« Ils amèneront tous vos frères du milieu de toutes les
nations, en offrande à hvhy l’Adonaï, sur des
chevaux, des chars et des litières, sur des mulets et des dromadaires, à ma montagne sainte, à
Jérusalem, dit hvhy l’Adonaï, comme les enfants d’Israël apportent leur offrande, dans un vase pur, à la
maison de hvhy l’Adonaï. Et je prendrai aussi parmi eux des sacrificateurs, des Lévites, dit hvhy
l’Adonaï. car, comme les nouveaux cieux et la nouvelle terre que je vais créer subsisteront devant
moi, dit hvhy l’Adonaï, ainsi subsisteront votre postérité et votre nom. A chaque nouvelle lune et à
chaque Shabbat, toute chair viendra m’adorer, dit hvhy l’Adonaï. et quand on sortira, on verra les
cadavres des hommes qui se sont rebellés contre moi ; car leur ver ne mourra point, et leur feu ne
s’éteindra point ; et ils seront pour toute chair un objet d’horreur. »
Isaïe 66:20-24
« J’accorderai à mes deux témoins le don de prophétiser, revêtus de sacs, pendant
mille deux cent soixante jours. »
« Ce sont là les deux chandeliers qui se tiennent devant le Seigneur de la Terre. »
Apocalypse 11 : 3-4
Le Shabbat de D.ieu ou le dimanche des hommes
Observer le Shabbat, du vendredi soir au samedi soir, c'est se souvenir de la consécration accordée
par D.ieu au septième jour de la Création, afin d'honorer son achèvement selon Genèse 2:1-2 :
« Ainsi furent achevés les cieux et la terre, et toute leur armée. D.ieu acheva au septième jour son
œuvre qu'il avait faite ; et il se reposa au septième jour de toute son œuvre qu'il avait faite »
et il convient de le célébrer en obéissance du 4ème commandement d'Exode 20:8 : « Souviens-toi du
jour du repos pour le sanctifier (le mettre à part) ».
La chrétienté moyenâgeuse et moderne s'est approprié « le Fils de D.ieu » en l'occidentalisant. Pour
se libérer un peu plus de la judaïcité de l'Agneau, les hommes institutionnalisèrent le fait religieux
dans une langue, le latin, rompant avec l'araméen et l'hébreu. Ainsi on isolait Israël, peuple, nation et
terre en une sorte de purification ethnique spirituelle afin de se séparer du peuple déicide. Il ne restait
plus qu'à assimiler les Saintes Convocations de hvhy l'Adonaï aux fêtes païennes. Aussi, le Shabbat fitil les frais de l'œuvre destructrice de cette pensée religieuse, dogmatique et doctrinale.
Les disciples, les apôtres et les premiers chrétiens respectèrent le « repos » du septième jour. Paul,
jeune converti aurait pu s'affranchir du lien religieux et déroger au 4ème commandement ; tout au
contraire, il nous est dit qu'à Antioche, les chefs de la synagogue lui demandèrent d'exhorter le
peuple, à tel escient, que
« Lorsqu’ils sortirent, on les pria de parler le Shabbat suivant sur les mêmes choses et le Shabbat
suivant, presque toute la ville se rassembla pour entendre la Parole de D.ieu. » (Actes 15:19-21).
Le Concile de Jérusalem eut à débattre de la conversion des païens le jour du Shabbat qui ne fut pas
remis en cause. Jacques le confirme en Actes 15:19-21 :
« C'est pourquoi qu'on ne crée pas des difficultés à ceux des païens qui se convertissent à D.ieu,
mais qu'on leur écrive de s'abstenir des souillures des idoles, de l'impudicité, des animaux étouffés et
du sang. Car, depuis bien des générations, Moïse a dans chaque ville des gens qui le prêchent, puisqu'on le lit tous les jours de Shabbat dans les synagogues. »
A Philippes, Paul est témoin d'un baptême le jour du Shabbat alors qu'il cherchait un lieu de prière
(Actes16:13-15).
C'est à Corinthe que « Paul discourait dans la synagogue chaque Shabbat et il persuadait des Juifs
et des Grecs. » (Actes 18:4).
alors, pourquoi honorons-nous D.ieu le dimanche ?
L'Empereur romain Constantin, fervent adepte de Mithra (dieu solaire de Perse), l'honorait le dimanche. A noter que sa fête, le 25 décembre, est à l'origine de Noël.
En 313, ce même empereur impose, par l'Édit de Milan, le christianisme comme religion d'État. Fidèle
à sa pratique païenne, il promulgue en 321 la première loi civile qui contraint le peuple à observer le
dimanche. Cinq autres lois seront émises qui, aujourd'hui, sont toujours d'actualité.
En 363, le Concile de Laodicée institue officiellement le dimanche en ces termes (canon 29) : « les
chrétiens ne doivent pas se comporter comme des Juifs en chômant le jour du Shabbat, mais ils doivent travailler ce jour-là pour témoigner au dimanche le respect qui lui est dû. Mais si l'on établit qu'ils
se comportent comme des Juifs, qu'ils soient anathèmes auprès du Christ. »
Luther préconisa l'observance du Shabbat du septième jour, mais ses proches lui dirent qu'un tel retour aux sources serait impopulaire pour les adeptes de la Réforme.
Motiver le choix du dimanche par la résurrection de Christ, c'est s'opposer au 4ème commandement
comme le ratifia le Concile Vatican II (1962) en ces termes 4
« Selon la tradition apostolique, dont l'origine remonte jusqu'au jour même de la résurrection du Christ, c'est s'opposer au 4ème commandement
comme le ratifia le Concile Vatican II (1962) en ces termes
« Selon la tradition apostolique, dont l'origine remonte jusqu'au jour même de la résurrection du Christ,
l'église célèbre le mystère pascal chaque 8ème jour, qui est nommé à juste titre – jour du Seigneur –
ou jour dominical. »
Traditions, coutumes et lois ont eu raison du 4ème commandement qui nous appartient aussi, car
nous sommes entés sur l'olivier franc d'Israël. Pour chaque jour de la Création « il y eut un soir, il y eu
un matin et D.ieu bénit le septième jour, et il le sanctifia parce qu'en ce jour il se reposa de toute son
œuvre qu'il avait créée en la faisant. » (Genèse 2:3)
Shabbat jour de hwhy ton D.ieu
Un phénomène de
notre Histoire
Depuis 1948 date de la ré-
surrection de l’État d’Israël,
nous avons conscience de
vivre une époque de réactivation prophétique. Cette
époque s’accompagne
d’évènements de plus en
plus précipités et concourants aux temps précédant
l’instauration du Royaume
messianique sur terre.
Israël en tant que nation est
à nouveau entré dans son
Histoire, il n’est donc pas
étonnant que certains
« signes » de rétablissement, non pas de l’État mais
du futur Royaume d’Israël,
surgissent ou resurgissent
après des siècles d’oubli …
Ce qui peut paraître paradoxal ou archaïque, c’est
que certains de ces signes,
admis comme spécifiquement juifs, font une apparition remarquée dans le
monde dit « chrétien ».
Le Shabbat est un de ces
signes. Phénomène de nos
années pré messianiques, il
se relève de dix sept siècles
d’oubli savamment entretenu
par les églises détentrices
du dogme du remplacement.
Il se dresse dorénavant
comme une question embarrassante, parfois irritante,
interpellant la réflexion de
nombreux « chrétiens ».
Vives controverses
Que l’on soit d’accord ou
que l’on s’y oppose, c’est un
fait : le monde néo-chrétien
est troublé par le sujet. Il
suffit de s’informer sur Internet pour être convaincu du
débat exacerbé qu’il génère
et s’étonner des véhé-
mences et violences prononcées par des « frères » à
l’encontre du Shabbat et de
ceux qui l’observent. Une
telle réaction recèlerait-t-elle
l’expression d’une peur inconsciente ? Peur d’avoir
tort d’affirmer depuis des
siècles que le Shabbat et
d’autres préceptes divins
seraient caducs, et anathèmes ceux qui les respectent ? Peur de devoir réviser
la question jusqu’alors per-
çue à travers une incertaine
théologie paganochrétienne, et ainsi d’en dé-
couvrir les erreurs ? Peur in
fine, du déclin inéluctable
d’une idéologie paganogréco-latine négatrice
d’Israël et usurpatrice de ses
promesses et de sa fonction.
Exception faite d’intérêts ou
d’objectifs clairement divergents de la vérité, lorsqu’un
désaccord apparaît entre
frères attachés à la vérité,
nous pouvons penser que
tout en évoquant apparemment un même sujet, chacun
en possède une représentation différente. Alors, lorsque
nous parlons de Shabbat, de
quoi parlons-nous ? Évoquons-nous la même chose,
avec les mêmes mots, avec
les mêmes définitions, ou
sommes-nous sur des registres différents ?
De quoi parle-t-on ?
Un mode de réflexion.
Il convient d’abord de se
poser la question : qu’est-ce
que le Shabbat dans la révé-
lation divine, en expurgeant
nos croyances innées sur le
sujet, et jamais véritablement réfléchies. Faisons
donc table rase de nos « vé-
rités non vérifiées » et de
nos systématiques controverses rabâchées, enseignées et acceptées sans
critique.
Puis posons honnêtement la
question qui « brule la
langue » : qu’a voulu dire
Paul – le seul Paul – dans
quelques versets qui semblent en première lecture
abroger l’observance du
Shabbat, versets d’évidence
non cohérents
1
avec
d’autres versets et actes du
même Paul et opposés aux
Paroles mêmes et actes du
Seigneur Yéshoua ?
Enfin, gardons en pensée
que la Parole écrite, dans la
langue originelle, qui va de
Genèse à Apocalypse, est
inspirée du Père, chez Qui il
1
Ce qui est évidemment problématique, car il nous faut considérer les
traductions parfois ambiguës ou
tendancieuses des livres de la
Nouvelle Alliance.
n’y a aucune ombre de variation, IL EST « Ehad » -
UN, complet, entier- Le
Même hier, aujourd’hui et
demain, Il ne revient pas sur
Sa Parole qui est oui et
amen. La Parole est aussi
une et homogène, elle ne
peut en somme se contredire. Si certains passages
s’avèrent paradoxaux, nous
avons tout lieu de penser
que quelque élément nous
échappe, ou que la version
des textes à priori discordants mériterait une traduction plus approfondie, plus
circonstanciée.
La dimension du
Shabbat
Dès la Genèse, le Shabbat
s’impose : les six jours de la
création, incluant l’apparition
de l’homme, ont pour apothéose le Shabbat, septième
Jour, Jour de hvhy ton Élohim, qui n’est autre que le
Royaume messianique proposé à l’humanité.
« Ils sont achevés, les ciels,
la terre, et toute leur milice.
Élohim achève au jour septième son ouvrage qu’il avait
fait. Il chôme, le jour septième, de tout son ouvrage
qu’il avait fait. Élohim bénit
le jour septième IL le consacre : oui, en lui il chôme
de tout son ouvrage
qu’Élohim crée pour faire. »
(Genèse 2 : 1-3 Chouraqui)
Shabbat est le grand dessein du Père pour la pré-
sente création. Le Shabbat
est donc posé dès les premiers chapitres de notre
Bible comme sens et dynamique de la volonté divine
qui trouve sa réalisation en
Apocalypse dans la « réparation » du repos millénaire
du Royaume
2
géré par
Israël.
C’est d’abord cela le
Shabbat, le renier ou
l’ignorer ou en modifier
l’époque, c’est aussi le refuser ; mais le comprendre, le
saluer, et en témoigner c’est
le souhaiter et faire preuve
d’adhésion au projet divin.
Pourquoi le souhaiter ? Simplement, parce qu’il est encore inaccompli, il est encore à venir, car le Royaume
ne se situe pas que dans les
cœurs. Notre Élohim est-IL
le Créateur qui ne règne que
dans les cœurs ? Non, IL
règne dans tous les domaines du créé et de
l’incréé.
Cette vision et cette définition du Shabbat se distinguent nettement du seul
« rite hebdomadaire » taxé
de « retour à
l’obscurantisme judaïque».
Ce retour à l’obscurantisme
judaïque est repris sous
forme de réquisitoire par
d’honnêtes opposants chré-
tiens, pour qui la dimension
du sujet reste voilée, bien
que la relation entre Shabbat
et Royaume soit très claire.
Le Shabbat fait pour
l’homme est le projet divin.
La nécessité et l’urgence du
Shabbat se justifient donc
d’elles-mêmes. Et compte
tenu de son importance,
nous comprenons pourquoi
hvhy notre D.ieu inscrit à
deux reprises, de SON
DOIGT sur la pierre
3
, le
commandement du souvenir
du Shabbat au même titre
2
Apocalypse 20 : 6
3
Exode 32 : 15-16 Exode 34 : 1 et
28-29
que les neuf autres Paroles
du Décalogue, car « Je
SUIS hvhy ton Élohim qui te
fais sortir du pays de
l’angoisse (Mitsraïm Égypte)
pour … te mener au
Royaume de Mon Shabbat ».
Par ailleurs Isaïe nous atteste que le Shabbat est fait
pour l’humanité. Ainsi il n’est
pas une invitation au seul
endroit des Israélites de religion synagogale, mais à
tous les fils d’Adam, à tous
les étrangers, qui sont enfants de D.ieu.
« Ainsi parle Adonaï hvhy :
Observez ce qui est droit, et
pratiquez ce qui est juste ;
car mon salut ne tardera pas
à venir, et ma justice à se
manifester. Heureux
l’homme qui fait cela, et le
fils d’Adam qui y demeure
ferme, gardant le Shabbat,
pour ne point le profaner,
et veillant sur sa main,
pour ne commettre aucun
mal ! Que l’étranger qui
s’attache à Adonaï hvhy ne
dise pas : Adonaï hvhy me
séparera de son peuple ! Et
que l’eunuque ne dise pas :
Voici, je suis un arbre sec !
Car ainsi parle Adonaï hvhy :
aux eunuques qui garderont mes Shabbats, qui
choisiront ce qui m’est
agréable, et qui persévéreront dans mon alliance, Je
donnerai dans ma maison et
dans mes murs une place et
un nom préférables à des fils
et à des filles ; Je leur donnerai un nom éternel, qui ne
périra pas. Et les étrangers
qui s’attacheront à Adonaï
hvhy pour le servir, pour
aimer le nom de Adonaï
hvhy, pour être ses serviteurs, tous ceux qui garde-ront le Shabbat, pour ne
point le profaner, et qui
persévéreront dans mon
alliance, Je les amènerai
sur ma montagne sainte, et
je les réjouirai dans ma maison de prière ; leurs holocaustes et leurs sacrifices
seront agréés sur mon autel ; car ma maison sera appelée une maison de prière
pour tous les peuples. Adonaï hvhy, parle, Lui qui rassemble les exilés d’Israël :
Je réunirai d’autres peuples
à lui, aux siens déjà rassemblés.” (Isaïe 56:1-8
Nouvelle Edition Genève).
Si aujourd’hui plusieurs
s’autorisent à penser et à
enseigner que les « chré-
tiens » n’ont pas à tenir
compte de toutes les Paroles du Décalogue (les
10 commandements), cela
n’engage qu’eux-mêmes.
Car, de quel droit l’homme
peut-il se permettre
d’effacer ou de tenir pour
nulle et non avenue, UNE
SEULE LETTRE ECRITE
DU DOIGT DE D.IEU ?
Mimétisme ou
révélation
Adopter le rituel du Shabbat
en imitant la Synagogue, ou
redécouvrir le Shabbat à la
lumière de la Nouvelle Alliance sous la bannière de
Yéshoua le Seigneur du
Shabbat sont deux aspects
du témoignage du Shabbat.
Est-il nécessaire de préciser
que les « disciples de Yéshoua » (ceux de la Nouvelle
Alliance) ne s’investissent
dans le Shabbat hebdomadaire que dans le cadre de
la deuxième proposition ?
Si après dix-sept siècles,
des Juifs et à plus forte raison des non Juifs disciples
de Yéshoua redécouvrent le
témoignage du Shabbat selon le calendrier divin, c’est
bien souvent en consé-
quence d’un appel individuel
intime, discret mais constant. Nous témoignons que
nous avons affaire dans ce
phénomène, bien que cela
soit écrit depuis des millé-
naires, à une véritable révé-
lation qui touche les cœurs.
C’est pour cette raison, entre
autres, que nous concluons
que la résurgence du Shabbat en milieu « chrétien » est
impulsée par le Souffle sacré (esprit).
Soyons précis : Nous parlons du Shabbat hebdomadaire messianique, et non
d’un culte qui n’intégrerait
pas le témoignage du Fils.
-Car s’il s’agissait de mimer
une pratique traditionnelle
juive vide du Mashiah Yéshoua et de la puissance de
Son sang versé à la croix,
nous serions alors hors du
signe de l’Alliance renouvelée.
-Mais s’il s’agit de se nourrir
aux racines israélites de la
Torah vivante qui est Yéshoua, et vivre le Shabbat de
D.ieu en toute liberté dans
sa dimension accomplie de
l’Alliance renouvelée au
Golgoltha, alors OUI. Cette
proposition dépend de la
révélation parfaite et achevée dans le Messie, elle est
un « signe » fort et identifiant, correspondant à
l’exigence prophétique de
notre époque, pour servir de
témoignage dans les desseins du Père.
Un signe entre Moi et
vous
« Certes vous garderez mes
Shabbats, c’est un signe
entre Moi et entre vous pour
vos cycles, pour comprendre, oui, Moi Je suis
Adonaï hvhy votre consécrateur. » (Exode 31 :13 Chouraqui)
De même à la fin des temps,
un signe explicite identifiera
les disciples de Yéshoua
fidèles à la volonté du Père :
ils seront les gardiens des
commandements de D.ieu
ET ils confesseront le Messie Yéshoua le Fils.
« Il (le dragon) s’en va faire
la guerre au reste de sa semence (de la femme), ceux
qui gardent les mitsvoth
(commandements) d’Élohim
et qui ont le témoignage de
Yéshoua » (Apocalypse
12 :17 Chouraqui)
Les Commandements sont
résumés par le Décalogue.
Ce dernier comprend un
commandement manifeste,
expressément visible par
tout un chacun, sur la terre
et dans les cieux, et qui est
un signe d’identification,
d’appartenance et de sens
… Ce n’est ni plus ni moins
que le respect du Shabbat.
Shabbat exhalant la bonne
odeur du témoignage du
Mashiah Yéshoua par le
sacerdoce renouvelé de la
communion à Son Corps et
à Sa Coupe jusqu’à ce qu’IL
vienne !
Appréhender cette nature du
Shabbat et y adhérer ne se
décrète pas, ne s’impose
pas, ni pour un Juif, ni pour
un non Juif. Elle se reçoit
dans le secret et l’intimité du
cœur, car Mon Shabbat dit
Adonaï hvhy sera un « signe
entre nous ».
Le Seigneur nous invite,
chez nous, en nous, il entre
et nous nous réjouissons
ensemble, car l’Époux du
Shabbat est présent … Sa
lumière nous illumine vraiment, Sa nourriture nous
élève de force en force véritablement ; de cela nous
pouvons aussi témoigner …
Et si nous voulons bien le
comprendre, chaque Shabbat nous fait vivre les arrhes
des noces de l’Agneau, annoncées en lieux célestes.
Signe de discorde ?
Les démêlés polémiques sur
le signe du « Saint Shabbat
d’Adonaï en l’honneur de
Yéshoua » ne sont pas prêts
de s’éteindre. Prétexte à
débat de partage dans un
esprit de paix et d’harmonie,
d’accord … mais prétexte à
imprécation et à condamnation, nous ne pouvons nous
y prêter.
Rappelons-nous plutôt les
sages paroles de Rabbi
Gamaliel :
« Si cette entreprise ou cette
œuvre vient des hommes,
elle se détruira ; mais si elle
vient de D.ieu, vous ne pourrez pas les détruire. Prenez
garde de peur de vous trouver en guerre contre D.ieu »
(Actes 5:38-39)