira son manteau et ils jetèrent en l'air de la poussière qui retomba sur leur tête " (2.12)

    Le contraste avec Jésus est frappant ; la sobriété du récit évangélique tranche avec tout ce que nous trouvons dans le reste de la Bible, et c'est là qu'apparaît la pudeur de Jésus.
    Au moment où Jésus se met à pleurer, il ne manifeste d'aucune autre manière sa douleur : des larmes et c'est tout ! Jésus ne pousse aucun cri ; il ne fait rien entendre. Des larmes coulent et l'amour les laisse couler, tout simplement, en silence. Ces larmes-là franchissent les limites de la pudeur coutumière, mais elles coulent dans un silence d'une authentique pudeur. Jésus a donné à la pudeur de nouvelles limites dictées par son amour infini.

    Que dire pour aller un peu plus en profondeur dans le mystère de l'amour pudique du Christ ?
    Dans la Bible, comme pour nous aujourd'hui, le siège de l'amour se trouve dans le coeur ; voilà pourquoi, il nous est demandé d'aimer de tout notre coeur (Dt 6.5 ; Mt 22.37).

    Si la source de l'amour est dans le coeur, qu'en est-il du coeur de Jésus ? Aussi curieux que cela puisse paraître, il n'est fait qu'une seule fois mention du coeur de Jésus dans toute la Bible ; et cet unique passage est dans la bouche même de Jésus : " Je suis doux et humble de coeur " (Mt 11.29).

    L'humilité ! C'est tout ce qu'il est dit du coeur de Jésus, mais cela suffit amplement pour éclairer sa pudeur d'une lumière admirable.

    La pudeur du Christ, son immense retenue dans l'expression de son amour, vient de son humilité. Tout s'éclaire soudain : l'humilité rend toujours l'amour pudique ; l'amour humble est forcément pudique.

    L'orgueilleux est toujours ostentatoire, et affiche un amour plus grand qu'il n'est en réalité. Et l'humble fait l'inverse : il dit toujours moins de son amour que ce qu'il n'est en réalité. C'est bien cela la pudeur : l'humble amour qui voile en partie ce qu'il révèle de lui-même.

    Humble et pudique amour du Christ : amour infini qui sera toujours bien au-delà de tout ce que je pourrai en percevoir !

    Dans la même phrase sur le coeur de Jésus, nous apprenons que Jésus est doux. La douceur ! Voilà un autre aspect de la pudeur. L'amour pudique est toujours plein de douceur.

    On ne mesurera jamais assez à quel point la pudeur appartient à l'être même du Christ.

    Les larmes pudiques de celui qui est doux et humble de coeur coulent doucement de l'humble source de son amour.



    GDJ  et SHR

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     Torah de Dieu VS Christianisme actuel

    Message  Ruth Administratrice le Jeu 4 Oct - 17:14

     


    Ce sujet dénonce un fait qui sévit au sein des Assemblées dites "Chrétiennes" !

    Il y a en réalité beaucoup de paroles mais très peu d'actes pour Dieu.

    Pourquoi certains lisant La Bible choisissent de suivre la religion du Christianisme plutôt que Les Commandements prescrits par Le Dieu Vivant ?

    Tout simplement car c'est la religion de la facilité.

    On est sauvé par grâce alors pourquoi faire ceci ou cela pour Dieu ?
    C'est ainsi que raisonnent beaucoup dans le milieu dit Chrétien.

    Qui plus est le Christianisme officiel célèbre des fêtes païenne au détriment des Rendez-vous établis par YHWH (L'Eternel), Rendez-vous confirmés par notre Sauveur Yéshoua (Jésus).

    La religion du Christianisme Evangélique enseigne de manière sous-entendu que l'on ne doit plus rien à Dieu puisque le salut est gratuit.

    On est bien loin des Nazaréens, les premiers vrais Chrétiens qui croyaient aussi être sauvés par grâce mais qui n'avaient pas délaissés les Commandements de Dieu, au plus proche de La Foi Véritable transmise par les Apôtres qui ont été ceux qui ont souffert pour La Torah du Dieu Vivant et pour leur Foi en Yéshoua (Jésus) ! Beaucoup sont morts pour avoir oser braver l'autorité papale en suivant le Shabbat et les Fêtes de YHWH (L'Eternel) que beaucoup dans le Christianisme considèrent aujourd'hui comme un simple accessoire bon à piétiner quand cela leur semble bon.

    Ce n'est pas pour rien si la définition des Saints Est Celle-ci :

    Apocalypse 14:12
    C'est ici la patience des saints, ce sont ici ceux qui gardent Les Commandements de Dieu, et la foi de Yéshoua (Jésus).


    Encore une fois pour ceux qui ne connaissent pas ces pages de l'histoire, visionnez l'histoire de ces premiers Chrétiens et regardez pourquoi ils sont morts en martyrs !



    N'est ce pas là, la honte de l'église chrétienne d'aujourd'hui que de juger le Shabbat de YHWH (L'Eternel) même pas digne d'être observé alors que tant de Saints sont morts pour garder le sceau de Dieu ?! Que la honte saisisse tous ceux qui n'ont pas gardé le Shabbat de notre Dieu alors qu'ils sont dans le confort de la liberté de culte et je met dans ce lot.
    Car celui qui a honte, se repentira et reviendra au Shabbat.

    En réalité, le monde dit "Chrétien" dans son ensemble se sert de Dieu comme d'une machine à bénédiction.
    On dit "Dieu béni-moi" Dieu donne-moi" "Dieu pardonne-moi"

    Mais il faudrait que nous réalisions tous que Dieu ne nous doit rien à nous pécheurs que nous sommes. S'Il nous donne ce que nous Lui demandons, c'est par Miséricorde et Amour envers nous !

    Par contre, nous devons TOUT à Dieu et ne pas obéir du mieux que nous pouvons, lorsque Il nous donne Ses Commandements, cela porte le nom d'ingratitude.

    On veut vivre bien tranquille sa vie et pour beaucoup dans ce monde, être Chrétien n'est devenu qu'un accessoire qui occupe les journées par des paroles sans fruits.

    Alors on parle de Dieu et de La Bible, des prophéties, de tout et de rien, de l'actualité, on critique l'islam mais à l'arrivée, on ne fait pas ce que Dieu nous commande.

    Un fils aime beaucoup son père et prêche partout que son père est le plus sage et qu'il faut le suivre, Il ne cesse de dire qu'il aime son père et qu'il faut écouter la sagesse de son père à tous ceux qu'il rencontre, mais un jour son père dira à son fils 

    "Tu sais mon fils, j'aimerais que tu observes les règles que j'ai établi dans ma maison"

    et ce même fils lui répond alors 

    "Tu sais mon cher père, je t'aime beaucoup et cela devrait te suffire car ce que tu me demandes ici n'est pas conforme à ce que je pense devoir faire pour te servir"

    Que croyez-vous que penserait le père ?

    Le Christianisme estime ne devoir rien donner à Dieu si ce n'est que des paroles.

    On est bien loin de la Foi d'Avraham qui n'hésita pas à obéir jusqu'à accepter d'offrir son fils Isaac en sacrifice.

    C'est tout de même beaucoup plus facile de se conformer à la culture du monde qui nous entoure, et oui, car les Fêtes et les Shabbats de YHWH (L'Eternel), l'alimentation c'est vraiment se distinguer du reste du monde et c'est se mettre sous une persécution latente dans son travail, envers ses proches, ect... le combat devient alors plus rude pour Dieu et alors certains choisissent la facilité. 

    C'est tellement plus facile de se laisser vivre en pensant, je suis sauvé par grâce et en continuant à vivre notre vie sans rien changer à notre façon d'agir pour Dieu.

    La religion Chrétienne en occident, c'est un certain confort.
    Je m'explique concernant les Shabbats, les Fêtes de YHWH et à l'alimentaire la religion Chrétienne ne s'en soucie pas tout comme la société païenne dans laquelle ils vivent donc de ce point de vue là, ils sont en harmonie avec la société dans laquelle ils vivent.

    Donc, on y va gaiement en consommant du porc ou autre plats abominables aux yeux de Dieu.

    D'autres se vêtissent comme le monde se vêtit, puis parle comme le monde parle.

    C'est boulot, métro, dodo et foi Chrétienne

    Certains veulent vivre comme il veulent au sein du monde occidental puisqu'ils sont sauvés par grâce. A quoi bon se différencier des autres ?
    Puisque de toute manière, la mise en application des Commandements de Dieu ne sont devenu qu'un accessoire. C'est là l'hérésie qui sévit au sein du monde dit "Chrétien"

    Et cela gangrène l'Assemblée de notre Dieu.


    Je sais aussi que des Chrétiens se distinguent par leur valeur morale alors qu'ils n'ont pas conscience qu'il faut qu'ils suivent les Shabbats, la Loi alimentaire de Dieu, je le sais, et je sais que Dieu le voit et il y a une lutte pour Dieu de la part de ces Chrétiens là qui ne sont pas tous ceux qui se nomment Chrétiens, je le sais, mais Dieu nous demande d'aller plus loin et cela certains Chrétiens ne l'ont pas encore compris quand d'autres ne veulent pas le comprendre.

    Comprenez-moi bien je ne juge pas les coeurs, mais je dénonce.

    Réveillez-vous ! Et Combattons pour notre Dieu non seulement par des mots mais par des prises de position concrètes et des actes bien réels !
    Et Dieu qui Est Tout-Puissant nous permettra de vaincre !

    Car on n'obéit pas à Dieu pour mériter mais parce 
    que notre Dieu mérite qu'on Lui obéisse !

    On Obéit pour honorer notre Dieu ! 

    YHWH (L'Eternel) Le Mérite !

    Ne nous comportons pas comme des enfants ingrats.


    Dernière édition par Ruth Administratrice le Dim 7 Oct - 4:53, édité 3 fois

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     Re: Torah de Dieu VS Christianisme actuel

    Message  Daniel Jackson le Jeu 4 Oct - 19:53

     
    D'accord à 10000000000000 %

    Il est temps que les Juifs sortent des églises, du "christianisme", qu'ils s'emparent enfin de leur identité, de leur Torah, de leurs bénédictions, qu'ils se lèvent et redonnent à Yeshoua Sa Splendeur passée, Son Identité perdue, Sa Royauté oubliée. 

    Sortons de Bavel (Edom/Occident/Christianisme) et montons (alyah) vers Yeroushalaïm, notre ville, celle qu'on nous a volée il y a 2000 ans.

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     Re: Torah de Dieu VS Christianisme actuel

    Message  Mergou I Love Israël le Jeu 4 Oct - 19:56

     
    Oui je suis d'accord il est temps de sorti de Babylone est de revenir a Dieu

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     Re: Torah de Dieu VS Christianisme actuel

    Message  Ruth Administratrice le Jeu 4 Oct - 22:10

     
    Mergou a écrit:Oui je suis d'accord il est temps de sorti de Babylone est de revenir a Dieu


    AMEN !

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     Re: Torah de Dieu VS Christianisme actuel

    Message  pédro Hier à 17:17

     
    Shalom,


    Ruth, que de facilité de ta part. Que d'approximations et de contre vérités dont tu abuse et qui nous accuse. Mais je suis convaincu que tu es jalouse. Jalouse du christianisme et surtout du catholicisme que tu hait (en arrière fond). Tu perd ton temps à vouloir t'attaquer à un gros morceau comme le christianisme. Il ne suffit de maitriser les langues anciennes pour prétendre démonter plusieurs siècles de catholicisme, comme cela, en deux cuillères à pots.

    Bonne journée de repos !  


    P+

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     Re: Torah de Dieu VS Christianisme actuel

    Message  nourith Hier à 20:52

     
    @pedro

    compare les Saintes Ecritures avec la doctrine catholique et tu comprendra tres vite que le catholicisme n'a rien avoir avec les SAINTES Ecritures!!!!!!!!le catholicisme a abandonne la Torah au profit d'une doctrine de mensonges et d'idolatrie!!!

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     Re: Torah de Dieu VS Christianisme actuel

    Message  ANMAJI Hier à 22:41

     
    Il n'y a plus aucun amour dans ce que je viens de lire dans ce poste, plus que de la haine envers les chrétiens ? Qu'en savez vous si les chrétiens vivent tranquilles... 

    Pourtant cela fait longtemps que je viens sur ce forum et que fidèlement je viens y lire ce qui est écrit. Mais peu à peu tout se transforme... même le nom du forum a changer je ne sais combien de fois de nom. 
    Ou est passé la Grâce que Dieu ? Le salut en Jésus-Christ ? De faire de toutes les nations des disciples comme Jésus le demande ? Vous avez fini par vous refermer sur vous même en excluant tous les autres.


    Luc 18 .9 Il dit encore cette parabole, en vue de certaines personnes se persuadant qu'elles étaient justes, et ne faisant aucun cas des autres:
    18.10 Deux hommes montèrent au temple pour prier; l'un était pharisien, et l'autre publicain.
    18.11 Le pharisien, debout, priait ainsi en lui-même: O Dieu, je te rends grâces de ce que je ne suis pas comme le reste des hommes, qui sont ravisseurs, injustes, adultères, ou même comme ce publicain;
    18.12 je jeûne deux fois la semaine, je donne la dîme de tous mes revenus.
    18.13 Le publicain, se tenant à distance, n'osait même pas lever les yeux au ciel; mais il se frappait la poitrine, en disant: O Dieu, sois apaisé envers moi, qui suis un pécheur.
    18.14 Je vous le dis, celui-ci descendit dans sa maison justifié, plutôt que l'autre. Car quiconque s'élève sera abaissé, et celui qui s'abaisse sera élevé.

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     Re: Torah de Dieu VS Christianisme actuel

    Message  Ruth Administratrice Aujourd'hui à 4:00

     
    Anmaji a écrit:Il n'y a plus aucun amour dans ce que je viens de lire dans ce poste, plus que de la haine envers les chrétiens ? Qu'en savez vous si les chrétiens vivent tranquilles...


    Anmaji :)

    c'est un appel au réveil et comme tous les appels au réveil, cela peut paraître brutal mais il faut aussi secouer pour éveiller les consciences.

    Il n'y a pas de manque d'Amour dans un véritable appel au réveil.

    Lis-donc les appels au réveil dans La Parole de Dieu et tu verras qu'ils sont loin de plaire aux oreilles de ceux qui sont appelés.

    Mais j'ai tenu compte de ta remarque car il est vrai en me relisant qu'il manquait que je précise ceci que j'ai rajouté :

    "Je sais aussi que des Chrétiens se distinguent par leur valeur morale alors qu'ils n'ont pas conscience qu'il faut qu'ils suivent les Shabbats, la Loi alimentaire de Dieu, je le sais, et je sais que Dieu le voit et il y a une lutte pour Dieu pour ces Chrétiens là qui ne sont pas tous ceux qui se nomment Chrétiens, je le sais, mais Dieu nous demande d'aller plus loin et cela certains Chrétiens ne l'ont pas encore compris quand d'autres ne veulent pas le comprendre.

    Comprenez-moi bien je ne juge pas les coeurs, mais je dénonce."


    avec ceci reformulé

    "ils vivent tranquilles dans les sociétés occidentales par rapport au respect du Shabbat, des Fêtes de YHWH et à l'alimentaire dont ils ne se soucient pas comme la société occidentale dans laquelle ils vivent ne se soucie pas non plus. Donc de ce point de vue là, ils sont en harmonie avec la société dans laquelle ils vivent."

    puis quelques phrases arrangées.


    Que L'Eternel Dieu nous dirige et te bénisse
    Ruth

    _________________

    Apocalypse 14:12 
    "C'est ici la patience des saints, ce sont ici ceux 
    qui gardent Les Commandements de Dieu, et La Foi de Yéshoua."

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    Yeshoua pleura (Jean 11:35)

     
    Yeshoua pleura Jean 11:35 (Louis Segond)
    35 Yeshoua  pleura.

    Luc 19:41 (Louis Segond)
    41 Comme il approchait de la ville, Yeshoua, en la voyant, pleura sur elle ...

    Luc 7:13 (Louis Segond)
    13 Le Seigneur, l'ayant vue, fut ému de compassion pour elle, et lui dit: Ne pleure pas!

    Hébreux 4:15 (Louis Segond)
    15 Car nous n'avons pas un souverain sacrificateur qui ne puisse compatir à nos faiblesses; au contraire, il a été tenté comme nous en toutes choses, sans commettre de péché.

    Yeshoua  pleura (Jean 11:35) est le plus court verset de la Bible mais est tellement révélateur sur la nature de Yeshoua. Le Seigneur  fut rempli de compassion, que ce soit devant une multitude ou devant la souffrance d'un seul individu et c'est cette compassion qui a été sa motivation à guérir, délivrer, opérer des miracles et à accepter jusqu'au bout sa mission. Étymologiquement, compatir signifie "souffrir avec", c'est un sentiment qui nous fait éprouver la souffrance d'autrui et qui nous pousse à agir.

    Il y a une certaine théologie qui présente D.ieu comme un D.ieu froid, insensible, dictateur, qui est là uniquement pour châtier en cas de faux-pas. C'est une idée fausse de D.ieu. Car Elohim est riche en bontés et en miséricorde et lent à la colère. Il est un D.ieu relationnel qui cherche toujours à établir une communion avec l'humain, et chercher à la restaurer si jamais elle est brisée.

    Le Seigneur Yeshoua a dit: "Heureux les affligés, car ils seront consolés" (Matthieu 5:4). Elohim sera toujours là pour ceux qui invoquent Son Nom, ceux qui s'attendent à sa bonté. Il n'est pas insensible à la souffrance humaine. Il n'ignore pas nos faiblesses, nos incapacités, nos souffrances ... Il est là, Il est notre consolateur, notre refuge aux temps de la détresse.
    Et même lorsque nous sommes trop affligés pour prier, lire notre Bible, Sa Grâce toute-puissante est là pour nous porter secours et nous fortifier.

    Si aujourd'hui vous vous entez affligés, vous vous sentez morts tout en étant vivants ... sachez que Yeshoua n'est pas insensible à la souffrance. Lazare était mort physiquement, il sentait déjà. Yeshoua n'a pas regardé aux circonstances mais à D.ieu qui est capable d'accomplir l'impossible. Yeshoua avait cette foi-là, et Il avait aussi cette compassion qui le poussait à agir. Alors, si vous êtes affligés, croyez que Yeshoua est le même et qu'Il peut encore donner la vie car Il est la résurrection et la vie.
    BH
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  •  

    traduction originale:

    C'est touchant, sa voix et sa vie. L'on ne peux pas garder nos larmes. 
    Orphelin depuis l'âge de 3ans.

    A 5 ans il quittait l' orphelinat  parce-que trop battu.

    .. il vit tout seul en vendant de la gomme, et maintenant il est travailleur manuel. Une fois il a rencontré un chanteur chantant une douce chanson, de là il à aimé chanter. C'est un jeune homme doué, bien qu'il n'est jamais reçuy de formation 
    Voici les paroles de la chanson qu'il a choisi:

    Nella fantasia io vedo un mondo giusto,
    Li tutti vivono in pace e in onestà.
    Io sogno d'anime che sono sempre libere,
    Come le nuvole che volano,
    Pien' d'umanità in fondo all'anima.
    Io sogno d'anime che sono sempre libere,
    Come le nuvole che volano,
    Pien' d'umanità in fondo all'anima.

    Dans mon rêve je vois un seul monde
    Où tout le monde vie dans la paix et dans la sincérité
    Je rêve des âmes qui sont toujours libres,
    Comme des nuages qui s'envolent
    Plein de l'humanité pour l'âme
    Je rêve des âmes qui sont toujours libres,
    Comme des nuages qui s'envolent
    Plein de l'humanité pour l'âme

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  •  son témoignage


    •  

       les medecins ont dit a sa mère qu'il ne pouvait pas naître !..

      Jotta il dit "que c'est un miracle"  parce- que LORSQUE sa mere a fait une AUTRE échographie ils ont vu qu'il etais dans le ventre de sa mere alors que les medecins avaient  dit  qu'elle ne pouvais pas avoir d'enfants ..

       

       ... né parfait. Et je dirai plus. L'enfant marchera sur les quatre coins de ce monde. 

      "Quand ma maman a retourné pour avoir d'autres ultrasons, Dieu a fait un miracle dans ma vie. Et alors, jusqu'à ce qu'aujourd'hui je ne crois à ce Dieu qui fait des miracles ? Dans nos vies?
      Cela m'a transformé pour Son adoration pour qu'aujourd'hui je puisse l'adorer.
      Hermanos,Jotta comme le serviteur de Dieu. Tous sont des instruments que Dieu cherche pour utiliser pour son honneur ..

      Il travaille pour le Seigneur car il reconnait qu'il est le tout puissant et que tout est pour D.ieu honneur gloire et louange

     

    Jeune Talent du Gospel du brésil: Jotta  ♪ ♫

    Jotta A - Performance époustouflante sur Agnus Dei 

     
    De la bouche des petits enfants et des nourrissons, tu tires ta louange psaume. 8:3
     
     
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     Cette semaine, nous étudions la parachah  Vézoth haberakhah ,  nouveau commentaire de  2012.

    Cette parachah est la dernière du cycle de lecture.

    Retrouvez toutes nos études hebdomadaires sur l’onglet « Nos parachiot » du site.

    Bonne fin de fête de Soukkoth à tous. 

    Shabbat shalom à tous dans la paix de Yéshoua, le Maître du Shabbat.

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  • Yahuwah (YHWH) a-t-il été percé ?

    par Franck Hamon, vendredi 5 octobre 2012, 17:15 ·
     

    YaHuWaH est son NOM - L'Être Invariable, l'Éternel, El Shaddaï, El Elyon, Adonaï sont les termes qui le qualifient

     

     

    Voici ce que nous pouvons lire dans l’une des traductions de la Bible la plus répandue dans le monde dit « chrétien » :

     

    « Alors je répandrai sur la maison de David et sur les habitants de Jérusalem Un esprit de grâce et de supplication, Et ils tourneront les regards vers moi, celui qu'ils ont percé. Ils pleureront sur lui comme on pleure sur un fils unique, Ils pleureront amèrement sur lui comme on pleure sur un premier-né. » (Zacharie 12:10)

     

    Qui est Celui qui dit « JE » dans ce passage ?

    La lecture des versets précédents permet de savoir que Celui qui parle est Celui dont le NOM a été effacé de nos Bible pour le remplacer par l’ADJECTIF "Éternel" :

    « En ce jour-là, dit Yahuwah,(…) » (Verset 4)

    « En ce jour-là, Je ferai(…) » (Verset 6)

    « Yahuwah sauvera (…) » (Verset 7)

    « En ce jour-là, Yahuwah protégera (…) » (Verset 8)

    « En ce jour-là, Je m'efforcerai (…) » (Verset 9)

     

    Celui qui dit « JE » dans le passage de Zacharie 12:10 cité en introduction EST, bien évidemment, YAHUWAH (YHWH) notre Elohim et Bon Père Céleste ! Allelu Yah !

     

    Alors Yahuwah, dans Sa Parole, a-t-il dit « Et ils tourneront les regards vers MOI, celui qu'ils ont percé. Ils pleureront sur LUI comme on pleure sur un fils unique, » ?

     

    « Comment pouvez-vous dire: “Nous sommes des sages! Nous sommes en possession de l’instruction de Yahuwah (YHWH) ! ”Oui, mais le stylet mensonger des scribes en a fait un mensonge ! » (Jérémie 8:8)

     

    J’ACCUSE ! Et je dénonce la plume mensongère de Monsieur Segond, et de bien d’autres ! La traduction « Et ils tourneront les regards vers MOI, celui qu’ils ont percé » est mensongère et elle est destinée à tromper et égarer le peuple de Yahuwah, qui n’a pas reçu l’amour de la Vérité, afin de le détourner de l’adoration du seul véritable Élohim : YAHUWAH.

     

    La traduction correcte de ce verset est la suivante :

    « Mais sur la maison de David et sur les habitants de Jérusalem je répandrai un esprit de grâce et de supplication, et ils porteront les regards vers moi à cause de celui qu’ils auront transpercé, ils le regretteront comme on regrette un fils unique, et le pleureront amèrement comme on pleure un premier-né ». (Zacharie 12:10)

     

    « Car ceux qu'Il (Yahuwah, le Père) a connus par Sa prescience, Il les a aussi prédestinés à devenir conformes à l'image de Son Fils (Yahusha), afin qu'Il fut Lui-même le Premier-né d’entre de nombreux frères. » (Romains 8:29)

     

    Alors qui, oui qui, a été crucifié ?

    « Puisque les Juifs demandent des signes, et que les Grecs recherchent une sagesse, alors, nous, nous proclamons le messie crucifié, achoppement pour les Juifs, folie pour les nations, mais pour les appelés, Juifs ou Grecs, c’est le messie, puissance d'Elohim et sagesse d’Elohim, parce que la folie d’Elohim est plus sage que les hommes, et la faiblesse d’Elohim plus forte que les hommes. » (1 Corinthiens 1:22-25)

     

     

    « Elohim est souffle (Esprit) : ceux qui se prosternent devant Lui doivent se prosterner dans le souffle (L’Esprit) et la vérité. » (Jean 4:24)

     

    A Yahuwah soit la gloire et l’adoration dans le nom de celui qui a été percé afin de porter nos péchés : notre Seigneur, le Messie Yahusha ! AMEN !

     

    Franck Hamon

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  •  

    Un baptême pour les morts ?

    par Franck Hamon, jeudi 4 octobre 2012, 13:50 ·
     

    Fleuve Jourdain

     

     

    Voici ce que nous pouvons lire dans la traduction la plus répandue dans le milieu dit "chrétien" :

     

    1er Épître aux Corinthiens

    15.29 Autrement, que feraient ceux qui se font baptiser pour les morts? Si les morts ne ressuscitent absolument pas, pourquoi se font-ils baptiser pour eux?

    15.30 Et nous, pourquoi sommes-nous à toute heure en péril?

    15.31 Chaque jour je suis exposé à la mort, je l'atteste, frères, par la gloire dont vous êtes pour moi le sujet, en Jésus Christ notre Seigneur.

    15.32 Si c'est dans des vues humaines que j'ai combattu contre les bêtes à Éphèse, quel avantage m'en revient-il? Si les morts ne ressuscitent pas, Mangeons et buvons, car demain nous mourrons.

    (Traduction Louis Segond)

     

    Cette traduction entraîne de nombreux débats au sujet d'un éventuel baptême "pour" les morts ou "au nom" des morts. Cette traduction a également conduit les Mormons à se faire baptiser pour les morts.

     

    Alors doit-on se faire baptiser "pour" ou "au nom" des morts? Que voulait dire Shaul (Paul) dans ce passage?

     

    L'idée générale exprimée par ces versets difficiles à comprendre à cause de traductions erronées et mensongères est la suivante :

     

     

    15.29 S'il en était autrement (que ce qui a été dit entre les versets 12 & 28 au sujet de l'espérance de la résurrection), que feraient ceux qui se font baptiser pour (accepter d') être des morts (à eux-même, dans la mort avec le Messie)? Si les morts ne ressuscitent absolument pas, alors pourquoi se feraient-ils baptiséer pour être des morts (à eux-même, dans la mort avec le Messie)? (il est question ici de l'acceptation de la mort à soi-même, au vieil homme, symbole du baptême dans le Nom du Messie Yahusha, le témoignage d'une bonne conscience devant Yahuwah)

     

    15.30 Et nous, pourquoi sommes-nous à toute heure en péril (au regard de notre vie naturelle)?

     

    15.31 Chaque jour je meurs un peu (à moi-même, dans le Messie), je l'atteste, frères, aussi vrai que je suis fier (que je me glorifie) de vous dans la communion avec le Messie Yahusha notre Seigneur.

    15.32 Si c'est dans des vues humaines (naturelles) que j'avais combattu contre les bêtes à Éphèse, quel avantage m'en reviendrait-il? Si les morts ne ressuscitent pas, (alors) Mangeons et buvons, car demain nous mourrons. (S'il n'y a pas la foi en la résurrection des morts alors autant manger et boire en attendant la mort "naturelle" plutôt que de placer sa foi dans la mort avec le Messie afin de ressusciter avec Lui)

    (Traduction personnelle)

     

    Ce passage dans lequel Shaül prêche par l'absurde ne peut pas être correctement compris s'il n'est pas replacé dans la lignée de tout l'enseignement constant de Shaül au sujet de ce que représente l'engagement du disciple dans le baptême :

    - Morts avec le Messie: Romain 6:8 & colossiens 2:20

    - Crucifiés avec le Messie: Romains 6:6

    - Ensevelis avec Lui: Romains 6:4 & Colossiens 2:12

    - Devenus une même plante avec Lui par la conformité à Sa mort: Romains 6:5

    - Et que justement, à cause de cela, nous vivrons aussi avec Lui: Romains 6:8, Éphésiens 2:5, Colossiens 2:12, 2 Timothée 2:11 & 2 Corinthiens 7:3

     

    Que Yahuwah notre Elohim ouvre toujours plus notre intelligence pour comprendre Sa parole "afin que nous ne soyons plus des enfants, flottants et emportés à tout vent de doctrine, par la tromperie des hommes, par leur ruse dans les moyens de séduction, mais que, professant la vérité dans l'Amour, nous croissions à tous égards en celui qui est le chef, le Messie. C'est de lui, et grâce à tous les liens de son assistance, que tout le corps, bien coordonné et formant un solide assemblage, tire son accroissement selon la force qui convient à chacune de ses parties, et s'édifie lui-même dans l'Amour." (Ephésiens 4:14-16)

     

     

    Shalom dans le Messie Yahusha, le Fils de Yahuwah, l'Elohim Vivant !

     

    Franck Hamon

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    Les temps et leurs situations politique, religieuse, économique, sociale… qui sont le cadre contraignant où interviennent les serviteurs de D.ieu, sont-ils laissés à l’aléatoire dit du « Le temps hasard » ou sont ils des circonstances nécessaires au bon déroulé de la volonté divine, donc voulues au regard du témoignage à rendre ?

    Quant est-il à propos des temps de la première venue du Messie, quelles sont les projections corrélatives aux temps de Son retour ?

    Merci à Eliane N.pour son aide précieuse dans  les transferts de cette série de fichiers

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  • Dimanche 17 juin 2012

    "La question de savoir si les églises locales existent en vertu d'une institution ou d'un commandement de Dieu, en sorte L'Eglise de maison ...que les vrais croyants vivant en un même lieu doivent ou bien organiser de telles églises ou bien se joindre à celles qui existent déjà, est de la plus grande importance", nous dit J.T. Mueller.

     

    Cette question mérite sûrement d'être répondu, car elle reflète le besoin essentiel du chrétien authentique de s'assembler avec ses pareils. Or il faut réaliser qu'il est impossible d'organiser une Église, puisque l'Église est "un état d'être" et non "une institution". Organiser une Église serait admettre ne point faire partie de l'Église authentique de Christ ; et indiquerait un doute sur l'authenticité du salut par la Grâce des chrétiens qui la forme ; du moins un grand manque de compréhension et de discernement de leur part. Or nous savons que le chrétien individuel est l'Église visible et que Christ en lui est l'Église invisible. Ceci nous indique qu'un chrétien soit seul ou qu'il soit dans un groupe, il est dans l'Église puisque l'Église est un état d'être et non une organisation formelle. Toutefois la Bible nous indique la nécessité et non l'obligation de se réunir ensemble pour partager notre foi et nous encourager mutuellement à persister dans l'espérance de la gloire à venir.

     

    Sachant que le mot l'Église" signifie "l'Appel à Renaître, ou Appel à la Séparation", c'est-à-dire "être en état de Grâce" par le moyen de la foi dans le sang de Christ, "être délivré" de nos péchés ; nous indique qu'un groupe de chrétiens réunis ensemble est "une assemblée d'invités à la Séparation", ou "d'invités à la Délivrance" par le moyen de la foi en Christ. Ce sont "les délivrés ou les séparés" qui forment individuellement "l'assemblée", et non l'assemblée qui forme l'Église. Mais nous pourrions dire aussi que chaque croyant individuel étant l'Église en soi-même ; l'assemblée d'un groupe de croyants est la manifestation de l'Église dans une localité spécifique. C'est-à-dire que l'assemblée est l'évidence de la Grâce dans chaque chrétien réuni qui se manifeste dans la proclamation de sa Séparation, nommé aussi l'Évangile de la Grâce.

     

    Le professeur James I. Packer, B.A., M.A., D. Phil., mentionne quelque chose d'intéressant sur ce sujet (Basic Christian Doctrines, par : Carl F.H. Henry) : "L'apôtre Paul parle non seulement du Corps entier, mais aussi des groupes locaux et même d'une famille Chrétienne comme étant "l'Église". Jamais un groupe locale est appelé "une église". Car Paul ne regarde pas l'Église comme étant un groupe d'églises locales, et encore moins de dénominations ; sa pensée étant plutôt qu'un groupe de croyants, qu'ils soient deux ou trois, réuni au nom de Jésus ; sont l'Église dans le lieu où ils se rencontrent, la manifestation locale de la vie spirituelle de l'Église". En effet, dans le dernier chapitre de l'épître aux Romains, Paul signale l'existence d'au moins cinq groupes de chrétiens dans la ville de Rome, qui se rencontre, chacun dans leur propre maison, comme étant "les appelés à être saints" ou "appelés à être séparés", à être "marginalisés" (Romains 1.6 ; 16.3-15).

     

    D'après ces indications et plusieurs autres, nous voyons qu'une famille qui se rencontre autour de la Parole ; père, mère et enfants ; est considérée comme étant l'Église. Le concept d'Église de famille valorise d'avantage la famille chrétienne ; encore plus si quelques amis s'ajoutent à leur réunion de partage. Ici l'Église trouve sa valeur dans la simplicité et non dans les complexités d'une Institution formelle. C'est dans le principe de famille chrétienne que nous voyons l'Église comme étant "l'éclosion de la Grâce" dans le coeur de tous ceux qui se réunissent. Là est l'essentiel, et là Christ est présent dans son Église Marginale. Ainsi l'Évangile de la Grâce seule est préservé dans les foyers chrétiens, par les parents chrétiens et par les amis chrétiens ; et l'étude de la Bible par ces Chrétiens peut à elle seule, préserver et répandre l'Église de Christ sur la terre. Ceci nous indique clairement que toute Institution est l'ennemi de la famille chrétienne ; car toute Institution nous dérobe de notre Liberté que nous avons en Christ. Ils nous faut donc combattre contre tout ce qui s'oppose à "l'Amour, la Foi, et la Liberté" de la Grâce unique de Dieu en Jésus-Christ notre Seigneur ; seul Chef de notre famille. Nous avons donc l'indication que l'Église de Maison est le modèle unique pour les rencontres et les études de la Parole de Dieu.

     

    Même J.M. Nicole qui fait partie de l'Église Réformée affirme que les premiers chrétiens se rencontrèrent de maison en maison : "Au premier siècle, nous ne trouvons pas de trace de bâtiment spécialement affecté au culte chrétien. On se réunissait dans des maisons particulières. Au début, le culte était célébré tous les jours (Actes 2.46-47 ; 5.42). Une grande spontanéité caractérisait le culte. On chantait des psaumes et des cantiques. On priait à haute voix. Ceux qui s'y sentaient poussés (par l'Esprit en eux) pouvaient adresser une parole d'exhortation ou d'enseignement. Sans doute (les instructeurs) prenaient-ils la parole plus souvent que d'autres. D'ailleurs la liberté qui régnait n'empêchait pas l'ordre et la bienséance. Les diverses (assemblée) locales semblent avoir été indépendantes les unes vis-à-vis des autres. Leur unité était basée sur l'intérêt mutuel et non sur une organisation administrative. Elles se soutenaient mutuellement par des dons financiers parfaitement libres et spontanés".

     

    Voici donc le modèle à reproduire dans les rencontres de maisons. Tenant compte des circonstances et de la liberté chrétienne, ce modèle peut tolérer certaines variations tout en demeurant dans sa simplicité première. C'est ici que nous trouvons le Christianisme Marginal; un Christianisme pur et sans forme, libre comme le vent : "Séparez-vous de cette génération perverse" (Actes 2.40).

     

    J'emprunte ici deux articles excellents de l'Assemblée Chrétienne de la Grâce qui traitent de ce sujet : Où allez-vous à l'Église...

     

    Vous a-t'on déjà demandé "Où allez-vous à l'Église ? " ? Une telle question est commune surtout parmi les chrétiens. Cependant la question elle même touche une note significative dans le plan de Dieu.

     

    Considérez le scénario suivant :

     

    Supposez qu'un nouvel employé arrive à votre lieu de travail. Vous apprenez, en parlant avec lui, qu'il est Chrétien. Lorsque vous lui demandez de quelle église il fait partie, il répond en disant " Je vais à une église qui se réunit dans une maison ". Quelles sont les pensées qui vous passent par la tête ? Pensez-vous, "Hé ! c'est pas mal bizarre — ce gars doit être un rejet religieux ou une sorte de paria émotionnel" Ou " Il fait peut-être partie d'une secte ou d'un groupe marginal bizarroïde". Ou " Il doit y avoir quelque chose qui cloche avec ce gars là — sinon, pourquoi ne va t'il pas à une église régulière ?" Ou " Ce gars là doit être certainement une sorte de rebelle ; il est probablement incapable de se soumettre sinon il irait à une église normale — tu sais, le genre qui se réunit dans un building.".

     

    Malheureusement, ce sont là les pensées qui passent par la tête de plusieurs chrétiens de nos jours à toutes les fois que l'idée d'une " réunion d'église maison " leur est présentée. Mais voici le point qui est intéressant, là où le nouvel employé se réunit pour aller à l'Église est identique à l'endroit où tous les chrétiens mentionnés dans le Nouveau Testament ! En effet, l'Église locale se réunissait dans les maisons de ses membres pendant la période couvrant les trois cents premières années de l'Église.

     

    Robert Banks, érudit du Nouveau Testament fait l'observation suivante :

     

    Que nous soyons entrain de considérer les réunions plus petites de quelques chrétiens dans une ville ou une grande réunion impliquant toute la population chrétienne, c'est dans la maison d'un de ses membres que l''ekklesia a lieu — par exemple dans la "chambre haute". Il n'y a aucune trace de preuve de buildings spéciaux avant le troisième siècle qui aurait été construit dans le but de tenir des réunions chrétiennes (l'idée que Paul se faisait de la communauté).

    L'endroit commun de rencontre pour les premiers chrétiens n'était rien d'autre que la maison. Tout autre chose aurait été l'exception et assurément aurait été vue comme étant hors de l'ordinaire. Notez le passage suivant :

     

    Ils... (les croyants) rompaient le pain dans les MAISONS, ...

    Actes 2:46

     

     

    Saul, de son côté, ravageait L'ÉGLISE ; pénétrant dans les MAISONS, il en arrachait hommes et femmes, et les faisait jeter en prison.

    Actes 8:3

     

    Vous savez que je n'ai rien caché de ce qui vous était utile, et que je n'ai pas craint de vous prêcher et de vous enseigner publiquement et dans les MAISONS,

    Actes 20:20

     

    Saluez Prisca et Aquilas, mes compagnons d'oeuvre en Jésus-Christ,... Saluez aussi L'ÉGLISE qui est dans leur MAISON...

    Romains 16:3,5

     

    Les Églises d'Asie vous saluent. Aquilas et Priscille, avec L'ÉGLISE qui est dans leur MAISON, vous saluent beaucoup dans le Seigneur

    1 Corinthiens 16:19

     

     

    ...à la soeur Apphia, à Archippe, notre compagnon de combat, et à L'ÉGLISE qui est dans ta MAISON :

    Philémon 1:2

     

     

    Si quelqu'un vient à vous et n'apporte pas cette doctrine, ne le recevez pasdans votre Maison, et ne lui dites pas : Salut !

    2 Jean 1:10

     

    Les passages de la bible ci dessus démontrent amplement que l'Église des premiers siècles se rencontrait selon la coutume dans les maisons de ses membres qui pratiquaient l'hospitalité. (voyez aussi Actes 2:2; 9:11; 10:32; 12:12; 16:15,34,40; 17:5; 18:7; 21:8).

     

    Ainsi, les croyants du premier siècle ne connaissaient rien de ce que l'on appelle des bâtisses d'« Église » d'aujourd'hui. Ils ne connaissaient aussi rien de maisons converties en basiliques où nous pourrions trouver des bancs de bois durs fixés aux planchers et une chaire qui serait parmi le mobilier du salon. Tandis que de telles choses existent au 20ième siècle, elles sont étrangères pour les croyants du premier siècle. Les premiers chrétiens se réunissaient simplement dans des maisons ordinaires habitées par leurs propriétaires. Ainsi le Nouveau Testament ne parle pas et ne connaît rien de ce que nous appellerions des « maisons-églises ». Tout ce qu'il connaît, c'est

    «  l' Église dans la maison ».

     

    Que faisait l'Église naissante lorsque ses membres devenaient trop nombreux ? Elle n'érigeait pas de bâtisse, mais se multipliait simplement dans plusieurs autres maisons suivant le principe de « maison en maison » (Actes 2:46; 20:20).

    À cet effet, l'érudition du Nouveau Testament est d'accord aujourd'hui que l'Église primitive était essentiellement un réseau de réunions dans les maisons. Ainsi s'il y a quelque chose que l'on pourrait appeler une Église normale, c'est l'Église qui se réunit dans la maison. Où comme un auteur le dit,« S'il y a une forme d'Église dans le Nouveau Testament, c'est l'Église maison. »

     

    Néanmoins, certains ont essayé de donner l'argument que les Chrétiens primitifs auraient érigé des édifices spécialisés s'ils n'avaient été sous la persécution : par conséquent, ils se réunissaient dans des maisons pour se cacher de leurs persécuteurs. Tandis que cette idée est assez populaire, elle est enracinée dans des spéculations conjecturales, cela ne correspond pas avec les preuves historiques. Bill Grimes établit le point en disant ceci :

    Plusieurs rejettent le concept des Églises maisons tôt dans l'histoire de l'Église comme étant le résultat de persécutions. Toutefois, n'importe quel livre d'histoire de l'Église révélera que la persécution avant l'an 250 était sporadique, locale et habituellement le résultat de l'hostilité des foules plutôt que d'un décret de Rome. Ce mythe de la « persécution » entre aussi en conflit avec les Écritures. Actes 2:46-47 décrit des réunions maisons tandis que l'Église jouissait de la faveur de la part de tous. Lorsque la persécution est survenue, les réunions de maisons n'ont pas empêché Saul de savoir où aller pour arrêter des croyants (Actes 8:3). De toute évidence, ils ne gardaient pas secret l'endroit où ils se réunissaient. (Toward a House Church Theology traduit librement par J.-P. Côté).

    Si nous lisons le Nouveau Testament cherchant à comprendre comment les chrétiens du premier siècle entraient en rapport les uns avec les autres, nous découvrirons qu'ils se réunissaient dans des maisons pour des raisons qui sont en harmonie avec des principes spirituels. Comme tels, trois raisons s'appliquent à nous aujourd'hui avec autant de force que pour les premiers Chrétiens. Explorons certains de ceux-ci maintenant.

     

    1) La maison est le cadre naturel pour pratiquer tout ce qui se rapporte aux exhortations (Les uns les autres).

     

    Toutes les instructions données par les apôtres concernant l'assemblée des croyants sont mieux adaptées pour un cadre petit comme la maison. Les pratiques normatives de l'Église apostolique telles que la participation mutuelle (Hébreux 10:24-25) ; l'exercice des dons de chacun des membres (1 Corinthiens 14:26) ; l'édification mutuelle des frères et soeurs dans une communauté se faisant face intentionnellement (Éphésiens 2:21-22) ; le repas communautaire (1 Corinthiens 11) ; la transparence ouverte et la soumission mutuelle des membres les uns envers les autres (Romains 15:14; Galates 6:1-2; Jacques 5:16,19-20) ; la liberté permettant les questions et le dialogue interactif (1 Corinthiens 14:29-40) ; et une communion fraternelle (vie partagée) orientée vers la liberté du Saint-Esprit (2 Corinthiens 3:17; 13:14) s'opère toutes mieux dans un petit environnement tel qu'une maison.

     

    En somme, les cinquante-huit exhortations (les uns les autres) du Nouveau Testament peuvent seulement être correctement obéi et réalisé dans un environnement tel qu'une maison. Pour cette raison, la réunion d'église dans une maison est très propice à la réalisation des desseins éternels de Dieu, un plan qui est centré sur l'édification collective d'un Corps à la ressemblance de Christ (Éphésiens 2:19-22).

     

    2) La maison représente la simplicité de la vie chrétienne.

     

    La maison représente l'humilité, être au naturel et une pure simplicité, ce sont les marques distinctives de l'Église primitive. (Actes 2:46; 2 Corinthiens 11:3). La maison (typiquement parlant) est un endroit beaucoup plus humble que les imposants édifices religieux que l'on retrouve de nos jours avec leurs clochers élevés, leurs décors élégants, leurs nefs spacieuses. De cette façon, la plupart des édifices « Églises » modernes semblent plus refléter la vantardise de ce monde que le Sauveur humble et modeste dont nous portons le nom. Par contraste, les premiers chrétiens cherchaient à attirer l'attention sur leur Seigneur ressuscité plutôt que sur eux mêmes ou sur leurs propres accomplissements. De plus, le coût d'opération d'un édifice religieux coûte habituellement très cher pour ses membres. Combien plus les mains des chrétiens seraient libres de supporter ses missionnaires et d'aider les pauvres s'ils n'avaient pas à supporter un fardeau si pesant.

     

    3) La maison(née) reflète l'aspect famille de l'Église.

     

    Il y a une affinité naturelle entre la réunion tenue dans une maison et le motif familial de l'Église dont les écrits de Paul sont saturés. Parce que la maison est l'environnement natif de la famille, elle fournit naturellement l'Église avec un atmosphère familiale — précisément l'atmosphère qui prévalait sur la vie de l'Église des chrétiens du premier siècle. De l'autre côté, de façon radicalement opposée, l'environnement artificiel engendré par les bâtisses d'"Église" crée un climat impersonnel qui fait obstacle à l'intimité et à la soumission les uns aux autres. Les édifices conventionnels d'Églises produisent une certaine rigidité étouffante qui est contraire aux réunions dans les maisons qui ont un air plaisant et non-officiel. De plus, c'est assez facile de "se perdre" dans un grand building. Il arrive souvent de passer inaperçu dans une grande basilique et pire encore de se cacher dans leurs péchés sans être confrontés. Il n'en est pas ainsi dans une Église maison. Toutes nos verrues paraissent et c'est très bien comme ça. Chaque membre est reconnu, accepté, encouragé et aidé.

     

    En plus, la manière formelle avec laquelle les choses sont faites dans l'Église basilique tend à décourager l'interaction et la spontanéité mutuelle qui caractérisait les assemblées de l'Église primitive. Si vous essayez de faire l'exégèse de l'architecture d'un building d'Église typique, vous découvrirez qu'elle enseigne effectivement à l'Église à demeurer passive. La structure intérieure n'est pas conçue pour la communication interpersonnelle, la cohésion sociale, le ministère mutuel, ou la communion fraternelle. Au lieu, elle est conçue pour une communication à sens unique — de la chaire aux chaises, du leader à la congrégation. À cet égard, l'édifice d'Église typique est semblable à une salle de conférence ou à un cinéma. La congrégation est arrangée avec soin avec des chaises ou des bancs pour voir ou entendre le pasteur (ou prêtre) parler à partir de la chaire. Les gens sont concentrés sur une seule chose, le leader du clergé et sa chaire. (Dans les Églises liturgiques, la table / autel prend la place de la chaire comme point de référence central.) La place où les pasteurs et le staff (employés) sont assis est normalement élevée au-dessus du plancher ou s'assoie la congrégation. Un tel arrangement renforce non seulement le fossé clergé / laïque, mais nourrit la mentalité de spectateurs qui afflige la plus grande partie du corps de Christ aujourd'hui. W.J. Pethybridge observe astucieusement ceci :

     

    Dans l'assemblée d'un petit groupe dans une association amicale d'une maison, tous peuvent se connaître les uns les autres et les relations sont plus vraies et moins formelles. Avec un plus petit nombre s'est possible pour tout le monde de prendre une part active dans une réunion, et alors tout le Corps de Christ présent peut fonctionner... Avoir une bâtisse spéciale pour se réunir implique presque toujours l'idée d'une personne spéciale comme ministre qui se développe en un ministère d'un seul homme et empêche le plein exercice de la prêtrise de tous les croyants (The Lost Secret of the Early Church).

    Cela semble clair, alors, que les premiers Chrétiens conduisaient leurs réunions dans les maisons afin d'exprimer le caractère de la vie de l'Église. Ils se réunissaient dans les maisons pour s'encourager la dimension familiale de leur adoration, leur communion fraternelle et leur ministère mutuel. Les réunions dans les maisons faisaient que l'intérêt de l'Église et celle des saints étaient ressenties comme étant le même. Ces réunions nourrissaient un sens de proximité entre eux et l'Église, au lieu de les distancer de l'Église (comme s'est si souvent le cas aujourd'hui — où les membres assistent à l'Église entant que spectateurs distants, au lieu d'être des participants actifs).

     

    Bref, une réunion d'Église-maison pourvoyait autant la rectitude et les relations profondes qui doivent caractériser l'Église. L'Esprit d'une réunion d'Église-maison fournissait les saints avec une atmosphère familiale là où la vraie communion "coude à coude", "face à face ", "blanc des yeux à blanc des yeux " avait lieu.

     

    Cela pourvoyait un climat favorisant la communication ouverte, la cohésion spirituelle et une communion sans réserve — les caractéristiques requises pour une expérience pleine et florissante de la koinonia (communion partagée) du Saint-Esprit pour laquelle nous sommes destinés. En toutes ces façons, les réunions d'Églises-maisons ne sont pas seulement que fondamentalement bibliques, mais elles sont diamétralement opposées aux services style « chaire-chaises » où les croyants sont forcés d'entrer en communion avec le derrière de la tête de quelqu'un pendant une heure ou deux. Dans sa discussion sur l'endroit où doit se réunir l'Église, W N passe la remarque :

    Dans nos assemblées aujourd'hui nous devons retourner au principe de la chambre-haute. Le rez-de-chaussée est un lieu d'affaire, un lieu où les hommes entrent et sortent ; mais il y a plus une atmosphère de maison en ce qui concerne la chambre-haute, et les réunions des enfants de Dieu sont une affaire familiale. La Dernière Cène a eu lieu dans une chambre-haute, ainsi que la Pentecôte, et aussi la réunion à Troas. Dieu veut que l'intimité de la chambre-haute puisse marquer l'assemblée de ses enfants, non pas le formalisme rigide d'un édifice public imposant. C'est pourquoi, dans la Parole de Dieu nous trouvons ses enfants se réunissants dans l'atmosphère familiale d'une maison privée... nous devrions encourager les réunions dans les foyers des chrétiens... les maisons des frères et soeurs vont rencontrer presque toujours les besoins d'une assemblée d'Église meetings (The Normal Christian Church Life).

     

    4) La maison est un modèle d'authenticité spirituelle.

     

    Nous vivons dans un temps où plusieurs personnes, spécialement les jeunes, recherchent l'Authenticité Spirituelle. Pour plusieurs, comme eux, les Églises qui se réunissent dans des amphithéâtres, des cathédrales de cristal et des dômes à tours d'ivoire apparaissent superficiels. Par contraste, l'Église se réunissant dans une maison sert de témoignage abondant des réalités spirituelles aux non-croyants qui sont sceptiques de ces institutions religieuses qui regardent les bâtisses prestigieuses et les budgets de multi-millions de dollars ayant du succès.

     

    Plusieurs non-croyants n'assisteront pas un service religieux moderne se tenant dans une Église style basilique où on s'attend, de la part de ceux qui y viennent , qu'ils soient habillés pour le spectacle. Mais ils ne se sentiront pas menacés dans une réunion se tenant dans le confort de la maison de quelqu'un où ils peuvent être eux-mêmes. L'atmosphère non-conventionelle de la maison, par opposition à un building clinique est beaucoup plus invitants pour eux. C'est peut-être pour ça que les premiers chrétiens ont choisi le simple cadre d'une maison pour adorer leur Seigneur au lieu d'ériger des lieux de pèlerinages, des sanctuaires, et des synagogues comme le faisaient les autres religions de leur temps.

     

    Ironiquement, plusieurs chrétiens modernes croient que si une Église ne possède pas de bâtisse, son témoignage face au monde sera en quelque sorte affecté et ralentira sa croissance. Mais rien ne pourrait être aussi loin de la vérité. Argumentant sur la base que l'Église primitive n'a pas commencée à construire d'édifices avant le troisième siècle, Howard Snyder fait les observations suivantes :

     

    Qu'importe les autres bons usages qu'ont les buildings, ils ne sont pas essentiels, ni pour la croissance numérique ou la profondeur spirituelle. L'Église primitive possédait ces deux qualités, et la plus grande période de vitalité et de croissance à venir jusqu'à il n'y a pas très longtemps, était dans les deux premiers siècles après Jésus-Christ. En d'autres mots, l'Église grandissait à son plus vite lorsqu'elle n'avait pas l'aide, ou plutôt qu'elle était encombrée par des édifices d'Église. (The Problem of Wineskins, used by permission of the author).

     

    5) La maison rend témoignage que le peuple forme la maison de Dieu.

     

    La notion contemporaine d'"Église" est souvent associée avec un bâtiment (appelé communément "le sanctuaire"). Toutefois, selon la Bible, ce sont les croyants habités par la vie de Dieu qui sont appelés "la maison de Dieu," non pas les briques et le ciment. Alors que dans le judaïsme, le temple est le lieu mis à part, dans le Christianisme la communauté de croyants est le temple.

     

    Le lieu spatial des réunions des premiers chrétiens allait directement à l'encontre des coutumes religieuses du premier siècle. Les juifs avaient désigné des édifices pour leurs cultes (synagogues), et les païens aussi (lieux saints, temples). Ainsi les deux, le Judaïsme et le paganisme enseignent qu'il doit y avoir lieu mis à part pour l‘adoration divine. Il n'en est pas ainsi avec le christianisme. L'Église primitive était le seul groupe religieux du premier siècle qui se réunissait exclusivement dans les maisons. Tandis que ça aurait été tout à fait naturel pour eux de continuer leur héritage Juif et ériger des édifices pour rencontrer leurs besoins, ils ont intentionnellement omis de le faire. Peut être que les premiers croyants savaient à quel point les édifices sanctifiés (mis à part) produisaient de la confusion, et alors, évitait d'en ériger pour préserver le témoignage que le peuple formait les pierres vivantes qui constitue l'habitation de Dieu (Son Tabernacle).

     

    Conclusion

     

    Ce qu'on a dit, jusqu'à maintenant, peut se résumer à cette simple mais profonde observation : la localisation sociale de l'assemblée d'Église exprime et influence à la fois le caractère de l'Église elle-même. Ainsi, le cadre spatial de l'Église possède une signification théologique. Dans le « sanctuaire » ou « chapelle » typique, la chaire, les sièges (les bancs), et l'espace massif engendre un air formel qui inhibe l'interaction et les rapports mutuels. En contraste, les caractéristiques particulières d'une maison, le peu de places pour s'asseoir, l'atmosphère informelle, le cadre convivial pour partager les repas, les espaces personnalisés sur des fauteuils moelleux, etc. — contiennent le contexte relationnel qui fait bénéficier le ministère mutuel.

     

    Dit simplement, l'Église naissante se réunissait dans les maisons de ses membres pour des raisons spirituellement justifiables. Et l'Église moderne de type « basilique » amoindri ces raisons. En ce qui concerne les implications présentes des réunions d'Église maison, Howard Snyder remarque astucieusement :

     

    Les Églises maisons ont probablement été la forme d'organisation sociale Chrétienne la plus commune dans toute l'histoire de l'Église... En dépit de ce que nous pourrions penser, si nous regardions simplement autour de nous ici, des centaines de milliers d'Églises-maisons chrétiennes existent aujourd'hui en Amérique du Nord, en Amérique du Sud, en Europe, en Chine, en Australie, en Europe de l'est et en plusieurs autres endroits autour du monde. Dans un certain sens, il y a une église souterraine (underground), et comme tel, elle représente un courant caché de l'histoire de l'Église. Mais quand même qu'elles sont cachées, et dans la plupart des endroits n'est pas la forme dominante de la culture, ces Églises maisons représentent probablement le plus grand nombre de chrétiens autour du monde... Le Nouveau Testament nous enseigne que l'Église est une communauté dans laquelle tous ont reçu des dons et tous ont un ministère.

     

    L'Église telle qu'enseignée dans les Écritures est une nouvelle réalité sociale qui modèle et qui incarne le respect et le souci pour les gens que l'on voit en Jésus lui-même. Cela est notre noble appel. Et même l'Église, en fait, trahit souvent cet appel. Les Églises-maisons sont une grande partie de la façon de se sortir de cette trahison et ce paradoxe. La communauté face à face engendre le respect mutuel, la responsabilité mutuelle, la soumission mutuelle, et le ministère mutuel. La sociologie de l'Église-maison favorise un sens d'égalité et de valeur mutuelle, même si elle ne la garantit pas telle que l'Église de Corinthe nous l'a démontré... Dans le modèle d'Église-maison, l'égalité et le ministère mutuel ne sont pas le résultat d'un programme ou d'un procédé éducationnel ; ils font partie inhérente de la forme même de l'Église elle-même. Parce que dans l'Église-maison tous sont valorisés et connus — tous ont une place par définition. L'Église-maison pourvoit un environnement de soins mutuels et d'encouragement qui tend à favoriser un large éventail de dons et de ministères. Les principes du Nouveau Testament de la prêtrise de tous les croyants, les dons du Saint-Esprit, et le ministère mutuel...

    Avis

    Comme j'ai mentionné plus haut, ce n'est pas toutes les Églises de Maison qui sont en règles avec les Écritures. J'avise donc les enfants de Dieu de se méfier de tous groupes qui proclament l'unité et la tolérance, ou qui enseignent un supposé Baptême de l'Esprit avec des dons miraculeux comme le parler en langues et la prophétie ; ou qui encore, s'opposent à la doctrine de la Prédestination en enseignant un salut par le libre choix de l'individuel. Le Christianisme authentique est une relation personnelle et individuelle avec Christ qui habite le coeur de ses élus selon la Souveraineté de Dieu, et non une institution ou organisation formelle qui prétend avoir le monopole de la vérité et impose ses principes à ses membres.

    http://nikkos.over-blog.fr/article-l-eglise-de-maison-107041807.html

    L'Eglise de maison ...

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  • Lundi 10 septembre 2012

    L'arrogance de l'ignorance est une sorte d'orgueil qui nous empêche de connaître Dieu et son Christ. Je voudrais vous faire découvrir par cette étude la logique de la vérité de Dieu qui a choisi un instrument humain qu'Il a Lui-même suscité pour se faire connaître au monde.

    Comme je l'ai souvent exprimé plusieurs fois dans mon Blog, "notre foi est directement fondée sur la Parole de Dieu qui est Dieu " . Croire quelque chose de faux concernant Dieu « Elohim » engendre une fausse foi parce justement ce en quoi nous croyons ne correspond pas au Dieu de vérité que Yeshoua est justement venu nous faire connaître.

     

    Avant de développer cette étude je veux préciser que nous devons comprendre et veiller à rester sur le fondement des écritures qui montrent clairement que Dieu est le seul Dieu et que son Christ est son Christ et pas Dieu lui-même.

    C'est capital de respecter la volonté du Dieu de vérité et Son serviteur, Son Christ qui est venu sur cette terre l'accomplir.

     

    La première chose qu'il nous faut chasser de nos esprits la pensée que Dieu et son Christ doivent rester un mystère. Si Dieu nous a donné son Esprit qui sonde les profondeurs mêmes de Dieu, c'est que nous pouvons apprendre à le connaître.

    Les incitations d'Elohim sont constantes dans la Parole de Dieu : « apprenez à me connaître »

     

    Colossiens 2 : 2 Afin que leurs cœurs soient consolés, et liés étroitement ensemble dans la charité ( l'amour ) , pour être enrichis d’une parfaite intelligence, pour connaître le mystère de Dieu le Père, et de Christ, 3 En qui sont renfermés tous les trésors de la sagesse et de la science.

     

    Ici dans le verset qui suit, notons que Dieu est bien Dieu et que Christ est Christ, c'est pourquoi je souligne cela, car croire que Christ est Dieu est une hérésie. Lorsque Yeshoua dit que lui et le Père sont « un » il ne veut pas dire qu'il est Dieu, c'est évident, que s'il prie Dieu son Père, il ne peut pas être cru comme étant Dieu lui-même. Il n'a d'ailleurs jamais déclaré qu'il était Dieu, mais bien le Christ, d'autant qu'Elohim « l'a déclaré l'avoir fait Christ et Seigneur » (Actes 2:36 Que toute la maison d’Israël sache donc avec certitude que Dieu a fait Seigneur et Christ ce Jésus que vous avez crucifié.)

     

    Venons en l'association de Dieu le Père et de Son Christ dont l'apôtre Paul nous parle.

    Il y a beaucoup de passages dans la Bible qui montrent bien que le Père et le Fils sont deux personnes distinctes profondément liées et unies ensemble dans le dessein éternel du Père sans que le Fils puissent être confondu au Père.

     

    Apocalypse 11:15 Or, le septième ange sonna de la trompette, et de grandes voix se firent entendre dans le ciel, qui disaient : les royaumes du monde sont soumis à notre Seigneur et à son Christ, et il régnera aux siècles des siècles.

     

    Apocalypse 12:10 Puis j’entendis dans le ciel une grande voix, qui disait :Maintenant sont venus le salut et la force, et le règne de notre Dieu( Elohim ), et la puissance de son Christ ; ( La puissance et l'autorité de Son Christ lui ont été conférées par Dieu, qui est au dessus de lui et pas son égal )car l’accusateur de nos frères, qui les accusait jour et nuit devant la face de notre Dieu, a été précipité.

     

    Luc 9:20 Et vous, leur dit–il, qui dites–vous que je suis ? Et Pierre répondit : Tu es le Christ de Dieu.( S'il est le Christ de Dieu, celui qui Lui appartient, il ne peut pas être Dieu )

     

    Luc 23:35 Le peuple se tenait là et regardait. Et les principaux se moquaient avec le peuple, en disant : Il a sauvé les autres, qu’il se sauve lui–même, s’il est le Christ, l’élu de Dieu.( un homme un messager choisi du Père )

     

    Jean 6:69 Et nous avons cru, et nous avons connu que tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant.( une fois encore le Fils n'est pas le Père, il a fallu une drôle de manipulation mentale pour maintenir la chrétienté dans une étrange doctrine d'un Dieu unique composé de 3 hypostases )

     

    Jean 11:27 Elle lui dit : Oui, Seigneur, je crois que tu es le Christ, le Fils de Dieu ( pas Dieu , lui-même), qui devait venir dans le monde.

    Jean 17:3 Or, c’est ici la vie éternelle, qu’ils te connaissent, toi le seul vrai Dieu, et Jésus–Christ que tu as envoyé.( ce n'est pas minimiser l'importance de Yeshoua que de dire ce qui est écrit, non ou encore de blasphémer comme on a voulu me le faire comprendre ?

    Si mes détracteurs dépensaient autant d'efforts que j'en fait pour leur montrer qu'ils sont sont l'erreur j'en serai ravi, cela monterait leurs capacités à défendre leur point de vue avec les écritures. )

     

    Romains 1:4 Et, selon l’esprit de sainteté, déclaré Fils de Dieu avec puissance, par sa résurrection des morts, savoir, Jésus–Christ notre Seigneur,

     

    2 Thessaloniciens 2:16 Or, que notre Seigneur Jésus–Christ lui–même, etDieu notre Père, qui nous a aimés,( c'est Lui : Elohim qui nous a aimé le premier, et son Fils ensuite en donnant sa vie volontairement ) et qui nous a donné dans sa grâce une consolation éternelle, et une bonne espérance, console vos cœurs,

     

    Actes 28:31 Prêchant le royaume de Dieu, et enseignant les choses qui regardent le Seigneur Jésus–Christ, avec toute liberté et sans aucun empêchement.

     

    Ephésiens 5 1 Soyez donc les imitateurs de Dieu, comme des enfants bien–aimés ;

    2 Et marchez dans la charité, comme le Christ qui nous a aimés, et s’est offert lui–même à Dieu pour nous en oblation et en victime d’agréable odeur.

    3 ¶ Que ni la fornication, ni aucune impureté, ni l’avarice, ne soient même nommées parmi vous, comme il convient à des saints ;

    4 Ni aucune parole déshonnête, ni bouffonnerie, ni plaisanterie, qui sont des choses malséantes ; mais qu’on y entende plutôt des actions de grâces.

    5 Car vous savez ceci, qu’aucun fornicateur, ou impudique, ou avare, qui est un idolâtre, n’a part à l’héritage du royaume de Christ et de Dieu.

     

    Jean 17:21 Afin que tous soient un, comme toi, ô Père, tu es en moi, et moi en toi ; afin qu’ils soient aussi un en nous ; pour que le monde croie que c’est toi qui m’as envoyé.

     

    Jean 6:69 Et nous avons cru, et nous avons connu que tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant.

     

    1 Corinthiens 2:12 Pour nous, nous n’avons pas reçu l’esprit du monde, mais l’Esprit qui vient de Dieu, pour connaître les choses qui nous ont été données de Dieu ;

     

     

    Ephésiens 1:17 Afin que le Dieu de notre Seigneur Jésus–Christ, le Père de gloire, vous donne un esprit de sagesse et de révélation dans sa connaissance ; 18 Qu’il éclaire les yeux de votre entendement ; afin que vous connaissiez quelle est l’espérance à laquelle vous êtes appelés, et quelles sont les richesses de la gloire de son héritage dans les saints ; 19 Et quelle est, envers nous qui croyons, l’infinie grandeur de sa puissance, conformément à l’efficacité du pouvoir de sa force,

     

    Dieu a voulu que Christ soit au centre même de toute sa volonté.

     

    Galates 1:1 Paul, apôtre, non de la part des hommes, ni par un homme, maispar Jésus–Christ, et Dieu le Père, qui l’a ressuscité des morts ;

     

    2 Pierre 1: Simon Pierre, serviteur et apôtre de Jésus–Christ, à ceux qui avec nous ont reçu le précieux don de la foi dans la justice de notre Dieu et du Sauveur Jésus–Christ 2 que la grâce et la paix croissent en vous de plus en plus par la Connaissance de Dieu et de Jésus–Christ Notre Seigneur!

    3 Comme sa divine puissance nous a donné tout ce qui regarde la vie et la piété, par la connaissance de celui ( Elohim ) qui nous a appelés par sa gloire et par sa vertu ;

     

    2 Pierre 3:18 Mais croissez dans la grâce et la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus–Christ. A lui soit gloire, et maintenant, et pour le jour d’éternité ! Amen.

     

    Colossiens 1:9 C’est pourquoi depuis le jour où nous l’avons appris, nous n’avons cessé de prier pour vous, et de demander que vous soyez remplis de la connaissance de sa volonté, en toute sagesse et intelligence spirituelle ;

     

    Esaïe 53:11 Il jouira du travail de son âme, il en sera rassasié ; mon serviteur juste en justifiera plusieurs, par la connaissance qu’ils auront de lui, et lui–même portera leurs iniquités.

     

     

    Matthieu 11:25 En ce temps–là Jésus, prenant la parole, dit : Je te loue, ô Père, Seigneur du ciel et de la terre, de ce que tu as caché ces choses aux sages et aux intelligents, et que tu les as révélées aux enfants...27 Toutes choses m’ont été données par mon Père ; et nul ne connaît le Fils que le Père ; et nul ne connaît le Père que le Fils, et celui à qui le Fils aura voulu le faire connaître.

     

    Jean 5:17 Mais Jésus leur dit : Mon Père travaille jusqu’à maintenant, et je travaille aussi...23 Afin que tous honorent le Fils, comme ils honorent le Père. Celui qui n’honore pas le Fils n’honore pas le Père qui l’a envoyé.

    Jean 10:30 Moi et le Père, nous sommes un.

     

     

    "Shema Yisrael Adonaï Eloheinou, Adonaï eh'ad"

    écoute Israel L'Eternel notre D.ieu, L'Eternel est UN (seul)(Deutéronome 6:4)

    "Avant moi il n'a point été formé de D.ieu, Et après moi il n'y en aura point." 

    http://nikkos.over-blog.fr/article-l-arrogance-de-l-ignorance-qui-empeche-de-connaitre-dieu-et-son-christ-109955101.html

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  • Car le Fils de l’Homme est Seigneur du Shabbat

     Avertissement

    Ne pas fuir le Shabbat

    Cette brochure est le résultat de l’assemblage de différents articles parus dans le Périodique
    « Jérusalem ». Certains éléments sont parfois répétitifs.
    Notre sensibilité nous porte à utiliser les noms propres, notamment ceux issus de la révélation
    biblique, sous leur forme la plus originelle possible. Ainsi notre Seigneur, le Fils de D.ieu,
    communément connu sous la forme gréco-romaine de Jésus Christ, fut nommé par Miryam sa mère :
    Yéshoua, de son nom hébreu. Yéshoua signifiant : Salut.
    Nous priorisons également dans l’écrit le Tétragramme YHWH [YHVH], pour désigner le D.ieu de notre
    Seigneur qui est aussi notre D.ieu et Notre Père. Adonaï, autre terme hébraïque signifie : Seigneur.
    Les citations de versets proviennent de la version Segond, sauf spécification.
    * * *
    « Ils amèneront tous vos frères du milieu de toutes les nations, en offrande à YHWH l’Adonaï, sur des
    chevaux, des chars et des litières, sur des mulets et des dromadaires, à ma montagne sainte, à
    Jérusalem, dit YHWH l’Adonaï, comme les enfants d’Israël apportent leur offrande, dans un vase pur, à la
    maison de YHWH l’Adonaï. Et je prendrai aussi parmi eux des sacrificateurs, des Lévites, dit YHWH
    l’Adonaï. car, comme les nouveaux cieux et la nouvelle terre que je vais créer subsisteront devant
    moi, dit YHWH l’Adonaï, ainsi subsisteront votre postérité et votre nom. A chaque nouvelle lune et à
    chaque Shabbat, toute chair viendra m’adorer, dit YHWH l’Adonaï. et quand on sortira, on verra les
    cadavres des hommes qui se sont rebellés contre moi ; car leur ver ne mourra point, et leur feu ne
    s’éteindra point ; et ils seront pour toute chair un objet d’horreur. »
    Isaïe 66:20-24
    « J’accorderai à mes deux témoins le don de prophétiser, revêtus de sacs, pendant
    mille deux cent soixante jours. »
    « Ce sont là les deux chandeliers qui se tiennent devant le Seigneur de la Terre. »
    Apocalypse 11 : 3-4



    Préface

    Le Shabbat de D.ieu ou le dimanche des hommes
    Observer le Shabbat, du vendredi soir au samedi soir, c'est se souvenir de la consécration accordée
    par D.ieu au septième jour de la Création, afin d'honorer son achèvement selon Genèse 2:1-2 :
    « Ainsi furent achevés les cieux et la terre, et toute leur armée. D.ieu acheva au septième jour son
    oeuvre qu'il avait faite ; et il se reposa au septième jour de toute son oeuvre qu'il avait faite »
    et il convient de le célébrer en obéissance du 4ème commandement d'Exode 20:8 : « Souviens-toi du
    jour du repos pour le sanctifier (le mettre à part) ».
    La chrétienté moyenâgeuse et moderne s'est approprié « le Fils de D.ieu » en l'occidentalisant. Pour
    se libérer un peu plus de la judaïcité de l'Agneau, les hommes institutionnalisèrent le fait religieux
    dans une langue, le latin, rompant avec l'araméen et l'hébreu. Ainsi on isolait Israël, peuple, nation et
    terre en une sorte de purification ethnique spirituelle afin de se séparer du peuple déicide. Il ne restait
    plus qu'à assimiler les Saintes Convocations de YHWH l'Adonaï aux fêtes païennes. Aussi, le Shabbat fit-il les frais de l'oeuvre destructrice de cette pensée religieuse, dogmatique et doctrinale.
    Les disciples, les apôtres et les premiers chrétiens respectèrent le « repos » du septième jour. Paul,
    jeune converti aurait pu s'affranchir du lien religieux et déroger au 4ème commandement ; tout au
    contraire, il nous est dit qu'à Antioche, les chefs de la synagogue lui demandèrent d'exhorter le
    peuple, à tel escient, que « Lorsqu’ils sortirent, on les pria de parler le Shabbat suivant sur les mêmes choses et le Shabbat suivant, presque toute la ville se rassembla pour entendre la Parole de D.ieu. » (Actes 15:19-21). Le Concile de Jérusalem eut à débattre de la conversion des païens le jour du Shabbat qui ne fut pas remis en cause. Jacques le confirme en Actes 15:19-21 :
    « C'est pourquoi qu'on ne crée pas des difficultés à ceux des païens qui se convertissent à D.ieu,
    mais qu'on leur écrive de s'abstenir des souillures des idoles, de l'impudicité, des animaux étouffés et
    du sang. Car, depuis bien des générations, Moïse a dans chaque ville des gens qui le prêchent, puisqu'on le lit tous les jours de Shabbat dans les synagogues. »
    A Philippes, Paul est témoin d'un baptême le jour du Shabbat alors qu'il cherchait un lieu de prière
    (Actes16:13-15).
    C'est à Corinthe que « Paul discourait dans la synagogue chaque Shabbat et il persuadait des Juifs
    et des Grecs. » (Actes 18:4).
    alors, pourquoi honorons-nous D.ieu le dimanche ?
    L'Empereur romain Constantin, fervent adepte de Mithra (dieu solaire de Perse), l'honorait le dimanche.
    A noter que sa fête, le 25 décembre, est à l'origine de Noël.
    En 313, ce même empereur impose, par l'Édit de Milan, le christianisme comme religion d'État. Fidèle
    à sa pratique païenne, il promulgue en 321 la première loi civile qui contraint le peuple à observer le
    dimanche. Cinq autres lois seront émises qui, aujourd'hui, sont toujours d'actualité.
    En 363, le Concile de Laodicée institue officiellement le dimanche en ces termes (canon 29) : « les
    chrétiens ne doivent pas se comporter comme des Juifs en chômant le jour du Shabbat, mais ils doivent travailler ce jour-là pour témoigner au dimanche le respect qui lui est dû. Mais si l'on établit qu'ils se comportent comme des Juifs, qu'ils soient anathèmes auprès du Christ. »
    Luther préconisa l'observance du Shabbat du septième jour, mais ses proches lui dirent qu'un tel retour aux sources serait impopulaire pour les adeptes de la Réforme.
    Motiver le choix du dimanche par la résurrection de Christ, c'est s'opposer au 4ème commandement
    comme le ratifia le Concile Vatican II (1962) en ces termes



    « Selon la tradition apostolique, dont l'origine remonte jusqu'au jour même de la résurrection du Christ,
    l'église célèbre le mystère pascal chaque 8ème jour, qui est nommé à juste titre – jour du Seigneur –
    ou jour dominical. »
    Traditions, coutumes et lois ont eu raison du 4ème commandement qui nous appartient aussi, car
    nous sommes entés sur l'olivier franc d'Israël. Pour chaque jour de la Création « il y eut un soir, il y eu
    un matin et D.ieu bénit le septième jour, et il le sanctifia parce qu'en ce jour il se reposa de toute son
    oeuvre qu'il avait créée en la faisant. » (Genèse 2:3).
    JEAN PIERRE D



    Shabbat jour de YHWH ton D.ieu

    Un phénomène de notre Histoire

    Depuis 1948 date de la résurrection de l’État d’Israël, nous avons conscience de vivre une époque de réactivation prophétique. Cette époque s’accompagne d’évènements de plus en plus précipités et concourants aux temps précédant l’instauration du Royaume messianique sur terre. Israël en tant que nation est à nouveau entré dans son Histoire, il n’est donc pas étonnant que certains « signes » de rétablissement, non pas de l’État mais du futur royaume d’Israël, surgissent ou resurgissent après des siècles d’oubli … Ce qui peut paraître paradoxal ou archaïque, c’est que certains de ces signes, admis comme spécifiquement juifs, font une apparition remarquée dans le monde dit « chrétien ».
    Le Shabbat est un de ces signes. Phénomène de nos années pré messianiques, il se relève de dix sept siècles d’oubli savamment entretenu par les églises détentrices du dogme du remplacement. Il se dresse dorénavant comme une question embarrassante, parfois irritante, interpellant la réflexion de nombreux « chrétiens ».

    Vives controverses

    Que l’on soit d’accord ou que l’on s’y oppose, c’est un fait : le monde néo-chrétien est troublé par le sujet. Il suffit de s’informer sur Internet pour être convaincu du débat exacerbé qu’il génère et s’étonner des véhémences et violences prononcées par des « frères » à l’encontre du Shabbat et de ceux qui l’observent. Une telle réaction recèlerait-t-elle l’expression d’une peur inconsciente ? Peur d’avoir tort d’affirmer depuis des siècles que le Shabbat et d’autres préceptes divins seraient caducs, et anathèmes ceux qui les respectent ? Peur de devoir réviser la question jusqu’alors perçue à travers une incertaine théologie pagano chrétienne,
    et ainsi d’en découvrir les erreurs ? Peur in fine, du déclin inéluctable d’une idéologie pagano gréco-latine négatrice d’Israël et usurpatrice de ses promesses et de sa fonction.
    Exception faite d’intérêts ou d’objectifs clairement divergents de la vérité, lorsqu’un désaccord apparaît entre frères attachés à la vérité, nous pouvons penser que tout en évoquant apparemment un même sujet, chacun en possède une représentation différente. Alors, lorsque nous parlons de Shabbat, de quoi parlons-nous ? Évoquons-nous la même chose, avec les mêmes mots, avec les mêmes définitions, ou sommes-nous sur des registres différents ?

    De quoi parle-t-on ? Un mode de réflexion.

    Il convient d’abord de se poser la question : qu’est-ce que le Shabbat dans la révélation divine, en expurgeant nos croyances innées sur le sujet, et jamais véritablement réfléchies. Faisons donc table rase de nos « vérités non vérifiées » et de nos systématiques controverses rabâchées, enseignées et acceptées sans critique. Puis posons honnêtement la question qui « brule la langue » : qu’a voulu dire Paul – le seul Paul – dans quelques versets qui semblent en première lecture abroger l’observance du Shabbat, versets d’évidence non cohérents avec d’autres versets et actes du même Paul et opposés aux  paroles mêmes et actes du Seigneur Yéshoua ? Ce qui est évidemment problématique, car il nous faut considérer les traductions parfois ambiguës ou tendancieuses des livres de la Nouvelle Alliance.

    Enfin, gardons en pensée que la Parole écrite, dans la langue originelle, qui va de Genèse à Apocalypse, est inspirée du Père, chez Qui il n’y a aucune ombre de variation, IL EST « Ehad » - UN, complet, entier- Le Même hier, aujourd’hui et demain, Il ne revient pas sur Sa Parole qui est oui et amen. La Parole est aussi une et homogène, elle ne peut en somme se contredire. Si certains passages s’avèrent paradoxaux, nous avons tout lieu de penser que quelque élément nous échappe, ou que la version des textes à priori discordants mériterait une traduction plus approfondie, plus circonstanciée.

    La dimension du Shabbat

    Dès la Genèse, le Shabbat s’impose : les six jours de la création, incluant l’apparition de l’homme, ont pour apothéose le Shabbat, septième Jour, Jour de YHWH ton Élohim,
    qui n’est autre que le Royaume messianique proposé à l’humanité.
    « Ils sont achevés, les ciels, la terre, et toute leur milice. Élohim achève au jour septième son ouvrage qu’il avait fait. Il chôme, le jour septième, de tout son ouvrage qu’il avait fait. Élohim bénit le jour septième IL le consacre : oui, en lui il chôme de tout son ouvrage qu’Élohim crée pour faire. » (Genèse 2 : 1-3 Chouraqui)
    Shabbat est le grand dessein du Père pour la présente création. Le Shabbat est donc posé dès les premiers chapitres de notre Bible comme sens et dynamique de la volonté divine qui trouve sa réalisation en Apocalypse dans la « réparation » du repos millénaire du Royaume2 géré par Israël. C’est d’abord cela le Shabbat, le renier ou l’ignorer ou en modifier l’époque, c’est aussi le refuser ; mais le comprendre, le saluer, et en témoigner c’est le souhaiter et faire preuve d’adhésion au projet divin. Pourquoi le souhaiter ? Simplement, parce qu’il est encore inaccompli, il est encore à venir, car le Royaume ne se situe pas que dans les coeurs. Notre Élohim est-IL le Créateur qui ne règne que dans les coeurs ? Non, IL règne dans tous les domaines du créé et de l’incréé. Cette vision et cette définition du Shabbat se distinguent nettement du seul « rite hebdomadaire » taxé de «retour à l’obscurantisme judaïque». Ce retour à l’obscurantisme judaïque est repris sous forme de réquisitoire par d’honnêtes opposants chrétiens, pour qui la dimension du sujet reste voilée, bien que la relation entre Shabbat et Royaume soit très claire. Le Shabbat fait pour l’homme est le projet divin. La nécessité et l’urgence du Shabbat se justifient donc d’elles-mêmes. Et compte tenu de son importance, nous comprenons pourquoi YHWH notre D.ieu inscrit à deux reprises, de SON DOIGT sur la pierre3, le commandement du souvenir du Shabbat au même titre que les neuf autres Paroles du Décalogue, car « Je SUIS YHWH ton Élohim qui te fais sortir du pays de l’angoisse (Mitsraïm Égypte) pour … te mener au Royaume de Mon Shabbat ». Par ailleurs Isaïe nous atteste que le Shabbat est fait pour l’humanité. Ainsi il n’est pas une invitation au seul endroit des Israélites de religion synagogale, mais à tous les fils d’Adam, à tous les étrangers, qui sont enfants de D.ieu.
    « Ainsi parle Adonaï YHWH : Observez ce qui est droit, et pratiquez ce qui est juste ; car mon salut ne tardera pas à venir, et ma justice à se manifester. Heureux l’homme qui fait cela, et le fils d’Adam qui y demeure ferme, gardant le Shabbat, pour ne point le profaner, et veillant sur sa main, pour ne commettre aucun mal ! Que l’étranger qui s’attache à Adonaï YHWH ne dise pas : Adonaï YHWH me séparera de son peuple ! Et que l’eunuque ne dise pas : Voici, je suis un arbre sec ! Car ainsi parle Adonaï YHWH : aux eunuques qui garderont mes Shabbats, qui choisiront ce qui m’est agréable, et qui persévéreront dans mon alliance, Je donnerai dans ma maison et dans mes murs une place et un nom préférables à des fils et à des filles ; Je leur donnerai un nom éternel, qui ne périra pas. Et les étrangers qui s’attacheront à Adonaï YHWH pour le servir, pour aimer le nom de Adonaï YHWH, pour être ses serviteurs, tous ceux qui garde-

    2 Apocalypse 20 : 6
    3 Exode 32 : 15-16 Exode 34 : 1 et 28-29


    ront le Shabbat, pour ne point le profaner, et qui persévéreront dans mon alliance, Je les amènerai sur ma montagne sainte, et je les réjouirai dans ma maison de prière ; leurs holocaustes et leurs sacrifices seront agréés sur mon autel ; car ma maison sera appelée
    une maison de prière pour tous les peuples. Adonaï YHWH, parle, Lui qui rassemble
    les exilés d’Israël : Je réunirai d’autres peuples à lui, aux siens déjà rassemblés.” (Isaïe 56:1-8 Nouvelle Edition Genève).
    Si aujourd’hui plusieurs s’autorisent à penser et à enseigner que les « chrétiens » n’ont pas à tenir compte de toutes les Paroles du Décalogue (les 10 commandements), cela n’engage qu’eux-mêmes. Car, de quel droit l’homme peut-il se permettre d’effacer ou de tenir pour nulle et non avenue, UNE SEULE LETTRE ECRITE DU DOIGT DE D.IEU ?
    Mimétisme ou révélation Adopter le rituel du Shabbat en imitant la Synagogue, ou
    redécouvrir le Shabbat à la lumière de la Nouvelle Alliance sous la bannière de Yéshoua le Seigneur du Shabbat sont deux aspects du témoignage du Shabbat. Est-il nécessaire de préciser que les « disciples de Yéshoua » (ceux de la Nouvelle Alliance) ne s’investissent
    dans le Shabbat hebdomadaire que dans le cadre de la deuxième proposition ? Si après dix-sept siècles, des Juifs et à plus forte raison des non Juifs disciples de Yéshoua redécouvrent le témoignage du Shabbat selon le calendrier divin, c’est bien souvent en conséquence d’un appel individuel intime, discret mais constant. Nous témoignons que nous avons affaire dans ce phénomène, bien que cela soit écrit depuis des millénaires, à une véritable révélation qui touche les coeurs. C’est pour cette raison, entre autres, que nous concluons que la résurgence du Shabbat en milieu « chrétien » est impulsée par le Souffle sacré (esprit).
    Soyons précis : Nous parlons du Shabbat hebdomadaire messianique, et non d’un culte qui n’intégrerait pas le témoignage du Fils. -Car s’il s’agissait de mimer une pratique traditionnelle juive vide du Mashiah Yéshoua et de la puissance de Son sang versé à la croix, nous serions alors hors du signe de l’Alliance renouvelée. -Mais s’il s’agit de se nourrir
    aux racines israélites de la Torah vivante qui est Yéshoua, et vivre le Shabbat de D.ieu en toute liberté dans sa dimension accomplie de l’Alliance renouvelée au Golgoltha, alors OUI. Cette proposition dépend de la révélation parfaite et achevée dans le Messie, elle est un « signe » fort et identifiant, correspondant à l’exigence prophétique de notre époque, pour servir de témoignage dans les desseins du Père.

    Un signe entre Moi et vous

    « Certes vous garderez mes Shabbats, c’est un signe entre Moi et entre vous pour vos cycles, pour comprendre, oui, Moi Je suis Adonaï YHWH votre consécrateur. » (Exode 31 :13 Chouraqui)
    De même à la fin des temps, un signe explicite identifiera les disciples de Yéshoua fidèles à la volonté du Père :
    ils seront les gardiens des commandements de D.ieu ET ils confesseront le Messie Yéshoua le Fils.
    « Il (le dragon) s’en va faire la guerre au reste de sa semence (de la femme), ceux qui gardent les mitsvoth (commandements) d’Élohim et qui ont le témoignage de Yéshoua » (Apocalypse 12 :17 Chouraqui)
    Les Commandements sont résumés par le Décalogue.
    Ce dernier comprend un commandement manifeste, expressément visible par tout un chacun, sur la terre et dans les cieux, et qui est un signe d’identification, d’appartenance et de sens … Ce n’est ni plus ni moins que le respect du Shabbat. Shabbat exhalant la bonne odeur du témoignage du Mashiah Yéshoua par le sacerdoce renouvelé de la
    communion à Son Corps et à Sa Coupe jusqu’à ce qu’IL vienne !
    Appréhender cette nature du Shabbat et y adhérer ne se décrète pas, ne s’impose pas, ni pour un Juif, ni pour un non Juif. Elle se reçoit 


    dans le secret et l’intimité du coeur, car Mon Shabbat dit Adonaï YHWH sera un « signe entre nous ». Le Seigneur nous invite, chez nous, en nous, il entre et nous nous réjouissons
    ensemble, car l’Époux du Shabbat est présent … Sa lumière nous illumine vraiment, Sa nourriture nous élève de force en force véritablement ; de cela nous pouvons aussi témoigner … Et si nous voulons bien le comprendre, chaque Shabbat nous fait vivre les arrhes des noces de l’Agneau, annoncées en lieux célestes.

    Signe de discorde ?

    Les démêlés polémiques sur le signe du « Saint Shabbat d’Adonaï en l’honneur de Yéshoua » ne sont pas prêts de s’éteindre. Prétexte à débat de partage dans un esprit de paix et d’harmonie, d’accord … mais prétexte à imprécation et à condamnation, nous ne pouvons nous y prêter. Rappelons-nous plutôt les sages paroles de Rabbi Gamaliel :
    « Si cette entreprise ou cette oeuvre vient des hommes, elle se détruira ; mais si elle vient de D.ieu, vous ne pourrez pas les détruire. Prenez garde de peur de vous trouver en guerre contre D.ieu » (Actes 5:38-39)

    QEIL.

    merci à ma soeur Eliane N pour la conversion du fichier,et à sa mise en page :) 

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  •  

     Yom Kipurhttp://www.terredisrael.com/ Yom_Kippour.php

    EXCELLENT ARTICLE!!
    TOUTEFOIS RETENEZ CE QUI EST BON UNIQUEMENT CAR JE N AI PAS FAIT LE TRI VOUS SAUREZ LE FAIRE SINON Y A LA FAQ ..
    MAIS IL EST HAUTEMENT ÉDIFIANT ..

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  • LE MESSAGER DE SA FACE

    1

    LE MESSAGER DE SA FACE
    « Au dessus de la porte
    d’une des grandes églises
    de New York, on peut voir
    un groupe de célébrités :
    Emerson, Einstein, Confucius,
    Bouddha, et autres
    personnages. Et dans ce
    groupe, Jésus ! »
    Ce texte est issu de
    l’ouvrage « L’autorité du
    croyant » de John A. Mac
    Millan (1873 – 1956). Ce
    cliché nous interroge quantà
    l’importance, à la dimension,
    à la place, et jusqu’à la
    réalité, que tout un chacun
    prête ou affirme de Celui qui
    est le Fils, Yéshoua, le mystère
    d’Élohim.
    Et vous, qui dites
    vous que je suis ?
    Si nous réfléchissons à ce
    qui nous semble être une
    intolérable représentation,
    que nous estimons aisément
    comme émanant d’une
    société laïco-humaniste,
    nous réalisons aussitôt que
    le monde dit de la foi, n’est
    pas exempt d’appréciations
    contestables en ce qui concerne
    le Fils ! De plus, loin
    d’être homogènes, les opinions
    y sont également multiples.
    La question lancée par le
    Seigneur auprès de ses
    disciples resterait-elle toujours
    valable de nos jours ?
    “Arrivé dans la région de
    Césarée de Philippe, Yéshoua
    posa à ses disciples
    cette question : « Au dire
    des gens, qu’est le Fils de
    l’homme ? » Ils dirent :
    « Pour les uns, Jean le Baptiste
    ; pour d’autres, Élie ;
    pour d’autres encore, Jérémie
    ou quelqu’un des prophètes.
    » –– « Mais pour
    vous, leur dit il, qui suis
    je ? » Shimon Pierre répondit
    : « Tu es le Messie, le
    Fils du D.ieu vivant. »” (Mt
    16:13-16 Jer)
    Malgré la réponse éclairée
    de Shimon Pierre, le débat
    reste bien d’actualité, tant
    dans le monde non croyant,
    comme dans les religions ne
    reconnaissant pas le Fils,
    mais également chez ceux
    qui se réclament du Messie.
    Si nous posions la question
    à diverses sensibilités du
    christianisme : « Qui dites
    vous qu’IL est, précisément
    ? » nous serions peutêtre
    surpris des réponses
    données, de telle sorte
    qu’après avoir échangé sur
    le sujet, quelque uns pourraient
    conclure que : « Décidemment
    nous n’honorons
    pas le même Messie » !
    Mais alors, qui est le Fils ?
    Des centaines de livres ont
    été écrits à ce sujet… Nous
    n’ajouterons donc pas à la
    cacophonie ambiante, car
    nous n’avons pas toute la
    Vérité et nous ne connaissons
    que partiellement.
    Nous nous bornerons à reprendre
    certains éléments
    de la Parole qui méritent
    d’être remis en mémoire.
    Montre nous le Père…
    Souhait, espérance, besoin
    profond, curiosité ? Plusieurs
    ont demandé à
    voir D.ieu, tout en craignant
    de le voir :
    « Moïse dit, Fais moi voir, je
    te prie, ta gloire. (…). Et IL
    dit, Tu ne peux pas voir ma
    face, car l’homme ne peut
    me voir et vivre ». (Ex
    33 :17-23)
    Néanmoins hvhy répondit
    favorablement à la requête
    de Moïse ; à la condition
    suivante :
    « Et hvhy dit, Voici un lieu
    près de moi, et tu te tiendras
    sur le rocher ; et il arrivera,
    quand ma gloire passera,
    que je te mettrai dans la
    fente du rocher, et je te
    couvrirai de ma main jusqu’à
    ce que je sois passé ;
    puis je retirerai ma main, et
    tu me verras par derrière ;
    mais ma face ne se verra
    pas. » (Ex 33:17-23 DRB)
    L’affaire est entendue, personne
    ne peut voir la Face
    du Père, y compris Moïse,
    dont il est dit qu’il parlait
    « bouche à bouche » avec
    D.ieu, mais dont il ne voyait
    qu’une représentation, une
    image, une ombre. Nous
    dirions en termes modernes
    : une interface, c'està-
    dire une expression qui
    nous soit compréhensible,
    adaptée à la nature humaine
    tout en étant le strict
    reflet de la gloire inexprimable
    et insupportable de
    D.ieu.

     
     

    2
    « Il n’en est pas ainsi de
    mon serviteur Moïse. Il est
    fidèle dans toute ma maison.
    Je lui parle bouche à
    bouche, je me révèle à lui
    sans énigmes, et il voit une
    représentation de hvhy. »
    (No 12:7-8 NEG)
    Ce n’est pas ce qui rebuta
    Philippe, alors qu’il demandait
    à Yéshoua :
    « Philippe lui dit, Seigneur,
    montre nous le Père, et cela
    nous suffit. Yéshoua lui dit,
    Je suis depuis si longtemps
    avec vous, et tu ne
    m’as pas connu, Philippe
    ? Celui qui m’a vu, a
    vu le Père ; et comment
    toi, dis tu, Montre nous le
    Père ? Ne crois tu pas que
    moi je suis dans le Père,
    et que le Père est en
    moi ? » (Jn 14:6-11 DRB)
    Nous pourrions extrapoler la
    réponse faite à Philippe et
    dire : vous ne pourrez voir et
    n’entendrez rien d’autre qui
    puisse être plus proche et
    représentatif du Père que le
    Fils, car :
    « D.ieu, personne ne l’a
    jamais vu. Le seul D.ieu
    engendré qui étant dans le
    sein (intérieur) du Père l’a
    fait connaître (exposé) »
    (Jean 1:18 - grec au mot à
    mot)
    « Il est écrit dans les prophètes
    : Ils seront tous enseignés
    de D.ieu. Ainsi quiconque
    a entendu du Père
    et a appris vient à moi. Non
    que quelqu’un ait vu le
    Père, sinon celui qui est
    auprès de D.ieu ; celui–là
    a vu le Père. Amen, amen,
    je vous le dis, celui qui adhère
    (à cela) a la vie éternelle.
    » (Jn 6:44-47)
    « Yéshoua lui dit, je suis le
    chemin et la vérité et la vie ;
    aucun va au Père sinon par
    moi » (Jn 14:6 )
    Par ces quelques versets,
    Yéshoua affirme qu’il est le
    Seul qui puisse assurer la
    relation convenable de la
    créature avec le Père, car
    Lui seul connait le Père dont
    IL est l’unique issu. Il n’y a
    pas d’alternative, toute tentative
    étrangère au Fils est
    irrémédiablement vouée à
    l’échec. C’est pour cela
    qu’IL est le « Yéshoua -
    Salut - Sauveur ». Le Seigneur
    se révèle ainsi aux
    hommes comme étant le
    seul recours, le seul intermédiaire
    et médiateur auprès
    du Père.
    Qu’était donc ce « rocher »
    dans la fente duquel Moïse
    fut caché ? Qu’était la main
    qui couvrit Moïse ? Qu’était
    cette représentation de
    D.ieu avec laquelle Moïse
    parlait dans la tente de la
    rencontre ? Nous avons la
    réponse par les quelques
    textes qui précèdent.
    Le peuple dans le désert
    était-il pour autant tenu à
    l’écart de la présence de
    Celui qui 1500 ans plus tard
    viendrait parmi les siens ?
    «Frères, je ne veux pas que
    vous ignoriez que nos pères
    ont tous été sous la nuée,
    qu’ils ont tous passé au travers
    de la mer, qu’ils ont
    tous été baptisés en Moïse
    dans la nuée et dans la mer,
    qu’ils ont tous mangé le
    même aliment spirituel, Et
    qu’ils ont tous bu le même
    breuvage spirituel, car ils
    buvaient à un rocher spirituel
    qui les suivait, et ce
    rocher était le Messie. »
    (1Co 10:4 NEG)
    Le Messager de Sa
    Face
    Le Seigneur, non encore
    connu sous le terme de Fils,
    était bien présent au désert,
    c’est ce que le précédent
    texte de Paul nous affirme
    dans le sens spirituel. Le
    Fils dans sa dimension divine
    était déjà à l’oeuvre
    auprès du peuple de D.ieu,
    Israël.
    “Voici, j’envoie un « ange »
    devant toi, pour te garder
    dans le chemin, et pour
    t’amener au lieu que j’ai
    préparé. Prends garde à toi
    à cause de sa présence, et
    écoute sa voix ; ne l’irrite
    pas ; car il ne pardonnera
    point votre transgression,
    car mon Nom est en Lui.
    Mais si tu écoutes attentivement
    sa voix, et si tu fais
    tout ce que je dirai, je serai
    l’ennemi de tes ennemis et
    l’adversaire de tes adversaires.”
    (Ex 23:20-22 DRB)
    Si nous remontons à
    l’épisode du « Buisson ardent
    » nous le retrouvons
    également :
    « L’ange du Seigneur lui
    apparut dans une flamme
    de feu, du milieu du buisson.
    Il regarda : le buisson
    était en feu et le buisson
    n’était pas dévoré(…) “Le
    Seigneur vit qu’il avait fait
    un détour pour voir, et D.ieu
    l’appela du milieu du buisson
    : « Moïse ! Moïse ! » Il
    dit : « Me voici ! »» (Ex 3:2
    TOB)
    Le prophète Isaïe parlera
    aussi de cet ange en lui

     
    3
    associant une action bien
    caractéristique du nom qu’Il
    portera.
    “Et il dit, Certainement ils
    sont mon peuple, des fils qui
    ne mentiront pas ; et il est
    devenu leur sauveur. Dans
    toutes leurs détresses, il a
    été en détresse*, et l’Ange
    de sa face les a sauvés ;
    dans son amour et dans sa
    miséricorde il les a rachetés,
    et il s’est chargé d’eux, et il
    les a portés tous les jours
    d’autrefois ;” (Esa 63:8-9
    DRB* cette phrase fait
    l’objet de controverses)
    Cet Ange est l’expression
    visible et le porte Parole du
    Père. Cet ange : le NOM du
    Père est en LUI. Réalisons
    ce que cela signifie en
    termes de relation entre
    D.ieu et cet Ange : Nous
    dirons conformément à la
    réalité qu’IL est l’Image et la
    Parole et le bras du D.ieu
    invisible. Il est Celui qui
    sauve Israël et lui assure le
    chemin vers la promesse
    divine.
    Le Messager qui ne
    donne pas son nom
    “Manoah ne savait point que
    c’était un ange de hvhy. Et
    Manoah dit à l’ange de
    hvhy : Quel est ton nom, afin
    que nous te rendions gloire,
    quand ta parole
    s’accomplira ? L’ange de
    hvhy lui répondit : Pourquoi
    demandes-tu mon nom ? Il
    est merveilleux. Manoah
    prit le chevreau et l’offrande,
    et fit un sacrifice à hvhy sur
    le rocher. Il s’opéra un prodige,
    pendant que Manoah
    et sa femme regardaient.
    Comme la flamme montait
    de dessus l’autel vers le
    ciel, l’ange de hvhy monta
    dans la flamme de l’autel.
    A cette vue, Manoah et sa
    femme tombèrent la face
    contre terre.” (Jug 13:15-20)
    D’autres entités célestes,
    telles que Gabriel ou Mikael,
    n’ont pas caché leur « nominatif
    ». Ici avec l’annonce
    de la naissance de Samson,
    un Juge qui commencerait à
    délivrer Israël… le Messager
    de D.ieu ne déclina pas
    son identité. Pourquoi ? Car
    ce n’était pas encore le
    temps, il dit simplement à
    Manoah : « mon nom est
    une merveille », c'est-à-dire
    extraordinaire, mystérieux,
    non encore dévoilé. Pourquoi
    ? Parce qu’il fera l’objet
    d’une annonce divine ultérieure,
    à Miryam. Il sera
    l’Immanou-El –D.ieu avec
    nous- annoncé par Isaïe, ce
    nom sera : Yéshoua. En
    effet, quel autre ange pouvait
    se mêler au feu d’un
    holocauste, donc au culte, à
    la victime entièrement consumée
    offerte au Père, et
    monter dans la flamme ?
    Remarque sur le mot
    « ange » : il est emprunté au
    grec aggeloj [anguélos],
    dont le correspondant hébreu
    est Kalm [mal’akh] ce
    qui signifie messager. Les
    deux mots, grec et hébreu,
    ont la même signification.
    Le Messager qui enlève
    l’iniquité
    Le prophète Zacharie eut
    une vision mettant en scène
    trois personnages : le grand
    sacrificateur de son
    époque Yéhoshoua ; le Satan
    ; et l’Ange de D.ieu.
    Cette scène céleste est extraordinaire,
    car elle atteste
    prophétiquement que
    l’Ange, Le Messager de
    hvhy, a le pouvoir d’enlever
    l’iniquité, y compris face à
    l’accusation irréfutable, il a
    par ailleurs le pouvoir de
    revêtir l’ex-accusé de vêtement
    pur, dont l’analogie à
    la robe de la salle des noces
    ou des rachetés
    d’Apocalypse ne fait ici aucun
    doute.
    « Et il me fit voir Yéhoshoua,
    le grand sacrificateur,
    debout devant l’Ange de
    hvhy, et Satan se tenant à sa
    droite pour s’opposer à lui.
    Et hvhy (une ancienne version
    dit l’ange de hvhy) dit à
    Satan, Que hvhy te tance,
    Satan ; que hvhy, qui a choisi
    Jérusalem, te tance ! Celui–
    ci n’est il pas un tison sauvé
    de feu ? Et Yéhoshoua
    était vêtu de vêtements
    sales, et se tenait devant
    l’Ange. Et l’Ange prit la
    parole et parla à ceux qui
    se tenaient devant lui, disant,
    Ôtez de dessus lui les
    vêtements sales. Et il lui dit,
    Regarde, j’ai fait passer de
    dessus toi ton iniquité, et
    je te revêts d’habits de
    fête. …. » (Za 3:1-5 DRB)
    Quel est cet Ange qui, parle
    au nom de hvhy et qui a le
    pouvoir d’ôter l’iniquité ?
    Centralité et plénitude
    Compte tenu de ce que
    nous venons de rappeler,
    notre propos est de réévaluer
    – élever aux yeux des
    hommes et dans nos coeurs
    - la dimension du Fils, parfois
    réduite par
    l’appréciation indélicate des
    croyants : gloire du Fils
    abaissée au niveau d’autres
    hommes ou réduite quant-à
    sa divinité et sa plénitude.
    Car Il est pleinement Fils
    d’Adam et pleinement Fils
    d’Élohim.

     


    4
    « Le Fils est l’image du
    D.ieu invisible, le premier–
    né de toute la création. »
    (Col 1:15 NEG)
    Notre propos est aussi de
    resituer sa place parfois
    escamotée, mise en arrière
    plan, ou perçue comme
    auxiliaire vis-à-vis d’autres
    aspects religieux, alors
    qu’il est le centre et le
    tout de la révélation !
    L’origine et la conclusion,
    l’Aleph et le Tav (alpha
    oméga), le Premier et le
    Dernier. Il n’est pas un personnage
    secondaire de la
    révélation, Il est la révélation
    du Père pour nous. Il ne
    peut en conséquence être
    perçu et présenté et honoré
    de manière dépréciée.
    “Car par lui ont été créés
    toutes choses, les choses
    qui sont dans les cieux, et
    les choses qui sont sur la
    terre, les visibles et les invisibles,
    soit trônes, ou seigneuries,
    ou principautés,
    ou autorités, toutes choses
    ont été créés par lui et pour
    lui ; et lui est avant toutes
    choses, et toutes choses
    subsistent par lui ; et il est
    le chef du corps, de
    l’assemblée, lui qui est le
    commencement, le premier–
    né d’entre les morts,
    afin qu’en toutes choses il
    tienne, lui, la première
    place ; car, en lui, toute la
    plénitude s’est plue à habiter,
    et, par lui, à réconcilier
    toutes choses avec elle–
    même, ayant fait la paix par
    le sang de sa croix, par lui,
    soit les choses qui sont sur
    la terre, soit les choses qui
    sont dans les cieux.” (Col
    1:16-20 DRB)
    Il plonge son origine d’avant
    la fondation du monde
    « Et maintenant toi, Père,
    glorifie moi auprès de toi–
    même de la gloire que
    j’avais auprès de toi avant
    que le monde soit. » (Jn
    17:5 NEG)
    Sans confusion
    Le Fils est très clair dans sa
    relation avec le Père : « Le
    Père et Moi sommes UN. Si
    vous êtes en Moi alors vous
    êtes aussi avec le Père ».
    Mais jamais le Seigneur n’a
    réclamé d’être l’égal du
    Père, Il rappellera que le
    culte, le sacerdoce, c'est-àdire
    l’acte sacrificiel de la
    réconciliation, est dû au
    Père seul. Il dira également
    : priez le Père en mon
    nom et Moi je vous exhausserai.
    Il n’y a pas de confusion
    dans ses propos ; ni
    vis-à-vis du Père, ni vis-àvis
    du Souffle de Vérité, dit
    « Esprit Saint». Jamais Il ne
    s’aligne en compétition avec
    d’autres, qu’ils soient des
    Bouddha, Confucius ou philosophes
    de toutes natures
    et autres champions de religion,
    si ce n’est qu’Il précise
    :
    « Yéshoua leur dit, amen,
    amen, je vous dis, Avant
    qu’Abraham naisse, je
    suis. » (Jn 8:58 grec mot à
    mot)
    « et voici, il y a ici plus que
    Jonas (...) et voici, il y a ici
    plus que Salomon» (Mat
    12 :41)
    « Or, je vous le dis, il y a ici
    quelque chose de plus
    grand que le temple. »
    (Mat 12 :6)
    Or, qui a-t-il de plus grand
    que le temple qui est censé
    être investi de la présence
    divine, la Shékhinah ? Plus
    grand également que le
    temple fait de pierres vivantes
    car Il en est le Chef.
    Rappelons-nous qu’Il est le
    Chef du Corps, et cessons
    de contrarier sa volonté en
    lui imposant notre volonté,
    tout en pensant l’honorer et
    servir le Père ! Cessons de
    le travestir, de le défigurer,
    pour lui faire tenir le rôle qui
    nous arrange, qui nous
    flatte, qui nous sert, comme
    faisaient les idolâtres et les
    religieux opportunistes de
    l’antiquité jusqu’à nos jours.
    Le Père Lui a tout confié, et
    l’a relevé jusqu’à Lui ! Ceci
    devrait déterminer chez ses
    disciples un comportement
    d’immense amour très respectueux.
    Aussi respectueux
    que celui des êtres
    célestes qui se prosternent
    (s’inclinent) devant Lui,
    comme devant Celui qui est
    assis sur le trône (Apocalypse

     


    5)
    « Le Père ne juge personne,
    mais il a remis tout jugement
    au Fils, afin que tous
    honorent le Fils comme ils
    honorent le Père. Celui qui
    n’honore pas le Fils
    n’honore pas le Père qui
    l’a envoyé. » (Jn 5:22-23
    NEG)
    Prescience de
    l’incarnation
    « Élohim créa l’Adam dans
    son image1 dans l’image (d’)
    Élohim le créa2 » (Ge 1:27
    hébreu mot à mot. dans
    peut être lu : avec)
    1-2 Cette phrase semble répéter
    deux fois une même
    action ! La répétition de
    phrases qui ont la même
    signification n’est pas un
    caprice littéraire de la Bible.

     


    5
    Notamment dans les textes
    aussi sensibles que ceux de
    la Torah. La double création
    assistée de l’image d’Élohim
    nous suggère que la fin du
    sixième jour de la création a
    vu et verra une double apparition
    de l’ « Adam ».
    “C’est pourquoi il est écrit :
    Le premier homme, Adam,
    devint une âme vivante. Le
    dernier Adam est devenu un
    Esprit vivifiant.” (1Co 15:45
    NEG)
    La relation fusionnelle de la
    créature avec le Créateur ne
    peut se réaliser que par
    l’expression de
    l’intermédiaire de D.ieu, le
    Messager de Sa Face, le
    Fils, l’image du D.ieu invisible,
    la Parole, la Torah
    vivante qui vint habiter en
    chair pour accomplir la réconciliation.
    « Et la Parole devint chair,
    et habita au milieu de
    nous… » (Jn 1:14 DRB)
    Quelle chair peut abriter une
    telle gloire sinon qu’une
    chair qui est elle-même
    l’image, conçue pour ce
    qu’elle doit recevoir ? Le
    Tabernacle, qui devait recevoir
    la présence de D.ieu,
    n’était-il pas fait selon
    l’image supérieure de la
    réalité céleste ? L’homme,
    future pierre vivante de ce
    Temple, est dans ce cas
    l’image capable, selon certaines
    conditions, de recevoir
    pleinement la réalité
    supérieure de son image : la
    Parole ; le Fils ; le Messie
    en nous l’espérance de la
    gloire ! Car le Seigneur a
    promis : « Moi et Mon Père
    nous ferons notre demeure
    chez vous »
    Le Messie d’Élohim, Yéshoua,
    Roi de gloire… Tristement,
    suivant la présentation
    du serviteur souffrant
    relatée par Isaïe 52-53,
    nous continuons à le mésestimer,
    à le mépriser, à le
    défigurer, à le rejeter, ou
    pire à l’utiliser pour trente
    pièces d’argent… là même
    où Il est supposé être honoré,
    jusqu’à taire son nom
    pour ne pas choquer les
    sensibilités de ses détracteurs
    !
    Seigneur ! Pardon pour les
    hommes car ils ne savent ce
    qu’ils font, et pardonnenous,
    nous aussi, car tu sais
    que nous t’aimons. Seigneur
    Tu viens du Père, Tu nous
    as tout donné, et que faisons-
    nous de Toi !
    C’est pourquoi il est écrit :
    j’écrirai ma Torah dans leur
    coeur. La Torah vivante qui
    s’installe dans les coeurs
    c’est Yéshoua, qui veut, Lui
    et le Père faire sa demeure
    en nous. Si nous défigurons
    la Torah, si nous dégradons
    le Fils, ce qui revient au
    même, nous dégradons et
    détruisons ce qui doit
    s’installer en nous-mêmes !
    Nous craignons alors la sentence
    qui pourrait être terrible
    :
    « Je vous le dis en vérité, Je
    ne vous connais pas» (Mat
    25 :12)
    Pause
    Jusqu’alors nous sommes
    attachés à remettre en valeur
    quelques affirmations
    de la Parole en ce qui concerne
    la majesté de Yéshoua,
    le Fils et Messie de
    D.ieu le Père, Le Messager
    de Sa Face. Nous avons
    redit de quelle gloire le Père
    L’a honoré, mais aussi
    constaté comment les
    hommes L’ont abaissé.
    Nous voulons continuer
    notre réflexion sur ce thème
    en visitant les textes pour
    discerner les diverses intentions
    de ses contemporains
    à son égard. Intentions
    claires ou cachées qui se
    dégagent des relations qu’ils
    entretenaient avec Lui.
    Pour, enfin, nous reposer la
    question qui se répète toujours
    comme si elle était
    quotidienne et sans fin : « Et
    vous, qui dites-vous que Je
    suis ? »
    Les tendances
    Les Judéens, les Samaritains
    et les hommes pieux
    de la diaspora, du premier
    siècle, attendaient un Messie
    ; selon l’interprétation
    prophétique majoritairement
    comprise en ce temps. Ils
    n’attendaient pas particulièrement
    un Messie souffrant,
    exception faite de rares
    clairvoyants, mais un Messie
    qui délivrerait la terre
    d’Israël du joug étranger et
    qui assurerait
    l’indépendance nationale et
    le réveil spirituel d’Israël,
    sans oublier le rassemblement
    des tribus dispersées
    dans l’exil… ceci, dans
    l’environnement historique
    que nous connaissons. Les
    espérances messianiques
    étaient réelles, fortes, mais
    les attentes se différenciaient
    selon les visions relatives
    aux divers
    clans religieux et selon leurs
    intérêts : zélotes, sadducéens,
    pharisiens, esséniens,
    samaritains, hellé6
    nistes … sans oublier les
    sensibilités liées aux statuts
    sociaux, et sans évoquer les
    opportunistes de tous bords,
    tels les hérodiens. Ainsi,
    l’accueil fait au Rabbi Yéshoua
    fut sujet à des comportements
    allant de
    l’enthousiasme sans détour
    à la haine meurtrière. Limitons
    nos commentaires à
    trois types de comportements
    : la reconnaissance,
    le rejet et la récupération.
    Pourquoi ces choix ? Parce
    qu’ils sont toujours
    d’actualité.
    La reconnaissance
    Le chapitre 4 du livre de
    Jean nous explique comment
    de nombreux Samaritains
    reconnurent le Seigneur
    pour le Messie annoncé
    et Sauveur du
    monde :
    « Aussi, quand les Samaritains
    vinrent le trouver, ils le
    prièrent de rester auprès
    d’eux. Et il resta là deux
    jours. Un beaucoup plus
    grand nombre crut à cause
    de sa parole ; et ils disaient
    à la femme : Ce n’est plus à
    cause de ce que tu as dit
    que nous croyons ; car nous
    l’avons entendu nous–
    mêmes, et nous savons
    qu’il est vraiment le Sauveur
    du monde. » (Jn.
    4:40-42 NEG)
    Les Samaritains étaient
    avec force dédain évités,
    car jugés infréquentables.
    Ils n’avaient pas l’habitude
    d’être visités par un Rabbi et
    la présence de Yéshoua fut
    un véritable évènement. Ils
    ne discutèrent pas des semaines
    pour être convaincus
    de la messianité de
    Yéshoua. Il ne fit pas de
    miracle en Samarie, et c’est
    par Sa seule Parole, directement
    par le coeur, que ces
    derniers le reconnurent. Les
    Samaritains, qui sont des
    « sang mêlés » d’Israélites
    et de goyim, quelque peu
    représentatifs de l’Éphraïm
    de notre siècle, furent nombreux
    à rejoindre la première
    Qéhiyllah de Jérusalem.
    Cette relation spontanée,
    authentique, n’est pas sans
    nous rappeler l’accueil fait
    aujourd’hui, à « la Bonne
    Nouvelle du Royaume » en
    pays d’Afrique subsaharienne,
    ainsi que parmi
    d’autres peuples d’humble
    condition.
    Notons pour mémoire, la
    stupéfiante reconnaissance
    de Shimon qui sera par la
    même occasion nommé
    Pierre.
    « Simon Pierre répondit : Tu
    es le Messie, le Fils du
    D.ieu vivant. » (Mt. 16:16
    BFC).
    Qu’avait de particulier ce
    poissonnier galiléen ? Rien
    justement, sinon le coeur
    ouvert d’un disciple, prêt à
    recevoir une révélation,
    sans mérite, sans demande,
    par pure grâce. En une
    courte phrase, une lourde
    vérité est posée :
    Tu es le Messie, de D.ieu,
    le fils de David, celui que
    tous attentent ! Mais de
    plus, Tu es FILS d’Élohim,
    le Vivant !
    Cette vérité, qui se présente
    ici dans la bouche de Shimon-
    Pierre en deux affirmations,
    serait la bienvenue
    sous la plume de certains
    amis qui s’arrêtent à la première
    affirmation, en taisant
    la seconde ! Ces deux révélations
    sont indissociables,
    sinon la reconnaissance de
    ce qu’IL EST en vérité n’est
    pas au rendez-vous : fils de
    David selon la chair, le
    Messie … soit ! mais surtout
    Ben Élohim Haï, Fils du
    D.ieu Vivant, car là réside
    toute la puissance.
    Rappelons nous aussi que
    « pierre » s’écrit Nba. Ces
    trois lettres allient intimement
    en hébreu les mots
    « Père-Fils », et il est dit que
    sur cette « Pierre - Nba » Je
    bâtirai ma Qéhiyllah, assemblée
    bâtie sur le fondement
    « Père-Fils », avec
    ceux qui reconnaissent le
    Fils et le Père. Cela ne peut
    être que le résultat d’une
    révélation intime. Les enseignements,
    s’ils sont bons,
    aident à la croissance, mais
    le germe et la fécondation
    ne peuvent venir que d’en
    haut.
    Après sa résurrection alors
    que son aspect physique
    était différent, les disciples
    en chemin vers Emmaüs le
    reconnurent aussi sur Sa
    Parole :
    « Alors leurs yeux
    s’ouvrirent, et ils le reconnurent
    ; mais il disparut de
    devant eux. Et ils se dirent
    l’un à l’autre : Notre coeur
    ne brûlait-il pas au–dedans
    de nous, lorsqu’il nous parlait
    en chemin et nous expliquait
    les Écritures ? »
    (Luc 24:31-32 NEG).
    Voila des disciples convaincus,
    mais néanmoins troublés
    par la tournure apparente
    des évènements. Ce7
    pendant, ne croyaient-ils
    pas à la messianité et à la
    divinité et aux promesses de
    Yéshoua ? Alors le Seigneur
    leur explique la Parole, de
    Moïse en passant par les
    prophètes, et pour compléter
    tout ce rappel, Il accepte
    leur invitation et rend grâce
    pour le repas … Leurs
    coeurs « brûlaient », ils le
    reconnurent. Est-ce le long
    discours des Écrits ou la
    force des Écrits relatifs au
    Mashiah qui touchaient
    leurs coeurs ? Nous pouvons
    connaitre la Bible et
    d’autres ouvrages par apprentissage
    intellectuel,
    avoir accumulé un grand
    savoir … tout cela sera de
    l’érudition et non de la connaissance
    selon le Souffle,
    si le Mashiah n’est pas né
    en nous. La connaissance,
    c'est-à-dire en hébreu sémantique
    : la pénétration,
    est un acte du divin. Dans
    ce cas, comme pour les
    disciples d’Emmaüs, nos
    coeurs peuvent « brûler » en
    entendant et en lisant Sa
    Parole … car nous Le reconnaissons.
    La place n’est pas suffisante
    pour évoquer d’autres récits
    de reconnaissance de Yéshoua
    par des hommes aux
    coeurs purs et simples qui
    se mettaient à battre plus
    fort lorsque le Seigneur leur
    parlait. Que ces derniers
    soient Samaritains, Juifs du
    peuple et notables, ou soldats
    romains …
    Le rejet
    Il ne s’agit pas de désintérêt
    mais de conflit d’intérêt,
    sous forme de farouche
    opposition. Comme les visions
    d’Abel et de Caïn, le
    messianisme de Yéshoua et
    les projets concurrents ne
    pouvaient, et ne peuvent
    toujours pas, coexister.
    Le rejet du Messie
    s’appuyait sur la séduction
    philosophique pour les uns,
    sur un esprit partisan dogmatique
    pour d’autres, mais
    aussi sur l’hypocrisie du
    « politiquement correct »
    bien évidemment imprégné
    d’intérêt … Ce fut le compromis
    historique des principaux
    religieux, supportés
    de vauriens de la populace
    et des autorités politiques,
    que le diplomate Pilate fut
    contraint de laisser faire.
    « Dès ce moment, Pilate
    cherchait à le relâcher. Mais
    les Juifs criaient : Si tu le
    relâches, tu n’es pas ami
    de César. Quiconque se fait
    roi se déclare contre César
    (…) Pilate dit aux Juifs :
    Voici votre roi. Mais ils
    s’écrièrent : Ôte, ôte, crucifie-
    le ! Pilate leur dit : Crucifierai-
    je votre roi ? Les
    principaux sacrificateurs
    répondirent : Nous n’avons
    de roi que César. » (Jn.
    19:12-15 NEG)
    Texte affligeant … nous y
    entendons un discours
    d’intention politico-religieuse
    déterminé à l’assassinat
    politique, frôlant la haine,
    pour raison d’Etat, ou plutôt
    pour raison d’intérêts peu
    louables. Comment des
    religieux censés être « patriotes
    » peuvent-ils s’allier
    aux ennemis du peuple, en
    les adoubant, en glorifiant
    César, pour parvenir à bout
    de leur mauvais dessein.
    Cette façon de faire n’est
    certainement pas étrangère
    à notre temps, où tous les
    intérêts l’emportent sur le
    bon sens dit de l’honnêteté,
    de la justice, de
    l’objectivité… Même Ahmadinedjad
    trouve des flatteurs
    parmi les peuples de la
    terre, y compris en Israël.
    Certes, à l’époque du Seigneur,
    l’économie florissante
    du Temple en enrichissait
    beaucoup et la pérennité
    de cette situation
    nécessitait la paix sociale,
    sous peine d’intervention
    des Romains. Mais un Rabbi
    d’exception, de plus en
    plus soutenu par le peuple,
    veut changer les habitudes,
    Il veut réformer le Temple, Il
    chasse les marchands ! Il
    devient dangereux, d’autant
    qu’Il interfère à l’autorité des
    plus éminents. Il s’en prend
    aussi aux religieux, dont les
    doctrines sont autoproclamées
    comme vérité et ceuxci
    se retrouvent désignés
    « race de vipère » « vous
    avez pour père le diable »
    « vous détruisez la Torah en
    adhérant à des ordonnances
    d’hommes » …
    Comment ces « sages », qui
    ont fait tant d’années
    d’études, peuvent-ils se
    laisser traiter ainsi par un fils
    de charpentier qui n’a pas
    cinquante ans ? Et pardessus
    tout, Pilate ne verrait
    pas d’objection à ce qu’Il
    devienne Roi. Le Seigneur
    n’était ni flatteur, ni démagogue.
    Ainsi Il ne recueillait
    la faveur que de ceux que le
    Père Lui donnait. Les
    autres, qui n’avaient pas
    reçu l’amour de la vérité
    pour adhérer, Le rejetaient.
    « Parce que vous n’êtes
    pas mes brebis ».
    Dire des vérités qui dérangent,
    même avec douceur,
    désigne toujours implicitement
    ceux qui sont dans

     


    8
    l’erreur ou qui se plaisent
    dans le mensonge. La vérité
    est tranchante, la vérité sépare
    … La vérité impose un
    choix : humilité et acceptation
    ou orgueil et rejet.
    Ce qui fut le sort de Yéshoua
    Messie, Le Fidèle et
    Le Véritable, sera aussi le
    sort de ses disciples, car le
    disciple n’est pas plus que
    le Maître… Disciples de
    Yéshoua, préparez vous à
    être, comme votre Seigneur,
    rejetés. Votre témoignage
    dérange, car vos vérités
    dévoilent les intentions
    mauvaises des « habitants
    de la terre » et le mensonge
    des esprits de parti et des
    esprits de « marchand »
    introduits dans la « Maison
    du Père ».
    L’instrumentalisation
    récupération
    Quelque peu différente du
    rejet immédiat, mais pouvant
    le précéder, se situe la
    tentative de récupération
    utilitaire. La récupération
    d’un homme renommé, médiatique,
    est une stratégie
    bien connue du monde politique.
    C’est un atout, gage
    de succès d’un projet politique.
    Comment utiliser les
    capacités, la légitimité populaire
    et le charisme d’un
    tiers pour atteindre les objectifs
    ?
    Le Mashiah Yéshoua est
    venu pour que les hommes
    Le suivent et non le contraire.
    Mais certains tentèrent
    néanmoins soit de
    L’enrôler à leur parti, soit de
    conduire ses actes pour les
    adapter à leur vision.
    Nous connaissons l’affaire
    de Judas l’Ishkériot, dont le
    Satan emplit le coeur, en le
    séduisant sur le possible
    dénouement du dernier
    Péssah, celui de la Croix …
    Judas voulait-il adapter le
    destin du Seigneur à sa
    propre vision ? Ce que nous
    pensons c’est qu’il fut séduit
    par cette pensée. Si le Seigneur
    se retrouvait contraint
    de s’imposer, en utilisant Sa
    puissance, alors tout le
    peuple et les responsables
    devraient se ranger derrière
    Lui. Ce type de comportement
    s’opposait directement
    à la mission de l’Agneau, le
    Messie souffrant, qui serait
    vainqueur du péché et de la
    mort. La vision de Judas
    était véritablement celle de
    l’adversaire !
    L’épisode de la fête de la
    dédicace, Hanoukkah, rapporté
    par Jean, est le reflet
    d’une volonté analogue. Le
    Seigneur se promenait sous
    le portique du Temple,
    comme Il le faisait à son
    habitude lorsqu’Il était à
    Jérusalem, c’était alors la
    fête nationale de la dédicace
    :
    « Les Juifs l’entourèrent, et
    lui dirent : Jusqu’à quand
    tiendras-tu notre esprit en
    suspens ? Si tu es le Messie,
    dis le nous franchement.
    Yéshoua leur répondit
    : Je vous l’ai dit, et vous
    ne croyez pas. Les oeuvres
    que je fais au nom de mon
    Père rendent témoignage de
    moi. Mais vous ne croyez
    pas, parce que vous n’êtes
    pas de mes brebis. » (Jn.
    10:24-26).
    Hanoukkah est le grand
    symbole de la libération
    juive de l’occupant Séleucide.
    Cette fête d’institution
    rabbinique, les religieux la
    hissèrent à une haute importance
    et lui conférèrent le
    titre messianique de « Lumière
    du monde ». Pour ces
    derniers et leur tradition le
    Messie souhaité ne pouvait
    que se ranger à leur vision
    de Hanoukkah. Si Yéshoua,
    cet homme que le peuple
    suit, s’avère être le Messie
    attendu, il serait alors utile
    qu’Il se déclare, non pas
    seulement à Soukkoth
    comme Il le fit, mais à Hanoukkah,
    attestant ainsi que
    la tradition pharisienne serait
    la bonne. Peut-être les
    religieux, se seraient-ils
    alors engagés à
    l’insurrection armée, en
    droite ligne de leurs éminents
    prédécesseurs maccabéens.
    Le Seigneur ne fut
    pas dupe du stratagème, et
    leur fête de la lumière se
    solda par une tentative de
    lapidation de Celui qui est la
    véritable Lumière du
    monde ! Le messianisme de
    Hanoukkah s’opposait à
    celui de Yéshoua. « Parce
    que vous n’êtes pas mes
    brebis ».
    Cet épisode se rattache à la
    Parole de Yéshoua, toujours
    prophétique :
    « Moi, je suis venu au nom
    de mon Père, et vous ne me
    recevez pas ; si un autre
    vient en son propre nom,
    celui–là vous le recevrez.
    »(Jn. 5:43 DRB).
    Le christianisme dit « des
    nations » a foisonné et foisonne
    toujours de récupération
    de la personne d’un
    « Jésus utilitaire ». Imposer
    un dogme, une religion, un
    empire, voire même un
    « business », tout en restant
    légitime ne peut se justifier

     


    9
    aux yeux de tous que si le
    Messie est des nôtres !
    Toutes ces choses ahurissantes,
    les hommes s’en
    rendent coupables « Parce
    que vous n’êtes pas mes
    brebis ». C’est le berger qui
    choisit ses brebis, et non les
    brebis qui « modélisent » le
    berger. Former, adapter,
    modeler le Fils à notre
    image, afin qu’Il serve nos
    intérêts, relève d’un acte
    idolâtre : se fabriquer un
    dieu qui satisfait nos envies.
    Et vous, qui dites
    vous que Je suis
    Les réponses à cette question
    peuvent prendre des
    allures étonnantes.
    Mise à part la réponse de
    Pierre que nous espérons
    nôtre, Yéshoua, dont le nom
    hébreu fut quasiment effacé
    et remplacé par un alias
    « Jésus » gréco-latin, est
    reçu par certains comme un
    prophète idéaliste
    d’exception, ni fils de D.ieu,
    ni ressuscité, et dont
    l’histoire légendaire propre
    au Moyen-Orient aurait été
    inventée par ses disciples.
    Cette légende fort utile à la
    maîtrise sociale méritait
    d’être entretenue. Sa notoriété
    s’arrête alors à la seule
    utopie emblématique qu’Il
    représente, et dont des
    hommes audacieux se sont
    emparés pour asseoir leur
    propre projet politicoreligieux.
    D’autres l’acceptent bien
    comme fils de David, réalisant
    la prophétie, mais sans
    Lui reconnaitre son antécédence
    divine, Fils de D.ieu,
    conçu en Miryam par le
    couvert du Rouah HaQodesh
    ; bien qu’ils attendent
    le retour d’un Messie.
    D’autres encore ne le voient
    qu’en tant que « Jésus qui
    sauve et qui guérit » mais
    ne le perçoivent pas du tout
    comme Roi des juifs, Roi du
    tout Israël, et Roi des rois,
    qui revient bientôt.
    D’autres estiment qu’Il
    n’était pas, homme exempt
    de péché originel.
    D’autres à la manière du
    « Christ cosmique » ne
    L’acceptent qu’en termes de
    modèle transcendant de
    l’évolution humaine, et sans
    capacité d’intervention dans
    notre monde pratique.
    D’autres déjà cités, Le rangent
    parmi une des expressions
    spécifique du divin
    pour les Israélites, qui ne
    serait pas à surévaluer par
    rapport à d’autres « envoyés
    de dieu » révélés à d’autres
    peuples.
    Pour couper court à cette
    liste que chacun pourra
    compléter de ses propres
    observations, n’oublions pas
    la grande majorité des
    « croyants » qui estime simplement
    avoir la vision vraie
    du Messie tout en demeurant
    dans l’erreur dogmatique,
    ou dans la désobéissance
    au regard de Sa Parole,
    ce qui est aussi une
    manière de le défigurer. Etc.
    Que nos propres consciences
    nous interrogent,
    chacun, chaque jour, en
    nous redemandant : « Et
    pour moi, qui est-IL ? » Une
    honnête réflexion de notre
    part pourrait nous être fort
    salutaire. Si, dans la vérité
    du Souffle et de l’Écriture,
    nous comparons notre réponse
    à la révélation faite à
    Pierre. « Tu es le Messie,
    Le Fils du D.ieu Vivant », si
    véritablement Il vit en nous,
    alors la réponse du Souffle
    nous donnera une vraie
    assurance.
    « Parce que vous êtes
    mes brebis ».
    CONSEQUENCE
    Famille et identité
    Dans de précédentes réflexions
    nous évoquions le
    phénomène de la question
    identitaire. Qui suisje
    vraiment malgré
    l’étiquette que l’on m’a imposée
    ou l’étiquette que je
    me suis choisie parce
    qu’elle me plait ?
    Nous l’avons bien compris :
    chaque famille ou dénomination
    religieuse voulant
    s’attribuer la légitimité de
    l’élection divine, se persuade
    par quelque raisonnement
    de ses maîtres en
    théologie, d’être de « bonne
    identité », c'est-à-dire assurément
    « vrais enfants du
    vrai D.ieu »

     


    10
    Ce débat, qui touche à
    l’exclusivité de l’élection des
    saints, se concentre sur la
    notion de « famille légitime
    » : quelle est la « famille
    » de l’élection légitime
    au regard de toute la
    Parole, la révélation divine ?
    A cette très lourde interrogation
    qui nous engagerait à
    des considérations tant spirituelle
    que génétique, le
    Seigneur Yéshoua répond
    d’une manière surprenante.
    Pour apporter son enseignement
    à ce propos, il
    s’empare d’une circonstance
    banale qui met en jeu
    sa propre famille selon la
    chair. Quoi de plus sensible,
    à travers tous les siècles,
    que la relation familiale ?
    Cet objet ne peut que nous
    interpeller dans le plus profond
    de nos entrailles, c’était
    l’effet souhaité ; un effet
    tranchant pour qu’il n’y ait
    plus de discussion ou tergiversation
    en l’occurrence.
    La Parole du Seigneur est
    souveraine, néanmoins
    nous constatons qu’elle est
    peu entendue.
    Le prétexte et le choc
    “Survinrent sa mère et ses
    frères, qui, se tenant dehors,
    l’envoyèrent appeler.
    La foule était assise autour
    de lui, et on lui dit : Voici, ta
    mère et tes frères sont dehors
    et te demandent. Et il
    répondit : Qui est ma mère,
    et qui sont mes frères ?
    Puis, jetant les regards sur
    ceux qui étaient assis tout
    autour de lui : Voici, dit-il,
    ma mère et mes frères. Car,
    quiconque fait la volonté de
    D.ieu, celui–là est mon
    frère, ma soeur, et ma
    mère.” (Mr 3:31-35 NEG)
    Comment ce Prince
    d’amour, le Fils bien aimé,
    Yéshoua, peut-Il prononcer
    une chose pareille, à l’égard
    de sa mère et de ses frères,
    donc de sa très proche famille
    selon la chair ?
    A vue et sensibilité et émotionnel
    humain, cette sentence
    est incompréhensible,
    choquante. En opposition
    complète à notre concept
    affectif familial, et difficilement
    alliable à des phrases
    comme : « aime ton prochain
    comme toi-même » ou
    « laissez venir à moi les
    petits enfants »… Quel tort
    avaient sa mère et ses
    frères pour être évincés de
    la sorte ? Ce n’est guère
    aimable de la part d’un bon
    fils, ne devait-il pas plutôt
    leur faire bon accueil,
    d’autant qu’il est écrit : Tu
    honoreras ton père et ta
    mère…
    Cette déclaration est de
    prime abord déplaisante,
    contraire à toutes douces
    amabilités que l’on serait en
    droit d’attendre d’un serviteur
    de D.ieu, ou plutôt de la
    notion bien humaine que
    nous imaginons être
    l’expression de l’Amour.
    Posons-nous toutefois la
    question : Pourrions-nous, à
    l’exemple du Seigneur, reléguer
    ouvertement notre famille
    non croyante, nos amis
    non croyants, et par extension
    notre peuple selon la
    chair ou la géographie, tout
    en projetant sur d’autres
    personnes leurs titres de
    mère, de frères, d’amis, de
    peuple… ?
    Et pour expliquer notre
    comportement, oserionsnous
    dire : vous ne m’êtes
    pas indifférents, mais mes
    vrais frères et mon vrai
    peuple sont d’autres que
    vous. Avouons que nous ne
    sommes pas très certains
    de notre réponse, tellement
    nous détesterions nous ressentir
    sans coeur, infidèles,
    déloyaux, ingrats.
    Cet épisode du ministère de
    Yéshoua et sa déclaration
    restent dures à entendre.
    Particulièrement si nous
    réduisons toujours l’Amour
    de principe divin, à la
    seule expression de l’affectif
    humain. Sans nous étendre
    sur ce point, et sans minimiser
    les sentiments de tendresse
    et de protection,
    nous avons à être lucides et
    ne pas confondre : Amour
    divin et ses déclinaisons
    avec ce que nous appelons,
    amour humain, qui nous
    réduit à l’émotionnel et à
    l’humanisme. Une analogie
    à ces principes dirait : ne
    confondez pas « or massif »
    et « dorure » même si
    l’aspect extérieur vous y
    invite !
    Cependant ces paroles sont
    celles du Seigneur, il les a
    prononcées avec intention.
    Intention de « mise en
    ordre » dans notre entendement
    de la réalité de relation
    familiale dans le domaine
    divin.
    Une nouvelle dimension
    de la famille
    Sans ambages, le Seigneur
    annonce une autre définition
    de la famille, définition qui
    s’émancipe du seul lien de
    chair. Sur sa Parole, l’Adon
    instaure un relationnel révisé
    selon le principe du
    Souffle (esprit) et non sur le
    seul principe du monde.

     


    11
    “Mais il répondit : Ma mère
    et mes frères, ce sont ceux
    qui écoutent la parole de
    D.ieu, et qui la mettent en
    pratique.” (Lu 8:21 NEG)
    Le texte parallèle de Luc
    apporte une précision intéressante
    sur l’enseignement
    et l’institution que le Mashiah
    a voulu nous laisser :
    « Ma famille en Vérité, sont
    ceux qui sont imprégnés de
    la Parole du Père et qui en
    vivent la pratique. C'est-àdire
    ceux qui obéissent de
    coeur à la Parole, car telle
    est leur nature ».
    Ainsi, ceux-là qui adhérent à
    la Parole, réalisent le
    « Shéma Israël » ce qui
    signifie : entendre pour
    obéir, ils sont donc Israël,
    l’Israël en Yéshoua. Voila
    une excellente proposition
    de définition de la famille
    divine.
    « Entends Israël », cet ordre
    sous tend un principe élémentaire
    que nombre
    d’organisations religieuses,
    trop figées dans leurs doctrines,
    n’ont plus la capacité
    de réaliser : entendre,
    l’Écrit et le Souffle, sans
    distorsion traditionnelle
    ou dogmatique, sans ajout
    ni retrait, pour obéir.
    « En effet, aimer D.ieu implique
    que nous obéissions
    à ses commandements. Et
    ses commandements ne
    sont pas pénibles, » (1Jn
    5:3 BFC)
    Ce verset de Jean est éloquent.
    Si, volontairement
    nous n’obéissons pas, ou si
    volontairement nous préférons
    obéir à des préceptes
    d’hommes, ajoutés ou retranchés
    à Sa Parole…
    Pouvons-nous encore nous
    dire abusivement : « Je suis
    de sa famille ! » ou de dire
    tout aussi abusivement
    « J’ai Abraham pour
    Père ! ». La question reste
    ouverte et posée à chaque
    conscience.
    Dans la scène de Marc
    31 :35, le Seigneur nous
    laisse soupçonner que notre
    « famille, communauté,
    peuple » ne sont plus prioritairement
    définis par la
    chair, le gène, le groupe,
    fusse t’il une assemblée dite
    de croyants, mais par la
    Parole et ses fruits. La Parole
    et ses logiques fruits,
    deviennent le « marquage »
    de la famille. Les notions
    d’appartenance « selon la
    généalogie » ou
    d’appartenance de « clocher
    » semblent dépassées
    ; non pas supprimées,
    abolies, comme sans valeur,
    mais dépassées, comme
    transformées, par un nouveau
    déterminant : la mise
    en pratique de la Parole de
    Vérité, selon le modèle de
    Yéshoua, la Parole vivante.
    Le Seigneur nous signale
    que notre nature est changée.
    En conséquence, nos
    liens relationnels évoluent.
    Et le critère prioritaire,
    voire sélectif, de notre
    nouvelle relation devient :
    ceux qui écoutent la Parole
    pour la mettre en pratique,
    c'est-à-dire « Vous
    mes disciples ». Disciples,
    exclusivement choisis par
    Yéshoua.
    Si nous décidons de ne pas
    nous conformer à ses paroles,
    nous ne sommes pas
    ses disciples. Si nous visitons
    des « croyants, pseudo-
    disciples ou non disciples
    » sans témoigner
    avec sagesse des vérités
    que nous savons dérangeantes,
    sans confesser
    Yéshoua Messie Fils de
    D.ieu, tout en s’adonnant
    par courtoisie à des pratiques
    injustifiées ou en
    s’accommodant des
    dogmes erronés au nom de
    la tolérance, pensons nous
    toujours être « disciples du
    Mashiah » ?
    Est-ce de ce genre de comportement
    que les envoyés
    (apôtres) et disciples furent
    animés dans leur quête ?
    Non, Pierre dont la conduite
    ne fut pas exemplaire dans
    l’affaire « des tables » se fit
    bien remettre à « sa place »
    par le frère Paul ! (Galates
    2 :11)
    Être disciple et témoin du
    Mashiah en se faisant juif
    avec les judaïsants et hellène
    avec les hellénisants
    ne consiste pas en compromis,
    mais en une sage et
    intelligente adaptation du
    langage et du comportement
    de manière à bien se
    faire comprendre sans heurter.
    Soyons circonspects,
    partout où nous allons, souvenons
    nous que nous
    sommes prioritairement ses
    témoins, afin que nous
    n’ayons pas à rougir lorsque
    nous sommes devant Lui.
    L’abandon des pratiques et
    des dogmes erronés, hérités
    des traditions des églises et
    de la synagogue et du
    monde, ne s’impose pas
    avec violence de l’extérieur,
    mais ne peut être que le fruit
    de la conscience du Messie
    en nous. Le dépouillement
    de toute vaine pratique ou
    vain enseignement est le
    résultat du travail du Souffle
    de Vérité, plus tranchant

     


    12
    qu’une épée, séparant mensonge
    et vérité… Ensuite,
    confronté à l’évidence, chacun
    fait ses choix sans contrainte,
    dans la liberté du
    Mashiah, de sa vérité qui
    nous affranchit, et en conséquence
    chacun fait également
    le choix de la famille
    selon le Souffle…
    Au risque de la famille
    selon la chair, le dilemme
    « Car je suis venu mettre la
    division entre l’homme et
    son père, entre la fille et sa
    mère, entre la belle–fille et
    sa belle–mère ; et l’homme
    aura pour ennemis les gens
    de sa maison. Celui qui
    aime son père ou sa mère
    plus que moi n’est pas digne
    de moi, et celui qui aime son
    fils ou sa fille plus que moi
    n’est pas digne de moi » (Mt
    10:35-37 NEG)
    Nouvelle atteinte émotionnelle
    à notre sensiblerie
    humaine. Décidemment le
    Seigneur ne nous épargne
    pas, y compris dans ce qui
    serait le bien le plus précieux
    aux hommes de paix :
    le bonheur et l’harmonie
    familiale. Le Seigneur prévient
    : Je serai un sujet de
    division même au sein des
    familles. L‘adhésion au
    Messie et à tout ce qu’il représente
    de valeurs peut ne
    pas être accepté de tous, et
    peut générer jusqu’à de
    l’opposition. Prions pour
    qu’il n’en soit pas ainsi et
    que les membres de nos
    familles selon la chair soient
    gagnés par le Seigneur…
    Mais il faut faire aussi le
    bilan réel : nous connaissons
    nombre de frères et
    soeurs qui ont perdu leur
    famille à cause du Messie et
    de la recherche de Sa vérité
    ! Que le Seigneur de miséricorde
    les console par
    une relation renouvelée et
    soutenue avec la famille de
    la foi. Est-ce à dire que tout
    est perdu et que notre rôle,
    celui de la réconciliation
    avec le Créateur, s’arrêterait
    à ce stade, comme une fatalité
    ! Ayons en nous les sentiments
    qui étaient en Yéshoua,
    et pour exemple ceux
    qui animaient son disciple
    Paul.
    “Je dis la vérité en Messie,
    je ne mens point, ma conscience
    m’en rend témoignage
    par le Souffle de
    sanctification : J’éprouve
    une grande tristesse, et j’ai
    dans le coeur un chagrin
    continuel. Car je voudrais
    moi–même être anathème
    et séparé du Messie pour
    mes frères, mes parents
    selon la chair, qui sont
    Israélites, à qui appartiennent
    l’adoption, la gloire, les
    alliances, la loi, le culte, les
    promesses, et les patriarches,
    et de qui est issu,
    selon la chair, le Messie, qui
    est au–dessus de toutes
    choses, D.ieu béni éternellement.
    Amen ! Ce n’est
    point à dire que la parole de
    D.ieu soit restée sans effet.
    Car tous ceux qui descendent
    d’Israël ne sont pas
    Israël, et bien qu’ils soient la
    postérité d’Abraham, ils ne
    sont pas tous ses enfants ;
    mais il est dit : En Isaac sera
    nommée pour toi une
    postérité, c’est–à–dire que
    ce ne sont pas les enfants
    de la chair qui sont enfants
    de D.ieu, mais ce sont les
    enfants de la promesse qui
    sont regardés comme la
    postérité.” (Ro 9:1-8 NEG)
    Quel amour ! Paul ne souhaite
    ici qu’une chose ; c’est
    que sa famille selon la chair,
    qui possède une richesse
    énorme en D.ieu, ne reste
    pas en dehors de la grâce,
    mais qu’ils deviennent aussi
    participants à la famille,
    l’assemblée de Yéshoua.
    Alors Paul, ce géant
    d’amour, a compris que
    « son peuple selon la
    chair » serait au bénéfice de
    la grâce, à l’expresse condition
    que ceux qui ont reçu
    miséricorde, intercèdent
    pour que ceux qui restent
    encore pour un temps éloignés
    de la grâce reçoive la
    miséricorde à leur tour. Ainsi
    toute la richesse accumulée
    aujourd’hui pendant trois
    mille cinq cent ans sera
    mise au bénéfice de toute la
    Qéhiyllah, de toutes les nations,
    non selon la tradition
    mais selon le Souffle, la
    Vérité.
    Paul supplie pour les siens,
    et le Seigneur aurait rejeté
    sa famille selon la chair ?
    L’histoire nous permet
    d’affirmer le contraire. Miryam,
    sa mère, ses frères et
    soeur furent bientôt convaincus
    de la messianité et de la
    filiation divine de Yéshoua.
    A la croix, Yéshoua remit sa
    mère aux bons soins d’un
    disciple, et son frère
    Jacques (Yaaqov), selon la
    chair et le Souffle, fut le second
    « chef » de la Qéhiyllah
    de Jérusalem après
    Pierre.
    Mais soyons toujours conscients
    de la réalité parfois
    déchirante : Ma famille par
    excellence est celle du
    Mashiah. Mes frères et mes
    soeurs, mon clan, mon
    peuple, sont ceux qui appartiennent
    au Mashiah ; Lui13
    même m’a désigné la place
    de frère ou soeur parmi eux :
    « Et le Seigneur ajoutait
    chaque jour à l’assemblée
    ceux qui devaient être sauvés.”
    (Ac 2:47 DRB)
    Le Seigneur nous a choisi,
    honorons son choix ! Si par
    priorité de chair, nous préférons
    rester ou retourner aux
    traditions des hommes,
    alors Il nous dit clairement :
    « celui la n’est pas digne de
    Moi » (Mt 10 :37) Néanmoins
    respectons les choix
    de chacun avec miséricorde.
    Un commandement
    nouveau
    La nouvelle relation de famille
    ainsi révélée à ses
    disciples permettra à l’Adon
    de dire :
    « Mes petits enfants, (…) Je
    vous donne un commandement
    nouveau : Aimez vous
    les uns les autres ; comme
    je vous ai aimés, vous aussi,
    aimez vous les uns les
    autres. A ceci tous connaîtront
    que vous êtes mes
    disciples… » (Jn 13:33-35
    NEG)
    Cette mitsvah ou ordonnance
    serait nouvelle bien
    qu’il soit déjà écrit : aime ton
    prochain comme toi-même.
    Effectivement, cette mitsvah
    est nouvelle, car l’amour
    dont il est question ici entre
    les disciples est d’une nature
    supérieure au nécessaire
    amour « affectif ou
    humanitaire » du prochain.
    « Il faut donc que vous vous
    aimiez comme Moi Je vous
    ai aimés » car si l’amour
    entre disciples n’est pas
    plus que l’amour humaniste,
    comment observera t’on la
    différence entre les disciples
    et le monde ?
    Ce n’est pas si simple à
    vivre, car chaque
    « croyant » est en droit de
    se penser en conformité
    avec cette mitsvah, tout en
    étant peut-être bien éloigné.
    Notons aussi que le critère
    de l’appartenance à la famille
    de la foi, de
    l’adhérence, la Qéhiyllah
    des disciples de Yéshoua,
    n’est pas un acquis inconditionnel
    comme le code génétique
    de la chair, car visà-
    vis de la Vérité et de son
    application, ce qui est la foi,
    nous sommes toujours en
    possibilité de naufrage :
    « Ainsi donc, que celui qui
    croit être debout prenne
    garde de tomber ! » (1Co
    10:12 NEG)
    « La recommandation que je
    t’adresse, Timothée, mon
    enfant, selon les prophéties
    faites précédemment à ton
    sujet, c’est que, d’après
    elles, tu combattes le bon
    combat, en gardant la foi et
    une bonne conscience.
    Cette conscience,
    quelques–uns l’ont perdue,
    et ils ont fait naufrage par
    rapport à la foi. » (1Ti 1:18-
    19 NEG)
    « Mais, vous mes disciples,
    si vous vous aimez les uns
    les autres, si vous faites
    vôtre mon nouveau commandement,
    sans oublier
    les autres, alors il n’y aura
    pas de naufrage, car chacun
    prendra soin de l’autre, ».
    L’Amour, le vrai, fera son
    oeuvre : car la volonté du
    Père est que tout homme
    parvienne à la connaissance
    de la Vérité pour être sauvé,
    et qu’aucun ne se perde
    « … Mais il se tiendra debout,
    car le Seigneur a le
    pouvoir de l’affermir.” » (Ro
    14:4 NEG)
    “Tu l’as fait un peu moindre que les anges ; tu l’as couronné de gloire et d’honneur, et l’as
    établi sur les oeuvres de tes mains ; tu as assujetti toutes choses sous ses pieds ; car en lui
    assujettissant toutes choses, il n’a rien laissé qui ne lui soit assujetti ; mais maintenant nous
    ne voyons pas encore que toutes choses lui soient assujetties ; mais nous voyons Yéshoua,
    qui a été fait un peu moindre que les anges à cause de la passion de la mort, couronné de
    gloire et d’honneur, en sorte que, par la grâce de D.ieu, il goûtât la mort pour tout. Car il convenait
    pour lui, à cause de qui sont toutes choses et par qui sont toutes choses, que, amenant
    plusieurs fils à la gloire, il consommât le chef de leur salut par des souffrances. Car, et
    celui qui sanctifie et ceux qui sont sanctifiés sont tous d’un ; c’est pourquoi il n’a pas honte
    de les appeler frères, disant, J’annoncerai ton nom à mes frères ; au milieu de l’assemblée je
    chanterai tes louanges. Et encore, Moi, je me confierai en lui. Et encore, Me voici, moi, et les
    enfants que D.ieu m’a donnés.” (Heb 2:7-13 DRB)

    qehila.in

    merci a  ma soeur Eliane N .pour la conversion du fichier 

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    pourquoi forces-tu les païens à judaïser ?" (Galates 2 :11

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    1 commentaire
  • Israël -Pierre D'achoppement ISRAËL – PIERRE D’ACHOPPEMENT
    Notre temps est aussi à la
    distinction. Que l’on soit
    d’accord ou non, Israël vu
    en tant que nation reste la
    pierre d’achoppement pour
    beaucoup parmi le christianisme.
    Les différentes instances,
    petites ou grandes
    (tout comme les individus)
    se réclamant de la révélation
    biblique seront retranchées
    ou affermies sur
    l’olivier de l’Alliance en
    Yéshoua (Romains 11) au
    regard de leur position visà-
    vis d’Israël. Si nous avons
    le Messie en nous et nous
    en Lui, si notre vie est par
    Sa grâce transformée, alors
    nous sommes intimement
    liés au nom d’Israël, et cela
    ce sont le Souffle et la Parole
    qui nous le confirment.
    A ce titre, le Seigneur nous
    donne un « coeur pour
    Israël ». Si nous avons des
    états d’âme à ce sujet, alors
    nous avons des questions
    fondamentales à nous poser
    concernant notre foi !
    On ne peut favoriser ou
    courtiser les ennemis déclarés
    d’Israël sous le prétexte
    d’un humanisme fallacieux,
    construit de mensonges, et
    se prétendre église du D.ieu
    d’Israël. A moins que le
    « Dieu » invoqué ne soit
    pas celui de la révélation
    biblique mais un « substitut
    de Dieu », fabriqué selon un
    modèle se conformant à
    nos propres opinions, opinions
    faites de fables doctrinaires
    « caressant les
    oreilles » (2 Ti. 4 :3)
    Nostalgie
    Les plus anciens de nos
    lecteurs se souviennent de
    l’époque du rétablissement
    de l’État d’Israël en 1948, et
    de l’enthousiasme que cet
    évènement a suscité dans
    le monde chrétien de
    l’après guerre. C’est avec
    une certaine nostalgie que
    nous nous remémorons ces
    années où les « chrétiens »
    semblaient, sans ombre,
    s’associer au nom d’Israël
    et à leurs frères juifs, louant
    D.ieu d’avoir vécu une si
    grande réalisation prophétique.
    Songeons que
    quelques années auparavant
    personne n’aurait pensé
    que « les Juifs » allaient
    être délivrés de
    l’extermination et de plus
    créer un État ! C’était extraordinaire.
    Les prophéties,
    dont certains doutaient en
    leur conférant une explication
    toute spirituelle,
    s’accomplissaient de façon
    bien concrète, en dépit de
    toute attente et de toute
    logique !
    Excepté une frange de la
    nomenclature de certaines
    églises et de certains intellectuels
    et politiciens, Israël
    n’éveillait qu’exaltation et
    louanges adressées à
    D.ieu. Si les pays arabes
    avoisinants furent instantanément
    leurs ennemis sans
    condition, ce n’était pas
    pour autant la position extrême
    et malveillante de
    toutes les nations musulmanes
    et moins encore
    celle des individus. Mais
    cette génération est aujourd’hui
    vieille ou disparue
    … Une autre génération
    s’est levée. Une génération
    éduquée dans la haine au
    nom d’un « Dieu » et d’une
    idéologie religieuse hégémonique,
    et par ailleurs une
    autre génération élevée
    dans le confort égocentrique
    où seuls quelques
    vestiges de valeurs humanitaires
    font figure d’objectif
    divin, ayant l’apparence de
    la piété mais en rejetant ce
    qui en fait la force …
    « Vous avez toujours les
    pauvres avec vous, mais
    vous ne m’avez pas toujours.
    » (Jn. 12:8 NEG)
    L’enthousiasme, qui accompagne
    les grands jours
    de libération comme à la
    sortie d’Égypte sous Moïse,
    a en quelques années fait
    place aux murmures, au
    « lachon hara » (mauvaise
    langue), à la rébellion
    contre le fait même de
    l’existence de l’État d’Israël,
    exactement comme au désert
    ! Retournons en
    Égypte, disent les uns (Europe,
    Amérique) ; jetons-les
    à la mer, disent les autres
    … Cet Israël là n’a aucun
    sens, aucun avenir ! Et le
    doute, la confusion et
    l’opposition s’installent dans
    le peuple de D.ieu … Qu’il
    soit aujourd’hui Juif ou
    croyant des nations, le
    comportement est le même
    qu’au désert à la sortie
    d’Égypte ! En trois mille
    cinq cent ans, avons-nous
    appris quelque chose ? Il
    semblerait que non. Alors
    que la prophétie s’accomplit
    devant nos yeux, beaucoup
    ne veulent pas la voir et la
    conspuent …
    Avertir
    Nous avons le privilège
    d’avoir l’Écriture à notre
    disposition, ce ne fut pas le
    cas de toutes les générations
    précédentes. De plus,
    nous vivons des temps pour
    lesquels nous sommes
    avertis, donc responsables.
    Avertis nous le sommes,
    mais cela n’empêche pas
    des leaders d’assemblées
    d’objecter que « ce qui se
    passe au Proche-Orient n’a
    rien à voir avec les prophéties.
    Ceux qui expliquent les
    évènements proche orientaux
    dans le monde par les
    prophéties ne font que semer
    le trouble dans le
    Corps du Christ, nous
    n’avons pas de raison de
    nous intéresser à ces dires.
    Par charité, occupons-nous
    plutôt du sort des peuples
    opprimés … Voyez le malheur
    des palestiniens …».
    Dont acte !
    Néanmoins, si la sentinelle
    ne donne pas l’alarme par
    un son clair de trompette,
    elle reste redevable du
    sang de ceux qu’elle doit
    avertir. Mais s’ils ne se laissent
    pas avertir, malgré le
    son clair de la trompette, la
    sentinelle est quitte, elle a
    fait son travail. C’est aussi
    pour cela que notre génération
    sera plus sévèrement
    jugée.
    « Fils de l’homme, parle aux
    enfants de ton peuple, et
    dis-leur : Lorsque je fais
    venir l’épée sur un pays, et
    que le peuple du pays
    prend dans son sein un
    homme et l’établit comme
    sentinelle, si cet homme
    voit venir l’épée sur le pays,
    sonne de la trompette, et
    avertit le peuple, et si celui
    qui entend le son de la
    trompette ne se laisse pas
    avertir, et que l’épée vienne
    le surprendre, son sang
    sera sur sa tête. Il a entendu
    le son de la trompette, et
    il ne s’est pas laissé avertir,
    son sang sera sur lui ; s’il
    se laisse avertir, il sauvera
    son âme. Si la sentinelle
    voit venir l’épée, et ne
    sonne pas de la trompette,
    si le peuple n’est pas averti,
    et que l’épée vienne enlever
    à quelqu’un la vie, celui-ci
    périra à cause de son iniquité,
    mais je redemanderai
    son sang à la sentinelle. Et
    toi, fils de l’homme, je t’ai
    établi comme sentinelle sur
    la maison d’Israël. Tu dois
    écouter la parole qui sort de
    ma bouche, et les avertir de
    ma part. » (Ez. 33:2-7 NEG)
    L’« esprit »d’Amaleq
    Il ne manque pas de commentaires
    pour nous rappeler
    que les prédateurs
    d’Israël sont spirituellement
    liés à « Amaleq ».
    “Rappelle-toi ce que t’a fait
    Amaleq quand vous étiez
    en chemin à votre sortie
    d’Égypte. Il vint à ta rencontre
    sur le chemin et, par
    derrière, après ton passage,
    il attaqua les éclopés ;
    quand tu étais las et exténué,
    il n’eut pas crainte de
    Dieu.” (De. 25:17-18 Jer)
    « Il dit : puisqu’une main
    contre le trône de Yah,
    guerre de hvhy contre Amaleq
    de génération en génération
    » (Exode 17 :16 mot
    à mot)
    Amaleq, ennemi juré
    d’Israël dès son départ
    d’Égypte, présente la détestable
    caractéristique de
    n’avoir aucune crainte du
    Vrai D.ieu, et de s’attaquer
    en priorité à ceux qui sont
    sans défense. Cela ne nous
    rappelle-t-il pas quelques
    actualités toutes aussi détestables
    ? Cela ne nous
    rappelle-t-il pas également
    les méthodes bolchéviques
    et nazies à l’égard des Juifs
    ou aussi de certains chrétiens
    ?
    De grands empires se sont
    levés sur Terre, puis ont
    disparu. Tous ont-ils été
    ennemis jurés d’Israël ?
    Non. Certains reconnurent
    la suprématie du D.ieu
    d’Israël, tout en occupant le
    territoire d’Israël et en administrant
    sa population,
    dont les élites étaient déportées
    … Toutefois leur
    intention n’était pas « méchante
    » à l’égard du
    peuple de D.ieu. Cette position
    honorable et respectueuse
    ne fut pas celle, par
    exemple, du IIIe Reich nazi
    … et de leurs collaborateurs
    ou d’autres encore.
    L’illustration de la réitération
    ou de la régénération de
    l’ « esprit » d’Amaleq reste
    bibliquement démontrée
    dans le livre d’Esther par le
    personnage d’Haman.
    Pourquoi ? Car insidieusement
    il mettait en place un
    stratagème d’extermination
    des Juifs exilés dans
    l’Empire perse.
    « Le roi ôta son anneau de
    la main, et le remit à Haman,
    fils d’Hammedatha,
    l’Agaguite, ennemi des
    Juifs. » (Es. 3:10 NEG)
    La belle affaire ! Pourrons
    dire quelques brillants cerveaux
    : ce ne serait pas la
    première fois qu’une ethnie
    soit gommée de la planète !
    Effectivement, cela signifie
    que l’importance du phénomène
    « Amaleq » et de
    ses descendants spirituels
    se situe au-delà de leur
    volonté génocidaire. Il se
    situe dans la volonté insensée
    d’atteindre le
    « trône de Yah » par la
    guerre, guerre
    d’extermination de tous
    ceux qui, par leur seule
    existence, témoignent du
    Seul Vrai D.ieu : le D.ieu
    d’Israël et de son Messie, le
    Fils de Sa gloire, Yéshoua.
    Dans cette guerre, la Parole
    (la Bible) doit être discréditée,
    détruite, et ses prophéties
    taxées de supercheries
    … Pour cela il faut détruire
    le peuple du Vrai D.ieu et
    tout ce qui peut y faire allusion,
    car si le peuple est
    détruit, alors la Révélation
    du D.ieu d’Israël ne tient
    plus ! A travers Israël, c’est
    D.ieu Lui-même qu’ils veulent
    atteindre. Tel est le
    combat d’Amaleq. Soyons
    complets : ceux du christianisme
    qui affirment que les
    prophéties intéressant
    Israël sont obsolètes sont
    les alliés d’Amaleq sur le
    plan spirituel doctrinaire.
    Les « Amaleq » n’auront de
    cesse de détruire le tout
    Israël, dans toutes les expressions
    du nom
    « Israël ». C’est-à-dire :
    Israël en tant que nation
    dans le concept des nations
    ; Israël en tant que
    peuple génétique ; Israël
    Qéhiylah en tant que peuple
    de la foi ; Israël en tant que
    rassemblement des deux
    maisons d’Israël, Juda et
    Éphraïm, et leurs frères des
    nations par la greffe en
    Yéshoua. Voila l’objectif de
    « l’esprit d’Amaleq » et cet
    esprit se nomme : Satan.
    Car qui d’autre dans le domaine
    spirituel lève la main
    contre le « trône de
    Yah » sinon le Satan et ses
    troupes. Ceux qui sont en
    collusion avec l’ « esprit »
    d’Amaleq sont donc ses
    imitateurs, ses serviteurs
    ….
    Tous ceux qui poursuivent
    ce but, directement ou hypocritement
    ou par séduction
    à cause du mensonge,
    se rangent sous la bannière
    ô combien dramatique des
    Amaleq !
    « hvhy dit à Moshéh : Écris
    cela pour mémoire dans un
    livre, et mets dans les
    oreilles de Yéhoshoua (Josué)
    que d’effacement
    J’effacerai le souvenir
    d’Amaleq de dessous les
    cieux. » (Ex. 17:14 mot à
    mot)
    La sentence du D.ieu Tout
    Puissant est sans appel à
    l’égard d’Amaleq et de tous
    ceux soumis au même
    « esprit » à travers tous les
    siècles.
    « O Dieu, ne reste pas
    dans le silence ! Ne te tais
    pas, et ne te repose pas, ô
    Dieu ! Car voici, tes ennemis
    s’agitent, Ceux qui te
    haïssent lèvent la tête. Ils
    forment contre ton peuple
    des projets pleins de ruse,
    Et ils délibèrent contre ceux
    que tu protèges. Venez,
    disent-ils, exterminonsles
    du milieu des nations,
    et qu’on ne se souvienne
    plus du nom d’Israël ! Ils
    se concertent tous d’un
    même coeur. Ils font une
    alliance contre toi, les
    tentes d’Édom et les Ismaélites
    (…) Amaleq, les Philistins
    (Gaza) avec les habitants
    de Tyr (sud Liban),
    l’Assyrie aussi se joint à
    eux, elle prête son bras aux
    enfants de Lot … Traite-les
    comme Madian, comme
    Sisera (…) ! Car ils disent :
    emparons-nous des demeures
    de Dieu ! (…)
    Couvre leur face
    d’ignominie, afin qu’ils cherchent
    ton nom, ô hvhy ! (….)
    Qu’ils sachent que toi seul,
    dont le nom est hvhy, Tu es
    le Très Haut sur toute la
    terre !” (Ps. 83:1-18 NEG)
    Ce psaume d’Assaph est
    d’une modernité stupéfiante.
    Que ceux qui ne
    veulent pas le reconnaitre
    fassent au moins acte de
    réflexion. Il est encore
    temps de prendre conscience
    des réalités prophétiques
    et, dans un sursaut
    de lucidité, de s’extirper des
    filets du rusé qui nous aurait
    entrainés à mépriser, maudire
    et combattre Israël.
    Le choix, séparation
    Elles sont prestigieuses les
    dénominations chrétiennes,
    européennes comme américaines
    qui, soudainement
    depuis deux années, se
    sont clairement déclarées
    opposées à la nation
    d’Israël. Ce ne sont pas
    seulement des déclarations
    de réprobation mais de
    réels quitus aux actes et
    décisions, hostiles à Israël.
    Les boycotts de commerces
    distribuant des produits
    estampillés d’Israël ne sont
    guère dénoncés, et sembleraient
    même plébiscités en
    sourdine. Cela ne va pas
    sans nous rappeler les
    heures sombres du nazisme
    qui interdisait les
    commerces tenus par des
    Juifs, sans que les instances
    chrétiennes
    n’interviennent ! Mais de
    cette ressemblance étonnante,
    nos leaders « chrétiens
    » ne semblent pas
    s’émouvoir. Ils s’engagent
    également dans le soutien
    pratique d’actions « propalestiniennes
    » pour ne
    pas dire plutôt anti israéliennes
    ou antisionistes,
    sans évoquer le souterrain
    et viscéral antisémitisme.
    Pour mémoire, chacun peut
    s’informer de l’affaire des
    « flottilles de Gaza » et
    comprendre l’implication de
    plusieurs grands leaders
    chrétiens dans cette épopée.
    Ils se sont associés, à
    cette occasion, à des politiques
    antireligieuses et à
    d’autres corpuscules
    proches d’organisations
    terroristes. Quant à la propagande
    anti israélienne, il
    suffit de lire quelques périodiques
    et sites « dits chrétiens
    » pour être convaincu
    de leur idéologie.
    Ce constat n’est pas le fait
    uniquement des grandes
    dénominations. De sympathiques
    assemblées autonomes
    ont également opté
    pour le déni d’Israël. Il y a
    quelques temps encore,
    aucune de ces organisations
    ne s’était manifestée
    de la sorte. Que leur est-il
    soudainement arrivé pour
    exprimer tant d’antipathie à
    l’égard d’Israël ? Est-ce un
    signe supplémentaire des
    temps et avons-nous affaire
    à un tri d’ordre divin ? Nous
    pouvons le penser.
    Il n’y a rien de secret qui ne
    puisse rester caché, ainsi
    les pensées profondes des
    uns et des autres se dévoilent.
    Elles finissent toujours
    par être mises à jour. Tous
    se sentent poussés à se
    déterminer : pour ou contre
    Israël. Si nous voulons bien
    y prendre garde, ce phénomène
    est étonnant.
    Quant à ceux qui pensent
    pouvoir rester neutres (ou
    tièdes) au regard de ce sujet,
    l’avenir les obligera à
    s’engager …
    Que ce passe-t-il ? Une
    page se tourne, une autre
    page s’ouvre sur un chapitre
    qui s’appelle : la séparation
    … Le prétexte à la
    séparation : Israël. Un Israël
    cette fois bien concret -
    Israël Nation, dans le concert
    des nations - et non
    plus uniquement une ethnie
    ou une religion « juive »
    rendue coupable de tous
    les maux de la Terre.
    La «haine du Juif», cultivée
    pendant des siècles de
    christianisme et
    d’islamisme, a toujours peu
    ou prou lâché son venin et
    pollué de larges populations
    perméables aux propagandes
    abêtissantes. Son
    abomination atteignait son
    apogée à la seconde guerre
    mondiale … Et les nations
    ont dit : « plus jamais ça »
    eu égard à la Shoah que les
    autorités ne pouvaient plus
    dissimuler aux masses populaires.
    Ne rien en dire de
    moralisant et ne pas jouer à
    ceux qui ne savaient pas
    n’aurait pas été compris !
    Le « mauvais esprit » était
    chassé, pouvait-on croire.
    Mais sans repentance
    réelle, qui inclut une modification
    profonde du coeur et
    des intentions, que se
    passe-t-il ?
    Après qu’il ait pris du repos
    dans un « lieu » de silence,
    le mauvais esprit revient
    avec sept autres mauvais
    esprits plus puissants. Ils
    réinvestissent le « corps »
    nettoyé et la condition de ce
    dernier est pire que la précédente
    ! Il se fait de nouveau
    entendre avec plus de
    rage et de menace. Ainsi en
    est-il des nations séduites,
    des religions dévoyées et
    autres. Le monstre revient
    sous une nouvelle forme
    plus terrifiante.
    L’antisémitisme a mué en
    israélo-phobie et messianophobie,
    dans les milieux
    traditionnellement anti judéo-
    chrétiens mais aussi
    dans les milieux chrétiens,
    là où ces idéologies n’ont
    pas leur place. Étrangement,
    beaucoup de ceux
    qui devraient être en veille
    pour constater, pour prier
    et avertir, semblent ne rien
    voir ! D’où provient cette
    cécité, sinon d’un « esprit »
    d’aveuglement !
    “Voilà pourquoi Dieu leur
    envoie une influence qui les
    égare, qui les pousse à
    croire le mensonge, en
    sorte que soient condamnés
    tous ceux qui auront
    refusé de croire la vérité et
    pris parti pour le mal.” (2
    Th. 2:11-12 Jer)
    Cette situation n’est pas
    seulement triste, elle est
    aussi paradoxale sur le
    principe, pathétique par son
    manque de vision, désolante
    par la gravité des conséquences
    spirituelles encourues.
    Servir deux maîtres
    “Nul ne peut servir deux
    maîtres. Car ou il haïra l’un
    et aimera l’autre, ou il
    s’attachera à l’un et méprisera
    l’autre. Vous ne pouvez
    servir Dieu et Mammon.”
    (Mt. 6:24 NEG)
    Qu’il s’agisse de l’idéologie
    de la richesse, ou du pouvoir,
    ou de doctrine, ou d’un
    humanisme hors de sens,
    on ne peut dire aimer D.ieu
    et s’associer à ce type
    d’idole. On ne peut être
    soldats de D.ieu et faire
    cause commune avec Ses
    ennemis ! Non que nous
    ayons à haïr les ennemis
    hommes, mais nous
    n’avons certainement pas à
    embrasser leur cause. Si
    nous partageons moralement
    ou activement une de
    ces idéologies, alors nous
    nous retrouverons irrémédiablement
    en opposition à
    la vérité. Une loi supérieure
    nous mettra tôt ou tard dans
    le giron des ennemis
    d’Israël.
    L’Histoire nous apprend
    beaucoup, si toutefois une
    saine curiosité nous pousse
    à en tenir compte. Revenons
    momentanément à la
    seconde guerre mondiale.
    Dans la période troublée
    des années trente, tout en
    soupçonnant le danger du
    nazisme montant, beaucoup
    se tranquillisaient en
    disant : tous les nazis ne
    sont pas des extrémistes,
    nous pouvons sans doute
    discuter avec eux, et assurer
    la paix. Le problème des
    Juifs ne nous regarde pas,
    et d’ailleurs peut-être que
    les nazis ont raison à leur
    égard ! Voyez Daladier et
    Chamberlain. Ils ont signé
    la paix avec Monsieur Hitler
    … Tout va bien …
    Non, le nazisme modéré
    n’existait pas, il n’y avait
    qu’un nazisme qui dans son
    livre de référence affichait
    très clairement ses intentions.
    Un nazisme qui manoeuvrait
    diplomatiquement
    pour endormir le monde et
    ses prochaines victimes. Le
    grand dommage est que de
    nombreux « croyants » se
    sont laissés prendre au
    piège, par ignorance, par
    naïveté, par insouciance,
    mais aussi par idéologie et
    collaboration ou encore par
    peur. Nous ne jugeons personne,
    nous établissons
    seulement un constat
    d’Histoire.
    Qu’en est-il de nos jours ?
    Nous laissons chacun comprendre
    que si certains acteurs
    ont changé, le scénario
    est le même qu’il y a 70
    ans, à un niveau dépassant
    cette fois le seul fait d’un
    pays comme l’Allemagne.
    Cette réitération est aujourd’hui
    multinationale pour
    ne pas dire mondiale, à
    quelques exceptions près.
    Greffe ou rejet ?
    Les « églises » pagano
    chrétiennes sont façonnées
    selon leurs variantes conformément
    au modèle issu
    du concile de Nicée et des
    suivants. La théologie du
    remplacement et autres
    doctrines non scripturaires
    ont flétri la Vérité, ce n’est
    pas une nouvelle information.
    Encore faut-il en tenir
    compte.
    Il est alors bien compréhensible
    que nombre d’
    « églises » rejettent la Parole
    prophétique, Parole
    prophétique qui ne fait que
    mettre en jeu Israël, et pas
    simplement Israël de coeur
    mais aussi Israël dans le
    concert des nations.
    Aujourd’hui la question du
    choix nous est posée.
    Question de foi, question de
    vision, de vérité : sommesnous
    greffés sur l’olivier
    Israël ? Sommes-nous « Yisra-
    EL », lutteurs de D.ieu ?
    Si nous sommes en Yéshoua
    Messie de D.ieu, nous
    sommes greffés de fait sur
    l’olivier franc ; cet olivier
    dont parle Paul s’appelle
    Israël. Si nous ne sommes
    pas en Yéshoua greffés sur
    Israël, mais que nous nous
    disons « croyants », nous
    sommes toujours un arbre
    sauvage se prétendant olivier
    franc. De même, si
    nous excluons de nous appeler
    Israël, c’est que nous
    refusons la greffe ! Si de
    plus nous combattons d’une
    façon ou d’une autre tout ce
    qui porte le nom d’Israël,
    nous confirmons notre rejet
    de greffe. Si nous contestons,
    sachons qu’Il n’existe
    pas de situation intermédiaire
    !
    Un croyant en lutte contre
    Israël lutte donc contre luimême.
    Quant à celui qui
    prie et se sait associé au
    nom d’Israël, il prie aussi
    pour lui-même. Ainsi, celui
    qui bénit Israël est aussitôt
    béni, mais celui qui est
    haïssant se retranche de la
    bénédiction, et cela vient de
    lui-même afin qu’il ne
    puisse accuser personne.
    C’est aussi cela la justice.
    Le nom « Israël » est devenu
    pour les temps de la fin
    une question terrible, déchirante,
    à laquelle il est difficile
    de répondre pour beaucoup
    dans le christianisme.
    Le jugement commence
    également par cette question
    embarrassante.
    Ce témoignage doit aussi
    être instruit dans les assemblées
    qui n’ont pas entendu
    clairement l’appel, un
    appel clair et réveillant
    comme le son de la trompette.
    Car il y a parmi toutes
    les assemblées des enfants
    de D.ieu qui doivent entendre
    la Vérité ; ils se détermineront
    ensuite, selon
    ce que le Seigneur aura
    semé dans leur coeur. Évidemment,
    nous ne présumons
    pas de l’accueil réservé
    aux missionnés du
    Seigneur pour parler à nos
    frères !
    Que le Seigneur envoie des
    ouvriers dans Sa moisson
    car le travail est énorme en
    cette époque de séparation,
    de distinction !

    qehila.in


    merci a  ma soeur Eliane N .pour la conversion du fichier 

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  • Minnie Maus a partagé une photo de La Page de la Sagesse.
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  •  

     Sacrificature renouvelée

    Le peuple « chrétien »,
    celui qui se réclame de la foi
    et de la Grâce, adhère sans
    réserve au prologue de la
    bonne nouvelle annoncée
    par Yohanân (Jean
    l’évangéliste) : Yéshoua (Jésus)
    est la Parole sortie de
    D.ieu le Père. Il est l'Oint de
    D.ieu. Il est Oint parce que
    "Messié" empli de Souffle et,
    à ce titre, Il est le Mashiah
    (Messie). Il est Yéshoua
    HaMashiah (Jésus le Christ).
    C'est volontairement que la
    Parole (Yéshoua) a quitté la
    gloire céleste pour s'offrir en
    sacrifice d'expiation pour le
    rachat de tous ceux qui
    croient en Lui et lui obéissent.
    Nous adhérons à cette Vérité
    révélée : Yéshoua Ha-
    Mashiah est la Parole incarnée,
    ainsi que l'annonce
    Jean :
    "Lui (le Logos, la Parole)
    entête (au commencement)
    pour Elohim. En Lui la Vie, la
    Vie (est) la lumière des
    hommes … Et l'univers est
    engendré par Lui (la Parole).
    Le Logos (la Parole) est devenu
    chair. Il a planté sa
    tente parmi nous.
    La torah a été donnée par
    Moshéh (Moïse), le chérissement
    et la Vérité sont advenus
    par Yéshoua le Messie."
    (Jean 1 – traduction
    A.Chouraqui)
    Après avoir rappelé ce postulat,
    qui est la centralité de
    la foi en Yéshoua, nous
    sommes autorisés à dire que
    la Parole (le Logos) c'est
    Yéshoua sorti du Père (Jean
    17:8), qu'Il est la Lumière et
    la Vie et que par Lui toutes
    choses ont été faites depuis
    le commencement. Et si
    toutes choses par Lui ont été
    faites, Lui, Yéshoua, qui est
    la Parole depuis le commencement,
    alors nous ne pouvons
    pas ignorer qu'Il est
    aussi, Lui, la Torah. Cette
    Torah qu'Il a finalisée dans
    sa forme la plus belle lors de
    Sa venue en chair dans le
    monde.
    Pourquoi donc le peuple de
    la chrétienté dit-il que la Torah
    est abolie ? La Parole,
    qui depuis le commencement
    est Torah, se seraitelle
    détruite lors de Sa venue
    en chair et par Son sacrifice
    à la croix ?
    C'est ce que l'on enseigne
    dans nos facultés et écoles
    de théologies chrétiennes :
    la Torah est abolie, détruite !
    Aussi la chrétienté vit-elle
    depuis près de 2000 ans
    dans un énorme paradoxe,
    car la Parole incarnée, Yéshoua,
    dit : "Ne pensez pas
    que je sois venu pour détruire
    la Torah ou les Inspirés
    (prophètes)". La chrétientérépète
    : la Torah est
    détruite.
    La Parole incarnée, Yéshoua,
    dit encore : "Je suis
    venu non pour détruire la
    Torah mais pour accomplir
    la Torah." La chrétienté dit :
    nous croyons qu'Il a tout
    accompli à la croix, donc il a
    détruit la Torah (voir Matthieu
    5,17).
    Malgré l'insistance de
    notre Seigneur et Messie,
    qui affirme ne pas détruire
    la Torah, la chrétienté dit :
    si, il a détruit la Torah. Paradoxe
    où la chrétienté
    affirme l'inverse de ce que
    Son Seigneur lui a révélé !
    Si nous, vous issu du peuple
    chrétien et nos pères avant
    nous, avions bien compris
    ce que signifie "tout depuis
    le commencement a été fait
    par la Parole incarnée, le
    Messie Yéshoua", que tout a
    été dit par Lui, selon la volonté
    de Son Père, nous
    n'aurions pas décrété que la
    révélation biblique devait se
    diviser en deux, d'une part
    l"ancien testament" et
    d'autre part le "nouveau testament".
    La révélation est
    UNE. Aussi la bonne nouvelle
    (Béssorah-Evangile)
    est la continuité des écrits
    de Moïse et des prophètes,
    la Torah étant le support du
    ministère du Messie. C'est
    par accomplissement de la
    Torah et des prophètes que
    la Parole incarnée, Yéshoua,
    instituera la nouvelle alliance
    et la scellera par Son sang à
    la croix.
    Cette nouvelle alliance scellée
    par le sang est bien l'accomplissement
    de la Parole
    annoncée par les Inspirés
    (les prophètes) et les
    hommes de D.ieu porteurs
    de cette annonce, Abraham,
    Moïse, annonce décrite avec
    précision par Jérémie, le
    prophète. Le Messie Yéshoua,
    ayant accompli les
    Écritures annonçant l'institution
    de la nouvelle alliance,
    détruirait-il pour autant les
    promesses faites à Abraham,
    détruirait-il l'alliance du
    Sinaï et la parole du prophète
    ? Rien n'est détruit car
    la Parole, la Torah et le
    Souffle de la prophétie sont
    les témoins de l'accomplissement
    de l'annonce divine,
    ici, de l'accomplissement du
    nouveau pacte : la nouvelle
    alliance.
    Une part excellente de la
    Torah, qui est la Parole, est
    accomplie par la nouvelle
    alliance, mais tout n'est pas
    pour autant accompli et rien
    n'est détruit.
    Promesse d'une
    nouvelle alliance :
    Annonce de Jérémie :
    "Voici, des jours viennent, dit
    le Seigneur et j'établirai avec
    la maison d'Israël et avec la
    maison de Juda une nouvelle
    alliance, non selon l'alliance
    que je fis avec leurs
    pères, au jour où je les pris
    par la main pour les faire
    sortir du pays d'Égypte, mon
    alliance qu'ils ont rompue,
    quoique je les eusse épousés,
    dit le Seigneur. Car
    c'est ici l'alliance que j'établirai
    avec la maison d'Israël,
    après ces jours-là, dit le Seigneur
    : Je mettrai ma Torah
    au-dedans d'eux et je
    l'écrirai sur leur coeur et je
    serai leur D.ieu et ils seront
    mon peuple ; et ils n'enseigneront
    plus chacun son
    prochain et chacun son frère
    disant : Connaissez le Seigneur,
    car ils me connaîtront
    tous, depuis le petit d'entre
    eux jusqu'au grand, dit le
    Seigneur ; car je pardonnerai
    leur iniquité et je ne me
    souviendrai plus de leur péché."
    (Jérémie 31:31/34-)
    "Et je leur donnerai un seul
    coeur et une seule voie
    pour me craindre tous les
    jours pour leur bien … et je
    ferai avec eux une alliance
    éternelle …" (Jé.32:29)
    La lettre aux Hébreux introduit
    bien le Mashiah Yéshoua
    comme le médiateur
    d'une meilleure alliance établie
    sur de meilleures promesses
    dont l'épître aux
    Hébreux reprend le texte de
    Jérémie (Hé.8:8-13).
    Les questions se posent :
    comment l'alliance du Sinaï
    fut-elle établie ? Comment
    fut-elle rompue ? Pourquoi la
    nouvelle alliance est-elle
    établie sur de meilleures
    promesses ?
    L'alliance établie par
    Moïse
    Cette alliance fut établie dès
    la sortie d'Égypte et scellée
    par le sang. Elle reposait sur
    ses propres statuts et ordonnances,
    c'est-à-dire sa
    Torah. Pâque (Pessah) était
    instituée : "Vous conserverez
    le souvenir de ce jour …
    (Ex.12:14) et vous observerez
    la fête des pains sans
    levain (v.17). Les premiers
    nés sont consacrés à le Seigneur
    D.ieu (Ex.13:1). Le
    jour du shabbat est confirmé
    (Ex.16:23/29) et le 3ème
    mois après leur sortie
    d'Egypte les enfants d'Israël
    arrivèrent au désert du Sinaï"
    (Ex.19).
    Moïse monta vers D.ieu et
    D.ieu parla :
    "Maintenant si vous écoutez
    ma voix et si vous gardez
    mon alliance, vous m'appartiendrez
    entre tous les
    peuples … vous serez pour
    moi un royaume de sacrificateurs
    et une nation
    sainte." (Ex.19,5)
    Le peuple au pied du Sinaï
    dut être sanctifié par Moïse
    de même que les sacrificateurs.
    Alors D.ieu prononça
    les dix paroles, les dix commandements
    dans lesquels
    il est arrêté qu'aucune image
    taillée ni aucune représentation
    quelconque des choses
    qui sont dans les cieux, sur
    la terre, sous les eaux ne
    peuvent être fabriquées. Le
    jour du shabbat est solennellement
    institué, bien que
    déjà en vigueur.
    A ces dix paroles, le Seigneur
    D.ieu ajoutera :
    "Tu m'élèveras un autel de
    terre pour offrir holocaustes
    et actions de grâce. Si tu
    m'élèves un autel de pierre,
    tu ne le bâtiras point en
    pierre taillée car en passant
    ton ciseau sur la pierre tu la
    profanerais" (Ex.20:21-25).
    Le Seigneur D.ieu augmentera
    la Torah de cette alliance
    par les lois sur les
    libertés civiles, le respect
    d'autrui, la justice et la sainteté,
    les instructions pour la
    terre, pour le shabbat et
    pour les trois fêtes de le
    Seigneur.
    Moïse inscrivit toutes les
    paroles du Seigneur. Il bâtit
    un autel et dressa douze
    pierres au pied de la montagne.
    Il envoya des jeunes
    hommes d'Israël pour offrir à
    le Seigneur des holocaustes.
    Moïse prit le livre de l'alliance
    et le lut en présence
    du peuple … Moïse prit le
    sang et le répandit sur le
    peuple :
    "Voici le sang de l'alliance
    que le Seigneur a faite avec
    vous selon toutes ces paroles"
    (Ex.24:8).
    C'est une alliance excellente
    selon la volonté de D.ieu
    demandant à tout le peuple
    de devenir "nation de sacrificateurs"
    accueillant le shabbat
    et les trois fêtes du Seigneur
    hvhy, ordonnant que
    l'autel des sacrifices soit de
    terre ou de pierre non taillée
    et qu'aucune image ni aucune
    reproduction ne soit
    fabriquée. C'est une alliance
    dans laquelle les sacrificateurs
    officient, tels les jeunes
    gens immolant des taureaux
    dont le sang scellera cette
    alliance.
    A ce stade, Moïse n'est pas
    encore monté au sommet du
    Sinaï ; il n'est pas entré dans
    la nuée divine pour y recevoir
    les tables de pierre taillée
    par la main de D.ieu.
    Une question encore se
    pose : par quel ordre les
    sacrificateurs exerçaient-ils
    puisque la sacrificature selon
    l'ordre d'Aharon n'était
    pas encore établie ?
    D'abord, cette alliance pour
    tout le peuple d'Israël n'estelle
    pas la concrétisation des
    promesses faites à Abraham
    et à sa postérité en particulier
    la postérité d'Isaac ?
    Pourquoi Isaac ? Parce qu'il
    fut mené au sacrifice, portant
    le bois, victime consentante,
    mais sacrifice vivant,
    image d'exception de la
    nouvelle alliance à venir.
    C'est Abraham qui officiait,
    mais fut-il introduit dans la
    sacrificature ? Oui, par sa
    rencontre avec le kohen du
    Très-Haut, Melki-Tsédeq,
    qui vint au devant d'Abraham
    avec le pain et le vin.
    Image d'exception encore de
    la nouvelle alliance quand le
    Mashiah Yéshoua, la Parole
    incarnée, ira au devant des
    siens et les introduira dans
    la nouvelle alliance par le
    pain et le vin. Cette alliance
    du Sinaï proposait une véritable
    entrée d'Israël dans la
    sacrificature universelle à la
    suite d'Abraham.
    Nouvelles institutions
    et paradoxe –
    la rupture
    Moïse monta vers le Seigneur
    pour y recevoir les
    tables de pierre taillée et
    gravée par D.ieu, où Torah
    et enseignements sont présents.
    Moïse entra le septième
    jour dans la nuée et y
    resta 40 jours. Or tout va
    changer dans les prescriptions
    de façon paradoxale.
    Exode 25:17 : "fais un propitiatoire
    d'or pur … fais deux
    chérubins (keroubim) à
    face d'homme …"
    Exode 26:1 : "tu feras le tabernacle
    de dix tapis de fin
    lin, tu y représenteras des
    chérubins ainsi que sur le
    voile intérieur (v.31).
    Exode 27 : « tu feras un autel
    d'airain »
    Exode 38 : choix d'une
    classe sacerdotale et établissement
    de l'ordre d'Aharon.
    La question d'importance est
    : pourquoi un tel changement
    apparemment contradictoire
    ? Nous l'apprenons
    par les paroles d'Adonaï
    Élohim à Moshéh :
    "Va, descends car ton
    peuple que tu as fait monter
    du pays d'Égypte s'est corrompu
    … Ils se sont fait un
    veau de fonte et se sont
    prosternés devant lui et lui
    ont sacrifié et ont dit : c'est
    ici ton dieu, ô Israël …"
    (Ex.32:7)
    Il s'agit d'une terrifiante rupture
    de l'alliance conclue au
    pied du Sinaï. Le Seigneur
    D.ieu avait dit : "si vous entendez
    ma voix, si vous gardez
    mon alliance, vous serez
    un royaume de sacrificateurs,
    une nation consacrée."
    Alliance conditionnelle
    que les fils d'Israël n'ont pas
    gardée. D.ieu n'imposait pas
    : si …
    Avant la rupture, tous sont
    appelés au sacerdoce, sans
    image ni représentation,
    avec des autels de terre ou
    de pierre non taillée. Après
    la rupture, il y a institution
    d'une classe sacerdotale,
    représentation de chérubins
    et l'autel est fait d'airain
    (cuivre et étain).
    Les fils d'Israël, sortis
    d’Égypte, n'ont pu adhérer à
    cette alliance dans laquelle
    l'adhésion de coeur était
    proposée par D.ieu. Aussi
    l'alliance perdurera sous une
    forme imposée, les rituels et
    la Torah seront amplifiés, les
    chérubins seront gardiens
    symboliques de la marche
    du sanctuaire et des fils
    d'Israël vers la connaissance
    du D.ieu UN. La marche
    "encadrée" des fils d'Israël
    continuera jusqu'à l'alliance
    nouvelle prophétisée par
    Jérémie qui, au nom du Seigneur,
    reprochera aux fils
    d'Israël d'avoir rompu le
    premier pacte "national"
    scellé au Sinaï.
    La nouvelle alliance sera
    inconditionnelle car le Seigneur
    D.ieu s'engage par
    celle alliance à mettre Sa
    Torah en leurs seins et à
    l'écrire dans leurs coeurs !
    Il n'y a plus dans cette nouvelle
    alliance d'écrits sur la
    pierre taillée par D.ieu
    même, mais la promesse
    d'une Torah qui pourra
    s'écrire dans les coeurs,
    c'est-à-dire une Torah parfaite,
    comprise et aimée. Le
    médiateur de cette nouvelle
    alliance est la Parole Ellemême
    : Yéshoua le Messie.
    La nouvelle alliance
    – de meilleures promesses
    :
    C'est sous la nouvelle alliance
    que se rassemblera
    "une race élue, une sacrificature
    royale, une nation
    sainte" (1 Pierre 2:9).
    N'est-ce pas l'appel de l'alliance
    du Sinaï ?
    "Si vous entendez mon alliance
    …vous serez un
    royaume de sacrificateurs,
    une nation consacrée"
    (Ex.19:5-6).
    Merveille des desseins de
    D.ieu qui, au-delà des infidélités
    de l'homme, demeure,
    Lui, fidèle et réalise Ses
    promesses faites à Abraham
    et à sa postérité, Isaac et
    Jacob.
    Aussi, par la nouvelle alliance,
    le Seigneur Yéshoua
    ouvre cet ordre sacerdotal
    de sacrificature royale, composant
    "une nation sainte".
    Ceux qui entrent dans ce
    sacerdoce ont, à l'image
    d'Abraham, entendu : "lekh
    lekha, va quitte ton pays",
    qui est devenu : "sortez du
    milieu d'elle, mon peuple".
    Ils sont, à l'image d'Isaac, un
    sacrifice vivant et consentant,
    tel qu'il est dit :
    "Et vous-mêmes comme des
    pierres vivantes, édifiezvous
    pour former une maison
    spirituelle, un saint sacerdoce,
    afin d'offrir des victimes
    spirituelles agréables
    à D.ieu par Yéshoua Ha-
    Mashiah" (1 Pierre 2,5).
    C'est par Yéshoua, médiateur
    de l'alliance, que sont
    présentés à D.ieu les sacrifices
    spirituels de ceux qui
    entrent dans le Saint sacerdoce.
    Yéshoua est, Lui, l'officiant,
    car Il est souverain
    sacrificateur selon l'ordre de
    Melki-Tsédek, l'ordre supérieur
    de justice et de paix
    que D.ieu agrée.
    Le tout Israël doit ainsi entrer
    dans cette nouvelle alliance
    scellée par le Corps et
    le Sang du Mashiah, car
    c'est à eux aux prémices
    d’Israël, premièrement que
    cette promesse fut faite. Or,
    les prémices d'Israël y sont
    entrées dès l'institution de
    l'alliance. Tout Israël y entrera
    bientôt car tout Israël, juif
    et non-juifs, doit être sauvé.
    Ils seront la nation sainte de
    sacrificateurs, la Torah écrite
    dans leur coeur par pure
    Grâce. L'entrée dans cet
    ordre sacerdotal ne se
    transmet pas d'homme à
    homme, il ne "s'ordonne'
    pas. Cet ordre est transmissible,
    seul le Seigneur
    "ajoute", ainsi qu'il est écrit :
    "L'Adôn ajoute ceux qui sont
    sauvés, jour après jour."
    (Ac.2:47).
    L'ordre d'Aharon et
    la nouvelle alliance
    L'ordre sacerdotal d'Aharon
    fut institué par D.ieu après la
    rupture de l'alliance du Sinaï.
    Cet ordre est un ordre
    transmissible d'homme à
    homme. C'est un ordre imposé
    mais précieux pour
    conduire le peuple à la sainteté
    et à la compréhension
    de la haute valeur des sacrifices.
    L'investiture dans
    l'ordre Aharonique suit un
    protocole, modèle et image
    des hautes valeurs spirituelles.
    "C'est mon sacerdoce
    … pour mon service,
    dit le Seigneur D.ieu"
    (Ex.28:13). C'est sur la base
    de ce protocole, image puissante
    des choses célestes,
    que par la nouvelle alliance
    Yéshoua instituera le renouvellement
    du sacerdoce.
    L'ordination Aharonique est
    soumise à ce protocole tel
    qu'il est décrit pour l'ordination
    d'Aharon et de ses fils.
    Ils sont lavés (purifiés). Ils
    sont oints d'huile (messiés,
    symbole de la sanctification
    du Souffle). Ils offrent l'holocauste
    (mains posées sur le
    bélier). Ils sont marqués par
    le sang du sacrifice. Ils
    mangent la partie consacrée
    du sacrifice. Ils mangent les
    pains sans levain de la corbeille.
    Les disciples du Seigneur
    ont suivi de manière spirituelle
    une consécration identique.
    Ils furent lavés :
    "Déjà vous êtes purs, mais il
    faut que vous soyez entièrement
    purs pour avoir part
    avec moi" dira le Seigneur
    (Jean 13:1).
    Ils sont oints-messiés par
    Yéshoua, Lui qui baptise du
    Souffle de sanctification et
    de feu (Mt.3:11).
    Au repas, lors de l'institution
    de la nouvelle alliance, ils
    prennent le pain (le corps) et
    le tiennent dans les mains
    (mains sur le sacrifice du
    bélier ou de l'agneau). Ils
    prennent le vin (le sang).
    Tout l'être est "marqué" par
    le vin béni bu et assimilé. Ils
    sont purs ; ils mangent et
    boivent Celui qui est la Torah,
    qui est la Parole, qui est
    Vie et Souffle
    Le sacerdoce est établi :
    "A celui qui nous aime, qui
    nous a délivrés de nos péchés
    péchés
    par Son sang et qui a
    fait de nous un royaume de
    sacrificateurs pour D.ieu,
    son Père, à Lui soient la
    gloire et la puissance, aux
    siècles des siècles. Amen"
    (Ap.1:5-6).
    Aussi Paul l'apôtre dit avoir
    reçu du Seigneur :
    "Toutes les fois que vous
    mangez ce pain et que vous
    buvez cette coupe, vous
    proclamez la mort du Seigneur,
    jusqu'à ce qu'Il
    vienne" (1 Co.11:27).
    Vous proclamez la mort du
    Seigneur, vous faites connaître
    la mort sacrificielle du
    Seigneur, sacrifice par lequel
    vous entrez dans la
    nouvelle alliance et dans le
    sacerdoce. Cette sainte
    commémoration est aussi le
    souvenir de la consécration
    sacerdotale par le sacrifice
    d'expiation de l'Agneau de
    D.ieu.
    Lui, la Parole issue du Père
    depuis le commencement, la
    Parole incarnée en ce
    monde, Yéshoua le Messie
    a conduit et accompli toutes
    ces choses pour que toute la
    maison d'Israël entre dans le
    sacerdoce de la nouvelle
    alliance à la gloire de Son
    Père. Tout Israël c'est la
    Qéhiyllah (la sainte assemblée
    du Seigneur) la nation
    d'Israël purifiée. Elle doit
    savoir qu'elle a la vocation
    d'exercer le sacerdoce de
    sacrificature dans l'intercession
    jusqu'à ce que le tout
    Israël d'un seul coeur et sur
    une seule voie entre dans ce
    sacerdoce renouvelé dans
    lequel Yéshoua est le Roi et
    le Souverain Sacrificateur.

    qehila.in

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  •  Révélation du mot iniquité !


     Révélation du mot iniquité !

    Message  Ruth Administratrice Aujourd'hui à 17:32

     

    Cette étude est faite pour mettre en lumière la traduction d'un mot qui fait toute la différence dans la compréhension de ceux qui lisent Le Témoignage de La Bonne Nouvelle de Yéshoua (Jésus) et des lettres des Apôtres !

    Il s'agit du mot Iniquité ! Devinez donc ce qui se cache en Grec derrière cette traduction très approximative ? 

    Voici le mot Grec derrière la traduction "Iniquité" :
    ανομιαν anomia 

    a signifie "sans" ou "absence
    et nomia vient de "nomos" qui signifie "Loi" en référence à La Loi de Dieu. 

    Anomia = absence de Torah ou sans Torah, voici ce qui est traduit par iniquité dans vos Bibles. 

    Il est vrai que l'iniquité est bien l'absence de Torah mais étant donné que le mot iniquité ne veut plus rien dire de nos jours, les gens se faisant leur propre idée du bien et du mal donc aussi de l'iniquité, cette traduction est donc bien loin de traduire correctement le texte car cette traduction est trop vague.

    La majorité des traductions ont aussi également traduit par iniquité le mot Grec αδικιας adikia absence de Justice.

    Maintenant reprenons les passages où il est question de l'absence de La Torah.

    Mattityahou (Matthieu) 7:21-23 
    Tous ceux qui me disent : Seigneur ! Seigneur ! n'entreront pas dans le Royaume des cieux ; mais celui qui fait la volonté de mon Père qui est aux cieux.
    Plusieurs me diront en ce jour-là : Seigneur ! Seigneur ! n'avons-nous pas prophétisé en ton Nom ? et n'avons-nous pas chassé les démons en ton Nom ? et n'avons-nous pas fait plusieurs miracles en ton Nom ?
    Mais je leur dirai alors tout ouvertement : je ne vous ai jamais reconnus ; retirez-vous de moi, vous qui travaillez sans La Torah (ανομιαν=anomia).



    Mais je leur dirai alors tout ouvertement : je ne vous ai jamais reconnus ; retirez-vous de moi, vous qui travaillez sans La Torah (ανομιαν=anomia)


    Mattityahou (Mathieu) 13:41 
    Le Fils de l'homme enverra ses anges, qui ôteront de son royaume tous les scandales et ceux qui agissent sans La Torah; (ανομιαν=anomia)


    Mattityahou (Matthieu) 23:28 
    Vous de même, au-dehors vous paraissez justes aux hommes, mais au-dedans vous êtes remplis d'hypocrisie et sans La Torah. (ανομιας=anomia)


    Mattityahou (Matthieu) 24:12
    Et parce que l'absence de La Torah (ανομιαν=anomia) sera multipliée, l'Amour de Dieu de plusieurs se refroidira.



    Lettre de Shaoul (Paul) aux Romains 6:19
    Je parle suivant l'usage des hommes, à cause de l'infirmité de votre chair. En effet, de même que vous avez livré vos membres pour servir à l'absence de La Torah (ανομια=anomia) et à l'injustice pourl'absence de La Torah (ανομιαν=anomia), ainsi livrez-les maintenant comme esclaves à la justice pour la sainteté.



    Lettre de Shaoul (Paul) aux Corinthiens Livre 2 chapitre 6:14
    Ne vous mettez pas sous un même joug avec les infidèles; car qu'y a-t-il de commun entre la justice etl'absence de La Torah (ανομια=anomia)? et quelle union y a-t-il entre la lumière et les ténèbres?



    Lettre de Shaoul (Paul) aux Thessaloniciens Livre 2 chapitre 2:7
    Car le mystère de l'absence de La Torah (ανομιας=anomia) opère déjà; attendant seulement que celui qui le retient maintenant, soit enlevé.



    Lettre de Shaoul (Paul) à Tite 2:14
    Qui s'est donné lui-même pour nous, afin de nous racheter de toute absence de La Torah (ανομιας=anomia) et de nous purifier, et de se former un peuple particulier, zélé pour les bonnes œuvres.



    Lettre aux Hébreux 1:9
    Tu as aimé la justice, et tu as haï l'absence de La Torah (ανομιαν=anomia), c'est pourquoi, ô Dieu! ton Dieu t'a oint d'une huile de joie au-dessus de tes semblables.


    Il s'agit ici de la citation du Psaume 45:7 ci-dessous :
    Tu aimes la justice, tu hais l’iniquité; voilà pourquoi Dieu ton Dieu t’a consacré par une huile d’allégresse, de préférence à tes compagnons.

    Le mot Hébreu traduit ici par iniquité est רֶשַׁע Resha qui signifie mal méchanceté et culpabilité et nous voyons que celui qui a rédigé la lettre aux Hébreux en Grec a traduit cela par "l'absence de La Torah" alors que le mot Grec pour méchanceté existe et est utilisé dans d'autres passages du texte Grec Biblique : κακία kakia

    Donc, tous ceux qui prêchent l'abolition de La Torah ou le fait qu'ils ne sont plus sous La Torah de Dieu sont appelés à revoir leur compréhension de L'Evangile (Bonne Nouvelle)

    _________________

    Apocalypse 14:12 
    "C'est ici la patience des saints, ce sont ici ceux 
    qui gardent Les Commandements de Dieu, et La Foi de Yéshoua."

    Mon pseudo Ruth pour ceux qui veulent me nommer

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     Re: Révélation du mot iniquité !

    Message  Adina Aujourd'hui à 20:51

     
     

    Adina
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     Re: Révélation du mot iniquité !

    Message  Daniel Jackson Aujourd'hui à 20:56

     
    Shalom, super !!

    La traduction de Mr Chouraqui montre déjà cela dans certains passages (il emploie à un moment "fauteur de non Torah" si mes souvenirs sont bons).

    Ahlàlà, quelle beauté ce Brit Hadasha, plus on le creuse, plus on revient à la Véritable source plus que désaltérante, et plus on s'éloigne de toutes ces fausses doctrines, traductions et j'en passe de la religion d'Edom. Les personnes dans l'histoire à l'origine de ces déviances auront de sacrés comptent à rendre.

    Daniel Jackson
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  • http://www.clcfrance.com/la-benediction-de-la-torah_ref_VIDB240.html


    LA BENEDICTION DE LA TORAH
    HUCH LARRY

    Moyenne des notes : 5/5Moyenne des notes : 5/5Moyenne des notes : 5/5Moyenne des notes : 5/5Moyenne des notes : 5/5
    Catalogue : Doctrine de la bible
    Israël
    Format : 13.5X21 cm - 280 pages
    ISBN : 2847001723
    Edit. / Prod. : Vida
    Réf. CLC : VIDB240

     
    Info stock 
     


    Présentation :

    Découvrez les racines juives de la foi chrétienne en accompagnant le pasteur Larry Huch dans ce voyage passionnant à travers les vérités cachées de la Torah et de la Parole de Dieu. 

    Cet éclairage révolutionnera votre compréhension de la Bible.

    À partir de sa propre expérience sur les ruines d’une ancienne synagogue à Capernaüm, l'auteur dévoile de nombreuses vérités qui vous relieront à votre patrimoine spirituel – depuis Abraham, Isaac et Jacob jusqu’à Jésus.

    Il s’efforce de démontrer que Jésus n’est pas venu pour abolir la loi, mais pour l’accomplir, afin que celle-ci soit non seulement gravée sur des tablettes de pierre, mais également écrite dans nos cœurs.

    En lisant La bénédiction de la Torah, apprenez:

    - Ce que voulait dire l’apôtre Paul en affirmant que nous avons été «greffés» (Romains11:17).
    - Comment les fêtes bibliques ouvrent la porte à un flot continu de bénédictions découlant de l’alliance.
    - Comment la prophétie biblique s’accomplit pour réunir Juifs et chrétiens en ces temps de la fin.

    Sans pour autant se placer sous la loi, l’auteur montre la bénédiction qui s’attache au respect de ce que Dieu avait ordonné, tout en affirmant que tout est accompli en Christ. 

    Cet ouvrage pourra provoquer peut-être contestation, contradiction, voire opposition, mais dans tous les cas une réflexion constructive.


    Appréciations (2) :



    Note : 5/5Note : 5/5Note : 5/5Note : 5/5Note : 5/5   Didoone DID, Le 10/10/2011 Amen mon frère Jérémy!! Oui la Torah est bonne et excellente! Il s'agit de la Parole de notre Dieu Tout Puissant ne l'oublions pas! Donc ne méprisons pas Sa Parole. Elle est à savourer dans sa totalité, et dans la Torah se trouvent de véritables trésors, de l'or pur! des perles précieuses qui se trouvent dans l'hébreu aussi!! C'est un flot de bénédictions profondes qui en découlent et desquelles nous sommes privés, en tant que chrétiens, à cause des traductions et des 2000 ans de mensonges. Pour conclure, j'ai envie de dire: "Trop de grâce tue la grâce" et je pèse mes mots.... A méditer seul à seul, face à face avec le Seigneur Jésus et notre Père. Mille bénédictions à tous.
    Note : 5/5Note : 5/5Note : 5/5Note : 5/5Note : 5/5   Jérémy LALIRE, Le 17/07/2011 Que dire ? Ce livre est tout simplement génial. La phrase sorti de son contexte "on est plus sous la loi mais sous la grâce" est enfin mise au clair ! Oui, la Torah doit être notre base, Yeshua et ses élèves talmidim (ou disciples) ainsi que le Rav Paul ne se basaient que sur la Torah pour enseigner. Malheureusement les mauvaises traductions de la Bible nous ont donné une fausse image de la Torah, ainsi qu'une fausse compréhension de la Parole de D.ieu. Ce livre touche donc les points du Shabbat, du Talith, des fêtes de l'Eternel que chaque chrétiens devrait faire (Pessah, Shavouot, Soukkot etc), et l'auteur nous permet de revenir aux anciens sentiers, ceux qui donnent la vie ! Merci beaucoup Larry Huch ! :)
     
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    Le mot Evangile signifie-t-il "bonne nouvelle" ?


    Je te propose dans cette étude biblique de référencer les 108 versets du Nouveau Testament qui parlent de l'Evangile et d'en commenter un certain nombre, lus dans la traduction de la NBS 2002 et dans la traduction de David Martin 1707.

    La NBS, Nouvelle Bible Segond, parue en librairie en juin 2002, a supprimé entièrement de son vocabulaire le mot EVANGILE et tous les mots dérivés :évangéliser, évangélisation, évangéliste.

    Bibliorama a critiqué ce changement en juillet 2002, en parlant d'altération de la Parole de Dieu.

    Voici ci-dessous l'argument présenté par le coordonnateur de la NBS dans son droit de réponse publié sur le site en Août 2002. Pour appuyer ses choix de traduction, Didier Fougeras se base sur les récentes études de la langue grecque du Nouveau Testament. Voici comment il justifie le remplacement du motEvangile par un équivalent littéral qui serait, selon lui, "bonne nouvelle" :

    Si "Evangile" (simple transcription du grec, spécialisée via le latin dans l'usage religieux) a été remplacé par " bonne nouvelle ", formule dont l'usage religieux n'est pas inconnue du Robert (nouvelle, 1° : " SPECIALT. La bonne nouvelle : l'Evangile "), c'est précisément parce que le mot grec correspondant est d'abord un terme profane (contrairement à l'anglais Gospel, qui correspondrait étymologiquement à un "théangile" plus qu'à un "évangile" ; on retrouve le "eu" de euaggelion, au sens de "bon, heureux", dans des mots comme "euphémisme" ou "euphonie"). Le lecteur français qui lit "bonne nouvelle" retrouve donc à peu près ce que comprenait le lecteur hellénophone du Nouveau Testament avant vingt siècles d'histoire de l'Eglise.

    L'argument des traducteurs de la NBS repose donc sur une connaissance littéraire de la langue grecque du 1er siècle de notre ère, époque de rédaction du Nouveau Testament. En remplaçant le mot Evangile par bonne nouvelle, les traducteurs de la NBS ont voulu que le lecteur d'aujourd'hui retrouve "l'ambiance" des lecteurs de l'époque.

    Cet argument est-il valable ?

    Le mot Evangile signifie "Parole de Dieu"
     


    Nous disons que l'argument littéraire de la NBS induit réellement en erreuret qu'il est le fruit d'une méconnaissance spirituelle de la Parole de Dieu.

    Nous nous appuyons sur la Bible elle-même pour démontrer que le mot Evangile ne veut pas dire "bonne nouvelle" mais que ce mot signifie "Parole de Dieu", etcela dans la façon même dont les auteurs bibliques s'adressaient à leurs lecteurs de l'époque.

    Apo 14:6
    Puis je vis un autre Ange qui volait par le milieu du ciel, ayant l'Evangile éternel, afin d'évangéliser à ceux qui habitent sur la terre, et à toute nation, Tribu, Langue et peuple.

    Jésus dit :
    Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point.
    Matthieu 24:35

    Oui, l'Evangile éternel qui est au Ciel et qui a été apporté sur la terre, ce n'est pas une bonne nouvelle, c'est La Parole de Dieu, c'est Jésus-Christ venu en chair.

    Voici un petit résumé de notre étude biblique qui explique la Parole de Dieu PAR la Parole de Dieu :

    • 28 versets associent étroitement le mot évangile avec la personne de Jésus-Christ.
    • 12 versets associent étroitement le mot évangile avec l'Ecriture et/ou la Parole de Dieu et la vérité qui est en Jésus-Christ.
    • 8 versets associent étroitement le mot évangile avec Dieu.
    • 6 versets au moins associent étroitement le mot évangile avec le ministère du Saint-Esprit.
    • 27 versets associent étroitement le mot évangile avec le travail de Ministère de la prédication et de l'enseignement de la sainte doctrine.
    • 9 versets associent étroitement le mot évangile avec la puissance de Dieu et la guérison.
    • D'autres versets mettent en rapport l'Evangile avec la parole de Dieu qui seule a droit à l'obéissance, possédant un caractère sacré et un rôle detémoignage.
    • Dans 4 versets Paul s'approprie l'expression évangile avec les déterminants possessifs, Mon ou Notre.

    Lisons 3 versets écrits par les apôtres Paul et Pierre :

    Colossiens 1
    5 « A cause de l'espérance des biens qui vous sont réservés dans les Cieux, et dont vous avez eu ci-devant connaissance par la parole de la véritéc'est-à-dire, par l'Evangile. »

    2 Timothée 2 
    8 « Souviens-toi que Jésus-Christ, de la semence de David, est ressuscité des morts, selon mon évangile
    9 Dans lequel je souffre des maux jusqu’aux liens comme un malfaiteur, mais la parole de Dieu n’est point liée. »

    1 Pierre 1
    25 « Mais la parole du Seigneur demeure éternellement; et c'est cette parole qui vous a été évangélisée. »

    Dans ces 3 passages, Paul et Pierre font une typologie du mot EUAGGELIW "Evangile" : ils l'associent systématiquement à "Parole de Dieu". S'il est vrai que dans la littérature grecque du 1er siècle, les auteurs païens pouvaient y lire "bonne nouvelle", Paul et Pierre, dans le corps de Christ, utilisent l'expression grecque comme équivalent à Parole de Dieu.

    C'est même une appropriation que fait l'apôtre Paul, qui dit Mon évangile, Notre Evangile (voir aussi Rom 2:16, 2 Co 4:3 et 2 Th 2:14), et ce mot prend alors un sens à part.

    Là où Pierre emploie la racine "évangéliser", il évoque le fait de transmettre "la Parole de Dieu" et non pas une "bonne nouvelle" : il évoque le ministère particulier de la prédication du salut de Jésus-Christ : dans le Nouveau Testament, 27 versets au moins associent directement le mot évangile avec le ministère de la prédication et de l'enseignement de la Parole de Dieu !

    Voici à présent une étude du passage de Paul dans Romains 10:13-17 : elle te démontrera le lien qui existe entre les mots "bonne nouvelle" et "Parole de Dieu" à travers l'Ancien Testament et le Nouveau Testament :

    Romains 10:
    13 Car quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé. 
    14  Mais comment invoqueront-ils celui en qui ils n'ont point cru? et comment croiront-ils en celui dont ils n'ont point entendu parler? et comment en entendront-ils parler s'il n'y a quelqu'un qui leur prêche? 
    15  Et comment prêchera-t-on sinon qu'il y en ait qui soient envoyés? ainsi qu'il est écrit: ô que les pieds de ceux qui annoncent la paix sont beaux, les pieds, dis-je, de ceux qui annoncent de bonnes choses ! 
    16  Mais tous n'ont pas obéi à l'Evangile; car Esaïe dit: Seigneur, qui est-ce qui a cru à notre prédication. 
    17  La foi donc est de l'ouïe; et l'ouïe par la parole de Dieu.

    Paul fait une citation de l'Ancien Testament qui se retrouve à la fois dans Esaïe 52:7 et dans Nahum 1:15 :

    Esaïe 52:7
    Qu'ils sont beaux sur les montagnes, les pieds de celui qui apporte de bonnes nouvelles, qui publie la paix, qui apporte un bon message, qui publie le salut, qui dit à Sion: Ton Dieu règne !

    Nahum 1:15
    Voici sur les montagnes les pieds de celui qui apporte de bonnes nouvelles et qui publie la paix ! Célèbre tes fêtes, ô Juda! accomplis tes vœux ! Car le méchant ne passera plus au milieu de toi; il est entièrement retranché !

    "apporte de bonnes nouvelles" : c'est le mot hébreu basar (baw-sar') qui est utilisé dans ces deux versets de l'Ancien Testament. En voici les significations :

    • 1) porter des nouvelles, publier, prêcher, annoncer
    • 1a) réjouir par de bonnes nouvelles
    • 1b) annoncer (le salut) comme une bonne nouvelle, prêcher
    • 1c) recevoir de bonnes nouvelles

    A présent voyons l'enchaînement de la pensée de Paul :

    Au verset 13 : Paul parle du salut en Jésus-Christ par la grâce.
    Au verset 14 : l'apôtre parle ensuite de la nécessité de la prédication du salut.
    Au verset 15 : il rappelle la bonne nouvelle du salut annoncée par les Prophètes.
    Au verset 16 : il utilise le mot grec EUAGGELIW "Evangile" pour dire qu'il faut obéir à cette bonne nouvelle qui est proclamée.
    Au verset 17 : Il conclue que la "bonne nouvelle" qu'on entend et qui fait naître la foi, c'est la Parole de Dieu.

    Nous avons ici la preuve que lorsque Paul utilise le terme grec EUAGGELIW "Evangile", il l'associe d'abord à la Parole de Dieu en référence au mot hébreu basar (baw-sar') "la bonne nouvelle du salut" annoncée par les Prophètes.

    Traduire EUAGGELIW "Evangile" seulement par l'expression littérale "bonne nouvelle" ne rend donc pas compte de la réalité spirituelle attachée à la pensée des auteurs bibliques. Car les apôtres du Nouveau Testament faisaient le lien avec la "bonne nouvelle du salut" des prophètes de l'Ancien Testament et cette bonne nouvelle, cet EUAGGELIW "Evangile", c'est Jésus-Christ, la Parole faite chair.


    Il faut réaliser que le mot Evangile, qui signifie Parole de Dieu, est en relation directe avec Jésus-Christ lui-même : quand Paul utilise le mot Evangile, il ne l'associe pas à une bonne nouvelle, mais il l'associe à Jésus-christ qui est la Parole de Dieu ! 
    C'est bien cela que nous trouvons en lisant Paul :

    2 Corinthiens 11
    4 Car si quelqu'un venait qui vous prêchât un autre Jésus que nous n'avons prêché; ou si vous receviez un autre Esprit que celui que vous avez reçu, ou un autre Evangile que celui que vous avez reçu, feriez-vous bien de l'endurer ?

    Galates 1
    6 Je m'étonne qu'abandonnant Jésus-Christ, qui vous avait appelés par sa grâce, vous ayez été si promptement transportés à un autre Evangile.

    La Bible nous dit que Jésus-Christ est la Parole de Dieu : voici la déclaration de Jean voyant le Seigneur Jésus :

    Il était vêtu d'une robe teinte dans le sang, et son nom s'appelle LA PAROLE DE DIEU.
    Apocalypse 19:13

    Compare avec les versets suivants : Apocalypse 1:2, Apocalypse 1:9, Apocalypse 6:9, Apocalypse 20:4, et tu te rendras compte que les termes "Parole de Dieu" et "témoignage de Jésus-Christ" sont étroitement associés. Dans 28 versets au moins, quand le Nouveau Testament parle de l'évangile, il évoque directement la personne de Jésus, et non pas une bonne nouvelle.

    Si on touche au sens biblique "évangile = parole de Dieu", on touche au témoignage du Seigneur Jésus.

    En réalisant que le mot grec EUAGGELIW signifie bien "la parole de Dieu", la Bible devient plus précise tout au long des 108 versets et des 118 occurences du Nouveau Testament où apparaît ce mot grec.
    Si nous rejettons cela, nous trahissons la Parole de Dieu en la confondant avec toutes les autres bonnes nouvelles que les religions véhiculent par l'esprit de l'antichrist.

    Je te propose ci-dessous de comparer quelques versets du Nouveau Testament qui parlent de l'Evangile, dans la traduction de la NBS 2002 et dans la traduction de David Martin 1707. Tu verras par toi-même, au fil de cette lecture thématique et croisée, que le mot Evangile est loin de signifier "bonne nouvelle" !

    En fin de page tu retrouveras TOUTES les 118 occurences du mot évangile dans la traduction du Nouveau Testament par David Martin (1707) : je les ai classées par thèmes pour te permettre de discerner que la Parole de Dieu est cohérente et très précise !

     

    Traduction NBS 2002

    Traduction David Martin 1707

    Matthieu 24
    14 Cette bonne nouvelle du Règne sera proclamée par toute la terre habitée ; ce sera un témoignage pour toutes les nations. Alors viendra la fin.
    Matthieu 24
    14 Et cet Evangile du Royaume sera prêché dans toute la terre habitable, pour servir de témoignage à toutes les nations, et alors viendra la fin.
    Commentaire de Bibliorama : Réalisons simplement ici comment l'expression "bonne nouvelle du Règne" dilue complètement la spécificité de la Parole de Dieu au sein des nations païennes...

    Matthieu 26
    13 Amen, je vous le dis, partout où cette bonne nouvelle sera proclamée, dans le monde entier, on racontera aussi, en mémoire de cette femme, ce qu'elle a fait.

    Matthieu 26
    13 En vérité je vous dis, que dans tous les endroits du monde où cet Evangile sera prêché, ce qu'elle a fait sera aussi récité en mémoire d'elle.

    Marc 10
    29 Jésus répondit: Amen, je vous le dis, il n'est personne qui ait quitté, à cause de moi et de la bonne nouvelle, maisons, frères, soeurs, mère, père, enfants, ou terres,

    Marc 10
    29 Et Jésus répondant, dit: en vérité je vous dis, qu’il n'y a personne qui ait laissé ou maison, ou frères, ou soeurs, ou père, ou mère, ou femme, ou enfants, ou champs, pour l'amour de moi, et de l’Evangile,

    Commentaire de Bibliorama : Dans ce verset de Marc 10:29, le Seigneur Jésus associe sa personne avec la Parole de Dieu. Quand on lit la traduction NBS, on ne s'en rend pas compte. Il faut la comparer avec une traduction respectueuse de la pensée biblique pour sentir une grande différence spirituelle. A noter que le texte grec de Nestle-Aland (NBS) omet le mot "femme" tandis que le Texte Reçu (Martin) le précise. Ce n'est pas rien comme omission au niveau doctrinal...

    Marc 14
    9 Amen, je vous le dis, partout où la bonne nouvelle sera proclamée, dans le monde entier, on racontera aussi, en mémoire de cette femme, ce qu'elle a fait.

    Marc 14
    9 En vérité je vous dis, qu'en quelque lieu du monde que cet Evangile sera prêché, ceci aussi qu'elle a fait sera récité en mémoire d'elle.

    Commentaire de Bibliorama : La NBS a également supprimé de son vocabulaire les mot "prêcher, prédication". Toujours pour rendre "l'ambiance" littéraire du 1er siècle...

    Luc 3
    18 Jean annonçait la bonne nouvelle au peuple avec beaucoup d'autres encouragements.

    Luc 3
    18 Et en faisant plusieurs autres exhortations, il évangélisait au peuple.

    Luc 4
    18 L'Esprit du Seigneur est sur moi, parce qu'il m'a conféré l'onction pourannoncer la bonne nouvelle aux pauvres ; il m'a envoyé pour proclamer aux captifs la délivrance, et aux aveugles le retour à la vue, pour renvoyer libres les opprimés,
    19 pour proclamer une année d'accueil de la part du Seigneur.

    (dans la NBS, ce passage figure en italique pour signifier qu'il est une citation de l'Ancien Testament)

    Luc 4
    18 L'Esprit du Seigneur est sur moi, parce qu'il m'a oint; il m'a envoyé pourévangéliser aux pauvres; pour guérir ceux qui ont le coeur froissé.
    19 Pour publier aux captifs la délivrance, et aux aveugles le recouvrement de la vue; pour mettre en liberté ceux qui sont foulés; et pour publier l'an agréable du Seigneur.

    Luc 9
    6 Ils partirent et se mirent à passer de village en village ; ils annonçaient la bonne nouvelle et réalisaient partout des guérisons.

    Luc 9
    6 Eux donc étant partis allaient de bourgade en bourgade, évangélisant, et guérissant partout.

    Commentaire de Bibliorama : Intéressant ce parallèle entre l'évangélisation et la guérison. Nous savons que la prédication de l'Evangile de Christ possède la puissance de DIEU pour guérir les malades et faire des miracles. Je me réjouis en Jésus-Christ d'utiliser le mot EVANGILE quand j'exhorte des personnes malades à se tourner vers Dieu et à ouvrir une Bible. Que je serais triste si on m'enlevait de la bouche le mot Evangile pour le remplacer par l'insipide expression "bonne nouvelle"....

    Luc 16
    16 Jusqu'à Jean, c'était la Loi et les Prophètes ; depuis, le royaume de Dieu est annoncé comme une bonne nouvelle, et chacun use de violence pour y entrer.

    Luc 16
    16 La Loi et les Prophètes ont duré jusqu'à Jean; depuis ce temps-là le Règne de Dieu est évangélisé, et chacun le force.

    Commentaire de Bibliorama : Ce verset met en parallèle la Parole de Dieu de l'Ancien Testament et la Parole de Dieu du Nouveau Testament. On voit très bien dans la traduction de Martin que la balance porte sur un plateau la Loi et les Prophètes et sur l'autre plateau "l'Evangile du Royaume de Dieu". C'est complètement perdu dans la NBS, quelle tristesse...

    Luc 20
    1 Un de ces jours-là, comme il instruisait le peuple dans le temple, et qu'ilannonçait la bonne nouvelle, les grands prêtres et les scribes, avec les anciens survinrent

    Luc 20
    1 Et il arriva un de ces jours-là, comme il enseignait le peuple dans le Temple, et qu'il évangélisait, que les principaux Sacrificateurs et les Scribes survinrent avec les Anciens.

    Commentaire de Bibliorama : Jean 1:1 nous dit que Jésus-Christ est la Parole de Dieu faite chair. Dans le temple, Jésus annonçait-il la bonne nouvelle, ou prêchait-il la Parole de Dieu ?...

    Actes 16
    10 Dès qu'il a eu cette vision, nous avons cherché à nous rendre en Macédoine, concluant que Dieu nous y apelait à y annoncer la bonne nouvelle.

    Actes 16
    10 Quand donc il eut vu cette vision, nous tâchâmes aussitôt d'aller en Macédoine, concluant de là que le Seigneur nous avait appelés pour leurévangéliser.

    Romains 2
    16 au jour où Dieu, selon ma bonne nouvelle, juge les secrets des humains par Jésus-Christ.

    Romains 2
    16 Tous, dis-je, donc seront jugés au jour que Dieu jugera les secrets des hommes par Jésus-Christ, selon mon Evangile.

    Commentaire de Bibliorama : Cette appropriation du mot grec EUAGGELIW (évangile) par Paul prouve bien que ce mot avait un sens différent dans l'esprit de l'Apôtre. S'il reprend un terme littéraire de son époque, il lui donne une signification nouvelle, plus profonde qu'une simple 'bonne nouvelle". D'autres passages parallèles le confirment, voir ci-dessous.

    Romains 16
    25 A celui qui est a le pouvoir de vous affermir selon ma bonne nouvelle et la proclamation de Jésus-Christ - conformément à la révélation du mystère qui était tenu secret depuis toujours,

    Romains 16
    25 Or à celui qui est puissant pour vous affermir selon mon Evangile, etselon la prédication de Jésus-Christ, conformément à la révélation du mystère qui a été tû dans les temps passés,

    Commentaire de Bibliorama : Une fois de plus, Paul met en parallèle, dans la même phrase et sur le même plan d'égalité : "l'évangile" et "la prédication de Jésus-Christ". L'un est synonyme de l'autre. C'est pour cette raison spirituelle qu'il n'est pas convenable de remplacer Evangile pour l'expression neutre et littérale "bonne nouvelle". L'Evangile, c'est bien l'annonce de la Parole de Dieu, Jésus-Christ venu en chair.

    1 Corinthiens 1
    17 Car le Christ ne m'a pas envoyé pour baptiser, mais pour annoncer la bonne nouvelle, non pas dans la sagesse du langage, afin que la croix du Christ ne soit pas vidée de son sens.

    1 Corinthiens 1
    17 Car Christ ne m'a pas envoyé pour baptiser, mais pour évangéliser, non point avec les discours de la sagesse humaine, afin que la croix de Christ ne soit point anéantie.

    Attention, ci-dessous ! traduction scandaleuse !

    1 Corinthiens 9
    18 Quel est donc mon salaire ? C'est d'offrir gratuitement la bonne nouvelle que j'annonce, sans user réellement du droit que cette bonne nouvelleme donne.

    1 Corinthiens 9
    18 Quelle récompense en ai-je donc? c'est qu'en prêchant l'Evangile, jeprêche l'Evangile de Christ sans apporter aucune dépense, afin que je n'abuse pas de mon pouvoir dans l’Evangile.

    Commentaire de Bibliorama : Cher lecteur, il y a de quoi frémir en comparant les deux traductions, n'est-ce pas ? On pourrait croire qu'il ne s'agit pas du même texte original ! En effet la NBS se base sur le texte grec de Nestle-Aland qui omet des dizaines de fois le mot "Christ". Quand on lit la traduction Martin du Texte Reçu, on comprend dans ce verset que l'Evangile et l'Evangile de Christ sont la prérogative de Paul, inspirée par l'Esprit de Dieu. Quand on lit cela dans la NBS, on a affaire à un discours intellectuel qui passe à côté de la pensée biblique. Je crie : "au secours !" en pensant à tous ces jeunes convertis à qui l'on va offrir une NBS : leur intelligence sera séduite mais leur foi ne sera vraiment pas bien nourrie, c'est ce que je crains profondément.

    2 Corinthiens 4
    3 Si cependant notre bonne nouvelle est encore voilée, elle est voilée pour ceux qui vont à leur perte.

    2 Corinthiens 4
    3 Que si notre Évangile est encore voilé, il ne l'est que pour ceux qui périssent.

    2 Corinthiens 10
    16 en annonçant la bonne nouvelle dans les régions situées au-delà de chez vous, au lieu de mettre notre fierté en ce qui a déjà été fait dans le domaine d'autrui.

    2 Corinthiens 10
    16 Jusques à évangéliser dans les lieux qui sont au delà de vous; et non pas à nous glorifier dans ce qui a été départi aux autres selon la mesure réglée, dans les choses déjà toutes préparées.

    2 Corinthiens 11
    4 En effet, si le premier venu proclame un autre Jésus que celui que nous vous avons proclamé, ou si vous recevez un autre esprit que celui que vous avez reçu ou une autre "bonne nouvelle" que celle que vous avez accueillie, vous le supportez fort bien.

    2 Corinthiens 11
    4 Car si quelqu'un venait qui vous prêchât un autre Jésus que nous n'avons prêché; ou si vous receviez un autre Esprit que celui que vous avez reçu, ou un autre Evangile que celui que vous avez reçu, feriez-vous bien de l'endurer ?

    Commentaire de Bibliorama : Encore une fois, dans ce verset de Paul, nous avons la démonstration éclatante que l'Evangile = Jésus = l'Esprit de Dieu. 
    La NBS a même mis l'expression bonne nouvelle entre guillemets pour essayer de rendre la pensée spirituelle que ses choix ont altérée ! Quel désaveu pour ses traducteurs qui se sentent obligés de rédiger une note où ils disent : une autre "bonne nouvelle " ou un autre "evangile".

    Cher lecteur de Bibliorama, comment ne pas se sentir attristé, quand on a basé sa vie sur la Parole de Dieu, de voir comment la simplicité de l'Evangile est faussée par la vaine science littéraire des hommes...
    Le même phénomène se reproduit dans le passage ci-dessous.

    Galates 1
    6 Je m'étonne que vous vous détourniez si vite de celui qui vous a appelés par la grâce du Christ, pour passer à une autre "bonne nouvelle",
    7 Qui d'ailleurs n'en est pas une : il y a seulement des gens qui vous troublent et qui veulent pervertir la bonne nouvelle du Christ.
    8 Mais si nous-mêmes, ou si un ange du ciel vous annonçait une bonne nouvelle différente de celle que nous vous avons annoncée, qu'il soit anathème !

    9 Nous l'avons déjà dit, et je le répète maintenant : si quelqu'un vousannonce une bonne nouvelle différente de celle que vous avez reçue, qu'il soit anathème !
     

    Galates 1
    6 Je m'étonne qu'abandonnant Jésus-Christ, qui vous avait appelés par sa grâce, vous ayez été si promptement transportés à un autre Evangile.
    7 Qui n'est pas un autre Evangile, mais il y a des gens qui vous troublent, et qui veulent renverser l'Evangile de Christ.
    8 Mais quand nous-mêmes vous évangéliserions, ou quand un Ange du Ciel vous évangéliserait outre ce que nous vous avons évangélisé, qu'il soit anathème.
    9 Comme nous l'avons déjà dit, je le dis encore maintenant: si quelqu'un vousévangélise outre ce que vous avez reçu, qu'il soit anathème.

    Commentaire de Bibliorama : au verset 6, encore une fois, Jésus-Christ est étroitement associé dans le même verset au mot grec EUAGGELIW (évangile).

    Vois aussi avec quelle précision la traduction de Martin met en avant l'action d'évangéliser : vois comment, dans cette traduction de 1707, le souci de Paul est rendu avec force !

    En lisant ce verset, je ne peux m'empêcher de penser à cet esprit insidieux du new-age qui tente d'altérer le vocabulaire de la Bible pour délivrer un nouvel "évangile" où les mots repentance, conversion, prédication, enfer, péché, etc, sont remplacés par des approximations littéraires : tout cela va dans le sens de l'oecuménisme ambiant (voir la Bible Bayard 2001).

    Il faut veiller, chacun pour soi, à respecter l'intégrité de la Bible, ce verset de Paul parle de la malédiction qui est attachée à la falsification de la Parole de Dieu (et de sa pensée !).

    Galates 3
    8 Aussi l'Ecriture, voyant d'avance que Dieu justifierait les non-Juifs en vertu de la foi, a d'avance annoncé cette bonne nouvelle à Abraham : Toutes les nations seront bénies en toi.

    (dans la NBS, ce passage figure en italique pour signifier qu'il est une citation de l'Ancien Testament)

    Galates 3
    8 Aussi l'Ecriture prévoyant que Dieu justifierait les Gentils par la foi, a auparavant évangélisé à Abraham, en lui disant: toutes les nations seront bénies en toi.

    Commentaire de Bibliorama : En lisant ce verset dans la traduction de Martin, on se rend compte d'une chose : l'évangélisation avait déjà commencé du temps de l'Ancien Testament : non pas sous la forme d'une "bonne nouvelle" mais sous la forme de la "parole de Dieu" adressée à Abraham. Dans ce passage de Galates, le verbe évangéliser a pour sujet l'Ecriture ! Est-ce que l'on se rend compte de la portée spirituelle que cela revêt ? L'Ecriture est la Parole inspirée de Dieu, on a encore une fois la démonstration que le terme Evangile, sous la plume de Paul, est bien liée à l'Ecriture = Parole de Dieu.

    Galates 4
    13 Vous le savez, c'est à cause d'une maladie que je vous ai annoncé la bonne nouvelle pour la première fois.

    Galates 4
    13 Et vous savez comment je vous ai ci-devant évangélisé dans l'infirmité de la chair.

    Ephésiens 2
    17 Il est venu annoncer, comme une bonne nouvelle, la paix à vous qui étiez loin, et la paix à ceux qui étaient proches ;

    Ephésiens 2
    17 Et étant venu il a évangélisé la paix à vous qui étiez loin, et à ceux qui étaient près.

    Commentaire de Bibliorama : Si, en lisant l'expression "a évangélisé", on comprend son vrai sens spirituel qui est "a annoncé la parole de Dieu", on perçoit dans la traduction de Martin une puissance associée au mot "Paix" qui est absente de la NBS. C'est avec ce genre de nuances que la foi se nourrit de piété et d'assurance en Christ !

    Ephésiens 4
    11 C'est lui qui a donné les uns comme apôtres, d'autres comme prophètes, d'autres comme annonciateurs de la bonne nouvelle, d'autres comme bergers et maîtres,

    Ephésiens 4
    11 Lui-même donc a donné les uns pour être Apôtres, les autres pour être Prophètes, les autres pour être Evangélistes, les autres pour être Pasteurs et Docteurs.

    Commentaire de Bibliorama : Cette traduction de la NBS frise le ridicule : drôle de ministère en Christ que d'être un "annonciateur de la bonne nouvelle"... Mais quel esprit a donc poussé les traducteurs à un tel choix de vocabulaire ? Je reste perplexe et estomaqué.

    2 Thessaloniciens 2
    14 C'est à cela aussi qu'il vous a appelés par notre bonne nouvelle, pour que vous acquériez la gloire de notre Seigneur Jésus-Christ.

    2 Thessaloniciens 2
    14 A quoi il vous a appelés par notre Evangile, afin que vous possédiez la gloire qui nous a été acquise par notre Seigneur Jésus-Christ.

    1 Timothée 1
    11 d'après la bonne nouvelle de la gloire du Dieu bienheureux, bonne nouvelle qui m'a été confiée.

    1 Timothée 1
    11 Suivant l'Evangile de la gloire de Dieu bienheureux, lequel Evangile m'a été commis.

    Commentaire de Bibliorama : Avec la NBS, on hésite à comprendre en quoi l'expression "bonne nouvelle" peut avoir affaire avec la Gloire de Dieu. En relisant le contexte, il est question de l'enseignement de la Parole de Dieu.

    (version Martin) 1 Timothée 1:9  Sachant ceci, que la Loi n'est point donnée pour le juste, mais pour les iniques, et pour ceux qui ne se peuvent point ranger; pour ceux qui sont sans piété, et qui vivent mal; pour des gens sans religion, et pour les profanes; pour les meurtriers de père et de mère, et pour les homicides; 10  Pour les fornicateurs, pour ceux qui commettent des péchés contre nature, pour ceux qui dérobent des hommes, pour les menteurs, pour les parjures, et contre telle autre chose qui est contraire à la saine doctrine; 11 Suivant l'Evangile de la gloire de Dieu bienheureux, lequel Evangile m'a été commis.

    Encore une fois dans ses écrits, Paul associe étroitement le mot évangile à la sainte doctrine, pas à une bonne nouvelle : d'ailleurs, dans ce contexte, Paul énumère les méchants qui sont sous la colère de Dieu : Paul est loin de faire une allusion à une "bonne nouvelle" selon la littérature de l'époque : en lisant ce passage les écrivains grecs de l'époque ne pouvaient pas y trouver l'annonce d'une bonne nouvelle, mais bien plutôt la sanction de la PAROLE de Dieu. Ici comme partout, la traduction "bonne nouvelle" est vraiment un non-sens spirituel.

    2 Timothée 2
    8 Souviens-toi que Jésus-Christ, qui s'est réveillé d'entre les morts, et qui est issu de la descendance de David, selon ma bonne nouvelle,

    2 Timothée 2
    8 Souviens-toi que Jésus-Christ, qui est de la semence de David, est ressuscité des morts, selon mon Evangile.

    2 Timothée 4
    5 Mais toi, sois sobre en tout, supporte les souffrances, annonce la bonne nouvelle, assure pleinement ton ministère.

    2 Timothée 4
    5 Mais toi, veille en toutes choses, souffre les afflictions, fais l'oeuvre d'un Evangéliste, rends ton Ministère pleinement approuvé.

    Hebreux 4
    2 Car la bonne nouvelle nous a été annoncée tout aussi bien qu'à eux. Mais la parole qu'ils ont entendue ne leur a servi de rien, car ils n'étaient pas unis par la foi à ceux qui l'ont entendue.
    (...)
    6 Ainsi, puisqu'il est réservé à certains d'y entrer, et que ceux qui avaient reçu les premiers cette bonne nouvelle n'y entrèrent pas, à cause de leur refus d'obéir,

    Hebreux 4
    2 Car il nous a été évangélisé, comme il le fut à ceux-là; mais la parole de la prédication ne leur servit de rien, parce qu'elle n'était point mêlée avec la foi dans ceux qui l'ouïrent.
    (...)
    6 Puis donc qu'il reste que quelques-uns y entrent, et que ceux à qui premièrement il a été évangélisé n'y sont point entrés, à cause de leur incrédulité,

    1 Pierre 1
    25 Mais la parole du Seigneur demeure pour toujours. Cette parole, c'est la bonne nouvelle qui vous a été annoncée.

    1 Pierre 1
    25 Mais la parole du Seigneur demeure éternellement; et c'est cette parole qui vous a été évangélisée.

    1 Pierre 4
    6 C'est pour cela, en effet, que même aux morts la bonne nouvelle a été annoncée, afin qu'après avoir été jugés humainement, quant à la chair, ils vivent selon Dieu quant à l'Esprit.

    1 Pierre 4
    6 Car c'est aussi pour cela qu'il a été évangélisé aux morts, afin qu'ils fussent jugés selon les hommes en la chair, et qu'ils vécussent selon Dieu dans l'esprit.

     

    Classées par thèmes, TOUTES les 118 occurences du mot évangile dans la traduction du Nouveau Testament par David Martin (1707).

    Je place un  pour signaler un verset capital.

    1 - Evangile   =>   étroitement associé à la personne de Jésus-Christ, Parole de Dieu.

    Mc 1:1
    Le commencement de l'Evangile de Jésus-Christ, Fils de Dieu;

    Mc 8:35
    Car quiconque voudra sauver son âme, la perdra; mais quiconque perdra son âme pour l'amour de moi et de l'Evangile, celui-là la sauvera.

    Mc 10:29
    Et Jésus répondant, dit: en vérité je vous dis, qu’il n'y a personne qui ait laissé ou maison, ou frères, ou soeurs, ou père, ou mère, ou femme, ou enfants, ou champs, pour l'amour de moiet de l’Evangile,

    Rom 1:1
    Paul serviteur de Jésus-Christ, appelé à être Apôtre, mis à part pour annoncer l'Evangile de Dieu.

    Rom 1:9
    Car Dieu, que je sers en mon esprit dans l'Evangile de son Fils, m'est témoin que je fais sans cesse mention de vous;

    Rom 1:16
    Car je n'ai point honte de l'Evangile de Christ, vu qu'il est la puissance de Dieu en salut à tout croyant: au Juif premièrement, puis aussi au Grec.

    Rom 15:16
    Afin que je sois ministre de Jésus Christ envers les Gentils, m'employant au sacrifice de l'Evangile de Dieu; afin que l'oblation des Gentils soit agréable, étant sanctifiée par le Saint-Esprit.

    Rom 15:19
    Avec la vertu des prodiges et des miracles, par la puissance de l'Esprit de Dieu; tellement que depuis Jérusalem, et les lieux d'alentour, jusque dans l'Illyrie, j'ai tout rempli de l'Evangile de Christ.

    Rom 15:20
    M'attachant ainsi avec affection à annoncer l'Evangile là où Christ n'avait pas encore été prêché, afin que je n'édifiasse point sur un fondement qu'un autre eût déjà posé.

    Rom 15:29
    Et je sais que quand j'irai vers vous j'y irai avec une abondance de bénédictions de l'Evangile de Christ.

    Rom 16:25
    Or à celui qui est puissant pour vous affermir selon mon Evangile, et selon la prédication de Jésus-Christ, conformément à la révélation du mystère qui a été tû dans les temps passés,

    1Cor 4:15
    Car quand vous auriez dix mille maîtres en Christ, vous n'avez pourtant pas plusieurs pères: car c'est moi qui vous ai engendrés en Jésus-Christ par l'Evangile.

    1Cor 9:12
    Et si d'autres usent de ce pouvoir à votre égard, pourquoi n'en userions-nous pas plutôt qu'eux? cependant nous n'avons point usé de ce pouvoir, mais au contraire nous supportons toutes sortes d'incommodités, afin de ne donner aucun empêchement à l'Evangile de Christ.

    1Cor 9:18
    Quelle récompense en ai-je donc? c'est qu'en prêchant l'Evangile, je prêche l'Evangile de Christ sans apporter aucune dépense, afin que je n'abuse pas de mon pouvoir dans l’Evangile.

    2Cor 2:12
    Au reste, étant venu à Troas pour l'Évangile de Christ, quoique la porte m'y fût ouverte par le Seigneur,

    2Cor 4:4
    Desquels le Dieu de ce siècle a aveuglé les entendements, c'est-à-dire, des incrédules, afin que la lumière de l'Évangile de la gloire de Christ, lequel est l'image de Dieu, ne leur resplendît point.

    2Cor 9:13
    Glorifiant Dieu pour l'épreuve qu'ils font de cette assistance, en ce que vous vous soumettez à l'Évangile de Christ; et de votre prompte et libérale communication envers eux, et envers tous.

    2Cor 10:14
    Car nous ne nous étendons pas nous-mêmes plus qu'il ne faut, comme si nous n'étions point parvenus jusqu'à vous; vu que nous sommes parvenus même jusqu'à vous par la prédication de l'Évangile de Christ.

    2Cor 11:4
    Car si quelqu'un venait qui vous prêchât un autre Jésus que nous n'avons prêché; ou si vous receviez un autre Esprit que celui que vous avez reçu, ou un autre Evangile que celui que vous avez reçu, feriez-vous bien de l'endurer ?

    Gal 1:6
    Je m'étonne qu'abandonnant Jésus- Christ, qui vous avait appelés par sa grâce, vous ayez été si promptement transportés à un autre Evangile.

    Gal 1:7
    Qui n'est pas un autre Evangile, mais il y a des gens qui vous troublent, et qui veulent renverser l'Evangile de Christ.

    Gal 1:16
    De révéler son Fils en moi, afin que je l'évangélisasse parmi les Gentils, je ne commençai pas d'abord par prendre conseil de la chair et du sang;

    Eph 3:6
    Savoir que les Gentils sont cohéritiers, et d'un même corps, et qu'ils participent ensemble à sa promesse en Christpar l'Evangile.

    Phil 1:27
    Seulement conduisez-vous dignement comme il est séant selon l'Evangile de Christ; afin que soit que je vienne, et que je vous voie; soit que je sois absent, j'entende quant à votre état, que vous persistez en un même esprit, combattant ensemble d'un même courage par la foi de l'Evangile, et n'étant en rien épouvantés par les adversaires.

    1Th 3:2
    Et nous avons envoyé Timothée, notre frère, Ministre de Dieu, et notre compagnon d'oeuvre en l'Evangile de Christ, pour vous affermir, et vous exhorter touchant votre foi.

    2Th 1:8
    Avec des flammes de feu, exerçant la vengeance contre ceux qui ne connaissent point Dieu, et contre ceux qui n'obéissent point à l'Evangile de notre Seigneur Jésus-Christ;

    2Th 2:14
    A quoi il vous a appelés par notre Evangile, afin que vous possédiez la gloire qui nous a été acquise par notre Seigneur Jésus-Christ.

    2Tim 1:10
    Et qui maintenant a été manifestée par l'apparition de notre Sauveur Jésus-Christ, qui a détruit la mort, et qui a mis en lumière la vie et l'immortalité par l'Evangile;

     

    2 - Evangile   =>   étroitement associé à la Parole de Dieu, à l'Ecriture sainte et à la vérité (Jésus-Christ est la vérité).

    Lc 16:16
    La Loi et les Prophètes ont duré jusqu'à Jean; depuis ce temps-là le Règne de Dieu est évangélisé, et chacun le force.

    Act 8:25
    Eux donc après avoir prêché et annoncé la parole du Seigneur, retournèrent à Jérusalem, et annoncèrent l'Evangile en plusieurs bourgades des Samaritains.

    Act 15:7
    Et après une grande discussion Pierre se leva, et leur dit: hommes frères, vous savez que depuis longtemps Dieu m'a choisi entre nous, afin que les Gentils ouïssent par ma bouche la parole de l'Evangile, et qu'ils crussent.

    Rom 10:16
    Mais tous n'ont pas obéi à l'Evangile; car Esaïe dit : Seigneur, qui est-ce qui a cru à notre prédication.

    Gal 2:5
    Et nous ne leur avons point cédé par aucune sorte de soumission, non pas même un moment; afin que la vérité de l'Evangile demeurât parmi vous.

    Gal 2:14
    Mais quand je vis qu'ils ne marchaient pas de droit pied selon la vérité de l'Evangile, je dis à Pierre devant tous: si toi qui es Juif, vis comme les Gentils, et non pas comme les Juifs, pourquoi contrains-tu les Gentils à Judaïser?

    Gal 3:8
    Aussi l'Ecriture prévoyant que Dieu justifierait les Gentils par la foi, a auparavant évangélisé à Abraham, en lui disant: toutes les nations seront bénies en toi.

    Eph 1:13
    En qui vous êtes aussi, ayant ouï la parole de la véritéqui est l'Evangile de votre salut, et auquel ayant cru vous avez été scellés du Saint-Esprit de la promesse;

    Col 1:5
    A cause de l'espérance des biens qui vous sont réservés dans les Cieux, et dont vous avez eu ci-devant connaissance par la parole de la vérité,c'est-à-dire, par l'Evangile.

    Jac 3:14
    Mais si vous avez une envie amère et de l'irritation dans vos coeurs, ne vous glorifiez point, et ne mentez point en déshonorant la vérité de l'Evangile.

    1Pie 1:25
    Mais la parole du Seigneur demeure éternellement; et c'est cette parole qui vous a été évangélisée.

    Apo 14:6
    Puis je vis un autre Ange qui volait par le milieu du ciel, ayant l'Evangile éternel, afin d'évangéliser à ceux qui habitent sur la terre, et à toute nation, Tribu, Langue et peuple;

     

    3 - Evangile   =>   étroitement associé à Dieu.

    Rom 1:1
    Paul serviteur de Jésus-Christ, appelé à être Apôtre, mis à part pour annoncer l'Evangile de Dieu.

    2Cor 11:7
    Ai-je commis une faute en ce que je me suis abaissé moi-même, afin que vous fussiez élevés, parce que sans rien prendre je vous ai annoncé l'Évangile de Dieu ?

    Gal 1:11
    Or mes frères, je vous déclare que l'Evangile que j'ai annoncé, n'est point selon l'homme.

    1Th 2:2
    Mais quoique nous eussions été auparavant affligés et outragés à Philippes, comme vous savez, nous avons eu le courage, appuyés sur notre Dieu de vous annoncer l'Evangile de Dieu au milieu de grands combats.

    1Th 2:8
    Etant donc ainsi affectionnés envers vous, nous souhaitions de vous donner non-seulement l'Evangile de Dieu, mais aussi nos propres âmes, parce que vous étiez fort aimés de nous.

    1Th 2:9
    Car, mes frères, vous vous souvenez de notre peine et de notre travail; vu que nous vous avons prêché l'Evangile de Dieu, en travaillant nuit et jour, pour n'être point à charge à aucun de vous.

    1Tim 1:11
    Suivant l'Evangile de la gloire de Dieu bienheureux, lequel Evangile m'a été commis.

    1Pie 4:17
    Car il est temps que le jugement commence par la maison de Dieu; or s'il commence premièrement par nous, quelle sera la fin de ceux qui n'obéissent point à l'Evangile de Dieu ?

     

    4 - Evangile   =>   étroitement associé au ministère du Saint-Esprit sur terre.

    Lc 4:18
    L'Esprit du Seigneur est sur moi, parce qu'il m'a oint; il m'a envoyé pour évangéliser aux pauvres; pour guérir ceux qui ont le coeur froissé.

    2Cor 11:4
    Car si quelqu'un venait qui vous prêchât un autre Jésus que nous n'avons prêché; ou si vous receviez un autre Esprit que celui que vous avez reçu, ou un autre Evangile que celui que vous avez reçu, feriez-vous bien de l'endurer ?

    Eph 1:13
    En qui vous êtes aussi, ayant ouï la parole de la vérité, qui est l'Evangile de votre salut, et auquel ayant cru vous avez été scellés du Saint-Esprit de la promesse;

    1Th 1:5
    Car la prédication que nous avons faite de l'Evangile au milieu de vous, n'a pas été en parole seulement, mais aussi en vertu, et en Saint-Esprit, et en preuves convaincantes, ainsi que vous savez quels nous avons été parmi vous pour l'amour de vous.

    1Pie 1:12
    Et il leur fut révélé que ce n'était pas pour eux-mêmes, mais pour nous, qu'ils administraient ces choses, lesquelles ceux qui vous ont prêché l'Evangilepar le Saint-Esprit envoyé du Ciel, vous ont maintenant annoncées, et dans lesquelles les Anges désirent de regarder jusqu'au fond.

    1Pie 4:6
    Car c'est aussi pour cela qu'il a été évangélisé aux morts, afin qu'ils fussent jugés selon les hommes en la chair, et qu'ils vécussent selon Dieu dans l'esprit.

     

    5 - Evangile   =>   étroitement associé au Ministère de la Prédication et à l'enseignement de la Doctrine.

    Mt 4:23
    Et Jésus allait par toute la Galilée, enseignant dans leurs Synagogues, prêchant l'Evangile du Royaume, et guérissant toute sorte de maladies, et toute sorte de langueurs parmi le peuple.

    Mt 9:35
    Or Jésus allait dans toutes les villes et dans les bourgades, enseignant dans leurs Synagogues, et prêchant l'Evangile du Royaume, et guérissant toute sorte de maladies, et toute sorte d'infirmités parmi le peuple.

    Mc 16:15
    Et il leur dit: allez par tout le monde, et prêchez l'Evangile à toute créature.

    Lc 3:18
    Et en faisant plusieurs autres exhortations, il évangélisait au peuple.

    Lc 20:1
    Et il arriva un de ces jours-là, comme il enseignait le peuple dans le Temple, et qu'il évangélisait, que les principaux Sacrificateurs et les Scribes survinrent avec les Anciens.

    Act 14:21
    Et après qu'ils eurent annoncé l'Evangile en cette ville-là, et instruit plusieurs personnes, ils retournèrent à Lystre, à Iconie, et à Antioche;

    Act 16:10
    Quand donc il eut vu cette vision, nous tâchâmes aussitôt d'aller en Macédoine, concluant de là que le Seigneur nous avait appelés pour leur évangéliser.

    Act 20:24
    Mais je ne fais cas de rien, et ma vie ne m'est point précieuse, pourvu qu'avec joie j'achève ma course, et le ministère que j'ai reçu du Seigneur Jésus, pour rendre témoignage à l'Evangile de la grâce de Dieu.

    Act 21:8
    Et le lendemain Paul et sa compagnie partant de là, nous vînmes à Césarée; et étant entrés dans la maison de Philippe l'Evangéliste, qui était l'un des sept, nous demeurâmes chez lui.

    Rom 15:16
    Afin que je sois ministre de Jésus Christ envers les Gentils, m'employant au sacrifice de l'Evangile de Dieu; afin que l'oblation des Gentils soit agréable, étant sanctifiée par le Saint-Esprit.

    1Cor 1:17
    Car Christ ne m'a pas envoyé pour baptiser, mais pour évangéliser, non point avec les discours de la sagesse humaine, afin que la croix de Christ ne soit point anéantie.

    1Cor 9:14
    Le Seigneur a ordonné tout de même que ceux qui annoncent l'Evangilevivent de l'Evangile.

    1Cor 9:16
    Car encore que j'évangélise, je n'ai pas de quoi m'en glorifier; parce que la nécessité m'en est imposée; et malheur à moi, si je n'évangélise pas !

    Gal 2:2
    Or j'y montai par révélation, et je conférai avec ceux de Jérusalem touchant l'Evangile que je prêche parmi les Gentils, même en particulier avec ceux qui sont en estime, afin qu'en quelque sorte je ne courusse, ou n'eusse couru en vain.

    Gal 2:7
    Mais, au contraire, quand ils virent que la Prédication de l'Evangile du Prépuce m'était commise, comme celle de la Circoncision l'était à Pierre:

    Eph 4:11
    Lui-même donc a donné les uns pour être Apôtres, les autres pour être Prophètes, les autres pour être Evangélistes, les autres pour être Pasteurs et Docteurs.

    Eph 6:15
    Et ayant les pieds chaussés de la préparation de l'Evangile de paix;

    Phil 1:7
    Comme il est juste que je pense ainsi de vous tous, parce que je retiens dans mon coeur que vous avez tous été participants de la grâce avec moi dans mes liens, et dans la défense et la confirmation de l'Evangile.

    Phil 1:12
    Or mes frères, je veux bien que vous sachiez que les choses qui me sont arrivées, sont arrivées pour un plus grand avancement de l'Evangile.

    Phil 1:17
    Mais les autres le font par charité, sachant que je suis établi pour la défense de l'Evangile.

    Phil 2:22
    Mais vous savez l'épreuve que j'ai faite de lui, puisqu'il a servi avec moi en l'Evangile, comme l'enfant sert son père.

    Phil 4:3
    Je te prie aussi, toi mon vrai compagnon, aide-leur, comme à celles qui ont combattu avec moi dans l'Evangile, avec Clément, et mes autres compagnons d'oeuvre, dont les noms sont écrits au Livre de vie.

    Phil 4:15
    Vous savez aussi, vous Philippiens, qu'au commencement de la prédication de l'Evangile, quand je partis de Macédoine, aucune Eglise ne me communiqua rien en matière de donner et de recevoir, excepté vous seuls.

    2Tim 4:5
    Mais toi, veille en toutes choses, souffre les afflictions, fais l'oeuvre d'un Evangéliste, rends ton Ministère pleinement approuvé.

    Philé 1:13
    Je voulais le retenir auprès de moi, afin qu'il me servît à ta place, dans les liens de l'Evangile.

    Heb 4:2
    Car il nous a été évangélisé, comme il le fut à ceux-là; mais la parole de la prédication ne leur servit de rien, parce qu'elle n'était point mêlée avec la foi dans ceux qui l'ouïrent.

    Col 1:23
    Si toutefois vous demeurez en la foi, étant fondés et fermes, et n'étant point transportés hors de l'espérance de l'Evangile que vous avez ouï, lequel est prêché à toute créature qui est sous le ciel, et duquel, moi Paul, j'ai été fait le Ministre.

     

    6 - Evangile   =>   approprié par l'Apôtre Paul pour le corps de Christ.

    Rom 2:16
    Tous, dis-je, donc seront jugés au jour que Dieu jugera les secrets des hommes par Jésus-Christ, selon mon Evangile.

    2Cor 4:3
    Que si notre Evangile est encore voilé, il ne l'est que pour ceux qui périssent.

    2Th 2:14
    A quoi il vous a appelés par notre Evangile, afin que vous possédiez la gloire qui nous a été acquise par notre Seigneur Jésus-Christ.

    2 Timothée 2 
    8 Souviens-toi que Jésus-Christ, de la semence de David, est ressuscité des morts, selon mon évangile 
    9 Dans lequel je souffre des maux jusqu’aux liens comme un malfaiteur, mais la parole de Dieu n’est point liée.

     

    7 - Evangile   =>   puissance de Dieu, guérison et miracles.

    Mt 4:23
    Et Jésus allait par toute la Galilée, enseignant dans leurs Synagogues, prêchant l'Evangile du Royaume, et guérissant toute sorte de maladies, et toute sorte de langueurs parmi le peuple.

    Mt 9:35
    Or Jésus allait dans toutes les villes et dans les bourgades, enseignant dans leurs Synagogues, et prêchant l'Evangile du Royaume, et guérissant toute sorte de maladies, et toute sorte d'infirmités parmi le peuple.

    Mt 11:5
    Les aveugles recouvrent la vue, les boiteux marchent, les lépreux sont nettoyés, les sourds entendent, les morts sont ressuscités, et l'Evangile est annoncé aux pauvres.

    Lc 7:22
    Ensuite Jésus leur répondit, et leur dit: allez, et rapportez à Jean ce que vous avez vu et ouï, que les aveugles recouvrent la vue; que les boiteux marchent; que les lépreux sont nettoyés; que les sourds entendent; que les morts ressuscitent; et que l'Evangile est prêché aux pauvres.

    Lc 9:6
    Eux donc étant partis allaient de bourgade en bourgade, évangélisant, et guérissant partout.

    Rom 1:16
    Car je n'ai point honte de l'Evangile de Christ, vu qu'il est la puissance de Dieu en salut à tout croyant : au Juif premièrement, puis aussi au Grec.

    Rom 15:19
    Avec la vertu des prodiges et des miracles, par la puissance de l'Esprit de Dieu; tellement que depuis Jérusalem, et les lieux d'alentour, jusque dans l'Illyrie, j'ai tout rempli de l'Evangile de Christ.

    1Th 1:5
    Car la prédication que nous avons faite de l'Evangile au milieu de vous, n'a pas été en parole seulement, mais aussi en vertu, et en Saint-Esprit, et enpreuves convaincantes, ainsi que vous savez quels nous avons été parmi vous pour l'amour de vous.

    2Tim 1:8
    Ne prends donc point à honte le témoignage de notre Seigneur, ni moi, qui suis son prisonnier; mais prends part aux afflictions de l'Evangile, selon lapuissance de Dieu;

     

    8 - Evangile   =>  témoignage.

    Mt 24:14
    Et cet Evangile du Royaume sera prêché dans toute la terre habitable, pour servir de témoignage à toutes les nations, et alors viendra la fin.

    Mt 26:13
    En vérité je vous dis, que dans tous les endroits du monde où cet Evangile sera prêché, ce qu'elle a fait sera aussi récité en mémoire d'elle.

    Mc 14:9
    En vérité je vous dis, qu'en quelque lieu du monde que cet Evangile sera prêché, ceci aussi qu'elle a fait sera récité en mémoire d'elle.

    9 - Evangile   =>  caractère sacré de l'Evangile

    Gal 1:8
    Mais quand nous-mêmes vous évangéliserions, ou quand un Ange du Ciel vous évangéliserait outre ce que nous vous avons évangélisé, qu'il soit anathème.

    Gal 1:9
    Comme nous l'avons déjà dit, je le dis encore maintenant: si quelqu'un vous évangélise outre ce que vous avez reçu, qu'il soit anathème.

    10 - Evangile   =>  obéissance à la Parole de Dieu : l'évangile n'est pas une bonne nouvelle, c'est un commandement pour le salut (commandement = la Parole de Dieu).

    Mc 1:15
    Et disant: le temps est accompli, et le Royaume de Dieu est approché; convertissez-vous, et croyez à l'Evangile.

    Rom 11:28
    Ils sont certes ennemis par rapport à l'Evangile, à cause de vous; mais ils sont bien-aimés eu égard à l'élection, à cause des pères.

    1Cor 15:1
    Or, mes frères, je vous fais savoir l'Evangile que je vous ai annoncé, et que vous avez reçu, et auquel vous vous tenez fermes;

    2Cor 4:4
    Desquels le Dieu de ce siècle a aveuglé les entendements, c'est-à-dire, des incrédules, afin que la lumière de l'Évangile de la gloire de Christ, lequel est l'image de Dieu, ne leur resplendît point.

    Phil 1:5
    A cause de votre attachement à l'Evangile, depuis le premier jour jusqu'à maintenant.

    Heb 4:6
    Puis donc qu'il reste que quelques-uns y entrent, et que ceux à qui premièrement il a été évangélisé n'y sont point entrés, à cause de leur incrédulité,

     

    Autres occurences du mot évangile.

    Mc 1:14
    Or après que Jean eut été mis en prison, Jésus vint en Galilée, prêchant l'Evangile du Royaume de Dieu,

    Mc 13:10
    Mais il faut que l'Evangile soit auparavant prêché dans toutes les nations.

    Lc 4:43
    Mais il leur dit: il faut que j'évangélise aussi aux autres villes le Royaume de Dieu: car je suis envoyé pour cela.

    Act 8:40
    Mais Philippe se trouva dans Azote, et en passant il annonça l'Evangile dans toutes les villes, jusqu'à ce qu'il fût arrivé à Césarée.

    Act 14:7
    Et ils y annoncèrent l'Evangile.

    Rom 1:15
    Ainsi, en tant qu'en moi est, je suis prêt d'annoncer aussi l'Evangile à vous qui êtes à Rome.

    1Cor 9:23
    Et je fais cela à cause de l'Evangile, afin que j'en sois fait aussi participant avec les autres.

    2Cor 8:18
    Et nous avons aussi envoyé avec lui le frère dont la louange, qu'il s'est acquise dans la prédication de l'Évangile est répandue par toutes les Églises:

    2Cor 10:16
    Jusques à évangéliser dans les lieux qui sont au delà de vous; et non pas à nous glorifier dans ce qui a été départi aux autres selon la mesure réglée, dans les choses déjà toutes préparées.

    Gal 4:13
    Et vous savez comment je vous ai ci-devant évangélisé dans l'infirmité de la chair.

    Eph 2:17
    Et étant venu il a évangélisé la paix à vous qui étiez loin, et à ceux qui étaient près.

    Eph 6:19
    Et pour moi aussi, afin qu'il me soit donné de parler en toute liberté, et avec hardiesse, pour donner à connaître le mystère de l'Evangile,

    Jude 1:1
    Jude serviteur de Jésus-Christ, et frère de Jacques, à ceux qui ont été appelés par l'Evangile, que Dieu a sanctifiés et Jésus-Christ a conservés.

     

    Petite conclusion

    J'ai commencé cette étude biblique en parlant d'altération de la Parole Dieu. Ce terme n'est pas trop fort : on remplace le sens biblique du mot évangile en faisant croire qu'il signifie "bonne nouvelle". Cette signification littéraire n'est pas la vraie signification spirituelle. Il y a tant de versets de la Bible elle-même qui prouvent que le mot évangile, sous la plume du Saint-Esprit, signifie "Parole de Dieu".

    J'ai présenté un résumé de mon étude biblique à deux collaborateurs différents de la NBS. Ils n'en ont pas tenu compte. Ils sont restés avec la ferme conviction que la connaissance littéraire du grec ancien suffit à traduire convenablement la Parole de Dieu. Ils sont sans doute convaincus que "Evangile" ne signifie rien de plus que "bonne nouvelle".

    Ces traducteurs partent d'un à-priori scientifique et font preuve de subjectivité. Ils préfèrent suivre leur science philologique. Les lecteurs de la NBS, comme ceux de la Bible Bayard 2001, deviennent ainsi de vraies victimes ! Je suis si triste de penser à ces chrétiens qui ne connaîtront pas un pilier essentiel à la foi : l'Evangile est la Parole de Dieu, le témoignage de Jésus-Christ...

    Personnellement, je garde précieusement pour ma foi et pour ma piété en Christ la conviction biblique que le mot "Evangile" signifie "Parole de Dieu" et que ce mot grec, utilisé par le Saint-Esprit, est étroitement associé à Jésus-Christ lui-même.

    Dans ma volonté de partager le salut en Jésus-Christ, j'ai encore besoin du mot évangéliser car je sais que les inconvertis savent très bien de quoi on leur parle : on parle de la Bible et la Bible parle de Jésus-Christ. Intuitivement, même le monde païen sait que l'Evangile c'est Jésus-Christ.

    Je me réjouis en Jésus-Christ de disposer de la traduction de David Martin ! 118 fois, il reste fidèle au mot Evangile ! Ce n'est pas rien, n'est-ce pas, 118 fois !

    Paix du Seigneur !

    Samuel@biblemartin.com

     

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    votre commentaire

  •  babylone ou Israël ?

    Message  Ruth Administratrice Hier à 16:08

     


    Il n'y a pas d'autre choix dans La Parole de Dieu que de sortir du système de pensée de 
    babylone et de se joindre à Son Peuple racheté par le sang de Yéshoua (Jésus) nommé 
    Israël.Tous ceux des nations sont appelés à se convertir au Dieu d'Israël par le sang de Yéshoua 
    (Jésus) et donc à devenir Israël et ainsi quitter le système babylonien d'où ils viennent.

    Quand les uns disent babylone, c'est l'UE et d'autres c'est l'islam, laissez-moi vous mettre 
    d'accord : babylone la grande ce sont toutes les nations du monde qu'elles soient islamiques,
    UE, USA, ect... même le gouvernement politique de Juda en Israël est en ce moment soumis à
    la pensée de babylone, il n'y a qu'à regarder tous les autels aux baal et aux astartés présent 
    sur son sol à commencer par cette abomination islamique établie sur Le Lieu Saint... Et que dire du reste du monde ??? Ou tous les autels et édifices dédiés à de faux dieux et à de faux cultes pullulent...

    Sachez que le pays dans lequel vous êtes quelque soit ce pays a ses pensées et ses 
    habitudes de vie régies par les coutumes de babylone. 

    Regardez donc autour de vous et regardez tous les autels aux baals et aux astartés. 
    Tous prennent leur sources de babylone.

    Apocalypse 14:8
    Et un autre ange le suivit, en disant: Elle est tombée, elle est tombée, Babylone,
     la grande ville, parce qu'elle a abreuvé toutes les nations du vin de la fureur de son 
    impudicité. !

    N'oubliez pas que toutes les nations sortent de babylone = babel et ont emporté avec eux 
    les cultes de babylone. Seul le peuple d'Israël a été mis à part pour Dieu, ce sont les Saints,
     les rachetés de YHWH (L'Eternel) par le sang de Yéshoua (Jésus) !

    C'est pourquoi Dieu nous dit sans cesse :

    Esaïe 48:20
    Sortez de Babylone! Fuyez du milieu des Caldéens! Annoncez ceci à grands cris 
    publiez-le,
     portez-le jusqu'au bout de la terre! Dites: YHWH (L'Éternel) a racheté Jacob, son serviteur.

    Esaïe 52:11
    Retirez-vous, retirez-vous, sortez de là! Ne touchez à rien d'impur, sortez du milieu 
    d'elle,
     purifiez-vous, vous qui portez les vases de YHWH (L'Éternel)!

    Jérémie 51:44-45
    Et je punirai Bel dans Babylone, et je ferai sortir de sa bouche ce qu'il a englouti
     et les nations n'afflueront plus vers lui. La muraille même de Babylone est tombée!
    Sortez du milieu d'elle, mon peuple, et que chacun sauve sa vie devant l'ardeur
     de la colère de YHWH (L'Éternel)!

    2Corinthiens 6:15-18
    Quel accord entre Machia'h (Messie) et Bélial? ou quelle part a le fidèle avec l'infidèle?
    Et quel rapport entre le temple de Dieu et les idoles? Car vous êtes le temple du Dieu 
    vivant,
    comme Dieu l'a dit: J'habiterai au milieu d'eux et j'y marcherai; je serai leur Dieu,et ils seront mon peuple.
    C'est pourquoi, sortez du milieu d'eux, et vous séparez, dit le Seigneur, et ne touchez point 
    à ce qui est impur, et je vous recevrai;
    Et je serai votre Père, et vous serez mes fils et mes filles, dit le Seigneur tout-
    puissant.

    Apocalypse 18:1-5
    Après cela, je vis descendre du ciel un autre ange, qui avait un grand pouvoir.
    La terre fut éclairée de sa gloire.
    Et il cria avec force et à grande voix, et dit: Elle est tombée, elle est tombée, Babylone la grande, et elle est devenue la demeure des démons, et le repaire de tout esprit immonde,
    et le repaire de tout oiseau immonde et horrible.
    Car toutes les nations ont bu du vin de la fureur de sa fornication, et les rois de la
     terre se sont prostitués avec elle; et les marchands de la terre se sont enrichis de l'abondance de son luxe. Puis j'entendis une autre voix du ciel, qui disait: Sortez du milieu d'elle, mon peuple; de peur que, participant à ses péchés, vous n'ayez aussi part à ses plaies;
    Car ses péchés sont montés jusqu'au ciel et Dieu s'est souvenu de ses 
    iniquités.



    Dernière édition par Ruth Administratrice le Ven 14 Sep - 17:07, édité 1 fois


    _________________

    Apocalypse 14:12 
    "C'est ici la patience des saints, ce sont ici ceux 
    qui gardent Les Commandements de Dieu, et La Foi de Yéshoua."

    Mon pseudo Ruth pour ceux qui veulent me nommer

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    Jeudi 24 mai 2012
    D’autres noms tels que Yahshoua, Yehoshoua, ou Yahoushoua sont présentés comme étant les véritables noms juifs du Mashiah, prétextant que le nom Yeshoua serait une forme erronée. Au risque de nous répéter –et comme la répétition est pédagogique, nous ne nous en priverons point – Yeshoua signifie YHVH (qu’on abrège par Yah ou Yahou) SHOUA, et signifie "Yah ou Yahou sauve". Logiquement, le nom du Mashiah devrait être Yahshoua ou Yahoushoua (Yahushoua). Or, en hébreu, contrairement au français, les noms se composent différemment. En effet, il existe dans la langue hébraïque une nette différence entre le nom et le substantif ou encore entre le nom et sa signification. Les noms en hébreu sont généralement des formes contractées d’une locution ou d’un groupe de mots. Pour référence, le nom KEPHA (Pierre) et le substantif KEPH (la pierre). Ou encore le nom TSAHAL donné à l’armée israélienne. Tsahal est l’acronyme de Tsva Hagana Lé Israël, (צְבָא הַהֲגָנָה לְיִשְׂרָאֵל) qui signifie littéralement "Les Forces de Défense d’Israël". En hébreu, on abrège Tsahal par (צה"ל). Appréciez vous-mêmes le système d’abréviation hébraïque ! On pourrait citer le nom YISRAËL donné au peuple élu. Yisraël est la contraction d’un groupe de mots : "le Lutteur d’El". Même le nom YHVH du Créateur- béni est-il en pérennité !- s’inscrit dans la même logique. C’est la contraction d’une locution verbale qui signifie "Celui qui est, qui était et qui vient". Le nom du Mashiah Yeshoua n’échappe pas à cette règle fondamentale. Il est, lui aussi, la contraction d’une locution verbale. Il va sans dire que les pseudo-noms Yahoushoua et Yahshoua seraient erronés. D’autres détracteurs laissent entendre que le vrai nom du Mashiah serait Yehoshoua et non Yeshoua. Or Yéhoshoua s’écrit en hébreu de la droite vers la gauche yod-hé-vav-shin-ayin יְהוֹשֻׁעַ (yod-hé-vav, es trois lettres de la racine du nom de l’Elohîm). Tandis que le nom Yeshoua s’écrit, lui, en hébreu de la droite vers la gauche yod-shin-vav-ayin ישוע. Notons ici que le Yod de Yeshoua (Yod qui signifie en hébreu "main") est mis pour YHVH. Autrement dit, Yeshoua est la main (la droite) d’Elohîm par laquelle il œuvre, agit et sauve. Et cela est en conformité avec les écritures sacrées qui présente Yeshoua Ha Mashiah comme le sauveur de l’humanité. Yeshoua ne signifie-t-il pas "YHVH (Yah/Yahou) sauve" ? Yehoshoua signifie plus exactement "YHVH (Yah/Yahou) est le Yah sauveur". Si l’orthographe des noms Yeshoua et Yehoshoua, en français, semblent si proches – la différenciation ne tient ici qu’à un "ho" - en hébreu, leur sens diffèrent de façon très nette. Seul un esprit naïf qui méconnait les règles fondamentales qui président à la formation des noms en hébreu pourrait accorder du crédit aux pseudo-noms Yahushoua, Yahvéshoua ou encore Yahshoua donné au Mashiah. Aussi, aimés, ne vous laissez pas facilement prendre au piège de pseudo-prophètes, seraient-ils juifs ou israéliens ! Le salut ne vient pas d’un autre. Non, il n’a été donné sous les ciels un autre nom par lesquels il nous faut être sauvés. Et ce nom est YESHOUA.
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     Rosh Hashana 5773 à Beth Yeshoua
     
     
     

    Newsletter de l'Assemblée 

    Beth Yeshoua

     
     
     

    Rosh Hashana 5773 à Beth Yeshoua


    Shalom à toutes et à tous. Nous vous rappelons la fête de Rosh Hashanah ce dimanche 16 septembre à 18h30 à l'assemblée Beth Yeshoua rue de Baume 239, 7100 La Louvière.

    Il est bien évident que cette fête qui est ordonnée par Dieu en Lévitique 23 en lieu et place de la "tête de l'année" se nomme en réalité "Hag Shofarim" (la fête des trompettes) ou encore le Yom Terouah jour de la sonnerie du shofar. Mais comme nous vous l'avons déjà dit, rien dans l'histoire culturelle des juifs n'est laissé au hasard. Rosh Hashanah est célébré par le peuple juif de manière assez prophétique dans le sens où les pommes trempées dans le miel  (tapouah im dvash) symbolisent les prunelles des yeux de Dieu (le peuple juif) trempées dans la Torah, la Parole de Dieu. Cette tradition en quelque sorte rabbinique annonce quelque chose de hautement supérieur et très spirituel contrairement à ce qu'on se plait à dire à l'encontre des fêtes dites "juives". Cette culture juive est donc clairement inspirée par Dieu.

    Vous trouverez quelques explications sur la question dans notre site à l'adresse http://www.bethyeshoua.org/index.php/rosh-hashana-et-la-fete-des-trompettes.

    Réunions du samedi

    Le shabbat sera célébré à l'assemblée comme de coutume à savoir l'ouverture du shabbat le vendredi soir au coucher du soleil à 19h30 et le culte (filmé en direct LIVE sur internet) de la fin du shabbat le samedi de 16h à 18h30.

    Comme nous vous l'avons annoncé shabbat passé, dès à présent quelques nouveautés seront d'application dans l'organisation des shabbat puisque nous avons l'intention de démarrer - si Dieu le veut - une réunion supplémentaire du shabbat au matin principalement pour la lecture de la Portion de la Torah (Parasha). Cette réunion sera encore annoncée prochainement ainsi elle démarrera lors de la lecture du nouveau cycle de la Torah à savoir à Simhat Torah ou Shemini Atseret. Le pasteur précise qu'il est bien évident que la réunion de l'après midi est maintenue et qu'il s'agit bien d'une nouvelle réunion.

    Le jeûne et prière de Yom Kippour se fera le mercredi 26 septembre de 10h à 17h approximativement. Souccot se déroulera le dimanche 30 septembre à partir de 18h30 etSimhat Torah le 8 octobre à 18h30. Consultez notre agenda en cas peu probable de changement pour l'un ou l'autre de ces RDV.

    Visiteurs

    Nous attendons prochainement la visite de Robert Blancou et peut-être aussi à une autre occasion qui sait - Jacques Charrat Boutique et d'autres responsables. Consultez notre agenda pour plus d'info.

    Etudes bibliques

    Autre nouveauté en vue : des réunions d'études bibliques seront organisées à l'avenir dans nos locaux. Plus de détails vous parviendront prochainement sur la question. 

    Banque alimentaire

    Pour rappel, une banque alimentaire et vestimentaire est à la disposition des nécessiteux dans les locaux de notre assemblée. Renseignements auprès de Dadrick ou au 064/21.23.90.

    Le pasteur

    Le pasteur et son épouse se tiennent à votre disposition pour un entretien particulier écrire à lorenzo.greco@skynet.be ou téléphoner au 064/84.17.77.

    Les services techniques

    Franck, Emma et Giuseppe se tiennent à votre disposition pour les services techniques, Live, Messagerie instantanée Chat pendant le culte, sono, copies de CD ou vente de livres de notre comptoir de librairie etc. Le Beth Yeshoua News en version papier est à votre disposition gratuitement uniquement avant ou après la réunion du shabbat. Une participation financière est grandement appréciable et appréciée. Nous vous rappelons aussi que nous tenons à votre disposition notre périodique Malah Habrit. Pour vous abonner adressez-vous à l'épouse du pasteur Thérèse. Pour le CD de Kineti, l'accord a été donné pour sa diffusion. Des infos vous parviendront prochainement dès la mise à disposition du CD pour la vente. Vous pouvez dès à présent vous faire connaître aux adresses suivantes : asblvim@gmail.com ou  jacques.sobieski@gmail.comPour la librairie écrire àlibrairie@bethyeshoua.org

    Rappel de nos activités dans notre agenda

     

     

     

     

     

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  •  SHABBAT SHALOM                   Shabbat, Shalom !

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