• Le christianisme contrefait de Satan

    Le christianisme contrefait de Satan par Roderick C. Meredith
    par Roderick C. Meredith
    Le message stupéfiant de cette brochure vous concernera bientôt, personnellement, et affectera votre vie éternelle.

    Il est d’une importance capitale.

    Ce que vous allez découvrir a été occulté au cours des siècles, mais désormais, vous ne serez plus dans l’ignorance !

    Cette brochure contient des informations stupéfiantes pour ceux qui ont des yeux pour voir, et des oreilles pour entendre. Ces informations affecteront profondément l’avenir de notre civilisation. En outre, le contenu de cette brochure est étayé par de nombreux documents d’historiens reconnus, et même de théologiens. Ce que vous découvrirez n’est ni basé ni sur une quelconque théorie, ni sur un concept « tombé du ciel ».

    Les effets du développement rapide de la fausse religion, aujourd’hui, vous toucheront personnellement dans un proche avenir – beaucoup plus directement que vous ne puissiez l’imaginer ! En effet, cette révélation explosive ne s’adresse pas uniquement aux « gens religieux » – mais à tous les individus. Nous en serons bientôt tous affectés.

    Vous êtes-vous déjà posé la question ? « Comment en suis-je arrivé à croire ce que je crois maintenant en matière de religion, de morale et du véritable but de l’existence humaine ? Si mes amis et moi, nous avons tout simplement adopté, aveuglément, les idées admises par la société dans laquelle nous vivons, n’est-ce pas également ce qu’ont fait la plupart des gens ? Serait-il possible que nous ayons accepté, sans réfléchir, les fausses idées religieuses auxquelles nous croyons, et qui ont, en fait, grandement influencé tous les modèles de société que nous connaissons – les systèmes législatifs, les systèmes éducatifs et les systèmes religieux que nous avons inventés, et que nous regardons comme allant de soi ? »

    Vous êtes-vous jamais posé ces questions fondamentales ?

    Si un Dieu réel existe, et si la Bible contient Sa révélation inspirée, vous devriez sérieusement tenir compte de ce que la Bible dit à propos de ces interrogations. La Bible recommande : « Examinez toutes choses ; retenez ce qui est bon » (1Thessaloniciens 5 :21).

    Maintes et maintes fois, la Bible répète que la majorité des êtres humains ont été séduits. En décrivant les temps de la fin, l’apôtre Jean mentionne au sujet du diable : « Et il fut précipité, le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit toute la terre, il fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec lui » (Apocalypse 12 :9). Plus de deux milliards de « chrétiens », parmi les principales dénominations, font partie de « toute la terre », mentionnée par l’apôtre Jean – et beaucoup sont séduits ! Ces individus et leurs prédicateurs n’ont pas l’intention de nuire. Car une personne séduite ne sait pas qu’elle est séduite ! Il nous importe de comprendre cette nuance.

    Je ne suis pas « méprisant » en écrivant cela, mais le Dieu des cieux m’ordonne de prêcher la Vérité. Comment pourrais-je vous être utile si je me contentais de vous annoncer des platitudes, et prétendre que « tout va bien », alors que tout ne va pas bien. Au contraire, tout va mal ! En effet, nous approchons à grands pas de la fin des six mille ans d’histoire humaine, sous l’influence de Satan le diable que Jésus-Christ a qualifié de « prince de ce monde » (Jean 14 :30).

    Il ne suffit pas d’être “sincère”

    Je suis fort conscient que vous, comme les milliers de nos autres lecteurs, êtes très sincères dans votre désir d’être chrétien. Vous pensez réellement que la religion dans laquelle vous avez grandi, et que vous pratiquez est celle que Jésus-Christ et les apôtres ont enseignée. Beaucoup de ministres du culte et de prêtres croient avec la même sincérité, aux mêmes choses que vous.

    Des milliards d’êtres humains ont vécu et sont morts jadis, sans n’avoir jamais eu l’opportunité de comprendre ou de pratiquer une forme quelconque de ce qu’on appelle le « christianisme ». La vaste majorité des gens n’a jamais – à aucun moment – cru au christianisme ! En outre, la plupart d’entre eux était « sincère » – comme vous l’êtes probablement. En conséquence, le fond du sujet n’a rien à voir avec la « sincérité », ou le fait de suivre la multitude. La véritable question consiste à trouver l’unique Véritéconcernant le but de l’existence humaine, et la bonne voie qui permet d’accéder à ce magnifique dessein.

    La sincérité en matière de religion est-elle suffisante ? Non ! Toutes les religions ne se valent pas. Si vous avez prouvé que le Dieu suprême est le véritable Dieu, et que la Bible est Sa parole révélée et inspirée, vous devez admettre qu’il n’y a qu’une seule voie qui conduit à la vie éternelle. Cette « voie » passe obligatoirement par le véritable Jésus-Christ de la Bible ! Comme l’apôtre Pierre l’a déclaré : « Sachez-le tous, et que tout le peuple d’Israël le sache ! C’est par le nom de Jésus-Christ de Nazareth, que vous avez crucifié, et que Dieu a ressuscité des morts, c’est par lui que cet homme se présente en pleine santé devant vous. Jésus est la pierre rejetée par vous qui bâtissez, et qui est devenue la principale de l’angle. Il n’y a de salut en aucun autre ; car il n’y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés » (Actes 4 :10-12).

    Très peu de prétendus chrétiens soupçonnent l’énormité de la séduction orchestrée par Satan le diable ! Ils répugnent à imaginer que Satan ait, non seulement réussi à séduire le monde païen, mais encore qu’il ait réussi a inventer un christianisme de contrefaçon, pour duper des millions d’individus qui pensent sincèrement suivre le Christ de la Bible ! En son temps, l’apôtre Paul avait déjà mis en garde les Corinthiens en déclarant : « Toutefois, de même que le serpent séduisit Eve par sa ruse, je crains que vos pensées ne se corrompent et ne se détournent de la simplicité à l’égard de Christ. Car, si quelqu’un vient vous prêcher un autre Jésus que celui que nous avons prêché, ou si vous recevez un autre esprit que celui que vous avez reçu, ou un autre évangile que celui que vous avez embrassé, vous le supportez fort bien » (1 Corinthiens 11 :3-4).

    En réalité, un autre « Jésus » – un Jésus-Christ totalement différent – a été troqué à l’humanité qui ne se doutait de rien ! Comme vous le savez, un faux billet de 100 euros ressemble à s’y méprendre à un billet authentique. Les gens acceptent les contrefaçons, parce qu’ils se fient souvent aux apparentes similitudes. Il en est de même avec Satan, le maître séducteur ! Assurez-vous de ne pas avoir été séduit, en supposantque vous suivez le Christ de la Bible, et ce qu’Il a réellement enseigné. La Bible indique qu’il n’y aura que lesvéritables chrétiens qui seront protégés, au cours de l’holocauste à venir – la grande détresse décrite par Jésus-Christ !

    Dans très peu de temps – dans quelques années à peine – le Dieu de toute la création interviendra directement avec grande puissance. Les récents ouragans qui ont ravagé la Floride, la Nouvelle-Orléans et les côtes des Etats-Unis ne sont qu’un petit prélude, à comparer à ce que Dieu commencera à faire dans les derniers jours. Jésus-Christ a prédit : « Il y aura de grands tremblements de terre, et, en divers lieux, despestes et des famines ; il y aura des phénomènes terribles, et de grands signes dans le ciel […] Il y aura des signes dans le soleil, dans la lune et dans les étoiles. Et sur la terre, il y aura de l’angoisse chez les nations qui ne sauront que faire, au bruit de la mer et des flots, les hommes rendant l’âme de terreur dans l’attente de ce qui surviendra pour la terre ; car les puissances des cieux seront ébranlées » (Luc 21 :11, 25-26).

    Le Dieu suprême attirera l’attention des hommes. Il aidera ceux qui veulent comprendre qu’il faut « sortir » de cette Babylone moderne (Apocalypse 18 :4), et s’extraire de la société de Satan.

    L’apôtre Paul fut également inspiré à nous dire que Satan le diable est littéralement le « dieu » de cette société mondaine ! Il a écrit : « Si notre Evangile est encore voilé, il est voilé pour ceux qui périssent ; pour les incrédules dont le dieu de ce siècle a aveuglé l’intelligence, afin qu’ils ne voient pas briller la splendeur de l’Evangile de la gloire de Christ, qui est l’image de Dieu » (2 Corinthiens 4 :3-4).

    La donnée fondamentale

    La donnée fondamentale de cette brochure est que notre Créateur a permis à un diable – un être tout à faitréel – de séduire la plupart des êtres humains, depuis presque six mille ans. En fait, Satan a établi unereligion de contrefaçon pour tromper le monde entier, mais notre Créateur interviendra bientôt, et Jésus-Christ reviendra sur la terre comme « Roi des rois et Seigneur des seigneurs » (Apocalypse 19 :16). Lorsqu’Il sera de retour, le Christ précipitera Satan dans l’abîme « afin qu’il ne séduise plus les nations, jusqu’à ce que les mille ans soient accomplis » (Apocalypse 20 :3).

    L’une des ruses élémentaires, au moyen de laquelle Satan séduit la plupart des gens, consiste à leur faire croire qu’il n’existe pas ! Ainsi, des gens blaguent à son sujet, en ayant l’impression qu’il n’est pas réel. Mais, comme nous l’avons lu, Jésus-Christ appelle le diable « le prince de ce monde ».

    Comment Satan s’y prend-il ? Quelles sont ses méthodes de séduction ? Plus grave encore, comment a-t-il réussi à séduire toute la terre ? Lorsque Jésus-Christ cita « Daniel le prophète » (Marc 13 :14), Il reconnaissait par là que ces écrits faisaient partie des Saintes Ecritures. Le livre de Daniel fait référence à desêtres spirituels – tant des anges que des démons – à de nombreuses reprises.

    Après que Daniel eut jeûné pour comprendre, Dieu envoya un ange pour l’encourager (Daniel 10 :10-12). L’ange lui expliqua pourquoi un temps assez long était nécessaire avant que sa prière fût exaucée. « Le chef du royaume de Perse m’a résisté vingt et un jours ; mais voici, Micaël, l’un des principaux chefs, est venu à mon secours, et je suis demeuré là auprès des rois de Perse. Je viens maintenant pour te faire connaître ce qui doit arriver à ton peuple dans la suite des temps ; car la vision concerne encore ces temps-là » (versets 13-14).

    Plus tard, ce même ange fournit d’autres détails concernant le monde spirituel, invisible : « Il me dit : Sais-tu pourquoi je suis venu vers toi ? Maintenant je m’en retourne pour combattre le chef de la Perse ; et quand je partirai, voici, le chef de Javan viendra. Mais je veux te faire connaître ce qui est écrit dans le livre de la vérité. Personne ne m’aide contre ceux-là, excepté Micaël, votre chef » (versets 20-21).

    Il est clair, d’après ces passages, qu’il est question ici de guerres spirituelles ! Il s’agit de la description d’une lutte qui avait lieu en arrière-plan des affaires mondiales, dans le monde des esprits. En effet, Satan le diable est décrit comme « le dieu de ce siècle », qui a aveuglé les incrédules (2 Corinthiens 4 :4).

    Satan est aussi appelé « le prince de la puissance de l’air […] l’esprit qui agit maintenant dans les fils de la rébellion » (Ephésiens 2 :2). L’ange qui parlait à Daniel décrivait une bataille entre des êtres spirituels, au cours de laquelle, il fut même nécessaire de faire appel à l’assistance du grand archange Michaël (voir Daniel 12 :1) !

    Ce monde, cet « âge » – c’est-à-dire les quelque six mille ans écoulés depuis Adam jusqu’à maintenant – est une époque où la société est dominée par Satan le diable et les millions d’anges déchus, des « démons », qui le suivirent dans sa rébellion contre le Dieu Créateur.

    « Satan » n’est pas tout simplement un terme générique caractérisant le mal. Satan n’est pas une force aveugle. Satan le diable est un être spirituel puissant – créé par Dieu en tant que chérubin – qui se rebella contre son Créateur. Son nom d’origine « Lucifer » signifie « celui qui apporte la lumière ». Mais depuis sa rébellion, son nom fut changé en Satan – ce qui signifie « adversaire ».

    Notez Esaïe 14 :12-15 : « Te voilà tombé du ciel, astre brillant, fils de l’aurore ! Tu es abattu à terre, toi, le vainqueur des nations ! Tu disais en ton cœur : je monterai au ciel, j’élèverai mon trône au-dessus des étoiles de Dieu ; je m’assiérai sur la montagne de l’assemblée, à l’extrémité du septentrion ; je monterai sur le sommet des nues, je serai semblable au Très-Haut. Mais tu as été précipité dans le séjour des morts, dans les profondeurs de la fosse. »

    Dans ce passage, on peut lire quelle fut la plus grande machination ourdie par Lucifer pour détrôner Dieu ! Sa grande puissance et sa vanité l’ont poussé à défier son Créateur !

    Dans Ezéchiel 28 :1-16, Dieu décrit d’abord le prince humain de Tyr. Il s’agissait manifestement d’un homme qui avait un grand pouvoir, et qui régnait d’une manière absolue sur cette « New York » de l’époque antique. Ensuite, Ezéchiel décrit la réelle « puissance agissante sur le trône » – le « roi » de cette Cité-Etat païenne. Notez-le : « Fils de l’homme, prononce une complainte sur le roi de Tyr ! Tu lui diras : ainsi parle le Seigneur, l’Eternel : tu mettais le sceau à la perfection, tu étais plein de sagesse, parfait en beauté. Tu étais en Eden, le jardin de Dieu ; tu étais couvert de toute espèce de pierres précieuses, de sardoine, de topaze, de diamant, de chrysolithe, d’onyx, de jaspe, de saphir, d’escarboucle, d’émeraude, et d’or; tes tambourins et tes flûtes étaient à ton service, préparés pour le jour où tu fus créé » (versets 12-13). Ici, nous trouvons un être qui existait déjà des milliers d’années avant Tyr – dans le « Jardin d’Eden » ! Cependant, cet être était unecréature (verset 15), et non pas un membre de la Famille divine.

    Satan possède un ROYAUME

    Après des marchandages et des manœuvres politiques pour gagner des partisans, Satan fut précipité de la « montagne », autrement dit, du Royaume de Dieu. Comme l’indique Apocalypse 12 :3-4, Satan réussit à entraîner le tiers des anges dans sa rébellion contre Dieu ! Ces anges déchus sont appelés des « démons ». Actuellement, Satan domine sur des millions d’anges déchus qui sont ses partisans ; dans ce sens, il possède un « royaume » sur lequel il gouverne dans le monde des esprits.

    L’Evangile selon Matthieu contient le récit de la tentation de Jésus par Satan, qui est un être extrêmement perspicace. « Alors Jésus fut emmené par l’Esprit dans le désert, pour être tenté par le diable » (Matthieu 4 :1).

    Ce récit, tiré de l’Evangile, est un bon exemple qui nous montre que Satan n’hésite pas à citer les Ecritures. En fait, Satan s’est même payé l’audace de citer les Ecritures à l’Auteur des Ecritures : Jésus-Christ ! « Jésus répondit : il est écrit : l’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu. Le diable le transporta dans la ville sainte, le plaça sur le haut du temple, et lui dit : si tu es Fils de Dieu, jette-toi en bas ; car il est écrit : Il donnera des ordres à ses anges à ton sujet : et ils te porteront sur les mains, de peur que ton pied ne heurte contre une pierre » (Matthieu 4 :5-6).

    Ensuite, Satan offrit à Jésus « tous les royaumes du monde et leur gloire, et Lui dit : Je te donnerai toutes ces choses, si tu te prosternes et m’adores » (versets 8-9).

    Bien entendu, Jésus connaissait les principes spirituels contenus dans ces citations, et Il savait comment répondre en utilisant correctement les Ecritures : « Jésus lui dit : Retire-toi, Satan ! Car il est écrit : Tu adoreras le Seigneur, ton Dieu, et tu le serviras lui seul » (verset 10). Jésus avait choisi d’obéir à Dieu et de prendre possession de Son Royaume, au moment voulu par Dieu et à la façon divine.

    Plus tard, lorsque Jésus fut accusé d’invoquer Belzébul pour chasser les démons, Il dit : « Tout royaume divisé contre lui-même est dévasté, et toute ville ou maison divisée contre elle-même ne peut subsister. Si Satan chasse Satan, il est divisé contre lui-même ; comment donc son [celui de Satan] royaume subsistera-t-il ? » (Matthieu 12 :25-26).

    Satan possède un royaume ! Il est le « dieu » invisible de ce monde (2 Corinthiens 4 :4). Il est le premier séducteur des hommes et des nations : « Et il fut précipité, le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit toute la terre, il fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec lui » (Apocalypse 12 :9).

    Satan est l’être spirituel qui influencera très fortement, et qui possédera même un dictateur politique charismatique à venir, lequel séduira une grande superpuissance mondiale, qui ressuscitera une Europe unifiée – c’est-à-dire la « Babylone » des temps de la fin ! Satan sera le « dieu » qui animera et renforcera le faux système religieux derrière la puissance économique et militaire de cette dictature ! Ne me croyez passans vérifier vous-même ce qu’en dit la Bible !

    La parole divine prédit que ce futur système oppressif sera littéralement animé par des démons : « Après cela, je vis descendre du ciel un autre ange, qui avait une grande autorité ; et la terre fut éclairée de sa gloire. Il cria d’une voix forte, disant : elle est tombée, elle est tombée, Babylone la grande ! Elle est devenue une habitation de démons, un repaire de tout esprit impur, un repaire de tout oiseau impur et odieux, parce que toutes les nations ont bu du vin de la fureur de sa débauche, que les rois de la terre se sont livrés avec elle à la débauche, et que les marchands de la terre se sont enrichis par la puissance de son luxe. Et j’entendis du ciel une autre voix qui disait : sortez du milieu d’elle, mon peuple, afin que vous ne participiez point à ses péchés, et que vous n’ayez point de part à ses fléaux » (Apocalypse 18 :1-4).

    Satan incitera ces futurs dirigeants du monde à combattre le Christ à Son retour comme Roi des rois, et Seigneur des seigneurs. Mais, en fin de compte, le Christ destituera Satan et mettra un terme à sa perversité.

    Satan le “faussaire”

    Jésus condamna les dirigeants religieux de Son époque à cause de leur hypocrisie. Ces ecclésiastiques prétendaient être pieux, alors qu’ils refusaient de mettre en pratique le caractère spirituel de la loi divine. Jésus leur attribua le même caractère que Satan. Partant du principe que Satan était leur père, Il leur appliqua le dicton « tel père, tel fils ». Le diable est menteur et meurtrier, quoi de surprenant si les enfants du diable sont semblables, s’ils prêchent un évangile perverti, mensonger et falsifié ?

    Il est important de saisir que Satan est littéralement le « père du mensonge ». Il ment en permanence et de façon astucieuse, il trompe l’humanité et ceux qui le servent agissent de la même façon. Mentir est devenu chose tellement courante à ceux qui sont influencés par Satan qu’ils sont souvent mieux à l’aise dans le mensonge que dans la vérité !

    Dans sa conspiration pour détrôner Dieu et contrecarrer Son grand plan pour l’humanité, Satan a ses propres ministres ! L’apôtre Paul mit en garde les chrétiens à ce sujet : « Ces hommes-là sont de faux apôtres, des ouvriers trompeurs, déguisés en apôtres de Christ. Et cela n’est pas étonnant, puisque Satan lui-même se déguise en ange de lumière. Il n’est donc pas étrange que ses ministres aussi se déguisent en ministres de justice. Leur fin sera selon leurs œuvres » (2 Corinthiens 11 :13-15).

    Les ministres de Satan ressemblent et parlent comme des ministres du Christ, d’après ce qu’en pensent les gens séduits ! Mais, en réalité, ils prêchent « un autre Jésus », et proclament « un autre évangile ». Il nous importe, individuellement, d’étudier attentivement la Bible, et de prouver ce que Jésus et les premiers apôtres ont enseigné et pratiqué.

    Les deux Babylones

    La Bible ne décrit pas une seule Babylone, mais deux « Babylones » spécifiques. Peu de temps après le grand déluge, une première « Babylone » fut fondée – l’ancienne Cité-Etat édifiée par un homme nommé « Nimrod » (Genèse 10 :8-10). La seconde Babylone est un système moderne d’Eglise-Etat, décrit dans Apocalypse 17 et 18. Ses dirigeants combattront littéralement le Christ à Son second Avènement (Apocalypse 17 :12-14) !

    Des centaines de millions d’individus, faisant partie de cette « Babylone » des temps de la fin, seronttellement séduits qu’ils auront l’audace de lutter, littéralement, contre le Fils de Dieu et contre l’armée des cieux !

    Pour comprendre comment a débuté ce système appelé « Babylone », retournons aux premiers jours de l’histoire humaine. Dans Genèse 10 – peu de temps après le déluge – l’homme avait recommencé à se reproduire. Les animaux sauvages s’étaient multipliés également, et les gens éprouvèrent la nécessité de se protéger. C’est alors que naquit un fils de « Cusch ». La Bible nous dit : « Cusch engendra aussi Nimrod ; c’est lui qui commença à être puissant sur la terre. Il fut un vaillant chasseur devant l’Eternel ; c’est pourquoi l’on dit : comme Nimrod, vaillant chasseur devant l’Eternel. Il régna d’abord sur Babel, Erec, Accad et Calné, au pays de Schinear » (Genèse 10 :8-10).

    Ainsi, ce « vaillant chasseur », dont on dit qu’il fut également un bâtisseur, commença à rassembler les gens dans des villes pour les protéger, mais également pour les maintenir sous son contrôle. Au départ, le royaume de Nimrod commença à « Babel » – Babylone. A partir de là, il établit d’autres villes et rassembla les hommes qui commencèrent à se sentir indépendants par rapport à Dieu – acquérant un sentiment de pouvoirse passer de la protection divine. En fin de compte, les hommes – qui n’avaient « qu’une seule langue et les mêmes mots » (Genèse 11 :1) – se mirent à construire un énorme gratte-ciel, une « tour », qui fut nommée « la tour de Babel » (versets 4-9).

    Dieu savait que, sous ce système babylonien, l’humanité s’éloignait rapidement de Lui, et qu’elle était en mesure d’inventer des armes capables de s’autodétruire ! Il dit : « Voici que tous font un seul peuple et parlent une seule langue, et tel est le début de leurs entreprises ! Maintenant, aucun dessein ne sera irréalisable pour eux » (Genèse 11 :6. Version La Bible de Jérusalem). La puissance créatrice de l’esprit humain était telle que Dieu savait que les hommes auraient inventé des armes terribles, capables de détruire toute la terre, et que Son plan de six mille ans alloué à l’humanité, pour écrire la leçon des souffrances humaines, serait prématurément écourté ! Ainsi, Dieu intervint pour « confondre leur langage », et pour les disperser sur la surface terrestre.

    L’Histoire, ainsi que certains récits et légendes anciennes concordants, datant du début de presque toutes les nations, indiquent que les philosophies, ainsi que les religions s’étant maintenues jusqu’à nos jours, ont eu un commencement commun à partir de Nimrod et de sa méchante femme Sémiramis. En effet, après la mort de Nimrod, sa femme Sémiramis prétendit qu’il était désormais le « dieu Soleil », comme l’écrivit l’auteur Alexandre Hislop :

    « Les Mystères chaldéens peuvent être assignés à l’époque de Sémiramis, qui vivait seulement quelques siècles après le déluge, et qui est célèbre pour leur avoir imprimé le caractère de son esprit licencieux et corrompu. Cette belle, mais misérable reine de Babylone n’était pas seulement, en personne, un modèle de convoitise effrénée et de dérèglement, mais encore, dans les mystères qu’elle avait le plus contribué à former, elle était adorée comme Rhéa, la grande Mère des dieux, avec des rites tellement odieux qu’elle a été identifiée à Vénus, la Mère de toutes les impuretés, et qu’elle a élevé la cité même où elle régnait à une honteuse supériorité parmi les nations. C’est à ce point qu’elle a été le grand siège de l’idolâtrie et de la prostitution sanctionnée. C’est ainsi que cette reine de Chaldée était le prototype exact et remarquable de la femme de l’Apocalypse, ayant une coupe d’or à la main, et sur le front le nom “Mystère, la grande Babylone, mère des impudicités et des abominations de la terre”. L’emblème apocalyptique de la femme impudique avec la coupe d’or à la main était même compris dans les symboles de l’idolâtrie dérivée de l’ancienne Babylone, tels qu’ils étaient représentés en Grèce, c’est ainsi, en effet, qu’on représentait Vénus à l’origine » (Les Deux Babylones, pages 7-8, Librairie Fischbacher, Paris 1976. Traduit par le pasteur J.-E. Cerisier).

    La dispersion de la religion contrefaite

    Ce système babylonien d’adoration idolâtre se répandit sur toute la terre, en même temps que la dispersion des habitants de la cité (Genèse 11 :9). En partant de Babylone, ces hommes emportèrent avec eux leur culte de la mère et de l’enfant, ainsi que les divers symboles des « mystères ». Hérodote, grand voyageur et historien de l’antiquité, constata que la religion à mystères et ses rites étaient présents dans de nombreux pays ; il rapporta comment Babylone fut à l’origine de tous les systèmes idolâtres florissants. Dans son remarquable ouvrage, Nineveh and its Remains, Layard écrit que nous avons des témoignages de l’histoire sacrée et profane que l’idolâtrie a pris naissance dans la région de Babylone. Alexandre Hislop cite ces historiens, et bien d’autres, afin de prouver ce point dans sa remarquable thèse mentionnée ci-dessus.

    Plus tard, l’empire romain assimila, dans son système, les dieux et les religions des nations qu’il gouvernait. Puisque Babylone était à l’origine de ce paganisme, il est aisé de comprendre pourquoi la religion romaine primitive consistait en une forme de culte babylonien, qui s’était développé sous différents aspects et différentes appellations, selon les régions où il s’était propagé. Dans son livre fort documenté, Pagan and Christian Creeds, Edward Carpenter écrit : « La similitude des anciennes légendes et des croyances païennes avec les traditions chrétiennes étaient si grandes qu’elles attirèrent l’attention et la colère déclarée des premiers chrétiens […] ne sachant pas comment l’expliquer, ils revinrent à la théorie selon laquelle le diable aurait, des siècles plus tôt, poussé les païens à adopter certaines croyances et certaines pratiques » (page 25. Sauf mention contraire, c’est nous qui traduisons tout au long de cette brochure).

    Carpenter cite également Tertullien, l’un des premiers « pères de l’Eglise », ayant vécu entre 160-220 apr. J.-C., disant que « le diable, par les mystères de ses idoles, imite même la plus grande partie des mystères divins » (Ibid.).

    Il note également : « Cortez, lui aussi, déplorait que le diable avait probablement appris aux Mexicains la même chose que Dieu avait enseigné à la chrétienté » (Ibid.). Le célèbre explorateur espagnol constata que les païens, habitant la ville qui devint Mexico, pratiquaient déjà les mêmes rites païens, et qu’ils avaient beaucoup de croyances païennes, similaires à ceux de l’Eglise catholique.

    Puisque les pratiques des Eglises actuelles ne sont pas identiques à celles de la véritable Eglise mentionnée dans le Nouveau Testament, il est important de s’interroger pour savoir s’il y a eu un mélange ambigu de fausses pratiques païennes avec les véritables enseignements du Christ, des apôtres, et de la Bible. Beaucoup d’historiens, comme Edward Gibbon, ont noté le changement opéré à cause de l’arrivée d’une grande foule de païens dans l’Eglise primitive, et le mélange de leurs coutumes et des croyances étrangères avec celles de l’Eglise (voir Decline and Fall of the Roman Empire, volume 1, chapitre 15).

    Remarquez comment les Eglises actuelles ont jailli des mêmes racines que le paganisme ! Satan a créé tout un système de « christianisme de contrefaçon ». Il a habilement guidé des dirigeants religieux, menteurs, à introduire des idées, des pratiques et des concepts totalement païens dans le « christianisme ». Puisque le terme « christianisme » est étiqueté sur l’emballage, la plupart des individus supposent que la religion de Jésus est offerte à l’intérieur. Peu de gens ont conscience que ces concepts totalement erronés sur Dieu, sur Jésus-Christ, sur Son message, sur le but de la vie éternelle et sur la voie qui mène à la vie éternelle ont été enveloppés dans un emballage estampillé « christianisme ». Mais le leur est un christianisme « de contrefaçon », qui a coupé la plupart des gens du véritable Dieu, provoquant une énorme confusion, de la souffrance et des deuils !

    Notez ces extraits tirés de Pagan and Christian Creeds : « L’Eglise chrétienne s’est bien gardée de débattre du paganisme, sa position consistant à affirmer que l’Eglise est la détentrice de la révélation unique et divine. Etant parvenue à persuader l’humanité de cela, peu de gens, de nos jours, se rendent compte qu’elle est issue des mêmes racines que le paganisme, et qu’elle partage la plupart de ses doctrines et de ses rituels avec ce dernier » (Carpenter, pages 11-12).

    « L’idée communément admise est que les dieux païens ont été éliminés lorsque le Christ est arrivé. Cependant, tous ceux qui ont étudié savent fort bien que les faits démontrent le contraire. A l’époque de l’apparition de Jésus, et des siècles avant Lui, il y avait des temples consacrés à Apollon ou à Dionysos chez les Grecs, à Hercule chez les Romains, à Mithra chez les Perses, à Baal ou à Astarté chez les Babyloniens, ainsi que d’autres temples à d’autres dieux. Quelque chose d’intéressant mérite d’être signalé : malgré les grandes distances, les différentes races, les divers cultes et les détails cérémoniaux, les croyances et les cérémonies se ressemblaient nettement – quand elles n’étaient pas, en tous points identiques » (Ibid., pages 19-21).

    « Ces croyances et ces rites païens, longtemps antérieurs à la venue du Christ, étaient non seulement très ressemblants entre eux, mais encore ils étaient similaires au christianisme – une réalité qui n’est pas un fait accidentel. Prenons-en pour exemple les onze principales divinités vénérées dans sept pays différents dont tout le monde, ou presque, croyait que leur naissance avait eu lieu à Noël, ou aux alentours, d’une mèrevierge, dans une grotte secrète et qu’elles avaient donné leur vie pour le genre humain. On les appelaitporteurs de lumièreguérisseursmédiateurs, et sauveurs. On pensait qu’elles avaient été vaincues par les puissances des ténèbres, qu’elles étaient descendues aux enfers, ou dans les profondeurs de la terre, pour ensuite ressusciter et devenir les premières à accéder à un monde céleste […] La vie de Krishna, un dieu indien, présente des similitudes étonnantes avec celle du Christ » (Ibid., pages 21-23).

    Carpenter poursuit : « Bien que l’idée de Dieu, donnant Son Fils en sacrifice pour le salut du monde, soit grande et remarquable, elle existe, cependant, dans toutes les religions antiques, elle remonte à une époque très éloignée et elle est incarnée à travers leurs rituels » (Ibid., page 133). Ces traditions originales ressemblaient tellement à la vérité qu’elles pouvaient faussement faire penser qu’une certaine force dirigeanteles avaient inspirées. Un christianisme de contrefaçon avait été créé par le « dieu » invisible de cette époque, que Jésus avait qualifié de « père » du mensonge (Jean 8 :44).

    Da Vinci Code

    Il est manifeste qu’avec de telles similitudes au sein du christianisme actuel, comme par exemple celles qui concernent les onze divinités citées plus haut, dans sept pays différents, on devrait être curieux d’essayer de comprendre ce sujet, avec un esprit ouvert, pour constater si la fusion du paganisme et du christianisme existe aujourd’hui.

    Le Da Vinci Code de Dan Brown est resté, durant de nombreux mois, en tête de liste – ou presque – des plus grosses ventes de livres. Des millions de lecteurs se sont passionnés pour cette nouvelle fascinante. Qu’y a-t-il de si intéressant d’en parler ici ?

    Quoique ce soit un roman – et qu’il soit une fiction comportant de nombreuses erreurs – ce livre peut inciter le lecteur à réaliser qu’il y a beaucoup plus de choses cachées, sous le verni visible des idées et des pratiques religieuses, qu’il n’y paraît en surface. Trois personnages principaux évoluent dans Da Vinci Code. Il s’agit de Sophie Neveu – une talentueuse cryptographe française, de Robert Langdon – un spécialiste en symbolique religieuse de Harvard, et de Leigh Teabing – un historien de la famille royale britannique.

    Nous reproduisons ici leur conversation au sujet des origines de la religion, que le monde qualifie de « christianisme » :

    « Les historiens s’émerveillent encore de l’exploit qu’il [l’empereur Constantin] a accompli en forçant tout un peuple païen à se convertir. Par une astucieuse fusion des dates, des rituels, et des symboles païens dans la tradition chrétienne en formation, il a réussi à créer une religion hybride, assimilable par tous ses sujets.

    « Une véritable métamorphose, ajouta Langdon. La présence de vestiges païens dans la symbolique chrétienne est absolument indéniable. Le disque solaire du dieu égyptien est devenu l’auréole des saints, le pictogramme d’Isis allaitant son nouveau-né Horus a servi de base aux images de la Vierge et de l’Enfant Jésus. Une majorité des éléments du rituel catholique, comme la mitre, l’autel, la doxologie [formule de louange à Dieu] et l’eucharistie – le fait de manger le corps de Dieu – tout cela vient en droite ligne des religions païennes de l’Antiquité.

    « Si vous lancez un expert en symboles sur ce terrain, siffla Teabing, vous en aurez pour le restant de la nuit. Mais il est vrai qu’il n’y avait pas grand-chose de purement chrétien, dans la nouvelle religion proclamée par Constantin. Le dieu Mithra (dieu solaire de l’ancien Iran) était depuis longtemps appelé Fils de Dieu et Lumière du Monde. On célébrait sa naissance le 25 décembre, qui était aussi la fête anniversaire d’Osiris, d’Adonis et de Dionysos. Il a été enterré dans une caverne rocheuse, et il est ressuscité trois jours plus tard. Le nouveau-né Krishna a reçu en cadeau de l’or, de l’encens et de la myrrhe. Même le jour saint hebdomadaire a été calqué sur celui des païens.

    « Comment cela ?

    « A l’origine, expliqua Langdon, les chrétiens honoraient le sabbat juif, le samedi. C’est Constantin qui l’a déplacé pour le faire coïncider avec la célébration du dieu Mithra. Aujourd’hui, la plupart des chrétiens assistent au service dominical, sans savoir qu’ils célèbrent la fête du dieu Soleil (le mot anglais Sunday [dimanche] signifie jour du soleil) » (Da Vinci Code, pages 290-291, Editions JC Lattès, Paris. Traduit par Daniel Roche).

    La VERITE historique

    « Mais tout cela n’est que fiction » diriez-vous ! « Où cet auteur insensé est-il allé puiser ces idées étranges ? Je suis convaincu que ma religion est entièrement basée sur la Bible ! »

    En êtes-vous bien certain ?

    La Bible nous ordonne : « Mais examinez toutes choses ; retenez ce qui est bon » (1 Thessaloniciens 5 :21). En réalité, cette partie du livre de Dan Brown est fondée sur des faits solides, et elle constitue une vérité qu’il est possible de prouver. L’Histoire nous enseigne que le christianisme de Jésus et des apôtres fut dramatiquement modifié un ou deux siècles après la mort du Christ ! Comme l’historien Will Durant l’a écrit :

    « Le christianisme n’a pas détruit le paganisme ; il l’a adopté. L’esprit grec, qui se mourrait, reprit une vie nouvelle dans la théologie et la liturgie de l’Eglise. La langue grecque, qui avait régné sur la philosophie durant des siècles, devint le véhicule de la littérature chrétienne et du rituel de la religion nouvelle. Les mystères grecs vinrent se fixer dans l’impressionnant mystère de la messe. D’autres cultures païennes ont contribué au résultat syncrétiste. D’Egypte vinrent les idées de trinité divine […] d’immortalité personnelle pour la récompense et pour le châtiment; d’Egypte aussi, l’adoration de la mère et de l’enfant, ainsi que la théosophie mystique qui fit le néo-platonisme et le gnosticisme et qui obscurcit la croyance chrétienne ; c’est encore là que le monachisme chrétien trouvera ses exemples et sa source. De Phrygie vint le culte de la grande mère ; de Syrie, le drame de la résurrection d’Adonis ; de Thrace, peut-être le culte de Dionysos, dieu mourant et sauvant […] Le rituel mithriaque ressemblait de si près au sacrifice eucharistique de la messe, que des pères chrétiens accusèrent le démon d’avoir inventé ces analogies, pour égarer les esprits faibles. Le christianisme a été la dernière grande création de l’ancien monde païen […] [L’Eucharistie] était une conception depuis longtemps sanctifiée par la durée ; l’esprit païen n’avait pas besoin d’entraînement pour la recevoir ; en l’incarnant dans le “mystère” de la messe », le christianisme devenait la dernière et la plus grande des religions de mystères » (L’histoire de la civilisation, volume IX, pages 240 et 247, Durant, Editions Rencontre, Lausanne 1963).

    Paul Johnson fut parmi ceux qui reconnaissaient ouvertement que le sabbat biblique du septième jour était observé par le Christ et les apôtres. « Beaucoup de chrétiens ne virent pas clairement la différence entre ce culte solaire et leur propre culte. Ils l’identifièrent au Christ “dirigeant son char à travers le ciel”, ils tenaient leurs services le dimanche, s’agenouillaient en direction de l’est et célébraient leur fête de la nativité le 25 décembre, le jour anniversaire du soleil, au solstice d’hiver. Au cours de la renaissance païenne, survenue plus tard sous l’empereur Julien, beaucoup de chrétiens jugèrent plus simple d’apostasier à cause de cette confusion ; l’évêque de Troyes confia à Julien qu’il avait toujours secrètement prié le soleil. Constantin n’abandonna jamais sa dévotion au soleil, et maintint l’effigie du soleil sur sa monnaie. Il fit du dimanche un jour de repos » (A History of Christianity, Johnson, 1976, pages 67-69).

    Qu’arriva-t-il après Constantin ? L’auteur Jesse Lyman Hurlbut nous l’explique : « Les coutumes et les cérémonies issues du paganisme s’introduisirent progressivement dans le culte. D’antiques fêtes païennes devinrent les fêtes de l’Eglise, en changeant de nom et de destination. Aux alentours de 405 apr. J.-C., des représentations de saints et de martyres commencèrent à faire leur apparition dans les églises, tout d’abord en tant que mémoriaux, puis comme objets d’adoration et de vénération. L’adoration de la vierge Marie se substitua au culte de Vénus et de Diane, le repas du Seigneur se transforma en sacrifice, au lieu d’être une commémoration, et les anciens qui étaient des prédicateurs se muèrent en prêtres […] Lorsque le christianisme devint religion d’empire, l’Eglise et l’Etat ne faisaient qu’un. De cette union contre nature naquit deux mauvaises choses : l’une dans les provinces orientales, et l’autre dans les provinces occidentales. A l’est, l’Etat contrôla l’Eglise jusqu’à ce qu’il eût perdu toute énergie et toute vigueur. A l’ouest [à Rome] comme nous allons voir, l’Eglise s’appropria progressivement la puissance de l’Etat, mais cela n’était pas du christianisme. C’était plutôt une hiérarchie, plus ou moins corrompue, qui contrôlait les nations d’Europe, en ayant fait de l’Eglise une machine politique » (The Story of the Christian Church, pages 79-80).

    Où tout cela nous conduisit-il ? Nous venons de lire que la prétendue Eglise chrétienne du Moyen Age était devenue une « machine politique ». Elle était remplie de doctrines, de pratiques et de concepts païens. Les dirigeants de la Réforme protestante ont-ils réellement rétabli une Eglise qui enseignait « une remise sur les rails » de la « foi qui a été transmise aux saints une fois pour toutes » (Jude 3) – un retour au véritable christianisme de Jésus et des premiers apôtres ? Quoique sincères dans leur ensemble, les réformateurs protestants furent affectés par une attitude anti-loi et anti-obéissance, dont ils s’étaient nourris dans leur rébellion contre leur « mère de Rome ». Néanmoins, tout comme Rome, ils n’avaient pas quitté le système païen de fausses doctrines, de faux jours saints et de faux concepts dont il est question dans Apocalypse 17 :4-5 : « Cette femme était vêtue de pourpre et d’écarlate, et parée d’or, de pierres précieuses et de perles. Elle tenait dans sa main une coupe d’or, remplie d’abominations et des impuretés de sa prostitution. Sur son front était écrit un nom, UN MYSTERE : BABYLONE LA GRANDE, LA MERE DES PROSTITUEES ET DES ABOMINATIONS DE LA TERRE. »

    Avec cette forme de « christianisme » devenu religion d’Etat, des foules d’anciens païens se « convertirent ». Beaucoup d’entre eux agir ainsi, pour éviter des ennuis, mais en privé ils maintenaient leurs anciennes croyances. D’autres vinrent à cette nouvelle foi syncrétiste, sans avoir été enseignés, et sans avoir reçu la moindre éducation de base.

    « Babylone » symbolise la confusion. La formation de l’Eglise catholique – et, plus tard, l’apparition de plusieurs dizaines d’Eglises « filles » – ont sans doute contribué au malaise spirituel des multiples dénominations dont les doctrines, les croyances et les pratiques s’opposaient, et qui étaient censément « chrétiennes ». Cependant, pas une seule ne correspondait au modèle de christianisme conforme à celui que les premiers apôtres, ainsi que l’Eglise de Dieu primitive, avaient suivi à la mort de Jésus de Nazareth.Chacune d’elles avait conservé des dizaines d’idées et de pratiques païennes totalement étrangères à l’Eglise primitive ! Satan a fait un travail colossal en créant un christianisme de contrefaçon.

    Bien que Hislop restât protestant jusqu’à sa mort, il démontra en détail – appuyé par une abondante documentation – que l’Eglise catholique romaine est une continuation de l’ancien système religieux babylonien à mystères, dont les fêtes religieuses et la plupart des pratiques provenaient directement de la religion et du sacerdoce babyloniens. Hislop fait partiellement le lien avec les Eglises « filles », qui sont sorties de Rome. Mais il est manifeste qu’il n’a pas compris tout ce qui était arrivé au « christianisme » moderne.

    Au début de son livre, Hislop expose la thèse qu’il étaya à l’aide d’une riche documentation :

    « Il a toujours été reconnu que la papauté n’était qu’un paganisme baptisé. Mais Dieu nous révèle maintenant que ce paganisme baptisé par Rome est, dans ses éléments essentiels, celui qui florissait dans l’antique Babylone lorsque Jéhovah ouvrit devant Cyrus les doubles portes d’airain et brisa les barreaux de fer […] Son jugement approche, cela est évident ; et, à mesure qu’il approche, la Providence divine, en accord avec la parole de Dieu, démontre clairement qu’en effet Rome est la Babylone de l’Apocalypse ; que le caractère essentiel de son système, ses grands objets de culte, ses fêtes, sa doctrine, sa discipline, ses rites et ses cérémonies, sa prêtrise et ses ordres sont tous dérivés de l’antique Babylone, et qu’enfin, le pape lui-même est le descendant de Belschatsar. Dans la lutte qui a été soutenue contre les despotiques prétentions de Rome, on s’est trop souvent contenté de combattre et de repousser la présomption avec laquelle elle se vante d’être la mère et la maîtresse de toutes les Eglises – la seule Eglise catholique hors de laquelle il n’y a point de salut. Si jamais on était excusable de la traiter ainsi, cette excuse n’existera plus. Si l’on peut justifier le principe que je viens d’établir, il faut lui arracher son nom d’Eglise chrétienne, car si c’est une Eglise du Christ, celle qui était assemblée cette nuit où le roi pontife de Babylone, au milieu de ses mille seigneurs, “louait les dieux d’or et d’argent, de bois et de pierre” (Daniel 5 :4) alors, l’Eglise de Rome a le droit de porter le nom de chrétienne ; dans le cas contraire, elle ne l’a pas ! Quelques personnes penseront que ma thèse est bien audacieuse ; mais ce livre a précisément pour but de la démontrer. Que le lecteur juge par lui-même si je n’apporte pas une évidence plus que suffisante pour justifier mon assertion » (Les Deux Babylones, pages 3-4)

    Hislop montre comment le « confessionnal » catholique fut emprunté au paganisme, ce qui conférait aux prêtres une plus grande autorité sur leurs paroissiens. Il explique que les fêtes païennes de Noël et des Pâques furent introduites dans le « christianisme » de nombreux siècles après que le Christ eut révélé toute la Vérité à Ses apôtres. Hislop écrit : « Les écrivains les plus instruits et les plus sincères de tous les partis reconnaissent que l’on ne peut pas déterminer le jour de naissance de notre Seigneur, et que dans l’Eglise chrétienne, on n’entendit jamais parler d’une fête pareille avant le troisième siècle, et qu’elle ne fut observée que bien après dans le quatrième siècle. Comment donc, l’Eglise romaine a-t-elle fixé au 25 décembre la fête de Noël ? En voici la raison : longtemps avant le quatrième siècle, et bien avant l’ère chrétienne, les païens célébraient une fête à cette même époque de l’année, en l’honneur de la naissance du fils de la reine babylonienne ; or, on peut présumer que pour se concilier aux païens, et pour augmenter le nombre de ceux qui adhéraient de nom au christianisme, la même fête fut adoptée par l’Eglise romaine, qui se contenta de lui donner le nom du Christ. Cette tendance de la part des chrétiens à faire des concessions au paganisme se développa dès le début » (Ibid., pages 135-136).

    Hislop écrivit que cette tendance à faire des concessions au paganisme « se développa dès le début ». Cependant, Dieu avait dit à nos ancêtres : « N’imitez pas la voie des nations, et ne craignez pas les signes du ciel, parce que les nations les craignent. Car les coutumes des peuples ne sont que vanité. On coupe le bois dans la forêt ; la main de l’ouvrier le travaille avec la hache ; on l’embellit avec de l’argent et de l’or, on le fixe avec des clous et des marteaux pour qu’il ne branle pas » (Jérémie 10 :2-4). Et pourtant, de nos jours, les pratiquants s’obstinent à faire exactement cela – et ils ont l’audace de coller une étiquette « chrétienne » sur ce bagage de croyances et de pratiques païennes ! Nous invitons ceux qui s’intéressent vraiment aux origines historiques des correspondances entre l’ancienne Babylone et le prétendu christianisme moderne, à se référer au livre Les Deux Babylones, à Pagan and Christian Creeds, à The Golden Bough de Sir James Frazer, et à de nombreux autres ouvrages d’histoire et de théologie. Si votre esprit est ouvert, il vous sera relativement facile, de prouver que cette sorte de « religiosité » n’est, en réalité, que la continuation de la vieille religion babylonienne, affublée d’une appellation « chrétienne » !

    Les protestants ont-ils “quitté” BABYLONE ?

    Beaucoup de dirigeants et de théologiens conservateurs, protestants et orthodoxes, accepteront volontiers que l’Eglise catholique est le prolongement de « Babylone ». Ils sont accoutumés au fait que la plupart des premiers dirigeants protestants identifiaient clairement Rome à « Babylone », et à la « grande prostituée », décrite aux chapitres 17 et 18 de l’Apocalypse.

    Mais sur quoi les Eglises protestantes de notre époque s’appuient-elles réellement ? Pourquoi leurs premiers dirigeants se révoltèrent-ils contre l’autorité de l’Eglise catholique de Rome ? Dans quelle mesure sont-ils responsables de la « division du christianisme » actuel ?

    Les réformateurs protestants sont-ils parvenus à atteindre leurs buts déclarés ? Outre ces interrogations, la question réellement importante à se poser est de savoir si les réformateurs protestants, et leurs successeurs, sont retournés à « la foi qui a été transmise aux saints une fois pour toutes » (Jude 3).

    Que penser de la célèbre déclaration du théologien protestant Chillingworth, qui a dit : « La Bible, toute la Bible et rien d’autre que la Bible, constitue la religion des Protestants » (Schaff-Herzog, Encyclopedia of Religious Knowledge, article “Chillingworth, W.”). D’après ce qu’ils affirment, à savoir que les Ecritures « sont la règle inspirée pour la foi et la pratique » (Ibid., article “Bible”), les dirigeants protestants devraient s’engager à suivre la religion de Jésus-Christ et de Ses apôtres, en la respectant dans son intégralité.

    De fait, les érudits reconnaissent que le premier fondateur du protestantisme fut Martin Luther. Cependant, Luther n’hésitait pas à rejeter l’autorité des Ecritures lorsque cela l’arrangeait, personnellement – quoiqu’il déclarât souvent le contraire !

    En rejetant la doctrine de la transsubstantiation, Luther fit valoir l’autorité absolue des Ecritures en matière de foi et de pratique. Il déclara : « Car ce qui n’est pas supporté par l’autorité de la Bible ou par une révélation authentique ne demeure qu’une simple opinion, et rien n’oblige à y croire […] La transsubstantiation […] doit être considérée comme une invention humaine, puisqu’elle n’est fondée ni sur les Ecritures ni sur un raisonnement valable » (Documents of the Christian Church, Editions Bettenson, page 280).

    Si seulement Luther avait appliqué à la lettre ce genre de test à toutes ses doctrines, le monde aujourd’hui serait un autre endroit ! Car, lorsqu’il fut critiqué sur le mot « sola » (seul) qu’il avait ajouté au passage de Romains 3 :28, il répliqua avec hauteur, comme cité par l’historien Johannes Alzog : « Si votre pape lui-même n’est pas d’accord au sujet du mot sola, vous pouvez lui rétorquer qu’il figure là selon la volonté du docteur Martin Luther » (Manual of Universal Church History, page 199). Or, rien ne justifiait un tel changement non conforme aux Ecritures. Lorsque ses convictions doctrinales personnelles étaient mises en cause, Martin Luther devenait un homme véritablement obstiné.

    Il est possible de juger tout homme, ou tout mouvement, au moyen de cette déclaration de Jésus : « C’est donc à leurs fruits que vous les reconnaîtrez » (Matthieu 7 :20). L’historien Henry C. Vedder fit le récit des instructions que Martin Luther donna aux princes germaniques, lorsque des milliers de paysans, qui l’avaient sincèrement suivi dans sa révolte contre Rome, se révoltèrent contre ces princes arrogants :

    « La rébellion n’est pas un crime méprisable, mais un grand incendie qui brûle et dévaste un pays ; par là, comprenons que le tumulte engendre des meurtres, du sang répandu, de veuves et d’orphelins, et qu’il détruit tout, comme la plus grande des catastrophes. En conséquence,n’importe qui pourrait être amené à frapperétrangler et poignarder, secrètement ou en public, tout en se souvenant qu’il n’y a rien de plus venimeux, pernicieux et avilissant, qu’une rébellion humaine. C’est la même chose lorsque quelqu’un doit abattre un chien enragé ; si vous ne le tuez pas, c’est lui qui vous tuera, et toute la contrée avec vous.

    « Laissez la force civile agir en toute légitimité et frapper aussi longtemps qu’elle puisse encore bouger un muscle. Car vous avez un avantage : les paysans ont mauvaise conscience et ils ont acquis des biens illégitimes ; à chaque fois qu’un paysan est tué, il perd son corps et son âme, et va, pour toujours, au diable. L’autorité civile, cependant, a la conscience pure et des biens légitimes ; elle peut dire à Dieu, en toute bonne foi : “Vois, mon Dieu, tu m’as désigné comme prince ou seigneur, je n’ai aucun doute à ce sujet, et tu m’a confié une épée contre des scélérats” (Romains 13 :4) […] En conséquence, je dois punir et frapper aussi longtemps que je peux bouger un muscle ; à toi de juger et d’approuver. […] Ainsi, qu’elles sont merveilleuses, les occasions qui permettent à un prince de gagner plus facilement le ciel en répandant le sang, alors que d’autres y parviennent avec des prières » (A Short History of the Baptists, pages 173-174).

    On pourrait s’interroger : « Si ces déclarations viennent d’un réformateur envoyé par Dieu, que vaut la véritable religion ? » Ces paroles pouvaient-elles venir directement du Saint-Esprit divin ? Etait-ce le Christ ressuscité qui utilisait cet homme pour purifier Son « petit troupeau ? »

    Il est vrai que Luther et Calvin furent tous deux des hommes de religion motivés. L’esprit de Luther était sans cesse torturé par un sentiment de culpabilité. En mettant exagérément l’accent sur le salut par la foi seule, Luther essayait de concevoir un système comme un autre, où la loi et la justice de Dieu n’auraient plus leur place.

    Ses tourments spirituels et personnels n’auraient eu qu’un impact limité, en Allemagne ou de par le monde, si Luther n’avait pas éveillé les instincts politiques et financiers des princes germaniques. « Il n’est pas erroné de dire que les motifs qui ont poussé à la révolte luthérienne étaient, pour une large part, plutôt d’ordreprofanes que spirituels » (Alfred Plummer, The Continental Reformation, page 9).

    Luther était têtu et obstiné, notamment lorsqu’il insistait sur la foi seule et sur le rejet d’un grand nombre de passages bibliques, qui enseignent l’obéissance.

    La Bible enseigne que « le péché est la transgression de la loi » (1 Jean 3 :4). Il s’agit ici d’une référence auxDix Commandements – la loi spirituelle écrite du doigt de Dieu. L’Epître de Jacques explique que « quiconque observe toute la loi, mais pêche contre un seul commandement, devient coupable de tous. En effet, Celui qui a dit : Tu ne commettras point d’adultère, a dit aussi : Tu ne tueras point. Or, si tu commets point d’adultère, mais tu commettes un meurtre, tu deviens transgresseur de la loi. Parlez et agissez comme devant être jugés par une loi de liberté » (Jacques 2 :10-12).

    Quelle est la loi qui interdit l’adultère et le meurtre ? Il est manifeste que l’apôtre Jacques se référait aux Dix Commandements, et il conclut en nous recommandant de parler et d’agir selon cette loi. C’est également ce que disait Jésus-Christ. En effet, lorsqu’un jeune homme vint Lui demander de lui montrer le chemin de la vie éternelle, Jésus répondit : « Si tu veux entrer dans la vie, observe les commandements ». Ensuite, Il énuméra quelques-uns des Dix Commandements (Matthieu 19 :16-19).

    Ignorant totalement son contenu parallèle, en tout point, aux enseignements de Jésus-Christ, Luther déclara avec dédain que l’Epître de Jacques « comparée aux Epîtres de saint Paul n’est qu’une Epître de paille : elle ne contient absolument rien qui rappelle la raison de l’Evangile » (Alzog, volume 3, page 208). Luther avait arbitrairement rejeté en bloc l’Epître de Jacques, parce qu’elle n’était pas conforme à ses propres doctrines !

    Au sujet du cinquième livre de la Bible qu’il avait également rejeté, Luther déclara : « Nous n’avons rien à espérer, ni à voir ni à écouter venant de Moïse. Laissons Moïse aux Juifs, auprès desquels il a été envoyé comme un miroir de Saxe, il n’y a rien le concernant qui nous permette de faire la différence entre les païens et les chrétiens, et nous ne devons pas nous y référer » (Alzog, volume 3, page 207).

    Puisque Luther considérait que Moïse était lié à la loi divine – que ce réformateur avait en horreur – il considérait qu’il ne fallait pas tenir comptes des livres inspirés de Moïse.

    En revanche, comme son écrivain favori était l’apôtre Paul, il aurait été intéressant de connaître la réaction de Luther aux paroles inspirées de l’apôtre, adressées à Timothée : « Dès ton enfance, tu connais les saintes lettresqui peuvent te rendre sage à salut par la foi en Jésus-Christ. Toute Ecriture est inspirée de Dieu » (2 Timothée 3 :15-16). N’oubliez pas que, durant l’enfance de Timothée, les seules Ecritures rédigées étaient les livres de l’Ancien Testament.

    Luther aurait dû se souvenir de la description faite par l’apôtre Jean, des saints victorieux qui chantaient « le cantique de Moïse, le serviteur de Dieu, et le cantique de l’Agneau » (Apocalypse 15 :3). A cela, à travers ses écrits, Luther répliqua promptement : « Je ne le [le livre d’Apocalypse] regarde ni comme apostolique, ni comme prophétique » (Jules Michelet, Mémoires de Luther, Editions Mercure de France, MCMXC, page 226). Il ajouta ensuite : « Que chacun juge de ce livre d’après ses lumières et son sens particulier. En ce qui me concerne, il m’inspire de l’aversion, et c’est, pour moi, une raison suffisante pour le rejeter » (Alzog, volume 3, page 208).

    Il s’est, en effet, avéré que Martin Luther rejeta intentionnellement l’autorité d’une certaine partie de la Bible, contre laquelle il éprouvait de « l’aversion ».

    Commencez-vous à comprendre pourquoi il y a tant de confusion religieuse à notre époque ? Les protestants actuels ont hérité de Luther – considéré comme le plus important dirigeant protestant de la Réforme – d’un raisonnement obstiné et enclin à rejeter l’autorité indiscutable de la parole divine !

    Comme l’a écrit l’historien Georges P. Fisher, au sujet de Luther : « Il ne s’inquiéta point de rechercher la permission explicite des Ecritures pour conserver les rites et les traditions. Il lui suffisait qu’elles ne fussent pas interdites pour être opportunes et applicables. Sa répugnance à se défaire de l’essentiel du christianisme latin, en matière de doctrine, est également évidente » (History of Christian Doctrine, page 283).

    Luther lui-même écrivit : « Personne ne peut nier que nous maintenons, croyons, chantons et confessons tout ce qui est conforme à l’ancienne Eglise, et qu’en cela, nous n’inventons rien qui soit nouveau, et nous n’y ajoutons rien non plus, c’est pourquoi, nous appartenons à l’Ancienne Eglise et nous ne faisons qu’un avec elle » (Thomas M. Lindsay, A History of the Reformation, volume 1, page 468).

    De leurs propres aveux, les protestants prouvent qu’ils sont le prolongement de l’Eglise catholique, mais sous une forme différente et « apurée ». Luther confirma, lui-même, avec ardeur, l’unicité fondamentale de son mouvement avec l’Eglise catholique !

    Pour Calvin, Fisher écrivit : « Il ne nie pas que les groupes chrétiens qui reconnaissent le pape sont “des Eglises du Christ” […] Il se défend, avec indignation, d’avoir quitté l’Eglise » (History of the Christian Doctrine,page 304). Philip Schaff releva la définition que fit Calvin de l’Eglise historique romaine : « En ce qui concernel’Eglise visible, nous pouvons même savoir ce qu’elle enseigne à partir de son titre de mère, et comment ce titre qu’elle s’est attribué nous est utile pour la reconnaître » (History of the Christian Church, volume 8, page 450).

    L’insistance avec laquelle les dirigeants protestants affirment leur unité fondamentale, avec l’Eglise catholique, et leur identité par rapport à leur Eglise « mère », est fort intéressante.

    Dieu identifie l’Eglise catholique

    Les premières traductions du Nouveau Testament, par Martin Luther, contiennent beaucoup d’illustrations représentant l’Eglise catholique de Rome, sous les traits de la « prostituée de Babylone ». En parlant de cettecompréhension largement répandue, Roland Bainton écrit : « La Babylone déchue est assurément Rome » (Here I Stand, page 258)

    D’innombrables livres, pamphlets et tracts protestants l’identifient pareillement aujourd’hui. Ils assimilent l’Eglise catholique à la « grande prostituée » d’Apocalypse 17.

    Mais il faut reconnaître que la plupart des écrivains protestants ont cessé de la désigner ainsi. Après la publication de ces Bibles, pamphlets et tracts, ils réalisèrent qu’ils se trouvaient dans une situation embarrassante, car ils se définissaient eux-mêmes !

    En effet, l’Eglise « mère » romaine corrompue a donné naissance à des filles prostituées ! Il est possible de découvrir son identité au moyen des éléments clairs et logiques, que la Bible nous donne, et par voie de conséquence, il faut admettre que les Eglises protestantes sont les « filles prostituées » d’une Rome apostate paganisée !

    Elles sont sorties d’elle en protestant. Néanmoins, comme nous l’avons vu, elles ont gardé la plupart de ses doctrines et de ses concepts païens. Elles continuent à suivre l’exemple de Rome, en s’impliquant dans lespolitiques et les guerres de ce monde. En outre, nous avons déjà évoqué l’abondance des témoignagesprotestants, qui avouent qu’elle est leur Eglise « mère ».

    L’historien protestant, Rufus Jones, écrivit que Luther « inaugura une Eglise composée de ceux qui avaient la foi et la vision spirituelle ; une Eglise dotée de capacité et de force pour proclamer la parole de Dieu. Mais, en réalité, il entretint pleinement des vestiges importants d’anciennes croyances, une large “croupe” desuperstition, de tradition, de magie, et un lourd héritage venu de l’extérieur » (The Church’s Debt to Heretics,page 228).

    En d’autres termes, les protestants gardèrent beaucoup de doctrines et de traditions païennes, héritées de Rome. Nous avons vu qu’un grand nombre de ces traditions avaient un rapport avec les festivités païennes, adoptées par les premiers catholiques sous un déguisement à consonance chrétienne. Nous n’avons pas le droit d’ignorer ces choses !

    Les Eglises protestantes sont clairement identifiées par le Dieu tout puissant comme étant les « filles prostituées » de la Rome apostate !

    En parlant de tout ce système babylonien, Dieu nous ordonne : « Sortez du milieu d’elle, mon peuple, afin que vous ne participiez point à ses péchés, et que vous n’ayez point de part à ses fléaux » (Apocalypse 18 :4).

    Qu’allons-nous faire ? Obéir ou désobéir à notre Maître ?

    Que va-t-il se passer ?

    Toutes ces informations n’ont pas, pour unique objet, d’étayer un argumentaire philosophique contre d’antiques pratiques païennes, encore en vigueur de nos jours – bien qu’il soit important. Le fait d’aborder et de comprendre ce sujet a également pour but de fournir une aide aux chrétiens sincères et zélés – s’ilsdécident de réagir – à se prémunir contre « l’holocauste » à venir, décrit dans la Bible sous le nom de « grande détresse » ! L’écrivain Adrian Hilton nous montre ce qui est en préparation, actuellement :

    « Jésus avait dit que Son Royaume n’était pas de ce monde, et Il fit de nombreux commentaires traitant d’une entente impossible entre le monde et l’Eglise, jusqu’à Son retour. Jusqu’à Constantin, qui démarra un processus de syncrétisme, les chrétiens ne pouvaient pas comprendre la nature de la bête, qui était en train de se mouvoir. Le sabbat juif du samedi fut remplacé par l’édit de Constantin interdisant de travailler durant “le jour vénérable du soleil” [dimanche], et la célébration de la Pâque fut déclarée illégale – sous peine de mort. Elle fut remplacée par “les Pâques”, qui étaient fêtées un dimanche, et qui avaient été héritées du culte babylonien dédié à la déesse Ishtar. Le pseudo christianisme romain incita beaucoup de croyants fidèles à s’enfuir dans les montagnes d’Europe et d’Asie mineure, afin d’échapper à la persécution et à la mort. De cette manière, ils purent continuer d’exister à l’abri des regards du monde, en tant que véritable Eglise du Christ. Cependant, la majorité des chrétiens eut peur de l’autorité universelle de la nouvelle union. C’était un empire placé sous l’autorité d’un empereur conduisant une Eglise sous un Dieu. Beaucoup de croyants commencèrent à se demander s’ils n’avaient pas mal compris le concept du Royaume de Dieu – celui-ci étant peut-être l’Eglise elle-même, ou même cet empire christianisé. Donc, l’union inévitable de l’Eglise et de l’Etat fut ratifiée – une union qui devait modeler l’Europe au cours des siècles à venir » (The Principality and Power of Europe, pages 23-24).

    Plus loin, Hilton poursuit :

    « Les dégâts occasionnés par la réussite de la Réforme furent aussi décisifs que le processus de fédéralisme. Certains grands dirigeants chrétiens évangéliques ont même qualifié cette délocalisation momentanée de Dieu comme étant “la plus importante tragédie jamais arrivée à l’Eglise”. Ils ont déclaré que les protestants avaient “détruit l’unité de la chrétienté”. Ils omettent de mentionner de quelle sorte est la véritable nature du système religieux papal, la profonde obscurité spirituelle dans laquelle il maintient ses fidèles, et son opposition diamétralement contraire au véritable christianisme biblique. Il semblerait que l’unité eût été plus importante à préserver que la vérité. Le concept de chrétienté, dont les pratiques sont pourtant anti-bibliques, semble plus important que les frontières nationales, établies entre principautés, sans considération des libertés garanties à l’intérieur de ces limites.

    « Alors qu’il visitait l’Autriche, en 1983, le pape critiqua ouvertement l’existence de “frontières nationales et artificielles” en Europe. Il ajouta : “Les Européens doivent vaincre les confrontations internationales menaçantes des Etats et des alliances, et créer une nouvelle Europe unie de l’Atlantique à l’Oural.”

    « En 1988, il poursuivit sur ce même thème lorsqu’il s’adressa au Parlement européen, à Strasbourg, permettant du même coup de s’interroger sur la pertinence de l’intervention d’un dirigeant religieux, au chapitre de l’unité politique. En 1991, le Sunday Telegraph résuma les plans du pape pour “l’évangélisation” de l’Europe, en déclarant : “Il se prépare tout doucement à endosser le manteau qu’il croit solennellement être son droit divin – celui d’un nouveau saint empereur romain, qui régnerait de l’Oural à l’Atlantique” » (pages 36-37).

    “Babylone” reprend vie !

    Comme l’a mentionné le Sunday Telegraph en Grande-Bretagne, le pape Jean Paul II s’attendait à « régner » sur un nouveau saint empire romain. Néanmoins, une question importante se pose : Sera-t-il réellement « saint » ? Ne sera-t-il pas finalement la résurrection d’un ancien système babylonien Eglise-Etat, condamné par Dieu ?

    Dans une prophétie pour notre époque, le prophète Esaïe fit mention d’une vierge, « fille » moderne de l’ancienne Babylone, qui profanerait son peuple (Esaïe 47 :1-9). Dieu qualifie cette Babylone moderne de « souveraine des royaumes » (verset 5). Ensuite, Il déclare : « Tu disais : à toujours je serai souveraine ! Tu n’as point mis dans ton esprit, tu n’as point songé que cela prendrait fin. Ecoute maintenant ceci, voluptueuse, qui t’assieds avec assurance, et qui dis en ton cœur : moi, et rien que moi ! Je ne serai jamais veuve, et je ne serai jamais privée d’enfants ! Ces deux choses t’arriveront subitement, au même jour, la privation d’enfants et le veuvage ; elles fondront en plein sur toi, malgré la multitude de tes sortilèges, malgré le grand nombre de tes enchantements » (versets 7-9).

    Notez les déclarations identiques utilisées à l’encontre de la Babylone moderne, qui combattra le Christ à Son second Avènement ! « Autant elle s’est glorifiée et plongée dans le luxe, autant donnez-lui de tourment et de deuil. Parce qu’elle dit en son cœur : je suis assise en reine, je ne suis point veuve, et je ne verrai point de deuil ! A cause de cela, en un même jour, ses fléaux arriveront, la mort, le deuil, et la famine, et elle sera consumée par le feu. Car il est puissant, le Seigneur Dieu qui l’a jugée » (Apocalypse 18 :7-8).

    Ce système Eglise-Etat sera bientôt établi en Europe ; il finira par se tourner contre les Américains et les nations britanniques, en déclenchant la grande détresse ! Ce sera une résurgence de l’ancienne Babylone – avec son clergé, son rituel païen, ses doctrines et sa totale indifférence pour les commandements divins. Ce sera une contrefaçon habile du véritable christianisme. Et pourtant, des millions de gens seront séduits !

    Pourquoi ?

    Parce que la vaste majorité de ceux qui prétendent être chrétiens n’étudient pas la Bible. Ils ne fouillent pas, et ils n’essayent pas de « prouver » toute chose, comme Dieu l’ordonne. En conséquence, de nombreux chrétiens – ainsi que leurs ministres – seront finalement entraînés dans l’euphorie générale de ce puissant système babylonien ! En effet, puisqu’il sera intégré au « mouvement œcuménique », ce système semblera être celui qui convient.

    Souvenez-vous des paroles de Jésus : « Entrez par la porte étroite. Car large est la porte, spacieux le chemin qui mènent à la perdition, et il y en a beaucoup qui entrent par là. Mais étroite est la porte, resserré le chemin qui mènent à la vie, et il y en a peu qui les trouvent » (Matthieu 7 :13-14).

    Ce même Jésus-Christ de la Bible a également donné cet avertissement : « Ceux qui me disent : Seigneur, Seigneur ! n’entreront pas tous dans le royaume des cieux, mais seulement celui qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux. Plusieurs me diront en ce jour-là : Seigneur, Seigneur, n’avons-nous pas prophétisé par ton nom ? N’avons-nous pas chassé des démons par ton nom ? Et n’avons-nous pas fait beaucoup de miracles par ton nom ? Alors je leur dirai ouvertement : Je ne vous ai jamais connus, retirez-vous de moi, vous qui commettez l’iniquité » (Matthieu 7 :21-23).

    Les grands fastes, la pompe, les cérémonies et la puissance menaçante de ce système babylonien, qui se profile à l’horizon, seront très impressionnants. Seuls, ceux qui accomplissent sincèrement la volonté de Dieu et qui observent Ses commandements – tous les Dix – entreront dans le Royaume de Dieu à venir : « C’est ici la persévérance des saints, qui gardent les commandements de Dieu et la foi de Jésus » (Apocalypse 14 :12).

    A la fin de Sa parole inspirée, notre Créateur nous dit : « Heureux ceux qui observent ses commandements, afin d’avoir droit à l’arbre de vie, et d’entrer par les portes dans la ville ! Mais dehors seront les impudiques, les empoisonneurs, les fornicateurs, les meurtriers, les idolâtres, et quiconque aime et pratique le mensonge » (Apocalypse 22 :14-15, version Ostervald 1996). Les enchantements et l’idolâtrie religieuse du système babylonien séduiront des millions d’individus. La vaste majorité des gens accepteront ce système, mais le passage cité précédemment met en garde quiconque « aime et pratique le mensonge ». Les enseignements de la « Babylone » moderne sont remplis de mensonges, d’interprétations erronées et de pratiques païennes.

    Selon la parole divine, ce système jouira néanmoins d’une vitalité et d’une puissance momentanée : « Car tes marchands étaient les grands de la terre, toutes les nations ont été séduites par tes enchantements, et l’on a trouvé chez elle le sang des prophètes, des saints, et de tous ceux qui ont été égorgés sur la terre » (Apocalypse 18 :23-24). Mais quelle sera la fin ? « Alors, un ange puissant prit une pierre semblable à une grande meule, et il la jeta dans la mer, en disant : Ainsi sera précipitée avec violence Babylone, la grande ville, et on ne la retrouvera plus » (verset 21).

    Vous devez AGIR !

    Dieu annonce : « Elle est tombée, elle est tombée, Babylone la grande ! Elle est devenue une habitation dedémons, un repaire de tout esprit impur, un repaire de tout oiseau impur et odieux » (verset 2). Ensuite, Dieu dit : « Sortez du milieu d’elle, mon peuple, afin que vous ne participiez point à ses péchés, et que vous n’ayez point de part à ses fléaux » (verset 4).

    Dans cette brochure, nous avons brièvement montré que toutes les religions du monde remontent, à l’origine, à « Babylone ». Les religions orientales et africaines sont basées sur beaucoup de faux concepts païens, similaires, en ce qui concerne Dieu et le salut. Elles se sont développées à partir du culte original voué à Nimrod et à sa femme prostituée, Sémiramis. Le prétendu « christianisme » est en grande partie influencé et dévoyé par ces concepts païens.

    Où que vous viviez, qui que vous soyez, nous vous recommandons d’étudier sérieusement la Bible, la révélation inspirée que Dieu a mise à la disposition de l’humanité. Pour votre sauvegardene vous contentez pas de lire simplement la Bible pour y ressentir des émotions, ou pour renforcer vos a priori. Apprenez àétudier sérieusement la Bible, pour voir ce qu’elle révèle clairement, et de manière répétitive, au sujet du Dieu Créateur, de la vie éternelle, et de la véritable voie qui y mène. Si vous êtes sincèrement intéressé, et si vous désirez prouver ces choses, demandez-nous de vous envoyer gratuitement l’une de nos brochuresessentielles, intitulée La restauration du christianisme apostolique. En outre, si vous souhaitez prendre le temps d’étudier la Bible, inscrivez-vous à notre Cours de Bible par correspondance. Votre inscription sera absolument gratuite comme, du reste, toutes nos autres brochures et publications. Nous vous demandons seulement de réserver un peu de votre temps et de votre énergie mentale, pour étudier diligemment et pourvérifier dans la Bible, si ce que nous enseignons est exact, et de vous prouver à vous-même où la vérité est actuellement enseignée.

    Nous continuerons à expliquer les événements prophétiques, qui ont un rapport à la résurgence actuelle de Babylone – et à l’arrivée du Royaume de Dieu. Ce message ne sera pas populaire ! Nous serons harcelés, dénigrés et persécutés, pour vous avoir présenté la pure vérité concernant ce qui va réellement arriver à l’échelle mondiale. Nous ne craignons pas de proclamer toute la Vérité sur le véritable christianisme, et sur l’apostasie dirigée contre lui, par Satan le diable. En effet, le Dieu Vivant n’apprécie ni les bonimenteurs ni les lâches !

    « Celui qui vaincra héritera ces choses ; je serai son Dieu, et il sera mon fils. Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les débauchés, les magiciens, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part sera dans l’étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort » (Apocalypse 21 :7-8). Le christianisme contrefait de Satan doit être dénoncéreconnu et rejeté !

    Puisse Dieu vous aider à réagir à ce message alors qu’il est encore temps ! Puisse Dieu vous aider àprouver ce que la Bible dit réellement, et à trouver – puis à accomplir – le véritable but de votre vie.

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks Pin It

    votre commentaire
  • Lettre de nouvelles Lorenzo et Thérèse Greco - SEDER PESSAH

    banniere-vigne-haalon-shel-haroeh
    images-165522

    Assemblée Messianique Beth Yeshoua 
    239, Rue de Baume 7100 La Louvière 
    Tél.: 064/21.23.90 
    Contact : lorenzo.greco@skynet.be 
    therese.greco@gmail.com

    ***
    Pessah5773-1

    Shalom,

    Le lundi 25 mars à Beth Yeshoua La Louvière nous avons célébré la fête de Pessah. Plus de 100 personnes étaient présentes pour commémorer le sacrifice de notre Messie Yeshoua. La fête de Pessah est très importante parce que Dieu l'a destinée à être une célébration de Yeshoua.

    "Faites disparaître le vieux levain, afin que vous soyez une pâte nouvelle, puisque vous êtes sans levain, car Mashiah, notre pâque, a été immolé, célébrons donc la fête...." (1 Corinthiens 5 : 7 ) 
    Le mot Pessah signifie passage et dans le livre d' Exode 12 : 21 nous voyons comment les enfants d'Israël badigeonnèrent du sang d'un agneau, le linteau et les montants des portes de leurs maisons afin que l'ange de la mort, voyant le sang, passe par-delà, pour les épargner de la mort du premier né.

    Notre fête commença par des chants d’allégresse, petits et grands nous étions envahis par l'onction de la Rouah Ha Kodesh.

    Pessah5773-2

    Pour commencer la fête, avant l'explication du seder, une petite fille (Eleana) posa une question en hébreu à son papa : Mah nishtana halaila hazeh mikol-haleilot ? "En quoi cette nuit -ci se distingue-t-elle de toutes les autres ? Son papa lui répondit :Shebekhol haleilot anou ohlin hametz oumatzah, halaylah hazeh koulo matzah. "Toutes les autres nuits nous mangeons du hametz ( pain levé ) ou de la matzah alors que cette nuit-ci nous mangeons seulement de la matzah".

    Pessah5773-3

    Le pasteur prit la parole pour décrire les coupes ainsi que le plat du seder placé au centre de la table, tous des éléments prophétiques qui revêtent une importance symbolique capitale. 
    Sur le plateau étaient placés :

    • des oeufs durs : symbole du coeur dur de pharaon ou symbole du temple détruit de Jérusalem
    • l'épaule d'agneau : la tradition juive a transformé progressivement l'épaule, soit en os, soit en cuisse de volaille. L'os est pourtant symbole de mort et non de vie. Il s'agit donc bien d'une épaule d'un agneau selon ce que dit le texte hébreu. "Qui a cru à ce que nous avons fait entendre, et à qui le bras de l'Eternel a-t-il été révélé ?" (Esaïe 53 :1). 
      ZEROUA signifie bien le bras ou plus exactement " l'épaule ", ce mot provient de la racine de ZARA " semer, planter " on parle donc bien du symbole représentant le Fils de Dieu : " la semence de Dieu " qui est bien sûr Yeshoua.

    • Le persil : symbole de l'hysope ( Exode 12 : 22 ) Et vous prendrez un bouquet d'hysope, et vous le tremperez dans le sang qui sera dans le bassin; et du sang qui sera dans le bassin vous aspergerez le linteau et les deux poteaux; et nul d'entre vous ne sortira de la porte de sa maison, jusqu'au matin. L'hysope est une plante qui croît dans les murs et qui à la longue détruit la plus forte muraille. Elle fait penser aux murailles de Jéricho détruites par le Seigneur. Le persil ou l'hysope représentent les herbes amères à cause de l'amertume du peuple en Egypte et aussi l'amertume du Mashiah à Gethsémané ( crise d'anévrisme, les vaisseaux du front éclatent sous l'énorme tension artérielle et le sang sort par les pores de la peau sous forme de grumeaux ). Le Père a donné à son fils la capacité de résister à une telle pression, insoutenable pour un homme normal, pour qu'il puisse aller jusqu'au bout, jusqu'à la croix : c'est l'amertume du Mashiah à Golgotha 5 "Mon Dieu ! Mon Dieu ! Pourquoi m'as tu abandonné ? Pourquoi m'as tu sacrifié ?" (Psaumes 22 : 1)

    • Le Maror aux herbes amères : symbole des égyptiens qui rendirent amère la vie des hébreux.

    • L'haroshet : symbole du mortier avec lequel les enfants d'Israël fabriquèrent des briques pour les égyptiens. Il est composé de dattes, de noix, de pommes, d'amandes.

    • L' eau salée : symbole des larmes de souffrances du peuple juif en esclavage.

    • Les coupes de vin : Il y a 5 coupes dont 4 coupes sont diluées avec de l'eau. Les 4 coupes représentent les 7 promesses faites à Moïse : ( Exode 6 : 6 - 8 ) C'est pourquoi dis aux fils d'israël, je suis l'Eternel, et je vous ferai sortir de dessous les fardeaux des egyptiens, et je vous délivrerai de leur servitude; et je vous rachèterai à bras étendu, et par de grands jugements; et je vous prendrai pour être mon peuple, et je vous serai Dieu; et vous saurez que je suis l' Eternel, votre Dieu, qui vous fais sortir de dessous les fardeaux des egyptiens. Et je vous ferai entrer dans le pays au sujet duquel j'ai levé ma main, pour ledonner à Abraham, à Isaac, et à Jacob, et je vous le donnerai en possession. Je suis l' Eternel.

    La première coupe : Melchisédech apparu à Abraham, représente le Messie.

    La deuxième coupe : Moïse - le sang sur le linteau et les poteaux des portes. Les enfants d'Israël prennent pour la première fois un repas - repos de liberté

    La troisième coupe : David dit : " J' élèverai la coupe des délivrances " . ( Psaumes 116 : 13 )

    La quatrième coupe : Lors de cette coupe, dans certaines familles on crie "Elie viens ! Elie viens ! Le chef de famille retourne ensuite à l'aphicomen : cela signifie : APHEC c'est le chef et COMEN veut dire viens - va venir : résurrection de Yeshoua : " je viens bientôt " . Ensuite il y a la bénédiction et puis la lecture " de combien de bienfaits de Dieu " et chacun répond après chaque énumération : " DAYANOU " puis à la fin on dit ASHREINOU " 
    On trempe le petit doigt dans le vin et à chaque énumération des fléaux de l' Egypte on secoue le doigt au dessus du plateau

    PESSAH-1461

    La cinquième coupe de vin : elle est pure non diluée, elle était réservée pour le Messie. Personne n'osait y toucher. Seul Yeshoua l'a prise. C'est là que le kidoush messianique a pris naissance : 
    "Il prit de même la coupe, après le souper, et la leur donna, en disant : Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang, qui est répandu pour vous.(Luc 22:20)

    "23 Car j’ai reçu du Seigneur ce que je vous ai enseigné ; c’est que le Seigneur Jésus, dans la nuit où il fut livré, prit du pain, 24 et, après avoir rendu grâces, le rompit, et dit : Ceci est mon corps, qui est rompu pour vous ; faites ceci en mémoire de moi. 25 De même, après avoir soupé, il prit la coupe, et dit : Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang ; faites ceci en mémoire de moi toutes les fois que vous en boirez." (1 Corinthiens 11:23.)

    L' Aphicomen : Les trois Matsots : les trois matsots sans levain enveloppées dans une serviette sont appelées une unité. Ceci représente l'unique unité de Dieu (Père, Fils et Esprit Saint ). A ce moment du seder, le père rompt la Matzah centrale qui représente Yeshoua. Le fait de la rompre ainsi, symbolise sa mort. Une moitié de la matzah est enveloppée dans un linge et cachée sous un coussin, ce qui représente la mise au tombeau de Yeshoua. Ce morceau est appelé l' Aficoman (Le chef vient). Le père enferme l'autre morceau dans la serviette. Les juifs du monde entier, aujourd'hui, suivent toujours ce rite ancien.

    Pessah5773-4

    Ces éléments typiques d'une célébration de la Pâque ont pour but de nous faire revivre le miracle de Dieu. En goûtant ces aliments, nous nous souvenons de la cruauté et la souffrance de l'esclavage en Egypte. Nous goûtons l'amertume de l'oppression, mais nous nous rappelons que Dieu nous a libéré.

    Cela a été un moment très particulier lors de notre célébration de Pessah. 
    Remplis d'émotions par le fait de se retrouver tous ensemble, commémorer le sacrifice de notre Messie YESHOUA, se souvenir de la souffrance du peuple d'Israël, tout cela nous donne cette hatikva du retour proche de notre MESSIE. 
    A lui soit toute la gloire.

    Lorenzo et Thérèse Greco

    Pessah5773-5
    Pessah5773-6
    Pessah5773-7
    Pessah5773-8
    Pessah5773-9

    D'autres photos sont disponibles sur notre site

    ©2013 Beth Yeshoua ASBL VIM | 239, rue de baume 7100 La Louvière - Belgium
     
    Powered by Mad Mimi ®
    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks Pin It

    votre commentaire
  • Lehem-hahaim-Psaume 22:19 La force de Dieu détruit la malédiction du péché

    Écrit par Super Utilisateur on 24 juillet 2011. Posted in Pensées messianiques pour notre temps-Lehem HaHaïm

    Le Pain de Vie

    La pensée

    messianique du jour

     

    Psaume 22:19 - La Force de Dieu détruit la malédiction du péché  

    Dimanche 24 juillet 2011

    « Eternel, Toi qui es ma force »

    Israël est vivant ! L’hébreu est vivant. 

    Un jugement officié par un juge en fonction a force de loi. Ce qui est découle devient immuable. Une prononciation officielle en bonne et due forme a des conséquences que personne ne pourra jamais plus changer. La Bible nous apprend que "... par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort, et qu’ainsi la mort s’est étendue sur tous les hommes, parce que tous ont péché,…" (Romains 5:12)

    Peu importe que nous soyons convaincus ou non de sa gravité, pour Dieu le péché doit être condamné. C'est immuable d'autant plus que le péché a comme conséquence la mort éternelle. "Car le salaire du péché, c’est la mort; mais le don gratuit de Dieu, c’est la vie éternelle en Yeshoua le Messie, notre Seigneur" (Romains 6:23).

    On dit de l’hébreu biblique qu’il est une langue à tiroir qui renferme des richesses extraordinaires. Cette langue n’a pas d'équivalent parmi les autres langues. La structure grammaticale ainsi que la signification des mots sont basées sur la racine verbale, « tri »-litère. Sur le plan typologique face à cette langue, nous trouvons ainsi le chiffre trois qui parle de la « tri » -unité d'ELOHIM (Dieu) et le chiffre sept qui dénote sa perfection. En d'autres termes, Elohim se révèle à travers l'hébreu.

    L'hébreu est la langue de la révélation.

    C’est en hébreu (ou araméen dialecte hébraïque ou hébreu retranscrit en grec) que la Bible entière a été écrite. C'est la langue que Yéshoua et ses disciples ainsi que les prophètes parlaient. C'est une langue « à tiroirs », pleine de richesses cachées dans les mots et les lettres.

    L'Apocalypse ou Révélation parle d'un « Etre » assis sur le trône, ayant dans la main droite un Sefer (un livre rouleau) écrit « en dedans et en dehors », scellé de « sept sceaux... » (Apocalypse 5 : 1). Ces mots en dedans et en dehors montrent déjà combien chaque lettre ou mot peut exprimer, en plus de ce qu'on lit, des pensées profondes de l'Esprit de Dieu. D'ailleurs, la suite est significative dans ces versets : 

    « ... Qui est digne d'ouvrir le livre et d'en rompre les sceaux et personne dans le ciel, ni sur la terre, ni sous la terre ne put ouvrir le livre ni le regarder... Voici, le lion de la tribu de Juda, le rejeton de David a vaincu pour ouvrir le livre et ses sept sceaux. » (Apocalypse 5 : 2 à 5).

    La Parole de Dieu écrite, présente sans cesse le Messie Yéshoua, Parole de Dieu incarnée et révélée au milieu de son peuple d'Israël : ce qui fut le cas il y a 20 siècles par sa première venue et sera le cas à son prochain retour à Jérusalem.

    Il y a un plan mathématique dans la Bible ; il semble que la signature divine soit le chiffre sept ou un multiple de sept. Par exemple, dans la première phrase de la Bible : « Au commencement Dieu créa les cieux et la terre... Béréshit bara Elohim eth ha'shamaïm véeth haarets » on trouve 7 mots et 28 lettres (multiple de sept).

    Les savants israéliens qui avaient découvert à l’aide d’ordinateurs dans les textes hébreux de la Bible des codes secrets, déclarent : « Cette découverte est un coup mortel porté à la critique biblique rationaliste et à l'athéisme... nous avons maintenant la preuve que la Bible est bien d'inspiration divine ».

    En tant que croyants et lecteurs assidus de la Bible, même sans les ordinateurs nous le savions déjà ! Pour ceux qui connaissent l'hébreu biblique, il y a de merveilleuses et étonnantes découvertes ; par exemple, le psaume 119 est en acrostiches avec 176 versets qui reflètent par groupe de 8 lettres au début de chaque verset les 22 lettres de l'alphabet hébraïque ! Il y aurait tant à dire sur ce sujet ; on pourrait en écrire un livre. Cela explique pourquoi le Tout Puissant s'est servi de l'hébreu pour porter au monde son message de rédemption. 

     

    Le chiffre 22 dans la tête 

    Le nombre des 22 lettres de l’alphabet hébraïque est fort symbolique et typologique. 

    Dans notre Foi, nous savons que Celui qui nous gouverne Yeshoua HaMashiah Ben Elohim est la tête (Rosh) et Il est notre Messie, le Seigneur le Fils de Dieu.

    En biologie, on peut remarquer que le nombre d’os qui constituent la tête de l'homme est de 22  : 8 pour le crâne et 14 pour la face.

    Certes, cela vaudrait la peine d'analyser plus en détail la relation d'une part entre le nombre de lettres de l'alphabet hébraïque et la fonction de chacun des os du crâne. Peut-être une relation existe-t-elle aussi - qui sait - par rapport à la restauration d'Israël, des os desséchés de l'Etat d'Israël prophétisé par Ezéchiel au chapitre 37. Quoi qu'il en soit, la tête humaine, nous le savons représente la tête du corps de l'église et le corps humain représente le corps du Messie "corps de Christ", la famille des croyants unis autour du Sauveur Yeshoua. Comme le hasard de Dieu l'a fait, c'est sur une montagne appelée "le lieu du crâne" que la Rédemption éternelle et définitive de toute l'humanité a été payée et validée par la signature de Dieu. "Tout est accompli" au niveau du péché.

    D'autre part on a dans la Bible : 

     Les 22 chapitres de l'Apocalypse de Jean, totalisent 405 versets.

     Les psaumes alphabétiques dont les vers (Ps 111 et 112), strophes (Ps 37 et 119) ou versets (Ps 145), sont désignés par chacune des vingt-deux lettres hébraïques.

     C'est le nombre de lettres de l'alphabet qu'on retrouve dans le Pentateuque.

     La chronologie des Patriarches, d'Adam à Jacob, comprend 22 noms.

     La durée du règne de Jéroboam fut de vingt-deux ans. (1 R 14,20)

     Les exégètes ont remarqué qu'il y a dans la Bible 22 mots qui n'ont pas de parallèles en dehors du Nouveau Testament. Vers 1850, une grande quantité (environ 1600) de mots du NT et de l'AT grec n'étaient attestés nulle part ailleurs. Entre 1950 et 1980, grâce aux découvertes de papyrus, de manuscrits, d'inscriptions, le nombre de mots non attestés par ailleurs est passé de 46 à 22.

     Sur les 39 livres de l'Ancienne Alliance (AT), Yeshoua en cite 22. 

    La force de Dieu 

    Le passage du verset 19 du psaume 22 nous dit :

    « Et toi, Eternel, ne t’éloigne pas! Toi qui es ma force, viens en hâte à mon secours! » (Psaume 22 :19)

    Lorsqu’il écrit ces passages, David le psalmiste, peut-être sans le savoir est à nouveau un instrument de la révélation de secrets étonnants en ce qui concerne le sacrifice sanglant du Messie qui l’a rendu fort pour détruire les œuvres du diable.

    Car il est bien évident que c’est de cela qu’il s’agisse : par la puissance de Yeshoua, Fils de Dieu, descendu des Cieux, incarné dans la chair, la puissance du péché a été abolie. Mais cette puissance a du lui être donnée, non pour Lui-même pour être délivré de la croix, mais pour briser la malédiction de notre péché. 

    De prime abord, lorsqu’on demande à Dieu de ne pas s’éloigner de nous, on va lui demander de nous réconforter puis d’intervenir. Ici la demande est en fait une déclaration : « Tu es Ma Force ». 

    Ce n’est qu’après cette déclaration victorieuse, que l’on peut invoquer Dieu en Lui demandant de venir rapidement répondre à notre attente. 

    L’Eternel qu’Il implore par les mots « ne t’éloigne pas » s’est éloigné de Lui, Il a banni son propre Fils en se détournant de Lui ; pire : « en prononçant » contre Lui un jugement il s’est détaché de Lui. Quand Dieu dit, la chose existe. Sa Parole est créatrice. Lorsque Dieu « prononce » contre son Fils, Sa Parole ne peut être enlevée ni lui revenir sans avoir accompli ses effets. Son Fils a reçu sur Lui la prononciation d’un Arrêté Royal : un jugement, une condamnation irrévocable.

    « Eloigné » Rachaq  רחק est une racine primaire éloigné, distance, éloignement, loin, se détourner, autant, se détacher, reculer, bannir, prononcer. 

    L’expression eyalouthi  אֱיָלוּתִי « ma force » ou « mon secours »  vient du mot eyalouth אֱיָלוּתִ  et ce mot que l’on retrouve aussi dans le Psaume 88 vient de la racine eyal  אֱיָל « force, aide » 

    « Je suis mis au rang de ceux qui descendent dans la fosse, Je suis comme un homme qui n’a plus de force » (Psaume 88:4)

    Le bélier du sacrifice 

    Ce mot eyal vient de ayil אֱיָל « bélier, poteaux, vestibules, térébinthes, chênes, vaillants, encadrement ». 

    « 1 Au chef des chantres. Cantique des fils de Koré. 2 Comme une biche (ayil) soupire après des courants d’eau, Ainsi mon âme soupire après toi, ô Dieu! (Psaumes 42:1)

    Ce bélier est considéré soit comme une nourriture soit comme un sacrifice. Il sert aussi à la peau pour le tabernacle. 

    Ce mot signifie aussi « piliers, poteaux, vestibules, frontispice »  allusion aux montants de la porte sur lesquelles du sang devait être mis et aux mezouzot qui sont placées sur les montants des portes de toutes les maisons juives dans le monde.

    Le sang placé ainsi sur les portes nous annonce la venue du Sauveur, un Messie puissant un « homme fort », « grand », « vaillant », « puissant », « arbres puissants », « térébinthes », « chênes », « frontispice (de la porte) ».

    Ce mot vient de oul  אֱולּ d’une racine du sens de tordre avec force, être fort, grands, corps; prééminence du corps, prééminence du ventre (méprisant), nobles, hommes riches.

    A partir du moment où le bélier du sacrifice est en vérité le Fils de Dieu annoncé dans le Psaume 22, il n’y a plus besoin aujourd’hui d’offrir des sacrifices pour le pardon des péchés.

    "Or, là où il y a pardon des péchés, il n’y a plus d’offrande pour le péché."(Hébreux 10:18)   

    Un combat victorieux contre le péché accompli sur le mont du crâne 

    L’apôtre Paul va plus loin encore en déclarant qu’avant la venue du Fils de Dieu, il existait une autre « force » : celle du péché qui était comme un « aiguillon » qui nous faisait glisser vers la mort éternelle. Etonnante déclaration que celle où la loi est nécessaire pour dévoiler le péché.

    « L’aiguillon de la mort, c’est le péché; et la puissance du péché, c’est la loi. » (1 Corinthiens 15:56)

    Lorsque le psalmiste appelle « viens en hâte à mon secours! »  et à nouveau se cache derrière ces mots une révélation.

    Housh חוש est une racine primaire de équiper, tarder, promptement, se hâter, se contenir, courir, en hâte, jouir, accélérer, fondre.

    La curiosité réside dans l’expression traduite de l’hébreu « fondre sur une proie »

    « Viens hâte » pourrait vouloir dire « viens m’aider à fondre sur la proie du péché, du diable et de ses œuvres ». On retrouve aussi le verbe « équiper ».

    En plus du mot secours azar  עזר la racine primaire donne aussi combattre, protecteur, soutien, contribuer.

    Il est donc bien question ici de remporter une victoire pour détruire la malédiction et la condamnation du péché.

    Gloire à Dieu !
    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks Pin It

    votre commentaire
  • Le shabbat, le jour de repos désiré et ordonné par Dieu est un sujet de controverse pour certains chrétiens.

    concernant le shabbat .. étude et accompagnée d'un commentaireIl est vrai que quand on essaye de comprendre l'histoire du christianisme, on est obligé de repasser en revue les origines et les conséquences constantiennes du concile de Nicée. Le rabbi Paul Ghennassia, devant la constante et décevante réaction de certains chrétiens disait d'un ton un peu désabusé "et bien admettons que le shabbat ait été donné aux juifs et le dimanche aux chrétiens, grâce à cela, nous avons deux jours de repos au lieu d'un seul ! AMEN !" Rendons grâce au Seigneur pour cela. Il n'empêche qu'au départ, le shabbat a bien été donné le samedi et non le dimanche et Dieu ne se repent pas de ses dons et de ses appels. Tout ce qu'il fait est pour un but. Pourquoi attacher de l'importance à quelque chose qui, d'apparence n'en n'a que très peu selon l'argument "dans le Messie, le shabbat est tous les jours"? C'est ce que nous tenterons de montrer en regroupant déjà pour commencer les différentes études de Paul.

     

    Dans la première étude "UN CODE SECRET... AU DEBUT DE LA BIBLE HEBRAÏQUE !"

     la relation est faite directement avec le peuple d'Israël. Si les chrétiens s'évertuent à penser que le samedi n'est pas pour eux le jour du Seigneur, ils devraient alors se couper et se détacher de l'olivier sur lequel ils supposent avoir été greffés. Douglas S. Winnail dit qu' en 1996, le Parlement européen fit passer une loi appelant les Etats membres à respecter le dimanche – une loi qui n’a pas encore était imposée. Cependant, le Pape Jean-Paul II continuait à insister sur l’importance de l’adoration du dimanche. L’observance forcée du dimanche au lieu du shabbat biblique, le septième jour, serait l’accomplissement d’une autre prophétie – un chef religieux des temps de la fin, qui aura l’intention de “changer les temps et la loi” (Daniel 7 :25). L’observance du dimanche, imposée par une loi, pourrait devenir la marque de la bête que l’apôtre Jean mentionne dans Apocalypse 13 :16-18 !

     

    Le Shabbat

    Les versions chrétiennes de la Bible utilisent le mot "sabbat" mais nous préférons employer le mot correct "shabbat". En hébreu, la différence est de taille.

    V se prononce S et  Sse prononce "CH". Lire l'étude Shiboleth ou Siboleth ? Un dangereux défaut de langue ! 

    Shabbat  repos, cessation d’activité. Jour du repos divinement  institué pour tous les hommes.

    Origine.

    Selon le récit de la création, Dieu se reposa au 7e jour de toute son œuvre; il bénit et sanctifia le 7e jour.

    Genèse 2:2-3

    Le terme Sabattu se trouve en cunéiforme sur les tablettes babyloniennes;  il semble désigner un jour néfaste et s’applique aussi bien au 14e, 19e, 21e et 28e jour du mois lunaire qu’au 7e jour. De toute façon, les Babyloniens avaient une "semaine" de 5 jours. Si le roi devait s’abstenir de certaines choses lors du "shabbat", les autres Babyloniens continuaient à  travailler.

    - Certains contrats de travail découverts à Mari, sur l’Euphrate, montrent aussi que les gens de Mari travaillaient de façon continue, sans rompre le 7e jour.

    - Ainsi le shabbat israélite n’est pas d’origine mésopotamienne. De plus,  il n’est pas lié aux phases de la lune. Le roi en ces jours-là, devait s’abstenir de certaines actions. On voit combien une telle conception est éloignée du shabbat israélite, qui n’était d’ailleurs aucunement lié aux phases de la lune.

    Institution et but.

    La 1ère mention de l’institution pour Israël d’un 7ème jour de repos, consacré à l’Eternel, se trouve dans Ex. 16.23-30. Cette ordonnance fut aussitôt après incluse dans le 4e commandement du décalogue, avec le rappel exprès de la cessation de l’activité créatrice le 7ème jour (20.8-11; 31.13-17). Dieu s’est arrêté en considérant et en bénissant toute l’oeuvre  accomplie; l’homme est appelé à participer à cette bénédiction et à interrompre aussi son travail, en ce jour sanctifié. Le repos du shabbat est ainsi lié à l’accomplissement entier de l’oeuvre de l’homme: "Tu travailleras 6 jours et tu feras tout ton ouvrage."

    - D’autre part, selon Dt. 5.15, le shabbat rappelle la délivrance de l’esclavage de l’Egypte: le peuple peut se réjouir de la liberté que lui a accordée la puissante main de Dieu. Tous doivent avoir part à ce repos: parents, enfants, serviteurs, étrangers, et même les bêtes de somme (v. 14) Le shabbat devient un signe particulier de l’alliance perpétuelle conclue par le Seigneur avec Israël. Ex 31.13, 16-17

    Observation du shabbat.

    1. Le décalogue défendait de façon générale de faire aucun ouvrage ce jour-là. Ex 20.10

    La loi spécifie qu’on ne doit pas allumer de feu dans les maisons, car les repas seront préparés la veille (35.2-3). Le fait de ramasser du bois est considéré comme une violation du shabbat, et les transgresseurs sont punis de mort. Nombres 15.32-36 de même, il est interdit de transporter des fardeaux. Jér 17.21-22

    On considéra ensuite que voyager le jour du shabbat était contraire à Ex.16.29, et qu’il n’était pas davantage permis de trafiquer Ne 10.31-32; 13.15-21; Am 8.5

    2. Le shabbat était le jour consacré à l’Eternel  Ex 16.23; 35.2

    On devait immoler dans le sanctuaire 2 agneaux, en plus de l’holocauste perpétuel des jours ordinaires. Nombres 28.9-10, 13

    Les 12 pains de proposition étaient renouvelés chaque shabbat  Lév 24.5-8; 1Chron 9.32

    Le shabbat était ainsi compté parmi les jours de joie d’Israël. Nombres 10.11  (cf. Os. 2.13)

    Le peuple devait en faire ses délices, pour chercher particulièrement en ce jour-là, à accomplir la volonté du Seigneur, le sanctifier, le glorifier et l’honorer; l’homme pieux avait alors à coeur de ne point suivre ses penchants ni ses propres voies. Isa 58.13

    Il était béni, sanctifié par sa recherche de Dieu, et proclamé heureux (56.2, 4-6; Ez. 20.12, 21).

    Légalisme en réaction à Antiochus

    C’est surtout après l’Exil que l’observation du shabbat devint d’un légalisme extrême. Antiochus Epiphane, le roi persécuteur de Syrie, avait cherché à en interdire la célébration (1 Macc. 1.45, 52; 2 Macc. 6.6). Mais les Israélites fidèles, s’étant révoltés sous la direction des Maccabées, n’en furent que de plus stricts observateurs.  

    Au début de la guerre, les Juifs pensaient ne pas avoir le droit de se défendre le jour du shabbat. Les hostilités commencèrent par le massacre de 1000 patriotes juifs et de leurs familles. Les survivants résolurent de se tenir sur la défensive si l’ennemi les attaquait pendant le shabbat, mais de ne point passer à l’offensive ce jour-là (1 Macc. 2.31-41) même si cette attitude favorisait l’avance des païens. Plus tard, lors du siège de Jérusalem, Pompée éleva durant le shabbat des terrasses et des béliers. Les Juifs ne ripostèrent pas. Dès que le jour du repos eut pris fin, les Romains percèrent les murailles (Ant. 14.4.2 et 3).

    A l’époque du Mashiah

    Les Pharisiens émettaient des prescriptions ridicules à propos du shabbat, interdisant même des gestes de miséricorde, et combattant Yeshoua parce qu’il opérait des guérisons le 7e jour. Or les Pharisiens ne regardaient point comme illégal le sauvetage d’un boeuf, d’un âne, d’une brebis le jour du shabbat, jour où les Juifs ne manquaient pas d’abreuver leur bétail. Mt 12.9-13; Lu 13.10-17

    Les Pharisiens ne s’opposèrent pas seulement aux guérisons, mais aussi à la cueillette fortuite de quelques épis par les disciples de Jésus, un jour de shabbat. Le Seigneur déclara alors:

    "Le shabbat a été fait pour l’homme et non pas l’homme pour le shabbat"  Mr 2.23-28

    Cycles shabbatiques.

    En plus du 7e jour, des périodes régulières étaient consacrées au repos, à l’adoration de l’Eternel, à la proclamation de la liberté. Il y avait: le 1er jour du 7emois Lev23.24-25 dans ce même mois, le 10e jour (v. 27, 32), et à partir du 15e jour, une semaine qu’on passait sous les tentes (v. 39-41); une année shabbatique chaque 7e année  Ex 23.10-11; Le 25.2-7, 20-22; De 15.1-4; 31.10 pendant laquelle la terre elle-même devait se reposer, et les créanciers accorder un relâche à leurs débiteurs; tout Israélite tombé en esclavage recouvrait sa liberté. Enfin le jubilé avait lieu la 50e année, après 7 cycles d’années shabbatiques. A la fin de la 49e année, on sonnait de la trompette pour proclamer l’année de grâce  Le 25.8-16   v. Jubilé.

    On a quelques témoignages historiques concernant l’observance de l’année shabbatique: le pacte conclu à l’époque de Néhémie  Ne 10.32  la 150e année de l’ère des Séleucides, c.-à-d. 164-163 av. J.-C. (1 Macc. 6.49, 53; cf. Ant. 12.9.5); la 178e année des Séleucides, en 136-135 av. J.-C. (Ant. 13.8.1; Guerre 1.2.4); le décret de César exemptant les Juifs de payer le tribut pendant l’année shabbatique (Ant. 14.10.6; cf. Tacite, Hist. 5.4); l’année 38-37 av. J.-C. (Ant. 14.16.2; 15.1.2); et l’année qui précéda la chute de Jérusalem, 68-69 ap. J.-C. Voir aussi Ant. 11.8.5 pour l’époque d’Alexandre le Grand.

    - La captivité était prédite parmi les malédictions; pendant ce temps la terre d’Israël allait jouir des shabbats dont elle avait été frustrée  Lev 26.34-43

    Jérémie prophétisa que Dieu châtierait l’idolâtrie du peuple par la ruine du pays et l’asservissement d’Israël à Babylone, durant 70 ans Jer 25.7-11

    L’auteur des Chroniques confirme que la violation de la Loi et la profanation du Temple attirèrent sur les Juifs, comme Jérémie l’avait prédit, l’exil de 70 ans à Babylone et que pendant cette période la terre d’Israël jouit de ses shabbats et se reposa  2Ch 36.14, 16, 20, 21

    Le shabbat et la Nouvelle Alliance est cité p.ex. en Col 2.16; Heb 4.4 pour indiquer sa signification spirituelle et typologique. Ces 2 passages disent que nous devions voir en lui une image du repos de la foi que nous avons en Yeshoua HaMashiah. Sous la Nouvelle Alliance, tout notre temps appartient à Dieu. Aussi personne ne doit-il être jugé pour l’observation d’une fête, d’une nouvelle lune ou de shabbats. Col 2.16

    Dans les premières années de l’Eglise chrétienne, certains croyants faisaient encore des distinctions entre les jours, tandis que d’autres les estimaient tous égaux Rom14.5

    Paul ne veut pas que ces divergences nuisent à l’esprit fraternel. Cependant il était normal que l’observation légale du 7e jour fasse place au repos constant en Yeshoua HaMashiah, dont le repos hebdomadaire était une ombre. Col 2.17

    Ceux qui croient entrent dans ce repos Heb 4.3, 9, 10

     

    Ceux qui croient entrent dans ce repos Heb 4.3, 9, 10 car ce ne sont plus eux qui agissent, c’est le Seigneur qui agit en eux et par eux, et cela tous les jours de la semaine.

    Selon les commandements de Dieu il est plus que souhaitable de se reposer le samedi (le 7ième jour) et non le dimanche (le 1er jour de la semaine) qu’afin d’avoir les loisirs voulus pour fréquenter le culte  Heb 10.25 et en vue d’un bon équilibre physique, les croyants chôment le samedi, jour du Seigneur et ce, à partir du vendredi soir jusqu'au samedi soir. Cependant ce n’est pas ce chômage qui leur permet d’observer chrétiennement le 4e commandement. La vraie obéissance à cet ordre de Dieu consiste à vivre tous les jours dans le repos spirituel de la foi décrit dans Hbr. 3 et 4.

    Pour lire le texte Le kidoush messianique annuel du seder de Pessah et la fraction du pain hebdomadaire

     
      

    Commentaire de Marcel .M.
    Bonsoir Maty

    Je pense que le texte que tu as joint est clair:  

     Dans l'absolu et si possible, à mon avis il serait préférable de se reposer le jour du Shabbat, le Samedi, le 7éme jour de la semaine, pour un témoignage envers les Juifs et selon la Parole. Mais comme aussi tous les jours sont en Yéchoua' un nouveau Shabbat pour les croyants, car Il est notre Shabbat, notre repos, donc tous les jours sont les mêmes aussi, et sont jours de Shabbat en Lui  
     

    Nos frères anciennement musulmans qui vivent en Afrique du Nord doivent eux se reposer le Vendredi !  

     

    Maintenant on pourrait aussi parler du Dimanche comme non pas le premier jour de la semaine, mais comme le huitième jour , celui de la nouvelle création après le millénium, mais cela devient trop complexe, donc en conclusion pour nous Juifs et non Juifs en Yéchoua', tous les jours c'est Shabbat, mais si cela était possible, je choisirai le Samedi comme jour de repos et de culte comme en Israël, mais le Dimanche c’est ok pour moi aussi ! Il ne faut pas se soucier de cela vraiment dans la Nouvelle Alliance, selon ce qui est écrit !  


    Dieu te bénisse  

     

    Marcel 

    transmis par : Rarél Brebis Rarél le 5 Avril 2013

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks Pin It

    votre commentaire
  • Peut-on prendre le Pain et le Vin en dehors du repas du Seigneur ?

    Suite à la fête de PESSAH j'ai pu voir en divers commentaires que ça serait pas correct ni biblique de le faire ?

    Peut-on prendre le Pain et le Vin en dehors du repas du Seigneur ?
    Je ne parle pas de jour précis ni de Dimanches mais de le faire dans la liberté selon que le Seigneur conduira.

    1 CORINTHIENS 11.23
    Car j'ai reçu du Seigneur ce que je vous ai enseigné; c'est que le Seigneur Jésus, dans la nuit où il fut livré, prit du pain,
    11.24
    et, après avoir rendu grâces, le rompit, et dit: Ceci est mon corps, qui est rompu pour vous; faites ceci en mémoire de moi.
    11.25
    De même, après avoir soupé, il prit la coupe, et dit: Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang; faites ceci en mémoire de moi toutes les fois que vous en boirez.
    11.26
    Car toutes les fois que vous mangez ce pain et que vous buvez cette coupe, vous annoncez la mort du Seigneur, jusqu'à ce qu'il vienne.
    11.27
    C'est pourquoi celui qui mangera le pain ou boira la coupe du Seigneur indignement, sera coupable envers le corps et le sang du Seigneur.
    11.28
    Que chacun donc s'éprouve soi-même, et qu'ainsi il mange du pain et boive de la coupe;
    11.29
    car celui qui mange et boit sans discerner le corps du Seigneur, mange et boit un jugement contre lui-même.
    11.30
    C'est pour cela qu'il y a parmi vous beaucoup d'infirmes et de malades, et qu'un grand nombre sont morts.
    11.31
    Si nous nous jugions nous-mêmes, nous ne serions pas jugés.
    11.32
    Mais quand nous sommes jugés, nous sommes châtiés par le Seigneur, afin que nous ne soyons pas condamnés avec le monde.
    11.33
    Ainsi, mes frères, lorsque vous vous réunissez pour le repas, attendez-vous les uns les autres.
    11.34
    Si quelqu'un a faim, qu'il mange chez lui, afin que vous ne vous réunissiez pas pour attirer un jugement sur vous. Je réglerai les autres choses quand je serai arrivé.

     

     verset 26 :

     (" Faites ceci en mémoire de moi toutes les fois que vous en boirez ".)
    Je comprends ici qu'il est possible et biblique de le prendre

    (" LE PAIN ET LE VIN")..

    En souvenir, mémoire du sacrifice accompli par le Seigneur ...

    "Ne pas oublier qu'il s'agit de La Coupe de la délivrance en Son Sang verset 25 "

    " Mais que par contre le repas du Seigneur se fête une fois l'an" à la fête de PESSAH.

    Yeshoua Hamashia prit le dernier repas avec ses disciples le soir de PESSAH et institua les symboles de la nouvelle et dernière alliance en Son Sang (MATTHIEU 26.26-28)

    (1 CORINTHIENS 11.26-28)

    LES PAINS SANS LEVAINS NE FONT DONC PAS PARTIE DE

    (" LA COUPE ET DU PAIN ") .


    LEUR SIGNIFICATION  C'EST EN MÉMOIRE DE LA SORTIE D EGYPTE ("pour celles et ceux qui pensent devoir la  faire la fête des pains sans levain.")

    Mais quand au texte de 1 Corinthiens 11 v 26  il dit bien ceci :

    Verset 26 Car toutes les fois que vous mangez "ce pain "et que vous buvez cette " coupe" , vous annoncez la mort du Seigneur, jusqu'à ce qu'il vienne.

    ALLELUYAH

    Shalom

     

    Rarèl Brebis Rachel

     

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks Pin It

    votre commentaire
  •  “Mon grand-père m’a dit que nous étions juifs et que nous devions quitter l’Egypte.” pub2011
       

    blog-tsahalCe n’est pas la première fête de Pessah que le caporal Dinah Ovadia, autrefois appelée Roulin Abdallah, passe en Israël. Depuis plusieurs années, elle se réjouit de pouvoir passer les fêtes en terre promise. Mais pour en arriver là, elle a dû abandonner derrière elle des souvenirs douloureux de son enfance en Alexandrie afin de laisser place au présent.

    Dinah n’a que 22 ans. La dernière fois qu’elle a vu sa confortable demeure en  Alexandrie elle n’était qu’une adolescente de 15 ans. De son ancien nom, Roulin Abdallah, elle passe désormais le plus clair de son temps à servir son pays, Israël, dans l’unité du Porte-parole de Tsahal.

    “En classe, on m’a toujours regardé comme le petit vilain canard. Quelqu’un de différent. Les questions du type pourquoi je m’habille de cette façon ou encore pourquoi je parle avec tant de liberté à mes parents étaient monnaie courante,” dit-elle en hébreu riche avec une légère touche d’accent arabe sur sa langue.

    “Je n’avais aucune appartenance religieuse. Ni au christianisme ni à l’islam. Je n’ai jamais su ce que j’étais vraiment. Mes parents n’étaient pas pratiquants alors j’ai supposé que j’étais chrétienne.”

    tsahal-dina-2

    Ni musulmane, ni chrétienne, ni juive

     

    Dinah commence d’abord par chercher à comprendre son identité religieuse.

    “Quand j’étais encore qu’une fillette, je fréquentais une école musulmane. En grandissant j’ai étudié le Coran. Il y avait une mosquée près de l’école où les élèves avaient l’habitude de prier. Etant curieuse, je suis allée à la mosquée avec eux. Cette initiative a déplu à mes parents et ils m’ont interdit de continuer… J’étais fâchée, je me disais qu’à cause d’eux je n’aurai jamais d’amis.”

    Avec le temps, Dinah commence à réellement apprendre le Coran et à mémoriser des versets. Puis on exige d’elle qu’elle commence à mettre le voile mais elle refuse…car la petite fille qu’elle est ne trouve pas ce vêtement esthétique. Tous ces changements obligent ses parents à la placer dans une école chrétienne où elle se sent plus libre.

    “Des salafistes armés sont entrés dans la maison et ont tiré sur les hommes”

    Le tournant a lieu lors d’une journée comme les autres. Dinah étudie dans sa chambre pour son interrogation d’histoire. Son frère et son cousin jouent à l’étage. Sa mère, sa tante et sa sœur sont dans le salon. Soudain, des cris et le son d’éclats de verres viennent briser le calme.

    “J’ai eu très peur. J’ai pensé que l’on nous en voulait parce que nous sommes différents.”

    “Je suis allée dehors et là, j’ai vu cinq hommes masqués, des salafistes. Cinq hommes barbus en robe, munis de matraques et de fusils en bandoulière sur le dos. Ils ont brisé la porte d’entrée de la maison et ont exigé de voir les hommes de la famille. Je ne comprenais pas ce qu’il se passait. Ils disaient que nous étions juifs.”

    “D’habitude tout étranger est juif. Je pensais qu’ils se trompaient. Ils sont entrés dans la maison et ils ont jeté ma mère au sol lorsqu’elle a dit que les hommes n’étaient pas présents.”

    “J’ai commencé à crier pensant qu’ils avaient tué ma mère. Deux des cinq hommes sont ensuite montés à l’étage et ont commencé à tirer des coups de feu en direction de mon frère et de mon cousin. Par miracle, personne n’a été blessé. Ils nous ont donné quelques jours pour partir.”

    “Régulièrement ils faisaient des tours de voiture autour de la maison en tirant des coups de feu. Je pense que si cela devait se reproduire aujourd’hui, nous serions tous morts.” 

    “Mon grand-père m’a dit que nous étions juifs et que nous devions vite quitter l’Egypte”

    Quelques jours plus tard son grand-père rassemble sa famille et révèle la vérité.

    “Il a expliqué pourquoi il nous a empêchés de pratiquer d’autres religions, nous a dit que nous étions juifs et que nous devions vite quitter l’Egypte. Les enfants étaient excités, mais pas moi.”

    “Je me suis mise à pleurer et j’ai été déçu par mon grand-père. Je lui ai dit que je ne voulais pas aller habiter dans un Etat de mauvaises personnes.”

    “A l’école contrairement, j’ai toujours appris la haine des Juifs et des Israéliens. Durant la deuxième intifada  je me rappelle que je regardais la télé et je me disais que les Israéliens sont mauvais. Je suis même allée à des manifestations pro-palestiniennes. Je pleurais lorsque j’entendais des histoires comme celle d’Al-Dura.”

     

    “Mon grand-père m’a répondu qu’ils ne sont pas mauvais et que nous devons comprendre que c’est ce qui arrive en temps de guerre. Mais pour moi les juifs étaient mauvais.”

    Durant son dernier mois en Egypte, Dinah tente de comprendre où sont passé tous ses amis. “Une bonne amie, qui était également ma voisine m’a tourné le dos lorsqu’elle et sa famille ont appris que nous étions juifs. C’est à ce moment que les paroles de  mon grand-père ont pris leur sens. Malgré le fait que nous ayons grandi ensemble, la rumeur concernant mon appartenance religieuse m’a transformée en paria. Dans ma tête je savais que les Juifs étaient mauvais, mais moi, je savais que je n’avais rien fait, je ne pouvais donc pas être mauvaise.

    “J’ai compris que l’Egypte n’était plus le bon endroit pour moi.”

    La sortie d’Egypte

    Loin d’être un jour de joie, sa sortie d’Egypte est teinté de tristesse à cause du refus de ses anciennes amis de lui adresser la parole.

    Il y avait en moi, beaucoup de haine, et j’ai réalisé que je n’avait plus rien à faire ici. Mon oncle, que je croyais parti en France était en fait dans l’armée israélienne et nous attendait. Nous avons quitté notre domicile avec seulement quelques vêtements. J’ai vu mon amie, ma voisine, qui me regardait par sa fenêtre. Je pensais qu’elle viendrait me dire au-revoir. Au lieu de cela elle a claqué ses store d’un geste brusque.

    “J’ai réalisé finalement que je n’étais plus à ma place, comme si c’était l’Egypte toute entière qui a fermé ses stores devant motsahal-dina

    Apres un long vol pour Istanbul, puis vers Tel Aviv, Dinah se retrouve subitement dans un pays qu’elle ne connais pas et qu’elle craint.

    “J’ai eu peur, quel genre de personnes allaient nous accueillir ?”

    Lorsque je suis descendue de l’avion, j’ai vu des gens sourire, mes oncles et le reste de ma famille m’attendaient. Je ne comprenais pas la langue, mais je me sentais heureuse, et quelque part le rejet de mes amis m’a donné la force, la force de changer. “

    Jérusalem est devenue leur nouvelle maison et Dinah a commencé à étudier dans une école religieuse. Son intégration ne s’est pas faite sans obstacle.

    “Un jour, j’étais dans le couloir de l’école et l’une des filles a dit : voilà l’arabe. Un accueille désagréable, mais j’ai connu pire”, admet-elle.

    “Je voudrais retourner en Egypte avec l’uniforme de Tsahal”

    Après avoir achevé sa scolarité et un premier travail au ministère des Affaires étrangères, Dinah commence son service militaire en tant que journaliste radio avant d’être ensuite mutée à la police militaire et d’intégrer finalement les rangs de l’unité du porte-parole de Tsahal.

    Quand je suis arrivée et j’ai vu ce qu’allait être mon travail, j’ai été très heureuse. Montrer le vrai visage de l’armée israélienne, et dire la vérité au monde, c’est ce que je voulais. L’Opération Pilier de Défense a eu un énorme impact sur le public. Nous nous sommes battus pour dire la vérité. Depuis, nous recevons des commentaires et des messages du monde musulman, de l’Arabie saoudite et de l’Egypte.”

    Aujourd’hui, Dinah s’occupe des nouveaux-médias en arabe de l’armée israélienne. Sima, sa sœur la rejoindra dans les mois qui suivent. Quant à son frère, il sert dans une unité d’élite del’armée de l’air.

    “Je voudrais retourner en Egypte en uniforme, pour leur montrer que nous ne sommes pas des tueurs, que nous ne sommes pas mauvais et que mon rôle et celui de mes camarades est de protéger notre maison, notre pays.”

     

    http://tsahal.fr/2013/03/27/pessah-sortie-egypte-israel-tsahal-porte-parole/#more-22400

     

    Post to Twitter Post to Facebook Post to LinkedIn Post to MySpace

    Tags: 

    7 Reponses to ““Mon grand-père m’a dit que nous étions juifs et que nous devions quitter l’Egypte.” Pessah des temps moderne”

    1. angele valenti dit :

      QUELLE BELLE REUSSITE, EN ISRAEL…..>>POUR DINA & SA FAMILLE;
      MAZAL TOV,VOICI UN BEL EXEMPLE POUR CEUX QUI NE SONT PAS ENCORE
      DECIDES A S’INSTALLER DANS NOTRE MERVEILLEUX PAYS……

    2. korine 15 dit :

      Vraiment DINAH a reussi un exploit extraordinaire, et je lui souhaite de tout coeur beaucoup de Chance, Joie et Santé dans cette Vie et dans ce Beau Pays, avec ces êtres merveilleux qui le formons!

    3. betty L dit :

      QUI N’a pas connu l’antisimitisme ne peu pas SAVOIR MAZEL TOV

    4. CHEN dit :

      Une belle histoire pour cette famille qui a refait sa vie sur la terre d’Israël. Ils ont sauvé leur vie de justesse, car comme le dit Dinah, aujourd’hui avec l’anarchie qui règne, ils seraient tous morts.

    5. simonviolet dit :

      c’est la fameuse hospitalité égyptienne, à coups de matraques et de fusils

    6. Tamara dit :

      On aurait cru à un fait datant de dizaines d’années ; tout peut arriver même aujourd’hui !!!!!!!!!!!!!!!!!Tamara

    7. meller danielle dit :

      toute personne doit penser qu elle est sortie d Egypte et Dina a eu sa sortie d Egypte

       

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks Pin It

    votre commentaire
  • " Ne courrons pas après la grande Laodicée."
     
    " Ce qui compte c'est de marcher "conduits par SOn Esprit "" Ne courrons pas après la grande Laodicée."
    par Rarèl Brebis Rachel (Articles), jeudi 7 juin 2012, 20:12
     
     

    " Ne courrons pas après la grande Laodicée."

     

    Si Yeshoua "frappe à la porte", c'est qu'IL est A L'EXTERIEUR... et qu'il y a donc un "autre Jésus" à l'intérieur" !

    Le "petit reste" est dans Philadelphie, celle qui a "peu de puissance" mais qui a "gardé Sa Parole".

    C'est la seule "église" (Kehila) à laquelle il n'est fait aucun reproche et à qui il est promis d'être "gardé au travers de l'épreuve qui vient sur le monde entier". 

     

    Par P O C 

     

     

    Lettre à l'Église de Philadelphie

     

    < Apocalypse 3:7-13 >

     

    7Écris à l'ange de l'Église de Philadelphie: Voici ce que dit le Saint, le Véritable, celui qui a la clef de David, celui qui ouvre, et personne ne fermera, celui qui ferme, et personne n'ouvrira:

    8Je connais tes oeuvres. Voici, parce que tu a peu de puissance, et que tu as gardé ma parole, et que tu n'as pas renié mon nom, j'ai mis devant toi une porte ouverte, que personne ne peut fermer.

    9Voici, je te donne de ceux de la synagogue de Satan, qui se disent Juifs et ne le sont pas, mais qui mentent; voici, je les ferai venir, se prosterner à tes pieds, et connaître que je t'ai aimé.

    10Parce que tu as gardé la parole de la persévérance en moi, je te garderai aussi à l'heure de la tentation qui va venir sur le monde entier, pour éprouver les habitants de la terre.

    11Je viens bientôt. Retiens ce que tu as, afin que personne ne prenne ta couronne.

    12Celui qui vaincra, je ferai de lui une colonne dans le temple de mon Dieu, et il n'en sortira plus; j'écrirai sur lui le nom de mon Dieu, et le nom de la ville de mon Dieu, de la nouvelle Jérusalem qui descend du ciel d'auprès de mon Dieu, et mon nom nouveau.

    13Que celui qui a des oreilles entende ce que l'Esprit dit aux Églises!

     

     

    Version Chouraqui L'Apocalypse faîte à Jean - Chapitre 3

     

    7 Au messager de la communauté de Philadelphie, écris : "Il dit ceci, le sacré, le véridique, celui qui a la clé de David. S'il ouvre, personne ne ferme ; s'il ferme, personne n'ouvre.

    8 Je connais tes oeuvres. Voici, j'ai donné en face de toi une porte ouverte que personne ne peut fermer. Malgré ton peu de dynamisme, tu as gardé ma parole, tu n'as pas renié mon nom.

    9 Voici, je donne, de la synagogue du Satân, ceux qui se disent être Iehoudîm ; ils ne le sont pas, mais ils mentent. Voici, je les fais venir se prosterner à tes pieds et pénétrer que moi je t'aime !

    10 Parce que tu as gardé la parole de mon endurance, moi aussi je te garderai à l'heure de l'épreuve, celle qui va venir sur l'univers entier pour éprouver les habitants de la terre.

    11 Je viens vite ! Maîtrise ce que tu as pour que personne ne te prenne ta couronne.

    12 Le vainqueur, j'en ferai une colonne dans le sanctuaire de mon Elohîms ; il n'en sortira jamais. J'écrirai sur lui le nom de mon Elohîms, et le nom de la ville de mon Elohîms, la nouvelle Ieroushalaîm, qui descend du ciel de mon Elohîms, et mon nom, le nouveau.

    13 Qui a des oreilles, qu'il entende ce que le souffle dit aux communautés".

     

     

    — Icône Jean L'Evangéliste —

    — Monastère de l'île de Patmos — Chemal (République de l'Altaï) —

    — Pas de copyright à la condition unique d'indiquer la source de cette page —

    — Document personnel — Gérard Colombat — 4/08/2008 —

    Source: http://www.bibleetnombres.online.fr/apocalyp.htm

    1J’aime ·  ·  · Promouvoir · 
    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks Pin It

    votre commentaire
  • Depuis toujours ça me semblait bizarre  

    Depuis toujours ça me semblait bizarre !!

    ("du vendredi au dimanche ça ne

     

     

    fait pas 3 jours et 3 nuits

     

     

    complets ça ??? ")  



    VOIR ICI EN (Matthieu 12 :39-40). 


    « Car, de même que Jonas fut trois jours et trois nuits dans le ventre d’un grand poisson, de même le Fils de l’homme sera trois jours et trois nuits dans le sein de la terre »

    ET DONC DU VENDREDI " SAINT " AU " DIMANCHE " CELA NE FAIT PAS (" 3 JOURS ET TROIS NUITS COMPLETS ") .!!

    TABLEAU RÉCAPITULATIF DES ÉVÉNEMENTS DE LA MORT ET DE LA RÉSURRECTION DU CHRIST


    1- Jésus-Christ mange la Pâque avec ses apôtres. Il institue la nouvelle Pâque et le lavement des pieds. Quelque temps après, Il chante des cantiques et se rend au mont des Oliviers pour prier. C’est là qu’Il fut arrêté. Il fut traîné jusqu’au matin où Il se chargea de sa croix. Jean 13 :1-17 Matthieu 26 :26-29 2- Jésus-Christ (Yeshoua Ha Machia) souffre dans sa marche portant sa croix jusqu’au Golgotha. Il est cloué au bois et meurt des suites de ses souffrances. Matthieu 27 :45-50 C’est le jour de préparation pour le grand Shabbat. 3- Joseph d’Arimathée demande le corps de Jésus-Christ (Yeshoua Ha Machia) et le met dans un sépulcre neuf. Matthieu 27 :57-60. Nous sommes encore Mercredi vers la fin du jour, juste avant le coucher du soleil. Luc 23 :52-54. 4- Le corps de Jésus-Christ (Yeshoua Ha Machia) passe la première nuit dans le sein de la terre. Matthieu 12 :39-40. Le peuple célèbre le Shabbat du premier jour de la fête des pains sans levain. C’est un grand Shabbat. Jean 19 :31 ; Exode 12 :15-16 Personne ne doit travailler. 5 - Le corps de Jésus-Christ passe le premier jour dans le sein de la terre. Le peuple est en train de célébrer la fête. Il y a une sainte convocation. Exode 12 :15

    6 -Le corps de Jésus-Christ passe la deuxième nuit dans le sein de la terre.

    7 - Le corps de Jésus-Christ (Yeshoua Ha Machia) passe le deuxième jour dans le sein de la terre. Les femmes se concertent et vont au marché pour acheter les aromates. Elles rentrent et les préparent. Puis elles se reposent pour le Shabbat hebdomadaire, 7e jour. Luc 23 :56 8 - Le corps de Jésus-Christ (Yeshoua Ha Machia) passe la troisième nuit dans le sein de la terre. C’est le Shabbat hebdomadaire du 7e jour, le Shabbat soir. 9 - Le corps de Jésus-Christ (Yeshoua Ha Machia) passe le troisième jour dans le sein de la terre. Le peuple célèbre le Shabbat hebdomadaire, le 7e jour de la semaine. 10 - Jésus-Christ (Yeshoua Ha Machia) ressuscite des morts juste avant la fin du Shabbat, respectant ainsi la fin des trois jours et trois nuits qu’Il devait passer dans le sein de la terre. Matthieu 12 :39-40. 11- Les femmes très tôt le matin, alors qu’il fait encore nuit, vont au sépulcre. Luc 24 :1 12- Elles arrivent à la levée du jour et constatent que Jésus-Christ (Yeshoua Ha Machia) est déjà ressuscité. Luc 24 :2

    Que le Saint-Esprit nous révèle tout ce que l’ennemi de la Vérité a toujours caché !

    © Shaliah Jean-Pierre Nokam.

     

    Lien vers l' article complet et des commentaires édifiants ..

    http://www.michelledastier.com/index.php/2011/07/12/2162-deux-jesus-yeshoua-morts-et-ressuscites-en-differents-jours-par-jean-pierre-nokam

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks Pin It

    votre commentaire
  • SHABBAT SHALOM MES BIEN AIMES

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks Pin It

    votre commentaire
  • La dernier repas de Pessa'h du Seigneur Yéshoua en Hébreu

    La dernier repas de Pessa'h du Seigneur Yéshoua en Hébreu ( sous-titré en Français )Message  Ruth Administratrice Aujourd'hui à 2:46

     

    Voici le texte Hébreu de Mattityahou issu du Shem Tom concernant le dernier repas de Pâque que prit le Seigneur Yéshoua avec ses talmidim (disciples).

    Mattityahou 26:17-30

    .וביום הראשון של חג המצות קרבו התלמידים לישוע לאמר אנה נכין לך אכילת הפסח
    17 Et au jour premier de la Hag HaMatsoth (Fêtes des sans levain) les talmidim (disciples) s'approchèrent de Yéshoua en disant: Où veux-tu manger le Pessa'h (Pâque)?


    ויאמר להם לכו אל העיר לאיזה איש שידבנו לבו לעשות ואמרו לו כה אמר הרב זמני קרוב הוא עמך ויעשה פסח
    .עם תלמידי
    18 Et il leur dit: Allez à la ville vers un certain homme qui (aura) à coeur de contribuer pour le faire et dîtes-lui de cette manière: Le Rav (Maître) dit: Mon temps est proche de faire Pessa'h avec mes talmidim (disciples) et avec toi.


    (absence du verset 19)


    .ויהי לעת ערב והוא יושב לשלחן עם י''ב תלמידיו
    20 Et le temps du soir fût et il s'assit à la table avec ses douze talmidim (disciples).


    (le repas de la Pâque a lieu le soir du 14 Aviv)

    .כאשר היו אוכלים אמר להם אומר אני לכם שאחד מכם ימסרני
    21 Et quand ils mangeaient (il) leur dit: Je vous dis que l'un de vous me livrera.



    .ויתעצבו מאד ויאמרו לו כל אחד לאמר אדוני האני זה
    22 Et ils furent très attristés et lui dirent chacun d'eux: Disant: Mon Adon (Seigneur) est-ce moi?




    ויענ להם הטובל ידו עמי בקערה הוא ימכרני. וכולם היו אוכלים בקערה אחת. לכן לא הכירוהו שאלו הכירוהו
    .השמידוהו
    23 Et il leur répondit: La main qui trempe avec la mienne dans le bol est celui qui trahit. Et chacun d'eux mangèrent dans le bol en même temps. Par conséquent (ils) ne le reconnurent pas car si (ils) l'avaient reconnus (ils) l'auraient éliminé.


    ויאמר להם ישוע אמת שבן האדם הולך ככתוב בו אוי לאדם ההוא אשר בשבילו בן אדם ימסר. טוב לו שלא נולד
    .לאיש ההוא
    24 Et Yéshoua leur dit: Il est vrai que le Fils de l'Adam (Yéshoua) s'en va comme il est écrit sur lui, malheur à l'adam (l'homme) qui est celui qui par amour du fils d'adam (l'homme) livre. Il (serait) bon à l'homme qui est celui-ci, pour lui de n'être pas né.


    (le terme "Fils de l'Adam" ici désigne Yéshoua tandis que le terme "fils d'adam" désigne les hommes en règle générale)

    .ויען יודא אשר מכרו ויאמר לו רבי האני זה ויאמר אתה דברת 
    25 Et pour cette raison Yéhouda qui trahissait lui dit: Ravi (mon Maître) est-ce moi? 
    Et il dit: Tu as parlé (ou tu l'as dit).


    .המה אוכלים ויקח ישוע לחם ויברך ויחלקהו ויתן לתלמידיו ויאמר קחו ואכלו זה הוא גופי 
    26 Ils mangeaient et Yéshoua prit le pain et il le bénit et il le partagea et il le donna à ses talmidim (disciples) et il dit: Prenez mangez-le, ceci est mon corps.

    .ויקח את הכוס ויתן שבחים לאביו ויתן להם ויאמר שתו מזה כולכם
    27 Et il prit la coupe et il donna les louanges à son Père et il leur donna et il dit buvez chacun de vous de ceci. 

    .זהו דמי מברית חדשה אשר ישפך בעבור הרבים לכפרת עונות
    28 Ceci est le sang de l'Alliance Nouvelle qui est versé par grand amour pour l'expiation des péchés.


    (voir le sacrifice du 15 Aviv dans le Livre des Nombres de la Torah le sacrifice d'expiation)


    אומר אני לכם לא אשתה אני מכאן ואילך מפרי הגפן הזאת עד היום ההוא שאשתה אותו חדש עמכם במלכות
    .שמים
    29 Je vous dis: Je ne boirai pas à partir d'ici et par la suite du fruit de la vigne jusqu'au jour qui est celui où je le boirai nouveau avec vous dans le royaume des cieux.

    .ויכלו ויצאו להר הזתים
    30 Et l'ayant accompli (la Pâque), ils allèrent à la montagne des oliviers.


    Si Shmoulik trouve des fautes de traduction, je suis prête à corriger.

    _________________

    Apocalypse 14:12 
    "C'est ici la patience des saints, ce sont ici ceux 
    qui gardent Les Commandements de Dieu, et La Foi de Yéshoua."

    Mon pseudo Ruth pour ceux qui veulent me nommer
    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks Pin It

    votre commentaire
  •  

    1 Jean 3:18


    Bientôt " PESSAH " Repas du seigneur " ET "..Petits enfants, n'aimons pas en paroles et avec la langue, mais en actions et avec vérité.

     
    Eh oui, aujourd'hui notre méditation porte sur un seul verset. Il s'agit de la suite du texte de la Méditation 109 dans laquelle nous relevions la place qu'occupe l'amour dans notre vie spirituelle, dans notre foi.

    Depuis un bon nombre d'années, à travers le cinéma et la révolution sexuelle des années 1950 à 1960, le monde nous enseigne que l'amour doit s'exprimer verbalement pour avoir du poids et un impact réel auprès de l'autre. Il faut dire à l'autre qu'on l'aime pour que cela rassure. Les fiancés doivent le dire l'un à l'autre, il est demandé aux parents de le dire à leurs enfants de manière régulière, les enfants doivent le dire aux parents, etc. Tant que vous n'avez n'a pas dit les mots "je t'aime", votre amour n'existe pas, il n'est pas sérieux, et cela affecte grandement la personne qui vous attend quels que soient les actes posés.

    Le verset de ce jour nous dit "n'aimons pas en paroles et avec la langue, mais en actions et avec vérité".

    Selon la Bible, l'amour verbal n'a aucune valeur. Nous ne devons pas nous fonder sur les paroles pour apprécier l'amour, ou pour l'exprimer. Dire simplement "je t'aime" ne suffit pas et n'a même aucun sens.

    Si vous faites le tour de la Bible, vous verrez que toutes les fois qu'il est fait mention de l'amour de Dieu pour nous, il s'agit un fait d'un acte. Dieu ne dit pas qu'il nous aime, il montre son amour envers nous.

    Si vous aimez quelqu'un, posez des actes d'amour.

    De même appréciez l'amour des autres par les actes qu'ils posent.

    Nos parents (pour la plupart d'entre nous qui sommes nés avant 1990) ne nous ont jamais dit qu'ils nous aimaient. Mais lorsque nous regardons la manière dont ils nous ont élevés, nous pouvons comprendre qu'ils nous aiment plus que tout au monde, qu'ils ont fait d'énormes sacrifices pour que nous soyons bien, et que beaucoup auraient même donné leur vie pour nous. C'est ça l'amour.

    Aimer c'est faire le bonheur de l'autre sans rien attendre, c'est se sacrifier pour que l'autre soit bien, c'est être même prêt à donner sa vie pour que l'autre vive.

    Aimer, ce ne sont pas des paroles d'amour, ce sont des actes d'amour.
    Dieu ne nous demande pas de dire notre amour, il nous demande de montrer notre amour.

     

    Par: " contrelecourant.com

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks Pin It

    3 commentaires
  •  

     Les Codes de la Bible Partie 3

     

     

     

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks Pin It

    votre commentaire
  • FOND MUSICAL : Yaakov Shwekey - Rahem

         

                

    Face aux tribulations : partir ou rester ?1
    PARTIR OU RESTER
    La question inévitable pour les croyants de la dernière génération
    Dans cet article, l’auteur n’a pas la prétention d’apporter des réponses.

    Poser le problème et en discerner le périmètre
    est un objectif préalable et nécessaire.

    Les éléments de réponses existent mais restent encore floues à l’aune de
    l’avènement de la génération de croyants qui aura à y répondre avec précision.

    Que ceux qui se risquent déjà à répondre
    avec autorité et dogmatisme à cette problématique le fassent sous le contrôle du Souffle des prophètes et en
    assument la responsabilité devant le Trône.


    Introduction


    Les croyants de la dernière génération
    auront en commun avec
    leurs frères d’armes de toutes les
    épopées bibliques cette inévitable
    question :

    « Partir ou rester ? ».


    Ainsi qu’il est écrit de ceux qui
    choisissent de partir :


    •« Et j’entendis une autre voix
    qui, du ciel, disait : sortez de
    cette cité, ô mon peuple, de
    peur de participer à ses péchés,
    et de partager les fléaux
    qui lui sont destinés. »

    (Ap.18:4 )

    « Et la femme s’enfuit au désert,

    où elle avait un lieu préparé
     

    par Dieu, afin d’y être nourrie
     

    pendant 1 260 jours …
     

    Alors, les deux ailes du grand
     

    aigle furent données à la
     

    femme pour s’envoler au désert,
     

    vers son lieu, où elle est
     

    nourrie un temps, des temps et
     

    la moitié d’un temps, loin de la
     

    face du serpent. » (Ap.12:14)
     

     

    •« Partez, partez, sortez de là !


    Ne touchez rien d’impur ! Sortez
     

    du milieu d’elle ! Purifiezvous,

    vous qui portez les vases
     

    de l’Éternel ! Ne sortez pas
     

    avec précipitation, ne partez
     

    pas en fuyant ; car l’Éternel va
     

    devant vous, et le Dieu d’Israël
     

    sera ton arrière-garde. » (Isaïe
     

    52 :11)
     

     

    Et à l’inverse, pour ceux qui restent
    :
    •« le dragon fut irrité contre la
    femme, et il s’en alla faire la
    guerre au reste de sa descendance,
    à ceux qui gardent les
    commandements de Dieu et
    qui retiennent le témoignage
    de Yéshoua. » (Ap. 12 :8)
    •« Quand ils auront achevé leur
    témoignage, la bête qui monte
    de l’abîme leur fera la guerre,
    les vaincra et les tuera. Et leurs
    cadavres resteront sur la place
    de la grande ville … » (Ap.
    11 :7)


    « Partir ou rester » :

     

    ce dilemme


    devient crucial à chaque étape


    importante du plan de salut divin.


    A chaque avancée décisive, des


    hommes de D.ieu sont partis pour


    échapper à leur esclavage et recevoir


    une lumière supplémentaire.


    D’autres hommes de D.ieu


    sont restés pour porter témoignage


    au milieu des ténèbres


    jusqu’au martyr. Ainsi en fut-il par


    exemple de la première Assemblée


    de Jérusalem :

    certains purent
    fuir pour assurer la transmission
    du message, d’autres restèrent
    et achevèrent le témoignage
    dans leur chair.

     
    Ainsi qu’il est dit de l’Assemblée
    de Philadelphie : « Parce que tu
    as gardé la parole de la persévérance
    en moi, je te garderai moi
    aussi, de l’heure de l’épreuve qui
    va venir sur le monde entier pour
    éprouver les habitants de la
    terre. » (Ap. 3 :10)


    Et il est dit de l’Assemblée de
    Smyrne : « Ne crains pas ce que
    tu vas souffrir. Voici que le diable
    va jeter quelques-uns d’entre vous
    en prison, afin que vous soyez
    éprouvés … Sois fidèle jusqu’à la
    mort, et je te donnerai la couronne
    de vie. » (Ap. 2 :10)


    Souvenons-nous que des 7 assemblées
    de l’Apocalypse, seules
    2 trouvent grâce aux yeux de
    l’Agneau : Smyrne et Philadelphie.
    Et pourtant, leurs destinées
    « temporelles » ne se ressemblent
    en rien. L’une semble devoir affronter
    avec courage les évènements
    et reste en son lieu pour
    témoigner. L’autre semble devoir
    échapper aux tribulations en passant
    indemne au milieu des
    épreuves.

     
    A la lecture de ces versets introductifs,
    nous pouvons poser notre
    problématique

    « partir ou rester »


    en ces termes : l’entité « femme »
    qui fuit au désert, pour être gardée
    des persécutions et des
    fléaux nombreux qui affligeront la
    terre à cette époque, semble plus
    correspondre au profil type de
    l’Assemblée de Philadelphie. Le
    reste de sa descendance, que les
    troupes de l’impie localisent, fixent
    puis anéantissent (les 2 témoins
    font partie de ce deuxième
    groupe), semble correspondre au
    profil type de l’Assemblée de
    Smyrne.
    Une partie de ce tout a fui, l’autre
    est restée. Cette révélation prophétique
    n’est pas sans nous rappeler
    un épisode biblique de la vie
    des patriarches.
    2
    Jacob et les 2 camps
    « Jacob allait son chemin quand
    des messagers de Dieu survinrent.
    Dès qu’il les vit, il s’écria :
    C’est un camp de Dieu, et il appela
    ce lieu Mahanaïm [les 2
    camps] … » (Genèse 32 :3)
    Alors qu’il était « prisonnier » dans
    la famille de son oncle Laban depuis
    près de 20 ans, Jacob reçoit
    l’ordre formel de partir. Il n’hésite
    pas et quitte cette « assemblée »
    qui s’était enracinée à Padan-
    Haran, sur le chemin de Canaan -
    ratant ainsi l’objectif.
    « Jacob fut tout saisi de crainte
    et d’angoisse. Il partagea en
    deux camps les gens qui étaient
    avec lui, ainsi que le petit et le
    gros bétail et les chameaux. Il dit :
    si Ésaü vient à battre l’un des
    camps, le camp qui restera pourra
    s’échapper. » (Genèse 32)
    En usant de cette tactique militaire
    bien éprouvée, Jacob fait « la part
    du feu » : pour sauver une moitié
    en lui permettant de fuir, il fixe une
    seconde moitié qui livrera bataille.
    La vision de ce conflit le plonge
    dans une angoisse extrême toute
    la nuit. Cette expression « angoisse
    de Jacob » fut reprise par
    le prophète Jérémie pour définir le
    jour du grand malheur (Jérémie
    30 :7).
    Le patriarche, qui après cette vision
    d’angoisse sera appelé
    Israël, père des 12 tribus, n’a-t-il
    pas perçu au travers de son
    propre combat avec l’ange la dernière
    bataille des 2 camps des
    Saints de l’Apocalypse ?

    Et si
    l’angoisse de Jacob-Israël renvoyait
    à cette réalité prophétique
    d’un camp qui fuit pendant que
    l’autre camp mène bataille !

    Cette
    vision et cette angoisse sont en
    phase avec les écrits de
    l’Apocalypse rappelés plus haut.
    Cette lecture éclaire notre problématique
    initiale

    « partir ou rester».

    La réponse à cette question
    dépendra donc de la partie du
    camp dans laquelle le combattant
    sera assigné. Ce sera au final une
    question d’appel et de vocation
    dans le camp du Seigneur, qui
    reste un et indivisible malgré des
    oeuvres différentes. Mais pour
    que certains puissent combattre
    sur le terrain il faut que
    d’autres soient en retrait. Sur ce
    modèle, combattit Josué dans la
    plaine alors que Moïse était sur la
    colline. Les deux hommes étaient
    engagés dans le même combat,
    mais avec des rôles différents.
    Ainsi pouvons-nous affirmer que
    la mise à l’abri de la femme au
    désert, selon le modèle de Philadelphie,
    fait partie intégrante de la
    stratégie de combat, au profit de
    ceux de Smyrne qui restent pour
    témoigner autour des deux témoins.


    Moïse et les « neuf plus
    une » plaies d’Égypte
    « L’Adonaï dit à Moïse : va trouver
    Pharaon et dis-lui : ainsi parle
    l’Adonaï, le Dieu des Hébreux :
    laisse partir mon peuple, qu’il me
    serve. Si tu refuses de le laisser
    partir et le retiens plus longtemps,
    voici que la main de l’Adonaï frappera
    tes troupeaux qui sont dans
    les champs, les chevaux, les
    ânes, les chameaux, les boeufs et
    le petit bétail, d’une peste très
    grave. L’Adonaï discernera les
    troupeaux d’Israël des troupeaux
    des Égyptiens, et rien ne mourra
    de ce qui appartient aux Israélites.
    » (Ex. 9 :1)
    Moïse et Aaron se présentent à
    neuf reprises devant Pharaon en
    lui demandant de les laisser partir.
    Et pourtant ils restent. Le peuple
    hébreu devait estimer pouvoir
    échapper aux plaies égyptiennes
    en fuyant cette terre sinistrée,
    mais cela ne leur était pas accordé.
    Ils n’avaient pas l’autorisation
    de partir, ils devaient rester et
    témoigner au travers des plaies,
    dont ils étaient protégés. A neuf
    reprises consécutives, Moïse et
    Aaron pensent obtenir cette autorisation
    de sortie, en vain. Après
    les séquences des grenouilles,
    moustiques et taons, Moïse parvient
    même à négocier une autorisation
    de trois jours dans le désert,
    annulée au dernier moment.
    Étrange paradoxe que vivent ces
    deux hommes de D.ieu, esclaves
    en terre égyptienne :

    tout en se
    préparant activement à partir, ils
    sont contraints de rester.

    A neuf reprises, les tentatives de sortie,
    qui émanaient pourtant d’un ordre
    divin, se soldent par des échecs. Il
    leur faut attendre la dixième plaie
    pour obtenir la libération définitive
    et totale.

    Ainsi pouvons-nous dire

     
    qu’il n’y a pas dix plaies d’Égypte,


    mais "neuf plus une".


    L’enseignement de cette séquence
    biblique appliquée à notre
    problématique « partir ou rester »
    est le suivant : il ne suffit pas de
    savoir si nous devons partir ou
    rester, il nous faut également percevoir
    le temps et les moments.
    Quand partir et jusqu’à quand
    rester. Nous n’avons pas à répondre
    nous-mêmes à cette question
    mais à attendre l’ordre formel.
    Car si peuple était parti de luimême
    - par force, par ruse, suite
    à un plan dument organisé et
    prémédité - pour se mettre à l’abri
    au désert avant la fin de la séquence
    des neuf premières plaies,
    il n’aurait certes pas vécu la dernière
    plaie (il aurait pu échapper
    donc de fait à la plus terrible des
    plaies), mais il aurait surtout raté
    le rendez-vous de Pessah !
    Il n’appartient donc pas au croyant
    de définir quand partir ou jusqu’à
    quand rester. Il lui est demandé
    de rester attentif, à l’écoute et prêt
    à partir, les reins ceints, les sandales
    aux pieds et le bâton en
    main.
    Les paradoxes de cet épisode
    biblique peuvent nous laisser perplexes
    mais la suite du récit de
    l’Exode ne va pas davantage répondre
    à notre besoin humain de
    certitudes. L’épisode de la révolte
    de Qoré nous révèle qu’au milieu
    du peuple libéré l’élite et les
    princes du peuple veulent revenir
    en Égypte. « Partir ou rester » fut
    pour eux une question quotidienne
    et un poison de tous les
    instants. Ainsi certains peuvent
    partir alors qu’ils désirent ardemment
    rester et n’auront pour seul
    objectif que de revenir. D’autres
    3
    encore, dont la vocation était de
    rester- les non-hébreux craignant
    D.ieu - réussissent à se greffer et
    à se joindre à ceux qui partent.
    Catastrophes naturelles :
    comment y échapper ?
    L’épisode de Moïse et des « neuf
    plus une » plaies d’Égypte renvoie
    directement au livre de
    l’Apocalypse et à ses sept sceaux,
    sept trompettes, sept coupes de
    colère. Les plaies, fléaux et catastrophes
    naturelles à effet domino
    sont le lot quotidien de ceux de la
    dernière génération. La question
    devient alors : comment y échapper
    et survivre ?
    La jurisprudence mosaïque
    semble indiquer que s’il convient
    de partir, il faut partir au juste
    moment et ne pas fuir les plaies et
    catastrophes. Le calendrier des
    fêtes de l’Adonaï est à ce titre un
    marqueur intéressant car il est
    également dit « priez pour que
    votre fuite n’arrive pas un jour de
    shabbat … ».
    Pour autant, d’autres épisodes
    bibliques semblent nous enseigner
    exactement l’inverse. Ainsi
    en est-il de la fuite de Lot de la
    ville de Sodome vers les montagnes:


    « Alors les deux hommes dirent à


    Lot : qui as-tu encore de ta parenté


    dans cette ville, des gendres,


    des fils et des filles ?

    Qui que ce
    soit, fais-les sortir de là, car nous
    allons détruire cette ville … Dès
    que l’aube parut, les anges se
    firent pressants. Ils dirent à Lot :
    debout ! Emmène ta femme et tes
    deux filles qui sont ici, si tu ne
    veux pas périr emporté par le jugement
    qui va s’abattre sur cette
    ville. Comme il hésitait encore, les
    deux hommes les prirent de force
    par la main, lui, sa femme et ses
    deux filles, et les entraînèrent hors
    de la ville, car Dieu voulait les
    épargner. » (Genèse 19 :12)
    Lot et sa famille sont physiquement
    présents au milieu de la ville
    que l’Adonaï a décidé de détruire.
    S’ils ne partent pas, ils périront de
    même.

    Voilà un exemple biblique

     
    où la question « partir ou rester »


    trouve une réponse évidente.


    Or, il apparait que les deux témoins


    de l’Adonaï auront ce


    même pouvoir de destruction et


    de jugement.

     

     

    La dernière génération
    de croyants devrait en toute
    logique vivre des situations similaires
    à celle que vécut le neveu
    d’Abraham : fuir physiquement
    une zone géographique avant de
    partager ses fléaux.
    Notons toutefois le point commun
    des deux épisodes apparemment
    inconciliables que nous venons de
    rappeler : l’ordre de départ est un
    ordre formel et pressant. Il ne
    s’agit pas d’un ordre humain mais
    authentiquement divin. Ne nous
    faisons donc pas abuser car ils
    seront nombreux à dire :

    allez làbas

    ou fuyez par là …


    « Partir ou rester » :
    l’exemple de Yéshoua
    En toute chose, il est bon de se
    souvenir des enseignements de
    notre Maître. Yéshoua a-t-il opté
    durant Son ministère terrestre
    pour l’une ou l’autre des deux
    options que nous étudions ? Vérifions
    :
    •« Alors Yéshoua, sachant qu’ils
    allaient venir s’emparer de lui
    pour le faire roi, s’enfuit à nouveau
    dans la montagne, tout
    seul. »
    •« Les pharisiens sortirent de la
    synagogue et se concertèrent
    sur les moyens de faire mourir
    Yéshoua. Quand Yéshoua sut
    qu’on voulait le tuer, il partit de
    là. » (Matthieu 12 :15)
    •Après cela, Yéshoua parcourait
    la Galilée, car il ne voulait point
    parcourir la Judée, parce que
    les Juifs cherchaient à le faire
    mourir. (Jean 7:1)
    Pendant près de trois années,
    Yéshoua s’évertua à échapper à
    Ses ennemis car l’heure n’était
    pas venue. Il fuyait les endroits
    dangereux et se réfugiait en des
    lieux plus propices à Son ministère.
    Mais le temps vint où notre
    Seigneur se livra Lui-même en
    invitant l’un de Ses disciples à agir
    promptement dans ce sens. Il ne
    fuyait plus et ne partit pas de Jérusalem,
    Il y resta toute la nuit,
    immobile et priant au mont des
    Oliviers. Les autorités du Temple
    n’eurent aucune difficulté à Le
    trouver car Il passait toutes Ses
    nuits sur ce mont : « Pendant le
    jour, Yéshoua enseignait dans le
    temple ; mais, le soir, il s’en allait
    passer la nuit sur la colline appelée
    mont des Oliviers. Et tout le
    peuple venait au temple tôt le matin
    pour l’écouter. » (Luc 21 :37)
    Les habitudes des prophètes et
    témoins de D.ieu, sont vite étudiées,
    analysées, décortiquées.
    Le piège peut alors se refermer
    sur eux et l’adversaire en profite
    pour les annihiler. Mais il y a un
    temps pour tout et il convient de le
    discerner.
    •Ainsi y-a-t-il un temps pour
    travailler - et donc partir, fuir,
    s’échapper -
    •Ainsi y-a-t-il un temps pour
    témoigner - et rester - jusqu’au
    martyr si le témoignage
    l’exige.


    Notre Adon a expérimenté ces
    deux moments et ces deux options.
    A la question « partir ou
    rester », Il nous a montré qu’il
    fallait parfois ne pas hésiter à partir
    pour poursuivre l’oeuvre. Mais Il
    prouva également dans Sa chair
    que rester pouvait être un choix
    de témoignage. La vraie difficulté
    est alors de distinguer justement
    les temps et les moments.


    « Partir ou rester »

    : une
    question tragique, moderne
    mais prophétique
    Cette question de nombreux Juifs
    européens se la sont posée à
    compter de 1933. Certains y répondirent
    promptement en partant.
    Ce fut le cas notable d’Albert
    Einstein. D’autres préférèrent rester
    : ils furent près de 6 millions à
    ne pas vouloir/pouvoir partir. La
    4
    Shoah fut une résultante tragique
    de la liberté que garde le croyant
    devant ce dilemme crucial en période
    de persécutions.

    A l’heure
    où l’antisémitisme renaît de ses
    cendres, sous des formes modernes
    et recyclées (antisionisme
    notamment), la question

    « partir ou rester »

     

    doit se poser pour tous
    les Juifs de Juda mais également
    - et ce fait est nouveau - pour tous
    les amis d’Israël qui s’exposent
    publiquement. La haine nouvelle
    (de couleur verte) qui souffle en
    Europe contre tous les mécréants,
    Juifs ou chrétiens, pose à nouveau
    de façon pressente la question
    ancestrale : partir ou rester ?
    Mais si ceux de Juda peuvent
    encore ambitionner partir et être
    accueillis en Israël au bénéfice
    d’une Alyah consentie par les autorités
    israéliennes, que conseiller
    à ceux qui, d’une façon ou d’une
    autre, ne peuvent bénéficier de
    cette aide au retour ou au départ
    ?
    Pour tous, à la difficulté déjà mentionnée
    de savoir quand partir,
    s’ajoute une difficulté supplémentaire
    : où partir ? Mais cette question
    est une non-question pour le
    croyant qui marche dans les pas
    d’Abraham. C’est par foi
    qu’Avraham Avinou partit de son
    pays natal pour se rendre à Hévron,
    après moult détours et pérégrinations.
    D’étapes en étapes,
    sans indications plus précises,
    Avraham finit par se poser là où il
    acquit à prix d’argent un tombeau
    pour sa femme et pour lui-même.
    La mobilité semble être une
    constante et une condition sine
    qua non de survie pour ceux dont
    la vocation est de partir. Dironsnous
    alors que ceux de Philadelphie,
    dont la vocation est de fuir
    au désert pour y être cachés et
    nourris loin de la colère de l’impie,
    vont errer 3½ ans en adoptant un
    style de vie proche de celui des
    « gens du voyage » ou des bédouins
    ?

    Voilà qu’il n’y a plus sur 

    notre planète aucun désert, aucun

    lieu secret, non scruté par les satellites


    militaires des grandes


    puissances. La planète est devenue


    trop petite pour pouvoir s’y


    cacher. Récemment, les Khadafi,


    père et fils, Ben Laden et autre


    Sadam Hussein, ont tenté


    l’aventure, en vain.

     
    Comment donc appréhender cet
    épisode apocalyptique qui voit la
    femme menée au désert sur les
    ailes du grand aigle pour y être
    nourrie en toute sécurité ?

    Quel
    est ce désert et quelle est sa véritable
    nature ? Les réponses restent
    floues et hasardeuses alors
    ne nous risquons pas à donner de
    fausses consignes dans
    l’immédiat. Toutes ces choses
    seront révélées en leur temps.


    « Partir ou rester »

     

    : apprendre
    à bien poser la
    question, c’est déjà y répondre
    un peu
    Notre génération, si elle a la prétention
    et l’intuition d’être ou de
    précéder la dernière génération
    de ce cycle, doit urgemment apprendre
    à poser et à se poser la
    question

    « partir ou rester ? ».

     

    Se
    poser quotidiennement la question
    pour se mettre en situation
    d’entendre la réponse authentique
    au temps opportun.
    L’entrainement du soldat de
    l’armée __________de Yéshoua doit inclure
    cet exercice : partir ou rester n’est
    pas une question à réserver pour
    l’exode final ou le dernier témoignage.
    Cette remise en cause au
    quotidien permet de rester éveillé
    et toujours prêt.
    Ainsi, si mon assemblée est déviante,
    tiède ou froide : dois-je
    partir ou rester ? Mon assemblée
    reste dogmatiquement attachée
    au culte dominical et refuse de
    s’ouvrir aux richesses de la Torah
    et du Shabbat : dois-je partir ou
    rester ? Ma Qéhiylah dévie ostensiblement
    vers la tradition des
    Pères, remplaçant des dogmes
    humains par d’autres préceptes
    d’hommes : dois- je partir ou rester
    ? Etc.
    Attention. L’objet du propos n’est
    pas ici de forcer une réponse à
    ces questions intimes que chacun
    s’efforcera de poser devant son
    Seigneur. Et que personne ne
    réponde à votre place. L’urgence
    est d’apprendre à poser la question
    sans en avoir peur, sans redouter
    une réponse qui, a priori,
    remettrait en cause beaucoup de
    choses établies.

    Ainsi préparé, le
    soldat appelé au service du Mashiah
    ne craindra pas de poser en
    son temps la question inévitable :
    devant le dernier témoignage et
    face à la grande tribulation, dois-je
    partir ou rester ?

     
    Nous avons une responsabilité
    historique envers nos plus jeunes,
    ceux de la génération qui vont au
    devant de ces temps de persécutions.
    Nous devons leur apprendre
    à se tenir prêts. Être prêts spirituellement,
    mais aussi être prêts
    physiquement. Car « partir ou
    rester », ce n’est pas un dogme
    théologique et intellectuel, c’est
    une décision concrète lourde de
    conséquences.
    « Partir ou rester » : application
    aux situations
    de catastrophes naturelles
    Face à une persécution de type
    spirituelle, il convient de laisser le
    Souffle Sacré, le Rouah haQodesh,
    répondre à notre place à la
    question partir ou rester.
    Mais ce dilemme partir ou rester
    appliqué aux situations de catastrophes
    naturelles prend une autre
    dimension. Le bon sens et le discernement
    peuvent alors avantageusement
    guider notre réflexion.
    Il se trouve que la planète va prochainement
    plonger dans une
    séquence historique de fléaux,
    plaies et catastrophes. Certains
    seront provoqués par les deux
    témoins eux-mêmes, à l’instar de
    l’action de Moise et Aaron face à
    Pharaon (Ap.11). Nous avons
    été prévenus par les prophètes et
    l’Adon Yéshoua : sceaux, trompettes,
    coupes de colère vont se
    succéder à un rythme insoutenable
    pour l’humanité. Nous allons
    inéluctablement au devant
    d’un temps de grande détresse.


    Que faisons-nous pour nous y

     
    préparer ?


    5
    « C’est par la foi que Noé, divinement
    averti de ce qu’on ne
    voyait pas encore et saisi d’une
    pieuse crainte, construisit une
    arche pour sauver sa famille ;
    c’est par elle qu’il condamna le
    monde et devint héritier de la justice
    qui s’obtient par la foi. » (Hébreux
    11:7 )
    Beaucoup de croyants et d’athées
    se préparent activement et à
    grands frais à l’ère postapocalyptique,
    les uns pour avoir
    une chance de traverser la grande
    tribulation et être debout au jour
    du retour du Seigneur, les autres
    simplement par instinct de survie.
    Ils se font appeler les « survivalistes
    » ou « preppers » (en anglais
    « ceux qui se préparent »).
    Ce mouvement est devenu important
    aux USA et génère une économie
    parallèle non négligeable.
    C’est une économie de la peur
    mais il est écrit que Noé lui-même
    fut saisi « d’une pieuse crainte
    … ».
    Le mouvement mormon, très
    puissant aux USA à travers l’
    « Église des saints des derniers
    jours », est à la pointe de cette
    vague dite de survivalisme. Les
    fidèles sont tous invités à fabriquer
    des refuges enterrés, équipés,
    sécurisés et autosuffisants
    en nourriture et énergie.
    Traumatisés par l’ouragan Katrina,
    les Américains ne font plus
    confiance à l’État fédéral pour les
    secourir. Ils anticipent également
    l’implosion des services publics de
    sureté-sécurité-justice et
    l’explosion de la violence de rue
    annoncées par tous, suite au
    grand crash économique encore à
    venir.
    Plusieurs pasteurs de premier
    plan, réputés pour leur sérieux,
    ont de même lancé des appels
    pour faire des provisions : de 30
    jours à 3 mois. L’objectif est de
    pouvoir tenir son autonomie jusqu’à
    ce que les secours puissent
    se réorganiser.
    D’autres mouvements sectaires,
    comme l’église de scientologie,
    ont rejoint et amplifié le mouvement.
    L’acteur hollywoodien Tom
    Cruise s’est fait construire un
    bunker enterré, secret, à 15 millions
    de dollars. Bill Gates a financé
    via sa fondation une Arche
    végétale en Arctique pour y sécuriser
    toutes les graines et la flore
    de la planète. Plus récemment, un
    chinois a fait le « buzz » sur internet
    en présentant son modèle
    artisanal d’arche flottante. Que
    penser de ces appels et de ces
    initiatives ?
    Manque de foi ou
    manque de sagesse ?
    Que chacun réponde en
    son coeur …

     
    « Ils ne sont pas dans la honte au

     
    temps du malheur, et aux jours de


    la famine ils sont rassasiés»


    (Ps.37 :11)

     


    Ils sont au moins aussi nombreux
    les partisans résolument opposés
    à la thèse des « survivalistes ».
    Pour cette autre catégorie de
    croyants il ne sert à rien de
    s’enterrer, de s’équiper et
    d’acheter des kits de survie, car
    D.ieu pourvoira en son temps
    pour sauver Ses élus.
    Certains enchainent en qualifiant
    les « preppers » de « gens de peu
    de foi ». Lesquels ripostent en
    notifiant « le manque de sagesse
    de leurs détracteurs » car c’est
    par la foi que Noé se prépara,
    répondent-ils, pour argumenter
    leurs préparatifs.
    Devant ce débat, une position
    équilibrée consisterait à rester
    pragmatique et à noter qu’un
    stock de provisions sera toujours
    l’occasion de partager avec les
    plus démunis : ce qui n’est pas
    interdit mais recommandé !
    Pour le reste, nous pouvons douter
    que la position statique et la
    mode actuelle qui consiste à
    s’enterrer soient la bonne attitude,
    ainsi qu’il est dit de ceux qui se
    cache du Très-Haut :
    « Les rois de la terre et les hauts
    dignitaires, les chefs militaires, les
    riches et les puissants, tous les
    esclaves et tous les hommes
    libres, allèrent se cacher au fond
    des cavernes et parmi les rochers
    des montagnes. Ils criaient aux
    montagnes et aux rochers : tombez
    sur nous et cachez-nous loin
    du regard de celui qui siège sur le
    trône, loin de la colère de
    l’Agneau. Car le grand jour de leur
    colère est arrivé, et qui peut subsister
    ? » (Ap. 6 :15)

     
    Les milices privées et paramilitaires
    de l’impie savent déjà où
    nous trouver. Ne leur facilitons
    pas la tâche en restant immobiles.
    La culture de la mobilité et de la
    furtivité (pour ne pas dire clandestinité)
    est la plus adaptée aux situations
    de persécutions. Dans ce
    cadre que chacun soit vigilant aux
    traces qu’il laisse sur le web et à
    la traçabilité de ses transactions
    commerciales. En la matière, il
    vaut mieux rester « liquide » et
    comme les Hébreux aux portes de
    l’Égypte sortir avec tout l’or des
    Égyptiens. Pour finir, il vaut mieux
    se préparer à partir, quitte à rester,
    que d’être contraint à rester
    alors qu’il fallait partir. Que chacun
    puisse avoir en son temps la
    juste réponse à cette question
    inévitable. Restons prudents et
    avisés, sans céder à la panique.
    « Yéshoua leur dit : quand je vous
    ai envoyés en mission sans
    bourse, ni sac, ni chaussures,
    avez-vous manqué de quelque
    chose? De rien, répondirent-ils.
    Alors il leur dit : mais maintenant,
    celui qui a une bourse doit la
    prendre, de même celui qui a un
    sac ; et celui qui n’a pas d’épée
    doit vendre son manteau pour en
    acheter une.» (Luc 22 :35)
    Préparez-vous, ne tentez
    pas votre D.ieu et tenezvous
    prêts !
    Nul n’est en capacité d’assurer luimême
    sa sécurité. Aucun parmi
    les plus grands dans les églises
    n’est crédible quand il déclare
    pouvoir passer au travers de la
    grande tribulation sans risques
    pour lui-même et ses proches.
    Car la délivrance appartient à
    D.ieu seul ainsi qu’il est écrit :

     
    6
    « Moïse répondit au peuple : ne


    craignez rien, restez en place, et


    regardez la délivrance que


    l’Adonaï va vous accorder en ce


    jour … L’Adonaï combattra pour


    vous ; et vous, gardez le silence.


    » (Exode 14:13-14)


    Pour autant, est-ce une raison


    suffisante pour ne rien faire ? Ne


    pas se préparer à la délivrance,


    n’est-ce pas une façon de tenter


    son D.ieu en disant « je ne fais


    rien car c’est Toi qui fera tout, j’ai


    foi en Toi ? ».

     

    Tenté par le diable,
    notre Seigneur aurait pu se jeter
    du haut du Temple ou demander
    aux pierres de se transformer en
    pain. Il n’en fit rien car la délivrance
    du Père ne choisit pas le
    chemin et la volonté de l’homme.
    Ainsi ne faut-il rien faire
    d’inconsidéré dans la prise de
    risques en comptant sur la Providence
    pour racheter notre inconscience.
    Nous n’évoquerons pas
    ici, par souci d’éviter la polémique,
    les partisans de la thèse d’un enlèvement
    pré-tribulationnisme,
    connu et enseigné sous le dogme
    du « ravissement secret de
    l’Église ».
    Prenons par contre exemple sur
    Joseph qui reçu de D.ieu de
    mettre en réserve de la nourriture
    pour survivre à une longue période
    de famine. Souvenons-nous
    de ce prophète Agabus qui, en
    Actes 11, prophétise une grande
    famine et pousse les apôtres à
    envoyer des secours à travers
    toute la Judée. Ces préparatifs
    relèvent juste d’une attitude prudente
    et avisée. Ils n’ont pas dit
    comme beaucoup d’insouciants :
    « D.ieu pourvoira ». Cette sentence
    précise ne s’applique qu’à
    la situation très spécifique du Sacrifice.
    Pour ce qui est du quotidien,
    il est demandé à l’homme de
    ne pas s’inquiéter mais d’oeuvrer.
    Ne nous mentons pas : qui de
    nous ne possède pas une assurance,
    une mutuelle complémentaire,
    ne cotise pas à un fonds de
    garanti ! Que celui qui assure ne
    rien risquer, vive alors comme ne
    risquant rien.
    Oui, nous croyons que le bras de
    l’Adonaï n’est pas trop court pour
    nous protéger. Notre D.ieu nous a
    tout révélé d’avance pour que
    nous nous y préparions. Mais tout
    ce que nous pourrions préparer
    ne nous sera d’aucune utilité si
    nous n’avons pas le discernement.
    Notre monde et son Ordre ancien
    basculent dans une nouvelle
    phase. De nombreux experts prévoient
    une séquence extrême de
    dislocation géopolitique accompagnée
    de violences sociales sans
    précédent. L’islamisation - instrumentalisée
    et bien gérée - de nos
    zones urbaines en Europe finira, à
    terme, par justifier une réaction
    musclée des vrais maîtres de la
    planète.
    Ainsi, les pays frappés par la crise
    économique et financière vont
    basculer dans la dictature militaropolicière
    de l’impie. Cette prise de
    pouvoir s’accompagnera de soubresauts
    et de mouvements de
    résistances à motivation libertaire.
    Mais là ne sera pas notre combat.
    Au contraire, si ces régions deviennent
    invivables, le meilleur
    moyen de faire face à ces dislocations
    sociales sera de quitter si
    possible ces zones de combats,
    excepté si le Seigneur nous missionne
    pour un témoignage particulier.
    Comme aux jours de la première
    Pâque au pays d’Égypte-Mitsraïm,
    que la dernière génération se
    tienne prête à partir promptement,
    sur ordre, le bâton à la main … ou
    à rester. Chacun selon sa vocation
    et chacun à son poste. Les
    uns dans la plaine et les villes
    pour combattre, les autres dans
    les montagnes du désert, pour
    soutenir le combat.
    Cette question partir ou rester
    s’adresse aux croyants de la dernière
    génération d’avant le
    Royaume.

    La question demeure


    maintenant pour nous tous :


    sommes-nous cette dernière génération,


    en sommes-nous


    proches, en sommes-nous encore


    éloignés ?

     

    Dans tous les cas, que chacun se tienne prêt, consigne


    de l’Adon Yéshoua Lui-même.

    transmis par  Rarél Brebis Rarél  sur facebook .com

    Dorcas sur eklablog : http://dorcas.eklablog.net

    qehila.in

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks Pin It

    votre commentaire
  • Le Nom de Yéshoua (Jésus) Codé dans la Torah.

     
    Le Nom de Yéshoua (Jésus) codé dans La Torah.
    Ce code repose sur le système de séquence de lettres équidistantes entre chaque lettre hébraïque de La Torah et des Prophètes. C'est à dire on commence à une lettre puis on compte le même nombre entre chaque lettre.
    Le Nom de Yéshoua (Jésus) apparaît dans des passages qui Le concernent et ces codes révélés sont souvent des phrases sur Yéshoua (Jésus) en rapport avec le passage Biblique dans lequel se trouve le code. Certains de ces codes concernant Yéshoua (Jésus) sont découvert dans le passage plusieurs fois d'affilé avec le même saut de lettres dans le passage correspondant

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks Pin It

    votre commentaire
  • Santé nature antibiotiques naturels

    Santé nature antibiotiques naturels

    Les médecins se tournent de plus en plus vers les antibiotiques naturels, sans risque de résistance, ni effets secondaires.

    Ils pourraient, comme les antibiotiques classiques, neutraliser les bactéries et faire office d’antiviraux contre la grippe, le rhume, l’otite, l’angine et même les infections urinaires !

    10dc0c0d83cf5ec5b13a99f94232defb_L

    Canneberge : contre les infections urinaires

    D’où viennent les propriétés de la canneberge ? Une substance contenue dans la baie (proanthocyanidine) empêcherait les bactéries de se fixer dans la muqueuse. En 1994, une étude américaine de l’école médicale de Harvard a montré que la consommation régulière de cette plante réduirait les infections urinaires chez les femmes.

    Consommation : 1 gélule/jour le matin avec un verre d’eau pendant le repas en prévention. A vie si nécessaire pour celles qui ont des cystites à répétition. A la place, on peut aussi prendre un verre de jus de canneberge ou 250g de baies (même posologie). Si la répétition des infections persiste, consultez.

    Attention : pendant l’infection, la consultation chez un médecin et la prise d’antibiotiques sont fortement conseillées.

     

     

    Pépins de pamplemousse contre le Candida

    L’extrait de pépins de pamplemousse serait un antibiotique naturel, un antiviral, un fongicide et un antiparasitaire. Il combattrait 800 souches de bactéries et virus, et 100 champignons et autre parasites ! Il serait recommandé dans le traitement du Candida (champignon à l’origine de ballonnements, fatigue, migraines, douleurs articulaires…).

    D’où viennent les propriétés des pépins de pamplemousse ? De leur richesse en bioflavonoïdes.

    Consommation (sur prescription d’un spécialiste) : 3 à 18 gouttes une fois/jour dans un verre d’eau la première semaine. Puis 2 fois/jour la deuxième, et 3 fois/jour la troisième pendant les repas. Il est conseillé de revoir un spécialiste après la cure. En magasins bios ou pharmacies.

     

     

     

    Ail : contre les pneumonies…

    De récentes études ont montré que les composés de l’ail peuvent tuer 60 espèces de champignons et plus de 20 types de bactéries, dont le pneumocoque responsable de la pneumonie ou le staphylocoque doré…

    D’où viennent les propriétés de l’ail ? L’allicine, substance contenue dans le condiment, est un puissant antimicrobien. Son action au niveau des poumons est particulièrement forte car ce composé volatil s’élimine par cette voie, tuant bactéries et virus au passage.

    Consommation : 1 à 2 gousses d’ail crues hachées par jour pendant les repas, en prévention à vie. Malade, 4 à 6 gousses par jour jusqu’à guérison.

     

     

     

    Vinaigre de cidre : contre les maux de l’oreille

    Bon pour la tension, contre l’ostéoporose… le vinaigre de cidre est aussi un antimicrobien efficace contre les infections du conduit auditif.

    D’où viennent ses propriétés ? Selon une étude sud-africaine (1998), l’acide acétique qu’il contient serait un puissant antibactérien, notamment sur les staphylocoques à l’origine de maux d’oreilles.

    Consommation : En cas d’infection, faites un bain d’oreille avec un mélange moitié vinaigre de cidre – moitié eau chaude, 2 à 3 fois/jour, jusqu’à ce que la douleur et la fièvre disparaissent.

    Attention : consultez systématiquement votre médecin pour vérifier que le tympan n’est pas perforé (paracentèse spontanée) et éliminer tout risque de méningite.

     

     

    Arbre à thé : anti infections ORL…

    Antifongique, antivirale et bactéricide à large spectre, l’huile essentielle de Melaleuca Alternifolia (arbre à thé) est actif contre le streptocoque (bactérie responsable de l’angine ou des infections urinaires ou intestinales, par exemple).

    D’où viennent ses propriétés ? « Son efficacité est indéniable mais on ne connaît pas les raisons de son action », explique le Dr Line Martin, médecin et naturothérapeute.Consommation (sur prescription d’un spécialiste) : 3 à 4 gouttes par jour* en 3 prises avec 1 cuil. de miel, jusqu’à guérison. Prix : huile essentielle d’arbre à thé 6€ (10ml) en pharmacies spécialisées ou magasins bios.

    * Les HE ne sont pas dénuées de risques. Cessez les prises au moindre effet secondaire et consultez si cela venait à s’aggraver.*

     

     

    Huile essentielle de thym à thymol contre la bronchite…

    Immunostimulante, antiseptique, antibiotique, antiparasitaire, fongicide, l’huile essentielle de thym à thymol est efficace contre les infections bronchopulmonaires (bronchite) et des voies respiratoires (angine, sinusite).

    D’où viennent ses propriétés ? « Le thym à thymol rend la membrane de la bactérie perméable. Elle se disloque ce qui la tue », explique le Dr Line Martin, médecin généraliste, naturopathe.

    Consommation (sur prescription d’un spécialiste) : 2 gouttes 3 fois par jour* sur un comprimé neutre ou un sucre jusqu’à guérison. Prix : HE de thym à thymol 10€ (10ml) en pharmacies spécialisées ou magasins bios.

    * Les HE ne sont pas dénuées de risques. Cessez les prises au moindre effet secondaire et consultez si cela venait à s’aggraver.

     

     

    Propolis : contre les angines

    La propolis est une résine récoltée par les abeilles, dont elles se servent pour calfeutrer et aseptiser leur ruche. En 1989, des chercheurs polonais constatent qu’elle réduit la durée des symptômes du rhume plus rapidement qu’un placebo.

    D’où viennent les propriétés de la propolis ? Grâce à la forte présence de flavonoïdes (antioxydants), elle accélère le processus de destruction des virus et bactéries en améliorant la capacité des macrophages (globules blancs éboueurs) à les neutraliser.

    Consommation : « Utilisez un spray buccal à la propolis en solution hydro-alcoolique. 15 à 20 giclées/jour ou diluées dans un peu d’eau. A avaler en cas de rhume et/ou d’inflammations de la gorge », explique Dr Line Martin. En pharmacies et magasins diététiques.

     

     

    Ginseng contre le rhume

    Une étude canadienne en 2005 a montré que la prise régulière de ginseng protègerait du rhume. Les chercheurs ont observé que cette racine réduirait également la durée des symptômes.

    D’où viennent les propriétés du ginseng ? Ce serait un stimulant du système immunitaire.

    Consommation : 100 à 200mg de ginseng sibérien, en gélules 3 fois/jour, en cure de 3 semaines maximum par mois sur au moins 3 mois. Pour plus d’efficacité, un dosage du cortisol sanguin permet de savoir si la prise a une utilité. Prix : 10€ les 90 gélules en pharmacies et magasins bios.

     

     

     

    L’echinacea purpurea contre la grippe

    Cette jolie marguerite pourpre aurait des effets préventifs sur le rhume et la grippe, selon l’OMS et l’ESCOP (groupe de scientifiques européens en phytothérapie).

    D’où viennent les propriétés de l’échinacée ? « Elle rend les globules blancs plus mobiles et augmente la capacité des macrophages (globules blancs éboueurs) à neutraliser les bactéries… et virus », explique le Dr Line Martin, médecin généraliste, naturopathe. « Elle contient aussi de l’échinacoside, aux propriétés antibiotiques. »

    Consommation : 10 à 100 gouttes/jour (la quantité dépend de la corpulence et des symptômes) de teinture mère réparties en 2 ou 3 prises avec un verre d’eau – sur prescription d’un spécialiste. Prix : 19€ les 100ml en magasins bios ou pharmacies.

     

     

    Sources

    Remerciements au Dr Line Martin, médecin généraliste et naturothérapeute à Caen, auteur de l’ouvrage Guide des antibiotiques naturels, éd. Equilibre.

    Etude de l’école médicale de Havard sur la canneberge et sa prévention sur les infections urinaires. 1994 – Thorp MA, Kruger J, et al.

    The antibacterial activity of acetic acid and Burow’s solution as topical otological preparations. J Laryngol Otol octobre 1998.

    - Szmeja Z, Kulczynski B, et al. Therapeutic value of flavonoids in rhinovirus infections. Etude polonaise de 1989.

    - Predy GN, Goel V, Lovlin R, et al. Efficacy of an extract of North American ginseng containing poly-furanosyl-saccharides for preventing upper respiratory tract infections : a randomized controlled trial. Octobre 2005

    Source : Medisite.fr

    51Vl0WPsLsL._SL500_AA300_

     

    Guide des antibiotiques naturels :
    Des alternatives efficaces
    Auteur :Line Martin
    Prix conseillé :à partir de EUR 10,50
    LIVRAISON GRATUITE
    51liWmvqNRL._BO2,204,203,200_PIsitb-sticker-arrow-click,TopRight,35,-76_AA300_SH20_OU08_

     

    Les anti-oxydants
    Auteur :Line Martin
    Prix conseillé : EUR 17,33
    LIVRAISON GRATUITE
    513OkPDKYsL._BO2,204,203,200_PIsitb-sticker-arrow-click,TopRight,35,-76_AA300_SH20_OU08_

     

    Les meilleurs aliments anticancer
    Auteur :Anne Dufour
    Prix conseillé : EUR 5,70
    LIVRAISON GRATUITE

    415tzR3tZOL._SL500_AA300_

    Les aliments contre le cancer :
    La prévention du cancer par l’alimentation
    Auteur :Anne Dufour
    Prix conseillé : EUR 6,74
    LIVRAISON GRATUITE

     

     

     

     

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks Pin It

    votre commentaire
  • VOICI UNE PETITE SERIE D ARTICLES SUR (" Les Dix Mensonges Mortels de la Chrétienté  ") en COMMENCANTS PAR LE NO 7 . JE LAISSE  dans le texte le  nom de "JESUS"  qui est  YESHOUA ET celui de "DIEU"  pour  ELOHIM puisque CHACUN SAIT DU RESTE QUELS  SONT LES NOMS D'ORIGINE DU TEXTE HEBREUX CAR  UN NOM PROPRE NE SE CHANGE Rendons-nous la Loi inopérante par la foi ? Absolument pas! au contraire, nous établissons la loi.Rom 3:31PAS.

    Mensonge Numéro 7. Parce que je crois en " Jésus " Yeshoua  je n'ai pas à obéir à aucune loi parce que la loi est morte.

    Rendons-nous donc la Loi inopérante par la foi ? Absolument pas ! au contraire, nous établissons la loi. La Loi prend fin uniquement lorsque l'esprit égoïste de l'homme a été crucifié sur la croix intérieure du renoncement de soi, et que Christ Jésus est ressucité en Lui pour contrôler totalement ses pensées, paroles, et actions avec la Loi del'Esprit de vie. Venant de la Voix du Seigneur : "Il n'y a pas de Loi lorsque vous êtes sous le contrôle total de l'Esprit ; vous marchez dans l'amour, dans l'obéissance tel que commandé — vous ne marchez plus dans la chair restreinte. » La Loi morale doit toujours être observée jusqu'à ce que vos pensées, et paroles et actions soient sous le contrôle tôtal du saint-Esprit. Les guides aveugles de la Chrétienté proclâment quil n'y a plus aucun péché because parce que la Loi est supposée avoir été abolie pour quiconque croit en Jésus ; Ils passent facilement par-dessus les nombreuses mises en garde du Nouveau Testament concernant le péché qui qui vous disqualifie complètement pour le salut ou le ciel. Aussi ils passent par-dessus le fait que chaque homme sera jugé sur ses oeuvres et sur ses paroles.

    Vrai, les oeuvres de la Loi ne comptent pour rien. Les oeuvres de la Loi sont : l'offrande de céréale, offrande de brebis, offrande de taureau, lavements, ne pas manger certaines nourritures, la circoncision, la dîme, la célébration de jours, le Sabbat, les fêtes, etc. ; ces choses-ci sont les oeuvres mortes de la Loi, décidées quand elles doivent être faites par l'esprit charnel et la volonté de l'homme.

    Le noyau moral de la Loi c'est : aime ton prochain comme toi-mêmes ; honore ta mère te ton père ; ne vole pas ; ne pas commettre de meurtre ; ne pas mentir ; ne pas commettre adultère ; ne pas convoiter ; ne pas voler. Tout cela se résume en la commande : faites pour les autres ce que vous voudriez que l'on fasse pour vous. Jusqu,à ce que nous marchions sous le contrôle total de l'Esprit de Dieu, nous (les Gentils) sommes toujours tenus d'obéir au fondement de la Loi. De nos jours, les ministres et les pasteurs nous disent faussement que la Loi est morte, et même pour notre obéissance requise- qu'il ne nous est plus nécessaire d'avoir à nous y conformer ; qu'à la place, tous ce que nous avons à faire c'est de croire en Jésus et d'être baptisés, prétextant une vie de péché. En suivant cette logique, vous pouvez être un assassin récidiviste, un voleur à plein temps, un adultère invétéré, un violeur d'enfants, quelqu'un qui arnaque son voisin, un menteur chronique, haïr votre père et votre mère, et tout de même être un chrétien pour autant que vous croyez en Jésus.

    Mais Paul est très clair, si vous n'obéissez pas au noyau moral de la Loi, vous n'avez pas de salut ni d'héritage dans le Royaume de Dieu :

    De toute évidence le noyau moral de la loi ne peut être mort, quand la désobéissance à la Loi vous garde hors du royaume et du salut. La Loi n'est pas morte et un croyant en Jésus n'est pas exempt d'être banni du ciel lorsqu'il pèche toujours à mort. Les commandements moraux n'ont pas été annulés par la foi en Jésus ou par la grâce. Nous devons nous efforcer d'obéir à tous les commandements moraux jusqu'à ce que nous soyons sous le contrôle total de l'Esprit de Dieu ; ainsi nous accomplissons la Loi en marchant en obéissant aux commandes de Dieu. Jusqu'à ce que vous ayez été libérés de tout péché ; jusqu'à ce que vous ayez été traduit dans le Royaume de Dieu, jusqu'à ce que vous soyez une créature entièrement nouvelle, jusqu'à ce que Christ ait été révélé en vous de sorte que vous voyez sa face, jusqu'à ce que vous ayez produit du fruit de l'Esprit, vous devez vous efforcer d'obéir au noyau moral de la Loi. 

    Le problème est que la Chrétienté pense que le salut c'est de croire en Jésus et de ce fait échapper à l'enfer après la mort, laissant ainsi leur croyants toujours captifs du péché jusqu'à la mort. Lorsque la Chrétienté dit à ses croyants pécheurs que la Loi est morte, ils disent réellement que pour leurs croyants il n'y a pas de péché ; pas de loi, pas de péché. Quelle autre meilleure fable le diable aurait-il pu pondre ? La Chrétienté ont jetée la loi derrière leurs dos, appelant le mal bien, appelant le méchant juste, alors qu'ils ignorent les nombreusesexclusionsexigences, et conditions d'admissibilité écrites dans la Bible. (Cliquez sur chacune de ces exclusionsexigences, etconditions d'admissibilité pour les lire par vous-mêmes ; elles sont indéniables et démontrent clairement que la Chrétienté est une coquille vide de la Chrétienté originale des apôtres.)

    Dieu juge chaque homme selon ses paroles et actions chaque homme signifie sans exception - chaque homme, même ceux qui croient en Jésus :

    Vous ne pouvez pas être justifiés ou sauvés en essayant d'observer les commandements ou en faisant les oeuvres de le Loi. Le salut et la justification viennent par la foi qui purifie votre coeur et âme à travers la grâce. Il est impossible d'aimer Dieu complètement de tout votre coeur, pensée, âme, et force, ou d'aimer votre prochain également comme vous vous aimez vous-mêmes jusqu'à ce que la puissance de Dieu circoncit réellement votre coeur de tout égoïsme et méchanceté. Mais le fait d'essayer d'observer ces commandements moraux, de nous détourner du mal de notre mieux, est un prérequis pour chercher Dieu sincèrement et son salut ; au début vous ne pouvez pas encore contrôler votre pensée, vous ne pouvez pas encore totalement contrôler votre bouche, mais vous pouvez contrôler vos mains et pieds, les empêcher de courir et attraper le mal. Si vous pensez que vous êtes sauvés, simplement parce que vous croyez que Jésus est le Fils de Dieu, qu'Il est ressuscité des morts, etc., ou parce qu'aussi vous avez été baptisés dans l'eau, alors vous avez une forme de piété sans la puissance de Dieupour vous nettoyer, vous purifier, pour circoncire votre coeur, et vous rendre saint ; ce qui une fois complété, l'amour de Dieu est perfectionné en vous et vous accomplissez la Loi

    Jusqu'à ce que nous puissions entendre l'Esprit de Dieu enseigner par grâce à renoncer à l'impiété et aux convoitises mondaines, et comment vivre sobrement, dans la droiture et la piété dans ce présent mondele noyau moral de la loi est notre pédagogue qui nous rappelle nos lacunes et nous motive à aller à Dieu pour sa grâce transformatrice. Les paroles que vous l'entendez vous dire vous trransmettent la vie de Dieu. Jean 6:63. Les commandes que vous l'entendez vous dire doivent être gardées, rappelées, et obéis ; s'Il vous ordonne de renoncer à quelque chose dans votre vie, vous devez continuer à y renoncer. Les commandes que vous renoncez et auxquelles vous obéissez sont ainsi écrites dans votre coeur et dans votre pensée, supplémentant le noyau moral de la Loi qui se trouve déjà dans le coeur de chaque homme ; ainsi l'écriture est accomplie : Je mettrai ma Loi dans leurs coeurs, et Je les écrirai dans leurs entendements [compréhension intérieure].Héb 10:16 

    Le noyau moral de la Loi est notre pédagogue pour nous rappeler nos manquements et nous motiver à aller à Dieu pour recevoir sa grâce purificatrice du coeur et de l'âme,
    pour devenir libéré de tout péché, même le désir de péché,
    pour être capable d'aimer le SEIGNEUR votre Dieu de tout votre coeur, et avec tout votre âme, et avec toute votre puissance, et 
    pour être capable d'aimer votre prochain comme vous-mêmes.

    Jacques a dit, « la foi sans les oeuvres est morte en elle-même ». Jacques 2:17 
    Jacques plus loin a dit, « Vous voyez qu'un l'homme est justifié par les oeuvres et non par la foi seulement. » Jacques 2:24

    Beaucoups de personnes pensent que Paul est en conflit avec Jacques ; mais bien sur, Jacques et Jean n'étaient pas en conflit et jamais ils ne l'auraient été. 
    Dans les écritures ci-dessous, Paul parle dans le contexte des oeuvres de la Loi sacrifices, dîme, lavements, Sabbats, fêtes, restrictions d'aliments, circoncision, etc. 
    ——Sachant que l’homme n’est pas justifié par les œuvres de la loi, mais par la foi de Jésus Christ, Gal 2:16, (en l'entendant, en le croyant et en lui obéissant)
    ——Un homme est justifié par la foi, sans oeuvres de loi. Rom 3:28.
    Paul a dédain pour les œuvres de la loi, mais il est très mal compris pour inclure toute la Loi, y compris les commandements moraux. 
    ——Et que personne ne soit justifié par la loi devant Dieu. Gal 3:11. Ce verset seul, sans regarder son contexte avec le verset précédent, fait parti de l'erreur. 
    ——Parce que dans le verset précédent, Paul fait référence aux oeuvres : Car tous ceux qui s'appuient sur les oeuvres de la loi sont sous malédiction. Gal 3:10 

    Mais Paul est très clair que les conséquences du péché s'appliquent toujours à tout homme, et les oeuvres d'amour énergizés par la foi obéissante sont sont exigées et estimées :

    Paul dit que l'obéissance aux commandements moraux de la Loi est exigée jusqu'à ce que vous soyez totalement conduit par l'Esprit de Dieu : 
    ——Mais si vous êtes conduis par l'Esprit, vous n'êtes pas sous la loi. Gal 5:18
    ——La Loi est votre pédagogue jusqu'à ce que la foi vienne, Gal 3:24-25qui vient avec la réception des fruits de l'Esprit, Gal 5:22-23

    Paul plus loin nous dit que quant la foi est venue ; elle est reçue comme un fruit de l'Esprit en crucifiant la nature pécheresse :

    Vous recevez le fruit de l'Esprit avec un nouveau niveau de foi après que vous ayez été crucifié sur la croix intérieure du renoncement de soi. Venant de la Parole du Seigneur à l'intérieur : « Jusqu'à ce que vous puissiez témoigner recevoir la foi venant de Christ, vous êtes sous la Loi. »

    Ci-dessous est une autre Écriture citée pour vous faire penser que la Loi est morte de sorte que vous n'avez plus à obéir à aucune loi :

    car la loi de l'Esprit de vie dans le Christ Jésus, m'a affranchi de la loi du péché et de la mort. Rom 8:2

    La Loi de l'Esprit de vie en Christ Jésus a affranchi Paul de la Loi du péché et de la mort. Quoi la loi de l'esprit de vie en Christ Jésus ? C'est la loi que l'Esprit de vie (l'Esprit du Christ) écrit dans votre coeur, qui sont les commandes que vous l'entendez vous dire et avec votre obéissance, le Seigneur les écrits dans votre coeur ; ceci produit une commande à la fois, qui devient une loi à la fois écrite dans votre coeur, tout juste comme le Seigneur l'avait promis dans Jérémie :

    « Car c'est ici l'alliance que j'établirai avec la maison d'Israël, après ces jours-là, dit l'Éternel : Je mettrai ma loi au dedans d'eux, et je l'écrirai sur leur coeur, et je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple ;. 
    et ils n'enseigneront plus chacun son prochain, et chacun son frère, disant : Connaissez l'Éternel ; car ils me connaîtront tous, depuis le petit d'entre eux jusqu'au grand, dit l'Éternel ; car je pardonnerai leur iniquité, et je ne me souviendrai plus de leur péché. » Jér 31:33-34

    Lorsque le Seigneur a terminé d'écrire sa loi complète dans votre coeur, vous devenez alors affranchi de la loi du péché et de la mort. Ses paroles qu'Il vous dit, (que vous devez entendre et obéir), sont esprit et elles transmettent la vie de Dieu :

    C'est l'Esprit qui vivifie ; la chair ne profite de rien : les paroles que je vous dis sont esprit et elles sont vie. Jean 6:63

    Les paroles parlées par le Seigneur, que vous entendez sont l'épée tranchante dans sa bouche, qui circoncit votre coeur, alors que vous obéissez à Sa volonté et que vous abandonnez la vôtre. Alors que vous écoutez le Seigneur et que vous obéissez à ses commandes, vous recevez l'esprit et la vie supplémentaires, qui est de devenir changé, jusqu'à ce que finalement la grâce transformatrice du Seigneur ait crée une nouvelle créature, quiqui marche en obéissant à l'Esprit, à ses continuelles commandes, énergizées par l'Esprit pour parler et produire des oeuvres pour la gloire du Seigneur. Alors, et pas avant, vous êtes libérés de la loi du péché et de la mort ; jusqu'à ce que vous soyez totalement contrôlés par l'Esprit, alors que vous suivez Jésus, (en obéissant à ses commandes qu'Il vous dit), vous devez aussi continuer à obéir au coeur moral de la loi, vous restreignant pour ne pas commettre de meurtre, mentir, voler, convoiter, haïr votre prochain, ou dénigrer vos parents.

    Une autre écriture qui est cité pour vous faire croire que la loi est morte pour vous et qu'ainsi vous n'avez pas à obéir à aucune loi est :

    Car Christ est la fin de la loi comme un moyen de droiture à tout ceux qui croient. Rom 10:4

    Mais tel qu'on a vu dans Mensonge Numéro 6, plus haut, la foi ce n'est pas la croyance en des évènements historiques de la Bible ni un consentement mental que Jésus soit le Fils de Dieu ; la foi vient en entendant la parole de Dieu, cette parole est dans le cœur, et c'était cette parole de foi que prêchaient les apôtres : Et la foi qui vous libère de la Loi est reçu avec le fruit de l'Esprit. 
    L'obéissance conduit à la droiture, Rom 6:16 ; 
    Nous obéissons à ce que l'Esprit de Christ dans nos coeurs nous dit alors que nous attendons pour l'espérance de la droiture par la foi, Gal 5:5
     ;

    Mais que dit-elle ? « La parole est près de toi, même dans ta bouche, et dans ton cœur [afin que tu puisses lui obéir] » ; c'est-à-dire la parole de la foi, laquelle nous prêchons. Rom 10:8
    Ainsi la foi vient en entendant, et en entendant par la parole de Dieu. Rom 10:17

    La foi vient par révélation : Christ, la Parole dans votre cœur, vous parlant de l'intérieur de votre cœur

    Sans l'obéissance, votre croyance ou foi n'est que du bout des lèvres ; et votre désobéissance est un renoncement de Jésus en tant que Seigneur et Maître.

    Quand vous obéissez aux paroles qui vous sont dites, vous recevez Sa parole, qui sont Esprit et vie. Jean 6:63

    Je voudrais seulement apprendre ceci de vous : avez-vous reçu l'Esprit par les œuvres de loi, ou par la foi en ce que vous avez entendu ? 
    Celui donc qui vous fournit l'Esprit et qui opère des miracles au milieu de vous, le fait-il par les œuvres de loi, ou par la foi en ce que vous avez entendu ? Gal 3:2-5

    l'Esprit Saint que Dieu a donné à ceux qui lui obéissent. Actes 5:32

    Votre persistante et obéissante foi en ce que vous entendez qui vous est dit résulte en la purification de votre cœur et âme par la grâce de Dieu.

    Ayant purifié vos âmes en obéissant à la vérité, à travers l’Esprit, pour un amour sincère des frères1 Pi 1:22
    il n'a fait aucune différence entre nous et eux, ayant purifié leurs cœurs par la foi. Actes 15:9
    qui s'est donné lui-même pour nous, afin qu'il nous rachetât de toute iniquité [gestes illégaux, péché] et qu'il purifiât pour lui-même un peuple acquis, zélé pour les bonnes œuvres. Tit 2:14

    Après que vous ayez été nettoyés de péché, et que vous soyez devenu pur - alors, et seulement alors, vous êtes remplis d'amour et vous marchez pleinement sous le contrôle de Dieu, dans l'amour et avec les fruits de l'Esprit- contre lesquels il n'y a aucune loi. Venant de la voix du Seigneur : « Il n'y a aucune Loi lorsque vous êtes totalement sous le contrôle de l'Esprit ; vous marchez dans l'amour dans l'obéissance tels que commandé — vous ne marchez plus dans la chair restreinte. »

    D'ici là, le noyau moral de la Loi est votre pédagogue, auquel vous devez continuellement vous efforcer d'obéir, et qui vous rappelle vos manquements, vous motivant à aller vers le Seigneur pour recevoir Sa grâce transformatrice. Les commandements moraux de la Loi sont : aimer votre prochain comme vous vous aimez vous-mêmes ; ne pas voler ; ne pas commettre adultère ; ne pas mentir ; ne pas convoiter ; ne pas commettre de meurtre ; honorer votre père et votre mère ; et faites pour les autres comme vous voudriez que l'on fasse pour vous. 

    Il s'agit d'une liberté glorieuse des fils de Dieu, qui marchent par la Loi de la Liberté. Mais avant que vous soyez un fils de Dieu, jouissant de la liberté Chrétienne, marchant sous le contrôle du Saint-Esprit dans l'amour, (contre lequel il n'y a point de loi ), vous devez premièrement être crucifiés sur la croix intérieure du renoncement à soi-même, afin de devenir pur, pour produire le fruit de l'Esprit. Alors vous marchez dans l'amour.

    Ne devez rien à personne, sinon de vous aimer les uns les autres, car celui qui aime les autres a accompli la loi.
    Car ce qui est dit : « Tu ne commettras point adultère, tu ne tueras point, tu ne déroberas point, tu ne diras point de faux témoignage, tu ne convoiteras point, » et tout autre commandement qu'il puisse y avoir, est résumé dans cette parole-ci : « Tu aimeras ton prochain comme toi-même. » L'amour ne fait point de mal au prochain ; l'amour donc est la somme de la loi. Rom 13:8-10 


    Car toute la loi est accomplie dans un seul commandement, dans celui-ci ; Tu aimeras ton prochain comme toi-mêmeGal 5:14

    Lorsque le Seigneur paraîtra pour compléter votre salut, vous serez remplis d'amour et vous marcherez totalement par l'amour et la Lumière de Dieu. 

    Or les oeuvres de la chair sont manifestes, lesquelles sont l'adultère, l'immoralité sexuelle, l'impureté, le manque de retenue, l'idolâtrie, la sorcellerie, la haine, les querelles, la jalousie, la rage, l'égoïsme, les divisions, les envies, les meurtres, les ivrogneries, les festivités [faire la fête, party], et les choses semblables à celles-là, au sujet desquelles je vous déclare d'avance, comme je vous l'ai déjà dit aussi, que ceux qui font de telles choses n'hériteront pas du royaume de Dieu.
    Ceux qui pratique ces choses [l'illégalité] seront bannis des Cieux, et bannis du Royaume des Cieux pour toujours. 
    Mais Mais le fruit de l'Esprit est l'amour, la joie, la paix, la patience, la bienveillance, la bonté, la foi, la gentillesse [douceur, humilité], et la maîtrise de soi : 
    contre de telles choses, il n'y a pas de loi.
     Gal 5:22-23

    La Loi fut donnée à la descendance déchue d'Adam, qui avait perdu la guidance et la vie de Dieu ; mais lorsqu'un homme est changé par la puissance de Dieu pour marcher dans l'amour tel qu'incité par Dieu, il n'y a plus besoin de Loi et aucune Loi ne s'applique. Quand vous marchez tels que commandés par Dieu, vous accomplissez la Loi ; vous marchez au-delà de la conformité totale à la Loi parce que :

    1. Évidemment Dieu ne vous commandera pas de faire quoi que ce soit qui violerait la Loi, et
    2. Vous ne marchez pas selon une restriction, mais selon une guidance, pour dire et faire les choses vertueuses que Dieu vous commande de faire.

    C'est seulement lorsque vous êtes guidés par l'Esprit de vie en Jésus-Christ, (commandés par des pensées, paroles et gestes par l'Esprit,) que vous pouvez soutenir l'Écriture de Liberté : car la loi de l'Esprit de vie dans le Christ Jésus, m'a affranchi de la loi du péché et de la mort. Rom 8:2.Pour être libéré de la loi, il vous faut premièrement être restorés dans l'image spirituelle de Dieu, en dépouillant du corps les péchés de la chair, par le circoncision du cœur, par la circoncision effectuée par le Christ ; pour eux, la loi est morte. Votre coeur est circoncit par les paroles parlées du Seigneur que vous entendez, dont les paroles sont l'épée tranchante dans Sa bouche qui enlève les péchés de votre coeur alors que vous obéissez à sa volonté et que vous abandonnez la vôtre.

    Et lorsque vous êtes purifiés, sous le contrôle complet de l'Esprit de Dieu, vous êtes commandés par Dieu à faire des œuvres pour sa gloire, qui évidemment ne transgresse aucune Loi de Dieu. Venant de la Parole de Dieu dans mon cœur : « Comme vous vous efforcez de vous conduire dans une aimable obéissance », vous ne devez pas mentir, ne pas commettre adultère, ne pas convoiter, ne pas commettre de meurtre, ne pas voler, honorer votre mère et votre père, et aimer votre prochain comme vous-mêmes ; tout juste comme Jésus nous a dit ce que nous avions besoin de faire :

    On demanda à Jésus, Que dois-je faire pour hériter de la vie éternelle ? Jésus répondit : gardes les commandements, Tu ne tueras point ; tu ne commettras point adultère ; tu ne déroberas point ; tu ne diras point de faux témoignage ;honore ton père et ta mère ; et, tu aimeras ton prochain comme toi-même. Il cita le cœur moral de la Loi qui se trouve dans le cœur de chaque homme. Puis il lui dit qu'il devait vendre ce qu'il possédait, donner aux pauvres, prendre sa croix, et le suivre.

    Alors que vous entendez et que vous obéissez [pratiquez, gardez] ce que vous l'entendez vous dire, il inscrit Sa Loi sur votre cœur :

    "Je mettrai ma loi au dedans d'eux, et je l'écrirai sur leur coeur, et je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple ; et ils n'enseigneront plus chacun son prochain, et chacun son frère, disant : Connaissez l'Éternel ; car ils me connaîtront tous, depuis le petit d'entre eux jusqu'au grand, dit l'Éternel ; car je pardonnerai leur iniquité, et je ne me souviendrai plus de leur péché. » Jér 31:33-34

    Rendons-nous donc la Loi inopérante par la foi ?
    Absolument pas ! au contraire, nous établissons la loi.

    Rom 3:31

    Un homme dont les paroles et les actions sont dirigées par l'Esprit de Dieu, ne transgresse jamais les Lois de son Créateur, et sa vie est pour la gloire de son Créateur.

    hallvworthington

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks Pin It

    votre commentaire
  • Shalom chers amis dans le Seigneur Yéshoua le Messie.

    SIGNES DE LA RESTAURATION D'ISRAËLVoici un article écrit et envoyé par le Rabbin Claude-Haïm BITOUN. Il mérite notre attention.

     

    Les Signes Prophétiques de la Restauration d’Israël,

    Le Retour de Yeshoua

      

    I/       INTRODUCTION  GENERALE

     

    C’est un temps exceptionnel qui s’ouvre devant nous et procure à notre être tout entier une excitation et une exaltation hors du commun qui nous amènera jusqu’au retour de Yeshoua pour être le Roi des Juifs et donc jusqu’à la restauration du Royaume d’Israël et le Rétablissement du Trône de David.

     

             Sur le plan prophétique, il nous faut en effet être clair, et, pour rester dans le contexte de la Parole de D.ieu, ou bien tout ce que nous prêchons quant à l’enlèvement de l’Epouse, quant au Retour du Seigneur et son Règne millénaire et quant à la Restauration du Royaume d’Israël avec le Rétablissement du Trône de David, cela s’avèrera vérifié et cela se produira dans les premières années de ce nouveau siècle et donc millénaire, c’est à dire dans notre génération, ou bien nous avons alors tout faux dans de nombreux domaines.

     

             Septembre 2000 a vécu la fin officielle du traité de paix d’une durée de 7 ans entre Israéliens et Palestiniens, les « Accords d’Oslo »,

     

             Septembre 2001 a vécu l’action abominable et lâche de Oussamah Ben LADEN et ses sbires contre le World Trade Center, les deux tours jumelles du quartier de Manhattan à New York, prônant la lutte de l’Islam des purs contre le Judéo-Christianisme des impurs et des infidèles, 

     

             La guerre en Afghanistan, la chute des Talibans,  La guerre en Irak et la chute de Saddam HUSSEIN, la dernière guerre d’Israël au Liban, les attentats, les prises d’otages, les lynchages, Le Hamas, le Hesbolah, etc…

     

             Et, depuis plus de 10 ans maintenant, les actes terroristes ignobles et gratuits (malgré l’analyse des penseurs intellectuels qui ne seront jamais les payeurs) perpétrés parl’Intifada palestinienne contre Israël, le peuple et la terre des Juifs, et la crise financière moniale.

     

    Sans trop « jouer » au prophète, nous pouvons affirmer que nous avons fait là l’inauguration d’une ère nouvelle dans l’Histoire de l’Humanité.

     

    C’est pourquoi, plus que jamais, Juifs et non Juifs, nous devons avoir nos yeux fixés vers Israël, terre et peuple, Jérusalem et le Mont du Temple.

     

    Mon seul but comme celui de mes frères, c’est d’éveiller nos consciences parfois trop conciliantes et somnolentes, voire anesthésiées, c’est à dire comme privées de vie mais revêtues d’un vêtement religieux ou spirituel, pour nous faire réaliser à tous le temps prophétique que nous traversons, afin de prendre chacun pour lui-même, toutes les dispositions nécessaires à une véritable repentance, à un authentique retour à D.ieu par l’obéissance à Sa Sainte Parole.

     

    Ceci est plus important que de soi-disant miracles ou de soi-disant nouvelles prophéties, tant « prisées » par certains !

     

    Croyez-moi, beaucoup de choses vont se passer en Israël dans les mois à venir, et chaque croyant devra prendre une vraie position vis-à-vis de ces choses qu’il verra de ses yeux !

     

             Nous allons assister à la guerre entre le Bien et le Mal, entre D.ieu et le satan, et nous devrons y participer en choisissant notre camp : D.ieu a déjà choisi Son camp, c’est celui de Son peuple, Israël !

     

             D.ieu agit toujours et encore aujourd’hui au travers de Son peuple.

     

             Nous sommes donc aujourd’hui aux environs de l’année 6008 / 6009 depuis la Création, nous sommes donc entrés dans le Shabbat millénaire, et c’est pourquoi cette étude va nous permettre de mieux comprendre le privilège de vivre dans cette génération certes, mais aussi la responsabilité qu’il incombe à chaque croyant, Juif ou non Juif de revenir à l’authenticité de la Parole de D.ieu.

     

    Pour cela il faudra accepter de rompre avec nos chaînes religieuses cadenassées et notre joug qu’est celui de la crainte des hommes et des systèmes religieux établis par ces hommes qui nous privent de la véritable liberté que procure la Vérité.

     

             Tout ce que vous allez entendre de ma part devra être passé au creuset de l’Ecriture, ne rejetez rien du premier coup, et n’acceptez rien non plus du premier coup : le conseil d’Isaïe le prophète, « méditez le livre ».

     

             Où en sommes-nous véritablement aujourd’hui dans le calendrier de D.ieu ?

     

             Est-ce que les prophéties au sujet du Retour du Seigneur, du rétablissement du Royaume d’Israël, de l’Enlèvement de l’Epouse, de la bataille d’Harmaguédon, etc… est-ce que cela concerne notre temps et notre génération ?

     

             Nous allons essayer de dresser une liste des différents événements qui se sont produits ces dernières décennies et de ceux à venir pour voir s’il s’agit réellement de signes prophétiques ou des illusions de croyants en mal de sensations.

            

             Les signes que D.ieu place sur le chemin prophétique ne peuvent être compris que par les véritables croyants, ceux qui ont l’amour de la Vérité, ceux qui obéissent aux commandements divins, car c’est à ceux-là seuls que D.ieu ouvre les yeux et les oreilles, c’est à ceux-là seuls que D.ieu donne l’intelligence de comprendre les temps et les moments.

     

             C’est un peu comme un secret de famille, seuls les membres d’une même famille le connaissent.

     

             Je vais donc essayer de résumer et de vous transmettre l’essentiel et vous verrez que parfois, cela ne va pas dans le même sens que les théories ou les enseignements fondés par les plus éminents théologiens, mais qu’importe ce que un tel a dit, que dit l’Ecriture exactement, c’est cela l’essentiel !

     

             S’il y a de nombreux signes concernant le retour du Messie, des signes géologiques, des signes astronomiques, des signes économiques, des signes psychologiques, des signes moraux, des signes spirituels, je voudrais avec vous partager les signes politiques et prophétiques uniquement en rapport avec Israël, et nous parlerons aussi du Retour de Yeshoua si nous en avons le temps.

     

     

     

    LES  SIGNES  DU  RETOUR  DE  YESHOUA 

     

             A/     Signes  Politiques

     

    1/      Y      Guerres et bruits de guerre         

            

    « Quand vous entendrez parler de guerres et de soulèvements, ne soyez pas effrayés, car il faut que ces choses arrivent premièrement.

    Mais ce ne sera pas encore la fin.

     

    Alors il leur dit : une nation s’élèvera contre une autre nation, et un royaume contre un royaume. » (Luc 21 : 9-10)    

                      

    Des guerres, des soulèvements, cela a existé de tous temps.

     

             Certaines de ces guerres sont dues à la volonté de D.ieu, comme, par exemple, celles concernant la conquête de Canaan, future terre d’Israël par Yehoshoua / Josué.

     

             D’autres, au contraire, ne sont pas la conséquence de la volonté divine mais bien celles de la volonté du satan dont l’esprit maléfique habite bien des hommes, les réduisant, par la tentation du pouvoir et de la puissance, à l’esclavage du péché.        

     

    Les Nazis n’avaient fait qu’ouvrir une porte : à celle de la barbarie et de l’extermination des Juifs dans les camps de la mort a succédé celle de la tikvah / l’espérance et de la vie.

     

    Avant eux, les Egyptiens, les Babyloniens, les Mèdes et les Perses, les Romains, les Grecs Séleucides, les Amalécites, les Turcs, les Anglais,  et j’en passe.

     

    L’Islamà son début a fait couler beaucoup de sang pour que son expansion se développe.

     

    Puis les Chrétiens n’ont pas été en reste, loin de là, avec les Croisades et  l’Inquisition Catholique contraignant les Juifs à la conversion forcée.

     

    Mais rien n’atteindra un tel sommet dans l’horreur que ce que les nazis allaient perpétrer, la Solution Finale à la question Juive : la Shoah.

     

    La France occupée se laissera persuadée sous le Gouvernement de Vichy et déportera ses Juifs d’abord dans des Camps de travail et ensuite vers les camps de la mort d’Allemagne ou de Pologne.

     

    Des Lois spécifiques obligeront les Juifs à être distingués du reste de la population, notamment en portant des étoiles jaunes cousues aux vêtements.

     

    Outre 1/3 du peuple Juif décimé, notons la stérilisation de masse effectuée à l’insu des femmes juives bombardées de rayons X par des émetteurs dissimulés derrière des guichets où elles étaient convoquées pour des motifs administratifs fictifs !

     

    Et tout cela aboutira en 5 années à la destruction massive et systématique des Juifs, c’est l’extermination de 6 millions de Juifs, dont 1 million d’enfants, la Shoah.

     

             Afin de ne pas avoir la mémoire trop courte, même si le pardon doit être accordé, chaque génération devra se souvenir de cette ignominie et de cette abomination que fut la SHOAH, pour, non seulement ne jamais oublier mais encore continuer de faire vivre et transmettre cette réalité de l’histoire du peuple d’Israël, histoire que certains voudraient falsifier en targuant avec arrogance qu’elle n’a jamais eu lieu !

     

             Trois signes d’importance capitale se sont produits au siècle dernier :

     

    -        la SHOAH,

     

    -        la CREATION de l’ETAT d’ISRAEL en 1948,

     

    -        la REUNIFICATION de JERUSALEM en 1967.

             Nous allons voir d’abord ces 3 points.

     

            

     

    2/      Y      La  Shoah

     

             Le mot Shoah signifie catastrophe, dévastation, désolation, ruine, destruction.

             N’utilisez jamais le mot holocauste - explication

            

    Pour parler de Shoah, je me contenterai de vous montrer quelques images qui parleront d’elles-mêmes.

     

    Le camp d’Auschwitz fut créé en 1940 pour y regrouper les prisonniers politiques polonais durant l’occupation de la Pologne par les Nazis.

     

    Il s’agissait d’une ancienne caserne polonaise située dans la ville de Oswiecim.

     

    Dès 1941 le camp s’avéra trop petit, et l’on commença la construction de Auschwitz II – Birkenau (forêt de bouleaux), situé à 3 km de Auschwitz I dans le petit village de Brzezinka.

     

     

     Le Camp d’Extermination d’Auschwitz

     

             Le camp était entouré d’une clôture formée de fils barbelés électrifiés.

     

    Dans ce camp près de 150.000 Polonais, au moins 1.100.000 Juifs sur les 6.000.000 qui périrent et environ la moitié des 50.000 Tziganes exterminés passèrent par le camp d’Auschwitz.

     

    Pour retarder le plus possible l’échéance de la mort et pour sembler être aptes au travail, les femmes se taillader des parties non visibles du corps pour se maquiller les joues avec leur propre sang afin de paraître en bonne santé !

     

             On dénombre également près de 15.000 prisonniers de guerre soviétiques qui furent dépotés ici.

     

                Parmi les autres nations, notons l’extermination de Tchèques, Biélorusses, Yougoslaves, Allemands, Autrichiens et Français.

     

    Dortoir dans un  Baraquement à Birkenau

     

     

    C’est plusieurs centaines de personnes qui « survivaient » dans les baraquements en briques pour Auschwitz I et en bois pour Auschwitz II – Birkenau.

     

             L’évidente promiscuité et les conditions abominables et exécrables d’habitation donnèrent naissance à la propagation d’épidémies et de maladies contagieuses comme en particuliers la diarrhée due à la malnutrition et à l’hygiène quasi inexistante..

     

             Les lits en bois étaient superposés sur trois niveaux. Chaque lit faisait 2 m de long, 80 cm de large et était destiné pour trois personnes !  

     

     

    Jeunes Enfants Juifs à Auschwitz

     

     

    Les enfants payèrent eux aussi un lourd tribut par les« expérimentations médicales ».

     

             En 1944 20 enfants furent transférés d’Auschwitz au camp de Neuengamme pour être utilisés comme cobayes par le docteur Kurt HEISMEYER qui menait des recherches expérimentales sur la tuberculose, et d’autres médecins sur la Génétique  +  MENGELE

     

            

    Le summum fut atteint par l’emploi du gaz ZIKLON B pour tuer.

     

    Lors de la libération du camp d’Auschwitz par les soldats de la 60ème Armée du 1er Front Ukrainien on trouva les corps de plus de 600 détenus fusillés ou morts à cause de la faim, de la fatigue ou de la maladie.

     

    Pardonnez-moi de vous passer ces images, nous avons aussi des films à vous montrer, mais nous avons, et moi d’abord en tant que Juif, un devoir de mémoire.

     

    Ossements  de  Détenus

     

     

             Lors de la libération du camp d’Auschwitz par les soldats de la 60ème Armée du 1er Front Ukrainien on trouva les corps de plus de 600 détenus fusillés ou morts à cause de la faim, de la fatigue ou de la maladie.

     

    Les déportés été assassinés soit par des injections de produits mortels, soit par pendaison, soit par fusillade.

     

    On a retrouvé des prothèses, des cheveux : ce fut le comble de l’abomination !

     

    Prions pour toutes ces victimes : El Male Rahamim

            

             Le point de départ de la rédemption d’Israël et du retour de Yeshoua ben David s’est concrétisé par deux événements glorieux pour Israël et pour son D.ieu, conséquence directe de la Shoah :

     

     

     

    3/      Y      Fondation de l’Etat d’Israël

    le 5 Iyar 5708 / 14 Mai 1948 

     

    « Instruisez-vous par une comparaison tirée du figuier.

    Dès que ses branches deviennent tendres, et que les feuilles poussent, vous connaissez que l’été est proche.

    De même, quand vous verrez toutes ces choses, sachez que le Fils de l’homme est proche, à la porte. » (Matthieu 24 : 32)

     

    Dans la Parole de D.ieu, les arbres sont l’objet de comparaisons sous forme de paraboles, ainsi que de bénédictions.

    Trois d’entre eux sont étroitement liés à l’histoire d’Israël, ce sont le figuier, le grenadier et la vigne.

     

     

    Souvenons-nous des plaintes élevées contre Moïse après la sortie d’Egypte :

     

    « Et pourquoi nous avez-vous fait quitter l’Egypte pour nous amener en ce méchant pays, qui n’est pas un pays de culture, où il n’y a figuier, ni vigne, ni grenadier, ni eau à boire. » (Nombres 20 : 5)

     

             Pourtant l'E.ternel avait promis que la terre promise, le pays de Canaan, future Israël, était « un pays qui produit le froment et l’orge, le raisin, la figue et la grenade, l’olive huileuse et le miel. » (Deutéronome 8 : 8)

     

    Israël est ce figuier, maudit pour un temps, arbre qui devait reverdir.

     

    En 1948, l’on peut dire que la malédiction a été détournée de lui par D.ieu, et le retour encore partiel du peuple d’Israël sur la terre ancestrale correspond à ce renouveau, à cette nouvelle naissance, à cette résurrection.

     

    Oui, chaque Juif qui fait son alyah est une branche qui est regreffée selon sa propre nature sur le figuier « guéri » encore un peu verte et tendre, et chaque Juif recevant la révélation de Yeshoua comme son Messie, devient alors une feuille qui se met à pousser.

     

    L’image prise par Yeshoua est celle d’un figuier desséché, Israël, qui commence à reverdir. 

     

    Après les ossements desséchés des 6 millions de Juifs morts dans les camps de l’abomination, le figuier a commencé de faire des feuilles : c’est le début du retour à Sion, d’un point de vue physique, l’alyah, et c’est le début du retour à D.ieu par la révélation du Mashiah, c’est la techouvah avec les Juifs Messianiques, frères dans la chair et dans la foi, héritiers directs de Pierre, Jacques, Jean, Paul et les autres.

     

    Le 5 Iyar 5708 ou 14 Mai 1948 à 6h00, le mandat britannique prenait fin et à 6h01 David Ben GOURION proclamait la re-naissance de l’Etat d’Israël, et à 6h11, les USA furent la première nation à reconnaître  le nouvel Etat d’Israël.

     

    Cette génération, notre génération a vu s’accomplir un extraordinaire miracle, la formation d’un état en un seul jour comme l’annonçait le prophète Isaïe (66 : 7-8).

     

                David  BEN  GOURION 

     

                  lors de la  Déclaration de Proclamation de l’Etat d’Israël

     

     

    De sa Pologne où il naquit en 1886 jusqu’à sa mort à Tel Aviv en 1973 il fut au service de son peuple et un amoureux passionné de la terre ancestrale, où il vécut au Kibboutz de Sde Boker dans le désert du Negev.

     

     

     

    4/      Y      Libération et Réunification de Jérusalem

    le 5 Iyar 5727 / 7 Juin 1967

     

    «  Ils tomberont sous le tranchant de l’épée, ils seront emmenés captifs parmi toutes les nations, et Jérusalem sera foulée aux pieds par toutes les nations jusqu’à ce que les temps des nations soient accomplis. » (Luc 21 : 24)

     

    Le 5 Iyar 5727 ou  7 Juin 1967, Jérusalem, la ville de l’Eternel est de nouveau sous la souveraineté de l’Etat Juif.

     

    Le mur occidental, le Kotel, baptisé par les Chrétiens, Mur des Lamentations, redevenait comme aux temps ancestraux, le Mur des Jubilations ! 

     

    On se souvient encore des troupes de Yitzaac RABBIN, et Moshe DAYAN ministre de la Défense pénétrant dans la vieille ville, des pleurs de joie des soldats, et des folles sonneries du shofar, devant le kotel, après 2000 ans de souveraineté étrangère, disons d’occupation, et d’exil, lagalout dans la diasporah, la dispersion parmi les nations.

     

    Permettez-moi de vous lire un court extrait du livre de Léa RABBIN, « Issac RABBIN, notre vie, son héritage » :

     

    « Le mercredi 7 juin, 3ème jour de guerre, l’armée égyptienne était définitivement écrasée.

    L’arrivée des parachutistes israéliens devant le Mur des Lamentations a consacré la prise de Jérusalem.

    A la radio on a entendu un para hurler - la colline du Temple est à nous -  les soldats pleuraient à l’antenne, sanglotant de joie et d’incrédulité. »

     

     

            Soldats Israéliens devant le Kotel

           après la Prise de Jérusalem lors de la Guerre des Six Jours

     

    Il était 10h00 ce matin-là, le Mont du Temple était sous le contrôle d’Israël.

     

            Israël à lui seul totalise le record de 6 guerres en un peu plus de 50 ans sans parler de l’Intifada actuelle (Indépendance 1948, Sinaï ou Suez - 1956, des Six jours - 1967, de Kippour - 1973, de Galilée (1982), + l’Intifada.      

     

    Toutes ces guerres et cette dernière en particulier montrent la poursuite mais aussi l’accélération du processus prophétique divin pour la rédemption d’Israël.

     

    Pour vous montrer combien le combat est inégal d’un point de vue humain, je voudrai que vous jetiez un œil sur les forces en présence lors de la Guerre des 6 jours par exemple, celle qui permettra de réunifier Jérusalem.

     

    Forces en présence au 4 juin 1967

    et pertes humaines au 10 juin 1967

     

     

    Soldats

    Tanks

    Avions

    Pertes Humaines

    Population

     

     

     

     

     

     

    Egypte

    270.000

    1400

    550

    10.000

    40.000.000

     

     

     

     

     

     

    Syrie

    65.000

    550

    120

    1000

    8.000.000

     

     

     

     

     

     

    Jordanie

    55.000

    300

    40

    5000

    1.500.000

     

     

     

     

     

     

    Arabie Saoudite

    50.000

    100

    40

    ?

    5.700.000

     

     

     

     

     

     

    Irak

    75.000

    630

    200

    2000

    10.000.000

     

     

     

     

     

     

    Liban

    12.000

    130

    35

    ?

    2.276.000

     

     

     

     

     

     

    TOTAL

    527.000

    3110

    985

    18.000

    55.200.000

     

     

     

     

     

     

    Israël

    200.000

    400

    250

    770

    3.800.000

     

     

     

    Ces 3 événements capitaux du siècle précédent ne sont que les fondations de ce qui va bientôt se dérouler sous nos propres yeux, le plan prophétique divin continuant inlassablement  sa  marche,  et, avec lui, les Hébreux, lesIVRITceux qui passentceux qui traversent le temps, et, selon l’étymologie du mot lui-même, ceux qui aident les nations à traverser le temps en leur transmettant, à l’image d’un Joseph, d’un Moise, d’un Jonas, d’un Daniel, d’un Paul, etc…la compréhension des oracles divins.

     

             Oui, selon leur mission divine, « le salut vient des Juifs », les Ivrit sont des passeurs, car en proclamant la révélation du D.ieu Un et de Son plan de rédemption en Yeshoua le Messie, ils font passer les âmes de la rive des âmes perdues et condamnées à la rive des âmes rachetées et sauvées.

     

             Et les terribles événements actuels  sont là pour nous rappeler à l’ordre ces choses : 21 nations arabes musulmanes ont en commun un unique but, la destruction d’Israël !

     

             Mais D.ieu ne le permettra pas parce que D.ieu est déterminé à poursuivre ce qu’Il a commencé en 1948 et continuer en 1967.

     

             Oui, D.ieu, le D.ieu d’Israël, après le retour à Sion, après la réunification de Jérusalem sous la souveraineté de l’Etat d’Israël, permettra la reconstruction du Temple, celui d’abord de l’abomination, puis viendra le 4ème Temple et la venue du Mashiah.

     

             Ce sera la rédemption de tout Israël, peuple et terre, et celle du monde entier.

     

             Voyons  encore d’autres signes prophétiques.

     

     

     

    B)      Signes  Prophétiques

     

    1/      Y      l’Alyah et le Retour des 12 Tribus

                      

    Le précédent Président d’Israël, Moshe KATZAV n’a cessé de répéter depuis son élection et Ariel SHARON avec lui, la nécessité d’accélérer le retour des Juifs en Israël, car c’est une question politique et prophétique vitale.

     

    L’Alyah concerne tous les Enfants d’Israël, les fils et les filles des 12 tribus et pas uniquement les Juifs ou Judéens, c’est à dire ceux de Juda, Benjamin et Levi, c’est en tout cas ce que dit l’Eternel par la bouche d’Ezéchiel.

     

    La plupart des Juifs connus comme tels et donc aussi les Messianiques, sont essentiellement issus des tribus de Juda, Benjamin ou Lévi, et ce sont ceux de ces tribus qui sont revenus de Babylone et qui ont, parmi les chefs religieux de l’époque, rejeté le Messie.

     

    Les autres enfants d’Israël avaient été déportés près de 120 ans avant l’exil babylonien par le roi d’Assyrie Shalmaneseret ne sont jamais revenus en Terre Sainte, ce sont les 10tribus égarées.

     

    Ils rentreront eux aussi bientôt, et rejoindront les Judéens, les Juifs, comme le prophétise la fin du livre d’Ezéchiel  37.

     

     

    Les 10 TRIBUS

     

    Disons deux mots de ces 10 Tribus Dispersées et  non pasperdues comme les Chrétiens les appellent, car le mot perdu a une connotation péjorative qui veut faire croire qu’elles ont à tout jamais disparu de la surface du globe, mais il n’en est rien !

     

    Jérémie, Ezéchiel, Osée et d’autres encore parlent du retour à la fois de la maison de Juda et de la maison d’Israël.

     

    C’est après Salomon qu’il y eut séparation entre les Royaumes du Nord, ou maison d’Israël ou encore Ephraïm, du nom de la tribu dominante, et le Royaume du Sud ou maison de Juda, avec Juda, Benjamin et les Lévites, ceux que l’on appelle aujourd’hui les Juifs.

     

    Les dix tribus du nord ont été amenées captives en Assyrie vers l’an 930 avant Yeshoua et ensuite assimilées au sein des peuples sous la domination de l’ex URSS.

     

    Régulièrement on en trouve du côté de l’Afghanistan (Pathans), Pakistan, Inde, Iran, à la frontière entre la Birmanie et l’Inde (Shinlung ou Bnei Manasse), Cachemire, Tibet et Chine et même au Japon au sein de la famille impériale.

     

    Lors du retour de l’exil babylonien, seule une minorité, environ 10% des tribus du sud est revenue : ce sont ces Juifs eux-mêmes qui connurent le temps contemporain de Yeshoua, eux même chassés et dispersés après la destruction du 2èmeTemple par les Romains.

     

     

    Isaïe 49 raconte le futur retour de ces tribus rassemblées avec Juda, épuisées, éprouvées, brisées et épurées par la Tribulation.

     

    Une fois la maison de Juda et la maison d’Israël rassemblées,Yeshoua viendra alors régner sur eux (Isaïe 27 : 12-13 et Ezéchiel 37 : 19-22)

     

    Ce qu’il est intéressant d’étudier, ce sont les propos duprophète Osée.

     

    Dès le début du livre, nous voyons que D.ieu rejette Israël-Ephraïm en disant : «  Lo Ami  /  Vous n’êtes pas Mon peuple » !

     

    Mais, au verset suivant qui commence le chapitre 2, il dit d’Israël-Ephraïm : 

    «  Bnei El Haï / Fils du D.ieu vivant » !

     

    Est-ce un revirement de D.ieu ou alors, comment comprendre cela ?

     

    Lo  Ami,   parce  que,  Israël,  Royaume du  Nord conduit par la tribu d’Ephraïm a  rejeté  ses  vêtements de  fils d’Israël, ne respectant plus la Torah, le Shabbat, les Fêtes (8 : 12), ayant totalement perdu son identité et culture au sein des nations car « Ephraïm s’est mélangé avec les peuples » (7 : 8), et même«Israël est anéanti parmi les nations comme un vase qui n’a pas de prix » (8 : 8)

     

    Mais Bnei El Haï, car parmi ces Israélites, certains ont reconnu Yeshoua comme Sauveur et Messie, ils ont alors été pardonnés, rachetés et sont nés de nouveau.

     

    Autrement dit, cela signifie qu’il y a parmi les Chrétiens, des hommes et des femmes appartenant dans la chair à Israël et qui s’ignorent encore !

     

    Et ici, en Afrique, au Caméroun, peut-être même dans cette salle, au milieu de nous aussi !

     

    Je ne prétends pas vous apprendre votre histoire mes frères, mais il y a aussi ici en Afrique, des hommes et des femmes de couleur noire qui appartiennent dans la chair au peuple d’Israël.

     

    Tout près d’ici, au Rwanda, au Burundi, et à l’est de l’ancien Zaïre, la République Démocratique du Congo, vous avez tous été interpellés par les massacres entre les populationsTutsis et Hutus, entre les éleveurs et les agriculteurs.

     

     

    Et bien, sachez que les Tutsis ont des racines juives, et que leur tradition et culture sont transmises de père en fils par voie orale comme l’était la tradition juive de Moïse à Josué et jusqu’à nos jours.

     

    De génération en génération, la transmission d’une suite de rituels quotidiens s’est conservée dans leur vie de bergers jusqu’aux descendants d’aujourd’hui.

     

    La Loi des Anciens Tutsis était contenue dans des Codes Esotériques qui sont de véritables codes Hébraïques enseignant sur des règles strictes en matière d’alimentation ainsi que divers commandements et interdictions d’origine divine.

     

    En comparant le Judaïsme et leurs pratiques religieuses ancestrales, les Tutsis sont reconnus comme enfants d’Israël par de nombreux points :

     

    -        un stricte monothéisme : I Mana = Adonaï Ehad,

    -        la cacherout,

    -        les mitzvot,

    -        la vache rousse,

    -        le refus du baptême chrétien et les derniers grands rois comme Mwezi, Mutaga, Maconco, Rwabugiri, Musingaont combattu les missionnaires et leur évangélisation.

     

             Le judaïsme des Tutsi est très proche de celui des patriarches et en particulier des rois David et Salomon.

     

             Les Tutsi préfèrent être qualifiés de Kushites en référence à l’ancien Empire de Kush où régna la Reine de Saba qui rencontra Salomon.

     

             Le fils de la reine de Saba, Menelik 1er, serait le fils du roi Salomon.

     

             Dans le Livre Sacré de la Gloire des Rois d’Ethiopie, on explique que Salomon aurait traité d’une manière particulière la Reine de Saba, car, elle représentait l’ancêtre de la femme éthiopienne de Moïse.

     

             L’union entre Moïse et cette Ethiopienne avait été bénie par D.ieu (Nombres 12 : 1)

     

     

             Prenant donc référence à Salomon leur ancêtre, les Tutsis se disent appartenir à la Tribu de Juda et, comme les Empereurs Ethiopiens,  adoptent le lion comme symbole.

     

    On se souvient de l’Empereur Hailé Selassié qui se nommait le Lion de Judée.

     

             La dynastie Tutsi a été fondée en 1270 par Ntare qui gardait la mémoire collective juive de l’époque de Salomon : cette mémoire s’est concrétisée par l’adoption de l’Etoile de David sur le drapeau du Burundi.

     

             Le véritable territoire des Tutsis englobe les régions autour du Nil Blanc (le Pischon de Genèse 2 : 10) qui constituait jadis le prolongement du pays de Gilhon ou Nil Bleu (Genèse 2 : 10-13)

     

             Comme dans la Bible, les Kushites connaissaient un système numérique sur base de 12 et un multiple de 4 : les 12 heures de la journées, les 12 mois ou plutôt les 12 néoménies de l’année.

     

    C’est auprès d’un Kushite que Moïse apprit l’art de gouverner (Exode 18 : 13-26 et l’on comprend mieux pourquoi Salomon appela la Reine d’Ethiopie Makeda, Reine de Saba, car Saba en Ethiopien signifie « grand père ».

     

    On se souvient également de 5 Rois-Lions / Ntare sur les 17 qu’a connu le Burundi depuis le 13ème siècle, lorsqu les Tutsis appelés « Abanyaruguru / Bnei Ruguru / les Fils du Nord », descendirent de la corne d’Afrique pour se disperser « au-delà des rivières de l’Ethiopie ».

     

    La dynastie Tutsi qui a été renversée en 1966 au Burundi a été fondée par Ntare 1er Rushatsi Cambarantama / Roi Lion 1er Le Hirsute à la Tunique de Bête vers l’an 1270.

     

    Ntare aurait amené avec lui toute la mémoire collective de ses aïeux depuis l’époque du Roi Salomon.

     

    De nos jours encore, beaucoup de noms de clans gardent des références à leur racines hébraïques, le mot fils de / ben étant très répandu : Ben Engwe, Ben Yakarama, Ben Yamurenge, Ben Yiginya.

     

    L’influence de l’Hébreu ne pet se confondre avec l’influence beaucoup plus tardive de l’arabe car les Arabes n’ont jamais pu pénétrer dans les territoires contrôlés par les tutsis jusqu’au début de la colonisation européenne en 1903.

     

    Lors des indépendances, la mémoire collective juive des Batutsis se concrétisa en particulier par l’adoption du Magen David sur le drapeau du Burundi.

     

     

             Mes frères, si je vous dis toutes ces choses, c’est parce que le temps que nous vivons est propice à la révélation collective et individuelle.

     

             Le 2ème  point que je voudrais aborder avec vous concerne

     

     

     

     

    2/      Y      Reconstruction du Temple

     

             Bientôt, nous verrons reprendre des Sacrifices en Israël, bientôt nous verrons un 3ème Temple reconstruit : toutes ces choses coïncideront avec les agissements de l’Anti Messie, et, même si ces choses se produiront effectivement, il ne nous faudra pas y prendre une part active !

     

    La Bible mentionne l’existence de 4 Temples, celui de Salomon, celui de Hérode, celui de la Tribulation avec l’Antimessie, et celui du Messie durant son règne de 1000 ans que décrit la prophétie d’Ezéchiel.

     

    Nous n’avons pas le temps de détailler cela, simplement quelques textes à ce sujet :

     

    Isaïe           2 : 2-3                  Ezéchiel      37 : 26-2   46 : 2-6

    Daniel        9 : 27                   Michée       4 :1-2        

    Zacharie     6 : 12-15

    Matthieu    24 : 15                 Marc          13 : 14      

    2 Thessaloniciens 2 : 4          Révélation 11 : 1-2                

     

     

             Pour comprendre toutes ces choses dans le cœur et par l’Esprit, n’oublions pas que les Juifs ou plus exactement les Enfants d’Israël sont en quelque sorte les Fils biologiques de D.ieu, et la nécessité d’un Temple est engrammée en eux comme faisant partie intégrante de leur code génétique.         

     

    Ce Temple à venir est une réalité concrète, une entité spécifique, et il ne peut exister qu’à un seul endroit, l’endroit prévu à cet effet par l’Eternel, le Mont du Temple.

     

    Pour rebâtir le Temple, il est admis qu'il faut d'abord identifier avec précision l'emplacement exact des deux premiers Temples.

     

    A suivre…

    http://dieusauve.over-blog.com/article-signes-de-la-restauration-d-israel-66427962.html

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks Pin It

    2 commentaires
  •  Yéshoua proclamé YHWH ou seulement Adon?

    Message  Ruth Administratrice Aujourd'hui à 22:24

    Yéshoua proclamé YHWH ou seulement Adon?Il faut être conscient que les mots Grec Kurios Kύριος qui signifie "Seigneur" et Théos (Dieu) ont été utilisé pour traduire Le Saint Nom YHWH dans certains versets des écrits Grecs de La Nouvelle Alliance.
    Il y a une preuve de cela.

    Plusieurs exemples se présentent à nous dans les écrits de La Nouvelle Alliance.
    Nous voyons cette vérité lorsque les Apôtres citent par exemple le passage du Prophète Joël dont les écrits sont en Hébreu.

    Joël 2:32
    Alors quiconque invoquera le nom de YHWH יהוה sera sauvé; Le salut sera sur la montagne de Sion et à Jérusalem, Comme a dit YHWH יהוה, Et parmi les réchappés que YHWH יהוה appellera.


    Actes 2:21
    Alors quiconque invoquera le nom de YHWH=Kurios sera sauvé.


    Romains 10:13
    Car quiconque invoquera le nom de YHWH=Kurios sera sauvé.


    Donc ceux qui croient que le terme Kurios ne peut signifier seulement qu'Adon=Seigneur ont tout faux ! Car les Apôtres font ici une citation littérale du texte.


    Nous savons que dans la septante de la Torah et des Prophètes qui ont été traduit en Grec, Le Saint Nom de YHWH se trouve toujours inscrit en Hébreu au milieu du texte Grec





    à droite: Fragment de la Septante qui contient deux passages de Zacharie (8:19-21, et 8:23 à 9:4) daterait du premier siècle de notre ère. Il est conservé au musée d'Israël, à Jérusalem. Le nom de Dieu s'y rencontre quatre fois écris en Hébreu au milieu du texte Grec, dont trois sont indiquées sur l'image. 

    à gauche: Sur l'Alexandrinus , une copie de la Septante établie environ 400 ans plus tard, le nom divin a été traduit dans les mêmes versets par les lettres KY et KC, abréviations du vocable grec Kurios ("Seigneur").

    au sujet des copies de La Nouvelle Alliance, il est évident que la précaution de continuer à écrire Le Saint Nom de YHWH n'a pas été préservée chez les copistes, et il est fort probable que dans les originaux de La Nouvelle Alliance traduits de l'Hébreu vers le Grec, Le Nom de YHWH était toujours écrit en Hébreu et ce même dans le texte Grec comme nous le voyons pour la Septante. Aujourd'hui bien que les copies aient préservé l'exactitude du message, il nous est difficile de distinguer en Grec entre Adonaï ou Adon (Seigneur) et YHWH (L'Eternel) car les deux sont traduits par le même mot Grec "Kurios" dans les textes que nous avons aujourd'hui mais on peut le déterminer selon le contexte du texte et en sachant qu'il s'agit de Kurios=YHWH lorsque ce sont des citations de La Torah et des Prophètes où il est cité explicitement YHWH.

    A présent relisons quelques passages avec attention sous un nouveau jour avec cette perspective expliquée ci-dessus:

    Philippiens 2:9-11
    C'est pourquoi aussi Elohim l'a souverainement élevé, et lui a donné LE NOM qui est au-dessus de tout nom, afin qu'au nom de Yéshoua tout genou fléchisse dans les cieux, sur la terre et sous la terre, et que toute langue confesse que Yéshoua Machia'h Est YHWH=Kurios, à la gloire d'Elohim le Père.


    il est évident que dans ce passage ci-dessus la traduction de Kurios est bien YHWH car l'Apôtre Shaoul (Paul) dit bien que Yéshoua a LE NOM au dessus de tous noms et Le NOM au dessus de tous noms Est YHWH (L'Eternel) !

    Mais analysons mieux ce passage pour les sceptiques qui pensent qu'il y aurait écrit Adon dans le texte d'origine

    Shaoul (Paul) commence par dire ceci :

    Philippiens 2:9-11
    C'est pourquoi aussi Elohim l'a souverainement élevé, et lui a donné LE NOM qui est au-dessus de tout nom


    Yéshoua porte donc LE NOM de YHWH car c'est LE NOM au dessus de tout nom !

    Voilà pourquoi il est écrit ensuite dans la suite logique :

    afin qu'au nom de Yéshoua tout genou fléchisse dans les cieux, sur la terre et sous la terre, et que toute langue confesse que Yéshoua Machia'h Est YHWH=Kurios, à la gloire d'Elohim le Père.

    Car qui y a t-il d'extraordinaire si il est écrit et que toute langue confesse que Yéshoua Machia'h Est Adon !quand on sait que le terme d'Adon est un titre fréquent donné à des hommes dans tout le Tenack. Il était normal de nommer des gens comme Yéshoua (Jésus) Seigneur=Adon car ils avaient une autorité sur la terre. D'ailleurs bon nombres de personnes dans la B'rit Hadasha interpellent Yéshoua par le titre d'Adon=Seigneur.

    Comme par exemple ci-dessous:

    Mattityahou/Matthieu 8:7-7

    ויהי כבואו בכפר נחום המרתה ויבא אליו שר המאות ויתחנן לו

    Et étant arrivé à Cafar Naoum Hamarathah vint un ministre de cent (centenier),
    l'implorant :


    לאמר אדוני בני שוכב בביתי מחולי הכווץ בלעז פִ ירַ א''לְ שִ יזָ ה ומתחלחל מהמחלה

    En disant: Adoni (mon Adon/Seigneur)! Mon fils est couché dans la maison, malade de contraction [en langue étrangère paralysiah], et malade de convulsion


    Abraham est nommé Seigneur=Adon par son serviteur, et voir tous les autres exemples dans le Tenack sur ce sujet...

    Béréshit/Genèse 24:9
    Le serviteur mit sa main sous la cuisse d'Avraham, son adon (seigneur), et lui jura d'observer ces choses.


    Il faut comprendre que le terme d'Adon = Seigneur dans la Bible est utilisé pour marquer notre position de serviteur, donc il est normal d'attribuer ce terme d'Adonaï à YHWH notre Elohim puisque nous sommes ses serviteurs et servantes, mais ce terme peut aussi s'attribuer à des hommes, cela marque un rang hiérarchique et de respect.

    Les patriarches nommèrent leur adon (seigneur) des hommes pour marquer leur respect et leur soumission à leur autorité sur terre.

    juste un exemple parmi tant d'autres

    Béréshith/Genèse 32:18
    tu répondras : A ton serviteur Yaakov ; c'est un présent envoyé à mon adon (seigneur) Esav ; et voici, il vient lui-même derrière nous.


    ect, ect, ect...


    Donc ici ce passage de Paul aux Philippiens ne prend vraiment un sens si on traduit ici Kurios par YHWH (L'Eternel) car il faut tenir compte de ce qu'il dit dans le passage. 
    Car beaucoup sur terre considéraient déjà Yéshoua comme Adon=Seigneur, le nommant d'ailleurs ainsi lorsqu'ils font appel à Lui dans les écrits de La Nouvelle Alliance.

    Ceux qui pensent que le Nom de YHWH n'est jamais employé par Yéshoua peuvent lire ceci


    Marc 12.29 
    Yéshoua (Jésus) répondit: Voici le premier (commandement): Écoute, Israël, le Kurios, notre Elohim, Est UN


    Yéshoua (Jésus) cite ci-dessus Le Saint Nom de YHWH

    Deutéronome 6.4 
    Écoute, Israël! YHWH , notre Elohim, Est UN


    Tout cela raisonne comme une évidence que Le Saint Nom de YHWH Est Bien Prononcé dans La Nouvelle Alliance. 

    Donc sachant cela, nous pouvons bien nous demander que cache vraiment le nom Kurios dans d'autres écrits des Apôtres ?


    1 Corinthiens 12:3
    C'est pourquoi je vous déclare qu'aucune personne qui parle par le Souffle d'Elohim, ne dit que Yéshoua est anathème, et que personne ne peut dire que Yéshoua est YHWH=Kurios, si ce n'est par le Souffle Saint.


    Pour ceux qui aiment se référer à la traduction Araméenne du texte Grec, il y est traduit Kurios par MarYAH qui signifie Maître YHWH

    Que Le Saint Nom de YHWH notre Père et de notre Adon Yéshoua soit Sanctifié et Glorifié.

    _________________

    Apocalypse 14:12 
    "C'est ici la patience des saints, ce sont ici ceux 
    qui gardent Les Commandements de Dieu, et La Foi de Yéshoua."

    Mon pseudo Ruth pour ceux qui veulent me nommer

    Voir le sujet précédent 

     Schéma explicatif sur La Pluralité d'Elohim

    Message  Ruth Administratrice Aujourd'hui à 1:37

     

    Que les choses soient bien claires, la trinité est en effet une déformation de ce qu'est La Pluralité d'Elohim telle que définit dans les écrits Bibliques. La trinité est une invention et n'est pas Biblique.

    Comment parle Le Tena'k (Bible) de la pluralité d'Elohim ? 
    Là est souvent le point de discorde.

    YHWH Elohim Est UN=E'had=Uni ! Il Est Le Seul Elohim et il n'y en a point d'autre que Lui et Son Saint Nom Est YHWH Qui signifie Celui Qui Est Existe d'où la traduction en Français par l'Eternel

    Le Créateur Est Elohim et YHWH Est Son Nom.

    Elohim est transcrit en Français par Dieux et il s'agit d'un pluriel, qui vient du latin Déi qui signifie "lueur briller" donc on peut traduire Elohim par 
    "ceux qui brillent"

    Pour bien expliquer la Pluralité d'Elohim voici un schéma qui donne une visualisation simple et claire, ce qui permet d'éviter des mots sans fin qui bien souvent restent incompréhensibles pour certains car contrairement à ce qu'ils croient YHWH Elohim Pluriel tel que décrit par les Ecritures n'est pas difficile à comprendre lorsqu'on le visualise.



    Manifestation de YHWH aux hommes dans La Torah et les Prophètes

    ______________ 

    [ YHWH Elohim ] YHWH apparaît aux hommes comme Mala'k (Messager) YHWH 
    ---------->--------->--------->--------->---------->------->
    ______________ 

    Il faut savoir ce que le mot "Ange" signifie vraiment, cela vient du mot Hébreu Mala'k qui signifie en Français Messager ou Envoyé.

    Le Mala'k YHWH Principal cité qui se tient devant La Face de YHWH Est Elohim manifesté sous une forme de Messager. Car Nul ne peut voir Le Père et vivre, c'est pourquoi YHWH Elohim pour apparaître aux hommes utilise ce moyen qui est de prendre une certaine forme visible aux hommes, YHWH Sort de Lui-Même et Apparaît sous une apparence qui peut-être vue par les hommes.

    Le Mala'k YHWH qui se tient devant La Face de YHWH Est Yéshoua, Yéshoua expliquera clairement ceci

    Yo'hanan/Jean 1:18
    Personne n'a jamais vu Elohim; le Fils unique, qui est dans le sein du Père, est celui qui l'a fait connaître.


    Yishayahou/Esaïe 63:9
    Dans toutes leurs détresses ils n'ont pas été sans secours, Et le Mala'k (Messager) qui est devant sa face (YHWH) les a sauvés ; Il les a lui-même rachetés, dans son amour et sa miséricorde, Et constamment il les a soutenus et portés, aux anciens jours.


    Deutéronome 33:16
    Les meilleurs produits de la terre et de ce qu'elle renferme. Que la grâce de celui qui apparut dans le buisson Vienne sur la tête de Joseph, Sur le sommet de la tête du prince de ses frères !


    Celui qui apparut dans le buisson Est Le Mala'k YHWH

    Shémoth/Exode 3:4
    YHWH vit qu'il se détournait pour voir ; et Elohim l'appela du milieu du buisson, et dit : Moshéh ! Moshéh ! Et il répondit : Me voici !


    Shémoth/Exode 3:2
    Le Mala'k YHWH lui apparut dans une flamme de feu, au milieu d'un buisson. Moshéh regarda ; et voici, le buisson était tout en feu, et le buisson ne se consumait point.


    Béréshith/Genèse 48:16
    (Yaakov dit lorsqu'il bénit Ephraïm et Ménashé) que le Mala'k qui m'a délivré de tout mal, bénisse ces enfants ! Qu'ils soient appelés de mon nom et du nom de mes pères, Abraham et Isaac, et qu'ils multiplient en abondance au milieu du pays !


    ect, ect, ect...

    ______________

    [ YHWH Elohim ] Puis lorsqu'Elohim disparaît à la vue des hommes
    <---------<-----------<--------------<----------<-------
    _______________ Il Revient en Lui-Même YHWH Elohim



    Le Souffle Saint de YHWH Elohim

    Il faut savoir que le mot Esprit que l'on retrouve dans la Bible est la transcription du mot Hébreu Roua'h qui signifie simplement Souffle. Donc l'Esprit Saint Est Le Souffle Saint d'Elohim.

    ______________ YHWH Souffle sur Ses Elus
    ----------->------->------->------->------->
    [ YHWH Elohim ] ->-------->------>------->------> et Ses Elus reçoivent Son Souffle
    ----------->--------->------->------>------> 
    ______________


    Venue de YHWH Elohim dans la chair


    _______________ YHWH Souffla sur une vierge 
    ------------->-------->-------->------> Puis Le Souffle d'Elohim forma
    [ YHWH Elohim ] ----->------->------->------> Le Corps de Yéshoua en Myriam 
    -------------->---------->------> 
    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks Pin It

    votre commentaire
  • Genèse 41 :45 Diaspora de Joseph en Egypte - Le mariage de Joseph et Asnath

    Écrit par Super Utilisateur on 16 juillet 2011. Posted in Joseph en Egypte

    LA FAMILLE DE JOSEPH : UNE KEHILA (ASSEMBLÉE) HÉTÉROCLITE COMPOSÉE DE JUIFS ET DE NON JUIFS

    « Il lui donna pour femme Asnath, fille de Poti-Phéra, prêtre d’On ». (Genèse 41 :45)


    La femme que Pharaon a donnée à Joseph est l’un des personnages clé de toute l’histoire de Joseph depuis son enlèvement jusqu’à la restauration d’Israël. Cette femme va enfanter une famille, et deux peuples 

    •Cette famille est en réalité une « famille recomposée »

    •Cette famille s’est formée pendant 2000 ans avant la révélation aux enfants d’Israël de Yeshoua HaMashiah Ben Elohim, Fils de Dieu.

    Les frères de Joseph ont rompu eux-même l'alliance qui subsistait entre Joseph et eux-mêmes. Ils ont littéralement divorcé de leur frère en signant l'acte de séparation par un pacte du sang sur sa tunique. Joseph a donc été exclu de sa propre culture et de sa propre identité juive. De la même façon, Yeshoua qui a été rejeté par son peuple, a été "apostasié" par son Père même selon les paroles du Psaumes 22 "Lama asavtani ?" "Pourquoi m'as-tu apostasié?" .

    L'alliance de Joseph et ses obligations par rapport aux lois de Moïse étaient rompues, non par Joseph lui-même mais par ses propres frères. Ils n'ont pas tué chez lui l'amour pour son Dieu et pour sa famille mais ils ont tué chez lui son identité juive. Joseph a été en quelque sorte libéré de ses obligations légales mosaïques. Par la"mort", Joseph a perdu sa judaïté.

    L’alliance de Joseph Powy  avec une femme étrangère est, de la part d’un juif par rapport à la loi de Moïse, une infidélité de taille. Ce Joseph envoyé par Dieu en Egypte est amené à se marier avec une femme qui, non seulement est étrangère aux alliances et aux promesses de Dieu mais qui plus est, est la fille d’un prêtre que nous pourrions assimiler de nos jours à un sataniste, un prêtre de Satan. Pour Israël, la Bible est on ne peut plus claire : l’alliance avec des femmes étrangères était considérée comme 

    -un péché grave passible de peine de mort 

    -le début d’une décadence spirituelle. 

    Cette décadence était non seulement une déchéance de l’enfant d’Israël qui se mariait avec un(e) non juif(ve), mais aussi le début de l’empoisonnement de l’entièreté du peuple comme un véritable cancer qui se mettait à ronger l’identité juive et corrompre son appel d’être le peuple élu de Dieu, pur et saint qui avait reçu une tâche à accomplir. On se souvient des commentaires du rabbin Yosef Ben Porat de l’Hidabroot dans une vidéo sur internet : Où était Dieu pendant la Shoah? Ce rabbin montrait de manière très lucide que la Shoah avait été permise par Dieu afin de préserver ce qui restait de cette peau de chagrin d’identité juive. Nous savons, à la lueur de la prophétie eschatologique que la fin de cette identité juive aurait pu définitivement compromettre les plans de Dieu pour la fin des temps et le règne de 1000 ans à Jérusalem et de par conséquent le salut même de toute la nation juive.

    Il est évident qu'il y a eu à toutes les époques des patriarches qui ont pris des non juives comme femmes : ils faisaient tellement attention pour protéger la ‘semence’ promise dans la Genèse 3:15, qu’ils s’assuraient que certains fils épousent une femme descendant d’Abraham. Cela n’est pas une obligation pour Dieu. Ce n'était pas le mariage lui-même avec un conjoint non juif qui était interdit par Dieu mais les risquesd'assimilation qui détruiraient les projets de Dieu prophétisés par Balaam "Je le vois du sommet des rochers, Je le contemple du haut des collines: c’est un peuple qui a sa demeure à part, et qui ne fait point partie des nations." (Nombres 23:9) 

    La seule option qui subsistait donc pour les enfants d’Israël qui allaient avec des femmes étrangères était la séparation, dusse-t-elle se faire dans les larmes et les pleurs. L’option suivante était la mort brutale et immédiate (Nombres 25 :6-7).

    Certains passages sont très clairs sur la question :

    1 Rois 11:8  « Et il fit ainsi pour toutes ses femmes étrangères, qui offraient des parfums et des sacrifices à leurs dieux. »

    Esdras 10:2  « Alors Schecania, fils de Jehiel, d’entre les fils d’Elam, prit la parole et dit à Esdras: Nous avons péché contre notre Dieu, en nous alliant à des femmes étrangères qui appartiennent aux peuples du pays. Mais Israël ne reste pas pour cela sans espérance. »

    Esdras 10:10  « Esdras, le sacrificateur, se leva et leur dit: Vous avez péché en vous alliant à des femmes étrangères, et vous avez rendu Israël encore plus coupable. »

    Esdras 10:11  « Confessez maintenant votre faute à l’Eternel, le Dieu de vos pères, et faites sa volonté! Séparez-vous des peuples du pays et des femmes étrangères. »

    Selon la Torah, la loi était claire pour les enfants d’Israël : pas d’alliance avec des non juifs et encore moins dans la relation du mariage où tous les deux conjoints s’unissent corps, âme et esprit.

    Dans le mariage, on apprend que dans la relation amoureuse par l’union des deux âmes et corps, les deux conjoints se fondent ; de sorte que celui du conjoint qui croyait en un Dieu Unique et qui l’aimait, à cause de la relation du couple, se mettait à abandonner le Vrai Dieu en se laissant influencer par le conjoint païen. C’était rarement le contraire qui se passait. Le conjoint païen qui aime le conjoint croyant est généralement envahi par des esprits ou des démons qui le poussent à la superstition, à la sorcellerie ou au spiritisme. 

    Par l’amour entre les deux êtres et surtout par l’acte conjugal, l’état d’esprit des deux conjoints se fusionneront et pire même, les esprits méchants s’il y en a, vont venir sur le croyant en sorte qu’il se mettra à aimer et adorer les croyances de son conjoint ; les deux âmes se fusionneront alors dans un amalgame spirituel terrible qui amènera l’un et l’autre à tomber dans le même trou comme un aveugle qui conduit un autre aveugle. C’est précisément ce qui est advenu au Roi Salomon dans les derniers jours de sa vie. 

    « 4  A l’époque de la vieillesse de Salomon, ses femmes inclinèrent son cœur vers d’autres dieux; et son cœur ne fut point tout entier à l’Eternel, son Dieu, comme l’avait été le cœur de David, son père. 5  Salomon alla après Astarté, divinité des Sidoniens, et après Milcom, l’abomination des Ammonites. 6  Et Salomon fit ce qui est mal aux yeux de l’Eternel, et il ne suivit point pleinement l’Eternel, comme David, son père. 7  Alors Salomon bâtit sur la montagne qui est en face de Jérusalem un haut lieu pour Kemosch, l’abomination de Moab, et pour Moloc, l’abomination des fils d’Ammon ». (1 Rois 11 :4-7)

    « 9  L’Eternel fut irrité contre Salomon, parce qu’il avait détourné son cœur de l’Eternel, le Dieu d’Israël, qui lui était apparu deux fois. 10  Il lui avait à cet égard défendu d’aller après d’autres dieux; mais Salomon n’observa point les ordres de l’Eternel. (1 Rois 11 :9-10)

    Salomon est devenu pour chacun de nous une balise qui nous avertit de ne pas tomber dans ce péché là. Il nous montre les conséquences qui peuvent être catastrophiques pour notre éternité.

    Les conséquences pour la nation d’Israël étaient désastreuses car à cause du péché d’un seul homme, Dieu a envoyé des ennemis contre Israël de sorte la division entre les Royaumes du Nord et du Sud était inévitable. 

    En effet le schisme qui s'ensuivit amena la séparation entre les royaumes d'Israël et de Juda. Après la mort de Salomon, les tribus du Nord se rebellèrent sous le règne de son fils Roboam. Les deux nations, Israël au nord et Juda au sud, ne furent plus jamais unies et se combattirent souvent. 

     

    Un changement d’alliance comme une histoire de nappe

    Et voilà qu’avec ce grave avertissement que l’on vient de recevoir de l’histoire biblique il nous est proposé quelque chose de nouveau, quelque chose de diamétralement opposé aux lois immuables et éternelles établies par Dieu Lui-même et communiqué au peuple par l’entremise de Moïse. Alors que l’on sait pertinemment bien que Dieu est le même hier, aujourd’hui et éternellement et qu’Il ne change donc pas, c’est pourtant Lui qui, à la vue de ce qui se déroule dans les cœurs des hommes malgré l’alliance établie, Dieu en établit de nouvelles. Pour cette raison, il y eut ainsi plusieurs alliances entre Dieu et les hommes, alliance adamique, alliance noachique, alliance mosaïque, alliance abrahamique, alliance davidique et aujourd’hui depuis plus de 2000 ans, l’alliance messianique avec son Fils Bien Aimé en Qui Il a mis toute son affection et sa confiance de sorte que cette dernière alliance ne devra plus jamais être renouvelée encore une fois par une suivante.

    La nappe de l’apôtre Pierre

    On se retrouve ici comme l’apôtre Pierre dans sa vision et sa nappe d’animaux impurs que Dieu ordonne de manger.

    « 5  J’étais dans la ville de Joppé, et, pendant que je priais, je tombai en extase et j’eus une vision: un objet, semblable à une grande nappe attachée par les quatre coins, descendait du ciel et vint jusqu’à moi. 6  Les regards fixés sur cette nappe, j’examinai, et je vis les quadrupèdes de la terre, les bêtes sauvages, les reptiles, et les oiseaux du ciel. 7  Et j’entendis une voix qui me disait: Lève-toi, Pierre, tue et mange. 8  Mais je dis: Non, Seigneur, car jamais rien de souillé ni d’impur n’est entré dans ma bouche. 9  Et pour la seconde fois la voix se fit entendre du ciel:  Ce que Dieu a déclaré pur, ne le regarde pas comme souillé. 10  Cela arriva jusqu’à trois fois; puis tout fut retiré dans le ciel. » (Actes 11 :6-10)

    On comprend alors mieux pourquoi Joseph, serviteur fidèle de l’Eternel, peut se permettre d’enfreindre la Loi de Moïse sans encourir de condamnation ? 

    De la même façon que l’apôtre Pierre a été convaincu par la Rouah Hakodesh d’aller vers un païen supposé idolâtre, le romain Corneille, de la même façon, c’est par la Foi que Joseph avait l’assurance de son Dieu qu’il était dans une bonne voie et qu’il pouvait prendre pour épouse celle que Pharaon lui destinait.

    Conversions au judaïsme ou conversions à Yeshoua ? 

    L’histoire biblique nous montre que de tout temps il y eu des non juifs qui se sont liés aux juifs. On pourrait assimiler cela à une conversion des non juifs au judaïsme comme un avant-goût de ce qui devait arriver des millénaires plus tard avec la venue du Messie.

    Ici, Dieu est déjà en train de mettre en place un autre type de « conversion », d’assimilation d’avant le temps, celle d’une kehila (assemblée) dans laquelle des non juifs (les gentils) s’allient aux juifs. Aujourd’hui il existe des non juifs qui ne croient pas en Yeshoua et qui se convertissent au judaïsme. Ces personnes aiment Israël sans l’intelligence de l’Esprit Saint et sans la sagesse du salut éternel que Dieu a proposé en son Fils.

    Il ne s’agit donc pas du même type de conversion.

     

    « On », une fausse lumière et les « Cohen » des faux apôtres

    Asenath tnoa dérivation de l’Egyptien « appartenant à la déesse Neith »  épouse de Joseph, mère de Manassé et Ephraïm, fille dePutipheraprêtre « Cohen » d’Héliopolis. L'hébreu indique le prêtre comme « Cohen » et ce mot vient de kahan et la première lettreKaf représente bien sa fonction de recevoir de Dieu et de lui apporter des offrandes avec la paume, le creux de la main, la cuiller, la coupe, la pelle. Avec les deux lettres suivantes, la lettre Hé qui est une personne élevée et la lettre noun du poisson on voit se profiler l’image dusacrifice sur la croix.

    La vraie lumière juive se dit « Ore » et signifie aussi jour, point du jour, matin, clair, sérénité, luminaire, lumineux, espérance, fleuve.

    1a) lumière du jour 

    1b) lumière des luminaires célestes (lune, étoiles) 

    1c) crépuscule 

    1d) lumière du jour, d’une lampe, de la vie 

    1e) lumière de la prospérité, de l’instruction, du visage 

    1f) l’Eternel comme lumière d’Israël

    La lumière égyptienne « On » peut se prononcer aven et vient d’une racine du sens de haleter, mais en vain, iniquité, inique, deuil, idolâtrie, malheur, coupable, mal, châtiment, méchant, fausses, injustice, médire, malfaiteur, misère, crime, vanité, injurieux, calamité, détresse, méchanceté, douleur, peine, affliction, vanité, fausseté, mensonge.

    Plus aucun doute possible : il est évident dès lors que la lumière égyptienne est uneténèbre profonde !

    Par rapport au terme utilisé de Cohen, le prêtre égyptien est sacrificateur, un prêtre destiné au sacerdoce et un médiateur. Il est curieux de constater que le mot hébreu utilisé est le même que celui donné aux prêtres dans le service du tabernacle hébreu. L’hébreu ne propose donc aucune différence entre la fonction religieuse d’un Cohen hébreu vers le Dieu d’Israël, la Lumière des nations "Adonaï Or Haolam"et celle d’un Cohen égyptien vers la divinité « On ». 

    Quelques commentaires s'imposent : 

    -Les Pharaons « Bergers » de l’époque de Joseph étaient d’origine sémite lointaine. La religion israélite était encore dans leurs gênes et avait été transmise puis déformée. Le « prêtre » Cohen est une fonction exclusivement juive et elle s'est transmise de génération en génération jusqu'aux jours de Joseph.

    -Le Cohen n’est pas supposé avoir une relation personnelle avec Celui qu’il sert : c’est son travail, sa fonction propre : il est comme un mercenaire qui est selon les termes utilisés par l'hébreu «  orné, paré (à la manière des sacrificateurs) » 

    -L’hébreu est une langue riche qui possède assez de mots pour être capable de distinguer entre deux caractères aussi contraires que ce qui est saint et profane, entre un enfant de Dieu et un enfant du diable, entre des enfants d’Israël et des païens. La lumière et le service proposé par l'Egypte est donc une bien piètre imitation de la vraie lumière qui provient de Jérusalem « 13  Ces hommes-là sont de faux apôtres, des ouvriers trompeurs, déguisés en apôtres du Messie. 14  Et cela n’est pas étonnant, puisque Satan lui-même se déguise en ange de lumière. 15  Il n’est donc pas étrange que ses ministres aussi se déguisent en ministres de justice. Leur fin sera selon leurs œuvres. (2 Corinthiens  11 :13-15)

    -Pourtant lorsqu’il est question de ce prêtre d’On, l’hébreu utilise le même attribut de « Cohen », un attribut saint. Il y a deux raisons à cela : d’une part pour Dieu, cette fonction qui faisait partie de la première alliance mosaïque, était appelée à disparaître (il est trompeur de croire que Dieu restaurerait les Cohen dans le troisième Temple) ; 

    -d’autre part Dieu veut nous apprendre à distinguer entre ce qui est vraiment saint etprofane (pas rien que de la parure), entre du blé et de l’ivraie, etc.. La vraie parure est celle qui est intérieure et on en voit les fruits. La parure extérieure était destinée à une période provisoire dans l'attente du Vrai Messie qui est venu en la personne de Yeshoua HaMashiah. Il est le Cohen parfait, le sacrificateur par excellence. Nul n'était encore besoin de laisser dans leurs fonctions, d'autres Cohen. 

    Le nom de ce prêtre est semblable à Potiphar, cet homme qui avait de la sympathie pour Joseph au point où certains rabbins disent qu’il s’agissait en fait de la même personne.

    Poti-Phéra « celui que Râ (dieu solaire) a donné » est le nom de ce prêtre d’On lumière, soleil, ville de Basse Egypte, siège principal du culte solaire, appelée Héliopolis par les Grecs.

    Asnath était la fille de ce principal prêtre païen de l’Egypte (Poti-Phéra), celui qui était  responsable de l’adoration du soleil. “On” est l’ancien nom de la ville de Héliopolis, la « Cité de l’Adoration au Soleil ». 

    Ajoutons que les prêtres de ce faux dieu soleil seront humiliés quatre cents ans plus tard à l’occasion de la plaie des ténèbres qui couvrira tout le pays d’Egypte : les rites païens ne pouvaient plus rien faire pour rétablir la lumière du soleil. 

    Les prêtres 

    adapté de http://www.egypte-des-pharaons.123.fr/temples-pretres.php 

    Dans l’Egypte ancienne, en théorie seul le pharaon est habilité à bâtir la demeure des dieux, à leur consacrer des offrandes et à leur rendre culte. Mais comme il ne peut être partout à la fois, il est représenté par des prêtres. Les prêtres majeurs travaillent au temple à temps plein, tandis que les membres moins essentiels au clergé exercent un autre métier pendant environ huit mois de l'année. Les prêtres ayant un rang élevé sont appelés serviteurs de dieu. Les autres prêtres sont chargés d'étudier et d'écrire des textes en hiéroglyphes, d’enseigner aux nouveaux prêtres, et d'accomplir beaucoup de tâches courantes. Le nombre de prêtres est compris entre un ou deux pour les chapelles des dieux locaux, à plusieurs centaines pour le temple d'Amon à Karnak, le plus vaste d'Egypte. 

    Les prêtres sont répartis hiérarchiquement, et sont dirigés par un grand prêtre, qui est nommé, pour les plus grands temples, par pharaon. Le premier prophète est assisté de trois "serviteurs de dieu". Cette élite très restreinte domine les "pères divins", qui précèdent la statue divine lors des processions, et les "purifiés" qui nettoient le temple, portent les objets sacrés ou abattent les bêtes lors des sacrifices. Ces derniers sont les plus nombreux, c'est pourquoi ils sont divisés en quatre ou cinq des équipes, qui vivent à tour de rôle dans l'enceinte du temple. Ils retournent ensuite à la vie civile, où ils retrouvent leurs familles. Il existe aussi des prêtres-lecteurs, qui récitent les formules des rituels, les scribes et les savants qui rédigent et copient les textes religieux.

    Le prêtre est astreint à des règles strictes de pureté, il est circoncis, se rase complètement le corps et se purifie dans le lac sacré au moins deux fois par jour. Il ne porte que du lin blanc, la laine et le cuir sont interdits. De même il ne peut consommer certains aliments.

    Pour l’Egypte de l’époque, c’était un honneur pour Joseph de recevoir la fille de Poti Phéra, prêtre d’On, la ville sainte des adorateurs du soleil. La caste des prêtres était très élevée en Egypte, il s’agissait d’hommes ayant fait des études profondes et qui étaient les dépositaires de la sagesse d’Egypte, connue dans l’histoire de façon traditionnelle.

    Puisque Joseph pouvait interpréter les songes et pouvait pénétrer les secrets de la nature, il était considéré aussi comme un sage et il est logique qu’il ait été assimilé à la caste sacerdotale.  

    Nous ne savons pas si Joseph était content de cet arrangement. En tout cas, le résultat a été le même, sans doute, car l’impliquer dans l’idolâtrie égyptienne et en faire un membre de cette caste lui apportait le prestige résultant de cette idolâtrie. 

     

    Joseph semble ici placé en dehors des exigences de la loi de Moïse donnée par Dieu au peuple d’Israël. Dieu dirige la vie de Joseph même dans son mariage. Cette femme n’est pas n’importe qui et ce mariage est une union entre deux êtres pour lesquels il y a des choses à découvrir.

    Asnath  de l'égyptien ancien signifierait « don du dieu-soleil ». D'après un Midrach de la tradition juive, Asnath serait (ça reste à prouver) la fille de Dinah, fille de Jacob, qui a été violée à Sichem. Il semblerait selon certaines sources qu’Asnath soit koushite c’est-à-dire de peau noire.

    http://www.mediterranee-antique.info/00Pdf/Fontane/Histoire_universelle_2.pdf 

     

    Le Don du Roi 

    Le Roi a donné à Joseph une épouse égyptienne appelée Asnath, une illustration de la rédemption par Yeshoua de l’église, sa femme. Ce thème se trouve repris à travers toute la Bible – l’église païenne comme la femme du Mashiah. 

    « 31  C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et les deux deviendront une seule chair. 32  Ce mystère est grand; je dis cela par rapport à Mashiah et à la Kehila. 33  Du reste, que chacun de vous aime sa femme comme lui-même, et que la femme respecte son mari. (Ephésiens 5:31-33)

    22  Femmes, soyez soumises à vos maris, comme au Seigneur; 23  car le mari est le chef de la femme, comme le Mashiah est le chef de l’assemblée, qui est son corps, et dont il est le Sauveur. 24  Or, de même que la Kehila est soumise au Messie, les femmes aussi doivent l’être à leurs maris en toutes choses. 25  Maris, aimez vos femmes, comme le Messie a aimé sa kehila, et s’est livré lui-même pour elle, 26  afin de la sanctifier par la parole, après l’avoir purifiée par le baptême d’eau, 27  afin de faire paraître devant lui cette kehila glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irrépréhensible. 28  C’est ainsi que les maris doivent aimer leurs femmes comme leurs propres corps. Celui qui aime sa femme s’aime lui-même. 29  Car jamais personne n’a haï sa propre chair; mais il la nourrit et en prend soin, comme Christ le fait pour l’Eglise, 30  parce que nous sommes membres de son corps. 31  C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et les deux deviendront une seule chair. 32  Ce mystère est grand; je dis cela par rapport au Messie et à la kehila. 33  Du reste, que chacun de vous aime sa femme comme lui-même, et que la femme respecte son mari. (Ephésiens 5:22-32)

     

    Des non juives dans la généalogie juive

    L’évangile de Matthieu mentionne deux femmes : Ruth et Rahab « Salmon engendra Boaz de Rahab; Boaz engendra Obed de Ruth; 6 Obed engendra Isaï » (Matthieu 1:5-6). Elles ne font pas partie du peuple élu et pourtant elles deviennent plus tard les épouses de leaders de la tribu de Juda. Elles provenaient de nations païennes, et malgré cela elles ont reçu le salut et ont été admises au milieu du peuple de Dieu. Ces deux femmes illustrent « l’église païenne » dont le thème est abordé dans le livre des Cantiques du Roi Salomon : Yeshoua HaMashiah Ben Elohim sauverait un peuple du dehors de la nation Juive. L’église est une « kehila » composée de païens et de juifs unis par le Mashiah. 

    Une autre non juive, l’épouse païenne de Joseph, Asnath était la fille du principal prêtre païen de l’Egypte (Poti-Phéra).

    Comme Rahab et Ruth sont devenues des matriarches dans la famille de Juda (et même des ancêtres de Yeshoua), Asnath deviendrait la mère de deux des tribus d’Israël, Ephraïm (la tribu qui dominerait la moitié Nord du pays) et Manassé (la tribu la plus large, qui recevrait deux portions des héritages.)

    « Asnath » tnoa veut dire « danger » ou « malheur ». 

    Si elle n’avait pas été la femme de Joseph, l’homme de Dieu, et si  elle n’avait pas vécu sous sa direction et sous son influence, elle aurait vécu tout le restant de sa vie dans l’idolâtrie et dans le mysticisme. 

    C’était la situation auparavant de tous ceux que Yeshoua a sauvés. Nous étions en grand danger, sous le jugement de nos péchés, et trompés par des mensonges spirituels. Nous étions malheureux, menant nos vies loin de la bénédiction et de la protection de Dieu. L’Eternel nous a sauvés et nous a appelés pour devenir l’épouse de l’Agneau, l’église fidèle. « Car, lorsque nous étions encore sans force, Mashiah, au temps marqué, est mort pour des impies » (Romains 5:6). 

    Notons aussi que le texte nous dit que le Roi l’a donné à Joseph comme épouse. Ce n’est pas son père qui l’a fait. Ce n’est même pas Joseph lui-même qui l’a choisie à cause de ses traits personnels. 

    Cette illustration nous montre une autre dimension du rapport de Yeshoua avec nous, sa kehila – Yeshoua est venu sauver l’épouse que Dieu son Père a choisie pour Lui : c’est le projet du salut. Yeshoua ne nous a pas pris pour son épouse à cause des nos mérites; ce n’est pas grâce à nos mérites. Yeshoua ne nous a pas admis non plus dans sa maison éternelle à cause des décisions que nos ancêtres ou parents ont prises pour nous. Dieu a pris l’initiative de nous donner à son Fils comme épouse, l’église fidèle. C’était le plan du Père depuis toute éternité.

    Adaptation du site http://www.maranathaglobal.org/latest/1385/print

     

    À suivre…

     http://www.bethyeshoua.org/index.php/etudes/propheties-messianiques-pour-notre-temps/propheties-joseph-en-egypte/532-mariage-joseph-asnath
    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks Pin It

    5 commentaires
  • LE MARIAGE DANS LA BIBLE

    LE MARIAGE DANS LA BIBLE Par MOISE.DOSSA« ILS DEVIENDRONT UNE SEULE CHAIR »

     

    Moïse Dossa, Médecin (Bénin)

      SOMMAIRE

     

     

    INTRODUCTION

     

    CHAPITRE 1 : LE MARIAGE DANS LA BIBLE, UNE QUESTION DIFFICILE

     

    1-1-          Pas de principe formellement explicite

    1-2-          Mariage, mot rare dans la Bible

    1-3-          Pas de modèle

     

    CHAPITRE 2 : LE MARIAGE CHRETIEN A TRAVERS LES CULTURES ET LES AGES

    2-1- Le mariage antique

    2-2- Le Moyen Âge

    2-2-1-              Haute époque

    2-2-2-              Moyenne époque

    2-3-          Temps modernes

    2-4-          De nos jours

    2-4-1-              Dispositifs communs à toutes les confessions

    2-4-2-              Obligations entre époux

    2-4-3-              Dispositifs particuliers à certaines confessions

    2-5-          Que retenir de l’histoire du mariage chrétien à travers les époques et les cultures :

     

    CHAPITRE 3 : RELATIONS SEXUELLES ET MARIAGE, LA BIBLE VA PLUS LOIN

    3-1- Pas de texte explicite

    3-2- Une déduction à partir d’autres principes bibliques

    3-3- Un principe originel plus profond

    3-4- Que retenir de Genèse 2 : 18-24 ?

    3-5- Où est la place du mariage dans tout ça ?

    3-6- Encore un mot sur l’attachement

    3-6-1-1.1.  Pourquoi le Créateur met-il l’attachement au centre de l’union de l’homme et la femme ?

    3-6-2-              Comment se réalise cet attachement ?

    3-6-3-              Quelques pièges et erreurs à éviter

    3-7- Le but de Dieu

     

    CONCLUSION

    POSTFACE

     

     

    INTRODUCTION

     

    Qu’est-ce qui change aux yeux de Dieu le jour de la bénédiction nuptiale ? Comment se fait-il que le rapport sexuel avec la personne que j’aime et que je vais épouser demain à 10h en passant à la mairie et/ou à l’église est-il péché aujourd’hui à minuit et bénédiction demain à midi ? C’est une interrogation qui dérange ! Personne ne m’a jamais donné une explication satisfaisante.

     

    Mais il faut déjà reconnaître que c’est une question qu’on n’ose pas poser à ceux qui sont supposés nous donner les réponses, car oser poser de telles questions, c’est d’emblée se faire passer pour un « impur », un chrétien charnel, non sanctifié. Et quand la question parait insidieusement et implicitement à travers les mots de jeunes chrétiens perplexes, la réponse est univoque : « c’est un péché d’avoir des relations sexuelles avant le mariage et c’est tout, il n’y a rien à expliquer et rien à comprendre ».

     

    Que dit la Bible à ce sujet ? Avons-nous une réponse intelligible dans la Bible, parole et révélation de Dieu aux hommes ? En faisant table rase de toute idée pré-reçue et de tout dogme, est-il possible d’établir à travers les Ecritures que le rapport sexuel sans mariage est un péché ?

     

    Pourquoi cette démarche ? Parce que la foi commence là où la raison s’arrête, c’est-à-dire que lorsque la raison ne peut pas comprendre, la foi intervient pour accepter, pour croire. Certains citent Jacques 1 : 22 pour dire que la raison et le raisonnement sont incompatibles avec l’approche des Ecritures. Mais que dit ce verset ? « Mettez en pratique la parole, et ne vous bornez pas à l’écouter en vous trompant par de faux raisonnements. » Ce qu’il y a à craindre ici, ce ne sont pas les raisonnements mais les faux raisonnements, ce qui suppose qu’il existe aussi des raisonnements vrais et justes.

     

    Quand Dieu parle, compris ou pas compris, il faut obéir car une chose est sûre, il nous instruit pour notre bien. Mais pour obéir, encore faut-il s’assurer de ce qu’il a dit. Ainsi, je croirai tout ce que dit la Bible quand je ne pourrai pas la comprendre, mais mieux, je serai heureux de comprendre ce que la Bible enseigne. La Bible n’est-elle pas la révélation de Dieu pour les hommes ? Or « les choses cachées sont à l’Eternel, notre Dieu ; les choses révélées sont à nous et à nos enfants, à perpétuité, afin que nous mettions en pratique toutes les paroles de cette loi ».(Deutéronome 29 : 29) Jésus insiste sur l’importance de comprendre la parole de Dieu.

     

    Dans Matthieu 13 : 19 et 23, le Seigneur déclare : « Lorsqu’un homme écoute la parole du royaume et ne la comprend pas, le malin vient et enlève ce qui a été semé dans son cœur… Celui qui a reçu la semence sur la bonne terre, c’est celui qui entend la parole et la comprend. »Et quand l’évangéliste Philippe s’approche de l’eunuque éthiopien qui lisait les Ecritures, il ne lui demande pas « crois-tu ce que tu lis ? » mais plutôt « comprends-tu ce que tu lis ?» (Actes 8 : 30) De plus, l’intelligence pour comprendre les choses ne vient-elle pas de Dieu ?

     

    Loin de nous appeler à une fois mécanique et aveugle qui devient seulement de la religion, Dieu nous encourage à la réflexion afin de nous approprier sa Parole. « Celui qui réfléchit sur les choses trouve le bonheur. » (Proverbes 16 : 20) C’est à cette condition que Sa Parole, au lieu d’être un cocktail indigeste, deviendra pour nous une nourriture dont les nutriments bien assimilés contribueront à notre croissance spirituelle.

     

    Alors que dit la Bible au sujet des relations sexuelles et du mariage ? Qu’est-ce qui légitime la vie de couple ? Le mariage est-il selon la Bible la condition nécessaire pour que deux personnes puissent avoir des relations sexuelles ou bien sa pensée va-elle plus loin ? C’est ce que nous essayerons de comprendre à travers ces lignes qui je crois seront en bénédiction pour plusieurs.

     

     

    CHAPITRE 1 : LE MARIAGE DANS LA BIBLE, UNE QUESTION DIFFICILE

     

     

    1-1-           Pas de principe formellement explicite

     

    Tous les chrétiens fondamentalistes soutiennent que la Bible interdit les relations sexuelles avant le mariage mais personne ne peut citer un texte biblique suffisamment explicite et formel à ce sujet !

    Cependant, pour soutenir ce qui semble une évidence quand on veut y croire, plusieurs passages de la Bible seront utilisés.

     

    On cite facilement à ce propos Genèse 2 : 18-24 pour dire que Dieu a institué le mariage en Eden et que le premier mariage, célébré par Dieu lui-même, est celui d’Adam et Eve. Non seulement le mot mariage n’apparaît pas dans ce passage mais également ce qui s’est passé en Eden n’est pratiquement pas reproductible pour au moins deux raisons.

     

    Premièrement, il n’y avait sur la terre en ce moment qu’une seule femme et un seul homme. Dieu a fait l’une pour l’autre, même s’il n’a pas dit à Adam que Eve lui était destinée comme épouse (Dieu a juste amené la femme vers l’homme… et ce dernier, à partir des sentiments nés de son contact avec la femme alors qu’il aspirait à un semblable depuis l’expérience de la nomination des animaux, a tiré sa conclusion : c’est elle ce vis-à-vis auquel j’aspire depuis si longtemps… « Voici cette fois celle qui est os de mes os et chair de ma chair, on l’appellera femme ! »

     

    Secundo, le péché n’était pas encore entré dans le monde. C’était donc deux êtres parfaitement parfaits qui avaient commencé cette expérience de vie commune.

     

    Un autre passage cité est celui d’Hébreux 13 : 4 : « que le mariage soit honoré de tous et le lit conjugal exempt de toute souillure… » Que le mariage soit honoré, signifie que le mariage soit considéré comme particulièrement cher, de grand prix, précieux. Cela doit-il être compris comme une interdiction des relations sexuelles avant le mariage ? Peut-être non, peut-être oui, peut-être mieux ?

     

    Les autres passages que l’on cite pour défendre l’interdiction des rapports sexuels avant le mariage sont des passages comme 1 Corinthiens 6 : 13, 18 ; 7 : 2 ; 10 : 8 ; 2 Corinthiens 12 : 21 ; Ephésiens 5 : 3 ; Colossiens 3 : 5 ; 1 Thessaloniciens 4 : 3, etc., où apparaît le mot grec porneiaqui signifie rapport sexuel illicite et qui est traduit en dans les versions françaises de le Bible par impudicité, fornication (rapports sexuels entre deux personnes non mariées entre elles), libertinage (le fait de mener une vie dissolue, dépravée), immoralité (manière de vivre contraire à la morale), inconduite sexuelle (mauvaise conduite sexuelle) ou encore débauche (recherche à l'excès desplaisirs sensuels) selon les traductions. Le terme fornication évoque de façon explicite des rapports sexuels entre deux personnes non mariées.

     

    Mais le choix de ce terme pour traduire le mot grec pornéia (rapport sexuel illicite) résulte d’une interprétation ! Les autres termes ne sont pas explicitement équivalents de rapports sexuels en dehors de mariage. Le libertinage n’est pas limité à la sphère sexuelle et ne peut pas être strictement traduit par rapport sexuel en dehors du mariage. L’immoralité et l’inconduite sexuelles se rapportent à une norme morale, norme qu’on sait variable d’une époque à une autre, d’une culture à une autre. La débauche évoque un excès dans la recherche de plaisirs sexuels et ne peut être considérée comme strictement équivalent à un rapport sexuel hors mariage.

     

    Au total, si on s’en tient au texte biblique, on dira que la Bible considère comme péché, tout rapport sexuel illicite. La question sera donc de savoir quand est-ce qu’un rapport sexuel devient illicite ?

     

     

    1-2-           Mariage, mot rare dans la Bible

     

    Si des situations correspondant à l’union entre un homme sont fréquentes dans la Bible, le mot mariage n’y apparaît que cinq fois, dont une fois seulement dans le Nouveau Testament :

     

    -                     Deutéronome 7 : 3 : Tu ne contracteras point de mariage avec ces peuples, tu ne donneras pas tes filles à leurs fils et tu ne prendras point leurs filles pour tes fils…

     

    -                     1 Rois 3 : 1 : Salomon s’allia par mariage avec Pharaon, roi d’Egypte. Il prit pour femme la fille de Pharaon…

     

    -                     2 Rois 8 : 27 : Il (Achazia) marcha dans la voie de la maison d’Achab… car il était allié par mariage à la maison d’Achab

     

    -                     2 Chroniques 18 : 1 : Josaphat eu en abondance des richesses et de la gloire, et il s’allia par mariage avec la maison d’Achab.

     

    -                     Hébreux 13 : 4 : Que le mariage soit honoré de tous et le lit conjugal exempt de toute souillure.

     

     

    La première occurrence biblique du mot mariage donne le cadre limitatif que Dieu pose pour le mariage : pas de mariage avec les peuples que l’Eternel chassera devant Israël et dont il occupera les territoires.

     

    Les trois autres passages montrent des hommes, tous des rois, qui ont contracté des mariages qu’ils auraient dû éviter.

     

    Le dernier texte et le seul du Nouveau Testament est celui d’Hébreux que nous avons déjà abordé plus haut.

     

    Non seulement aucun de ces textes ne définit ce qu’est le mariage mais aussi aucun d’eux ne dit de façon explicite qu’il est défendu d’avoir des relations sexuelles avant le mariage.

     

     

    1-3-           Pas de modèle

     

     

    Dans la Bible, il n’existe de façon explicite aucun modèle de mariage, aucun exemple-type de mariage que nous pouvons suivre. Des pratiques diverses en ce qui concerne l’union entre deux personnes sont décrites en ce qui concerne le processus ou les cérémonies mais aucune ne peut être considérée comme un modèle formel que nous sommes appelés à répéter. Non seulement à cause des réalités socioculturelles différentes, mais également parce que pour la plupart d’entre eux, ces personnes se sont bien écartées de la pensée de Dieu.

     

    C’est ainsi qu’Abraham, l’ami de Dieu et père de la foi, ne peut être considéré comme un modèle en matière de couple. Prendre pour femme Agar la servante parce que Sara n’enfantait pas n’est certainement pas un exemple à suivre. Isaac fut presque passif dans le choix de sa compagne, cela a été géré par Abraham et Elimélec, même si on peut reconnaître l’intervention de Dieu dans le processus. Jacob le trompeur est devenu polygame malgré lui à cause d’une ruse de Laban et d’une tradition qui lui imposa celle qu’il « doit épouser » à la place de celle qu’il aimait. David, le roi selon le cœur de Dieu, ne fut pas non plus un modèle en matière de couple, Salomon le roi sage et sot est carrément un échec avec ses sept cents femmes et 300 concubines.

     

    Cependant, la Bible ne laisse pas seulement des contre-modèles en matière d’union entre l’homme et la femme. Dans beaucoup de cas, nous n’avons pas de détails sur la vie des couples et nous faisons l’hypothèse de la formule « pas de nouvelles, bonnes nouvelles » ! Noé nous apparaît comme le mari d’une femme et le père d’une famille bien unie et bien structurée. Et nous avons le bel exemple : Joseph et Marie. On les voit en fiançailles, se fréquentant et faisant beaucoup de choses ensemble, respectueux l’un de l’autre, communiquant de façon harmonieuse et efficace, capables de gérer des situations de crises avec loyauté, dans le respect de la Loi. Voilà un des rares que l’on peut encore considérer comme modèle ne serait-ce pour les fiançailles. Par contre, pour la transition de la situation de fiancés à celle de mariés pour Joseph et Marie, la Bible ne nous donne pas de détail.

     

    Avant d’aller plus loin sur ce que la Bible nous révèle sur l’union entre l’homme et la femme dans le cadre du couple, voyons ce qu’a été le mariage chrétien à travers les cultures et les âges de l’Antiquité à nos jours.

     

     

    CHAPITRE 2 : LE MARIAGE CHRETIEN A TRAVERS LES CULTURES ET LES AGES

     

     

    A travers les âges et les cultures, le mariage chrétien a connu des bases légales et théologiques mais surtout des pratiques très diverses.

     

     

    2-1- Le mariage antique

     

     

    Les premiers chrétiens se mariaient selon les coutumes de leurs pays d'origine. Pour les chrétiens juifs par exemple, la Bible montre que cet événement était purement familial, dans la mesure où les mariages sont arrangés pour unir deux familles, c'est à dire deux patrimoines. Rétrospectivement, cela apparaît aujourd'hui comme un concubinage reconnu par les familles des deux époux.

     

    Dans la Bible, pour des temps plus anciens, un seul récit de mariage fait allusion à un acte juridique ; il s'agit du mariage de Ruth et de Booz, et l'acte juridique concernait les terres auxquelles Ruth était liée par son histoire, mais dont Booz était l'héritier au terme de la loi juive.

     

    Ce n'est qu'à partir de l'empereur Constantin Ier le Grand que l'Église conseilla aux chrétiens de protéger juridiquement le mariage chrétien par le mariage civil romain. Le mariage romain est consensuel, mais il faut l'accord des parents. Il cesse avec le consentement. Ceci est fondamental, car ce sera l’axe le plus solide dans toutes les conceptions du mariage chrétien. Ce n’est pas la consommation qui fait le mariage, pas plus que le contrat ou un rite quelconque, c’est la réalité de l’accord des deux partenaires. Le consentement des futurs conjoints est indispensable pour qu'il y ait mariage. La fille doit donc être d'accord. Toutefois il semble bien qu'on ait été tolérant pour les pressions paternelles.

     

    Le divorce existe en droit romain et se fait lorsque le consentement n’existe plus puisque c’est ce dernier qui constitue l’essence du mariage. Le "repudium" est l'acte par lequel on signifie à son partenaire ne plus consentir à l'union. Puisqu’il n'y a pas de consentement mutuel pour le divorce, l’un des deux doit prendre l’initiative. Sous l'Empire, où la femme est émancipée, ce peut être elle aussi bien que l’homme. Il faut noter que le divorce n'exige aucune intervention de l'autorité publique, c'est une affaire purement familiale. Les tribunaux n’interviennent que lorsqu’il y a plainte. Les preuves d'union ou de rupture sont des questions pour lesquelles toutes sortes de réalités extérieures pouvaient servir. Les divorcés ne pouvaient se remarier entre eux dans le droit romain.

     

    Au 4ème concile du Latran, en 1215, le mariage chrétien devient l'objet de décisions juridiques internes à l'Église et, par la même occasion, un sacrement.

     

    La tradition de célébrer le mariage chrétien dans un édifice religieux ne date que du haut Moyen Âge ; en effet, aucun texte des Évangiles n'y fait allusion. La seule intervention du Christ dans un mariage est celle des Noces de Cana où il ne fera pas de bénédiction, mais où il changera, à la demande de Marie, sa mère, l'eau en vin pour que la fête ne soit pas gâchée par le manque de vin.

     

    Contrairement au mariage chrétien, le mariage romain n'était pas fondé sur un consentement initial, mais sur un consentement continu. Faute de consentement, le mariage cesse. Il s'agit d'une affaire privée, et l'autorité publique n'intervient donc pas.

     

    La christianisation de l'empire romain, puis les invasions « barbares » modifièrent ces pratiques. Le mariage devint une cérémonie privée, qui se déroulait au domicile de la future épouse, et donnait lieu à des réjouissances familiales. Une bénédiction était parfois donnée, mais sans qu'elle ait de valeur officielle. Le mariage était un engagement mutuel, écrit et signé, que la législation impériale encadrait.

     

     

    2-2- Le Moyen Âge

     

    2-2-1-    Haute époque

     

    Avec le déclin de l'empire romain, l'habitude de signer un écrit disparut progressivement, laissant la place à de nombreux abus : seuls des témoins (de la cérémonie ou de la vie conjugale), désormais, pouvaient justifier de l'existence de l'union.

     

    De même, les mariages « secrets », les rapts (sans l'accord des parents de la fille, car dans certaines tribus germaines, le rapt était un mode de fiançailles), les divorces et les remariages devinrent courants.

     

    Le mariage se déroule en quatre étapes : la toilette de l'épouse, celle de l'époux, la cérémonie, puis, pour finir, une grande fête où familles et amis se retrouvent.

     

    Le mariage se fait dès la puberté de la fille à l'identique de la coutume romaine. Il en résulte des maternités précoces et un faible ratio d'enfants arrivant à l'âge adulte.

     

    2-2-2-    Moyenne époque

     

    L'Eglise catholique structure la société et organise la famille.

     

    -                     4ème concile du Latran
     

    En 1215, l'Église catholique réglemente le mariage une première fois :

     

    • publication des bans (pour éviter les mariages clandestins)
    • instauration du mariage comme sacrement, donc indissoluble, sauf par la mort
    • exigence du consentement libre et public des époux, échangés de vive voix dans un lieu ouvert (contre les rapts). Si le consentement de l'épouse est une novation absolue, cela ne gène en rien les mariages arrangés.
    • imposition d'un âge minimal des époux (pour éviter le mariage d'enfants, et notamment des très jeunes filles). Actuellement, aux termes du code de droit canonique, le mariage religieux dans l'Eglise catholique ne peut pas être contracté avant 14 ans pour la femme et 16 ans pour l'homme (canon 1083).
    • précision des cas de mariages constatés nuls par l'Eglise, c’est-à-dire n'ayant, en fait, jamais existé. Ces cas sont par exemples : manque de liberté d'un des fiancés (mariage contraint ou forcé), de duperie sur la personne, de rapt, de non-consommation, de mariage clandestin, etc.

     

    Ce concile fixa des règles très largement reprises ensuite dans le mariage civil et laïc, institué en France en 1791.

     

    -                     Concile de Trente
     

    Le concile de Trente (1545-1563) 24e session, 11 novembre 1563. En niant le septième sacrement, les Réformateurs avaient placé le mariage hors du domaine surnaturel et, par voie de conséquence nécessaire, excluent la compétence juridique de l'Eglise sur les cas de mariage.Aussi la mise en valeur du caractère surnaturel du sacrement du mariage comme image terrestre de l'union de Dieu avec son Eglise telle qu'elle est décrite dans le Cantique des cantiques, fut le principal objectif du Concile de Trente dans sa 24e session. Résumé et principales décisions :

     

    • sacramentalité du mariage, contre Luther qui rappelle que le Nouveau Testament ne montre d'institution par Jésus que du baptême et de la Cène,

     

    • monogamie, contre la supposée complaisance des Réformateurs, Luther en particulier, pour la bigamie du landgrave Philippe de Hesse,

     

    • droits de l'Eglise en matière d'administration et de législation du mariage. Ces droits découlent du fait que le mariage est soudain devenu un sacrement. Par le canon 12 sur le sacrement du mariage, ce concile reconnaît à l'Etat une compétence incontestée sur les effets civils du contrat de mariage.

     

    • indissolubilité.

     

    Le mariage doit être :

     

    • précédé de la publication des bans,
    • célébré devant un prêtre et des témoins,
    • matérialisé par la signature des deux époux sur un registre paroissial.

     

    Il peut autoriser la vie séparée durant le mariage dans des cas limités et bien déterminés (Par ex. maladie grave d'un des deux conjoints, époux parti à l'étranger pour une très longue durée, etc. Cf. article 8 des Canons sur le sacrement du mariage de la session XXIV du 11 novembre 1563 : « Si quelqu'un dit que l'Église se trompe lorsqu'elle décrète que, pour de nombreuses raisons, les époux peuvent vivre séparés, sans vie conjugale ou sans vie en commun, pour un temps déterminé ou indéterminé : qu'il soit anathème. »

     

    Par contre, il est interdit de cohabiter hors mariage, c'est une mesure pour limiter les enfants illégitimes. Mais les coutumes sont parfois plus fortes que les injonctions de l'Eglise.

     

     

    2-3-           Temps modernes

     

    Pendant la Révocation de l’Edit de Nantes, une problématique se crée au sein du protestantisme résistant. Les synodes clandestins et les pasteurs réprouvent le double jeu des "réunis". Toutefois, ils encouragent l'appel à un pasteur pour les baptêmes et les mariages célébrés clandestinement, d'où l'habitude de marquer ces évènements sur la page de garde des Bibles familiales.

     

    De même, on organise des mariages collectifs pour tous ceux qui sont en "longues fiançailles" chaque fois qu'une accalmie dans la répression permet la venue d'un pasteur. Ainsi se reconstruisent des communautés. Ces longues fiançailles n'étaient pas plus reconnues que le mariage protestant par les autorités civiles, ici représentées par l'autorité catholique. De nombreux procès (dénonciation, filiation, héritages) avaient lieu autour de cette pratique jugée ambiguë.

     

    Mais en 1731, les parlementaires prennent le mors aux dents quand il devient évident que l'Eglise catholique n'a plus la main sur les mariages protestants. Les tribunaux prononcent des bâtardises et privent des enfants de leur héritage quand ils sont jugés illégitimes. Cette intransigeance montre l'iniquité du système quand sont tenus pour nuls des mariages non canoniques et des contrats de mariage non déclarés. Dès 1774, une mention de bâtardise est ajoutée aux actes de baptêmes d’enfants nés de parents mariés clandestinement (donc protestants).

     

    Il en résulte des troubles à l'ordre public et, surtout, la circulation de libellés et mémoires qui mettent en cause l'iniquité de la législation spécifiquement sur les points suivants :

     

    • contradiction entre l’article 12 de l’édit de Fontainebleau (reconnaissance de la liberté de conscience) et le traitement juridique d’obligation qui interdit la pratique cette liberté ;

     

    • contradiction de droit canonique : la demande en mariage se situe dans le domaine du for externe tandis que la législation oblige le protestant à une profession de foi (domaine du for interne) ; ainsi, ce que les normes ecclésiastiques en vigueur n’ont jamais exigé des catholiques est imposé aux "réunis" au mépris du droit ;

     

    • contradiction sur la théologie du sacrement et le rôle dévolu au prêtre (les vrais ministres du sacrement sont les mariés qui contractent et donc l’obligation de passer devant un prêtre n’est qu’un point de discipline ecclésiastique alors même que les canons du Concile de Trente n’ont jamais été officiellement reçus) donc conflit de compétence entre lois religieuses et lois civiles

     

    • contradiction entre la tradition chrétienne de reconnaissance du mariage naturelaccordé à tous les païens mais refusé aux seuls protestants.

     

    La conclusion de ces mémoires propose :

     

    • la distinction du sacrement et du contrat de mariage civil, pour faire reconnaître tous les mariages protestants clandestins,

     

    • la reconnaissance des droits patrimoniaux des enfants issus de ces mariages du fait du contrat civil.

     

     

    Il s'agit donc d'une forme de mariage civil à utilisation rétroactive de validation des mariages dont la non-reconnaissance était le lieu de troubles à l'ordre civil et surtout à l'ordre économique et patrimonial.

     

    La Révolution française instaure le mariage civil sur des bases similaires à celles du mariage catholique. Toutefois le mariage est un contrat et le divorce est possible.

     

     

    2-4-           De nos jours

     

    2-4-1-    Dispositifs communs à toutes les confessions

     

    Pour les chrétiens, le mariage n’est pas seulement l’amour entre un homme et une femme. Il est aussi le signe de l’amour de Dieu pour les hommes, un signe de son Alliance. C’est à travers leur amour mutuel, dans toutes ses dimensions (partage des bons et des mauvais moments, l’amour physique, la fécondité, le respect de l’autre dans la liberté…) que les époux découvrent ce qu’est l’amour de Dieu pour l’humanité : le don de soi sans réserve. Les réflexions théologiques sur le Cantique des cantiques qui est un poème d'amour entre un homme et une femme, interprété comme l'amour entre Yahvé et Israël, sont sans doute à l'origine de cette perception de l'amour du couple comme image de l'amour de Dieu.

     

    À cette dimension du mariage comme image de l'alliance entre Dieu et son peuple, la théologie paulinienne (Épître aux Éphésiens), qui sert de référence à la définition actuelle du mariage chrétien, ajoute un autre niveau. Les textes de Paul sont fréquemment utilisés dans le mariage chrétien quoique le mariage d'amour soit une conquête récente du début du 20ème siècle.

     

    Pour préparer leur mariage, au cours de quelques réunions avec le pasteur, le prêtre ou une équipe paroissiale, les fiancés choisissent souvent (avec différents degrés de latitude selon les confessions) les cantiques, les chants et le texte de leur engagement mutuel.

     

     

    2-4-2-    Obligations entre époux

     

    Les époux se doivent :

     

    • amour et assistance,
    • Ils élèvent les enfants,
    • la liberté : chacun des fiancés doit être pleinement libre au moment de son engagement
    • la fidélité : ils se promettent fidélité et cette promesse est source de confiance réciproque

     

     

    2-4-3-    Dispositifs particuliers à certaines confessions

     

    -                     Orthodoxe
     

    Il nécessite de contacter le pope et de participer à quelques réunions. Un acte de baptême sera requis. Les fiançailles se célèbrent en même temps que le mariage, et annoncent le début de la cérémonie. La cérémonie orthodoxe est fastueuse, l'église scintille sous l'effet des bougies et des reflets argentés, dorés et de couleurs. Le mariage orthodoxe est célébré au cours d'un office. Des textes du Nouveau Testament sont lus par le pope et les mariés partagent la coupe puis marchent autour de l'autel avec les témoins : chacun des fiancés tiendra un cierge allumé. Ils prononceront leur engagement, puis feront trois fois le tour du lutrin, là où sont disposés les Evangiles.

    Les ministres du culte sont mariés sauf les évêques.

     

    -                     Catholique
     

    Le mariage est un sacrement que se donnent les époux mais il a toujours lieu dans une église ou, le cas échéant, une chapelle familiale. Il est réalisé sous l'autorité de l'évêque du lieu dont dépend le prêtre officiant.

     

    Les familles dont l'un des membres est prêtre doivent demander l'autorisation de l'ordinaire du lieu.

     

    Les religieux de quelques ordres (dominicains, jésuites) ne dépendant que de leur supérieur provincial sont dispensés de l'autorisation de l'évêque et peuvent procéder sans formalité préalable.

     

    -                     Protestantismes européens
     

    Les protestantismes ne connaissent que deux sacrements, Baptême et Cène, seuls fondés dans le Nouveau Testament. Il en résulte que le mariage n'est pas un sacrement.

     

    Le mariage est avant tout un choix personnel des deux époux, un acte civil. La cérémonie religieuse au temple signifie la dimension spirituelle de l'amour conjugal, le couple plaçant son union devant Dieu et sous l'autorité de sa parole.

     

    Le mariage a souvent lieu au cours d'un culte, le plus souvent le dimanche car le jeune couple est aussi placé sous la sauvegarde de la communauté. Au cours de l'office, le couple indique que ses choix de vie sont conformes aux valeurs évangéliques, et le pasteur prononce la bénédiction sur les époux.

     

    -                     Dans les pays non occidentaux

     

    De nos jours, le mariage chrétien se déroule d'une manière relativement similaire dans les différentes confessions: il supplante souvent les traditions locales. On célèbre parfois trois mariages, la dot, le mariage civil apporté souvent par la colonisation de même que le mariage chrétien, tout en considérant le mariage chrétien comme le plus important.

     

     

    2-5-           Que retenir de l’histoire du mariage chrétien à travers les époques et les cultures ?

     

     

    A travers les âges et les cultures, le mariage chrétien a connu des bases légales et théologiques mais surtout des pratiques très diverses. Les premiers chrétiens se mariaient selon les coutumes de leurs pays d'origine. Pour les chrétiens juifs par exemple, la Bible montre que cet événement était purement familial, dans la mesure où les mariages sont arrangés pour unir deux familles, c'est à dire deux patrimoines. Ce n'est qu'à partir de l'empereur Constantin Ier le Grand que l'Église conseilla aux chrétiens de protéger juridiquement le mariage chrétien par le mariage civil romain.

     

    Dans le droit romain c’est le consentement des futurs époux qui fait le mariage, mais il faut l'accord des parents. Il cesse avec le consentement. Alors que le droit romain implique un consentement continu sans lequel le mariage cesse, le mariage chrétien nécessite seulement un consentement initial et est considéré comme indissoluble. Au 4ème concile du Latran, en 1215, le mariage chrétien devient l'objet de décisions juridiques internes à l'Église. L'Église catholique réglemente le mariage une première fois et exige la publication des bans (pour éviter les mariages clandestins), instaure le mariage comme sacrement, donc indissoluble, sauf par la mort, exige le consentement libre et public des époux, échangés de vive voix dans un lieu ouvert (contre les rapts).

     

    La tradition de célébrer le mariage chrétien dans un édifice religieux ne date que du haut Moyen Âge ; en effet, aucun texte des Évangiles n'y fait allusion. La christianisation de l'empire romain, puis les invasions « barbares » modifièrent ces pratiques. Le mariage devint une cérémonie privée, qui se déroulait au domicile de la future épouse, et donnait lieu à des réjouissances familiales. Une bénédiction était parfois donnée, mais sans qu'elle n'ait de valeur officielle. Le mariage était un engagement mutuel, écrit et signé, que la législation impériale encadrait.

     

    On peut conclure qu’à travers les âges et les cultures, le mariage se présente comme un acte à la fois individuel et social.

     

     

    CHAPITRE 3 : RELATIONS SEXUELLES ET MARIAGE, LA BIBLE VA PLUS LOIN

     

     

    Si le mariage a toujours été une réalité individuelle et sociale sans valeur spirituelle intrinsèque, en dehors du fait qu’elle peut être considérée comme une image de l’union de l’Eglise avec le Christ, quelle réponse la Bible apporte-t-elle à la question du lien entre le mariage et les relations sexuelles ?

     

     

    3-1- Pas de texte explicite

     

     

    C’est difficile d’écrire quelque chose de pareil mais c’est avant tout pour moi une attitude que m’impose le respect pour la Parole de Dieu. Si la Bible est la Parole de Dieu, la respecter c’est ne rien lui retirer mais aussi ne rien lui ajouter. Pourquoi faire dire à la Bible ce qu’elle ne dit pas dans le souci de préserver une quelconque morale chrétienne ? Il est juste de préserver une certaine morale chrétienne mais il y a atteinte à l’intégrité et à l’autorité de Bible quand on fait passer des règles morales pour la Parole de Dieu. Dans Apocalypse 22 : 17-18, le Seigneur nous clairement en garde contre la tentation d’ajouter ou de retirer des choses à la Révélation. Le débat est le même que pour les boissons alcoolisées. Beaucoup de dirigeants chrétiens insistent que la Bible défend au chrétien de boire des boissons alcoolisées sans pouvoir citer un verset des Ecritures allant explicitement dans ce sens.

     

    Dans la Bible, je ne connais aucun verset qui utilise les expressions « mariage » et « rapports sexuels » en faisant du premier la condition nécessaire aux seconds. Le jour où j’en découvrirai, je changerai aussi ma conviction.

     

    La Bible ne considère comme péché que les « rapports sexuels illicites », ce qui renvoie à la loi et à la morale et dans un sens plus large aux normes sociales. On peut commencer par admettre que la loi à laquelle on peut se référer ici peut être la loi du pays ou de la communauté où l’on vit. Mais cela manque de force et de caractère spirituel intrinsèque si on ne peut pas aussi se référer à une Loi divine. On retrouvera clairement dans la Loi « tu ne commettras point adultère (relation illicite avec une autre épouse) » mais rien de si explicite quand il s’agit de relations sexuelles avant le mariage.

     

     

    3-2- Une déduction à partir d’autres principes bibliques

     

     

    A partir de tout ce qui a été souligné jusque là on pourrait croire que la conclusion serait que les rapports sexuels avant mariage ne sont aucunement un péché d’après la Bible ! Et bien, ce serait une conclusion trop rapide et fausse.

     

    Un fondement important de l’interprétation de la Bible est de reconnaître que la Bible ne se contredit pas et que tous les textes bibliques forment un tout cohérent. Ainsi, ce qui n’est pas clair dans un verset peut se clarifier soit dans les autres versets du chapitre, soit dans les autres chapitres du livre soit dans d’autres livres de la Bible.

     

    A partir de là, il n’est pas difficile d’établir à partir des Ecritures que les relations sexuelles avant le mariage constituent un péché.

     

    Il est clair dans la Bible que les relations sexuelles illicites sont un péché. Le caractère illicite des rapports sexuels fait allusion aux relations sexuelles interdites par la loi ou par la morale. En nous appelant à respecter les autorités (Romains 13 :1 ; Tite 3 :1), la Bible donne la valeur de la loi établie par les autorités pour le croyant. Et quand elle nous exhorte à être irréprochables, non seulement devant Dieu mais aussi devant les hommes (Actes 24 :16 ; 2 Corinthiens 8 : 21), la Bible nous donne le poids des normes sociales. En effet, Dieu nous considère dans notre réalité humaine individuelle et sociale et ses commandements en tiennent compte. Nous ne pouvons pas nous comporter d’une manière inconséquente par rapport à la loi et aux réalités sociales de notre milieu de vie parce que nous sommes citoyens célestes.

     

    Il est aussi intéressant de remarquer que « relations sexuelles illicites » ne peut pas se limiter au seul fait de la chronologie de ses relations sexuelles par rapport au mariage. On doit y inclure toutes les autres formes de relations sexuelles réprouvées par la loi et la morale. C’est d’ailleurs ce qui explique la multitude de mots ou expressions utilisés pour traduire le terme d’une version biblique à l’autre. Nous rappellerons à cet effet l’impudicité, la fornication (rapports sexuels entre deux personnes non mariées entre elles), le libertinage (le fait de mener une vie dissolue, dépravée), immoralité (manière de vivre contraire à la morale), l’inconduite sexuelle (mauvaise conduite sexuelle) ou encore la débauche (recherche à l'excès des plaisirs sensuels) selon les traductions. Et on doit aussi en rapprocher l’homosexualité (1 Corinthiens 6 : 9 ; 1 Timothée 1 : 10 ; version Semeur), la pédophilie (rapport sexuel avec un enfant), la zoophilie (rapport sexuel avec un animal), la nécrophilie (rapport sexuel avec un mort) et toute autre perversion sexuelle.

     

    Mais cette approche où le péché n’est défini que par rapport aux normes légales ou morales pose au moins deux problèmes.

     

    Premièrement elle enlève au péché une part de sa gravité et de son horreur devant Dieu. Dans des rapports sexuels avant mariage, on ne verrait plus un péché authentique mais plutôt une désobéissance aux autorités ou simplement un écart par rapport aux normes morales. Or le péché est avant tout une affaire spirituelle, une affaire qui implique directement Dieu et notre relation avec lui et constitue un danger qui implique notre éternité, bien plus qu’un simple écart par rapport à des normes sociales ou légales de notre pays ou de notre communauté. Remarquons que si on considérait que l’expression « porneia = rapport sexuel illicite » voulait simplement signifier relations sexuelles en dehors du mariage, certains homosexuels « légalement mariés » ne seront pas considérés comme étant dans le péché !

     

    Deuxièmement, puisque ce péché ne se définirait que par rapport aux normes légales et morales d’une société donnée, des enfants de Dieu vivant à des époques différentes dans une même communauté donnée pourraient avoir des comportements qui pour les uns seraient un péché et pour les autres ne le seraient pas puisque les normes morales et les lois varient d’une époque à l’autre. De même, deux chrétiens vivant à la même époque mais dans des sociétés différentes pourraient avoir des comportements que Dieu considèrerait comme péchés pour l’un et admis pour l’autre puisque les normes morales et les lois varient d’une société à l’autre. De façon plus caricaturale, un chrétien qui voyage aura des comportements qui sont tantôt péchés tantôt admis selon les normes morales et les lois du pays ou de la société dans laquelle il se retrouve. Cela parait à l’évidence aberrant et on devrait se demander si la Bible ne nous donne pas plus d’argument en faveur de la pureté à attacher aux rapports sexuels.

     

     

    3-3- Un principe originel plus profond

     

     

    Une des règles cardinales de la lecture principielle de la Bible est que l’Ecriture s’explique par l’Ecriture : c’est l’analogie de la foi. Un passage biblique se comprend à la lumière de tous les autres. Puisque c’est le même Esprit qui inspire les différents textes, il y a une uniformité d’esprit entre les différents textes. Cette règle a comme implication majeure que la première mention d’un principe est le plus important.

     

    Parlant de l’union et des relations entre l’homme et la femme, la première mention biblique est rapportée dans le texte de genèse 2 : 18-24 que nous avons commencé à évoquer plus haut :« L’Eternel Dieu dit : il n’est pas bon que l’homme soit seul, je lui ferai une aide semblable à lui. L’Eternel Dieu forma de la terre tous les animaux des champs et tous les oiseaux des cieux, et il les fit venir vers l’homme, pour voir comment il les appellerait, et afin que tout être vivant portât le nom que lui donnerait l’homme. Et l’homme donna des noms à tout le bétail, aux oiseaux du ciel et à tous les animaux des champs ; mais pour l’homme, il ne trouva point d’aide semblable à lui. Alors l’Eternel Dieu fit tomber un profond sommeil sur l’homme, qui s’endormit ; il prit une de ses côtes, et referma la chair à sa place. L’Eternel Dieu forma une femme de la côte qu’il avait prise de l’homme, et il l’amena vers l’homme. Et l’homme dit : Voici cette fois celle qui est os de mes os et chair de ma chair ! On l’appellera femme parce qu’elle a été prise de l’homme. C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et ils deviendront une seule chair ».

     

    Nous nous attarderons donc à décortiquer ce passage afin de découvrir jusqu’où la Parole de Dieu nous amène en ce qui concerne l’union et les rapports entre l’homme et la femme.

     

    -                     Le contexte du texte 

     

    Nous sommes au tout début de la création, au 6ème jour de la création puisque Dieu a créé l’homme le 6ème jour et a achevé son œuvre créatrice première ce jour même. En ce 6ème jour dont nous ne connaissons pas la durée comparativement à nos jours actuels de 24 h, Dieu s’est occupé de la création des animaux qui devrait peupler la terre ferme. Après avoir créé tous ces animaux, Dieu se tourna maintenant vers son chef-d’œuvre dont l’idée a probablement a été à l’origine de la création de la terre. Oui, on peut bien affirmer que dès le commencement de la création de la terre, Dieu visait l’homme. Dieu eut l’idée de créer l’homme à son image.

     

    Mais où va-t-il habiter cet homme ? C’est probablement ce qui mobilisa Dieu dans la création du merveilleux environnement terrestre pour l’homme. Et quand Dieu eut fini de créer tout ce qui était nécessaire à l’épanouissement de l’homme dans son milieu, il dévoile le couronnement de son projet de création. Nous sommes là à Genèse 1 : 26 : « Puis Dieu dit : faisons l’homme (aw-dawm’ ou adam = être humain) à notre image, selon notre ressemblance, et qu’il domine sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur le bétail, sur toute la terre, et sur tous les reptiles qui rampent sur la terre ». Le verset qui suit résume la création de la race humaine : « Dieu créa l’homme (aw-dawm’ ou adam = être humain) à son image, il le créa à l’image de Dieu, il le créa homme (zaw-kwar’ ou zakar = le mâle) et femme (nek-ay-baw’ ou naqebah = la femelle) » (Genèse 1 : 27). Dans ce verset on voit déjà la réalité du fait que l’homme « zakar », le mâle, et la femme « naqebah », la femelle, étaient tous deux contenus dans l’homme « adam ». Le passage de Genèse 2 : 18-24 viendra apporter des détails sur le déroulement de cette création.

     

    -                     Analyse du texte

     

    o             Genèse 2 : 18 : « L’Eternel Dieu dit : il n’est pas bon que l’homme (aw-dawm’ ou adam = être humain) soit seul, je lui ferai une aide semblable à lui. »

     

    Ce verset nous rend compte d’un discours de Dieu. « L’Eternel Dieu dit. » Le contenu du discours est en deux portions.

     

    D’abord un constat, une appréciation, une évaluation de Dieu sur la condition de l’homme : « il n’est pas bon que l’homme (adam, être humain) soit seul… » Rappelons-nous que nous sommes toujours au 6è jour. Dieu n’a pas mis des jours et des jours pour faire ce constat même si nous ne pouvons pas dire combien de temps cela représente avec nos repères d’aujourd’hui. Il a trouvé quelque chose qui n’était pas bon au cours de son processus de création. Cela ne veut certainement pas dire que Dieu n’avait pas prévu dès l’origine de créer Eve. En fait dans la formulation « à notre image » on peut déjà supposer la pluralité intrinsèque à l’être humain tout comme Dieu tout en étant un est Père, Fils et Esprit-Saint c'est-à-dire intrinsèquement pluriel.

     

    Dieu parle de façon à nous faire comprendre ce qu’il faisait mais aussi pour attirer notre attention sur la place qu’il voulait donner à chacun des deux membres qui constituait l’être humain. Il est capital de remarquer ici que le texte hébreu n’utilise pas le mot « zakar, le mâle » mais plutôt le mot « adam, l’être humain. » Dieu n’a pas dit « il n’est pas bon que le mâle soit seul », mais « il n’est pas bon que l’être humain soit seul. »

     

    Cela présuppose d’une part que jusqu’à cette étape de la création, l’être humain qui existait n’était pas intrinsèquement mâle (même si on peut supposer qu’il avait les caractères extérieurs du mâle, la Bible n’en précise rien) mais qu’il renfermait en lui toute l’humanité. En fait, la création de l’être humain n’était pas encore achevée, elle n’était pas encore parfaite et c’est d’ailleurs pourquoi Dieu peut exprimer le constat qu’il n’est pas bon que les choses restent telles quelles. Il y avait encore quelque chose de l’humain qui doit être révélé.

     

    Dieu poursuit alors son discours par la déclaration d’une intention : «… je lui ferai une aide semblable à lui. » Dieu se donnait donc pour projet de faire à l’homme « adam », être humain, une aide semblable à lui. Il est encore curieux de remarquer que même dans ce verset le mot hébreu traduit en français par homme n’est pas « zakar », le mâle, mais « adam », l’humain. Connaissant la suite de l’histoire et sachant que finalement Dieu a fait une femme (la femelle) nous mettrions volontiers le mot « zakar » à la place du mot « adam » dans ce verset. Cette précision du texte hébreu confirme d’une part la force de l’inspiration des Ecritures et d’autre part l’utilité de faire des retours aux textes originaux ! Les bonnes traductions peuvent comporter des erreurs humaines mais le texte biblique original reste infaillible et sans erreur.

     

    Le mot hébreu pour « aide semblable » est « ezer kenegdo ». Ezer décrit une collaboration lorsque la force d’une personne est insuffisante : le soutien, le secours. Dans la Bible, ce thème est souvent utilisé pour Dieu comme le soutien et le secours de l’homme. Le mot kenegdo signifie correspondant, face à face ; et dans ce mot il y a la racine d’un verbe qui signifie communiquer par la parole. Ezer kenegdo c’est donc un soutien, un vis-à-vis de l’autre par la communication. Supposons qu’ « adam », l’être humain, écoutait Dieu révéler cette intention. Qu’aurait-il pu imaginer ? Il sera certainement impatient de savoir comment cela va se passer, d’où viendra ce vis-à-vis, à quoi ressemblera ce semblable... ?

     

    Dieu va maintenant mettre son projet à exécution de façon progressive. Nous passons donc au verset suivant.

     

     

    o             Genèse 2 : 19 : « L’Eternel Dieu forma de la terre tous les animaux des champs et tous les oiseaux des cieux, et il les fit venir vers l’homme, pour voir comment il les appellerait, et afin que tout être vivant portât le nom que lui donnerait l’homme. »

     

    Ce verset est un récit. Il ne s’inscrit pas entièrement dans la chronologie de la création. En fait la portion « L’Eternel Dieu forma de la terre tous les animaux des champs et tous les oiseaux des cieux » est un rappel qui renvoie à des évènements du 5ème jour et des événements du début du 6ème jour qui ont lieu bien avant la création de l’homme. La portion suivante «… et il les fit venir vers l’homme (« adam », l’être humain), pour voir comment il les appellerait, et afin que tout être vivant portât le nom que lui donnerait l’homme (« adam », l’être humain) » quant à elle s’inscrit bien dans la suite du projet de Dieu de faire une « aide semblable » à l’humain.

     

    Deux objectifs sont clairement exprimés pour cette première étape que Dieu a choisie.

     

    Premièrement, voir comment l’humain appellerait les animaux que Dieu fait venir vers lui. Certains pensent que le fait que l’homme devait d’abord nommer les animaux était un test de sa maturité intellectuelle. On peut l’admettre mais je me demande si l’homme aurait été déclaré intellectuellement immature s’il donnait au lion le nom de pigeon et à l’aigle celui de bœuf. A mon avis l’enjeu est ailleurs. Nommer quelque chose ou quelqu’un c’est le reconnaître parmi une multitude de choses ou d’individus et le distinguer des autres. C’est reconnaître ses caractéristiques particulières qui le distinguent parmi d’autres. En nommant les animaux, « adam », l’humain, reconnaissait leurs distinctions les uns d’avec les autres mais par la même occasion leur distinction d’avec lui. C’est d’ailleurs ce qui sera clairement exprimé par la suite.

     

    Le deuxième objectif clairement exprimé était : « et afin que tout être vivant portât le nom que lui donnerait l’homme (« adam », l’être humain) ». Ici c’est à la fois une marque de la responsabilité de l’homme mais aussi de son autorité vis-à-vis des animaux. Il est intéressant, et je le répète à dessein, de remarquer que jusque là, ce qui se passe concerne l’humain « adam », donc le mâle et la femelle ne sont pas encore séparés.

     

    Un troisième objectif de cette démarche divine, mais non exprimé par le texte biblique, pourrait être de susciter le désir et le manque chez « adam ». Il verra les animaux passer, il remarquera qu’ils sont en couple alors que lui est seul, et de là, peut naître le désir d’être aussi en couple et, comme il ne verra rien comme lui, le manque sera créé dans l’attente de la solution divine. Dieu ne voulait certainement pas prendre le risque d’amener devant « adam » une femme dont il n’en ressentait pas le besoin !

     

    o             Genèse 2 : 20 : « Et l’homme donna des noms à tout le bétail, aux oiseaux du ciel et à tous les animaux des champs ; mais pour l’homme, il ne trouva point d’aide semblable à lui ».

     

    Dans la première partie de ce verset on voit l’homme réussir la mission explicite que Dieu lui avait assignée par rapport aux animaux : il les a nommés. La deuxième partie est pourtant curieuse si on ne tient pas compte de ce qui est implicite dans le fait de nommer. En effet Dieu ne lui a pas dit qu’il lui amenait les animaux pour qu’il trouve son aide semblable parmi eux ! Mais parce que nommer sous-entend aussi reconnaître et distinguer, cet exercice a permis à « adam » de savoir que rien de semblable à lui n’existe dans la création jusque là. Il devait certainement être un peu déçu. Il doit avoir espéré trouver un semblable parmi les animaux. J’imagine qu’il a dû hésiter en voyant les chimpanzés mais, n’en déplaise aux évolutionnistes qui trouvent que les grands primates sont des cousins de l’homme, pour « adam », aucun primate ne correspondait au vis-à-vis qu’il recherchait.

     

    o             Genèse 2 : 21 : « Alors l’Eternel Dieu fit tomber un profond sommeil sur l’homme(« adam », l’être humain), qui s’endormit ; il prit une de ses côtes, et referma la chair à sa place ».

     

    Maintenant Dieu s’est mis en action pour parfaire son œuvre créatrice ! Il ne va pas recommencer avec la terre comme il a fait pour « adam », l’humain, mais plutôt révéler ce qui est caché dans « adam ». Pour cela il lui faut de la chirurgie et toute chirurgie lourde nécessite un sommeil profond. C’est donc ce que Dieu fit : il fit tomber un profond sommeil sur « adam », prit une de ses côtes, et referma la chair à sa place. Par cet acte chirurgical d’ablation d’une côte, Dieu vient de fragiliser « adam » l’humain. Les côtes servent à protéger les organes nobles de la cage thoracique dont notamment le cœur, les poumons, le foie et la rate. Sans les côtes ces organes seraient plus facilement exposés aux chocs extérieurs. A partir du moment où une côte a été retirée, « adam » est fragilisé et certainement n’est plus complet. Il lui manque une partie de lui-même. Qu’est-ce que Dieu va faire de cette côte ?

     

    o             Genèse 2 : 22 : « L’Eternel Dieu forma une femme (« ish-shaw ou ishshah » = « opposée de l’homme ou épouse ») de la côte qu’il avait prise de l’homme, et il l’amena vers l’homme (« adam », l’être humain) ».

     

    Avec la côte retirée à « adam » Dieu a fait une femme (ishshah, opposé de l’homme ou épouse). Une fois encore c’est merveilleux de constater la richesse, la précision et la nuance du texte hébreu. Ici il ne s’agit plus de femme « naqebah » la femelle mais de « ishshah » l’opposé de l’homme ou l’épouse. Un grand changement est donc en cours. La femme qui apparaît ici n’est plus seulement la femelle indistincte contenue dans l’humain mais elle prend un caractère distinctif particulier qui apparaît dans l’expression « opposé de l’homme ». Elle n’est plus contenue dans « adam », elle existe à part entière, distinctement.

     

    Dans l’expression « opposée de l’homme » on peut aussi voir l’image de deux individus de signes opposés : l’un négatif et l’autre positif et on comprend que ces deux individus vont désormais s’attirer. La femme que Dieu forma de l’homme n’est pas un individu devant lequel l’homme pourrait rester neutre. Dieu l’a formée de sorte qu’en présence de l’homme, une attraction se crée entre les deux. La femme et l’homme portent des charges opposées afin qu’en présence l’un de l’autre les champs électriques qui se créent soient des champs d’attraction. Si l’homme et la femme avaient la même charge, ils se repousseraient plutôt que de s’attirer. Ceci explique peut-être que dans un couple où cette différence n’est pas respectée, il y ait de peu de chances que l’attraction soit maintenue !

     

    « Opposée de l’homme » peut aussi faire penser à l’image de deux Légos complémentaires. Deux Légos opposés sont en fait complémentaires : l’un comporte un creux ou une faille dans laquelle l’autre s’incruste parfaitement. Et c’est bien ça la réalité de l’homme et son « opposée » qui vient d’être créée : Dieu a fait un trou dans l’homme en enlevant une côte avec laquelle il forme l’opposée de l’homme.

     

    Jusque là, l’homme est toujours appelé « adam », l’humain, bien qu’il ne soit plus en réalité dans son état complet initial. On peut supposer que jusque là l’homme ne s’est pas encore rendu compte de ce qui s’est passé.

     

    Remarquons enfin par rapport à ce verset que Dieu a répété la procédure qu’il avait précédemment utilisée avec les animaux : il amène la femme vers l’homme. On ne peut pas dire que Dieu a donné la femme en mariage à l’homme, encore moins qu’il a célébré le mariage entre Adam et Eve. Il a simplement permis leur rencontre. Si mariage il y a eu à cette occasion, nous pouvons tout au plus dire que Dieu était en position de témoin, comme Jésus le sera aux noces de Cana.

     

    o             Genèse 2 : 23 : « Et l’homme (« adam », l’être humain) dit : Voici cette fois celle qui est os de mes os et chair de ma chair ! On l’appellera femme (ishshah, opposée de l’homme ou épouse) parce qu’elle a été prise de l’homme (« iysh ou eesh » = en contraste avec la femme ou mari) ».

     

    Dieu a-t-il eu le temps de dire un mot à « adam » quand il amena vers lui la femme ? La Bible n’en dit rien. On peut imaginer que devant cette créature merveilleuse qui apparaissait devant lui, « adam » n’a pas pu retenir son émotion et s’est laissé aller à une déclaration poétique. Il y a longtemps (au cours du 6ème jour !) qu’il attendait ce vis-à-vis promis. Il a vu passer des milliers et des milliers d’animaux mais aucun ne lui ressemblait. Il a conclu qu’il n’a aucun semblable sur terre et, subitement, sortant d’un profond sommeil, il se trouve en face d’une créature qui lui ressemble, qui l’attire par ses charges opposées, qui peut combler le vide créé en lui par l’ablation d’une côte.

     

    Comment « adam » a-t-il su que cette créature qui est devant lui est « os de ses os et chair de sa chair » ? (Au passage, « adam » nous informe que Dieu n’a pas enlevé une côte sèche c’est-à-dire seulement un os, mais qu’il avait aussi emporté des muscles, la chair, qui étaient sur cette côte !). On peut imaginer que la ressemblance était tellement évidente que « adam » était sûr que c’était une « autre lui » qui était là. De plus le doute quant à son origine pouvait être ôté parce que « adam » savait qu’une telle créature n’existait pas sur terre ; il avait vu défiler tous les animaux, aucun ne ressemblait à la femme ! Peut-être aussi Dieu lui avait-il expliqué ce qu’il allait faire c’est-à-dire retirer de lui une côte pour former la femme, mais cela n’enlève pas l’émerveillement de « adam » devant cette créature nouvelle qui fait tant d’effets sur lui !

     

    Le plus intéressant dans ce verset, c’est que pour la première fois, un troisième mot hébreu apparaît pour le désigner l’homme. Au début c’était « adam » l’être humain, puis ce fut « zakar » le mâle et maintenant c’est « iysh ou eesh » qui se définit par rapport à « ishshah ». Non seulement l’homme venait de se rendre compte qu’il n’était plus l’ « adam » qu’il était au début, quelque chose avait changé en lui, mais aussi il se rendait compte que la créature qui était en face de lui, lui ressemblait tout en étant différente. Il a pu penser : « Elle me ressemble, c’est presque moi, elle est de mon espèce, mais elle est aussi différente. Alors si je ne suis plus « adam » à part entière, je suis donc devenu « iysh » et elle, la partie complémentaire qui a été retirée de moi, est « ishshah » ; ensemble nous constituons « adam », nous sommes complémentaires… » ! Désormais « adam » est révélé : il est « iysh » + « ishshah ».

     

    o             Genèse 2 : 24 : « C’est pourquoi l’homme (« iysh ») quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme (« ishshah »), et ils deviendront une seule chair ».

     

    De qui est cette déclaration ?

     

    De « Adam » ou plus exactement « Iysh » ? Certainement pas. Il venait de faire sa plus merveilleuse déclaration et non seulement je pense qu’il n’avait rien à y ajouter mais probablement s’il avait quelque chose à faire à partir de ce moment là, c’était d’entrer en relation avec sa « ishshah » plutôt que de se mettre à établir des principes ! Plus sérieux, dans cette déclaration, on parle de père et de mère. Adam n’en avait pas l’expérience.

     

    De Moïse, l’auteur inspiré du livre de la Genèse ? Cela est possible. On peut imaginer qu’au fur et à mesure que Dieu lui donnait la révélation de ce qui s’est passé au commencement avec la description des conditions de création de l’homme et de la femme, Moïse en soit arrivé à une sorte d’éclairage.

     

    Comme s’il finissait par dire : « ah, je vois maintenant… », en hochant la tête, « … je vois… si les choses ont été comme ça, je comprends pourquoi il faut que l’homme quitte son père et sa mère pour s’attacher à sa femme… » Cela n’en est pas moins la Parole de Dieu puisque tout ce qui nous est laissé dans les Ecritures est inspiré de Dieu.

     

    De Dieu ? Encore plus probable. Après avoir décrit à Moïse tout ce qui s’est passé à la création de l’homme et de la femme, Dieu montre à Moïse que c’est pour toutes ces raisons qu’il faut que l’homme quitte son père et sa mère pour s’attacher à sa femme… Matthieu 19 : 5 laisse entendre que c’est bel et bien Dieu qui a prononcé cette phrase.

     

    Dans tous les cas, que ce soit une parole inspirée découlant d’une prise de conscience de Moïse ou qu’il s’agisse des paroles mêmes de Dieu, ce verset ne date pas du 6ème jour, même pas du temps de l’Eden. Il a été prononcé bien plus tard, au moment où Moïse recevait la révélation sur les événements du commencement mais il reste en lien absolu avec les conditions de création de l’homme et de la femme, donc avec les versets 18 à 23, et son introduction établit clairement ce lien.

     

    Le contexte de ce verset défini, venons-en maintenant à son contenu.

     

    §                    « C’est pourquoi… » : c’est une conséquence, une déduction logique de tout ce qui précède. Et Dieu sait que ce qui précède est riche, détaillé et précis.

     

    §                    « … l’homme (« iysh »)… » : c’est bien de l’homme, « iysh » qu’il s’agit. C’est un être qui se définit par contraste avec « ishshah ». Les individus que Dieu attend dans le type de relation qu’il va décrire dans ce verset sont des êtres complémentaires par leur nature même. On peut donc affirmer que les homosexuels n’y sont pas attendus.

     

    §                    « … quittera son père et sa mère… » : il est question ici de liberté et d’indépendance. Indépendance sociale, matérielle, intellectuelle et affective. L’homme candidat à ce type de relation doit préalablement acquérir son indépendance, c'est-à-dire être capable d’exister par lui-même sans dépendre entièrement des autres. Il doit pouvoir subvenir à ses besoins matériels, il doit pouvoir prendre des décisions de façon autonome, il doit pouvoir se séparer des liens affectifs exclusifs qu’il a pu avoir jusque là avec son entourage familial.

     

    §                    « …et s’attachera… » : s’attacher à, c’est se lier à, s’accrocher à, se coller à, s’unir à… Il est bien question de lien et c’est probablement dans cette notion que réside le nœud de tout ce que nous essayons de développer jusque là.

     

    Dans le contexte où nous sommes, ce lien c’est avant tout l’attachement, c'est-à-dire l’amour entre l’homme et la femme. Quand on peut interchanger ici les mots attachement et amour, il s’agit de l’amour dans le plein sens du mot c’est-à dire « eros », « phileo » et « agape ».

     

    « Eros » c’est l’amour sensuel qui implique la sexualité. Il est égocentrique, chargé de désir et d’aspiration, il s’élève vers la conquête de l’objet d’amour qui l’attire par sa beauté. « Eros » reconnaît la valeur intrinsèque de l’objet d’amour qui a quelque chose d’attrayant. C’est un amour qui regarde en haut, vers l’objet d’amour qui a quelque chose à donner. « Eros » prend ! « Eros » implique le corps et ses sensations.

     

    « Phileo » c’est l’amour en réponse à ce qui nous procure un plaisir. Il est souvent utilisé pour décrire une affection amicale. C’est du donnant-donnant, celui qu’on pourrait placer dans le fameux « aime qui t’aime ». Il est discriminatoire et conditionnel, se mérite, se donne « à cause de… » C’est un échange à un même niveau, il ne s’élève ni ne s’abaisse. « Phileo » échange ! Puisqu’il intervient en réponse à ce que nous éprouvons comme agréable de la part de quelqu’un « phileo » implique notre ressenti émotionnel, et de façon matérialisée les centres émotionnels sous corticaux ou encore notre « âme », notre « cœur ».

     

    « Agape » c’est l’amour qui se sacrifie, qui ose perdre sa vie. C’est l’amour désintéressé, inconditionnel, qui fait don de soi. Il n’est pas motivé, n’est pas mérité, se donne « malgré… » Indépendant de la valeur de son objet, c’est l’amour qui regarde en bas vers un objet dont il crée la valeur. « Agape » donne ! « Agape » implique notre décision, notre volonté et de façon matérialisée le cortex cérébral ou si on veut notre « esprit ».

     

    Ce lien ou attachement dont il est question dans ce verset impliquerait donc le corps, l’âme et l’esprit de celui qui s’y engage ; il engage l’être entier. Je ne connais rien de plus fort pour lier deux personnes ! Ce lien qui unit deux individus dans la globalité de leur être peut s’envisager comme indissoluble. On pourrait comprendre que tant que l’un d’eux est encore vivant, il est inconcevable d’imaginer une séparation. C’est peut-être justement là la raison de la déclaration de Jésus quand il dit « que l’homme ne sépare point ce que Dieu a joint » (Matthieu 19 : 6). Attention à ne pas s’écarter de l’enjeu qui nous amène à ce développement ! Nous sommes entrain d’explorer la déclaration solennelle de Dieu au sujet de l’union entre l’homme et la femme et nous en sommes arrivés au fait que l’homme « s’attachera ».

     

    Si s’attacher peut avoir toute la profondeur que nous venons de décrire, nous pouvons nous rendre compte que c’est une condition très précieuse et sérieuse. Cet attachement qui engage l’être dans sa globalité est bien plus qu’une cérémonie, qu’elle soit pratiquée devant les familles, les autorités municipales ou encore devant une église. On peut passer devant ses différentes instances sans vraiment être engagé à la dimension d’attachement décrit précédemment. On connaît les mariages forcés où l’un des conjoints se voit engagé dans un lien malgré lui. On ne peut pas dire qu’il est « attaché » à la personne qu’il épouse même si des registres sont signés. On connaît aussi des mariages d’intérêt ou des gens s’engagent simplement pour ce qu’ils peuvent gagner de l’union. Là non plus la condition d’ « attachement » n’est pas vraiment remplie. C’est dire que des gens peuvent bien « se marier » sans remplir la condition d’attachement présentée dans ce verset ! Et si cette condition était un préalable aux rapports sexuels, ce qui reste à démontrer, on conclurait que le mariage n’est pas une condition suffisante aux rapports sexuels ! Intéressant n’est-ce pas ?

     

    Nous avons dit que s’attacher c’est se lier et ce lien c’est avant tout l’attachement ou l’amour dans toute sa portée entre l’homme et la femme. Si le lien attachement ou amour est invisible et individuel, il pourrait aussi avoir une expression visible et publique. Et c’est là que les diverses dispositions socioculturelles trouveront leur place. Il s’agit de la dot (gage du mariage devant les familles dans les cultures africaines notamment), du mariage civil (devant les autorités publiques) et de la bénédiction nuptiale (considérée par certains comme le mariage religieux). Mais ces différentes cérémonies ne peuvent pas se substituer à l’attachement et à l’amour entre les deux individus.

     

    Continuons l’exploration de notre verset.

     

    §                    «… à sa femme… » : on peut juste retenir ici que dans la pensée de Dieu, il n’y a pas de place pour la bigamie ou la polygamie : l’homme s’attachera à « sa » femme, c’est une seule femme. Il n’y a pas non plus de place pour l’adultère ou l’échangisme : l’homme s’attachera à « sa » femme, la sienne, pas à celle d’un autre. Et une fois encore il n’y a pas de place pour l’homosexualité : l’homme s’attache à sa « femme », sa « ishshah » qui lui est opposée ou complémentaire.

     

    §                    « … et… » : voici la conjonction de coordination la plus utilisée de la langue françaisequi subitement a besoin qu’on s’y attarde un peu pour en comprendre le sens ! Cela est important en effet car le lien que nous établirons entre les portions précédentes du verset et la courte portion qui va suivre est d’une valeur capitale pour la compréhension du verset.

     

    La conjonction de coordination « et » sert pour exprimer une addition, un rapprochement ou une conséquence. Quand je dis : « J’ai mangé une orange et une mangue », ici et exprime une addition. Quand je dis : « Il a coupé le compteur et appelé les secours », ici et exprime un rapprochement. Et quand je dis : « Nous nous sommes rendu compte que nous avions beaucoup de points d’intérêts communs et nous sommes devenus amis », ici et exprime une conséquence. Si les sens d’addition et de rapprochement sont apparentés, il n’en est pas de même pour la conséquence parce que cela modifie énormément les rapports entre les deux portions de la phrase. Dans le rapprochement ou l’addition, et peut être remplacé par puis ou ensuite ; dans la conséquence, il peut être remplacé par ainsi ou alors.

     

    Dans notre verset, la portion finale « ils deviendront une seule chair » est-elle juste une addition ou un rapprochement à ce qui précède ou une conséquence de ce qui précède ?

     

    S’il s’agit d’un rapprochement ou d’une addition, le verset peut être reformulé de la façon suivante :« C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, « puis » (ou« ensuite ») ils deviendront une seule chair ». On comprendra alors le verset comme suit : premièrement l’homme quittera son père et sa mère, deuxièmement il s’attachera à sa femme,troisièmement ils deviendront une seule chair. Dans ce cas, « devenir une seule chair » est une prochaine étape à franchir.

     

    S’il s’agit d’une conséquence, le verset se reformulera comme suit : « C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, « ainsi »(ou « alors ») ils deviendront une seule chair ». Dans ce cas, le verset se comprendra comme suit : premièrement l’homme quittera son père et sa mère, deuxièmement il s’attachera à sa femme, si ces conditions sont remplies, ils deviendront une seule chair.

     

    Voici donc un verset dont la compréhension pourrait changer à partir juste d’une conjonction de coordination ! Nous verrons quel sens parait le plus plausible quand nous aurons examiné la portion suivante.

     

    §                    « … ils deviendront une seule chair » : Pour certains, « devenir une seule chair » c’est « avoir des rapports sexuels ». Pour eux, le verset voudra dire : « l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, ensuite ils pourront avoir des rapports sexuels ». Il faut ajouter aussi que pour ceux qui ont cet avis, « s’attacher à sa femme » veut dire « se marier ». Et le verset 24 de Genèse 2 voudra simplement dire qu’il faut se marier pour avoir des rapports sexuels. Au vu de tout ce que nous venons de développer, cela parait très réducteur même si ça permet de résoudre magistralement des questions difficiles.

     

    Pouvons-nous et devons-nous comprendre dans « devenir une seule chair » autre chose qu’avoir des rapports sexuels ?

     

    Il semble que la réponse biblique à ce questionnement est oui. En effet dans 1 Corinthiens 6 : 16-17, parlant de l’impudicité, l’apôtre Paul dit ceci : « Loin de là ! Ne savez-vous pas que celui qui s’attache à la prostituée est un seul corps avec elle ? Car est-il dit, les deux deviendront une seule chair. Mais celui qui s’attache au Seigneur est avec lui un seul esprit ».

     

    Dans ce verset nous retrouvons le verbe « s’attacher » qui peut, dans le cas de l’attachement à la prostituée prendre les sens de « eros » et de « phileo » et dans l’attachement au Seigneur, prendre les sens de « phileo » et « agape ». Si « devenir une seule chair » voulait dire « avoir des rapports sexuels », Paul serait entrain de dire « ne savez vous pas que celui qui s’attache à la prostituée a des rapports sexuels avec elle » ? D’emblée il y a quelque chose qui ne va pas parce qu’il est évident que l’attachement à une prostituée est en fait un euphémisme pour parler des rapports sexuels avec elle. De plus, dans cette logique, je ne vois aucune façon de comprendre l’expression « devenir un seul esprit avec le Seigneur ».

     

    L’expression « devenir une seule chair » ne veut donc certainement pas dire « avoir des rapports sexuels ». Que peut-on y comprendre alors ?

     

    D’abord il s’agit avant tout d’une métaphore. Quand le texte biblique dit que l’homme et la femme deviendront une seule chair, il ne veut pas dire que les deux vont se fondre physiquement en un seul être. Même si dans le processus de la création, la femme a été formée à partir d’une côte de l’homme, elle n’est pas restée seulement « côte » et ne peut donc plus s’incruster physiquement dans l’homme pour former une seule chair au sens littéral du thème. « Devenir une seule chair » renvoie plutôt à l’intimité qui se crée entre deux personnes qui s’attachent l’un à l’autre, une telle intimité qu’on pourrait dire que les deux ne forment qu’un.

     

    Les deux personnes continuent d’exister en tant qu’individus distincts avec leurs différences personnelles mais ils forment une union si harmonieuse qu’on dirait qu’ils ne sont qu’une seule personne. C’est cette idée d’intimité que l’on peut retrouver dans 1 Corinthiens 6 : 16-17 où on peut évoquer une intimité charnelle entre la prostituée et celui qui s’attache à elle et une intimité spirituelle entre le Seigneur et celui qui s’attache à lui.

     

    Revenant maintenant sur la conjonction de coordination et qui lie « ils deviendront une seule chair » à la première portion du verset, le sens le plus plausible au vu de ce qui précède est celui de « ainsi » ou « alors ». Le verset se reformulera donc comme suit : « C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, ainsi (ou alors) ils deviendront une seule chair » et on pourra y comprendre : Premièrement l’homme quittera son père et sa mère, deuxièmement il s’attachera à sa femme ; si ces conditions sont remplies, ils réalisent une intimité telle que les deux seront comme une seule personne.

     

     

    3-4- Que retenir de Genèse 2 : 18-24 ?

     

     

    Dans l’étude détaillée de la première mention de l’union entre un homme et une femme dans la Bible, nous trouvons le Créateur qui au cours du 6ème jour, créa « adam » (être humain), « zakar » (le mâle) et « naqebah » (la femelle). Au début le mâle et la femelle étaient incorporés dans un seul être. Dieu avait en projet de révéler les deux personnes différentes qui étaient incorporées dans l’humain. Mais sachant l’importance de la reconnaissance de leur origine commune et de leur complémentarité dans ses projets pour la terre, Dieu fit défiler tous les animaux devant« adam » afin qu’il les nommât.

     

    Au cours de cette tâche, « adam » se rendit compte que les autres animaux étaient totalement différents de lui et qu’ils existaient en couple. Le désir d’avoir un vis-à-vis semblable naquit en lui et ce désir ne put être comblé à l’étape actuelle de la création, d’où le manque. C’est à ce moment que Dieu paracheva son œuvre créatrice en retirant une côte d’« adam » pour en former la femme. A la vue de cette créature merveilleuse qui lui ressemblait tant tout en étant différente, cette créature si opposée et complémentaire à lui, « adam » se donna un nouveau nom en miroir de celui qu’il venait de donner à la femme : elle s’appellera «ishshah » et moi « iysh ».

     

    Plus tard, quand Dieu révèlera à Moïse les différentes étapes ayant conduit à la création de l’homme et de la femme, un principe divin s’établit comme une déduction logique de ce qui s’est passé : l’homme quittera son père et sa mère et s’attachera à sa femme, et ils deviendront une seule chair. Il s’agit donc pour l’homme de s’affranchir de la dépendance à l’égard des parents, de se lier corps, âme et esprit à sa femme et ainsi il s’établit une intimité telle qu’on prendrait les deux pour une seule personne. On admettra facilement que cette démarche est réciproque, c'est-à-dire que la femme devrait faire la même démarche que l’homme.

     

     

    3-5- Où est la place du mariage dans tout ça ?

     

     

    Nous pouvons dire que Dieu n’a pas célébré de mariage en Eden. Il a juste amené la femme vers l’homme comme il l’avait fait avec les animaux. Mais face à la femme, l’homme a eu une attitude différente qu’avec les animaux. Alors qu’il s’est contenté avec les animaux de donner des noms de lion, vache, mouton, chimpanzé, canard, biche, … c'est-à-dire seulement une activité intellectuelle, face à la femme il fit une déclaration poétique reflétant à la fois une prise de conscience et une satisfaction émotionnelle profondes : Voici cette fois celle qui est os de mes os et chair de ma chair ! On l’appellera femme parce qu’elle a été prise de l’homme ». A cette même occasion, il se donna un nouveau nom en miroir du nom qu’il donna à la femme ! Une union a été établie au moment de cette rencontre entre l’homme et la femme et s’il faut l’appeler mariage, Dieu aura été seulement témoin de ce mariage.

     

    On peut cependant retrouver (si on le veut) l’idée du mariage dans l’expression « s’attacher » même si on ne peut pas parler d’équivalence entre ses deux notions. En sachant que le mariage est avant tout un acte individuel, personnel et intime avant d’être social, et publique, on peut supposer qu’Adam et Eve n’ayant que pour toute société humaine qu’eux-mêmes, ils ne pouvaient rien organiser sur le plan social, à moins d’inviter les animaux ! Si on ne peut pas recopier le modèle social d’Adam et Eve, la première phase reste cependant un modèle à partir duquel Dieu établit un principe pour l’union de l’homme et la femme.

     

    Les cérémonies extérieures, quelles qu’elles soient, ne sont pas suffisantes pour légitimer l’union entre un homme et une femme telle que Dieu la veut. Il faut avant tout cette démarche de séparation d’avec les parents et d’attachement à l’autre en vue de réaliser une union telle que les deux soient comme un. Cet attachement implique l’être entier, le corps, l’âme et l’esprit à tel point qu’une séparation n’est pas imaginable tant que l’un des deux vit. Si cette condition n’est pas remplie, on est loin de la pensée de Dieu. Tout couple n’ayant pas de tels fondements est donc bibliquement un couple illégitime et on peut conclure que tout rapport sexuel entre deux personnes ne remplissant pas ces conditions est illicite et donc péché.

     

    On comprendra donc que la Bible ne dit pas seulement que les rapports sexuels avant le mariage sont un péché mais elle met la barre plus haut : même avec un mariage, des rapports sexuels peuvent rester illicites devant Dieu parce que les conditions de séparation et d’attachement ne seraient pas remplies.

     

    Il y a une question qui peut apparaître à cette étape ! Si les conditions de séparation et d’attachement sont remplies, on peut donc avoir des rapports sexuels licites sans se marier? Ceux qui aiment les mathématiques trouveront qu’il y a une subtilité logique qui n’est pas prise en compte avec cette question.

     

    (Sautez les lignes suivantes en crochet si vous n’aimez pas les mathématiques même si elles sont justement destinées à ceux qui n’aiment pas beaucoup les mathématiques) ! [Une proposition (p implique q) est vraie ne signifie pas que (non p implique non q) est vraie, mais plutôt que (non q => non p) est vraie ; (non p) étant le contraire de p et (non q) le contraire de q. De façon plus concrète, prenons des exemples. Supposons que p = « tu es Béninois » (donc non p = « tu n’es pas Béninois ») et q = « tu es Africain » (donc non q = « tu n’es pas Africain »). « Si tu es Béninois alors tu es Africain » est une proposition vraie. La logique permet d’affirmer que la proposition « si tu n’es pas Africain alors tu n’es pas Béninois » est vraie. Mais on ne peut pas affirmer que « si tu n’es pas Béninois alors tu n’es pas Africain » ; il y a une erreur logique et cela saute à l’œil parce qu’on peut bien être Africain sans être Béninois].

     

    Dire que les rapports sexuels sans les conditions de séparation et d’attachement sont illicites même si on faisait des cérémonies publiques ne veut pas dire que les rapports sexuels dans les conditions de séparation et d’attachement même sans cérémonies publiques sont licites !

     

    Il ne faut pas pour autant éluder la question. Ma réponse sera celle-ci : si les conditions premières, individuelles, personnelles et intimes sont remplies, qu’est-ce qui empêche de les rendre publiques par une cérémonie de mariage en tenant compte des normes sociales ?

     

    Je réponds par une question parce que cela constitue une autre préoccupation sérieuse. Beaucoup de jeunes chrétiens dans certaines contrées africaines par exemple voient se prolonger leurs fiançailles pour des années seulement pour des raisons matérielles. Ils sont prêts à se marier, ils sont en mesure de réaliser la séparation et l’attachement nécessaires mais il y a un problème : la dot. Elle coûte suffisamment cher pour que leur budget ne leur permette pas de la réunir en plusieurs mois. Et dans la pensée collective, c’est payer cette dot qui est la preuve même qu’on peut nourrir une femme ! Pourtant ils auraient pu vivre ensemble et pourvoir au besoin de leur jeune couple en toute indépendance avec leur revenu actuel.

     

    Dans le même style que l’apôtre Paul dans 2 Corinthiens 12, je dirai que « je connais un jeune homme dont les fiançailles ont été prolongées 4 ans pour des raisons essentiellement matérielles, et Dieu sait que ça n’a pas été facile » !

     

    Que faire dans ces conditions ? En attendant que les pratiques évoluent dans ce domaine, prier Dieu pour qu’il vous donne les moyens de satisfaire aux exigences sociales. Dieu est un Dieu qui bénit et quand on lui est fidèle, il ne manque pas de se glorifier dans ce domaine particulier. Le jeune homme dont j’ai parlé plus tôt a vu Dieu utiliser d’autres personnes pour payer la totalité de sa dot.

     

    On pourrait établir ici un parallèle avec ce qui se passe pour le baptême. Chez les protestants le baptême constitue un acte extérieur et public, symbole de l’engagement intérieur et personnel du croyant vis-à-vis du Christ. Par le baptême, le croyant témoigne publiquement de sa mort et sa résurrection avec Christ. Dans certaines communautés chrétiennes cependant, ce baptême prend un caractère quasi rituel et est parfois administré à des personnes qui n’ont fait aucune expérience personnelle avec Jésus, même si elles peuvent réciter la confession de foi et les principales doctrines de la dénomination. Ce type de baptême a-t-il le sens et la portée bibliques ? Peut-on lui donner une valeur intrinsèque ? Cependant, faudra-t-il conclure pour autant qu’il faille se contenter de l’engagement intérieur vis-à-vis de Christ et banaliser le témoignage extérieur et public que constitue le baptême ? Certainement pas.

     

    Tout comme le baptême, témoignage extérieur et public est sans valeur sans engagement intérieur et personnel avec Christ, mais indispensable quand cet engagement intérieur est réalisé, de même, le mariage, témoignage extérieur et public est sans valeur (bibliquement parlant) sans l’attachement intérieur et personnel, mais indispensable quand cet attachement est réalisé.

     

     

    3-6- Encore un mot sur l’attachement

     

     

    A travers notre développement, le fait de « s’attacher » apparaît comme l’élément central de l’union entre l’homme et la femme. On pourrait dire que c’est cet attachement intime qui rend le couple légitime alors que les diverses cérémonies comme la dot, le mariage civil et/ou la bénédiction nuptiale le rendent légal.

     

     

    3-6-1-    Pourquoi le Créateur met-il l’attachement au centre de l’union de l’homme et la femme ?

     

    Avant tout parce qu’il veut leur bonheur.

     

    Malgré la crise que connaît le mariage aujourd’hui, tout le monde sait que le mariage est la forme d’union la plus sécurisante pour un homme et une femme qui s’engagent dans une vie commune. Si le mariage peut être considéré comme la forme extérieure et publique de l’attachement, nous comprenons que ce préalable d’attachement est avant tout pour le bonheur de l’homme et de la femme. La Bible nous le confirme, Dieu nous instruit pour notre bien : « Ainsi parle l’Eternel, ton rédempteur, le Saint d’Israël : moi, l’Eternel, ton Dieu, je t’instruis pour ton bien, je te conduis dans la voie que tu dois suivre. Oh, si tu étais attentif à mes commandements, ton bien être serais comme un fleuve et ton bonheur comme les flots de la mer». Esaïe 48 : 17-18. Négliger cette étape expose au risque d’une souffrance regrettable, surtout si entre temps on s’est mis dans « les liens indissolubles du mariage ».

     

    3-6-2-    Comment se réalise cet attachement ?

     

    Nous avons bien vu plus haut que l’attachement est en fait l’équivalent de l’amour dans sa triple perspective « eros », « phileo » et « agape ». Je ne connais pas le mécanisme de l’alchimie qui se réalise pour amener deux individus à cette intimité mais quelques pistes peuvent être explorées.

     

    Lequel de « eros », « phileo » ou « agape » démarre le processus ? En effet tout est possible. Prenons comme type de description le cas d’une démarche partie de l’homme.

     

    Tout peut commencer par « eros ». Il rencontre à une occasion ou une autre, une femme dont l’apparence et la beauté le séduisent. Cela peut être le début d’échanges qui peuvent conduire à une relation de type « phileo » puis de type « agape ». Tout peut aussi commencer par « phileo ». C’est une personne qu’il connaît, qu’il fréquente, avec qui il a établit un lien de type « phileo ». Puis avec le temps, « eros » et agape » apparaissent. Tout peut également commencer par « agape » mais ça parait plus compliqué et moins évident pour en arriver à l’attachement dans le cadre d’une relation de couple. En effet, partir de « agape », c’est avant tout se retrouver en face d’une personne qu’on désire relever. De là à aller vers « phileo » et surtout vers « eros », c’est un chemin plutôt peu évident. Il y a justement le risque de prendre pour compagne non pas quelqu’un qu’on désire mais quelqu’un qu’on veut sauver, ce qui posera un certain nombre de problèmes pour l’équilibre du couple.

     

    C’est dire que l’attachement est avant tout une question de satisfaction. Dans le cadre du couple, on commence par s’attacher à quelqu’un parce qu’on a une certaine satisfaction, un certain bénéfice à être avec lui, ce qui est vrai pour « eros » et « phileo ». L’amour dans le couple a une bonne part d’égoïsme, il ne peut pas être seulement altruiste. Souvenons-nous qu’en Eden, Dieu a pris le soin de créer chez « adam » le désir d’une aide semblable avant d’amener la femme vers lui.

     

    3-6-3-    Quelques pièges et erreurs à éviter

     

    Au vu de tout ce que nous avons vu au sujet de l’attachement, élément central du couple légitime, nous pouvons relever quelques pièges et erreurs qu’il faut éviter.

     

    -                     Epouser un inconnu

     

    L’inconnu c’est celui qu’on ne connaît pas. En réalité il ne s’agit pas seulement de celui qui vient de l’autre bout du monde, ni celui que vous venez de rencontrer pour la première fois, mais ça peut bien être celui que vous « connaissez » de longue date. Ce n’est pas nécessairement la durée de temps que vous avez passé avec quelqu’un qui vous permet de le connaître mais surtout la qualité des échanges que vous avez avec cette personne.

     

    Parler de ce que l’autre aime, de ses centres d’intérêts, de ses projets, de sa vision de la vie, découvrir ses qualités mais aussi ses défauts (du moins partiellement), le voir, pas seulement dans ses beaux jours, quand tout va bien, mais aussi à des moments où les choses vont moins bien… sont des éléments permettant de mieux connaître l’autre.

     

    Un point d’honneur est à donner à la connaissance des défauts. On ne finirait pas de connaître l’autre même après des années de vie commune. Cependant, je fais l’hypothèse qu’un couple de fiancés n’est probablement pas mûr pour la vie à deux tant qu’ils se perçoivent mutuellement comme sans défaut. En réalité, si on a tendance à dévoiler ses qualités (exception faite de ceux qui ont une mauvaise image d’eux-mêmes), laisser apparaître des défauts à l’autre est une preuve qu’on accepte de se révéler à l’autre. Ce que j’appelle « l’épreuve des fiançailles », c’est cette crise majeure qui survient pendant les fiançailles où l’un au moins des fiancés se demande si ça vaut la peine de continuer leur relation. Cette crise peut être considérée comme le vrai baromètre de la capacité des futurs conjoints à réussir la vie à deux. Elle apparaît comme un conflit majeur qui peut survenir à n’importe quel sujet.

     

    La valeur de cette crise vient du fait qu’elle permet de remettre en cause une relation en construction. Elle a deux aboutissements.

     

    Soit les fiancés se séparent : ce qui veut dire que malgré la flamme de l’amour des fiançailles, ils sont incapables de transcender leurs divergences. C’est probablement la preuve de difficultés relationnelles majeures pour le couple s’il restait ensemble. Il ne serait probablement pas sage d’essayer de tout faire pour que leurs fiançailles tiennent, ce qui est bien la tentation de l’entourage et surtout des responsables ecclésiastiques !

     

    Soit le couple résiste et continue l’aventure ensemble. Il vient ainsi de traverser une crise qui le renforce. La relation à été remise en cause et les forces convergentes ont surpassé les forces divergentes. On pourrait affirmer qu’un couple qui a survécu à « l’épreuve des fiançailles» a fait « la preuve des fiançailles ». Par la même occasion, ils ont fait l’expérience que les conflits, loin d’être à fuir, peuvent permettre à chacun de se dire au sein du couple dans le respect de l’autre, leçon qu’ils vont continuer à apprendre pendant toute leur vie de couple.

     

    Malheureusement ou heureusement, tous les couples ne connaîtront pas « l'épreuve des fiançailles » pendant les fiançailles ! Ils auront leur première grande crise après le mariage ; ce que j'appellerai « épreuve des fiançailles retardée ». Cette « épreuve des fiançailles retardée » pose deux problèmes.

     

    Le premier c'est qu'elle survient à un moment où on peut dire que les ex-fiancés ont déjà eu ce qu'ils voulaient ! Les forces d'attraction de l'un vers l'autre peuvent se trouver ainsi affaiblies, ce qui réduit l'engagement pour faire tenir le couple.

     

    Le deuxième problème, c'est que chaque conjoint découvre que l'autre n'est pas l'homme parfait ou la femme parfaite qu'il a cru épouser (ce qui est vrai pour tous les couples !) et même s’ils réussissent à bien gérer cette crise, cela ne procure pas la même assurance que si c'était pendant les fiançailles parce que les conjoints auront l'impression que de toute façon, ils n'avaient plus de choix puisqu'ils sont déjà mariés !

     

    Alors, faut-il provoquer « l’épreuve des fiançailles » pendant les fiançailles ? Oui et non. Non, il ne s'agit pas d'agresser l'autre à dessein pour provoquer une crise. Oui, en essayant d'être authentique et vrai avec l'autre de façon à ce que ce qui n'est pas très beau en soi puisse émerger et provoquer la crise si nécessaire.

     

    -                     Epouser seulement sur révélation

     

    Il y a bien de chrétiens qui s’engagent dans la vie à deux sur la base de révélation ! Cette révélation peut être apportée par un autre (un responsable d’église, une sœur ou un frère pieux : « Dieu m’a dit que c’est lui ou elle qu’Il a réservé(e) pour toi », ou par celui qui veut vous épouser : « Dieu m’a montré que c’est toi le conjoint qu’il m’a destiné ») ou de vous-même (vous l’avez « vu » en songe ou de toute autre manière). Sans parler des risques d’erreur quant à la source qui inspire de telles révélations, s’engager dans une relation pour une vie de couple seulement parce que Dieu l’aurait dit est une erreur à éviter.

     

    D’abord, même dans le jardin d’Eden où aucune expérience du genre n’avait jamais existé, ce n’est pas Dieu qui a dit à Adam qu’il devait prendre Eve pour femme. Spontanément, en voyant la femme et en tenant compte des effets qu’elle faisait sur lui, « adam » a tiré sa conclusion.

     

    Plus tard, après le péché, l’homme n’a pas dit « la femme que tu m’a donnée » mais plutôt « la femme que tu as mise auprès de moi… » (Genèse 3 :12). Dieu a mis la femme auprès de lui et c’est lui qui a décidé de la suite. Mais imaginons que vous soyez tellement spirituel que Dieu soit obligé de vous ouvrir les yeux spirituels pour voir la femme ou l’homme que vous devez épouser. Si vos yeux physiques ne s’ouvrent pas pour que vous puissiez voir ce qui est attirant au niveau « eros » chez cette personne, si vous ne pouvez pas quitter votre montagne spirituelle pour partager des expériences concrètes de type « phileo » avec cette personne, et si vous ne pouvez pas prendre votre responsabilité d’aimer cette personne à un niveau « agape », vous risquez d’être déçu et de rendre Dieu responsable de vos déboires.

     

    Je le répète, Dieu ne donne de mari ou de femme à personne. Il peut amener vers vous votre futur conjoint (et il le fait toujours) mais c’est à vous de décider. Même quand on prendrait l’image de l’union du Christ avec l’Eglise son Epouse, là encore Dieu ne décide pas pour nous. Dieu permet à chaque personne de rencontrer Jésus par un moyen ou un autre, mais c’est à chaque personne d’accepter Jésus et de s’engager dans une relation intime avec lui pour faire partie de l’Eglise, Epouse du Christ.

     

    -                     Epouser par pitié

     

    Certains épousent une femme ou un homme parce qu’ils en ont pitié. Ils trouvent que cette personne à un manque qu’ils pourront combler en la prenant en mariage. Cela paraît bien noble, cela fait « chrétien » mais le problème c’est que le type de relation qui est ainsi créée n’est pas basée sur l’attachement où « eros », « phileo » et « agape » pourront s’installer. C’est un fondement déséquilibré et on sait que la stabilité d’un édifice dépend bien de celle de ses fondations ! Si vous voulez être bon samaritain pour quelqu’un, vous faites bien œuvre chrétienne, mais ça ne risque pas de faire de vous un bon mari ou une bonne épouse pour cette personne.

     

     

    3-7- Le but de Dieu

     

     

    Est-il encore besoin d’évoquer le but poursuivi par Dieu en posant pour l’union de l’homme et de la femme, un cadre comme celui que nous avons examiné à travers Genèse 2 : 18-24 ?

     

    A cause d’une méconnaissance des Ecritures et de la nature du Dieu qui en est l’auteur, beaucoup pensent que Dieu est un « père castrateur» qui sanctionne et réprimande l’accès à toute forme de plaisir. Ainsi, en matière de sexualité, ils concluent simplement que Dieu ne veut pas que les hommes éprouvent du plaisir dans ce domaine. Cela est bien loin de la pensée de Dieu.

     

    La sexualité et son plaisir font partie de la pensée de Dieu pour les couples. La Bible dit que« Dieu nous donne avec abondance toutes choses pour que nous en jouissions » (1 Timothée 6 : 17). Or il y a un organe que Dieu a donné à la femme dont la seule raison d’être n’est que le plaisir : il s’agit du clitoris. Et je suis sûr qu’il ne s’agit pas d’une aberration apparue après la chute mais que cela faisait partie intégrante de la création originelle que le Créateur trouva très bon !

     

    « Eros » fait bien partie de la pensée de Dieu pour les couples mais il ne constitue pas leur seule raison d’être. « Eros » n’est qu’une partie de l’amour que Dieu veut entre l’homme et la femme. Bâtir une relation seulement sur « Eros », c’est pervertir le projet de Dieu et cela ne peut entraîner à la longue que de la frustration. L’amour repose sur un trépied et sans l’équilibre entre les trois pieds « eros », « phileo » et « agape », il ne tiendra pas longtemps. On estime que l’amour romantique a en moyenne une demi-vie de 3 mois. Cela veut dire que s’il commence avec une intensité de 10/10, au bout de 3 mois, il n’en restera que 5/10. Ainsi au bout de 6 mois d’évolution spontanée, « eros » descend à 2,5/10.

     

    Voilà pourquoi sans une bonne dose de « phileo » et d’« agape » le trépied de l’amour s’écroule rapidement. Et Dieu sait quel traumatisme cela représente de connaître des déceptions amoureuses, voilà pourquoi il veut nous préserver en nous donnant le cadre de l’attachement.

     

    A ce point de l’examen du cadre posé par Dieu, le sage (d'après Psaumes 111 : 10 : la crainte de l'Eternel est le commencement de la sagesse) dira : "Eh bien, je savais par la foi que Dieu ne me demande rien si ce n'est pour mon bien, maintenant je comprends quel intérêt j'ai à bâtir mon couple et ma vie sexuelle selon le modèle qu'il a donné" ! Pendant ce temps, l'insensé (d’après Psaumes 14 :1 : celui qui dit qu'il n'y a point de Dieu) dira : "je m'en moque, attachement ou pas, je mène ma vie sexuelle comme je l'entends et cela me convient". Il pourra paraître heureux en faisant tous ses efforts, consciemment ou inconsciemment, pour se prouver et prouver aux autres que tout va bien.

     

    Mais le problème, c'est que chaque ordonnance de Dieu comporte des conséquences positives en cas d’obéissance et des conséquences négatives en cas de désobéissance. Si les conséquences positives dans le cadre d'un couple bâti sur le modèle originel est l'épanouissement des conjoints, les conséquences négatives ne se limitent pas à une souffrance affective et émotionnelle. Elles transcendent la vie sur terre et s'inscrivent dans l'éternité, car "... pour les impudiques…, leur part sera dans l'étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort" (Apocalypse 21: 8).... Que celui qui a des oreilles pour entendre entende!

     

     

    Conclusion

     

     

    « Je ne vous appelle plus serviteurs, parce que le serviteur ne sait pas ce que fait son maître ; mais je vous ai appelés amis, parce que je vous ai fait connaître tout ce que j’ai appris de mon Père » (Jean 15 : 15). Par ces paroles, Jésus a défini le type de relation qu’il veut établir avec ses disciples. Alors que l’esclave est obligé d’obéir aux ordres de son maître sans demander d’explication, sans comprendre, Jésus montrait que ses disciples étaient ses amis parce qu’il ne leur cachait rien. Et pour ne rien cacher à tous ses amis qu’il choisira dans les siècles suivants, Dieu nous a donné la Bible.

     

    La Bible est la Parole révélée de Dieu pour ses amis. Elle établit la volonté de Dieu pour nous ; et le chemin du bonheur dans ce monde comme dans le monde à venir est de marcher selon la voie que Dieu a tracée. Nous ne sommes pas autorisés à retrancher quoique ce soit ni à en ajouter. D’où la nécessité de la sonder et la comprendre pour ne pas lui faire dire ce qu’elle ne dit pas.

     

    Dans le cadre de l’union entre un homme et une femme pour former un couple, Dieu pose le principe de l’attachement qui correspond à l’amour dans sa triple dimension « eros », « phileo » et « agape ». Cet engagement intime et profond va au-delà des cérémonies extérieures (dot, mariage civil et/ou bénédiction nuptiale), non négligeables, certes, mais qui ne peuvent pas le remplacer. Heureux ceux qui fondent leur couple sur une telle base solide.

     

     

    Postface

     

    Avons-nous répondu à la question introductive ?

    Je ne sais pas !

    Je ne sais pas ce qui change aux yeux de Dieu le jour de la bénédiction nuptiale !

     

    Je ne sais pas comment le rapport sexuel avec la personne que j’aime et que je vais épouser demain à 10h en passant à la mairie et/ou à l’église est péché aujourd’hui à minuit et bénédiction demain à midi !

     

    Cependant, si pécher c’est manquer le but, il y a péché chaque fois que le rapport sexuel ne s’inscrit pas dans le cadre et le but que Dieu a prévus, c’est-à-dire dans l’attachement d’un homme et d’une femme qui s’engagent l’un envers l’autre dans un amour phileo, eros et agape.

       

    Informations détaillées

     Auteur:Moïse Dossa Editeur:  Langue:français Année:2008

     

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks Pin It

    2 commentaires
  •  D'où vient le baptême des enfants ? D'où vient le baptême des enfants ?

    Message par Admin le Ven 1 Oct - 20:13

    Le baptême des nourrissons n’est jamais mentionné dans la BIBLE puisque le baptême concerne des adultes pleinement conscients de leur engagement spirituel et de leur résurrection spirituelle en Jésus Christ. D’autre part le baptême n’est pas un sacrement mais seulement un acte d'obéissance à DIEU. La notion de " limbes ", le lieu où vont les âmes des enfants morts sans baptême, est une invention de plus pour pouvoir soutenir une autre invention le "purgatoire".Voici un petit historique sur le baptêmecatholique.

    Le catéchisme révèle d'où provient cette doctrine: 

    "La pratique de baptiser les petits enfants est une tradition immémoriale de l'Eglise. Elle est attestée explicitement depuis le II° siècle ..." Article #1252, p. 330

    Ici, le catéchisme admet que cette doctrine n'est pas basée sur les Ecritures. C'est une tradition humaine. L'avertissement de Paul s'applique bien ici :

    Prenez garde que personne ne fasse de vous sa proie par la philosophie et par une vaine tromperie, s'appuyant sur la tradition des hommes, sur les rudiments du monde, et non sur Christ.Colossiens 2.8

    Dans la 2ème moitié du 2ème siècle, on pratique les 1ers baptêmes d’enfants (en 197 première allusion à un baptême d’enfant). 

    Au IVème siècle se développe le baptême des enfants et au V ème siècle il devient normal. 
    En 1563, le concile de Trente considère le baptême des nouveaux-nés comme le moment où ils accèdent au salut, où l’âme est délivrée du péché originel. 


    On y ajouta au cours des siècles l’exorcisme, le sel mis sur la langue, l’onction d’huile et les signes de croix multipliés. L’immersion complète se transforme en aspersion d’eau sur la tête.

    Maintenant voyons du point de vue biblique

    Au cours des siècles, le baptême est totalement dénaturé de son sens. La simple ordonnance de Jésus de l’immersion complète du baptisé est devenue un sacrement compliqué qui a perdu tout fondement biblique.

     D'où vient le baptême des enfants ?Le baptême selon l’église romaine comprend deux différences importantes par rapport à ce qui a été ordonné par Jésus-Christ : 

    Premièrement, le baptême des bébés. Selon la Bible le baptême s’adresse à des personnes qui sont en âge de croire, excluant ainsi le baptême des nouveaux-nés. Jésus avait dit : Celui qui croira et sera baptisé sera sauvé Marc 16.16. Il faut avoir mis sa foi dans le Seigneur Jésus avant d’être baptisé.

    Que doit-on faire aux enfants à la naissance ? Les présenter à Dieu à l’exemple de Marie et Joseph avec Jésus Luc 2:22. Le baptême des enfants est inutile. 

    Deuxièmement, l’aspersion d’eau en lieu et place de l’immersion

    La deuxième erreur est de considérer le baptême comme une simple aspersion d’eau. Jean-Baptiste baptisait dans le Jourdain (Matthieu 3.6 . Le texte biblique nous dit que Jésus sortit de l’eau Matthieu 3.16 dès qu’il eut été baptisé. 

    Ce qui dérange le plus à propos du baptême des petits enfants, c'est que la Bible n'en recense aucun. Bien au contraire : tous les baptêmes bibliques concernent des personnes suffisamment âgées pour pouvoir entendre et accepter l'Evangile. Jésus était adulte lorsqu'il fut baptisé.

    Un autre exemple nous est donné en Actes 8.36-38 décrivant le baptême de l’Ethiopien par Philippe : leverset 36 montre qu’ils ont attendu de trouver un point d’eau et les versets 38 et 39 mentionnent qu’ils sont descendus et sortis de l’eau tous les deux. D’autres passages insistent sur le baptême en tant qu’ensevelissement dans la mort de Jésus, ce qu’un baptême par aspersion ne peut pas produire.Romains 6.4 et Colossiens 2.12 nous disent que nous avons été « ensevelis » avec Jésus par lebaptême

    L'église catholique enseigne que le baptême est nécessaire au salut 

    "Le Seigneur Lui-même affirme que le Baptême est nécessaire pour le salut."  Article #1257, p. 331

    Tous les catholiques devraient savoir que c'est un mensonge : le Seigneur n'est pas d'accord avec cette phrase. La Bible enseigne que le salut est un don gratuit qu'aucune œuvre [c'est-à-dire aucune action de notre part, aucun rite] ne pourra jamais acquérir. Cette doctrine a été imaginée par le catholicisme 

    "L'église ne connaît pas d'autre moyen que le Baptême pour assurer l'entrée dans la béatitude éternelle..." Article #1257, p. 331 

    "Nés à une vie nouvelle par le Baptême, les fidèles sont ..." Article #1212, p. 321 

    "Par le Baptême nous sommes libérés du péché et régénérés comme fils de Dieu, nous devenons membres du Christ et nous sommes incorporés à l'Eglise ..." Article #1213, p. 322

    La Bible ne peut pas être plus en désaccord avec cela 

    Cette lumière [=Jésus] à tous ceux qui l'ont reçue, à ceux qui croient en son nom, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu Jean 1.9-12

    Malgré de tels versets, le catéchisme enseigne que 

    "Le Baptême ne purifie pas seulement de tous les péchés, il fait aussi du néophyte , un fils adoptif de Dieu qui est devenu , membre du Christ et cohéritier avec Lui, temple de l'Esprit Saint."  Article #1265, p. 333 

    "Par le Baptême, tous les péchés sont remis, le péché originel et tous les péchés personnels ainsi que toutes les peines du péché." Catéchisme Article #1263, p. 332 (voir aussi Article #985, p. 258)

    Ces doctrines contredisent une foule de versets. 

    La Bible enseigne que seul Christ peut pardonner les péchés, ce que ne pourront jamais faire de "bonnes oeuvres" comme le baptême : 

    "En lui [Jésus] nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés ..." :440: Éphésiens 1.7 

    Si le baptême est nécessaire pour le salut, pourquoi Paul a-t-il enseigné que : 

    " Ce n'est pas pour baptiser que Christ m'a envoyé, c'est pour annoncer l'Evangile..." :440: 1 Corinthiens 1.17

    Le même homme de Dieu aurait-il déclaré : 

    "Je rends grâces à Dieu de ce que je n'ai baptisé aucun de vous, excepté Crispus et Gaïus," :440: 1 Corinthiens 1.14

    Le message de Jean le baptiste était 

    "...Repentez-vous, car le royaume des cieux est proche." :440: Matthieu 3.2

    Après leur repentance, les gens venaient se faire ... 

    "... baptiser par lui dans le fleuve du Jourdain." Matthieu 3.6


    Alors à vous de choisir. !


    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks Pin It

    6 commentaires
  • Le 1er janvier n’était pas toujours le premier jour de l’année

    Le 1er janvier n’était pas toujours le premier jour de l’annéeLe 1er Janvier n’était pas toujours le premier jour de l’année. Et janvier n’était pas le premier mois de l’année. Mars est initialement le premier mois de l’ancien calendrier romain. C’est en 46 av. J.-C. que l’empereur romain Jules César décida que le 1er janvier serait le Jour de l’An. Le nom du mois Janvier vient de Janus, le dieu des portes et des ouvertures. Janus a deux faces, l’une tournée vers l’avant (le futur), l’autre vers l’arrière (le passé). Plus tard et sous le règne de l’empereur de l’Occident Charles Ier, dit le Grand ou Charlemagne, l’année commençait à Noël, le 25 décembre. Du temps des rois capétiens, l’année débutait le jour de Pâques. Ce n’est que depuis 1622, que le nouvel an est à nouveau fixé au 1er janvier. Une mesure prise par le Pape qui permet surtout de simplifier le calendrier des fêtes religieuses.

     

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks Pin It

    votre commentaire
  • Eliane Novavida Quand est-ce queYHWH a fait commencer la nouvelle année?
    bona nannanan
    Rappelez-vous! Il est EL Tout-Puissant qui a créé l'Univers. Il a établi les corps célestes dans leurs cours lors de la création. C'est par Son «horloge" que le temps est déterminé.

    La rotation d
    e la terre régule la longueur d'un jour - les phases lunaires indiquent la longueur d'un mois. Et l'orbite de la terre autour du soleil détermine la durée d'une année!

    Mais SEULEMENT YHWH a l'autorité de fixer la date du début de la nouvelle année!

    L'année du calendrier sacré d'EL commence au printemps - non pas au milieu d'un hiver mort!

    Avis Exode 12:1-2: «Et l'Eternel parla à Moïse et à Aaron dans le pays d'Égypte, disant: Ce mois-ci sera pour vous le commencement des mois; il sera pour le premier mois de l'année pour vous."

    Le premier mois du calendrier sacré de YHWH est appelé, dans la Bible, "Abib". Cela signifie le mois des «épis verts." Plus tard, les Juifs l'ont appelé «Nisan" - un mot babylonien ayant la même signification.

    C'était au mois d'Abib (Nisan) qu'Israël est sorti de la captivité égyptienne au temps de Moïse (Exode 34:18).
    Le mois hébreu Abib (des épis) chevauche les mois de Mars-Avril sur le calendrier païen romain en usage aujourd'hui.

    YHWH a placé le début de l'année au début du printemps pour marquer le début des récoltes saisonnières. Les deux récoltes annuelles en Israël préfiguraient le plan de YHWH pour la récolte à double portée spirituelle des âmes à naître dans son royaume.

    Votre Bible parle d'un grand système religieux apostate "il espérera changer les temps et la loi» (Dan. 7:25). Ce système a délibérément pensé  changer le début de l'année civile de YHWH dans une tentative de cacher le plan d'EL pour le salut de l'humanité!
    Mais l'homme n'a pas le pouvoir de changer "horloge" de YHWH.

    Satan, cependant, a habilement trompé le monde en leur faisant croire que la nouvelle année commence le premier Janvier! no

    truthontheweb.org

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks Pin It

    2 commentaires
  • calendrier des hommes !!!

    par Sylvie BatEl, dimanche 30 décembre 2012, 19:56 · 
     

    SHAVOUA TOV toutes et tous.

    JeanYves nous écrit ce jour "30/12/2012 calendrier d'hommes".

    je souhaite rebondir là dessus et vous demander : "avez vous remarqué la magnifique pleine lune que nous pouvions voir hier et encore ce soir ?

    Or qui dit "pleine lune" dit ‘milieu du mois’.

    En effet nous sommes ce 30/12 (calendrier d'hommes) en fait le 16 Tévet (10ème mois) du calendrier de D.ieu,

    comme la Parole de D.ieu nous le dit en Psaume 104:19 "Il a fait la lune pour marquer les temps".

    Chaque mois commence avec la nouvelle lune, croissant ascendant ;

    la pleine lune marquant le milieu du mois ;

    puis la lune décroit.

    Par ailleurs les hommes nous disent que le 31/12 à minuit nous changeons d'année !

    l'hiver vient de commencer, il y a une dizaine de jours (officiellement, calendrier d'hommes) !

    Chacun peut observer chaque année que c'est le printemps qui marque le renouveau de la nature,

    et D.ieu a dit à son Peuple, que c'est en ce temps le premier des mois de l'année (Exode 12:2), mois où se célèbre Pessah' et 7 jours de pains sans levain.

    Donc si nous voulons fêter quelque peu le premier jour de l'année, ce sera le 1er jour de la nouvelle lune Rosh 'Hodesh Aviv (ou Nissan, 2 noms d'origine babylonienne pour ce premier mois, Néhémie2:1 et Esther3:7).

    L'aviv, c'est l'orge en hébreu

    et après Pessah' les enfants d'Israël devaient récolter un ömer d'aviv et le présenter au Cohen (grand prêtre) le premier dimanche après le sacrifice pascal.

    D'ailleurs en hébreu moderne, "aviv" désigne 'le printemps'.

    Et cette idée saugrenue de vouloir changer de "jour" à minuit, je ne sais d'où ça vient et depuis quand ?

    Mais Minuit désigne littéralement le milieu de la nuit

    Et dès la première page de la Parole de D.ieu nous lisons : "il y eut un soir, il y eut un matin, jour un......"

    et en Lévitique 23:32 nous lisons une précision au sujet du 10ème jour du 7ème mois "dès le soir du neuvième jour jusqu'au soir suivant, vous célébrerez votre shabbat.", nous comprenons ainsi qu'un jour se termine au coucher du soleil ;

    ce qui est plutôt logique si l'on réfléchit quelque peu, quand la nuit arrive, évidemment le jour précédent est terminé.

    Mais la réflexion n'est pas le propre de l'homme, il est plus simple de suivre le mouvement comme des moutons de panurge.

    Sur ce, je vais vous souhaiter une BONNE SEMAINE plutôt qu'une bonne année 2013 ;

    D'ailleurs nous ne serions même pas en 2013 après JC puisque Yeshoua notre Messie n'est pas né en l'an 0

    Hérode Ier le Grand est mort à Jéricho en 4 av. JC, et Yeshoua était déjà né !...

    Bref, ce monde marche vraiment dans la folie, ne sachant plus quand commence ou finit un jour, une semaine, un mois, une année, ni même en quelle année nous sommes depuis la création.

    Je n’aime plus ·  · Partager
    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks Pin It

    votre commentaire
  • calendrier des hommes !!!

    calendrier des hommes !!!par Sylvie BatEl, dimanche 30 décembre 2012, 19:56 · 
     

    SHAVOUA TOV toutes et tous.

    JeanYves nous écrit ce jour "30/12/2012 calendrier d'hommes".

    je souhaite rebondir là dessus et vous demander : "avez vous remarqué la magnifique pleine lune que nous pouvions voir hier et encore ce soir ?

    Or qui dit "pleine lune" dit ‘milieu du mois’.

    En effet nous sommes ce 30/12 (calendrier d'hommes) en fait le 16 Tévet (10ème mois) du calendrier de D.ieu,

    comme la Parole de D.ieu nous le dit en Psaume 104:19 "Il a fait la lune pour marquer les temps".

    Chaque mois commence avec la nouvelle lune, croissant ascendant ;

    la pleine lune marquant le milieu du mois ;

    puis la lune décroit.

    Par ailleurs les hommes nous disent que le 31/12 à minuit nous changeons d'année !

    l'hiver vient de commencer, il y a une dizaine de jours (officiellement, calendrier d'hommes) !

    Chacun peut observer chaque année que c'est le printemps qui marque le renouveau de la nature,

    et D.ieu a dit à son Peuple, que c'est en ce temps le premier des mois de l'année (Exode 12:2), mois où se célèbre Pessah' et 7 jours de pains sans levain.

    Donc si nous voulons fêter quelque peu le premier jour de l'année, ce sera le 1er jour de la nouvelle lune Rosh 'Hodesh Aviv (ou Nissan, 2 noms d'origine babylonienne pour ce premier mois, Néhémie2:1 et Esther3:7).

    L'aviv, c'est l'orge en hébreu

    et après Pessah' les enfants d'Israël devaient récolter un ömer d'aviv et le présenter au Cohen (grand prêtre) le premier dimanche après le sacrifice pascal.

    D'ailleurs en hébreu moderne, "aviv" désigne 'le printemps'.

    Et cette idée saugrenue de vouloir changer de "jour" à minuit, je ne sais d'où ça vient et depuis quand ?

    Mais Minuit désigne littéralement le milieu de la nuit

    Et dès la première page de la Parole de D.ieu nous lisons : "il y eut un soir, il y eut un matin, jour un......"

    et en Lévitique 23:32 nous lisons une précision au sujet du 10ème jour du 7ème mois "dès le soir du neuvième jour jusqu'au soir suivant, vous célébrerez votre shabbat.", nous comprenons ainsi qu'un jour se termine au coucher du soleil ;

    ce qui est plutôt logique si l'on réfléchit quelque peu, quand la nuit arrive, évidemment le jour précédent est terminé.

    Mais la réflexion n'est pas le propre de l'homme, il est plus simple de suivre le mouvement comme des moutons de panurge.

    Sur ce, je vais vous souhaiter une BONNE SEMAINE plutôt qu'une bonne année 2013 ;

    D'ailleurs nous ne serions même pas en 2013 après JC puisque Yeshoua notre Messie n'est pas né en l'an 0

    Hérode Ier le Grand est mort à Jéricho en 4 av. JC, et Yeshoua était déjà né !...

    Bref, ce monde marche vraiment dans la folie, ne sachant plus quand commence ou finit un jour, une semaine, un mois, une année, ni même en quelle année nous sommes depuis la création.

    Je n’aime plus ·  · Partager
    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks Pin It

    votre commentaire
  • L'âge de la Terre

    1 an de plus !..C'est pô Grôve ..?.!Au XVIIe siècle, la Terre avait l'âge donné par la Bible. Elle était « née » 4000 ans avant la naissance du Christ alors que la vieille dame est aujourd’hui âgée de 4,65 milliards d'années.PRÉSENTATION

    Comment a-t-elle pu « prendre » près de cinq milliards d’années en moins de trois cents ans ? C’est une question dont la réponse concerne presque tous les domaines de l’activité intellectuelle : la religion, la paléontologie, à peu près toutes les branches de la physique (depuis la thermodynamique jusqu’à la physique nucléaire), voire même la psychologie et bien sûr l’histoire et la philosophie. 
    Le but de ce Thém@doc consiste à retracer, en s'aidant des enseignements des diverses disciplines du secondaire, la gestation de l’âge de la Terre, de son âge biblique à celui estimé par les scientifiques. Cet exemple précis de l’âge de notre planète permet d’appréhender la nature des discussions, souvent âpres, à travers lesquelles les connaissances scientifiques actuelles, à la différence des vérités divines révélées, se sont constituées.
    http://www2.cndp.fr/themadoc/histoiredelaterre/histoiredelaterreimp.htm

    Quelques repères de notre calendrier planétaire :
    – Apparition du Big Bang : – 14 milliards d’années.
    – Formation du système solaire et de la Terre : – 4,6 milliards d’années.
    – Apparition des premières bactéries : – 3,8 milliards d’années.
    – Les plus anciens fossiles d’hominidés connus (Lucy, Toumaï) : 
       – 3 millions et – 7 millions d’années.
    – Homo sapiens : – 150 000 années.

     

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks Pin It

    1 commentaire
  • Jimoinquatre !... avant la fin du mois de dixembre qui, comme son nom ne l'indique pas, est le 12ème mois de l'année du calendrier "grégorien" ! (C'est logique puisque le mois de sept-embre est le neuvième !)

    "Grégorien" ?... ben, c'est à cause d'un Pape (Grégoire XIII) qui s'ennuyait et qui a décidé de laisser son nom dans la grande histoire des hommes en catapultant à la poubelle le calendrier"Julien" (celui de Jules, autre empereur romain, autre pontifex maximus et autre ennemi d'Astérix !)
    Nota: Il n'y avait pas encore Obélix parce que Gérard Depardieu n'était pas encore né ! (c'était que le seizième siècle !)

    Du coup, la fin du mois de dixembre va coïncider avec la fin de la 2012ème annuité des calendes de Grégoire (pas le pain d'épice, le Pape !)

    Comme c'est la fin d'une année, on va en mettre une autre pour être sûr que le temps ne s'arrête pas et on va l'appeler "deumiltrèze" ! (ça, c'est le prénom... parce que le nom c'est "troisièmillénèraprèjésucri" !)

    Dès le premier jour de cette année suivante, on va dire "c'est le premier de l'an" (ah bon ?) et les hommes vont commencer à montrer leur intelligence supérieure en ne dormant pas, en mangeant beaucoup et en buvant encore plus !
    A minuit (ou à "zéro heure" selon les goûts), ils vont oublier qu'ils bouffent ensemble et vont tous prendre leur portable pour envoyer des "essèmesses" à ceux qui se saoulent ailleurs en leur disant "bonanée, bonanée, bonanée" et parfois "bonnesanté" à ceux qui sont malades, donc à tous !

    Si ça se passe dans une grande ville, ils vont tous sortir dehors pour crier avec un verre de "champ" à la main, histoire de montrer qu'ils sont capables de le faire quand leur patron n'est pas là, et pour dire "oh làlà c'est bôôô" au cas où il y aurait un feu d'artifice payé par la mairie, donc par eux. 

    Bon, je vous laisse continuer la description de la chronique du temps perdu... parce que y a les vaches à traire, du pain sur la planche, le vin à tirer et des giffles qui se perdent !
    J’aime · 
    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks Pin It

    votre commentaire
  • Mais quel jour est le jour du Seigneur ? De quel jour es-tu Seigneur ?

    par Rarèl Brebis Rachel, vendredi 28 décembre 2012, 10:23 ·
     Mais quel jour est le jour du Seigneur ? De quel jour es-tu  Seigneur ?

    Mais quel jour est le jour du Seigneur ? De quel jour es-tu  Seigneur ? Transmis par Jean-Philippe - Auteur inconnu 

    « Car le Fils de l’homme est maître du Shabbat ». Matt. 12 : 8.

    Il y a sept jours dans la semaine. 

    Quel jour est le jour du Shabbat ?

    « Le septième jour est le jour du repos de l’Eternel, ton Dieu ».

     

    C'est Le Quatrième Commandement (Ex. 20 : 10.)

     

    Mais, Seigneur, n’as-tu pas aboli la loi qui Contient le Commandement du Shabbat ?

     

    « Ne croyez pas que je sois venu pour abolir la loi ou les prophètes ; je suis venu non pour abolir, mais pour accomplir ». Matt. 5 : 17.

     

    N'as-tu pas au moins changé un des commandements afin qu'aujourd'hui tes disciples puissent garder un autre jour ?

     

    « Car, je vous le dis en vérité, tant que le ciel et la terre ne passeront point, il ne disparaîtra de la loi un seul iota ou un seul trait de lettre, jusqu’à ce que tout soit arrivé ». Matt. 5: 18.

     

    Mais, Seigneur, le samedi n’est-il pas un jour Juif ? Le septième jour n’est-il pas le Shabbat des Juifs ?

     

    « Le Shabbat a été fait pour l’homme ». (Le Shabbat a été mis en place et donné à l’homme 2500 ans avant l’existence d’un juif. Voir Gen. 2: 1-3).

     

    Quelqu'un m’a dit qu’après ta crucifixion, tes disciples ne gardèrent plus le Shabbat du septième jour selon la loi. Est-ce vrai?

     

    « C’était le jour de la préparation, et le shabbat allait commencer. Les femmes qui étaient venues de la Gaulée avec Jésus accompagnèrent Joseph, virent le sépulcre et la manière dont le corps de Jésus y fut déposé, et, s’en étant retournées, elles préparèrent des aromates et des parfums. Puis elles se reposèrent le jour du Shabbat, selon la loi ». Luc 23 : 54-56.

     

    Mais l’apôtre Paul ne rencon- trait-il pas toujours les premiers chrétiens le jour du di- manche,

     

    en l’honneur de la résur- rection ?

     

    « Pendant trois shabbats, il discuta avec eux, d’après les Écritures ». Actes 17 : 2.

     

    Peut-être s’est-il réuni avec les Juifs le jour du Shabbat et avec les païens le dimanche. Qu’en penses-tu ?

     

    « Paul discourait dans la synagogue chaque Shabbat, et il persuadait des Juifs et des Grecs ». Actes 18 : 4.

     

    Quel était l’enseignement du Nouveau Testament sur le repos du Shabbat?

     

    « Il y a donc un repos de shabbat réservé au peuple de Dieu. Car celui qui entre dans le repos de Dieu se repose de ses oeuvres, comme Dieu s’est reposé des siennes ». Héb. 4: 9, 10.

     

    Mais, de quel jour parlait l'auteur lorsqu’il disait que Dieu s’est reposé?

     

    « Car il a parlé quelque part ainsi du septième jour: Et Dieu se reposa de toutes ses oeuvres le septième jour ». Hébreux 4: 4.

     

    Dans le Nouveau Testament il n’y a pas moins de 59 références au Shabbat. Le livre des Actes note 84 Shabbats durant lesquels l’apôtre Paul et ses compagnons ont tenu des services religieux. Et il n’y a aucune parole dans la Bible toute entière autorisant le repos du dimanche !

     

    Pourquoi tant de gens gardent-ils le dimanche au lieu du Shabbat? Si la Bible enseigne le repos du Shabbat, comment et par qui le repos du dimanche a-t-il commencé?

     

    « Il (la puissance de la ‘petite corne’) prononcera des paroles contre le Très-Haut, ... Et il espérera changer les temps et la loi ». Dan. 7: 25.

     

    L’Eglise Catholique Romaine est la Peti- te Corne de Daniel 7.

     

    Pense - t - elle avoir la puis- sance de changer la loi de Dieu ? 

     

    - « Si elle n’avait pas eu une telle puissance, elle n’aurait pas pu faire ce qu’elle a fait et avec quoi s’accordent tous les religieux modernes; elle n’aurait pas pu substituer à l’observation du samedi, septième jour de la semaine, l’observation du dimanche, le premier jour de la semaine, changement en faveur duquel il n’existe aucune autorité Scripturaire ». Stephen Keenan, prêtre catholique romain, Doctrinal Catechism, p. 174.

     

    Quand ce changement a-t-il eu lieu?

     

    - « Nous observons le dimanche au lieu du samedi parce que l’Eglise Catholique a transféré, lors du concile de Laodicée (364 ap. J-C.), la solennité du samedi au dimanche ». Peter Geirmann, The Convert’s Catechism, p. 50. (Ce catéchisme reçut la bénédiction du pape le 25janvier 1910).

     

    Les pasteurs protestants sont-ils d’accord sur ce point?

     

    CONGRÉGATIONALISTES : « Il est clair que quelles que soient la rigidité ou la dévotion impliquée à l’adoration du dimanche, nous ne gardons pas le Shabbat ». - Dr. R.W. Dale, Les dix commandements, p. 106.

     

    MÉTHODISTES : « Le Shabbat, dans la langue Hébraïque signifie repos et il s’agit du septième jour de la semaine ... Et il faut confesser qu’il n’y a, dans le Nouveau Testament, aucune loi concernant le premier jour ». - Dictionnaire théologique de Buck.

     

    BAPTISTES: « Il y avait un commandement, et celui-ci existe toujours, de sanctifier le jour du Shabbat, mais ce jour du Shabbat n’est pas le dimanche. Il doit être cependant déclaré, avec une grande démonstration de triomphe, que le Shabbat a été transféré du septième au premier jour de la semaine. ... Où se trouve le récit de ce transfert ? Pas dans le Nouveau Testament — absolument pas. ... Bien sûr, je sais parfaitement que le dimanche n’a été utilisé qu’au début de l’histoire chrétienne. Mais quel dommage qu’il porte la marque du paganisme, et qu’il ait été christianisé avec le nom du dieu soleil, lorsqu’il fut adopté et sanctionné par l’apostasie papale, et transmis au protestantisme comme un héritage sacré. » Dr. E. T. Hiscox, auteur du Manuel Baptiste.

     

    Quelle différence cela fait-il que j’adore un certain jour ? Un jour est un jour, n’est-ce pas ?

     

    « Ne savez-vous pas qu’en vous livrant à quelqu'un comme esclaves pour lui obéir, vous êtes esclaves de celui à qui vous obéissez, soit du péché qui conduit à la mort, soit de l’obéissance qui conduit à la justice? » Rom. 6 : 16.

     

    Alors, que dois-je faire, obéir au commandement divin du Shabbat, ou garder le dimanche des hommes ?

     

    «Il faut obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes ». Actes 5 : 29.

     

    Hé bien, Seigneur, Que penses-tu de l’adoration du dimanche ?

     

    «Vous annulez ainsi la parole de Dieu au profit de votre tradition. C’est en vain qu’ils m’honorent, en enseignant des préceptes Qui sont des commandements d’hommes ». Mat. 15 : 6,9.

     

    Mais, les millions de gens qui gardent le dimanche ne peuvent certainement pas être dans l’erreur, n’est-ce pas ?

     

    « Entrez par la porte étroite. Car large est la porte, spacieux est le chemin qui mènent à la perdition, et il yen a beaucoup qui entrent par là. Mais étroite est la porte, resserré le chemin qui mènent à la vie, et il y en a peu qui les trouvent ».

     

    Matt. 7 : 13, 14.

     

    (Seul un petit nombre obéit à Dieu aux jours de Noé, aux jours de Lot, aux jours du Christ. La majorité se perdit).

     

    Mais Mr. Untel, dr. En théologie, est un homme sage: pourquoi lui et d’autres prédicateurs ne gardent-ils pas le Shabbat ?

     

    « Considérez, frères, que parmi vous qui avez été appelés il n’y a ni beaucoup de sages selon la chair, ni beaucoup de puissants, ni beaucoup de nobles. Mais Dieu a choisi les choses folles du monde pour confondre les sages; Dieu a choisi les choses faibles du monde pour confondre les fortes ». 1 Cor. 1 : 26, 27.

     

    (Note : Les grands enseignants à l’époque de Jésus rejetèrent également la vérité. Ses disciples étaient des gens du peuple).

     

    Mais j’ai accepté Jésus. Il m’a accepté et j’ai gardé le dimanche. Il est clair que je ne serais pas perdu si je ne gardais pas le Shabbat maintenant, n’est-ce pas ?

     

    « Dieu, sans tenir compte des temps d’ignorance, annonce maintenant à tous les hommes, en tous lieux, qu’ils aient à se repentir ». Actes 17 : 30.

     

    Je te connais, Seigneur, tu ne me condamnerais pas pour avoir violé le Shabbat, n’est-ce pas ?

     

    « Celui qui dit : je l’ai connu, et qui ne garde pas ses commandements, est un menteur, et la vérité n’est point en lui ». I Jean 2 : 4.

     

    Mais n’est-il pas suffisant d’aimer le Seigneur et de vivre par la loi d’amour ?

     

    « Si vous m’aimez, gardez mes commandements ». Jean 14: 15.

     

    Cela implique-t-il tous les dix ?

     

    « Car quiconque observe toute la loi, mais pèche contre un seul commandement, devient coupable de tous ». Jacques. 2: 10.

     

    Hé bien je pense que si nous essayons de suivre Jésus, c'est tout ce qui est nécessaire, non ?

     

    « Celui qui dit qu’il demeure en lui doit marcher aussi comme il a marché lui-même ». 1 Jean 2 : 6.

     

    Quelle est ta coutume concernant le Shabbat ?

     

    « Il se rendit à Nazareth, où il avait été élevé, et, selon sa coutume, il entra dans la synagogue le jour du Shabbat ». Luc 4 : 16.

     

    Mais Seigneur, c’était il y a plus de 2000 ans. N’adorerais-tu pas un autre jour que le Samedi si tu venais maintenant sur la terre ?

     

    « Je suis l’Eternel, je ne change pas ». Mal. 3 : 6. «Jésus-Christ est le même hier, et aujourd’hui, et éternellement ». Héb. 13 : 8.

     

    Mon salut dépend-il de mon obéissance à tes Commandements ?

     

    « Qui, après avoir été élevé à la perfection, est devenu pour tous ceux qui lui obéissent l’auteur d’un salut éternel ». Héb. 5: 9.

     

    Est-il absolument nécessaire de garder les Commandements pour recevoir la vie éternelle ?

     

    « Si tu veux entrer dans la vie, observe les commandements ». Matt.19:17.

     

    Mais je ne vois toujours pas pourquoi tu insistes sur le septième jour, Seigneur. Le dimanche n’est-il pas aussi bon que le samedi ?

     

    « Dieu bénit le septième jour et le sanctifia ». Gen. 2 3.

     

    «Il a béni,Je ne le révoquerai point ». Nom. 23: 20.

     

    « Car ce que tu bénis, ô Eternel est béni pour l’éternité ». 1 Chr. 17: 27.

     

    Hé bien, il me semble que si je garde un jour sur sept, sans me soucier duquel, cela devrait être suffisamment bien.

     

    «Telle voie paraît droite à un homme, mais son issue c’est la voie de la mort ». Prov. 16: 25.

     

    « Pour les choses spirituelles ... c’est spirituellement qu’on en juge ». 1 Cor. 2: 13, 14.

     

    Mais, Seigneur ! Ne puis-je pas faire autrement ? Mes prières et ma profession de foi ne vont-elles pas m’amener au ciel ?

     

    « Ceux qui me disent: Seigneur, Seigneur! N’entreront pas tous dans le royaume des cieux, mais celui-là seul qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux ». Matt. 7: 21.

     

    Mais je prie !

     

    « Si quelqu’un détourne l’oreille pour ne pas écouter la loi, sa prière même est une abomination ». Prov. 28 : 9.

     

    Mais, Seigneur, regarde les gens qui font des miracles. Certains guérissent des malades, d’autres parlent en langues; pourtant ne gardent-ils pas le Shabbat. Qu’en est-il d’eux?

     

    « Plusieurs me diront en ce jour-là: Seigneur, Seigneur, n’avons- nous pas prophétisé par ton nom? Et n’avons-nous pas fait beaucoup de miracles par ton nom ? Alors je leur dirai ouvertement : Je ne vous ai jamais connus, retirez-vous de moi, vous qui commettez l’iniquité ». Matt. 7: 22, 23.

     

    Oui, je sais que le Shabbat est bon ; mais mon entreprise aurait des problèmes si je fermais le Shabbat. Je pourrais perdre mon travail.

     

    « Et que sert-il à un homme de gagner tout le monde, s’il perd son âme ? » Marc 8 : 36.

     

    Bon, pour moi-même, ça ne me dérangerait pas ; mais qu’en est-il de ma famille ? Ne serait-il pas préférable que je travaille le Shabbat plutôt que de voir ma famille souffrir de la faim ?

     

    ''« Votre Père céleste sait que vous en avez besoin. Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu; et toutes ces choses vous seront données par-dessus »"". Matt. 6 : 32,33.

     

    ""«Je n’ai point vu le juste abandonné, ni sa postérité mendiant son pain »"". Ps. 37 : 25.

     

    Mes amis vont rire de moi et me ridiculiser.

     

    « Heureux serez- vous lorsqu’on vous outragera, ... Et qu’on dira faussement de vous toute sorte de mal, à cause de moi. Réjouissez- vous et soyez dans l’allégresse, parce que votre récom- pense sera grande dans les cieux.» Matt. 5: 11, 12.

     

    « Si le monde vous hait, sachez qu’il m’a haït avant vous ». Jean 15 : 18.

     

    Mais, suppose que ma famille ne soit pas d’accord avec moi. Dois-je être une source de division dans mon foyer ?

     

    « Celui qui aime son père ou sa mère plus que moi n’est pas digne de moi; celui qui ne prend pas sa croix, et ne me suit pas, n’est pas digne de moi ». Mail. 10: 37, 38.

     

    « Ainsi donc, quiconque d’entre vous ne renonce pas à tout ce qu’il possède ne peut être mon disciple ». Luc 14: 33.

     

    J’ai peur de ne pas être capable de résister à toutes ces épreuves. Je suis trop faible.

     

    «Ma grâce te suffit, car ma puissance s’accomplit dans la faiblesse. Quand je suis faible, c’est alors que je suis fort ». 2 Cor. 12 : 9, 10.

     

    « Je puis tout par Christ qui me fortifie ». Phil. 4: 13.

     

    Alors, Seigneur, quelle est la récompense de la fidélité envers toi et les Commandements ?

     

    « Il n’est personne qui, ayant quitté, à cause du royaume de Dieu, sa maison, ou ses parents, ou ses frères, ou sa femme, ou ses enfants, ne reçoive beaucoup plus dans ce siècle-ci, et, dans le siècle à venir, la vie éternelle ». Luc 18: 29-30.

     

    « Heureux ceux qui observent ses commandements, afin d’avoir droit à l’arbre de vie, et d’entrer par les portes dans la ville ». Apoc. 22 : 14.

     

    Seigneur, j’attends avec impatience une maison sur la terre renouvelée, garderons-nous là aussi le Shabbat ?

     

    « Car comme les nouveaux cieux et la nouvelle terre que je vais créer subsisteront devant moi, dit l’Eternel, ainsi subsisteront votre postérité et votre nom, à chaque nouvelle lune et à chaque Shabbat, toute chair viendra se prosterner devant moi, dit l’Eternel ». Esaïe 66 : 22, 23.

     

    Eh bien, Seigneur, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Avec ton aide, je garderai le Shabbat.

     

    « C’est bien, bon et fidèle serviteur ». Mat. 25 : 21.

     

    QUELLE MARQUE ALLEZ-VOUS RECE- VOIR ?

     

    - « L’Eglise Catholique, en vertu de sa mission divine, a changé le jour du samedi au dimanche pendant plus de mille ans avant l’existence d’un protestant ». - Catholic Mirror (Miroir Catholique), septembre 1893.

     

    -« Bien sûr l’Eglise Catholique revendique ce changement comme une action de sa part. Et cet acte est une MARQUE de sa puissance ecclésiastique et de son autorité en matières religieuses ». C. F. Thomas, chancelier du Cardinal Gibbons.

     

    - « L’observance du diman- che par les Protestants est un hommage rendu malgré eux à l’autorité de l’Eglise Catholique ». - Plain talk for Protestants (Propos sans équivoque pour les Protestants), page 213.

     

    « Sanctifiez mes Shabbats, et qu’ils soient entre moi et vous un signe auquel on connaisse que je suis l’Eternel, votre Dieu ». Ezéchiel 20 : 20.

     

    J’aime ·  ·  · Partager · Supprimer
    •  
    •  
    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks Pin It

    votre commentaire
  • Livre de Mattityahou Témoignage de Yéshoua lundi 15 octobre 2012

    Livre de Mattityahou d'après le texte Hébreu Shem Tov

     
    Préface
    Cette version révisée du Livre de Mattityahou (Mathieu) a comme support de départ la traduction Ostervald 1996 du texte Grec Reçu et utilise pour la révision le support des Ecrits de l'Evangile de Matthieu retrouvés rédigés en Hébreu, ce manuscrit est nommé Shem Tov ou Evan Bohan, ne pas confondre avec le Dutillet car ces deux manuscrits sont différents.

    Image du Texte Hébreu Shem Tov


    Nous avons des sources historiques qui prouvent l'existence de l'Evangile de Matthieu en Hébreu.

    -citation d'Épiphane de Salamine, Panarion 29.7.2

    "Ils ont l'Evangile selon saint Matthieu dans son intégralité en hébreu. Car il est clair qu'ils le conservent encore dans l'alphabet hébreu, comme il a été écrit à l'origine."

    -citation de Jérôme, Lettre 75 à Augustin concernant Jésus comme Fils de Dieu.

    "Matthieu, également appelé Lévi, apôtre et ancien publicain, a composé un évangile de Jésus-Christ dans un premier temps publié en Judée, en hébreu pour le bien de ceux de la circoncision qui croyaient, mais fut ensuite traduit en grec dont l'auteur est incertain. L'hébreu lui-même a été conservé jusqu'à nos jours à la bibliothèque de Césarée, dont le Pamphlet est recueilli avec tant de diligence. J'ai également eu l'occasion d'avoir le volume qui m'a été décrit par les Nazaréens de Bérée, une ville de la Syrie, qui l'utilisent. En cela, il est à noter que, partout où l'évangéliste, que ce soit sur son propre compte ou en la personne de notre Seigneur, le Sauveur cite le témoignage de l'Ancien Testament, il ne suit pas l'autorité des traducteurs de la Septante, mais l'hébreu.(...)"

    Aux environs de 1385, un Juif appelé Shem Tob ben Shaprut, de Tudela en Castille, Espagne, a écrit une œuvre polémique contre le christianisme intitulé Eben Bohan dans lequel il incorpore [l’évangile de] Matthieu en hébreu dans un chapitre séparé. Ce même Evangile cité par les sources historiques ci-dessus (Les manuscrits en écritures cursives du Eben Bohan de Shem-Tob se trouvent au Jewish Theological Seminary of America, New York.)

    Cet Evangile de Matthieu en Hébreu nommé Shem Tov ou Evan Bohan a été recopié par un Juif dans un de ces ouvrages pour débattre de ce sujet avec le Christianisme de Rome.

    Ce manuscrit Shem Tov est vraiment intéressant au niveau du texte car sur plusieurs points, il prouve qu'il n'a pas pu être une copie du texte Grec. C'est la copie en Hébreu la plus proche du texte original que nous avons aujourd'hui de cet Evangile.


    Légendes :
    cette couleur bleue est donc utilisée lorsqu'il s'agit du texte Hébreu Shem Tov qui est différent sur certains points de la version du texte Grec. 

    Le Saint Nom du Dieu d'Israël, YHWH se trouve présent dans ce texte marqué 
    par ce sigle dans le texte "ה qui signifie "Hashem" (Le Nom) terme de substitution utilisé par le pharisianisme et le judaîsme orthodoxe aujourd'hui à chaque fois que le Saint tétragramme YHWH est rencontré. L'auteur Juif de cette copie de l'Evangile de Matthieu ainsi que sans doute d'autres copistes de ce texte qui l'ont précédé, étaient aussi dans cette croyance rabbinique ce qui explique le remplacement dans le texteà chaque fois que le Nom YHWH était rencontré.
    J'ai donc réintroduit Le Saint Nom du Dieu d'Israël dans le texte à chaque fois que ce sigle apparaît.

    [ ] les phrases entre ces deux crochets signifient qu'il s'agit sûrement d'un rajout de l'auteur de la copie du texte, phrases qui ne se trouvaient pas dans le texte d'origine.

    L'auteur de la copie du texte Hébreu a parfois copié certains mots en les écrivant dans la prononciation Grecque car il faut savoir que son ouvrage s'adressait aux Chrétiens de Rome dont l'habitude était d'avoir certaines prononciations en Grec. Il ne le fera pas partout mais quelque fois.

    cette couleur rouge ne concerne pas le texte Shem Tov mais est utilisée à chaque fois qu'il s'agit d'une citation de la Torah ou des Prophètes ou bien quand il s'agit d'une idée en relation avec la Torah et les Prophètes. Les citations en rouges de la Torah et des Prophètes proviennent directement de la traduction Ostervald à partir du texte Massorétique Hébreu afin que cela soit au plus prés du texte source Hébraïque.
    Parfois dans le texte Hébreu Shem Tov, quelques citations de la Torah ne sont pas mises en entier, il met à côté en Hébreu, ect... mais pour ma part, j'ai quand même mis la citation au complet.

    cette couleur noire est utilisée lorsqu'il s'agit de la traduction Ostervald 1996 à partir du texte Grec reçu et dont les phrases ne sont pas fondamentalement différentes de l'idée du texte Hébreu Shem Tov.
    Les versets ne se trouvant pas dans le texte Hébreu Shem Tov, ne sont pas mis ici car la trame principale qui est suivit est celle du texte Hébreu Shem Tov car d'infimes versets ont été rajoutés plus tardivement dans le texte Grec.

    ( ) les textes entre parenthèses sont des explications extérieures au texte afin d'apporter certaines indications.

    Chapitres 1 - 2 - 3 - 4 - 5 - 6 - 7 - 8 - 9 - 10 - 11 - 12 - 13 - 14 - 15 - 16 - 17 - 18 - 19 - 20 - 21 - 22 - 23 - 24 - 25 - 26 - 27 - 28


    Livre de Mattityahou Chapitre 1


     אלה תולדות יש''ו בן דוד בן אברהםVoici les annales de Yéshoua, Fils de David, Fils d'Avraham

     אברהם הוליד את יצחק
    Avraham engendra Yts'haq,

    ויצחק הוליד את יעקב
    et Yts'haq engendra Yaakov,

    יעקב הוליד את יהודה ואחיו
    et Yaakov engendra Yéhoudah et ses frères.

    יהודה הוליד את פרץ וזרח מתמר
    et Yéhoudah engendra Pérets et Zérah de Tamar,

    פרץ הוליד את חצרון
    et Pérets engendra 'Hetsron,

    חצרון הוליד את רם
    et 'Hetsron engendra Ram

    ורם הוליד את עמינדב
    et Ram engendra Aminadav,

    ועמינדב הוליד את נחשון
    et Aminadav engendra Na'hshon,

    ונחשון הוליד את שלמון
    et Na'hshon engendra Shalmon,

    שלמון הוליד את בועז מרחב הזונה 
    et Shalmon engendra Boaz de Ra'hav la prostituée,

    בועז הוליד את עובד מרות
    Boaz engendra Oved de Routh

    ועובד הוליד את ישי
    et Oved engendra Yishay (ou Yessé),

    ישי הוליד את דוד
    Yishay (ou Yessé) engendra David

    דוד הוליד את אשת שלמה מאשת אוריה
    David engendra Shlomoh de la femme de Ouria (Urie)

    שלמה הוליד את רחבעם
    Shlomoh engendra Ré'hovam,

    רחבעם הוליד את אביה
    Ré'hovam engendra Aviha

    אביה הוליד את אסא
    Aviha engendra Assa,

    אסא הוליד את יהושפט
     Assa engendra Yéoshéfat,

    יהושפט הוליד את יורם
    Yéoshéfat engendra Yoram,

    יורם הוליד את עוזיה
    Yoram engendra Ozyah,

    עוזיה הוליד את חזקיה
    Ozyah engendra 'Hézékyah,

    חזקיה הוליד את מנשה
    'Hézékyah engendra Ménashé,

    מנשה הוליד את אמון
    Ménashé engendra Amon,

    אמון הוליד את יאשיה
    Amon engendra Yoshiyah,

    יאשיה הוליד את יכניה ואחיו בגלות בבל
    Yoshiyah engendra Yékonyah et ses frères à Bavel (Babel).

    יכניה הוליד את שאלתיאל
    Yékoniyah engendra Shéalthiel,

    שאלתיאל הוליד את זרובבל
    Shéalthiel engendra Zéroubavel,

    זרובב''ל הוליד את אביהוד
    Zéroubavel engendra Avihoud,

    ואביהוד הוליד את אקים
    et Avihoud engendra Akim,

    ואקים הוליד את אליהוד
    et Akim engendra Elihoud,

    ואליהוד הוליד את אלעזר
    et Elihoud engendra Eléazar

    ואלעזר הוליד את מתן
    et Eléazar engendra Mathan

    ומתן הוליד את יעקב
    et Mathan engendra Yaakov,

    ויעקב הוליד את יוסף
    et Yaakov engendra Yosef.

    הוא יוסף איש מר''ים הנקרא
    Yosef homme de Myriam de qui est né 

    משיח ובלעז קריס''טוס
    Machia'h, [en langue étrangère Kristos.]

    וכל תולדות מאברהם עד דוד תולדות י''ד
    et d'Avraham à David annales 14 

    ומדוד עד גלות בבל תולדות י''ד
    et de David à la déportation à Bavel annales 14 

    ומגלות בבל עד יש''ו תילדות י''ד
    et de les déportation à Bavel à Yéshoua annales 14

    (ici le terme Hébreu "toldot" est traduit communément par "génération" mais ici ce terme signifie plutôt "origines" "descendances" "annales" "filiations", ici ce terme désigne plutôt des livres généalogiques numérotés gardés précieusement par la communauté Juive. Voir la citation de "registres généalogiques" dans 2 Chroniques 12:15 et Esdras 2:62.
    On constate dans le texte Hébreu, une différence avec quelques noms en moins comparée avec la généalogie du texte Grec, mais même la généalogie du texte Grec ne cite pas entièrement tous les noms se trouvant dans le texte des Chroniques. Il est fort possible que des noms aient été rajoutés plus tardivement par rapport au Livre des Chroniques complétant la généalogie. Mais il faut savoir ici que ces généalogies citées ainsi n'ont pas pour but de citer tous les noms mais simplement les noms principaux qui permettent de situer la lignée de Yéshoua (Jésus). Donc il y a des sauts de générations entre plusieurs noms.
    La généalogie de Yéshoua, d'Avraham à David, de David à Babel et de Babel à Yéshoua étaient dans les annales ou registres numéro 14. Cela explique donc pourquoi on ne compte pas 14 noms de David à Babel ni de Babel à Yéshoua, idem dans le texte Grec.)


    Suite de la lecture du texte :



     ולידת מיש''ו היה בזה האופן ויהי כאשר היתה אמו ארוסה ליוסף קודם שידע אותה נמצאת מעוברת מרוח
    הקדש
    La naissance de Yéshoua arriva de cette manière: Myriam, sa mère, ayant été fiancée à Yosef, se trouva enceinte par la vertu duSouffle Saint, avant qu'ils eussent été ensemble.


    ויוסף איש צדיק היה ולא רצה לישב עמה ולא לגלותה להביאה לבושה ולא לאוסרה למות אבל היה רוצה לכסות
    עליה
    19 Alors Yosef, son époux, étant un homme de bien, et ne voulant pas la diffamer, voulut la renvoyer secrètement.

     ובחשבו בזה הדבר בלבו והנה מלאך נראה אליו בחלום ואמר יוסף בן דוד אל תירא לקחת אשתך מר''ים שמרוח
    הקדוש היא מעוברת
    20 Mais comme il y pensait, voici, un mala'k (messager) lui apparut en songe, et lui dit: Yosef, fils de David, ne crains point de prendre Myriam pour ta femme; car ce qui a été conçu en elle est du Souffle Saint;

     ותלד בן ותקרא שמו ישו''ע כי הוא יושיע את עמי מעונותם
    21 Et elle enfantera un fils, et lui donnera le nom de ישוע Yéshoua (YaH L'Eternel Sauve); car c'est lui יושיע Yoshia (qui sauvera) son peuple de leurs péchés.

    "כל זה לגמור מה שנכתב מאת הנביא על פי ה
    22 Or, tout cela arriva, afin que s'accomplît ce que YHWH avait dit en ces termes par le Névi (Prophète):

     הנה העלמה הרה ותלד בן וקראת שמו עמנואל שר''ל עמנו אלקים
    23 C'est pourquoi l'Adonaï (le Seigneur) lui-même vous donnera un signe: Voici, la עלמה Almah = jeune femme vierge sera enceinte; elle enfantera un fils, et lui donnera le nom d'Emmanuel, ce qui signifie: Elokim avec nous. (Yishayahou/Esaïe 7:14) 

     ויקץ יוסף משנתו ויעש ככל אשר צוה אותו מלאך ה'' ויקח את אשתו
    24 Quand Yosef fut réveillé de son sommeil, il fit comme le mala'k de YHWH  (messager de YHWH) lui avait commandé, et il prit sa femme.

    ולא ידע אותה עד שילדה בנה הבכור ויקרא את שמו יוש''ע
    25 Mais il ne la connut point jusqu'à ce qu'elle eût enfanté son fils premier-né, et il lui donna le nom de יושע Yivashéa (Il sauvera).


    Livre de Mattityahou Chapitre 2



     ויהי כאשר נולד יש''ו בבית לחם יהודה בימי הורודוס המלך והנה חוזים בכוכבים באים ממזרח לירושלם
    1 Yéshoua étant né à Beth Lé'hem, de Yéhoudah, au temps du roi Horodos, des 'hotzim bakou'kavim (voyants des étoiles), (même expression hébraïque utilisée ici que dans Yishayahou/Esaïe 47:13) vinrent de l'orient à Yeroushalem, 

    לאמר איה מלך היהודים הנולד. ראינו סבבו מבזרח ובמתנות חשובות באו להשתחוות לו
    2 Et dirent: Où est le roi des Yéhoudim qui est né? car nous avons vu sa lumière se lever et avec des présents importants nous sommes venus nous prosterner devant lui.

    ושמע הורודוס המלך ויבהל וכל יושבי ירושלם עמו
    3 Le roi Horodos, l'ayant appris, en fut troublé, et tout Yéroushalem avec lui.

    ויקבוץ כל גדוליו ויבקש מהם אם היו יודעים באיזה מקום נולד המשיח
    4 Et ayant assemblé tous les gadoliv (grands), leur demanda où le Machia'h (Messie) devait naître.

    ויענו אליו בבית לחם יהודה ככתיב על פי הנביא
    5 Et ils lui dirent: C'est à Beth Lé'hem, de Yéhoudah; car il a été écrit ainsi par le Névi (Prophète):

    ואתה בית לחם יהודה אפרתה ארץ יהודה הן אתה צעיר באלפי יהודה ממך לי יצא להיות מושל בישראל
    6 Mais toi, Beth Lé'hem Éphratah, qui es petite entre les milliers de Yéhoudah, de toi sortira celui qui doit être dominateur enYisraël...  (Mikah/Michée 5:1-2)

    אז קרא המלך הורודוס לקוסמים בסתר וישאל מהם היטב זמן ראית הכוכב להם
    7 Alors Horodos, ayant appelé en secret les kosemim (mages), s'informa d'eux exactement du temps auquel avait paru l'étoile.


     וישלחם לבית לחם ויאמר אליהם לכו ושאלו היטב בעד הילד ובמוצאכם אותו הגידו לי וגם אני אבא אליו
    להשתחוות
    8 Et les envoyant à Beth Lé'hem (Maison du Pain), il leur dit : Allez, et informez-vous exactement du garçon, et quand vous l'aurez trouvé, faites-le-moi savoir, afin que j'y aille aussi me prosterner.


     וישמעו אל המלך וילכו והנה הכוכב אשר ראו במזרח הולך לפניהם עד בואם אל המקום. וכאשר באו בית לחם
    עמד נגד המקום אשר שם הילד
    9 Eux donc, ayant entendu le roi, s'en allèrent; et voici, l'étoile qu'ils avaient vue en Orient allait devant eux, jusqu'à ce qu'ils arrivent à l'endroit. Ils vinrent à Beth Lé'hem en face du lieu où était l'enfant.

     ויהי כאשר ראו את הכוכב שמחו שמחה גדולה עד מאד
    10 Or à la vue de l'étoile ils furent remplis d'une très grande joie.


    ויביאו אל הבית וימצאהו ואת מר''ים אמו ויכרעו לפניו וישתחוו לו ויפתחו את אמתחותיהם ויביו אליו מנחת זהב
    ולבונה ומור בלעז מִ י''רָ א
    11 Et étant entrés dans la maison, ils trouvèrent le petit enfant, avec Myriam sa mère, et s'agenouillèrent devant lui et se prosternèrent devant lui; et ouvrant leurs trésors, ils lui présentèrent des dons, de l'or, de l'encens et de la myrrhe.

     ויצוו בחלום לבלתי שוב אל הורודוס מהמלאך אמר להם ויפנו דרך ארצם בדרך אחרת
    12 Puis, ayant été divinement avertis par un songe, le mala'k (messager) leur dit de ne pas retourner vers Horodos, ils se retirèrent en leur pays par un autre chemin.


    המה הולכים והנה מלאך ה'' נראה אל יוסף קום וקח את הנער ואת אמו וברח למצרים ושם תעמוד עד אמרי אליך
    כי הורודוס יבקש את הנער להרוג
    13 Après qu'ils furent partis, un mala'k de YHWH (messager de YHWH) apparut en songe à Yosef, et lui dit: Lève-toi; prends le garçon et sa mère, et t'enfuis en Mitsrayim (Egypte), et te tiens là jusqu'à ce que je te le dise; car Horodos cherchera le petit enfant pour le faire mourir.

    ויקח את הנער ואת אמו
    14 Et il prit l'enfant et sa mère.

    ויהי שם עד מת הורוד''וס לגמור מה שנאמר על פי הנביא וממצרים קראתי לבני
    15 Et c'est là jusqu'à la mort d'Horodos que s'accomplit ce qui avait été dit par le Névi (Prophète) : J'appelai mon fils hors deMitsrayim (Égypte). (Hoshéa/Osée 11:1)


    אז ראה הורודוס שראו אותו הקוסמים וירע אליו מאד ויתעצב אל לבו ויצו וישלח לכל שריו להרוג לכל הילדים
    אשר בבית לחם וגבוליה הנולדים מזמן אשר אמרו לו הקוסמים שנולד הנער
    16 Alors Horodos, voyant que les kosemim (mages) s'étaient moqués de lui, fut très angoissé et affligé dans son coeur; et envoya tuer tous les garçons nés récemment qui étaient dans Beth Lé'hem et dans ses frontières, selon ce qui lui avait été dit par les kosemim (mages) où était né le garçon.

     אז נשלם הדבר מה שאמר ירמיה הנביא
    17 Alors s'accomplit ce qui avait été dit par Yirémyah le Névi (Prophète):

     קול ברמה נשמע נהי בכי תמרורים רחל מבכה על בניה וכו
    18 On a entendu dans Ramah des cris, des lamentations, des larmes amères, Ra'hel pleurant ses enfants; elle a refusé d'être consolée au sujet de ses enfants, parce qu'ils ne sont plus. (Yirémiyahou/Yérémie 31:15)

     ויהי כאשר מת הורוד''וס המלך ומלאך ה'' נראה מחלום אל יוסף במצרים
    19 Mais après qu'Horodos fut mort, voici un mala'k de YHWH (messager de YHWH) apparut en songe à Yosef, en Mitsrayim (Egypte),

    לאמר קום קח את הנער ואת אמו ולך אל א''י כי מתו המבקשים את הנער להמית
    20 Et lui dit: Lève-toi, prends le petit enfant et sa mère, et retourne au pays de Yisraël; car celui cherchant à tuer le garçon est mort.

    ויקם ויקח את הנער ואת אמו וישובו אל א''י
    21 Il prit l'enfant et sa mère, et s'en vint au pays de Yisraël. (א''י = acronyme de Yisraël)


    וישמע כי הורקנוס שמו ארגי''לאס מלך ביהודה תחת הורודוס אביו. וירא ללכת שם ויזרזהו המלאך בחלום ויפן
    אל ארץ הגלגל
    22 Mais comme il apprit qu'Horkinéos nommé Arguiléos régnait sur Yéhoudah (Judée) sous Horodos, son père, il craignit d'y aller, et, ayant été averti par un mala'k (messager) dans un rêve, il se retira dans les quartiers de Guilgual,

    ויבא וישכון בעיר הנקראת נאזרית לקיים מה שאמר הנביא נאזרת יקרא
    23 Et alla demeurer dans une ville appelée Nazareth; de sorte que fut accompli ce qui avait été dit par le Névi (Prophète): il sera appelé Nazareth. (voir Yishayahou/Esaïe 11:1 "Mais il sortira un Netsar du tronc de Yessé...")



    Livre de Mattityahou Chapitre 3


    בימים ההם בא יוחנן המטביל דורש במדבר יהודה
    1 En ce temps-là, Yo'hanan l'Immergeur vint, prêchant dans le désert de Yéhoudah (Judée),

    ואמר חזרו בתשובה שמלכות שמים קרובה לבא
    2 Et disant: Repentez-vous, car le royaume des cieux est proche.

    לקיים מה שנאמר ע''י ישעיהו הנביא קול קורא במדבר פנו דרך ה'' ישרו בערבה מסילה לאלקינו
    3 Car c'est ce qui a été dit par Yishayahou le Névi (Prophète): Une voix crie: Préparez dans le désert le chemin de YHWH; aplanissez dans la solitude une route pour Elokeynou (notre Elohim)! (Yishayahou/Esaïe 40:3)

    והנה יוחנן היה לבוש מצמר הגמלים ועור שחור אזור במתניו ומזונו הארבה ודבש ויערים
    4 Yo'hanan avait un vêtement de poil de chameaux, et une ceinture de peau de cuir noire autour de la taille; et sa nourriture était des sauterelles et du miel des fôrets.

    אז יצאו אליו מירושלם ומכל יהודה ומכל המלכות סביבות הירדן
    5 Puis vînt vers lui de Yéroushalem, et de tout Yéhoudah (Judée), tout le royaume aux environs du Yarden (Jourdain);

    ואז מתודים חטאתם וטובלים בירדן על מאמרו
    6 Et ils étaient immergés par lui dans le Yarden (Yourdain), en confessant leurs péchés.


     וירא כי רבים מהפרושים בלעז פָארִיזֶיאִי ומן הפרושים באו לטבילתו ויאמר להם לברוח מן הקצף לעתיד לבא
    מהאל
    7 Il vit venir à son immersion de nombreux péroushim, en langue étrangère "pharisiis", de ceux-là, des péroushim (pharisiens) vinrent à l'immersion et il leur dit: Fuyez la colère préparée par El (Elohim)!

     עשו פרי תשובה השלמה
    8 Produisez donc des fruits convenables à la repentance.

    ואל תאמרו בלבבכם אבינו אברהם. אמן אני אומר לכם שיוכל אלקים להקים עת בנו אברהם מן האבנים האלה
    9 Et ne dites pas en votre coeur: Notre père Avraham. Car je vous dis en vérité que, de ces pierres, Elokim peut susciter des fils àAvraham.


     וכבר הגיע הגרזן לשרש העץ אשר לא יעשה פרי טוב יכרת ובאש ישרף. וישאלו לו החבורות א''כ מה נעשה. ויען
    להם יוחנן מי שיש לו שתי כתנות יתן הא' למי שאין לו. ויבאו העם להטביל. וישאלוהו רבים מה נעשה ויען להם
    תצטערו לשום איש ולא תענשום ותשמחו בחלקיכם. וכל העם היו חושבים ומדמים בלבם נמול יוחנן הוא יש''ו
    10 Il s'agit de la hache pour déraciner l'arbre qui ne fera pas de bons fruits qui sera coupé et brûlé au feu.
    Un groupe lui demanda : Si c'est le cas, quoi faire? Yo'hanan leur répondit : Que celui qui a deux tuniques donne en premier à celui qui n'en a pas. Et la nation vînt à l'immersion. Et beaucoup demandaient quoi faire. Et il leur répondit:  Que tout homme regrette et il ne sera pas puni, et que plusieurs d'entre vous se réjouissent. Et tout le peuple pensa, et imagina dans leurs coeurs circoncis, Yo'hanan sauve.


    ויוחנן ענה לכולם באמת הנני מטביל אתכם בימי תשובה ואחר יבא חזק ממני שאיני ראוי להתיר שרוך נעלו. והוא
    יטביל אתכם באש רוח הקדוש
    11 Yo'hanan répondit à eux tous : je vous immerge dans l'eau de la téshouva (repentance); puis vient celui qui est plus fort que moi. Je ne suis pas digne de délier le lacet de sa chaussure. Lui vous immergera dans le feu du Souffle Saint.

     אשר בידו מזרה לזרות את גרנו ויאסוף הדגן לאוצרו והתבן ע''כ
    12 Il a son van dans ses mains, et il nettoiera parfaitement son aire, et amassera son froment dans le grenier; mais il brûlera la paille au feu qui ne s'éteint point.

     אז בא יש''ו מהגליל את הירדן להטביל מיוחנן
    13 Alors Yéshoua vint de Galil (Galilée) au Yarden (Yourdain), à l'immersion de Yo'hanan.

     ויוחנן היה מספק להטבילו ויאמר אני ראוי להטביל מידך ואתה בא אלי
    14 Et Yo'hanan qui offrait l'immersion dit: Je devrais être immergé de ta main et tu viens à moi?

     ויען יש''ו ויאמר לו הנח שכן אנו חייבים להשלים כל צדקה ואז הטבילוהו
    15 Et Yéshoua, répondant, lui dit: Ne t'y oppose pas pour le moment; car c'est ainsi qu'il nous convient d'accomplir tout ce qui est juste. Puis il l'immergea.

     ומיד שעלה מן המים נפתחו לו השמים וירא רוח אלקים יורדת כיונה ושרתה עליו
    16 Immédiatement à sa remontée des eaux; les cieux s'ouvrirent à lui, et il vit le Souffle d'Elokim descendant comme une colombe et venant sur lui.

    והנה קול מן השמים אומר זה בני אהובי מאד מאד נאהב וחפצי בו
    17 Et voici une voix des cieux, qui dit: Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j'ai pris plaisir. (voir Yishayaou/Esaïe 42:1)



    Livre de Mattityahou Chapitre 4


     אז לוקח יש''ו ברוח הקדוש למדבר להתנסות מהשטן
    1 Alors Yéshoua fut emmené par le Souffle Saint dans le désert pour être tenté par le shatan (l'adversaire).

    ויצום מ'' יום וארבעים לילה ואח''כ נרעב
    2 Et après qu'il eut jeûné quarante jours et quarante nuits, il eut faim.

    מקרב המנסה ואמר לו אם בן אלקים אתה אמור שהאבנים האלה ישובו לחם
    3 Et s'étant approché de lui, le tentateur lui dit: Si tu es le Fils d'Elokim, dis que ces pierres deviennent des pains.

     "ויען יש''ו ויאמר לו כתוב כי לא על הלחם לבדו וגו
    4 Mais Yéshoua répondit: Il est écrit: l'homme ne vivra pas de pain seulement, ect... (mais que l'homme vivra de tout ce qui sort de la bouche de YHWH). (Devarim/Deutéronome 8:3)

     אז לקח אותו השטן בעיר הקדוש ויעמידהו על מקום היותר גבוה שבכל המקדש
    5 Alors le shatan (l'adversaire) le mena dans la ville sainte, et le mit sur le haut du temple;

    "ואמר אליו אם אלקים אתה דלג למטה וכ‘ כי מלאכיו יצוה לך לשמרך בכל דרכיך וגו
    6 Et il lui dit: Si tu es le Fils d'Elokim, jette-toi en bas; car il est écrit qu'il ordonnera à ses mala'kim (messagers) de te garder dans toutes tes voies ect... (Ils te porteront dans leurs mains, de peur que ton pied ne heurte contre une pierre.) (Tehilim/Psaume 91:12)

     ויען אליו יש''ו שנית לא תנסה את ה'' אלקיך
    7 Yéshoua lui dit: Il est aussi écrit: Tu ne tenteras point YHWH Ekohey'ka (ton Elohim). (Devarim/Deutéronome 6:16)

    וישא אותו השטן בהר גבוה מאד ויראהו כל ממלכות הארץ וכבודם
    8 Le shatan (l'adversaire) le mena encore sur une montagne fort haute, et lui montra tous les royaumes du monde et leur gloire;

     ויאמר לו כל אלה אתן לך אם תפרע אלי
    9 Et il lui dit: Tout cela, je te donnerai si tu me remercies.

    אז ענה לו יש''ו לך השטן בלעז שָאטָאנָאס שכן כתיב את ה'' אתפלל ואותו לבדו תעבוד
    10 Alors Yéshoua le reprit: Va t'en le shatan (l'adversaire) [en langue étrangère "shatanas"]; car il est écrit: Tu invoqueras YHWH, et tu le serviras lui seul. (Devarim/Deutéronome 6:13)

     אז עזב אותו השטן והנה מלאכים קרבו אליו וישרפוהו
    11 Alors le shatan (l'adversaire) le laissa; et voici des malé'kim (messagers) vinrent à lui et brûlèrent (cette expression signifie sans doute qu'ils ont fait un feu pour le chauffer et pour faire cuire sa nourriture).

    ויהי בימים ההם וישמע יש''ו כי נמסר יוחנן במאסר וילך אל הגלגל
    12 Or Yéshoua, ayant appris que Yo'hanan avait été mis en prison, se retira à Guilgual.

    ויעבור את נאזראל וישכון בכפר נחום ואיתה לעז מַ ארִ יטְ מָ ה בקצה ארץ זבולון
    13 Et ayant traversé Nazarel, il vint demeurer à Cafar Naoum (Capernaüm), [épelé en langue étrangère "Maritim"] frontière de la terre de Zévoulon.

    לקיים מה שאמר ישעיהו הנביא
    14 En sorte que fut accompli ce qui avait été dit par Yishayahou le Névi (Prophète):

    ארצה זבולון וארצה נפתלי דרך הים עבר את הירדן גליל הגוים
    15 ...Terre de Zévoulon et la terre de Naphthali; ainsi, dans l'avenir, il couvrira de gloire la terre voisine de la mer, au-delà du Yarden (Yourdain), la contrée des nations.

    העם ההולכים בחושך ראו אור גדול יושבי בארץ צלמות אור נגה עליהם
    16 Le peuple qui marchait dans les ténèbres a vu une grande lumière, et la lumière a resplendi sur ceux qui habitaient le pays de l'ombre de la mort. (Yishayaou/Esaïe 8:23 9:1)

    מכאן ואילך התחיל יש''ו לדרוש ולדבר חזרו בתשובה שמלכות שמים קרובה
    17 Dès lors Yéshoua commença à prêcher et à dire: Repentez-vous; car le royaume des cieux est proche.


    וילך יש''ו על שפת הים הגליל וירא שני אחים שמעון שיקרא סִימ''וֹן ונקרא פְיֶיטְ''רוֹס וְאַנְדְירֶ''יאָה אחיו משליכים
    מכמרותיהם בים שהיו דייגים
    18 Et Yéshoua, marchant le long de la mer de Galil (Galilée), vit deux frères, Shimon, [qui se dit Simon,  qui se dit Pétros] et Andiryah, son frère, qui jetaient leurs filets dans la mer, car ils étaient pêcheurs.

    ויאמר להם לכו אחרי ואעשה אתכם מדייגים אנשים
    19 Et il leur dit: Suivez-moi, et je vous ferai pêcheurs de personnes.

     ויעזבו מכמרותיהם באותה שעה וילכו אחריו
    20 Et eux, laissant aussitôt leurs filets, le suivirent.


    ויט משם וירא שני אחים אחרים יעקב ויוחנן אחים בני זבדיאל בלעז זָבָאדָ''אוֹ וְזָאבָ''אדָה ואביהם באניה מכינים
    מכמרותיהם ויקרא אותם
    21 De là étant allé plus avant, il vit deux autres frères, Yaakov et Yo'hanan, frères, fils de Zévédiel [en langue étrangère "Zavadaou" et Zavadah"], dans une barque avec Zévédiel, leur père, qui raccommodaient leurs filets, et il les appela.

    וימהרו ויניחו מכמרותיהם ואת אביהם וילכו אחריו
    22 Et eux, laissant aussitôt leur barque et leur père, le suivirent.


    ויסב יש''ו אל ארץ הגליל ללמד קהלותם ומבשר להם זבד טוב לעז מַ אוָונְגְ''יֶילְייוֹ ממלכות שמים ומרפא כל חולים
    וכל מדוה בעם
    23 Et Yéshoua allait par toute la Galil (Galilée), enseignant dans kéhilothem/leurs kéhiloth (leurs assemblées), leur annonçant le Zéved Tov (beau cadeau ou don précieux) [en langue étrangère "évanguélio" (évangile)], du royaume des cieux, et guérissant tous les malades et tous les affligés parmi le peuple. 
    (voir le terme Zeved Tov dans Béréshith/Genèse 30:20 relié spécifiquement à Zevoulon un des douze fils d'Israël, Zevoulon, justement la terre où Yéshoua commença à prêcher le Zéved Tov = Don Précieux du Royaume des cieux. Notons aussi que c'est à Zevoulon que Yéshoua choisit les deux fils d'un homme nommé Zevédiel qui signifie Don d'Elohim)


    וילך שמועתו בכל ארץ סור''יא וישאו אליו כל החולים מכל מיני חלאים משונים אחוזים השדים והנבעתים מרוח
    רעה והמתרעשים וירפא אותם
    24 Et sa renommée se répandit par toute la terre de Soriya; et on lui présentait tous ceux qui étaient malades, et atteints de divers maux et tourments, des démoniques, des lunatiques, des paralytiques; et il les guérissait.

    וילכו אחריו רבות מַ קפ''ולי והג''ליל מירו''שלם ויוד''א ועבר היר''דן
    25 Et une grande multitude le suivit de Kapoli et de la Galil (Galilée), de Yéroushalem, de Yéhoudah, et d'au-delà du Yarden (Yourdain). 


    Livre de Mattityahou Chapitre 5


     ויהי אחרי זה בעת ההיא וירא החבורות ויעל ההר וישב. ויקריבו לו תלמידיו
    1 Et après ce moment, il vit la foule et monta sur la montagne et s'assit. Et il consacra ses talmidim (disciples)

     ויפתח פיו וידבר אליהם לאמר
    2 Et ouvrant sa bouche, il les enseignait, en disant:

    אשרי שפלי רוח שלהם מלכות שמים
    3 Heureux les pauvres en souffle; car le royaume des cieux est à eux.

    אשרי החוכים שינוחמו
    4 Heureux ceux qui sont dans l'affliction; car ils seront consolés.

    אשרי הענוים שהם ירשו ארץ
    5 Heureux les humbles; car ils hériteront de la terre.

    (absence du verset 6 et 7)

    אשרי זכי הלב והמה יראו אלקים
    8 Heureux les coeurs purs car ils verront Elokim.

    אשרי רודפי שלום שבני אלקים יקראו
    9 Heureux les artisans de paix qu'Elokim appellera.

    אשרי הנרדפים לצדק שלהם מלכות שמים
    10 Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice; car le royaume des cieux est à eux.

    אשריכם כאשר ירדפו ויגדפו אתכם ויאמרו אליכם כל רע בעדי ויכזבו
    11 Vous serez heureux lorsqu'à cause de moi on vous dira des injures, qu'on vous persécutera, et qu'on dira faussement contre vous toute sorte de mal.

    שישו ושחמו ששכרכם רב מאד בשמים שכן רדפו הנביאים
    12 Réjouissez-vous et tressaillez de joie, parce que votre récompense sera grande dans les cieux; car on a ainsi persécuté les Néviim (Prophètes) qui ont été avant vous.


    בעת ההיא אמר יש''ו לתלמידיו מלח אתם בעולם אם המלח יבטל טעמו במה יומלח ואינו שוה כלום אלא שיושלך
    בחוץ להיות מרמס רגלים
    13 A ce moment Yéshoua dit à ses talmidim (disciples): Vous êtes le sel du monde; mais si le sel perd sa saveur, avec quoi le salera-t-on? Il ne vaut plus rien qu'à être jeté dehors, et à être foulé aux pieds.

    מאור אתם בעולם. עיר בנויה על ההר לא תוכל להסתר
    14 Vous éclairez le monde: une ville située sur une montagne ne peut être cachée;

    לא ידליקו נר להשים אותו במקום נסתר שלא תאיר רק משימים אותו על המנורה להאיר לכל בני הבית
    15 On n'allume point une lampe pour là placer dans un endroit cachée pour qu'elle n'éclaire pas mais on là place sur la ménorah (chandelier à 7 branches du Temple) qui éclaire tous les fils de la Maison (ou Temple)

     כן יאיר מאורכם לפני כל אדם להראותם מעשיכם הטובים המשובחות ומכבדות לאביכם שבשמים
    16 Que votre lumière luise ainsi dans la durée devant tous les hommes, montrez-leur les bonnes oeuvres honorables et honorez votre Père dans les cieux.

     בעת ההיא אמר יש''ו לתלמידיו אל תחשבו שבאתי להפר תורה אלא להשלים
    17 A cette époque, Yéshoua dit aux talmidim (disciples) : Ne pensez pas que je sois venu pour détruire la Torah, mais pour préparer la paix. (Léhashalim signifie aussi "compléter" mais pas dans un sens de rajouter des commandements mais dans le sens de "compléter" en amenant la paix d'Elohim). 
    (voir Yishayahou/Esaïe 9:6)

     באמת אני אומר לכם כי עד שמים וארץ אות אחת ונקודה אחת לא תבטל מהתורה או מהנביאים שהכל יתקיים
    18 En vérité je vous le dis, tant que sont les cieux et la terre, une lettre et un niquoud (vocalisation) ne sera pas annulé de la Torah et des Néviim (Prophètes), tous survivront.


    ואשר יעבור מאמר א'' מהמצוות אלו אשר אלמד אחרים בן הבל יקרא מלכות והמקיים והמלמד גדול יקרא
    במלכות שמים
    19 Celui qui mettra fin aux plus petit des mitsvoth (commandements) et qui en enseignera d'autres, sera appelé un fils futile du royaume; et celui qui les aura gardé et enseigné sera appelé grand dans le royaume des cieux.


    בעת ההיא אמר יש''ו לתלמידיו באמת אני אומר לכם אם לא תגדל צדקתכם יותר מהפרושים והחכמים לא תבואו
    במלכות שמים
    20 A cette époque, Yéshoua dit à ses talmidim (disciples), en vérité je vous le dis : Si vous ne faites pas grandir votre justice plus que les péroushim (pharisiens) et les 'hakamim (savants), vous n'entrerez point dans le royaume des cieux.

    הלא שמעתם מה שנאמר לקדמונים לא תרצח ואשר ירצח חייב הוא משפט מות
    21 N'avez-vous point écouté ce qui a été dit aux kadmonim (anciens)? Tu ne commettras point d'assassinat; et celui qui assassinerasera jugé coupable de mort. (voir Devarim/Deutéronome 5:17 Shémoth/Exode 21:12) 


    ואני אומר לכם שהמכעיס לחבירו חייב הוא למשפט ואשר יקרא לאחיו פחות יחייב במשפט בהקהל ואשר
    יקראוהו שוטה חייב לאש גהינם
    22 Et je vous dis que celui qui se met en colère contre son prochain, sera trouvé coupable de jugement et celui qui nommera son frère inférieur, sera trouvé coupable par le tribunal dans l'assemblée; et celui qui lui dira insensé, sera trouvé coupable du feu de la géhenne. (voir Vayiqra/Lévitique 19:18)

    ואם תקריב קרבנך למזבח ותזכיר שהיה לך עם חברך דין והוא מתרעם ממך מאיזה דבר
    23 Si donc tu apportes ton sacrifice d'immolation à l'autel, et que là tu te souviennes que ton ami a quelque chose contre toi,

     הנח קרבניך שם לפני המזבח ולך לרצותו קודם ואחר כך הקרב קרבניך
    24 Laisse là ton offrande devant l'autel, et va-t'en premièrement te réconcilier avec ton frère; et après cela viens, et présente ton offrande.


     אז אמר יש''ו לתלמידיו ראה שתמהר לרצות שונאך בלכתך עמו בדרך פן ימסור אותך לשופט וזה השופט ימסורך
    לעבד לתת אותך לבית הסוהר
    25 Puis Yéshoua dit à ses talmidim (disciples) : Accorde-toi au plus tôt avec ta partie adverse, pendant que tu es en chemin avec elle, de peur que ta partie adverse ne te livre au juge, et que le juge ne te livre à l'officier, et que tu ne sois mis en prison.

    באמת אני אומר לך לא תצא משם עד תנתן פרוטה אחרונה
    26 En vérité je vous le dis, vous ne sortirez pas de là, que vous n'ayez payé le dernier prouta (sou)

    עוד אמר להם שמעתם מה שנאמר לקדמונים לא תנאף
    27 Vous avez entendu qu'il a été dit aux kadmonim (anciens): Tu ne commettras point d'adultère. (Shémoth/Exode 20:14)

     ואני אומר לכם שכל הרואה אשה ויחמוד אותה כבר נאף עמה בלבה
    28 Et je vous dis que quiconque regarde une femme pour la convoiter, a déjà commis un adultère avec elle dans son coeur. (voir Shémoth/Exode 20:17)

    ואם יסיתך עיניך הימין נקר אותה ותשליכה ממך
    29 Et si votre œil droit vous séduit, arrachez-le, et jetez-le loin de vous

     וכן אם יסיתך ידך חתוך אותה. טוב לך שתפסיד אחד מאבריך מכל גופך בגהינם
    30 Et oui, si vous coupez la main qui vous séduit, vous perdrez un seul membre de votre corps dans la géhenne. 


    עוד אמר יש''ו לתלמידיו שמעתם מה שנאמר לקדמונים שכל העוזב אשתו ושלח לתת לה גט כריתות ובלעז
    לִיבֵי''לָ רִיפוּדְײו
    31 Yéshoua dit à ses talmidim (disciples): vous avez écoutez ce qui a été dit aux kadmonim (anciens), si quelqu'un laisse sa femme, qu'il lui donne une lettre de divorce, [en langue étrangère Libela Ripodio] (voir Devarim/Deutéronome 24:1)

    ואני אומר לכם שכל העוזב אשתו יש לו לתת לה גט כריתות כי אם על דבר נאוף הוא הנואף והלוקח אותה ינאף
    32 Et je vous dis que celui qui laisse sa femme lui donne une lettre de divorce uniquement s'il est parlé d'adultère. Il s'agit de la femme adultère et (car) la prenant il commet adultère. (voir Devarim/Deutéronome 24:1 Yirémiyahou/Yérémie 3:8)

    עוד שמעתם מה שנאמר לקדמונים לא תשבעו בשמי לשקר ותשיב לה'' שבועתך
    33 Et encore, avez-vous écouté ce qui a été dit aux kadmonim (anciens)? Tu ne te parjureras point, mais tu garderas tes serments envers YHWH. (voir Vayiqra Lévitique 19:12  Devarim/Deutéronome 23:22-24  Bemidbar/Nombres 30:3)

     ואני אומר לכם לבלתי השבע בשום עניין לשוא לא בשמים שכסא אלקים היא
    34 Et je vous dis: Ne jurez point faussement sur les affaires parfumées, ni sur les cieux qui est le trône d'Elokim,

    ולא בארץ שהדום רגליו הוא לא בשמים שעיר אליקים היא
    35 Ni sur la terre qui est son marchepied, ni sur les cieux qui est la ville d'Elokim.

    ולא בראשך שלא תוכל לעשות שער א'' לבן או שחור
    36 Ni sur votre tête car vous ne pouvez faire devenir le plus petit de vos cheveux blanc ou noir.


     אבל יהיו דבריכם הן הן וגם לא לא. כל הנוסף על זה הוא רע
    37 Mais que votre parole soit: Oui, oui, Non, non; ce qu'on dit de plus, vient du Mal. (relié à Devarim/Deutéronome 6:13 et 10:20)

    ועוד שמעתם מה שנאמר בתורה עין תחת עין שן תחת שן
    38 Et écoutez ce qui a été dit dans la Torah: Œil pour œil, et dent pour dent. (Shémoth/Exode 21:24)

    ואני אומר לכם לבלתי שלם רע תחת רע אבל המכה בלחיך הימין הכן לו השמאל
    39 Et je vous dis: Ne payez pas le mal pour le mal, mais (lors d'un) coup sur la joue droite, tenez prête la gauche. (voir Lamentations de Yirémiyahou/Yérémie 3:30)

    (ici Yéshoua montre que l'on ne doit pas riposter pour se faire justice car si en ripostant on crève l'oeil ou casse une dent de celui qui nous agresse, alors on sera coupable devant le tribunal d'Elohim et les juges nous considéreront coupables tandis qu'autrement c'est celui qui agresse qui aura des comptes à rendre devant le tribunal de Dieu qui institue Oeil pour oeil et dent pour dent)

    ואשר ירצה לחלוק עמך במשפט ולגזול כתניך עזוב אליו מעילך
    40 Et si quelqu'un veut plaider avec vous, et prendre votre tunique, laissez-lui encore le manteau.

    ואשר ישאל אותך לילך עמו אלף פסיעות לך עמו עלפיים
    41 Et si quelqu'un te demande d'aller mille étapes avec lui, vas-en deux.

    השואל ממך תן לו והרוצה ללות ממך אל תמנע
    42 Donne à celui qui te demande, et ne te détourne point de celui qui veut t'accompagner.

    עוד אמר יש''ו לתלמידיו שמעתם מה שנאמר לקדמונים ואהבת לאוהבך ותשנא לשונאך
    43 Yéshoua dit également à ses talmidim (disciples): Vous avez écouté ce qui a été dit aux kadmonim (anciens): Aimez ceux qui vous aiment et haïssez ceux qui vous haïssent. (voir 2 Shmouel/Samuel 19:6-7)

    ואני אומר לכם אהבו אויביכם ועשו טובה לשונאכם ומכעיסכם והתפללו בשביל רודפיכם ולוחציכם
    44 Et je vous dis: Aimez vos ennemis, faites le bien à ceux qui vous détestent et vous maudissent et priez pour vos persécuteurs et ceux qui vous oppressent. (voir Shémoth/Exode 23:4-5 Méshilim/Proverbe 25:21)

     למען תהיו בני אביכם שבשמים שמזריח שמשו על טובים ורעים וממטיר על רשעים וצדיקים
    45 Et alors vous serez les fils de votre Père dans les cieux; car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et il fait pleuvoir sur les justes et sur les injustes.

    ?אם תאהבו אוהביכם איזה שכר לכם? הלא עזי פנים אוהבים אוהביהם
    46 Car si vous n'aimez que ceux qui vous aiment, quel salaire pour vous? Les visages sévères n'aiment-ils pas ceux qui les aiment?

    47 (verset du texte Grec absent, ce verset est une répétition avec les péagers cités dans le verset 46,  répétition absente tu texte Hébreu Shem Tov)

    היו אתם תמיהים כאשר תם אביכם
    48 Soyez donc entiers, comme votre Père est entier. 


    Livre de Mattityahou Chapitre 6


    השמרו פן תעשו צדקתכם לפני האדם להלל אתכם ואם תעשו לא יהיה לכם שכר מאת אביכם שבשמים
    1 Prenez garde de ne pas faire votre tsedaka (aumône ou justice) devant les hommes, afin d'en être vus; autrement vous n'en aurez point de récompense de votre Père qui est aux cieux.


    עוד אמר להם יש''ו כאשר תעשו צדקה לא תרצו להעביר כרוז וחצוצרות לפניכם כמו החנפים בלעז אִיפוֹקְרָאטֶיס
    שעושים צדקתם ברחובות ובשווקים בעד שיראו אותם בני אדם. אמן אני אומר לכם שכבר קבלו שכרם
    2 Yéshoua leur dit: Quand donc vous faîtes la tsedaka (aumône ou justice), ne passez pas en l'annonçant publiquement et ne faîtes pas sonner la trompette devant vous, comme les 'hanéfim [en langue étrangère "ipocrites"] qui font leur justice dans les rues et dans les marchés pour qu'ils soient vus des fils des hommes. Je vous dis en vérité qu'ils reçoivent leur salaire.

     ואתם כאשר תעשה צדקה אל ידע שמאלך מה יעשה ימינך
    3 Mais quand tu fais la tsedaka (aumône ou justice), que ta main gauche ne sache pas ce que fait ta droite;

    להיות מתנך בסתר ואביך הרואה הנסתרות ישלם לך
    4 Afin que ta tsedaka (aumône ou justice) se fasse en secret; et ton Père qui voit dans le secret te le rendra publiquement.


    בעת ההיא אמר יש''ו לתלמידיו בשעה שתתפללו אל תרימו קול ואל תהיו כחנפים העצבים האוהבים להתפלל
    בבתי כנסיות ובמקצוע חצרות ומתפללים בגבוהות שישמעו וישבחו בני אדם. אמן אני אומר לכם שכבר קבלו שכרם
    5 A cette époque, Yéshoua dit à ses talmidim (disciples): Au moment où tu élèves la voix à la prière, ne fais pas comme les 'hanéfim (hypocrites); car ils aiment à prier dans les bethi knessoth (synagogues) et occupent le parvis (cour du Temple), afind'entendre les éloges des fils des hommes. Je vous le dis en vérité, ils ont déjà reçu leur salaire.

    ואתה בהתפללך בא למשכבך וסגור דלתיך בעדך והתפלל לאביך בסתר ואביך הרואה בסתר ישלם לך
    6 Mais toi, quand tu pries, entre dans la tombe secrète (lieu secret du coeur), et ayant fermé ta porte, prie ton Père et ton Père qui voit dans le secret te payera dans le secret.

     ואתם כאשר תתפללו אל תרבו דברים כמו שהמינים חושבים שברוב דברים ישמעום
    7 Quand vous priez, ne multipliez pas les paroles comme des sortes de paroles imaginées que l'on entend abondamment.

     ?ואתם אל תראו שאביכם שבשמים יודע דבריכם קודם שתשאלו ממנו
    8 Ne voyez-vous pas que votre Père céleste connaît les paroles avant que vous lui demandiez?

     וכן תתפללו אבינו יתקדש שמך
    9 Vous donc priez ainsi: Notre Père dans les cieux, que ton Nom soit sanctifié; Que ton royaume soit béni;

     ויתברך מלכותך רצונך יהיה עשוי בשמים ובארץ
    10 Que ta volonté soit faite dans les cieux et sur la terre;

    ותתן לחמנו תמידית
    11 Et donne-nous notre pain quotidien;

    ומחול לנו חטאתינו כאשר אנחנו מוחלים לחוטאים לנו
    12 Pardonne-nous la dette de nos péchés, comme nous pardonnons la dette de ceux qui pèchent contre nous,

    ואל תביאנו לידי נסיון ושמרינו מכל רע אמן
    13 Et ne nous amène pas dans l'épreuve, et protège-nous de tout mal; Amen!

    אם תמחול לבני אדם עונותיהם ימחול אביכם שבשמים עונותיכם
    14 Si vous pardonnez aux fils des hommes en leur temps, votre Père céleste vous pardonnera en votre temps.

    ואם לא תמחלו להם לא ימחול לכם עונותיכם לכם
    15 Mais si vous ne leur pardonnez pas, Il ne vous pardonnera pas en votre temps.


     עוד אמר להם וכאשר תצומו אל תהיו כחנפים העצבים שמראים עצמם עצבים ומשנים פניהם להראות צמותם
    לבני אדם אמן אני אומר לכם שכבר קבלו שכרם
    16 Il leur dit : Et quand vous jeûnez, ne prenez pas un air triste, comme les 'hanéfim (hypocrites); car ils se rendent le visage tout défait, pour montrer qu'ils jeûnent vraiment aux fils des hommes. Je vous dis qu'ils ont déjà reçu leur salaire.

    ואתם בצומכם רחצו ראשיכם
    17 Et vous, quand vous jeûnez, lavez votre tête;

    שלא תראו מתענים לבני אדם אלא אביך שהוא בסתר ואביך שהוא בסתר ישלם לך
    18 Afin qu'il ne paraisse pas aux hommes que vous jeûnez, mais seulement à ton Père qui est dans le secret et ton Père qui est dans le secret te paiera.

    עוד אמר להם אל תרבו לצבור אוצרות בארץ כדי שיאכלנו רקב ותולעה או יחפרו הגנבים ויגנבום
    19 Ne vous amassez pas des trésors sur la terre, où les vers et la rouille gâtent tout, et où les larrons percent et dérobent;

    עשו לכם אוצרות בשמים במקום שרימה ותולעה לא יאכלם ובמקום שהגנבים לא יחפרו ויגנבו
    20 Mais amassez-vous des trésors dans le ciel, où les vers ni la rouille ne gâtent rien, et où les larrons ne percent ni ne dérobent point;

    באותו מקום שיהיה אוצרך שם
    21 Cet endroit qui est là (où est) votre trésor.

    וניר גופך עיעיך אם עיניך לנוכח יביטו בל גופך יחשוך
    22 Vos yeux sont le flambeau du corps: si vos yeux regardent droit devant, il est sûr que votre corps ne sera pas obscur.

    ואם האור שבך מחשיך כל דרכיך יהיו חשוכים
    23 Et si la lumière en vous s'assombrit toutes vos voies seront sombres.


     בעת ההיא אמר יש''ו לתלמידיו לא יוכל איש לעבוד לשני אדונים כי אם האחד ישנא והא'' יאהב או לאחד יכבד
    ולאחד יבזה לא תוכלו לעבוד האל  והעלום
    24 A cette époque, il dit à ses talmidim (disciples): Personne ne peut travailler pour deux Adonim (Seigneurs); car, ou il haïra l'un, et aimera l'autre; ou il s'attachera à l'un, et méprisera l'autre. Vous ne pouvez pas travaillé pour Elohim et pour le alom (caché ou inconnu).

    לכן אני אומר לכם שלא תדאגו למאכל לנפשותיכם ולא במלבוש לגופכם שהנפש יקרה מהמזון והגוף מהמלבוש
    25 C'est pourquoi je vous dis: Ne vous inquiétez pas pour la nourriture de vos âmes et pour les vêtements du corps, l'âme est plus précieuse que le corps et le vêtement.


     הסתכלו בעוף השמים אשר לא יזרועו ולא יקצורו ולא יאספו אוצרות ואביכם העליון מכלכל אתכם הלא אתם
    ?יקרים מהם
    26 Regardez les oiseaux du ciel; car ils ne sèment, ni ne moissonnent, ni n'amassent dans des greniers, et votre Père Suprême les nourrit. N'êtes-vous pas beaucoup plus qu'eux?

    ?מי בכם מהדואגים שיוכל להוסיף בקומתו אמה אחת
    27 Et qui est-ce d'entre vous qui par son souci puisse ajouter une seule coudée à sa taille?

    א''כ על מה תדאגו בלבוש ראו חבצלת השרון לעז גְיִל''יְוֹן החומש
    28 Si c'est le cas, pourquoi vous inquiétez-vous pour le vêtement? Observez les lyz de Sharon [en langue étrangère Guilyon] ...

    ואני אומר לכם שהמלך שלמה בכל כבודו לא היה מלובש כמוהו
    29 Cependant je vous dis que Shlomoh (Salomon) même, dans toute sa gloire, n'a point été vêtu comme l'un d'eux.


    ואם תבן הנשאר בְ קמוֹת לעז פֶי''נֹן אשר היום לחה ומחר יבשה ומשימים אותה בתנור האל מלביש אותה כ''ש
    אנחנו מקטני אמנה
    30 Si la paille est laissée dans le champ [en langue étrangère pénon] qui est aujourd'hui mouillée et demain sèche et jetée dans le four, El (Elohim) nous vêtira de même beaucoup plus. (Gens de) petite hémouna (foi). 

     וא''כ שהאל יחשוב מכם אל תדאגו לומר מה נאכל ומה נשתה
    31 Ne soyez donc point en souci, disant: Que mangerons-nous? que boirons-nous?

    שכל אלה הגופים מבקשים. ויודע אביכם שכל אלה אתם צריכים
    32 Car ce sont les corps (גופים gofym et non גוים goyim d'où l'erreur de traduction par goyim=nations) qui recherchent toutes ces choses; et votre Père céleste sait que vous avez besoin de toutes ces choses-là.

    בקשו קודם מלכות אלקים וצדקתו וכל אלה הדברים ינתנו לכם
    33 Demandez d'abord le royaume d'Elokim et sa justice et toutes ces choses vous seront données.

    אל תדאגו ליום מחר שיום מחר ידאגו ממנו די לו ליום בצרתו
    34 Ne soyez donc point en souci pour le lendemain; car le lendemain aura souci de ce qui le regarde. A chaque jour suffit sa peine.


    Livre de Mattityahou Chapitre 7


    אל תדינו פן תדונו
    1 Ne jugez point, afin que vous ne soyez point jugés;

    באיזה דין תדונו ובאיזה מדה תמודו ימודד לכם
    2 Car on vous jugera du même jugement dont vous jugez; et on vous mesurera de la même mesure dont vous mesurez.

     ?ולמה תראו קש בעין זולתך ולא תראה קורה שבעיניך
    3 Et pourquoi regardes-tu la paille dans l'œil de ton frère, tandis que tu ne vois pas la poutre dans ton œil?

    ואיך תאמר לזולתך כתר לי זעיר ואוציא קש מעיניך הנה הקרה בעיניך
    4 Et comment pouvez-vous dire à une autre personne : Attention, je vais enlever une petite paille dans vos yeux, (alors que) voici une poutre dans vos yeux?

    החנף תוציא קודם הקורה מעיניך ואח''כ תוציא הקש מעין זולתך
    5 'Hanéf! (Hypocrite), retire d'abord la poutre de tes yeux et puis retire la paille de l'oeil de l'autre personne.


     עוד אמר להם אל תתנו בשר קדש לכלבים ואל תשימו פניכם לפני חזיר פן יכרסמנו אותה לעיניכם ויחזרו אותה
    לקרוע אתכם
    6 Il leur dit : Ne donnez point la viande sainte (ou consacrée) aux chiens, et ne mettez pas vos visages devant les pourceaux, de peur qu'ils mordent, et que, se tournant, ils ne vous lacèrent. (voir animaux impurs dans Vayiqra/Lévitique 11)

    שאלו מהאל וינתן לכם בקשו ותמצאו דפקו ויפתחו לכם
    7 Demandez à El (Elohim) et il vous sera donné, cherchez et vous trouverez, frappez et l'on vous ouvrira.

    כל השואל יקבל ולאשר יבקש ימצא ולקורא יפתח
    8 Chaque demandeur recevra; et ceux qui souhaitent chercher, trouveront; et on ouvrira (ou déroulera) au lecteur. (probablement en référence à l'ouverture du Livre de La Parole d'Elohim)

    ?מי בכם שיבקש בנו ממנו לפרוס לחם ויתן לו אבן
    9 Qui de vous, dont les fils demandent des tranches de pain leur donnera une pierre?

      ?או אמ יבקש דג ויתן נחש
    10 Et s'il demande du poisson, lui donnera-t-il un serpent? 
    (voir animaux purs et impurs Vayiqra/Lévitique 11)

     ואם אתם עם היותכם רעים תבואו לתת מתנות טובות לפניכם כ''ש אביכם שבשמים שיתן רוחו הטוב למבקשיו
    11 Si donc vous, qui êtes mauvais, (vous) venez donner de bon présents, d'autant plus, votre Père Céleste donnera Son Souffle Bienveillant à ceux qui lui demandent. 
    (comparer avec Luc 11:13 qui parle aussi du Souffle Saint qui est donné à ceux qui le demandent à Elohim, alors que le texte Grec de Matthieu avait traduit "de bonne choses")

     וכל מה שתרצו שיעשו לכם בני אדם עשו להם זאת התורה ודברי הנביאים
    12 Tout ce que vous voulez que les fils des hommes vous fassent, rendez-leur, (car) c'est la Torah est les paroles des Néviim (Prophètes).

    בזמן ההוא אמר יש''ו לתלמידו באו בשער הצר ששער האבדון רחב ומצולה ורבים הולכים בה
    13 A ce moment Yéshoua dit à un talmid (disciple): Entrez par la porte étroite; car large est la porte et spacieuse est la voie qui mènent à la perdition, et il y en a beaucoup qui y entrent.

    כמה השער צר וכבד הדרך המשייר לחיים ומעטים המוצאים אותה
    14 Car étroite est la porte et resserrée la voie qui mènent à la vie, et il y en a peu qui la trouvent.

    עוד אמר להם הזהרו מנביאי השקר הבאים לכם במלבושי צמר דומים לצאן שמתוכם זאבים טורפים
    15 Méfiez-vous des faux néviim (faux prophètes), qui vous suivent en costumes semblables à de la laine de mouton mais qui sont des loups prédateurs.

    ?ובמעשיהם תכירום הילקוט אדם מן הקוצים ענבים ומן הברקונים תאנים
    16 Et les actions connues viennent du sac de l'homme. (image de la cueillette dans un sac) Cueille-t-on des raisins sur des épines, ou des figues sur des chardons?

    שכל עץ טוב יעשה פרי טוב וכל עץ רע יעשה פרי רע
    17 Ainsi tout bon arbre porte de bons fruits; mais le mauvais arbre porte de mauvais fruits.

    ועץ הטוב לא יוכל לעשות פרי רע ועץ רע לא יוכל לעשות פרי טוב
    18 Un bon arbre ne peut porter de mauvais fruits, ni un mauvais arbre porter de bons fruits.

    וכל עץ אשר לא יעשה פרי טוב כאשר ישרף
    19 Tout arbre qui ne porte point de bon fruit est coupé et jeté au feu.

    לכן כפריים ר''ל במעשיהם תכירום
    20 En conséquence, les campagnes ont désiré dire les actions connues.

    שכל האומר אלי אדוני לא יבא במלכות שמים אבל העושה רצון אבי שבשמים יכנס במלכות שמים
    21 Tous ceux qui me disent : Adoni (mon Adon/Seigneur) n'entreront pas dans le royaume des cieux; mais celui qui fait la volonté du Père dans les cieux, Il (les) rassemblera dans le Royaume des cieux.

     ?רבים אומרים אלי ביום ההוא אדוני אדוני הלא בשמך נבאנו ובשמך שדים הוצאתנו ואותות רבות על שמך עשינו
    22 Plusieurs me diront en ce jour-là: Adoni! Adoni! (mon Seigneur! mon Seigneur!) n'avons-nous pas prophétisé en ton nom? et n'avons-nous pas chassé les démons en ton nom? et n'avons-nous pas fait de nombreux signes en ton nom?

     ואז אמר להם מעולם לא ידעתי אתכם סורו ממני כל פועלי און
    23 Puis il leur dit: Je ne vous connais pas; "Loin de moi, vous tous, artisans d’iniquité!"  ("citation en Hébreu du Téhilim/Psaume 6:9") (en Grec Iniquité traduit par Anomia = absence de la Loi = iniquité ou méchanceté)

    עוד אמר להם כל השומע דברים אלו ועושה אותם דומה לאיש חכם שבנה בית בסלע
    24 Et il leur dit: Quiconque donc entend ces paroles que je dis, et les met en pratique, sera semblable à un homme prudent qui a bâti sur le roc.

     וירד הגשם עליו והרוחות מקישות אותו ולא יפול לפי שיסודו אבן
    25 Et la pluie est tombée, et les vents ont soufflé dessus; elle n'est point tombée, en raison de ses fondations en pierre.

     וכל השומע דברי אלה ולא יעשם דומה לאיש שוטה אשר בנה ביתו על החול
    26 Mais quiconque entend ces paroles que je dis, et ne les met pas en pratique, est semblable à un homme insensé qui a bâti sa maison sur le sable;

    וירדו גשמים ויבואו זרמים ויפילוהו נופל מפלה גדולה
    27 Et la pluie et les ruisseaux jailliront, et la destruction mortelle tombera, (il y aura) une grande défaite.

    ובעוד שיש''ו היה מדבר דברים אלו כל העם היו תמהים מרוב טוב הנהגתו
    28 Et tandis que Yéshoua disait ces paroles à tous, les gens étaient surpris de son bon sens de dirigeant.

    לפי שהיה דורש להם בכח גדול שלא כאשר החכמים
    29 Car il les enseignait avec une grande puissance et pas comme les 'hakemim (savants).


    Livre de Mattityahou Chapitre 8


    ויהי כאשר ירד יש''ו מן ההר וחבורות רבות אחריו
    1 Quand Yéshoua fut descendu de la montagne, une grande multitude de peuple le suivit.

    והנה מצורע אחד בא וישתחוה לו לאמר אדו‘ אם תוכל לרפאת אלי
    2 Et voici, un lépreux vint se prosterner devant lui, en disant: Adon (Seigneur), si tu peux me guérir.

     ויט יש''ו את ידו ויגע בו לאמר רוצה אני שתטהר ובאותה שעה נטהר המצורע מצרעתו
    3 Et Yéshoua, dressa sa main et le toucha, en disant: Je veux te purifié. Et en ce même temps, le lépreux fut nettoyé de sa lèpre.

    ויאמר אליו יש''ו השמר לך פן תגיד לאדם ולך לכהן להקריב קרבניך כאשר צוה משה בתורתכם
    4 Et Yéshoua lui dit: Garde-toi de le dire à personne; va au kohen (sacrificateur) sacrifier l'offrande comme l'a commandé Moshéh dans votre Torah.

    ויהי כבואו בכפר נחום המרתה ויבא אליו שר המאות ויתחנן לו
    5 Et étant arrivé à Cafar Naoum Hamarathah vint un ministre de cent (centenier), l'implorant :
    (ici rien ne dit qu'il s'agit d'un centenier au service des romains, apparemment cet officier était sous l'autorité des pharisiens comme dit dans le texte Hébreu ci-dessous car il ne faut pas oublier qu'Hérode n'était pas Romain mais Juif et que les Juifs avaient aussi leur propre garnison, les deux pouvoirs romains et Juifs collaboraient entre eux)

    לאמר אדוני בני שוכב בביתי מחולי הכווץ בלעז פִ ירַ א''לְ שִ יזָ ה ומתחלחל מהמחלה
    6 En disant: Adoni (mon Adon/Seigneur)! Mon fils est couché dans la maison, malade de contraction [en langue étrangère paralysiah], et malade de convulsion. (au lieu de "fils", le texte Grec a traduit par "serviteur", mais le texte Hébreu emploie le terme de "fils" tout comme dans Jean 4:46 qui parle justement d'un officier du roi)

    ויאמר אלי יש''ו אני אלך וארפאהו
    7 Et Yéshoua lui dit: Je vais aller le guérir.

     ויען שר המאות ויאמר לו אדו‘ אינך ראוי שתבא תחת גגי אלא שתגזור אומר וירפא
    8 Et le ministre de cent (centenier) répondit, et lui dit: Adon! (Seigneur) je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit; mais dis seulement une parole, et (il) sera guéri.


     ואני אדם חוטא ויש לי ממשלת תחת ידי פירושים ופרשים ורוכבים ואומר אני לא'' מהם לך וילך בא ויבא ולעבדי
    עשו זה ויעשו
    9 Car je suis un homme pécheur, et je suis sous la gouvernance des péroushim (pharisiens), (j'ai) des chevaux et des cavaliers, et je dis au suivant de ne pas aller et il ne va pas, de venir et il vient, et à mon serviteur: Fais cela, et il le fait.

     וישמע יש''ו ויתמה ולבאים אחריו אמר אמן אני אומר לכם לא מצאתי אמונה גדולה בישראל
    10 Yéshoua l'ayant entendu, en fut étonné, et il dit à ceux qui le suivaient: Je vous dis en vérité que je n'ai point trouvé une si grande foi en Yisraël.

    כי האומר אני לכם שיבואו רבים ממזרח וממערב וינוחו עם אברהם ועם יצחק ועם יעקב במלכות שמים
    11 Je vous dis que beaucoup viendront de l'Est et de l'Ouest, et se reposeront avec Avraham, Yits'haq et Yaakov, dans le royaume des cieux,

    ובני המלכות יש לנו במחשכי גהינם ושם יהיה בֶכִי וְתִחְזָק שִנָיִם
    12 Et des fils du royaume viendront dans l'obscurité de la géhenne; là seront les pleurs et les grincements de dents.

     ויאמר יש''ו לשר המאות לך וכאשר האמנת יעשה לך. ונרפא הנער בעת ההיא
    13 Et Yéshoua dit au ministre de cent (centenier): Va, et qu'il te soit fait selon que tu as cru; et au moment même, le garçon fut guéri.

    בעת ההיא בא יש''ו לבית פיטיירוס והנה חותנתו שוכבת מקדחת
    14 A cette époque, Yéshoua (vint) à la maison de Pétros, et là, la belle-mère était couchée avec la fièvre.

    ויגע לידה ויעזבה הקדחת. ותקם ותשרתהו
    15 Et il lui toucha la main, et la fièvre la quitta; puis elle se leva, et les servit.

     ויהי לעת הערב ויבאו אליו אחוזי השדים וירפאום במאמרו לבד וכל החולי ריפא
    16 Sur le soir, on lui présenta des possédés par des démons, et il les guérit seulement en parlant et il guérit aussi tous ceux qui étaient malades;

    לגמור מה שנאמר ע''י ישעיה הנביא ז''ל אכן חליינו הוא נשא ומכאובינו הוא סבלם
    17 Afin que s'accomplît ce qui avait été dit par Yishayah le Névi (Prophète) en ces termes: Cependant il a porté nos maladies, et il s'est chargé de nos douleurs... (Yishayahou/Esaïe 53:4)

     ויהי אחרי זאת וירא יש''ו חבורות רבות סביבותיו ויצוה ללכת עבר הים
    18 Et après cela, Yéshoua, voyant de nombreux groupes de gens autour de lui, ordonna qu'on passât à l'autre bord de la mer.

    ויקרב חכם א'' ויאמר לו אדו‘ אלך אחריך בכל מקום שתלך
    19 S'approcha un 'hakem (savant), et lui dit: Adon (Seigneur)! Je te suivrai partout où tu iras.

    ויען אליו יש''ו לשועלים חורים ולעוף קנים ולבן אדם בן הבתולה אין מקום להכניס ראשו
    20 Et Yéshoua lui répondit: Les renards ont des tanières, et les oiseaux de l'air des nids; et le Fils de l'homme, Fils de la béthoulah (vierge),  n'a pas de place pour mettre sa tête.

    וא‘ מתלמדיו אמר לו עזוב אותי שאלך ואקבור את אבי
    21 Et un de ses talmidim (disciples) lui dit: Permet-moi d'aller enterrer mon père.

     ויאמר לו יש''ו בא אחרי ועזוב המתים לקבור מתיהם
    22 Et Yéshoua lui dit: Suis-moi, et laisse les morts ensevelir leurs morts.

    ויהי כאשר באו יש''ו באניה ויבואו תלמידיו אחריו
    23 Et comme Yéshoua entra dans le bateau, ses talmidim (disciples) entrèrent avec lui.

     ויהי סער גדול בים והגלים הולכים מאד והאניה חשבה להשבר
    24 Et il y eut une grande tempête dans la mer et des vagues très fortes et le bateau pensait se rompre.

    ויקרבו אליו תלמידיו ויבקשו ממנו לאמר אדונינו הושיענו פן נאבד
    25 Et s'approchant, ses talmidim (disciples) lui dirent: Adoneynou (notre Adon/Seigneur), sauve-nous afin que nous ne périssions pas.

     ויאמר אליהם למה תתראו מקטני אמנה. ויקם ויצו לים ולרוחות שינוחו ומיד נחו
    26 Et il leur dit: Pourquoi vous regardez-vous les uns les autres, (gens de) petite hémounah (foi)? Et il se leva, il commanda à la mer et aux vents de se reposer, et immédiatement (il y eut) le repos.

    והאנשים אשר שם שראו תמהו ויאמרו מי הוא זה שהרוחות והים עושה רצונו
    27 Et ces gens qui le virent furent surpris, et ils dirent: Qui fait faire sa volonté aux vents et à la mer. (voir Tehilim/Psaume 108:29 ou 107:29)


    ויהי כאשר עבר הים ויעבור עבר הים מבלכות גַ ארְ גְ יזָ אנִ י נקראים בלעז גְיִיְנִיטְרָ''ארוֹס ויפגעו בו שנים אחוזי שדים
    יוצאים מהקברים משתגעים עד שלא יוכל איש לעבור בדרך ההיא
    28 Cela arriva quand il traversa la mer et passa par la région à travers la mer dans le royaume appelé Guargezani [en langue étrangère Guinitraros], et se trouvèrent sur ses pas, deux possédés de démons, sortant des sépulcres, comme fous, (qui) vinrent à lui, (de sorte) que personne ne pouvait passer par ce chemin-là;


     ויצעקו אליו לאמר מה לך עמנו יש''ו בן אלקים באת קודם הזמן לצערנו וגם להשמידנו? ויש''ו אמר להם צאו משם
    מחנות רעות
    29 Et ils se mirent à crier en disant: Qu'y a-t-il entre nous et toi, Yéshoua, Fils d'Elokim? Es-tu venu avant le temps pour nous tourmenter et nous détruire? Et Yéshoua leur dit: Sortez de (ces) corps meurtris (ou malheureux).

     ושם קרוב מהמ עדרי חזירים רבים רועים
    30 Or, il y avait près d'eux un troupeau de porcs et beaucoup de bergers.

    ויפגעו בו השדים יען יש לנו לצאת מכאן תן לנו רשות לבא באלו החזירים
    31 Et les deux démons se trouvant sur ses pas: Puisque nous devons sortir d'ici, donne-nous la permission (d'aller) dans ces porcs.  (voir animaux impurs Vayiqra/Lévitique 11)

     ויאמר להם לכו. ויצאו השדים מהאנשים ויבאו בחזירים וילכו כל העדר בבהלה ונשמטו בים ומתו במים
    32 Et il leur dit: Allez. Et les deux démons sortirent de ces gens et se transportèrent dans les porcs et tout le troupeau fut prit de panique et tomba dans la mer et mourut dans la mer.

     ויפחדו הרועים ויברחו ויגידו בעיר הכל. ותהום כל העיר
    33 Et les bergers effrayés, coururent et le dirent à tous. A toute la ville de l'abîme.

    ויצאו לקראת יש''ו. ויראו אותם ויחלו פניו לבלתי עבור בגבולם
    34 Et Yéshoua alla vers eux, ils le virent et le confrontèrent pour qu'il ne passe pas dans leur frontière.


    Livre de Mattityahou Chapitre 9


    ואז יש''ו בא באניה וישוטו וישובו לעירו

    1 Alors Yéshoua, entra dans le bateau, et navigua et revînt à sa ville.


    ויקרבו לפניו חולה א'' מכווץ בלעז פָארָא''לִטִיקוֹ וישכב על מטתו. וירא יש''ו אמונתם ויאמר לחולה תתחזק בני. 
    באמונת האל כי נמחלו עונותיך
    2 Et on lui présenta un malade de contraction [en langue étrangère paralytico] couché sur un lit. Et Yéshoua, voyant leur foi, dit au malade: Prends courage, mon fils, c'est par la Foi en El (Elohim) que tu es pardonné de tes péchés.

    וקצת החכמים אומרים בלבם זהו מגדף
    3 Certains 'hakemim (savants) dirent dans leur coeur: Ceci est un blasphème.

    וירא יש''ו מחשבותם ויאמר אליהם למה תחשבו רעה בלבבכם
    4 Mais Yéshoua, ayant vu leur pensées, leur dit: Pourquoi avez-vous de mauvaises pensées dans vos coeurs?

    ?זהו קל לאמר נמחל עוניך או קום לך
    5 Qu'est ce qui est le plus facile à dire: Tes péchés te sont pardonnés, ou de dire: Lève-toi, et marche?

      רק להודיעכם שבן אדם יכול למחול עונות בארץ וז אמר לחולה קום וקח מיטתך ולך
    6 Or, afin que vous sachiez que le fils de l'homme peut pardonner les péchés sur la terre, il dit au malade:
    Lève-toi, prends ton lit, et marche.

     ויקם וילך אל ביתו
    7 Et il se leva, et s'en alla dans sa maison.

     ויראו החבורות ויראו מאד ויהללו לאל אשר נתן יכולת לבני אדם לעשות כאלה
    8 La foule ayant vu cela, fut rempli d'admiration, et elle glorifia El (Elohim) d'avoir donné un tel pouvoir aux fils des hommes.


    ויהי כאשר אבר יש''ו משם וירא איש אחד יושב על שלחן החלוף מתתיה שמו בלעז מָ אט''יֵ אוֹ ויאמר לו לך אחרי
    ויקם וילך אחריו
    9 Et Yéshoua, étant parti de là, vit un homme, assis à la table des changeurs, nommé Mattathyah [en lange étrangère Mathio] et il lui dit: Suis-moi. Et il se leva et le suivit.

     ויוליכוהו לביתו לאכול. ויהי בעת אכלו והנה פריצים רבים ורשעים בשלחן והנה סועדים עם יש''ו ותלמידיו
    10 Et il le conduisit à sa maison pour manger. Et au moment de manger, il y avait beaucoup de coupables et de méchants à la table et ils mangèrent avec Yéshoua et les talmidim (disciples).

     ויראו הפרושים ויאמרו לתלמידיו למה רבכם יושב ואוכל עם הפריצים והרשעים
    11 Les péroushim (pharisiens), voyant cela, dirent à ses talmidim (disciples): Pourquoi votre Rabbi s'assoit-il et mange-t-il avec les coupables et les méchants?

    וישמע יש''ו ויאמר בבריאים אינם צריכים רפואה כי אם החולה
    12 Et Yéshoua, ayant entendu, dit: Ce ne sont pas ceux qui sont en santé qui ont besoin de médecin, mais les malades. 

    לכו ולמדו הכתוב כי חסד חפצתי ולא זבח ולא באתי להשיב הצדיקים כי אם הרשעים
    13 Allez, et apprenez la Kétouv (l'Ecriture): Car c'est la piété que j'aime et non le sacrifice... (Hoshéa/Osée 6:6 Méshilim/Proverbes 21:3), car je ne suis pas venu restaurer des tsodikim (justes) mais des coupables.

    אז קרבו אליו תלמידי יוחנן ויאמרו לו למה אנו והפרושים מתענים הרבה פעמים ותלמידך אינם מתענים
    14 Alors s'approchèrent les talmidim (disciples) de Yo'hanan, et lui dirent: Pourquoi nous et les péroushim (pharisiens) nous affligeons-nous deux fois plus (relié au jeûne) et tes talmidim (disciples) ne s'affligent pas (relié au jeûne).

    ויען להם יש''ו ויאמר לא יוכלו חבירי החתן לִ בְ כוֹת ולהתענות בהיותו עמהם. יבואו ימים וילקח מהם החתן ויצומו
    15 Et Yéshoua leur répondit et dit: Les amis de l'époux ne peuvent pas pleurer pendant que l'époux est avec eux. Mais le temps viendra que l'époux leur sera ôté, et alors ils jeûneront.

     לא יאבד איש חתיכת מלבוש חדש במלבוש ישן לחוזק החתיכה משוך מהמלבוש הבלויה ויקרע יותר
    16 Personne ne perd une pièce de vêtement neuf sur un vieil habit; parce que la force de la pièce dégraderait l'habit, et la déchirure en serait plus grande.

     ולא ישימו יין חדש בכלים ישנים פן ישברו הכלים וישפוך היין והכלים יאבדו. רק חדש בכלי חדש ושניהם ישמרו
    17 On ne met pas du vin nouveau dans de vieux vases; autrement les vases se rompent, le vin se répand, et les vases sont perdus; mais on met le vin nouveau dans des vaisseaux neufs, et l'un et l'autre se conservent.

     ויהי בדברו אליהם ויקרב שר אחד וישתחוה לו לאמר אדי‘ בתי אתה עתה מתה. בא נא ושים ידך עליה והחיה
    18 Comme il leur disait ces choses, s'approcha un ministre (ou secrétaire), qui se prosterna devant lui, et lui dit: Adon (Seigneur), ma fille vient de mourir; mais viens lui imposer les mains, et elle vivra.

    ויקם יש''ו וילך הוא ותלמידיו עמו
    19 Et Yéshoua, se leva et partit, lui et ses talmidim (disciples).

    והנה אשה אחת שופעת דם שתים עשרה שנה בא אחריו ותגע בציצית בגדו
    20 Et une femme pleine de sang depuis douze ans s'approcha par derrière et toucha le tsitsit (frange) de son vêtement. (voir Devarim/Deutéronome 22:12 et Bemidbar/Nombres 15:38-39)

    ואומרת בלבבה אם אגע בלבושו לבד ארפא מיד
    21 Disant en son coeur: Si seulement je touche son vêtement, je serai guérie immédiatement.

    וישב פניו ויאמר אליה התחזקי בתי בש''ית שאמונתך רפאך. באותה שעה נרפאת
    22 Et il tourna son visage et lui dit: Prends courage, ma fille! Au Nom de YHWH! Ta foi t'a guérie. Et cette femme fut guérie dès cette heure-là.

    ויהי בבואו בית השר וירא אנשים רבים בוכים
    23 Quand il arriva à la maison du ministre, il vit beaucoup de gens pleurer.


    ויאמר אליהם צאו כולכם חוצה ואל תבכו שהנערה ישנה ולא מתה. ויהי כמצחק בעיניהם. ואומרים הלא אנו
    רואים שהיא מתה

    24 Et il leur dit: Allez tous dehors, et ne pleurez pas car la petite fille est endormie et n'est pas morte. Et il était comme un homme qui plaisante à leurs yeux. Et ils répondirent: Nous avons vu qu'elle est morte.

     ובהוציאם אותם החוצה בא אליה יש''ו ויגע בידה ותקם הנערה
    25 Et quand ils furent sortit, Yéshoua s'approcha d'elle et lui toucha la main, et elle se leva.

    ותצא שמועה זאת בכל הארץ ההיא
    26 Et le bruit s'en répandit par tout ce territoire.

    ויעבור משם יש''ו והנה שני עורים רצים אחריו וצועקים אליו חנינו בן דוד
    27 Comme Yéshoua passait, deux aveugles couraient après lui et lui criaient: Aie pitié de nous, Fils de David.

    ויהי הבית ויקרבו אליו העורים. ויאמר
    28 Et quand il fut arrivé à la maison, ces aveugles s'approchèrent de lui, et il dit:

     אמונתכם תרפא אתכם
    29 Votre hémouna (foi) vous a guéri

    ותפקחנה עיני שניהם מיד ויראו. ויצום לאמר השמרו פן יודע הדבר
    30 Et les yeux de tous les deux à la fois virent. Et il leur commanda en disant: Prenez soin de ne pas faire connaître ce cas.

      והם יצאו ויגלוהו בכל הארץ ההיא
    31 Et ils sortirent et le répandirent à tout ce territoire.

    ויצא משם יש''ו ויביאו לפניו איש אלם והשד בתוכו
    32 Et comme Yéshoua sortait, on lui amena un homme muet (avec) un démon à l'intérieur.

    ויוציא את השד וידבר האלם. ויפלאו החבורות ויאמרו לא נראה כזה בישראל
    33 Et le démon ayant été chassé, le muet parla. Et les foules étaient surprises, et disait: Rien de semblable n'a jamais été vu enYisraël.

    ויאמרו הפרושים באמת בשם השדים מוציא השדים
    34 Et les péroushim (pharisiens) dirent: C'est au nom des démons qu'il chasse les démons.

    ויסב כל הערים והמגדלים מלמד בבתי כנסיות ומבשר בשורות ומרפא כל חולי וכל מדוה
    35 Et Yéshoua allait par toutes les villes et par toutes les bourgades, enseignant dans leurs Bethi Kneysoth (synagogues), annonçant le Béshoroth (Message) et guérissant tous les malades et maladies. 

    וירא יש''ו החבורות ויחמול עליהם שהיו יגיעים ושוכבים כצאל אשר אין להם רועה
    36 Et Yéshoua voyant les foules, il fut ému de compassion envers eux, parce qu'ils étaient fatigués et abattus, comme des brebis qui n'ont point de berger. (Bemidbar/Nombres 27:17 et 1 Mélékim/Rois 22:17)

    אז אמר לתלמידיו הקמה מרובה והקוצרים מעטים
    37 Alors il dit à ses talmidim (disciples): La moisson est grande, mais il y a peu d'ouvriers.

    חלו נא פני בעל הקמה וישלח הקוצרים רבים לקצור קומתו
    38 Priez maintenant le propriétaire de la moisson d'envoyer de nombreux moissonneurs pour récolter sa moisson.



    Livre de Mattityahou Chapitre 10


    אז קרא יש''ו לי''ב תלמידיו ויתן להם יכולת על כל רוח טומאה להוציא מהאדם ולרפאת כל חולי וכל נגע
    1 Yéshoua, ayant appelé ses douze talmidim (disciples), leur donna le pouvoir de supprimer tout souffle d'impureté et de guérir l'homme de toutes les maladies et toutes les plaies.

     ואלה שמות י''ב השלוחים נקראו אפוֹסְט''וֹלוֹס סִימ''וֹן נקרא פֶייֶטְר''וֹס וְאַנְדְרֶ''יאָה אחיו
    2 Or, voici les noms des douze shalo'him (émissaires) [surnommés apostolos]:  Simon, [surnommé Pétros], et Andriyah, son frère.


    פִילִיפ''וֹס וּבוֹרְטוֹלָאמֵיאוֹס יעקב נקרא גאי''מי ויוחנן אחיו בני זבדיאל טוֹמָאִ''ס ומתתיה הוא מָאטִ''יאוֹ מלוה בריבית
    בפרסום ויעקב אַלוּפֶיאֶי וְטְרֶיא''וֹס

    3 Philippos, et Bartholomios; Yaakov [surnommé Guimi] et Yo'hanan son frère, fils de Zévédiel,  Thomas, et Mathathiah [qui est Matéo] connu (comme) prêteur sur gages par intérêts et Yaakov Alouphey et Tadéos.

     שמעון כנעני לעז סִימ''וֹן קַאנַא''נָאיוֹס וְיוּדָ''א אַסְקָארְ''יוֹטָה אשר אחר זה מסרהו
    4 Shimon Kenaani, [en langue étrangère Simon kanaanos] et Yéhouda Askariosah qui est celui qui livra.

    אלה שנים עשר שלח יש''ו ויצו אליהם לאמר בארצות הגוים אל תלכו ובערי השמרונים אל תבואו
    5 Yéshoua envoya ces douze-là, et il leur commanda, en disant:  Dans le territoire des goyim (nations) n'allez pas, et dans les villes des Shomronim (Samaritains) n'entrez pas.

    לכו לצאן אשר נדחו מבית ישראל
    6 Allez vers les brebis qui ont été rejetées de la maison de Yisraël.

    (savoir qu'ici il est question du royaume du Nord de Yisraël qui a été chassé parmi les nations, savoir aussi que sont considérés Yisraël ceux qui croient dans le Dieu de Yisraël qui sont convertis et donc qui ne sont plus considérés comme ceux des nations)

    ובשרו להם שתתקיים מלכות שמים
    7 Annoncez-leur que le royaume des cieux s'accomplira.


    רפאו החולים והחיו המתים והנה טהרתם המצורעים והוציאו השדים מבני אדם. ואל תקבלו שכר. חנם קבלתם
    ובחנם תתנו
    8 Guérissez les malades, ressuscitez les morts et purifiez les lépreux, chassez les démons. Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement.

    אל תצברו כסף וזהב ולא ממון בכיסכם
    9 N'accumulez ni or, ni argent, ni monnaie dans vos sacs;

    ולא חליפות שמלות ולא מנעלים ולא מקל בידכם. ראוי הפועל לקבל די אכילתו
    10 Et pas de costumes et vêtements, et pas de chaussures et de bâton à la main. L'ouvrier est digne d'obtenir sa nourriture.

     ובכל עיר ובכל מגדל אשר תבואו מי האיש הטוב שבתוכם ושם תנוחו עד שתצאו
    11 Et dans chaque ville et chaque tour où vous entrez, (demandez) qui est l'homme bon parmi eux, et restez-y jusqu'à ce que vous partiez.

    ובבואכם אל הבית תנו להם שלום לאמר שלום בזאת הבית שלום לכל היושבים בתוכה
    12 Et quand vous entrez dans une maison, donnez leur le Shalom (la Paix). Dites que le Shalom (la Paix) soit sur cette maison, Shalom (Paix) pour tous les habitants.

    ואם תהיה הבית ההיא ראויה תבא שלומכם עליה ואם לא תהיה ראויה תשוב שלומכם לכם
    13 Et si la maison en est digne, que votre Shalom (Paix) vienne sur elle; mais si elle n'en est pas digne, que votre Shalom (Paix)retourne à vous.

    ואשר לא יקבל אתכם ואשר לא ישמע אליכם תצאו מן הבית ההיא והעתקם רגליכם מן העפר
    14 Et quiconque ne vous reçoit pas et quiconque ne peut pas vous entendre, sortez de la maison et secouez la poussière de vos pieds.

    אמן אני דובר אליכם יותר טוב יהיה אל סדום ואל עמורה ביום ההוא מן העיר ההיא
    15 En vérité (Amen), je vous dis que mieux vaut Sodom et Amorah (Gomorrhe) en ce jour que cette ville.

    הנני שולח אתכם כצאן בין הזאבים תהיו ערומים כנחשים ועניים כיונים
    16 Voici, je vous envoie comme des agneaux au milieu des loups; soyez donc prudents comme les serpents, et humbles comme les colombes.

    הזהרו בבני אדם. לא ימסרו אתכם בקהלותם ובבתי כנסיותם
    17 Méfiez-vous des fils des hommes. Ne vous livrez pas à leurs assemblées et à leurs synagogues

    ולְפָחוֹת וְלַמְלָכִים. תוכלון בעדי להעיד להם ולגוים
    18 et aux gouverneurs et au rois. Vous témoignerez en ma faveur à eux et aux gentils (nations).

     כאשר יתפשו אתכם אם תחשבו מה שתאמרו שבשעה שתצטרכו יבא לכם מענה
    19  Quand ils viendront vous capturer, pensez à ce que vous direz et à l'heure même, ce besoin vous sera exaucé.

    אינכם המדברים כי אם רוח קדשו של אבי הוא הדובר בכם
    20 Ce n'est pas vous qui parlerez mais Le Souffle de Sainteté de mon Père qui parlera en vous.

    ימסור האח את אחיו למות והאב לבנו ויקומו הבנים על האבות ויובילו אותם עד למות
    21 Or, le frère livrera son frère à la mort, et le père son fils; et les fils se soulèveront contre leurs pères et leurs mères, et les feront mourir.

    ותהיו ללעג וזעוה לכל העמים על שמי אכן מי שיסבול עד עת קץ יושע
    22 Et vous deviendrez un objet de moquerie et de crainte pour tous les peuples à cause de mon Nom, celui qui tiendra bon jusqu'à la fin sera sauvé.


     עוד אמר יש''ו לתלמידיו כאשר ירדפו אתכם בעיר הזאת ברחו לאחרת אמן אני אומר לכם לא תשלימו לכם ערי
    ישראל עד כי יבא בן אדם

    23 Et encore une fois Yéshoua dit à ses talmidim (disciples) : Quand on vous pourchassera dans cette ville, fuyez dans une autre. En vérité, je vous le dis, vous ne remplirez pas les villes de Yisraël que viendra le Fils de l'homme.

    אין תלמיד גדול מרבו ולא העבד גדול מאדוניו
    24 Le talmid (disciple) n'est pas plus grand que son melamed (professeur), ni le serviteur plus grand que son adon (seigneur)

     די לתלמיד להיות כרבו ולעבד כאדוניו. אם לבעל הבית יקראו בעל זבוב כ''ש לבני ביתו
    25 Il suffit au talmid (disciple) d'être comme son rabbi (maître), et au serviteur d'être comme son adon (seigneur). Si le baal (propriétaire) de la maison est appelé baal zévouv (faux dieu des philistins, baal zévouv signifie "propriétaire des volants") à combien plus forte raison les fils de la maison.

     אל תראו מהם שאין דבר שלא יראה ולא דבר
    26 Ne les craignez donc point; car il n'y a rien de caché qui ne doive être découvert, ni rien de secret qui ne doive être connu.

    אני אומר לכם בחשך אמרו אותו באור
    27 Ce que je vous dis dans les ténèbres, dites-le dans la lumière.

    ואל תפחדו מהורגי שאין בידם להרוג הנפשות רק פחדו לאשר יכולת בידו לאבד הנפש והגוף בגהינם
    28 Et ne craignez point ceux qui ôtent la vie du corps, et qui ne peuvent faire mourir l'âme; mais craignez plutôt celui qui peut faire périr et l'âme et le corps dans la guéhinam (géhenne).

    ?הלא שני צפורים אבדו בפרוטה אחת ולא תפול אחת מהם על הארץ כי אם ברצון אביכם שבשמים
    29 Il n'y a pas deux oiseaux perdus pour un prouta (sou), et n'y a t-il pas un seul d'entre eux qui tombe sur la terre sans la volonté de votre Père dans les cieux ?

    הלא שערות ראשיכם כלם ספורים
    30 Il n'y a pas de cheveux de vos têtes qui ne soient pas comptés.

    -----------------------------------------------------------------------------------------------------------

    31 Ne craignez donc rien; vous valez mieux que beaucoup de passereaux.
    32 Quiconque donc me confessera devant les hommes, je le confesserai aussi devant mon Père qui est aux cieux.
    33 Mais quiconque me reniera devant les hommes, je le renierai aussi devant mon Père qui est aux cieux.
    34 Ne pensez pas que je sois venu apporter la paix sur la terre: je suis venu apporter, non la paix, mais l'épée.
    35 Car je suis venu mettre la division entre le fils et le père, entre la fille et la mère, entre la belle-fille et la belle-mère.
    36 Et l'homme aura pour ennemis ceux de sa maison.
    37 Celui qui aime son père ou sa mère plus que moi, n'est pas digne de moi; et celui qui aime son fils ou sa fille plus que moi, n'est pas digne de moi;
    38 Et celui qui ne prend pas sa croix, et ne me suit pas, n'est pas digne de moi.
    39 Celui qui aura conservé sa vie, la perdra; mais celui qui aura perdu sa vie à cause de moi, la retrouvera.
    40 Celui qui vous reçoit, me reçoit; et celui qui me reçoit, reçoit celui qui m'a envoyé.
    41 Celui qui reçoit un Névi (Prophète) en qualité de Névi (Prophète), recevra une récompense de Névi (Prophète); et qui reçoit un juste en qualité de juste, recevra une récompense de juste.
    42 Et quiconque aura donné à boire seulement un verre d'eau froide à un de ces petits, parce qu'il est mon talmidi (disciple), je vous dis en vérité qu'il ne perdra point sa récompense. 



    Livre de Mattityahou Chapitre 11



    1 Après que Yéshoua eut achevé de donner ces ordres à ses douze talmidim (disciples), il partit de là pour aller enseigner et prêcher dans leurs villes.
    2 Or, Yo'hanan, ayant entendu parler dans la prison de ce que le Machia'h  faisait, envoya deux de ses talmidim (disciples) pour lui dire
    3 Es-tu celui qui doit venir, ou devons-nous en attendre un autre?
    4 Et Yéshoua, répondant, leur dit: Allez, et rapportez à Yo'hanan les choses que vous entendez et que vous voyez:
    5 Les aveugles recouvrent la vue, les boiteux marchent, les lépreux sont nettoyés, les sourds entendent, les morts ressuscitent, (voir Yishayahou/Esaïe 35:5-6) et la Bonne Nouvelle est annoncé aux pauvres. (voir Yishayahou/Esaïe 61:1)
    6 Heureux est celui qui ne se scandalisera pas de moi.
    7 Comme ils s'en allaient, Yéshoua se mit à parler de Yo'hanan au peuple, et dit: Qu'êtes-vous allés voir au désert? Un roseau agité du vent?
    8 Mais, qu'êtes-vous allés voir? Un homme vêtu d'habits précieux? Voici, ceux qui portent des vêtements précieux sont dans les maisons des rois.
    9 Qu'êtes-vous donc allés voir? Un Névi (Prophète)? Oui, vous dis-je, et plus qu'un Névi (Prophète).
    10 Car c'est celui de qui il est écrit: Voici, je vais envoyer mon Mala'k (mon messager), et il préparera la voie devant moi... (Mala'ki/Malachie 3:1)
    11 Je vous dis en vérité qu'entre ceux qui sont nés de femme, il n'en a pas été suscité de plus grand que Yo'hanan l'Immergeur; toutefois celui qui est le plus petit dans le royaume des cieux est plus grand que lui.
    12 Mais depuis le temps de Yo'hanan l'Immergeur jusqu'à maintenant, le royaume des cieux est forcé, et les violents le ravissent.
    13 Car tous les Néviim (Prophètes) et la Torah ont prophétisé jusqu'à Yo'hanan.
    14 Et si vous voulez recevoir ce que je dis, il est cet Éliyahou qui devait venir. (voir Mala'ki/Malachie 3:23-24)
    15 Que celui qui a des oreilles pour entendre, entende.
    16 Mais à qui comparerai-je cette génération? Elle ressemble aux petits enfants assis dans les places publiques, et qui crient à leurs compagnons, et disent:
    17 Nous vous avons joué de la flûte, et vous n'avez point dansé; nous avons chanté des plaintes devant vous, et vous n'avez point pleuré.
    18 Car Yo'hanan est venu ne mangeant ni ne buvant; et ils disent: Il a un démon.
    19 Le Fils de l'homme est venu mangeant et buvant; et ils disent: Voilà un mangeur et un buveur, un ami des péagers et des pécheurs. Mais la sagesse a été justifiée par ses enfants.
    20 Alors il se mit à faire des reproches aux villes où il avait fait la plupart de ses miracles, de ce qu'elles ne s'étaient point repenties.
    21 Malheur à toi, Korazin! malheur à toi, Beth Tsaïdah! car si les miracles qui ont été faits au milieu de vous eussent été faits à Tsor (Tyr) et à Tsidon (Sidon), il y a longtemps qu'elles se seraient repenties en prenant le sac et la cendre.
    22 C'est pourquoi je vous dis que le sort de Tsor (Tyr) et de Tsidon (Sidon) sera plus supportable au jour du jugement que le vôtre.
    23 Et toi, Cafar Nahoum (Capernaüm), qui as été élevée jusqu'au ciel, tu seras abaissée jusque dans le shéol (séjour des morts); car si les miracles qui ont été faits au milieu de toi eussent été faits à Sodom, elle subsisterait encore aujourd'hui.
    24 C'est pourquoi je vous dis que le sort du pays de Sodom sera plus supportable au jour du jugement que le tien.
    25 En ce temps-là Yéshoua, prenant la parole, dit: Je te loue, ô Père, Adon du ciel et de la terre, de ce que tu as caché ces choses aux sages et aux intelligents, et que tu les as révélées aux enfants.
    26 Oui, Père! cela est ainsi, parce que tu l'as trouvé bon.
    27 Toutes choses m'ont été données par mon Père; et nul ne connaît le Fils que le Père; et nul ne connaît le Père que le Fils, et celui à qui le Fils aura voulu le faire connaître.
    28 Venez à moi, vous tous qui travaillez avec peine (ou fatigués) et (êtes) chargés, et je vous soulagerai.
    29 Chargez-vous de mon joug, et apprenez de moi, parce que je suis doux et humble de coeur, et vous trouverez le repos de vos âmes;
    30 car mon joug est aisé, et mon fardeau léger. 



    Livre de Mattityahou Chapitre 12



    1 En ce temps-là, Yéshoua passait par des blés un jour de shabbat; et ses talmidim (disciples), ayant faim, se mirent à arracher des épis et à en manger. (voir Devarim/Deutéronome 23:25)
    2 Les péroushim (pharisiens), voyant cela, lui dirent: Voilà tes talmidim (disciples) qui font ce qu'il n'est pas permis de faire le jour du shabbat.
    3 Mais il leur dit: N'avez-vous pas lu ce que fit David ayant faim, tant lui que ceux qui étaient avec lui,
    4 Comment il entra dans la maison (temple) d'Elohim, et mangea les pains de proposition, dont il n'était pas permis de manger, ni à lui, ni à ceux qui étaient avec lui, mais aux seuls kohanim (sacrificateurs)? (voir 1 Shmouel/Samuel 21:3-6 Shémoth/Exode 25:30 Vayiqra/Lévitique 24:5-9)
    5 Ou n'avez-vous pas lu dans la Torah que les kohanim (sacrificateurs), au jour du shabbat, violent le shabbat dans le temple, sans être coupables? (voir Bemidbar/Nombres 28:9)
    6 Or, je vous dis qu'il y a ici quelqu'un qui est plus grand que le temple.
    7 Que si vous saviez ce que signifie: Car c'est la piété que j'aime et non le sacrifice... (Hoshéa/Osée 6:6) vous n'auriez pas condamné des innocents.
    8 Car le Fils de l'homme est maître même du shabbat.
    9 Étant parti de là, il vint dans leur synagogue.
    10 Et il y trouva un homme qui avait une main sèche; et ils lui demandèrent, pour avoir lieu de l'accuser: Est-il permis de guérir dans les jours de shabbat?
    11 Et il leur dit: Qui sera celui d'entre vous, qui, ayant une brebis, si elle tombe le jour du shabbat dans une fosse, ne la prenne et ne l'en retire?
    12 Or, combien un homme vaut-il mieux qu'une brebis! Il est donc permis de faire du bien dans les jours de shabbat.
    13 Alors il dit à cet homme: Étends ta main. Et il l'étendit, et elle devint saine comme l'autre.
    14 Là-dessus, les péroushim (pharisiens), étant sortis, délibérèrent entre eux comment ils le feraient périr.
    15 Mais Yéshoua, l'ayant connu, partit de là; et une grande multitude le suivit, et il les guérit tous.
    16 Et il leur défendit fortement de le faire connaître;
    17 De sorte que fut accompli ce qui avait été dit par Yishayahou le prophète en ces termes:
    18 Voici mon serviteur, celui que je soutiendrai, mon élu, en qui mon âme prend plaisir. J'ai mis sur lui mon Souffle; il manifestera la justice aux nations.
    19 Il ne criera point; il n'élèvera point sa voix, et ne la fera point entendre dans les rues.
    20 Il ne brisera pas le roseau cassé, et n'éteindra pas le lumignon qui fume encore; il manifestera la justice avec vérité. (Yishayahou/Esaïe 42:1-3)
    21 Et les nations espéreront en son nom. 
    22 Alors on présenta à Yéshoua un démoniaque aveugle et muet, et il le guérit, de sorte que celui qui avait été aveugle et muet parlait et voyait.
    23 Tout le peuple en fut étonné, et ils disaient: Cet homme ne serait-il point le Fils de David?
    24 Mais les péroushim (pharisiens), entendant cela, disaient: Cet homme ne chasse les démons que par Baal Zébouv, prince des démons.
    25 Mais Yéshoua, connaissant leurs pensées, leur dit: Tout royaume divisé contre lui-même sera réduit en désert; et toute ville ou toute maison divisée contre elle-même ne subsistera point.
    26 Que si le shatan (l'adversaire) chasse le shatan (l'adversaire), il est divisé contre lui-même; comment donc son royaume subsistera-t-il?
    27 Et si je chasse les démons par Baal Zébouv, vos fils par qui les chassent-ils? C'est pourquoi ils seront eux-mêmes vos juges.
    28 Mais si je chasse les démons par le Souffle d'Elohim, le règne d'Elohim est donc venu vers vous.
    29 Ou comment quelqu'un pourrait-il entrer dans la maison d'un homme fort, et piller son bien, s'il n'avait auparavant lié cet homme fort? Après quoi, il pourrait piller sa maison.
    30 Celui qui n'est pas avec moi, est contre moi; et celui qui n'assemble pas avec moi, disperse.
    31 C'est pourquoi je vous dis que tout péché et tout blasphème sera pardonné aux hommes; mais le blasphème contre le Souffle ne leur sera point pardonné.
    32 Et si quelqu'un a parlé contre le Fils de l'homme, il lui sera pardonné; mais celui qui aura parlé contre le Souffle Saint n'en obtiendra le pardon, ni dans ce siècle, ni dans celui qui est à venir.
    33 Ou dites que l'arbre est bon, et son fruit bon; ou dites que l'arbre est mauvais, et son fruit mauvais; car on connaît l'arbre par le fruit.
    34 Race de vipères! comment pourriez-vous dire de bonnes choses, étant méchants? car c'est de l'abondance du cœur que la bouche parle.
    35 L'homme de bien tire de bonnes choses du bon trésor de son coeur; mais le méchant tire de mauvaises choses du mauvais trésor de son coeur. (voir Méshilim/Proverbe 15:28) 
    36 Or, je vous dis que les hommes rendront compte, au jour du jugement, de toute parole vaine qu'ils auront dite;
    37 Car tu seras justifié par tes paroles, et par tes paroles tu seras condamné. (le texte Hébreu Shem Tov mentionne aussi les oeuvres avec les paroles)
    38 Alors quelques-uns des sofrim (scribes) et des péroushim (pharisiens) lui dirent: Ravinou (notre Rabbi), nous voudrions te voir faire quelque miracle.
    39 Mais lui, répondant, leur dit: Une race méchante et adultère demande un miracle; mais il ne lui en sera accordé aucun autre que celui du prophète Yonah.
    40 Car comme Yonah  fut dans le ventre d'un grand poisson trois jours et trois nuits, ainsi le Fils de l'homme sera dans le sein de la terre trois jours et trois nuits.
    41 Les (habitants) de Ninivah (Ninivites) s'élèveront au jour du jugement contre cette nation, et la condamneront, parce qu'ils se repentirent à la prédication de Yonah; et il y a ici plus que Yonah.
    42 La reine du Midi s'élèvera au Jugement contre cette nation, et la condamnera, car elle vint des bornes de la terre pour entendre la sagesse de Shlomo (Salomon); et il y a ici plus que Shlomo (Salomon).
    43 Lorsqu'un souffle immonde est sorti d'un homme, il va par des lieux arides, cherchant du repos, et il n'en trouve point.
    44 Alors il dit: Je retournerai dans ma maison, d'où je suis sorti; et étant revenu, il la trouve vide, balayée et ornée.
    45 Alors il s'en va, et prend avec lui sept autres souffles plus méchants que lui, et étant entrés dans la maison, ils y habitent; et la dernière condition de cet homme est pire que la première. Il en arrivera ainsi à cette méchante race.
    46 Et comme Yéshoua parlait encore au peuple, sa mère et ses frères étaient dehors, cherchant à lui parler.
    47 Et quelqu'un lui dit: Voici, ta mère et tes frères sont là dehors, qui demandent à te parler.
    48 Mais il répondit et dit à celui qui lui avait parlé: Qui est ma mère, et qui sont mes frères?
    49 Et étendant sa main sur ses talmidim (disciples), il dit: Voici ma mère et mes frères.
    50 Car quiconque fait la volonté de mon Père qui est aux cieux, c'est celui-là qui est mon frère, et ma sœur, et ma mère. 



    Livre de Mattityahou Chapitre 13



    1 Ce même jour, Yéshoua, étant sorti de la maison, s'assit au bord de la mer.
    2 Et une grande foule s'assembla auprès de lui; en sorte qu'il monta dans une barque. Il s'y assit, et toute la multitude se tenait sur le rivage.
    3 Et il leur dit plusieurs choses par des similitudes, et il leur parla ainsi:
    4 Un semeur sortit pour semer; et comme il semait, une partie de la semence tomba le long du chemin; et les oiseaux vinrent et la mangèrent toute.
    5 Une autre partie tomba sur les endroits pierreux, où elle n'avait que peu de terre; et elle leva aussitôt, parce qu'elle n'entrait pas profondément dans la terre;
    6 Mais le soleil étant levé, elle fut brûlée; et parce qu'elle n'avait point de racine, elle sécha.
    7 Une autre partie tomba parmi les épines; et les épines crûrent et l'étouffèrent.
    8 Et une autre partie tomba dans la bonne terre, et rapporta du fruit: un grain en rapporta cent, un autre soixante, et un autre trente.
    9 Que celui qui a des oreilles pour entendre, entende.
    10 Alors les talmidim (disciples), s'étant approchés, lui dirent: Pourquoi leur parles-tu en paraboles?
    11 Il répondit, et leur dit: Parce qu'il vous est donné de connaître les mystères du royaume des cieux; mais cela ne leur est point donné.
    12 Car on donnera à celui qui a, et il aura encore davantage; mais pour celui qui n'a pas, on lui ôtera même ce qu'il a.
    13 C'est à cause de cela que je leur parle en similitudes, parce qu'en voyant ils ne voient point, et qu'en entendant ils n'entendent et ne comprennent point.
    14 Ainsi s'accomplit en eux la prophétie d'e Yishayahou, qui dit: Vous entendrez, mais vous ne comprendrez point; vous verrez, mais vous n'apercevrez point.
    Endurcis le cœur de ce peuple, rends ses oreilles pesantes, couvre ses yeux! Qu'il ne voie pas de ses yeux, qu'il n'entende pas de ses oreilles, que son cœur ne comprenne pas, qu'il ne se convertisse pas et qu'il ne soit pas guéri! (Yishayahou/Esaïe 6:9-10)
    16 Mais vous êtes heureux d'avoir des yeux qui voient et des oreilles qui entendent.
    17 Car je vous dis en vérité que plusieurs Néviim (Prophètes) et Tsadokim (Justes) ont désiré de voir ce que vous voyez, et ne l'ont pas vu; et d'entendre ce que vous entendez, et ne l'ont pas entendu.
    18 Vous donc entendez la parabole du semeur:
    19 Lorsqu'un homme écoute la parole du Royaume, et qu'il ne la comprend point, le Malin vient, et ravit ce qui est semé dans le cœur; c'est celui qui a reçu la semence le long du chemin.
    20 Et celui qui a reçu la semence dans des endroits pierreux, c'est celui qui entend la parole, et qui la reçoit aussitôt avec joie;
    21 Mais il n'a point de racine en lui-même, il ne dure qu'un moment, et lorsque l'affliction ou la persécution survient à cause de la parole, il se scandalise aussitôt.
    22 Et celui qui a reçu la semence parmi les épines, c'est celui qui entend la parole; mais les soucis de ce monde et la séduction des richesses étouffent la parole, et elle devient infructueuse.
    23 Mais celui qui a reçu la semence dans une bonne terre, c'est celui qui entend la parole, et qui la comprend, et qui porte du fruit; en sorte qu'un grain en produit cent, un autre soixante, et un autre trente.
    24 Yéshoua leur proposa une autre parabole, en disant: Le royaume des cieux est semblable à un homme qui avait semé une bonne semence dans son champ.
    25 Mais pendant que les hommes dormaient, son ennemi vint, qui sema de l'ivraie parmi le blé, et s'en alla.
    26 Et après que la semence eut poussé, et qu'elle eut produit du fruit, l'ivraie parut aussi.
    27 Alors les serviteurs du père de famille lui vinrent dire: Adonaï, n'as-tu pas semé une bonne semence dans ton champ? D'où vient donc qu'il y a de l'ivraie?
    28 Et il leur dit: C'est un ennemi qui a fait cela. Et les serviteurs lui répondirent: Veux-tu donc que nous allions la cueillir?
    29 Et il dit: Non, de peur qu'en cueillant l'ivraie vous n'arrachiez le froment en même temps.
    30 Laissez-les croître tous deux ensemble jusqu'à la moisson; et au temps de la moisson, je dirai aux moissonneurs: Cueillez premièrement l'ivraie, et liez-la en faisceaux pour la brûler; mais assemblez le froment dans mon grenier.
    31 Il leur proposa une autre parabole, en disant: Le royaume des cieux est semblable à un grain de moutarde que quelqu'un prend et sème dans son champ;
    32 Ce grain est la plus petite de toutes les semences; mais quand il a crû, il est plus grand que les légumes, et il devient un arbre; tellement que les oiseaux du ciel viennent habiter dans ses branches. (voir Yirétskiel/Ezéchiel 17:23)
    33 Il leur dit une autre parabole: Le royaume des cieux est semblable à du levain qu'une femme a pris et mêlé à trois mesures de farine, jusqu'à ce que la pâte soit toute levée.
    34 Yéshoua dit toutes ces choses au peuple en similitudes, et il ne leur parlait point sans similitudes.
    35 De sorte que ce qui avait été dit par le Névi (Prophète) en ces termes, fut accompli: J'ouvrirai ma bouche pour prononcer des discours sententieux; je publierai les secrets des temps anciens  (Téhilim/Psaume 78:2)
    36 Alors Yéshoua, ayant renvoyé le peuple, s'en alla à la maison, et ses disciples, étant venus vers lui, lui dirent: Explique-nous la parabole de l'ivraie du champ.
    37 Il répondit, et leur dit: Celui qui sème la bonne semence, c'est le Fils de l'homme;
    38 Le champ, c'est le monde; la bonne semence, ce sont les enfants du royaume; l'ivraie, ce sont les enfants du Malin;
    39 L'ennemi qui l'a semée, c'est le shatan (l'adversaire); la moisson, c'est la fin du monde; et les moissonneurs sont les mala'kim (messagers).
    40 Comme donc on amasse l'ivraie, et qu'on la brûle dans le feu, il en sera de même à la fin du monde.
    41 Le Fils de l'homme enverra ses mala'kim (messagers), qui ôteront de son royaume tous les scandales et ceux qui feront l'iniquité;
    42 Et ils les jetteront dans la fournaise ardente: là seront les pleurs et les grincements de dents.
    43 Alors les tsodakim (justes) luiront comme le soleil dans le royaume de leur Père. (voir Daniel 12:3)
    Que celui qui a des oreilles pour entendre, entende.
    44 Le royaume des cieux est encore semblable à un trésor caché dans un champ, qu'un homme a trouvé et qu'il cache; et dans sa joie, il s'en va et vend tout ce qu'il a, et achète ce champ-là.
    45 Le royaume des cieux est encore semblable à un marchand qui cherche de belles perles,
    46 Et qui, ayant trouvé une perle de grand prix, s'en est allé et a vendu tout ce qu'il avait, et l'a achetée.
    47 Le royaume des cieux est encore semblable à un filet qui, étant jeté dans la mer, ramasse toutes sortes de choses.
    48 Quand il est rempli, les pêcheurs le tirent sur le rivage; et s'étant assis, ils mettent ce qu'il y a de bon à part dans leurs vaisseaux, et ils jettent ce qui ne vaut rien.
    49 Il en sera de même à la fin du monde; les mala'kim (messages) viendront, et sépareront les méchants du milieu des tsodakim (justes);
    50 Et ils jetteront les méchants dans la fournaise ardente; là seront les pleurs et les grincements de dents.
    51 Et Yéshoua dit à ses talmidim (disciples): Avez-vous compris toutes ces choses? Ils lui répondirent: Oui, Adonaï.
    52 Et il leur dit: C'est pour cela que tout docteur qui est instruit dans le royaume des cieux, est semblable à un père de famille qui tire de son trésor des choses nouvelles et des choses vieilles.
    53 Et il arriva que quand Yéshoua eut achevé ces similitudes, il partit de là.
    54 Et étant venu en sa patrie, il les enseignait dans leur synagogue; de sorte qu'ils étaient étonnés, et qu'ils disaient: D'où viennent à cet homme cette sagesse et ces miracles?
    55 N'est-ce pas le fils du charpentier? Sa mère ne s'appelle-t-elle pas Myriam? et ses frères, Yaakov, Yosef, Shimon et Yéhoudah?
    56 Et ses sœurs ne sont-elles pas toutes parmi nous? D'où lui viennent donc toutes ces choses?
    57 De sorte qu'ils se scandalisaient de lui. Mais Yéshoua leur dit: Un Névi (Prophète) n'est méprisé que dans son pays et dans sa maison.
    58 Et il ne fit là que peu de miracles, à cause de leur incrédulité. 



    Livre de Mattityahou Chapitre 14



    1 En ce temps-là Horodos le tétrarque entendit ce qu'on publiait de Yéshoua;
    2 Et il dit à ses serviteurs: C'est Yo'hanan l'immergeur; il est ressuscité des morts, et c'est pour cela qu'il se fait des miracles par lui.
    3 Car Horodos avait fait prendre Yo'hanan, et l'avait fait lier et mettre en prison, au sujet d'Horodisah, femme de Philippos, son frère;
    4 Parce que Yo'hanan lui avait dit: Il ne t'est pas permis de l'avoir pour femme.
    5 Et il aurait bien voulu le faire mourir; mais il craignait le peuple, parce qu'on regardait Yo'hanan comme un Névi (Prophète).
    6 Or, comme on célébrait le jour de la naissance d'Horodos, la fille d'Horodisah dansa au milieu de l'assemblée, et plut à Horodos;
    7 De sorte qu'il lui promit avec serment de lui donner tout ce qu'elle demanderait.
    8 Poussée par sa mère, elle lui dit: Donne-moi ici, dans un plat, la tête de Yo'hanan l'Immergeur.
    9 Et le roi en fut fâché; mais à cause de son serment et de ceux qui étaient à table avec lui, il commanda qu'on la lui donnât.
    10 Et il envoya couper la tête à Yo'hanan dans la prison.
    11 Et on apporta sa tête dans un plat, et on la donna à la fille, et elle la présenta à sa mère.
    12 Puis ses talmidim (disciples) vinrent, et emportèrent son corps, et l'ensevelirent; et ils vinrent l'annoncer à Yéshoua.
    13 Et Yéshoua, l'ayant appris, se retira de là dans une barque, en un lieu écarté, à part. Et quand le peuple le sut, il sortit des villes et le suivit à pied.
    14 Et Yéshoua, étant sorti, vit une grande multitude; et il fut ému de compassion envers eux, et guérit leurs malades.
    15 Et comme il se faisait tard, ses talmidim (disciples) vinrent à lui, et dirent: Ce lieu est désert, et l'heure est déjà avancée; renvoie ce peuple afin qu'ils aillent dans les bourgades, et qu'ils y achètent des vivres.
    16 Mais Yéshoua leur dit: Il n'est pas nécessaire qu'ils y aillent; donnez-leur vous-mêmes à manger.
    17 Et ils lui dirent: Nous n'avons ici que cinq pains et deux poissons.
    18 Et il dit: Apportez-les-moi ici.
    19 Et après avoir commandé que le peuple s'assît sur l'herbe, il prit les cinq pains et les deux poissons, et levant les yeux au ciel, il rendit grâces; et ayant rompu les pains, il les donna aux talmidim (disciples), et les talmidim (disciples) les donnèrent au peuple.
    20 Tous en mangèrent, et furent rassasiés; et on emporta douze paniers pleins des morceaux qui restèrent.
    21 Et ceux qui avaient mangé étaient environ cinq mille hommes, sans compter les femmes et les petits enfants.
    22 Aussitôt après, Yéshoua obligea ses talmidim (disciples) à entrer dans la barque, et à passer avant lui de l'autre côté, pendant qu'il renverrait le peuple.
    23 Et après qu'il l'eut renvoyé, il monta sur la montagne, à part, pour prier; et le soir étant venu, il était là seul.
    24 Cependant la barque était déjà au milieu de la mer, battue des flots; car le vent était contraire.
    25 Et à la quatrième veille de la nuit, Yéshoua alla vers eux, marchant sur la mer.
    26 Et ses talmidim (disciples), le voyant marcher sur la mer, furent troublés, et dirent: C'est une apparition; et de la frayeur qu'ils eurent, ils crièrent.
    27 Mais aussitôt Yéshoua leur parla, et leur dit: Rassurez-vous; c'est moi, n'ayez point de peur.
    28 Et Kifa, répondant, lui dit: Adonaï! si c'est toi, ordonne que j'aille vers toi sur les eaux.
    29 Yéshoua lui dit: Viens. Et Kifa, étant descendu de la barque, marcha sur les eaux pour aller à Yéshoua.
    30 Mais, voyant que le vent était fort, il eut peur; et comme il commençait à enfoncer, il s'écria, et dit: Adonaï! Sauve-moi.
    31 Et aussitôt Yéshoua étendit la main, et le prit, lui disant: Homme de peu de foi, pourquoi as-tu douté?
    32 Et quand ils furent entrés dans la barque, le vent cessa.
    33 Alors ceux qui étaient dans la barque vinrent, et l'adorèrent, en disant: Tu es véritablement le Fils de Dieu.
    34 Et ayant passé le lac, ils vinrent dans le pays de Guinossar (Génézareth).
    35 Et quand les gens de ce lieu l'eurent reconnu, ils envoyèrent par toute la contrée d'alentour, et lui présentèrent tous les malades.
    36 Et ils le priaient qu'ils pussent seulement toucher le pan de son manteau (ST); et tous ceux qui le touchèrent furent guéris. 



    Livre de Mattityahou Chapitre 15



    1 Alors des sofrim (scribes) et des péroushum (pharisiens) vinrent de Yéroushalaïm à Yéshoua, et lui dirent:
    2 Pourquoi tes talmidim (disciples) transgressent-ils les takanoth (traditions) (ST) des anciens? car ils ne se lavent point les mains lorsqu'ils prennent leurs repas.
    3 Mais il leur répondit: Et vous, pourquoi transgressez-vous les mitsvoth (commandements) d'Elohim par votre takanah (tradition)?
    4 Car Elohim vous a enseigné: Honore ton père et ta mère; (Shémoth/Exode 20:12) et: Que celui qui maudit son père ou sa mère, sera puni de mort. (Shémoth/Exode 21:17)
    5 Mais vous, vous dites: Celui qui aura dit à son père ou à sa mère: Ce dont je pourrais t'assister est un don consacré à Elohim, n'est pas tenu d'honorer son père ou sa mère.
    6 Et ainsi vous avez anéanti les mistvoth (commandements) d'Elohim par votre takanah (tradition).
    7 Hypocrites! Yishayahou a bien prophétisé à votre sujet, lorsqu'il a dit:
    8 ...ce peuple s'approche de moi de sa bouche, et qu'ils m'honorent de leurs lèvres, mais leur cœur est éloigné de moi; 
    9 puisque la crainte qu'ils ont de moi ne sont que des mitsvoth (commandements) enseigné par des hommes; (Yishayahou/Esaïe 29:13)
    10 Et ayant appelé le peuple, il leur dit:
    11 Écoutez, et comprenez ceci: Ce n'est pas ce qui entre dans la bouche qui souille l'homme; mais ce qui sort de la bouche, c'est ce qui souille l'homme. (voir Tehilim/Psaume 10:7 ect...)
    12 Alors ses talmidim (disciples), s'approchant, lui dirent: N'as-tu pas remarqué que les péroushim (pharisiens) ont été scandalisés quand ils ont entendu ce discours?
    13 Mais il répondit: Toute plante que mon Père céleste n'a point plantée, sera déracinée.
    14 Laissez-les; ce sont des aveugles qui conduisent des aveugles; que si un aveugle conduit un autre aveugle, ils tomberont tous deux dans la fosse.
    15 Alors Kifa, prenant la parole, lui dit: Explique-nous cette parabole.
    16 Et Yéshoua dit: Vous aussi, êtes-vous encore sans intelligence?
    17 Ne comprenez-vous pas que tout ce qui entre dans la bouche, s'en va dans le ventre et est jeté aux lieux secrets?
    18 Mais ce qui sort de la bouche vient du cœur; c'est là ce qui souille l'homme.
    19 Car c'est du cœur que viennent les mauvaises pensées, les meurtres, les adultères, les fornications, les larcins, les faux témoignages, les blasphèmes. (voir Béréshith/Genèse 8:21)
    20 Ce sont ces choses-là qui souillent l'homme; mais de manger sans s'être lavé les mains, cela ne souille point l'homme. (lavage des mains pour purifier l'âme n'est pas un commandement de la Torah)
    21 Et Yéshoua, partant de là, se retira dans les quartiers de Tsor (Tyr) et de Tsidon (Sidon).
    22 Et une femme kénaanith (cananéenne), qui venait de ces quartiers, s'écria, et lui dit: Adonaï, fils de David! aie pitié de moi! ma fille est misérablement tourmentée par le démon.
    23 Mais il ne lui répondit rien. Et ses talmidim (disciples), s'étant approchés, le prièrent, en disant: Renvoie-la, car elle crie après nous.
    24 Et il répondit: Je ne suis envoyé qu'aux brebis perdues de la maison de Yisraël. (voir Yérémiyahou/Yérémie 50:6) (sont considérés comme Yisraël ceux qui croient en l'Elohim de Yisraël, les autres sont nommés "étrangers" ou "nations")
    25 Mais elle vint, et se prosterna, en disant: Adonaï! aide-moi.
    26 Il lui répondit: Il n'est pas juste de prendre le pain des enfants pour le jeter aux petits chiens.
    27 Mais elle dit: Il est vrai, Adonaï! cependant les petits chiens mangent des miettes qui tombent de la table de leurs adonaï.
    28 Alors Yéshoua, répondant, lui dit: O femme! ta foi est grande; qu'il te soit fait comme tu le désires. Et à cette heure même sa fille fut guérie.
    29 Yéshoua, partant de là, vint près de la mer de Galil (Galilée); et, étant monté sur une montagne, il s'y assit.
    30 Alors une grande multitude de peuple vint à lui, ayant avec eux des boiteux, des aveugles, des muets, des estropiés, et plusieurs autres malades. Ils les mirent aux pieds de Yéshoua, et il les guérit.
    31 De sorte que le peuple était dans l'admiration, voyant que les muets parlaient, que les estropiés étaient guéris, que les boiteux marchaient, que les aveugles voyaient; et ils glorifiaient l'Elohim de Yisraël.
    32 Alors Yéshoua, ayant appelé ses talmidim (disciples), leur dit: J'ai pitié de cette multitude; car il y a déjà trois jours qu'ils ne me quittent point, et ils n'ont rien à manger; et je ne veux pas les renvoyer à jeun, de peur que les forces ne leur manquent en chemin.
    33 Et ses talmidim (disciples) lui dirent: D'où pourrions-nous avoir, dans ce lieu désert, assez de pain pour rassasier une telle multitude?
    34 Et Yéshoua leur dit: Combien avez-vous de pains? Ils dirent: Sept et quelques petits poissons.
    35 Alors il commanda aux foules de s'asseoir à terre.
    36 Et ayant pris les sept pains et les poissons, et ayant rendu grâces, il les rompit et les donna à ses talmidim (disciples), et les talmidim (disciples) les donnèrent au peuple.
    37 Et tous en mangèrent et furent rassasiés; et on emporta sept corbeilles pleines des morceaux qui restèrent.
    38 Or, ceux qui en avaient mangé étaient quatre mille hommes, sans compter les femmes et les petits enfants.
    39 Alors Yéshoua, ayant renvoyé le peuple, entra dans une barque, et il vint au territoire de Magdalah (Matsidoniya).



    Livre de Mattityahou Chapitre 16



    1 Alors des péroushim (pharisiens) et des tsadokim (sadducéens) vinrent à lui, et lui demandèrent en le tentant, qu'il leur fît voir quelque miracle du ciel.
    2 Mais il leur répondit: Quand le soir est venu, vous dites: Il fera beau temps, car le ciel est rouge.
    3 Et le matin: Il y aura aujourd'hui de l'orage, car le ciel est sombre et rouge. Hypocrites! vous savez bien discerner l'apparence du ciel, et vous ne pouvez pas discerner les signes des temps!
    4 Une race méchante et adultère demande un miracle; mais on ne lui en accordera aucun autre que celui du prophète Yonah. Et, les laissant, il s'en alla.
    5 Et ses talmidim (disciples), en passant à l'autre bord, avaient oublié de prendre des pains.
    6 Et Yéshoua leur dit: Gardez-vous avec soin du 'hamets (levain) des péroushim (pharisiens) et des tsadokim (sadducéens).
    7 Sur quoi ils raisonnaient en eux-mêmes, disant: C'est parce que nous n'avons point pris de pains.
    8 Et Yéshoua, l'ayant connu, leur dit: Gens de petite foi, pourquoi raisonnez-vous en vous-mêmes, sur ce que vous n'avez point pris de pains?
    9 N'avez-vous point encore d'intelligence, et ne vous souvenez-vous plus des cinq pains des cinq mille hommes, et combien vous en remportâtes de paniers;
    10 Ni des sept pains des quatre mille hommes, et combien vous en remportâtes de corbeilles?
    11 Comment ne comprenez-vous pas que ce n'est pas au sujet du pain, que je vous ai dit de vous garder du 'hamets (levain) des péroushim (pharisiens) et des tsadokim (sadducéens)?
    12 Alors ils comprirent que ce n'était pas du 'hamets (levain) du pain, mais de la doctrine des péroushim (pharisiens) et des tsadokim (sadducéens) qu'il leur avait dit de se garder.
    13 Et Yéshoua, étant arrivé dans le territoire de Césarée (Soriyah) de Philippos, interrogeait ses talmidim (disciples), disant: Qui disent les hommes que je suis, moi, le Fils de l'homme?
    14 Et ils répondirent: Les uns disent que tu es Yo'hanan l'Immergeur; les autres, Éliyahou; et les autres, Yirémiyahou, ou l'un des Néviim (Prophètes).
    15 Il leur dit: Et vous, qui dites-vous que je suis?
    16 Shimon Kifa, prenant la parole, dit: Tu es le Machia'h, le Fils de l'Elohim vivant.
    17 Et Yéshoua lui répondit: tu es heureux, Shimon, fils de Yonah; car ce n'est pas la chair et le sang qui t'ont révélé cela, mais mon Père qui est dans les cieux.
    18 Et moi, je te dis aussi que tu es évèn (rocher) (ST), et (que sur ce rocher) je bâtirai ma Kéhila (Assemblée), et les portes degéhenom (géhenne) (ST) ne prévaudront point contre elle.
    19 Et je te donnerai les clefs du royaume des cieux; et tout ce que tu lieras sur la terre sera lié dans les cieux; et tout ce que tu délieras sur la terre sera délié dans les cieux.
    20 Alors il défendit à ses talmidim (disciples) de dire à personne que lui, Yéshoua, fût le Machia'h.
    21 Dès lors Yéshoua commença à déclarer à ses talmidim (disciples) qu'il fallait qu'il allât à Yéroushalaïm, et qu'il y souffrît beaucoup de la part des sénateurs, et des principaux kohanim (sacrificateurs), et des sofrim (scribes), et qu'il y fût mis à mort, et qu'il ressuscitât le troisième jour.
    22 Alors Kifa, l'ayant pris à part, se mit à le reprendre et à lui dire: A Elohim ne plaise, Adonaï! cela ne t'arrivera point.
    23 Mais Yéshoua, se tournant, dit à Kifa: Arrière de moi, le shatan (l'ennemi)! tu m'es en scandale; car tes pensées ne sont pas aux choses d'Elohim, mais à celles des hommes.
    24 Alors Yéshoua dit à ses talmidim (disciples): Si quelqu'un veut venir après moi, qu'il renonce à lui-même, et prenne la chaîne et la trame pour se battre jusqu'à la mort (ST) (dans le texte Grec "se charge de sa croix"), et me suive.
    25 Car quiconque voudra sauver sa vie, la perdra; et quiconque perdra sa vie pour l'amour de moi, la trouvera;
    26 Car que servirait-il à un homme de gagner tout le monde, s'il perdait son âme? Ou que donnerait l'homme en échange de son âme?
    27 Car le Fils de l'homme doit venir dans la gloire de son Père, avec ses mala'kim (messagers); et alors il rendra à chacun selon ses oeuvres.
    28 Je vous dis en vérité qu'il y en a quelques-uns de ceux qui sont ici présents, qui ne mourront point qu'ils n'aient vu le Fils de l'homme venir en son règne. 



    Livre de Mattityahou Chapitre 17



    1 Six jours après, Yéshoua prit Kifa, Yaakov et Yo'hanan, son frère, et les mena sur une haute montagne, à l'écart.
    2 Et il fut transfiguré en leur présence; son visage devint resplendissant comme le soleil, et ses habits devinrent éclatants comme la lumière.
    3 En même temps, Moshéh et Éliyahou leur apparurent, qui s'entretenaient avec lui.
    4 Alors Kifa, prenant la parole, dit à Yéshoua: Adonaï, il est bon que nous demeurions ici; si tu veux, faisons-y trois tentes, une pour toi, une pour Moshéh, et une pour Éliyahou.
    5 Comme il parlait encore, voici une nuée resplendissante les couvrit; et voici il vint de la nuée une voix qui dit: C'est ici mon Fils bien-aimé, en qui j'ai pris plaisir; écoutez-le. (voir Yishayahou 42:1) 
    6 Les talmidim (disciples), entendant cela, tombèrent le visage contre terre, et furent saisis d'une très grande crainte.
    7 Mais Yéshoua, s'approchant, les toucha, et leur dit: Levez-vous, et n'ayez point de peur.
    8 Alors, levant leurs yeux, ils ne virent plus que Yéshoua seul.
    9 Et comme ils descendaient de la montagne, Yéshoua leur fit cette défense: Ne dites à personne ce que vous avez vu, jusqu'à ce que le Fils de l'homme soit ressuscité des morts.
    10 Et ses talmidim (disciples) l'interrogèrent, disant: Pourquoi donc les sofrim (scribes) disent-ils qu'il faut qu'Éliyahou vienne premièrement?
    11 Et Yéshoua leur répondit: Il est vrai qu'Éliyahou devait venir premièrement, et rétablir toutes choses.
    12 Mais je vous dis qu'Éliyahou est déjà venu, et ils ne l'ont point reconnu, mais ils lui ont fait tout ce qu'ils ont voulu; c'est ainsi qu'ils feront aussi souffrir le Fils de l'homme.
    13 Alors les talmidim (disciples) comprirent que c'était de Yo'hanan l'Immergeur qu'il leur avait parlé.
    14 Et lorsqu'ils furent venus vers le peuple, il vint à lui un homme, qui se jeta à genoux devant lui, et dit:
    15 Adoni (mon Seigneur)! aie pitié de mon fils, car il est lunatique, et fort tourmenté; et il tombe souvent dans le feu, et souvent dans l'eau.
    16 Et je l'ai présenté à tes disciples, mais ils n'ont pu le guérir.
    17 Et Yéshoua, répondant, dit: O race incrédule et perverse, jusqu'à quand serai-je avec vous? jusqu'à quand vous supporterai-je? Amenez-le-moi ici.
    18 Et Yéshoua reprit sévèrement le démon, qui sortit de cet enfant; et, dès cette heure-là, l'enfant fut guéri.
    19 Alors les talmidim (disciples) vinrent en particulier à Yéshoua, et lui dirent: Pourquoi n'avons-nous pu chasser ce démon?
    20 Et Yéshoua leur répondit: C'est à cause de votre incrédulité; car je vous dis en vérité que si vous aviez de la foi comme un grain de moutarde, vous diriez à cette montagne: Transporte-toi d'ici là, et elle s'y transporterait, et rien ne vous serait impossible.
    21 Mais cette sorte de démons ne sort que par la prière et par le jeûne.
    22 Et comme ils étaient dans la Galil (Galilée), Yéshoua leur dit: Le Fils de l'homme doit être livré entre les mains des hommes;
    23 Et ils le feront mourir, mais il ressuscitera le troisième jour. (voir Hoshéa/Osée 6:1-2  Shémoth/Exode 19:11) Et les talmidim (disciples) en furent fort attristés.
    24 Et quand ils furent arrivés à Cafar Naoum (Capernaüm), ceux qui recevaient les didrachmes s'adressèrent à Kifa et lui dirent: Votre rabbi ne paye-t-il pas la taxe?
    25 Il dit: Oui. Et quand il fut entré dans la maison, Yéshoua le prévint et lui dit: Que t'en semble, Shimon? Les rois de la terre, de qui tirent-ils des impôts ou des tributs? Est-ce de leurs enfants, ou des étrangers?
    26 Kifa dit: Des étrangers. Yéshoua lui répondit: Les enfants en sont donc exempts.
    27 Mais afin que nous ne les scandalisions point, va-t'en à la mer, jette l'hameçon et tire le premier poisson qui se prendra; et quand tu lui auras ouvert la bouche, tu trouveras une pièce d'argent (dans le texte Grec "statère"); prends-le, et le leur donne pour moi et pour toi. 



    Livre de Mattityahou Chapitre 18



    1 A cette heure-là, les talmidim (disciples) vinrent à Yéshoua, et lui dirent: Qui est le plus grand dans le royaume des cieux?
    2 Et Yéshoua, ayant fait venir un garçon (ST), le mit au milieu d'eux,
    3 Et dit: Je vous le dis en vérité, si vous ne vous convertissez, et si vous ne devenez comme ce garçon, vous n'entrerez point dans le royaume des cieux.
    4 C'est pourquoi, quiconque s'abaissera, comme ce garçon, celui-là est le plus grand dans le royaume des cieux. (verset absent du texte Hébreu Shem Tov)
    5 Et quiconque reçoit un tel garçon (ST) en mon nom, me reçoit.
    6 Mais si quelqu'un scandalise un de ces garçons (ST) qui croient en moi, il vaudrait mieux pour lui qu'on lui attachât une meule au cou, et qu'on le jetât au fond de la mer.
    7 Malheur au monde à cause des scandales; il est nécessaire, il est vrai, qu'il arrive des scandales; mais malheur à l'homme par qui le scandale arrive!
    8 Que si ta main ou ton pied te fait tomber dans le péché, coupe-les, et jette-les loin de toi; car il vaut mieux que tu entres boiteux ou manchot dans la vie, que d'avoir deux pieds ou deux mains, et d'être jeté dans le feu éternel.
    9 Et si ton œil te fait tomber dans le péché, arrache-le, et jette-le loin de toi; car il vaut mieux que tu entres dans la vie n'ayant qu'un œil, que d'avoir deux yeux, et d'être jeté dans la géhenne du feu.
    10 Prenez garde de ne mépriser aucun de ces petits garçons (ST); car je vous dis que dans les cieux leurs mala'kim (messagers) voient sans cesse la face de mon Père qui est aux cieux.
    11 Car le Fils de l'homme est venu pour sauver ce qui était perdu.
    12 Que vous en semble? Si un homme a cent brebis, et qu'il y en ait une égarée, ne laisse-t-il pas les quatre-vingt-dix-neuf sur les montagnes, pour s'en aller chercher celle qui s'est égarée?
    13 Et s'il arrive qu'il la trouve, je vous dis en vérité qu'il en a plus de joie, que des quatre-vingt-dix-neuf qui ne se sont point égarées.
    14 Ainsi la volonté de votre Père qui est aux cieux n'est pas qu'un seul de ces garçons (ST) se perde.
    15 Si ton frère a péché contre toi, va et reprends-le entre toi et lui seul; s'il t'écoute, tu as gagné ton frère.
    16 Mais s'il ne t'écoute pas, prends avec toi encore une ou deux personnes, afin que tout soit réglé sur la parole de deux ou de trois témoins. (Devarim/Deutéronome 19:15)
    17 Que s'il ne daigne pas les écouter, dis-le à la Kéhila (Assemblée); et s'il ne daigne pas écouter la Kéhila (Assemblées), regarde-le comme un paria et un ennemi cruel. (ST)
    18 Je vous dis en vérité que tout ce que vous aurez lié sur la terre, sera lié dans le ciel; et tout ce que vous aurez délié sur la terre, sera délié dans le ciel.
    19 Je vous dis encore, que si deux d'entre vous s'accordent sur la terre à demander quoi que ce soit, ils l'obtiendront de mon Père qui est aux cieux.
    20 Car où il y a deux ou trois personnes assemblées en mon nom, je suis là au milieu d'elles.
    21 Alors Kifa, s'étant approché, lui dit: Adoni (mon Seigneur) (ST), combien de fois pardonnerai-je à mon frère, lorsqu'il péchera contre moi?
    22 Sera-ce jusqu'à sept fois? Jésus lui répondit: Je ne te dis pas jusqu'à sept fois, mais jusqu'à septante fois sept fois.
    23 C'est pourquoi le royaume des cieux est semblable à un roi qui voulut compter avec ses serviteurs.
    24 Quand il eut commencé de compter, on lui en amena un qui lui devait dix mille talents;
    25 Et parce qu'il n'avait pas de quoi payer, son Adon (Seigneur) (ST) commanda qu'il fût vendu, lui, sa femme et ses enfants, et tout ce qu'il avait, afin que la dette fût payée.
    26 Et ce serviteur, se jetant à terre, le suppliait, en disant: Adoni (mon Seigneur) (ST), aie patience envers moi, et je te payerai tout.
    27 Alors son Adon (son Seigneur) (ST) (de ce serviteur), ému de compassion, le laissa aller, et lui remit la dette.
    28 Mais ce serviteur, étant sorti, rencontra un de ses compagnons de service, qui lui devait cent deniers, et, l'ayant saisi, il l'étranglait, en disant: Paye-moi ce que tu me dois.
    29 Et son compagnon de service, se jetant à ses pieds, le suppliait, en disant: Aie patience envers moi, et je te payerai tout.
    30 Mais lui ne le voulut point, et, s'en étant allé, le fit jeter en prison, jusqu'à ce qu'il eût payé la dette.
    31 Ses compagnons de service, voyant ce qui s'était passé, en furent fort attristés; et ils vinrent rapporter à leur Adon (leur Seigneur) (ST) tout ce qui était arrivé.
    32 Alors son Adon (son Seigneur) (ST) le fit venir et lui dit: Méchant serviteur, je t'avais remis toute cette dette, parce que tu m'en avais prié;
    33 Ne te fallait-il pas aussi avoir pitié de ton compagnon de service, comme j'avais eu pitié de toi?
    34 Et son Adon (son Seigneur) (ST), étant irrité, le livra aux sergents, jusqu'à ce qu'il eût payé tout ce qu'il lui devait.
    35 C'est ainsi que vous fera mon Père céleste, si vous ne pardonnez pas, chacun de vous, de tout son cour, à son frère ses fautes. 



    Livre de Mattityahou Chapitre 19



    1 Quand Yéshoua eut achevé ces discours, il partit de Galil (Galilée), et s'en alla dans les quartiers de Yéhoudah, au-delà du Yarden (Yourdain).
    2 Et beaucoup de peuple l'y suivit, et il guérit là leurs malades.
    3 Des péroushim (pharisiens) y vinrent aussi pour le tenter, et ils lui dirent: Est-il permis à un homme de répudier sa femme pour quelque sujet que ce soit?
    4 Et il leur répondit: N'avez-vous pas lu que Celui qui créa, au commencement, fit un homme et une femme;
    5 Et qu'il dit: C'est pourquoi l'homme laissera son père et sa mère, et s'attachera à sa femme, et ils seront une chair E'had (Un)? (Béréshith/Genèse 2:24)
    6 Ainsi ils ne sont plus deux, mais chair E'had (Un) (ST). Ce qu'Elohim a joint, que l'homme ne le sépare donc pas.
    7 Ils lui dirent: Pourquoi donc Moshéh a-t-il commandé de donner une lettre de divorce à la femme et de la répudier? (Devarim/Deutéronome 24:1:4)
    8 Il leur dit: C'est à cause de la dureté de votre cour que Moshéh vous a permis de répudier vos femmes; mais il n'en était pas ainsi au commencement.
    9 Mais je vous dis que quiconque répudiera sa femme, si ce n'est pour cause d'adultère, et en épousera une autre, commet un adultère; et celui qui épousera celle qui a été répudiée, commet aussi un adultère. (voir chose honteuse dans Devarim/Deutéronome 24:1)
    10 Ses disciples lui dirent: Si telle est la condition de l'homme uni à la femme, il ne convient pas de se marier.
    11 Mais il leur dit: Tous ne sont pas capables de cela, mais ceux-là seulement à qui il a été donné.
    12 Car il y a des sarisim (ouvriers ou intendants du Souverain) (ST) qui sont nés tels, du ventre de leur mère; il y en a qui ont été faitssarisim (ouvriers ou intendants du Souverain) (ST) par les hommes; et il y en a qui se sont faits sarisim (ouvriers ou intendants du Souverain) (ST) eux-mêmes pour le royaume des cieux. Que celui qui peut comprendre ceci, le comprenne.
    13 Alors on lui présenta des enfants (ST), afin qu'il leur imposât les mains, et qu'il priât; mais les talmidim (disciples) les reprenaient.
    14 Mais Yéshoua dit: Laissez ces garçons (ST), et ne les empêchez point de venir à moi; car le royaume des cieux est pour ceux qui leur ressemblent.
    15 Et leur ayant imposé les mains, il partit de là.
    16 Et voici, quelqu'un s'approchant lui dit: Bon Rabbi, que dois-je faire de bien pour avoir la vie éternelle?
    17 Il lui répondit: Pourquoi m'appelles-tu bon? Personne n'est bon, sauf Elohim seul. Que si tu veux la vie prochaine, observe les mitsvoth (commandements). (ST)
    18 Il lui dit: Lesquels? Et Yéshoua lui répondit: Tu ne commettras point d'assassinat; tu ne commettras point d'adultère; tu ne déroberas point; tu ne diras point de faux témoignage...;
    19 Honore ton père et ta mère...; et tu aimeras ton prochain comme toi-même. (Shémoth/Exode 20:12-16 Vayiqra/Lévitique 19:18)
    20 Le jeune homme lui dit: J'ai observé toutes ces choses-là dès ma jeunesse; que me manque-t-il encore?
    21 Yéshoua lui dit: Si tu veux être parfait, va, vends ce que tu as, et le donne aux pauvres; et tu auras un trésor dans le ciel; après cela, viens et suis-moi.
    22 Mais quand le jeune homme eut entendu cette parole, il s'en alla tout triste; car il possédait de grands biens.
    23 Alors Yéshoua dit à ses talmidim (disciples): Je vous dis en vérité qu'un riche entrera difficilement dans le royaume des cieux.
    24 Et je vous dis encore: Il est plus aisé qu'un chameau passe par le trou d'une aiguille (passage mince entre deux parois rocheuse), qu'il ne l'est qu'un riche entre dans le royaume d'Elohim.
    25 Ses talmidim (disciples), ayant entendu cela, furent fort étonnés, et ils disaient: Qui peut donc être sauvé?
    26 Et Yéshoua, les regardant, leur dit: Quant aux hommes, cela est impossible; mais quant à Elohim, toutes choses sont possibles.
    27 Alors Kifa, prenant la parole, lui dit: Voici, nous avons tout quitté, et nous t'avons suivi; que nous arrivera-t-il donc?
    28 Et Yéshoua leur dit: Je vous dis en vérité, à vous qui m'avez suivi, que lorsque le Fils de l'homme sera assis sur le trône de sa gloire, dans le renouvellement qui doit arriver, vous aussi serez assis sur douze trônes, jugeant les douze tribus de Yisraël.
    29 Et quiconque aura quitté des maisons, ou des frères, ou des sœurs, ou père, ou mère, ou femme, ou enfants, ou des champs, à cause de mon nom, en recevra cent fois autant, et héritera la vie éternelle.
    30 Mais plusieurs des premiers seront les derniers; et plusieurs des derniers seront les premiers. 



    Livre de Mattityahou Chapitre 20



    1 Car le royaume des cieux est semblable à un père de famille, qui sortit dès la pointe du jour, afin de louer des ouvriers pour sa vigne.
    2 Et étant convenu avec les ouvriers d'un denier par jour, il les envoya à sa vigne.
    3 Il sortit encore vers la troisième heure, et il en vit d'autres qui étaient sur la place sans rien faire,
    4 Et il leur dit: Allez, vous aussi, à ma vigne, et je vous donnerai ce qui sera raisonnable.
    5 Et ils y allèrent. Il sortit encore vers la sixième et la neuvième heure, et fit la même chose.
    6 Et vers la onzième heure, il sortit et en trouva d'autres qui étaient sans rien faire, et il leur dit: Pourquoi vous tenez-vous ici tout le jour sans rien faire?
    7 Ils lui répondirent: Parce que personne ne nous a loués. Il leur dit: Allez, vous aussi, à ma vigne, et vous recevrez ce qui sera raisonnable.
    8 Quand le soir fut venu, le maître de la vigne dit à son intendant: Appelle les ouvriers, et leur paye leur salaire, en allant des derniers jusqu'aux premiers.
    9 Et ceux de la onzième heure, étant venus, reçurent chacun un denier.
    10 Les premiers, étant aussi venus, s'attendaient à recevoir davantage; mais ils reçurent aussi chacun un denier.
    11 Et l'ayant reçu, ils murmuraient contre le père de famille,
    12 En disant: Ces derniers n'ont travaillé qu'une heure, et tu les as égalés à nous qui avons supporté le poids du jour et la chaleur.
    13 Mais il répondit et dit à l'un d'eux: Mon ami, je ne te fais point de tort; n'es-tu pas convenu avec moi d'un denier?
    14 Prends ce qui est à toi, et t'en va. Je veux donner à ce dernier autant qu'à toi.
    15 Ne m'est-il pas permis de faire ce que je veux de ce qui est à moi? Ton œil est-il méchant parce que je suis bon?
    16 Ainsi les derniers seront les premiers, et les premiers seront les derniers; car il y en a beaucoup d'appelés, mais peu d'élus.
    17 Et Yéshoua, montant à Yéroushalaïm, prit à part sur le chemin ses douze talmidim (disciples), et leur dit:
    18 Nous montons à Yéroushalaïm, et le Fils de l'homme sera livré aux principaux kohanim (sacrificateurs) et aux sofrim (scribes), et ils le condamneront à la mort,
    19 Et ils le livreront aux nations, pour être moqué, et fouetté et crucifié; mais il ressuscitera le troisième jour.
    20 Alors la mère des fils de Zévédi s'approcha de lui avec ses fils, et se prosterna pour lui demander quelque chose.
    21 Et il lui dit: Que veux-tu? Elle lui dit: Ordonne que mes deux fils, qui sont ici, soient assis l'un à ta droite et l'autre à ta gauche, dans ton royaume.
    22 Mais Yéshoua, répondant, leur dit: vous ne savez ce que vous demandez. Pouvez-vous boire la coupe que je dois boire, ou être immergés de l'immersion dont je dois être immergé? Ils lui dirent: Nous le pouvons.
    23 Et il leur dit: Il est vrai que vous boirez ma coupe, et que vous serez immergés de l'immersion dont je serai immergé; mais d'être assis à ma droite et à ma gauche, ce n'est pas à moi à l'accorder; cela ne sera donné qu'à ceux à qui mon Père l'a destiné.
    24 Les dix autres, ayant entendu cela, furent indignés contre ces deux frères.
    25 Et Yéshoua, les ayant appelés, leur dit: Vous savez que les princes des nations les dominent, et que les grands leur commandent avec autorité.
    26 Mais il n'en doit pas être ainsi parmi vous; au contraire, quiconque voudra être grand parmi vous, qu'il soit votre serviteur.
    27 Et quiconque voudra être le premier entre vous, qu'il soit votre esclave,
    28 Comme le Fils de l'homme est venu, non pour être servi, mais pour servir et donner sa vie en rançon pour plusieurs.
    29 Et comme ils partaient de Yéri'ho (Yérico), une grande foule le suivit.
    30 Et deux aveugles qui étaient assis près du chemin, ayant entendu que Yéshoua passait, crièrent en disant: Seigneur, Fils de David, aie pitié de nous!
    31 Et le peuple les reprit, pour les faire taire; mais ils criaient plus fort: Seigneur (ne se trouve pas dans le texte Hébreu Shem Tov), Fils de David, aie pitié de nous!
    32 Et Yéshoua, s'arrêtant, les appela et leur dit: Que voulez-vous que je vous fasse?
    33 Ils lui dirent: Adon (Seigneur) (ST), que nos yeux soient ouverts.
    34 Et Yéshoua, ému de compassion, toucha leurs yeux, et aussitôt ils virent, et ils le suivirent. 



    Livre de Mattityahou Chapitre 21



    1 Comme ils approchaient de Yéroushalaïm, et qu'ils étaient déjà à Beth Phagui, (Bethphagé) près de Haor Hazitim (mont des Oliviers), Yéshoua envoya deux talmidim (disciples),
    2 Leur disant: Allez à la bourgade qui est devant vous, vous y trouverez aussitôt une ânesse attachée, et un ânon avec elle; détachez-les et amenez-les-moi.
    3 Et si quelqu'un vous dit quelque chose, vous direz que l'Adon (le Seigneur) (ST) en a besoin, et aussitôt il les enverra.
    4 Or, tout ceci arriva, afin que ces paroles du Névi (Prophète) fussent accomplies:
    5 Réjouis-toi avec transports, fille de Sion! (...) Voici, ton roi vient à toi; il est juste et vainqueur, humble et monté sur un âne, sur le poulain d'une ânesse. (Zakariyah/Zacharie 9:9)
    6 Les talmidim (disciples) s'en allèrent donc, et firent comme Yéshoua leur avait ordonné;
    7 Et ils amenèrent l'ânesse et l'ânon; et ayant mis leurs kehilem (objets) et leurs vêtements (ST) dessus, ils l'y firent asseoir.
    8 Alors des gens, en grand nombre, étendaient leurs vêtements par le chemin; et d'autres coupaient des branches d'arbres, et les étendaient sur la route;
    9 Et la multitude qui allait devant et celle qui suivait, criait, en disant: Hoshana (Sauve Maintenant) Sauveur du monde! Barou'k Haba Be Shem YHWH (Béni soit celui qui vient au nom de YHWH)! Hoshana (S auve Maintenant) Sauveur Glorifié dans les cieux et sur la terre! (ST) (Tehilim/Psaume 118:26)
    10 Et quand il fut entré à Yéroushalaïm, toute la ville fut émue, et on disait: Qui est celui-ci?
    11 Et le peuple disait: C'est Yéshoua le Névi (Prophète) de Netsareth de Galil (Galilée).
    12 Et Yéshoua entra dans la maison (temple) de YHWH (ST), et il chassa tous ceux qui vendaient et qui achetaient dans le temple; et il renversa les tables des changeurs, et les sièges de ceux qui vendaient des pigeons.
    13 Et il leur dit: Il est écrit: ma maison sera appelée une maison de prière pour tous les peuples; (Yishayahou/Esaïe 56:7) mais vous en avez fait une caverne de brigands.
    14 Alors des aveugles et des boiteux vinrent à lui dans le temple, et il les guérit.
    15 Mais les plus grands érudits et les kohanim (ST), voyant les merveilles qu'il avait faites et les garçons (ST) qui criaient dans le temple et disaient: Loué soit Le Fils d'Elohim! (ST) en furent fort indignés,
    16 Et ils lui dirent: Entends-tu ce que disent ceux-ci? Et Yéshoua leur dit: Oui. N'avez-vous jamais lu ces paroles: De la bouche des petits enfants et des nourrissons, tu tires ta louange? (Tehilim/Psaume 8:3)
    17 Et, les laissant, il sortit de la ville, et s'en alla à Béth 'Hanani (Bethanie), où il passa la nuit.
    18 Le matin, comme il retournait à la ville, il eut faim;
    19 Et voyant un figuier sur le chemin, il y alla, mais il n'y trouva que des feuilles; et il lui dit: Qu'il ne naisse jamais aucun fruit de toi; et aussitôt le figuier sécha.
    20 Les talmidim (disciples), ayant vu cela, s'étonnèrent et dirent: Comment est-ce que ce figuier est devenu sec à l'instant?
    21 Yéshoua, répondant, leur dit: Je vous dis en vérité que si vous aviez la foi, et si vous ne doutiez point, non seulement vous feriez ce qui a été fait au figuier; mais même, si vous disiez à cette montagne: Ote-toi de là, et te jette dans la mer, cela se ferait.
    22 Et tout ce que vous demanderez en priant, si vous croyez, vous le recevrez.
    23 Quand Yéshoua fut venu dans le temple, les sages et les kohanim (sacrificateurs) et les officiers du peuple (ST) vinrent à lui, comme il enseignait, et lui dirent: Par quelle autorité fais-tu ces choses? Et qui est-ce qui t'a donné cette autorité?
    24 Yéshoua, répondant, leur dit: Je vous ferai, moi aussi, une question, et si vous m'y répondez, je vous dirai aussi par quelle autorité je fais ces choses.
    25 L'Immersion de Yo'hanan, d'où venait-il? du ciel ou des hommes? Or, ils raisonnaient ainsi en eux-mêmes: Si nous disons, du ciel, il nous dira: Pourquoi donc n'y avez-vous pas cru?
    26 Et si nous disons, des hommes, nous avons à craindre le peuple; car tous regardent Yo'hanan comme un Névi (Prophète).
    27 Ainsi ils répondirent à Yéshoua: Nous n'en savons rien. Et moi, leur dit-il, je ne vous dirai pas non plus par quelle autorité je fais ces choses.
    28 Mais que vous semble-t-il de ceci? Un homme avait deux fils, et, s'adressant au premier, il lui dit: Mon fils, va, et travaille aujourd'hui dans ma vigne.
    29 Mais il répondit: Je ne veux point; cependant, s'étant repenti ensuite, il y alla.
    30 Puis il vint au second, et lui dit la même chose. Celui-ci répondit: J'y vais, Adoni (mon Seigneur) (ST); mais il n'y alla pas.
    31 Lequel des deux a fait la volonté du père? Ils lui dirent: Le premier. Yéshoua leur dit: Je vous dis en vérité que les voleurs (ST) et les femmes de mauvaise vie vous devancent dans le ciel (ST). (Royaume d'Elohim dans le texte Grec)
    32 Car Yo'hanan est venu à vous dans la voie de la justice, et vous ne l'avez point cru; mais les violents sanctifiés l'ont cru; (ST) et vous, ayant vu cela, vous ne vous êtes point repentis ensuite pour le croire.
    33 Écoutez une autre similitude: Il y avait un père de famille qui planta une vigne; il l'environna d'une haie, il y creusa un pressoir et il y bâtit une tour; puis il la loua à des vignerons, et s'en alla faire un voyage.
    34 La saison des fruits étant proche, il envoya ses serviteurs vers les vignerons pour recevoir les fruits de sa vigne.
    35 Mais les vignerons, s'étant saisis des serviteurs, battirent l'un, tuèrent l'autre, et en lapidèrent un autre.
    36 Il envoya encore d'autres serviteurs, en plus grand nombre que les premiers, et ils les traitèrent de même.
    37 Enfin il envoya vers eux son fils, en disant: Ils auront du respect pour mon fils!
    38 Mais quand les vignerons virent le fils, ils dirent entre eux: C'est ici l'héritier; venez, tuons-le, et nous saisissons de son héritage.
    39 Et l'ayant pris, ils le jetèrent hors de la vigne, et le tuèrent.
    40 Quand donc le maître de la vigne sera venu, que fera-t-il à ces vignerons?
    41 Ils lui répondirent: Il fera périr misérablement ces méchants, et il louera sa vigne à d'autres vignerons, qui lui en rendront les fruits en leur saison.
    42 Et Yéshoua leur dit: N'avez-vous jamais lu dans les Écritures ces paroles: La pierre que ceux qui bâtissaient ont rejetée, est devenue la principale de l'angle. Ceci a été fait par YHWH, et c'est une merveille devant nos yeux? (Tehilim/Psaume 118:22 voir aussi Yishayahou/Esaïe 28:16)
    43 C'est pourquoi je vous dis que le royaume des cieux (ST) (royaume d'Elohim dans le texte Grec) vous sera ôté, et qu'il sera donné à une nation qui en rendra les fruits.
    44 Celui qui tombera sur cette pierre sera brisé; et celui sur qui elle tombera, elle l'écrasera.
    45 Et quand les grands kohanim (sacrificateurs) (ST) et les péroushim (pharisiens) eurent entendu ces paraboles, ils reconnurent qu'il parlait d'eux;
    46 Et ils cherchaient à se saisir de lui; mais ils craignirent le peuple, parce qu'il regardait Yéshoua comme un Névi (Prophète). 



    Livre de Mattityahou Chapitre 22



    1 Yéshoua, prenant la parole, continua à leur parler en paraboles et dit:
    2 Le royaume des cieux est semblable à un roi qui fit les noces de son fils.
    3 Et il envoya ses serviteurs pour appeler ceux qui avaient été invités aux noces; mais ils ne voulurent point venir.
    4 Il envoya encore d'autres serviteurs avec cet ordre: Dites à ceux qui ont été invités: J'ai préparé mon dîner; mes taureaux et mes bêtes grasses sont tués, et tout est prêt; venez aux noces.
    5 Mais eux, n'en tenant compte, s'en allèrent, l'un à sa métairie, et l'autre à son trafic.
    6 Et les autres prirent ses serviteurs, et les maltraitèrent, et les tuèrent.
    7 Le roi, l'ayant appris, se mit en colère; et ayant envoyé ses troupes, il fit périr ces meurtriers et brûla leur ville.
    8 Alors il dit à ses serviteurs: Les noces sont bien prêtes, mais ceux qui étaient invités n'en étaient pas dignes.
    9 Allez donc dans les carrefours des chemins, et invitez aux noces tous ceux que vous trouverez.
    10 Et ses serviteurs, étant allés dans les chemins, rassemblèrent tous ceux qu'ils trouvèrent, tant mauvais que bons, en sorte que la salle des noces fut remplie de gens qui étaient à table.
    11 Et le roi, étant entré pour voir ceux qui étaient à table, aperçut un homme qui n'était pas vêtu d'un vêtement de noces.
    12 Et il lui dit: Mon ami, comment es-tu entré ici sans avoir un habit de noces? Et il eut la bouche fermée.
    13 Alors le roi dit aux serviteurs: Liez-le pieds et mains, emportez-le, et le jetez dans les ténèbres de dehors; là seront les pleurs et les grincements de dents.
    14 Car il y a beaucoup d'appelés, mais peu d'élus.
    15 Alors les péroushim (pharisiens), s'étant retirés, consultèrent pour le surprendre dans ses discours.
    16 Et ils lui envoyèrent de leurs talmidim (disciples), avec des horodos, qui lui dirent: Rabbi, nous savons que tu es sincère, et que tu enseignes la voie d'Elohim selon la vérité, sans avoir égard à qui que ce soit; car tu ne regardes point à l'apparence des hommes.
    17 Dis-nous donc ce qu'il te semble de ceci: Est-il permis de payer le tribut à Qisor (DT) ou Tsisari (ST) (César), ou non?
    18 Mais Yéshoua, connaissant leur malice, répondit: Hypocrites, pourquoi me tentez-vous?
    19 Montrez-moi la monnaie du tribut. Et ils lui présentèrent un denier.
    20 Et il leur dit: De qui est cette image et cette inscription?
    21 Ils lui dirent: De Qisor (DT) ou Tsisari (ST)  Alors il leur dit: Rendez donc à Qisor (DT) ou Tsisari (ST) ce qui est à Qisor (DT) ou Tsisari (ST), et à Elohim ce qui est à Elohim.
    22 Et ayant entendu cette réponse, ils l'admirèrent; et le laissant, ils s'en allèrent.
    23 Ce jour-là les tsadokim (sadducéens), qui disent qu'il n'y a point de résurrection des morts (ST), vinrent à Yéshoua, et lui firent cette question:
    24 Maître, Moshéh a dit: Si quelqu'un meurt sans enfants, son frère épousera sa veuve, et suscitera lignée à son frère.
    25 Or, il y avait parmi nous sept frères, dont le premier, s'étant marié, mourut; et n'ayant point eu d'enfants, il laissa sa femme à son frère.
    26 De même aussi le second, puis le troisième, jusqu'au septième.
    27 Or, après eux tous, la femme aussi mourut.
    28 Duquel donc des sept sera-t-elle femme à la résurrection, car tous les sept l'ont eue?
    29 Mais Yéshoua, répondant, leur dit: Vous êtes dans l'erreur, parce que vous n'entendez pas les Écritures, ni quelle est la puissance d'Elohim.
    30 Car à la résurrection les hommes ne prendront point de femmes, ni les femmes de maris; mais ils seront comme les mala'kim (messages) d'Elohim dans le ciel.
    31 Et, quant à la résurrection des morts, n'avez-vous point lu ce que YHWH (ST) vous a dit:
    32 Je suis l'Elohey d'Avraham, l'Elohey de Yist'aq et l'Elohey de Yaakov. (Shémoth/Exode 3:6)
    Elohim n'est pas l'Elohim des morts, mais des vivants.
    33 Et le peuple entendant cela, admirait sa doctrine.
    34 Les péroushim (pharisiens), ayant appris qu'il avait fermé la bouche aux tsadokim (sadducéens), s'assemblèrent.
    35 Et l'un d'eux, docteur de la Torah, l'interrogea pour l'éprouver, et lui dit:
    36 Rabbi, quel est la plus grande mistvah (commandement) de la Torah?
    37 Yéshoua lui dit: Tu aimeras donc YHWH Elohey'ka (ton Elohim), de tout ton cœur, de toute ton âme, et de toute ta force. (Devarim/Deutéronome 6:5)
    38 C'est là le premier et le grand commandement.
    39 Et voici le second qui lui est semblable: Tu aimeras ton prochain comme toi-même. (Vayiqra/Lévitique 19:18)
    40 De ces deux commandements dépendent toute la Torah et les Néviim (Prophètes).
    41 Et les péroushim (pharisiens) étant assemblés, Yéshoua les interrogea,
    42 Et leur dit: Que vous semble-t-il du Machia'h? De qui est-il fils? Ils lui répondirent: De David.
    43 Et il leur dit: Comment donc David l'appelle-t-il par le Souffle Adon (Seigneur), en disant:
    44 YHWH a dit à Adoni (mon Seigneur): Assieds-toi à ma droite, jusqu'à ce que j'aie fait de tes ennemis le marchepied de tes pieds? (Tehilim/Psaume 111:1)
    45 Si donc David l'appelle Adon (Seigneur), comment est-il son fils?
    46 Et personne ne put lui répondre un mot; et depuis ce jour-là personne n'osa plus l'interroger. 



    Livre de Mattityahou Chapitre 23



    1 Alors Yéshoua parla au peuple et à ses talmidim (disciples), et leur dit:
    2 Les sofrim (scribes) et les péroushim (pharisiens) sont assis dans la chaire de Moshéh.
    3 Observez donc et faites tout ce qu'il (Moshéh) vous dit d'observer; mais ne faites pas comme ils (sofrim et péroushim) font, parce qu'ils disent et ne font pas. (ST)
    4 Car ils lient des fardeaux pesants et insupportables, et les mettent sur les épaules des hommes; mais ils ne veulent pas les remuer du doigt.
    5 Et ils font toutes leurs actions, afin que les hommes les voient; car ils portent des vêtements coûteux (ST) (dans le texte Grec "larges phylactères"), et ils allongent les tsitsit (franges) (ST) de leurs vêtements;
    6 Ils aiment les premières places dans les festins, et les premiers sièges dans les synagogues;
    7 Ils aiment à être salués dans les places publiques, et à être appelés par les hommes: Rabenim (Maïtres) (ST)
    8 Mais vous, ne vous faites point appeler rabenim (maîtres) (ST); Un seul est Rabe'kem (votre Rabbi) (ST), le Machia'h (ici le terme Machia'h ne se trouve pas dans le texte Hébreu Shem Tov mais il se trouve dans le texte Grec Reçu); et pour vous, vous êtes tous frères.
    9 Et n'appelez personne sur la terre votre père; car vous n'avez qu'un seul Père, celui qui est dans les cieux.
    10 Et ne vous faites point appeler enseignant; car vous n'avez qu'un seul Enseignant, le Machia'h. (ST) (ici nous avons bien ce terme dans le Shem Tov)
    11 Mais que le plus grand d'entre vous soit votre serviteur.
    12 Car quiconque s'élèvera sera abaissé; et quiconque s'abaissera sera élevé.
    13 Malheur à vous, péroushim (pharisiens) et philosophes hypocrites (ST), parce que vous fermez aux hommes le royaume des cieux; vous n'y entrez point vous-mêmes, et n'y laissez point entrer ceux qui veulent y entrer.
    14 Malheur à vous, péroushim (pharisiens) et philosophes hypocrites (ST)  parce que vous dévorez les maisons des veuves, tout en affectant de faire de longues prières; aussi vous en recevrez une plus grande condamnation.
    15 (Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites = ne se trouve pas dans le texte Shem Tov mais dans le texte Grec Reçu), car vous courez la mer et la terre pour faire un prosélyte; et quand il l'est devenu, vous le rendez enfant de la géhenem (géhenne) deux fois plus que vous.
    16 Malheur à vous, conducteurs aveugles, qui dites: Si quelqu'un jure par le temple, cela n'est rien; mais celui qui aura juré par l'or du temple, est lié!
    17 Insensés et aveugles! lequel est le plus grand, ou l'or, ou le temple qui rend cet or sacré?
    18 Et si quelqu'un, dites-vous, a juré par l'autel, cela n'est rien; mais s'il a juré par le don qui est sur l'autel, il est lié.
    19 Insensés et aveugles! car lequel est le plus grand, le don ou l'autel qui rend le don sacré?
    20 Celui donc qui jure par l'autel, jure par l'autel et par tout ce qui est dessus;
    21 Et celui qui jure par le temple, jure par le temple et par celui qui y habite;
    22 Et celui qui jure par le ciel, jure par le trône d'Elohim et par celui qui est assis dessus.
    23 Malheur à vous, scribes et péroushim (pharisiens) hypocrites, car vous payez la dîme de la menthe, de l'aneth et du cumin, et vous négligez les choses les plus importantes de la Torah, la justice, la miséricorde et la fidélité. Il fallait faire ces choses-ci et ne pas omettre celles-là.
    24 Conducteurs aveugles, qui coulez le moucheron, et qui avalez le chameau!
    25 Malheur à vous, péroushim (pharisiens) et philosophes creux (ST), car vous nettoyez le dehors de la coupe et du plat, tandis qu'au-dedans vous êtes pleins de rapines et d'intempérance.
    26 (Pharisien aveugle = ne se trouve pas dans le texte Shem Tov mais dans le texte Reçu Grec), nettoie premièrement le dedans de la coupe et du plat, afin que le dehors en devienne aussi net.
    27 Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites, car vous ressemblez à des sépulcres blanchis, qui paraissent beaux par dehors, mais qui au-dedans sont pleins d'ossements de morts et de toute sorte de pourriture.
    28 Vous de même, au-dehors vous paraissez justes aux hommes, mais au-dedans vous êtes remplis d'hypocrisie et d'injustice.
    29 Malheur à vous, philosophes et péroushim (pharisiens) hypocrites (ST), car vous bâtissez des tombeaux aux Néviim (Prophètes), et vous ornez les sépulcres des tsadikim (justes);
    30 Et vous dites: Si nous eussions été au temps de nos pères, nous n'aurions pas été leurs complices pour répandre le sang des Néviim (Prophètes).
    31 Ainsi vous êtes témoins contre vous-mêmes, que vous êtes les fils (ST) de ceux qui ont tué les Neviim (Prophètes).
    32 Et vous comblez la mesure de vos pères.
    33 Serpents, race de vipères, comment éviterez-vous le châtiment de la géhenem (géhenne)?
    34 C'est pourquoi, voici, je vous envoie des Neviim (Prophètes), des sages et des sofrim (scribes); vous ferez mourir et vous crucifierez les uns; vous fouetterez dans vos synagogues et vous persécuterez de ville en ville les autres.
    35 Afin que tout le sang innocent qui a été répandu sur la terre retombe sur vous, depuis le sang d'Avel le juste jusqu'au sang deZakariyah (Zachaharie), fils de Bera'kia, que vous avez tué entre le temple et l'autel. (voir Zekariyah/Zacharie 1:1 et voir 2Divrei Hayamim/2Chroniques 24:20-22)
    36 Je vous dis en vérité que toutes ces choses retomberont sur cette génération.
    37 Yéroushalaïm, Yéroushalaïm qui tues les Néviim (Prophètes), et qui lapides les ambassadeurs (ST), (voir 1Mélékim/Rois 19) combien de fois ai-je voulu rassembler tes fils (ST), comme une poule rassemble ses poussins sous ses ailes; et vous ne l'avez pas voulu! 
    38 Alors, vous quitterez vos maisons en débris (ST)
    39 Car je vous dis que désormais vous ne me verrez plus jusqu'à ce que vous disiez: Béni soit notre Sauveur (ST)  



    Livre de Mattityahou Chapitre 24



    1 Comme Yéshoua sortait du temple et qu'il s'en allait, ses talmidim (disciples) vinrent pour lui faire considérer les bâtiments du temple.
    2 Et Yéshoua leur dit: Ne voyez-vous pas tout cela? Je vous dis en vérité qu'il ne restera ici pierre sur pierre qui ne soit renversée.
    3 Et s'étant assis sur Haor Hazetim (montagne des Oliviers), ses talmidim (disciples) vinrent à lui en particulier et lui dirent: Dis-nous quand ces choses arriveront, et quel sera le signe de ton avènement et de la fin du monde.
    4 Et Yéshoua, répondant, leur dit: Prenez garde que personne ne vous séduise.
    5 Car plusieurs viendront en mon nom, disant: Je suis le Machia'h, et ils séduiront beaucoup de gens.
    6 Vous entendrez parler de guerres et de bruits de guerres; prenez garde de ne pas vous troubler, car il faut que toutes ces choses arrivent; mais ce ne sera pas encore la fin.
    7 Car une nation s'élèvera contre une autre nation, et un royaume contre un autre royaume; et il y aura des famines, des pestes et des tremblements de terre en divers lieux.
    8 Mais tout cela ne sera qu'un commencement de douleurs.
    9 Alors ils vous livreront pour être tourmentés, et ils vous feront mourir; et vous serez haïs de toutes les nations à cause de mon nom.
    10 Alors aussi plusieurs se scandaliseront et se trahiront les uns les autres, et se haïront les uns les autres.
    11 Et plusieurs faux nevim (faux prophètes) s'élèveront, et séduiront beaucoup de gens.
    12 Et parce que l'iniquité (en Grec la Anomia = absence de la Loi = iniquité ou méchanceté) sera multipliée, l'Amour d'Elohim (Agapé en Grec = Amour d'Elohim) de plusieurs se refroidira.
    13 Mais celui qui aura persévéré jusqu'à la fin sera sauvé.
    14 Et cette Bonne Nouvelle du Royaume sera prêché par toute la terre, pour servir de témoignage à toutes les nations; et alors la fin arrivera.
    15 Quand donc vous verrez dans le lieu saint l'abomination de la désolation, dont le prophète Daniel a parlé (que celui qui le lit y fasse attention), (voir Daniel 9:27 et 12:11)
    16 Alors que ceux qui seront en Yéhoudah s'enfuient aux montagnes;
    17 Que celui qui sera au haut de la maison ne descende point pour emporter quoi que ce soit de sa maison;
    18 Et que celui qui est aux champs ne retourne point en arrière pour emporter ses habits.
    19 Malheur aux femmes qui seront enceintes et à celles qui allaiteront en ces jours-là!
    20 Priez que votre fuite n'arrive pas en hiver, ni en un jour de shabbat;
    21 Car alors il y aura une grande affliction; telle qu'il n'y en a point eu depuis le commencement du monde jusqu'à présent, et telle qu'il n'y en aura jamais.
    22 Que si ces jours-là n'avaient pas été abrégés, aucune chair n'eût échappé; mais à cause des élus ils seront abrégés.
    23 Alors si quelqu'un vous dit: Le Machia'h est ici, ou: Il est là; ne le croyez point.
    24 Car de faux mechi'him (faux messies) et de faux neviim (faux prophètes) s'élèveront et feront de grands signes et des prodiges, pour séduire les élus mêmes, s'il était possible.
    25 Voilà, je vous l'ai prédit.
    26 Si donc on vous dit: Le voici dans le désert; n'y allez point: Le voici dans des lieux retirés; ne le croyez point.
    27 Car, comme l'éclair sort de l'orient et se fait voir jusqu'à l'occident, il en sera aussi de même de l'avènement du Fils de l'homme.
    28 Car où sera le corps mort, là s'assembleront les aigles. (voir Yishayahou/Esaïe 40:31 et Yov/Job 39:30)
    29 Et aussitôt après l'affliction de ces jours-là le soleil s'obscurcira, la lune ne donnera point sa lumière, les étoiles tomberont du ciel,  (voir Yishayahou/Esaïe 13:10 Mikah/Michée 13:25) et les puissances des cieux seront ébranlées.(Yishayahou/Esaïe 34:4)
    30 Alors le signe du Fils de l'homme paraîtra dans le ciel; alors aussi toutes les tribus de la terre se lamenteront, en se frappant la poitrine,  (voir Zakariyah/Zacharie 12:10) et elles verront le Fils de l'homme venant sur les nuées du ciel, avec une grande puissance et une grande gloire. (voir Daniel 7:13)
    31 Il enverra ses anges avec un grand éclat du shofar, et ils rassembleront ses élus des quatre vents, depuis un bout des cieux jusqu'à l'autre bout. (voir Yishayahou/Esaïe 11:11-12 et Zakariyah/Zacharie 10:6-12)
    32 Or, comprenez la similitude prise du figuier: Quand ses rameaux sont tendres, et qu'il pousse des feuilles, vous connaissez que l'été est proche.
    33 Vous aussi de même, quand vous verrez toutes ces choses, sachez que le Fils de l'homme est proche et à la porte.
    34 Je vous dis en vérité que cette génération ne passera point que toutes ces choses ne soient arrivées.
    35 Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point.
    36 Pour ce qui est du jour et de l'heure, personne ne le sait, non pas même les mala'kim (messages) du ciel, mais mon Père seul.
    37 Mais comme il en était aux jours de Noa'h, il en sera de même à l'avènement du Fils de l'homme;
    38 Car de même qu'aux jours d'avant le déluge les hommes mangeaient et buvaient, se mariaient et donnaient en mariage, jusqu'au jour où Noa'h entra dans l'arche;
    39 Et qu'ils ne connurent rien jusqu'à ce que le déluge vint et les emporta tous; il en sera de même à l'avènement du Fils de l'homme.
    40 Alors, de deux hommes qui seront dans un champ, l'un sera pris et l'autre laissé;
    41 De deux femmes qui moudront au moulin, l'une sera prise et l'autre laissée.
    42 Veillez donc, car vous ne savez pas à quelle heure Adoney'kem (votre Adon/Seigneur) viendra.
    43 Or, considérez ceci, que si un père de famille était averti à quelle veille de la nuit le larron viendra, il veillerait et ne laisserait pas percer sa maison.
    44 C'est pourquoi vous aussi tenez-vous prêts; car le Fils de l'homme viendra à l'heure que vous ne pensez pas.
    45 Quel est donc le serviteur fidèle et prudent que son maître a établi sur ses domestiques, pour leur donner la nourriture au temps marqué?
    46 Heureux ce serviteur que l'Adoniv (son Adon/Seigneur) trouvera faisant ainsi, quand il arrivera.
    47 Je vous dis en vérité, qu'il l'établira sur tous ses biens.
    48 Mais si c'est un méchant serviteur, qui dise en son cour: L'Adoni (Mon Adon/Seigneur) tarde à venir;
    49 Et qu'il se mette à battre ses compagnons de service, et à manger et à boire avec des ivrognes;
    50 L'Adoni (Son Adon/Seigneur) (de ce serviteur-là) viendra au jour qu'il n'attend pas, et à l'heure qu'il ne sait pas;
    51 Et il le séparera, et il lui donnera sa part avec les hypocrites; là seront les pleurs et les grincements de dents. 



    Livre de Mattityahou Chapitre 25



    1 Yéshoua dit à ses talmidim (disciples) : Le royaume des cieux sera semblable à dix béthouloth (vierges) qui, (ayant pris) nerotihov (leurs lampes), allèrent vers la mariée et le marié. 
    2 Cinq qui étaient paresseuses et folles, cinq qui (étaient) agiles (ou rapides) et sages. (ST)
    3 Les folles, en prenant leurs lampes, n'avaient point pris d'huile avec elles.
    4 Mais les sages avaient pris de l'huile dans leurs vaisseaux, avec leurs lampes.
    5 Et comme l'époux tardait à venir, elles s'assoupirent toutes et s'endormirent.
    6 Et sur le minuit un cri s'éleva: Voici l'époux qui vient; sortez au-devant de lui.
    7 Alors toutes les vierges se levèrent et préparèrent leurs lampes.
    8 Et les folles dirent aux sages: Donnez-nous de votre huile; car nos lampes s'éteignent.
    9 Mais les sages répondirent: Nous craignons qu'il n'y en ait pas assez pour nous et pour vous; allez plutôt vers ceux qui en vendent, et en achetez pour vous.
    10 Mais, pendant qu'elles allaient en acheter, l'époux vint; et celles qui étaient prêtes entrèrent avec lui aux noces; et la porte fut fermée.
    11 Après cela, les autres vierges vinrent aussi et dirent: Adoneynou (notre Adon/Seigneur), ouvre-nous.
    12 Mais il leur répondit: Je vous dis en vérité que je ne vous connais point.
    13 Veillez donc, car vous ne savez ni le jour ni l'heure où le Fils de l'homme viendra.
    14 Car il en est comme d'un homme qui, s'en allant en voyage, appela ses serviteurs et leur remit ses biens.
    15 Et à l'un il donna cinq talents, à l'autre deux, et à l'autre un; à chacun selon ses forces; et il partit aussitôt.
    16 Or, celui qui avait reçu cinq talents s'en alla et en trafiqua; et il gagna cinq autres talents.
    17 De même, celui qui en avait reçu deux en gagna aussi deux autres.
    18 Mais celui qui n'en avait reçu qu'un s'en alla et creusa dans la terre, et y cacha l'argent d'Adoniv (son Adon/Seigneur).
    19 Longtemps après, le maître de ces serviteurs revint, et il leur fit rendre compte.
    20 Alors celui qui avait reçu cinq talents, vint et présenta cinq autres talents, et dit: Adoni (mon Adon/Seigneur), tu m'as remis cinq talents; en voici cinq autres que j'ai gagnés de plus.
    21 Et Adoniv (son Adon/Seigneur) lui dit: Cela est bien, bon et fidèle serviteur; tu as été fidèle en peu de chose, je t'établirai sur beaucoup; entre dans la joie de ton seigneur.
    22 Et celui qui avait reçu deux talents, vint et dit: Seigneur, tu m'as remis deux talents; en voici deux autres que j'ai gagnés de plus.
    23 Et son maître lui dit: Cela est bien, bon et fidèle serviteur; tu as été fidèle en peu de chose, je t'établirai sur beaucoup; entre dans la joie de ton seigneur.
    24 Mais celui qui n'avait reçu qu'un talent, vint et dit: Adoni (mon Adon/Seigneur), je savais que tu es un homme dur, qui moissonnes où tu n'as pas semé, et qui recueilles où tu n'as pas répandu;
    25 C'est pourquoi, te craignant, je suis allé et j'ai caché ton talent dans la terre; voici, tu as ce qui est à toi.
    26 Et son maître lui répondit: Méchant et paresseux serviteur, tu savais que je moissonne où je n'ai pas semé, et que je recueille où je n'ai pas répandu;
    27 Il te fallait donc donner mon argent aux banquiers, et à mon retour j'aurais retiré ce qui est à moi avec l'intérêt.
    28 Otez-lui donc le talent et le donnez à celui qui a les dix talents.
    29 Car à celui qui a, on donnera, et il aura encore davantage; mais à celui qui n'a pas, on ôtera même ce qu'il a.
    30 Jetez donc le serviteur paresseux trompeur (ST) dans les ténèbres de dehors (obscurité souterraine ST); là seront les pleurs et les grincements de dents.
    31 Or, quand le Fils de l'homme viendra dans sa gloire avec tous les saints mala'kim (messagers), alors il s'assiéra sur le trône de sa gloire.
    32 Et toutes les nations seront assemblées devant lui, et il séparera les uns d'avec les autres, comme un berger sépare les brebis d'avec les boucs.
    33 Et il mettra les brebis à sa droite, et les boucs à sa gauche.
    34 (Alors le Mele'k (Roi) dira à ceux qui seront à sa droite = ne se trouve pas dans le texte Hébreu Shem Tov) Alors il dira à sa droite (ST) : Venez, vous qui êtes bénis de mon Père, possédez en héritage le royaume qui vous a été préparé dès la fondation du monde;
    35 Car j'ai eu faim, et vous m'avez donné à manger; j'ai eu soif, et vous m'avez donné à boire; j'étais étranger, et vous m'avez recueilli;
    36 J'étais nu, et vous m'avez vêtu; j'étais malade, et vous m'avez visité; j'étais en prison, et vous êtes venus me voir.
    37 Alors les tsadokim (justes) lui répondront: Adonenou (notre Adon/Seigneur) (ST), quand est-ce que nous t'avons vu avoir faim, et que nous t'avons donné à manger; ou avoir soif, et que nous t'avons donné à boire?
    38 Et quand est-ce que nous t'avons vu étranger, et que nous t'avons recueilli; ou nu, et que nous t'avons vêtu?
    39 Ou quand est-ce que nous t'avons vu malade ou en prison, et que nous sommes venus te voir?
    40 Et le Méle'k (Roi), répondant, leur dira: Je vous le dis en vérité, en tant que vous avez fait ces choses à l'un de ces plus petits de mes frères, vous me les avez faites à moi-même.
    41 Ensuite il dira à ceux qui seront à sa gauche: Retirez-vous de moi, maudits, et allez au feu éternel, préparé pour le shatan (adversaire) et ses mala'kim (messagers)  (ST);
    42 Car j'ai eu faim, et vous ne m'avez pas donné à manger; j'ai eu soif, et vous ne m'avez pas donné à boire; 
    43 J'étais un visiteur ou un invité (ST), et vous ne m'avez pas recueilli; (voir Devraim/Deutéronome 15:11 et 24:14) j'étais nu, et vous ne m'avez pas vêtu (voir Shémoth/Exode 22:26-27); j'étais malade et en prison, et vous ne m'avez pas visité.
    44 Ils répondront aussi: Adonenou (notre Adon/Seigneur) (ST), quand est-ce que nous t'avons vu avoir faim, ou soif, ou être étranger, ou nu, ou malade, ou en prison, et que nous ne t'avons point assisté?
    45 Et il leur répondra: Je vous dis en vérité, qu'en tant que vous n'avez pas fait ces choses à l'un de ces plus petits, vous ne me les avez pas faites à moi-même.
    46 Et ils iront à la honte éternelle (ST); mais les tsadokim (justes) iront à la vie éternelle. (voir Daniel 12:2) 



    Livre de Mattityahou Chapitre 26



    1 Quand Yéshoua eut achevé tous ces discours, il dit à ses talmidim (disciples):
    2 Vous savez que dans deux jours Pessa'h (le passage, la pâque) se fera, et que le Fils de l'homme sera livré entre les mains des Yéhoudim (Juifs) (ST) pour être crucifié.
    3 Alors les kohanim (sacrificateurs), les anciens (ou officiers) du peuple s'assemblèrent dans le palais des kohanim néguidim (principaux sacrificateurs) nommé Kaïf, (ST)
    4 Et délibérèrent ensemble de se saisir de Yéshoua par adresse et de le faire mourir.
    5 Mais ils disaient: Que ce ne soit pas pendant la 'Hag (fête), de peur qu'il ne se fasse quelque tumulte parmi le peuple.
    6 Et Yéshoua étant dans le village de 'Hanania (ST), dans la maison de Shimon le lépreux,
    7 Une femme s'approcha de lui, ayant un vase d'albâtre plein d'un parfum de grand prix, et le lui répandit sur la tête pendant qu'il était à table.
    8 Et ses talmidim (disciples), voyant cela, en furent indignés et dirent: A quoi bon cette perte?
    9 Car on pouvait vendre bien cher ce parfum, et en donner l'argent aux pauvres.
    10 Mais Yéshoua, connaissant cela, leur dit: Pourquoi faites-vous de la peine à cette femme? car elle a fait une bonne action à mon égard.
    11 Vous aurez toujours des pauvres avec vous; mais vous ne m'aurez pas toujours;
    12 Et si elle a répandu ce parfum sur mon corps, elle l'a fait pour ma sépulture.
    13 Je vous dis en vérité que, dans tous les endroits du monde où cette Bonne Nouvelle sera prêchée, ce qu'elle a fait sera aussi raconté, en mémoire d'elle.
    14 Alors l'un des douze, appelé Yéhoudah l'Ishkarioto (ST), s'en alla vers les principaux kohanim ((sacrificateurs),
    15 Et leur dit: Que voulez-vous me donner, et je vous le livrerai? Et ils lui comptèrent trente pièces d'argent.
    16 Et dès lors il cherchait une occasion favorable pour le livrer.
    17 Et le premier jour de 'Hag Ha Matsoth (fête des sans levain) (ST), les talmidim (disciples) vinrent à Yéshoua et lui dirent: Où veux-tu que nous te préparions la consommation de Pessa'h (passage ou pâque) (ST) (voir Shémoth/Exode 12:3-20)
    18 Et il répondit: Allez dans la ville chez un tel et lui dites: (Le Maître dit: = ne se trouve pas dans le texte Hébreu du Shem Tov) Mon temps est proche; je ferai Pessa'h (Passage ou Pâque) chez toi avec mes talmidim (disciples).
    19 Et les talmidim (disciples) firent comme Yéshoua leur avait ordonné, et préparèrent Pessa'h (Passage ou Pâque).
    20 Quand le soir fut venu (soir du 14, soir de la consommation de l'Agneau ou de Chevreau d'un an à Pessa'h), il se mit à table avec les douze.
    21 Et comme ils mangeaient, il dit: Je vous dis en vérité que l'un de vous me trahira.
    22 Et ils furent fort affligés, et chacun d'eux se mit à lui dire: Adoni (Mon Adon/Seigneur) (ST), est-ce moi?
    23 Mais il répondit: Celui qui a mis la main dans le plat (bol ou plat concave) (ST) avec moi, celui-là me trahira.
    24 Pour ce qui est du Fils de l'homme, il s'en va, selon ce qui a été écrit de lui; mais malheur à l'homme par qui le Fils de l'homme est trahi: il eût mieux valu pour cet homme-là de n'être jamais né.
    25 Et Yéhoudah, qui le trahissait, prenant la parole, dit: Adoni (mon Adon/Seigneur), est-ce moi? Yéshoua lui répondit: Tu l'as dit!
    26 Et comme ils mangeaient, Yéshoua prit du pain (sans levain car c'est la fête des sans levain voir au dessus), et ayant rendu grâces, il le rompit et le donna à ses talmidim disciples et dit: Prenez, mangez, ceci est mon corps.
    27 Ayant aussi pris la coupe et rendu grâces, il la leur donna, en disant: Buvez-en tous;
    28 Car ceci est mon sang, le sang de la Brith 'Hadasha (Alliance Nouvelle), qui est répandu pour plusieurs, pour la rémission des péchés. (voir Yirémiyahou/Yérémie 31:31:34)
    29 Or, je vous dis que désormais je ne boirai plus de ce fruit de la vigne, jusqu'au jour où je le boirai nouveau avec vous dans le royaume de mon Père (royaume du ciel) (ST).
    30 (Et après qu'ils eurent chanté le cantique = ne se trouve pas dans le texte Hébreu Shem Tov), ils partirent pour Hor Hazithim (la montagne des Oliviers).
    31 Alors Yéshoua leur dit: Je vous serai cette nuit à tous une occasion de chute; car il est écrit:  Frappe le pasteur, et les brebis seront dispersées... (Zakariyah/Zacharie 13:7)
    32 Mais, après que je serai ressuscité, je vous devancerai en Galil (Galilée).
    33 Et Kifa, prenant la parole, lui dit: Quand même tu serais une occasion de chute pour tous, tu n'en seras jamais une pour moi.
    34 Yéshoua lui dit: Je te dis en vérité que cette nuit même, avant que le coq ait chanté, tu m'auras renié trois fois.
    35 Kifa lui dit: Quand même il me faudrait mourir avec toi, je ne te renierai point. Et tous les talmidim (disciples) dirent la même chose.
    36 Alors Yéshoua s'en alla avec eux dans le village Gui Sémané (pressoir à huile) (ST); et il dit à ses talmidim (disciples): Asseyez-vous ici pendant que je m'en irai là pour prier.
    37 Et ayant pris avec lui Kifa et les deux fils de Zivédé, il commença à être triste et angoissé.
    38 Et il leur dit: Mon âme est triste jusqu'à la mort; demeurez ici et veillez avec moi.
    39 Et étant allé un peu plus avant, il se jeta le visage contre terre, priant et disant: Mon Père, s'il est possible que cette coupe passe loin de moi. Toutefois, non pas comme je veux, mais comme tu veux.
    40 Puis il vint vers ses talmidim (disciples) et les trouva endormis; et il dit à Pierre: Ainsi vous n'avez pu veiller une heure avec moi!
    41 Veillez et priez, de peur que vous ne tombiez dans la tentation; car l'esprit est prompt, mais la chair est faible.
    42 Il s'en alla encore pour la seconde fois, et pria disant: Mon Père, s'il n'est pas possible que cette coupe passe loin de moi sans que je la boive, que ta volonté soit faite.
    43 En revenant à eux, il les trouva encore endormis; car leurs yeux étaient appesantis.
    44 Et les ayant laissés, il s'en alla encore et pria pour la troisième fois, disant les mêmes paroles.
    45 Alors il vint vers ses talmidim (disciples) et leur dit: Dormez désormais et vous reposez! Voici, l'heure est venue, et le Fils de l'homme va être livré entre les mains des méchants.
    46 Levez-vous, allons; voici, celui qui me trahit s'approche.
    47 Et comme il parlait encore, voici Yéhoudah, l'un des douze, qui vint, et avec lui une grande troupe armée d'épées et de fouets (ST),des shalo'him (émissaires) des gadolim ha kohanim (principaux sacrificateurs) et des anciens du peuple.
    48 Et celui qui le trahissait leur avait donné ce signal: Celui que j'embrassserai (ST), c'est lui, saisissez-le.
    49 Et aussitôt, s'approchant de Yéshoua, il lui dit: Rabbi Shalom Alei'ka (la paix soit avec toi); et il l'embrassa (ST)
    50 Mais Yéshoua lui dit: Mon ami, pour quel sujet es-tu ici? Alors ils s'approchèrent, et jetèrent les mains sur Yéshoua, et le saisirent.
    51 Et voici, un de ceux qui étaient avec Yéshoua, portant la main à l'épée, la tira et en frappa un serviteur des kohanim (sacrificateurs), et lui emporta l'oreille.
    52 Alors Yéshoua lui dit: Remets ton épée dans le fourreau;  car tous ceux qui auront les fourreaux de l'épée brûlés (ou ardents) succomberont par l'épée. (ST)
    53 Penses-tu que je ne puisse pas maintenant prier mon Père, qui me donnerait plus de douze légions de mala'kim (messagers)?
    54 Comment donc s'accompliraient les Écritures qui disent qu'il en doit être ainsi?
    55 En ce moment, Yéshoua dit à la troupe: Vous êtes sortis avec des épées et des fouets (ST), comme si nous étions des voleurs (ST), pour me prendre; j'étais tous les jours assis parmi vous, enseignant dans le temple, et vous ne m'avez point saisi.
    56 Mais tout ceci est arrivé, afin que les écrits des Neviim (Prophètes) fussent accomplis. Alors tous les talmidim (disciples) l'abandonnèrent et s'enfuirent.
    57 Mais ceux qui avaient saisi Yéshoua l'emmenèrent chez Kaifesh (Caïphe) (ST) le kohen ha gadol (souverain sacrificateur), où les sofrim (scribes) et les péroushim (pharisiens) (ST) étaient assemblés.
    58 Et Kifa marchait une grande distance derrière les gadol ha kohanim (principaux sacrificateurs) et entra dans la maison (ST), il s'assit avec les valets pour voir la fin.
    59 Or, les gadoli ha kohanim (principaux sacrificateurs) et les péroushim (pharisiens) (ST), cherchaient quelque faux témoignage contre Yéshoua pour le faire mourir.
    60 Mais ils n'en trouvaient point; et bien que plusieurs faux témoins se fussent présentés, ils n'en trouvaient point. Enfin deux faux témoins s'approchèrent et dirent:
    61 Celui-ci a dit: Je puis détruire le Miqdash Ha El (Temple d'Elohim) et le rebâtir dans trois jours.
    62 Alors le gadol ha kohanim (le souverain des sacrificateurs) se leva et lui dit: Ne réponds-tu rien? Qu'est-ce que ces gens déposent contre toi?
    63 Mais Yéshoua se tut. Alors le gadol ha kohanim (souverain des sacrificateurs), prenant la parole, lui dit: Je t'adjure, par le El Vivant, de nous dire si tu es le Machia'h, le Ben Ha El (Fils d'Elohim).
    64 Yéshoua lui répondit: Tu l'as dit; et même je vous le déclare: Dès maintenant vous verrez le Fils d'El (Elohim) assis à la droite de la puissance d'El (Elohim) venir sur l'épaisseur du ciel. (ST) (voir Daniel 7:13-14)
    65 Alors le gadol ha kohanim (souverain des sacrificateurs) déchira ses habits, disant: Il a blasphémé; qu'avons-nous plus besoin de témoins? Vous venez d'entendre son blasphème.
    66 Que vous en semble? Ils répondirent: Il mérite la mort!
    67 Alors ils lui crachèrent au visage, et lui donnèrent des coups de poing, et les autres le frappaient avec leurs bâtons,
    68 En disant: Machia'h, devine qui est celui qui t'a frappé?
    69 Cependant, Kifa était assis dehors dans la cour; et une servante s'approcha de lui et lui dit: Toi aussi tu étais avec Yéshoua le Galiléen.
    70 Mais il le nia devant tous, disant: Je ne sais ce que tu dis.
    71 Et ayant passé le portail (ST), une autre servante le vit, et dit à ceux qui étaient là: Celui-ci était aussi avec Yéshoua de Netsareth.
    72 Et il le nia encore avec serment, en disant: Je ne connais point cet homme-là.
    73 Peu après, ceux qui étaient là s'approchèrent et dirent à Kifa: Assurément tu es aussi de ces gens-là; du groupe de prophètes (ST) car ton langage te fait connaître.
    74 Alors il commença à nier et à jurer (ST), en disant: Je ne connais point cet homme; et aussitôt le coq chanta.
    75 Alors Kifa se souvint de la parole de Yéshoua, qui lui avait dit: Avant que le coq ait chanté, tu m'auras renié trois fois. Et étant sorti, il pleura amèrement. 



    Livre de Mattityahou Chapitre 27



    1 Dès que le matin fut venu, tous les grands savants et les anciens (ST) du peuple tinrent conseil contre Yéshoua pour le faire mourir.
    2 Et l'ayant lié, ils l'emmenèrent et le livrèrent à Ponce-Pilate, le trésorier. (ST)
    3 Alors Yéhoudah Ascriota (Iscariote) (ST), qui l'avait trahi, voyant qu'il était condamné, se repentit et reporta les trente pièces d'argent au gadol ha kohanim (souverain des sacrificateurs) et aux anciens, (ST)
    4 En disant: J'ai péché; j'ai trahi le sang innocent. Mais ils dirent: Que nous importe, tu y aviseras.
    5 Alors, après avoir jeté les pièces d'argent dans le temple, il se retira, et prit une corde et se pendit. (ST)
    6 Et les gadoli ha kohanim (principaux sacrificateurs), ayant pris les pièces d'argent, dirent: Il n'est pas permis de les mettre dans le trésor sacré; car c'est le prix du sang.
    7 Et ayant délibéré, ils les donnèrent pour le domaine (ST) d'un potier, pour la sépulture des étrangers.
    8 Il est donc appelé à ce jour, le domaine de la tente du sang. (ST)
    9 Alors s'accomplit ce qui avait été dit par Zakariyah le prophète (ST) (dans les textes Grecs c'est le prophète Yiramiyahou/Jérémie qui est cité mais la prophétie ne correspond pas) en ces termes: Et je leur dis: Si vous le trouvez bon, donnez-moi mon salaire; sinon, ne le donnez pas. Et ils pesèrent pour mon salaire trente pièces d'argent. Et YHWH me dit: Jette-le au potier, ce prix magnifique auquel j'ai été estimé par eux! 
    10 Et je pris les trente pièces d'argent, et les jetai dans la maison de YHWH, pour le potier. (Zakariyah/Zacharie 11:12:13)
    11 Or, Yéshoua parut devant Pilate et lui demanda (ST): Es-tu le roi des Yéhoudim? Et Yéshoua lui dit: Tu le dis.
    12 Et lorsqu'il fut accusé par les gadoli ha kohanim (principaux sacrificateurs) et les anciens, il ne répondit rien.
    13 Alors Pilate lui dit: N'entends-tu pas combien de choses ils déposent contre toi?
    14 Mais il ne lui répondit pas une parole; de sorte que Pilate (ST) en était fort surpris.
    15 Lors de l'honorable 'Hag Pessa'h (honorable Fête de Pâque = 15 Aviv), le trésorier de la ville (ST) avait coutume de relâcher au peuple un des prisonniers, celui qu'ils voulaient.
    16 Et il y avait alors un prisonnier fou nommé Barabbas prit pour meurtre et mis dans la fosse (prison de l'époque). (ST)
    17 Comme ils étaient assemblés, Pilate leur dit: Lequel voulez-vous que je vous relâche, Barabbas ou Yéshoua qu'on appelle Machia'h?
    18 Car il savait que c'était par haine gratuite (ST) qu'ils l'avaient livré.
    19 Or, pendant qu'il était assis sur le tribunal, sa femme lui envoya dire: Ne te mêle point de l'affaire de ce juste; car j'ai beaucoup souffert aujourd'hui en songe, à son sujet.
    20 Mais les gadoli ha kohanim (principaux sacrificateurs) et les anciens religieux (ST) persuadèrent au peuple de demander Barabbas, et de faire périr Yéshoua.
    21 Et Pilate (ST), reprenant la parole, leur dit: Lequel des deux voulez-vous que je vous relâche? et ils dirent: Barabbas.
    22 Pilate ajouta: Que ferai-je donc de Yéshoua qu'on appelle Machia'h? Tous lui répondirent: Qu'il soit crucifié.
    23 Et Pilate (ST) leur dit: Mais quel mal a-t-il fait? Alors ils crièrent plus fort: Itlohou Itlohou Itlohou ! (Crucifie, crucifie, crucifie !) (ST)
    24 Pilate, voyant qu'il ne gagnait rien, mais que le tumulte augmentait, prit de l'eau et se lava les mains devant le peuple, en disant: Je suis innocent du sang de ce juste; c'est à vous d'y penser.
    25 Et tout le peuple répondit: Que son sang retombe sur nous et sur notre postérité! (ST)
    26 Alors il leur relâcha Barabbas, et après avoir fait torturer (ST) Yéshoua, il le leur livra pour être crucifié.
    27 Et les cavaliers de la cour morale escortèrent Yéshoua (ST) et ils assemblèrent une foule de nombreux pays (ST)
    28 Et ayant dépouillé Yéshoua (ST), ils le revêtirent d'un vêtement en soie drapé et d'un manteau de soie verte. (ST)
    29 Puis, ayant fait une couronne d'épines, ils la lui mirent sur la tête, avec un roseau dans la main droite, et s'agenouillant devant lui, ils se moquaient de lui, en lui disant: Je te salue, roi des Yéhoudim (Juifs).
    30 Et crachant contre lui, ils prenaient le roseau et lui en frappaient la tête.
    31 Après s'être ainsi moqués de lui, ils lui ôtèrent le manteau et lui remirent ses habits, et ils l'emmenèrent pour le crucifier.
    32 Et comme ils sortaient de la ville, ils trouvèrent un homme nommé Shimon le Kenaani (Cananéen), qu'ils contraignirent de conduire la crucifixion, puisse le Miséricordieux nous épargner la chaîne et la trame. (ST)
    33 Et étant arrivés au lieu appelé Golgotha, (Lieu du crâne) qui est le mont Kalwari. (ST)
    34 Ils lui présentèrent à boire du vinaigre mêlé avec du fiel; mais quand il en eut goûté, il n'en voulut pas boire.
    35 Et après l'avoir crucifié, ils se partagèrent ses habits, en les tirant au sort;
    (afin que ce qui a été dit par le prophète s'accomplît: Ils partagent entre eux mes vêtements; ils tirent ma robe au sort. (Téhilim/Psaume 22: 19) passage absent du texte Hébreu Shem Tov )
    36 Et s'étant assis, ils le gardaient là. (verset absent du texte Hébreu Shem Tov)
    37 Ils mirent aussi au-dessus de sa tête la cause de sa condamnation, ainsi écrite: Celui-ci est Yéshoua Notsrith Mele'k Yisraël (Yéshoua Ceint Roi d'Israël)
    38 On crucifia en même temps avec lui deux brigands, l'un à sa droite et l'autre à sa gauche.
    39 Et ceux qui passaient lui disaient des outrages, branlant la tête,
    40 Et disant: Si tu peux voir les ruines du Temple d'El (Elohim) et le sauver en 3 jours (ST), sauve-toi toi-même; si tu es le Fils de Dieu, descends de la croix.
    41 De même aussi les gadoli ha kohanim (principaux sacrificateurs) et les anciens du peuple (ST), disaient en se moquant:
    42 Il a sauvé les autres, et il ne peut se sauver lui-même. S'il est le roi d'Israël, qu'il descende maintenant de la croix et nous croirons en lui.
    43 Il s'est confié en El (Elohim); qu'il le sauve maintenant (ST), s'il lui est agréable; car il a dit: Je suis le Fils d'Elohim. (ST)
    44 Les brigands qui étaient crucifiés avec lui l'injuriaient de la même manière.
    45 Or, depuis la sixième heure, il y eut des ténèbres sur tout le pays, jusqu'à la neuvième heure.
    46 Et vers la neuvième heure, Yéshoua s'écria d'une voix forte, en disant dans la langue sainte: Éli, Éli, lama sabachthani? ( Mon Elohim, mon Elohim, pourquoi m'as-tu abandonné?)
    47 Et quelques-uns de ceux qui étaient présents, ayant entendu cela, disaient: Il appelle Éliyahou (Elyah dans le Shem Tov).
    48 Et aussitôt quelqu'un d'entre eux courut, et prit une éponge, et l'ayant remplie de vinaigre, il la mit au bout d'un roseau, et lui en donna à boire.
    49 Et les autres disaient: Attendez, voyons si Éliyahou (Elyah dans le texte Hébreu Shem Tov) viendra le délivrer.
    50 Et Yéshoua, ayant de nouveau crié d'une voix forte, envoya son âme au Père. (ST)
    51 En même temps, le voile du temple se déchira en deux, depuis le haut jusqu'en bas, la terre trembla, les rochers se fendirent,
    52 Les sépulcres s'ouvrirent, et plusieurs corps de saints qui étaient morts, ressuscitèrent;
    53 Et étant sortis de leurs sépulcres après sa résurrection, ils entrèrent dans la sainte cité, et ils furent vus de plusieurs personnes.
    54 Quand le centenier et ceux qui gardaient Yéshoua avec lui, eurent vu le tremblement de terre et ce qui était arrivé, ils furent fort effrayés et dirent: Véritablement celui-ci était le Fils d'Elohim.
    55 Il y avait aussi là plusieurs femmes qui regardaient de loin, et qui avaient accompagné Yéshoua depuis la Galil (Galilée), en le servant;
    56 Entre lesquelles étaient Mariah de Magdalina, et Myriam, mère de Yaakov et de Yosef, et la mère des fils de Zévédiel.
    57 Et le soir étant venu, un homme riche de Karnasiah (ST), nommé Yosef, qui avait été, lui aussi, talmid (disciple) de Yéshoua,
    58 Vint vers Pilate et demanda le corps de Yéshoua; et Pilate commanda qu'on le lui donnât.
    59 Yosef, ayant pris le corps, l'enveloppa dans un large vêtement de soie (ST),
    60 Et le mit dans un sépulcre neuf, qu'il s'était fait tailler dans le roc; et ayant roulé une grande pierre à l'entrée du sépulcre, il s'en alla.
    61 Et Mariah de Magdalina et l'autre Myriam étaient là assises vis-à-vis du sépulcre. (verset absent du texte Hébreu Shem Tov)
    62 Le lendemain de la Pessa'h (Pâque), (ST) les gadoli ha kohanim (principaux sacrificateurs) et les péroushim (pharisiens) allèrent ensemble vers Pilate,
    63 Et lui dirent: Adonenou (notre Adon/Seigneur), nous nous souvenons que, quand ce séducteur vivait, il disait: Je ressusciterai dans trois jours.
    64 Commande donc que le sépulcre soit gardé sûrement jusqu'au troisième jour, de peur que ses talmidim (disciples) ne viennent de nuit, et n'enlèvent son corps, et qu'ils ne disent au peuple: Il est ressuscité des morts. Cette dernière imposture serait pire que la première.
    65 Pilate leur dit: Vous avez une garde; allez, et faites-le garder comme vous l'entendrez.
    66 Ils payèrent la structure de la tombe et demandèrent de mettre une garde. (ST) 



    Livre de Mattityahou Chapitre 28



    1 Et sur le yom hareshon mehashevo (le premier jour de la semaine), à l'aube, Myriam de Magdalina et l'autre Myriam vinrent pour voir le sépulcre. (ST)
    2 La terre fut secoué, car un messager de YHWH, descendu du ciel au tombeau, et roula la pierre comme une page (ST) (et s'était assis dessus. = ne se trouve pas dans le texte Hébreu Shem Tov)
    3 Son visage était comme le soleil, et ses habits comme la neige. (ST)
    4 Et dans leur frayeur les gardes avaient tremblé et étaient devenus comme morts.
    5 Or le messager, prenant la parole, dit aux femmes: Pour vous, ne craignez point, car je sais que vous cherchez Yéshoua le crucifié.
    6 Il n'est pas ici, car il est ressuscité, comme il l'avait dit. Venez, voyez le lieu où l'Adon (le Seigneur) se tenait; (ST)
    7 Et partez promptement et dites à ses talmidim (disciples) qu'il est ressuscité des morts l'Adon (le Seigneur) (ST); et voici il vous devance (ou il sera devant vous); (ST) là vous le verrez, je vous l'ai dit. (la Galilée dans le texte Hébreu du Shem Tov n'est pas mentionné)
    8 Alors elles sortirent promptement du sépulcre, avec crainte à la fin de la vision du messager et avec une grande joie car l'Adon (le Seigneur) était vivant, (ST) et elles coururent l'annoncer à ses talmidim (disciples).
    9 Mais, comme elles allaient pour le leur annoncer, voilà Yéshoua (Jésus) qui vint au-devant d'elles, en leur disant: Que le Nom (YHWH) vous délivre. (ST) Et elles s'approchèrent, et s'inclinèrent, et se prosternèrent. (ST)
    10 AlorsYéshoua leur dit: Ne craignez point; allez et dites à mes frères de se rendre en Galil (Galilée), c'est là qu'ils me verront.
    11 Quand elles furent parties, quelques-uns de ceux de la garde vinrent à la ville et rapportèrent aux gadoli ha kohanim (principaux sacrificateurs) tout ce qui était arrivé.
    12 Alors ils s'assemblèrent avec les anciens, et après qu'ils eurent délibéré, ils donnèrent une bonne somme d'argent aux soldats,
    13 Et ils leur dirent: Dites: Ses talmidim (disciples) sont venus de nuit, et ont dérobé son corps pendant que nous dormions.
    14 Et si cela vient à l'oreille de Pilate (ST), nous le gagnerons et nous vous tirerons de peine.
    15 Et les soldats, ayant pris l'argent, firent selon qu'ils avaient été instruits; et ce bruit a couru parmi les Yéhoudim (Juifs) jusqu'à aujourd'hui.
    16 Or les douze talmidim (disciples) s'en allèrent en Galil (Galilée), sur la montagne que Yéshoua leur avait assignée. (ici le texte Grec mentionne 11 disciples ce qui pourrait paraître logique mais ici il peut-être question de Yosef de Karnasia ou d'Arimathée qui était aussi disciple de Yéshoua et qui se serait joint aux 11)
    17 (Montagne) Où ils avaient prié. Et quand ils le virent, ils se prosternèrent devant Lui; (ST) mais il y en eut qui doutèrent.
    18 Et Yéshoua, s'approchant, leur parla et leur dit: Toute puissance m'a été donnée dans le ciel et sur la terre;
    19 Allez
    20 et gardez vivantes toutes les paroles que (je) vous ai décrété, (en) témoignage (pour) le monde (ST)


     
    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks Pin It

    1 commentaire
  • pour une meilleure lecture cliquer sur ce lien merci Télécharger « mod_article63640295_50da4e0854911.pdf »

    Les paraboles dans un point de vue  messianique Les 10 viergesShalom à tous,

    Les paraboles dans un point de vue  messianique Les 10 viergesVous trouverez dans notre site, à côté des études sur la prophétie, une nouvelle étude sur les vierges dans la bible. La première de ces études nous parle de la parabole des 10 vierges. D'autres études compléteront plus tard ce cycle d'études messianiques. Le chiffre 10 est la valeur numérique de la lettre yod, c'est-à-dire la "Main", le "BRAS" de l'Eternel. Il n'y a aucun doute sur la question : ces dix vierges sont donc guidées par le Messie Yeshoua. Mais l'on s'apercevra bien vite qu'il y a là quelques soucis pour cinq d'entre elles.

    Pour accéder à la première partie du document en PDF cliquer ici

    Beaucoup d’encre a coulé au sujet de ces dix vierges et beaucoup de réponses ont déjà été données mais toutes ont-elles été vraiment données ?

    - Qui sont ces vierges ?

    - Que signifie cette huile dans les lampes ?

    - Que signifient les lampes et les vases ?

    - L’Epoux est mentionné, mais pourquoi l’épouse ne l’est-elle pas ?

    - Quel est le rôle des vierges dans la parabole du Royaume ?

    - Quel lien y a-t-il entre les vierges et l’épouse ?

    - Où les vierges sages ont-elles trouvé leur huile ?

    - Les vierges folles sont-elles nées de nouveau ? 

    - Quelle est la nature du sommeil qui a frappé toutes les vierges ?

    - Où se sont-elles endormies ? 

    - Qui a crié au milieu de la nuit ?

    - Combien de temps le cri s’est-il fait entendre ?

    - Les vierges folles ont-elles su, pendant leur recherche de l’huile, que les sages étaient entrées dans la salle des Noces, et que la porte était fermée ?

    -Les vierges folles ont-elles trouvé de l’huile ? 

    -Quel délai s’est écoulé entre le moment où la porte a été fermée, et le moment où les vierges folles sont venues frapper à la porte ?

    -Les vierges frappent-elles à la porte sur terre ou au ciel, de leur vivant ou après leur mort ?

    -Les vierges folles sont-elles sauvées ou perdues éternellement ?

     

     
    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks Pin It

    2 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique