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    La  Greffe  des  Païens

     

    Mes frères et soeurs en yéshoua hamashiah.

    Je vous mets en ligne ici un article du Rabbin Claude-Haïm Bitoun.

    Il est un peu long, mais je vais essayer de diviser en trois partis.

    Soyez bénis par ces lignes.

                                            

     La  Greffe  des  Païens

     

    INTRODUCTION

     

             Le thème que je vais aborder avec vous aujourd’hui n’est pas souvent abordé, et pourtant, Paul l’apôtre lui consacre 2 chapitres entiers dans ses épîtres, celle qu’il écrivit aux Romains et celle destinée aux Ephésiens : nous verrons plus loin les textes, il s’agit de la greffe des Gentils sur l’olivier franc, l’olivier cultivé par D.ieu.

     

             Un lien existe entre Israël, les Juifs, les païens devenus Croyants des nations et l’Eglise ou plus exactement l’Epouse.

     

    Ce lien, selon les Saintes Ecritures devrait être indestructible, établissant des relations d’amour réciproques, pourtant, c’est hélas bien souvent le contraire que l’Histoire a montré.

     

             Le problème c’est qu’en théorie l’Ecriture devrait rassembler Juifs et Croyants des nations, mais à cause d’une lecture différente des textes sacrés due aux traductions, le débat s’est instauré et l’opposition s’est installée avec comme aboutissement une totale séparation.

     

             Il me semble que l’origine du conflit soit l’élection et la vocation d’Israël, qui, selon les enseignements des Pères de l’Eglise auraient été transférées à l’Eglise, à cause, disent-ils, de la désobéissance d’Israël.

     

             Ce conflit se retrouve souvent dans l’Ecriture et oppose même des frères, on le voit avec Caïn et Abel, Jacob et Esaü, Joseph et ses frères par exemple.

     

             Nous allons essayer de « dégrossir » un peu le sujet.

     

     

    DEVELOPPEMENT

     

    1/      Les  Gentils  et la  Torah

     

    Comment les Gentils, qui sont entrés individuellement par grâce dans la Nouvelle Alliance, doivent-ils considérer la Torah ?

    Une première précision s’impose, et elle est de taille : D.ieu n’a jamais conclu d’alliance avec les Nations, et pas davantage la Nouvelle dans le sang du Messie : celle-ci a été conclue entre D.ieu et  la Maison d’Israël et la Maison de Juda, selon les propos de Jérémie.

     

             Cela signifie qu’ils doivent obéir et respecter la Torah écrite par le doigt de D.ieu, les 10 Paroles / Commandements, sans rien modifier, ni rajouter, ni enlever.

     

             De même, puisqu’il y a des Convocations Saintes de D.ieu, des Fêtes, ils se doivent de les respecter aux dates prévues par D.ieu et non pas à celles choisies par les hommes, puisqu’ils adorent, comme les Juifs, le D.ieu d’Israël, D.ieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob.

     

             Les 10 Paroles inscrites par le doigt de D.ieu sur les Tables, sont valables pour tous, Juifs ou non Juifs, et je pense en particulier à celle concernant le Jour Saint du Shabbat, dont toute la solennité et la sainteté ont été transférées à un autre jour, décidé politiquement par les hommes de leur propre autorité.

     

             Si la Torah demeure donc pour les Juifs Messianiques, les spécificités demandées aux non Juifs nécessitent de leur part changement de leur nature païenne, une véritable métamorphose, car ils sont greffés, eux, branches coupées  de l’olivier sauvage, au milieu des branches naturelles de l’olivier franc Israël, et cette greffe doit  fonctionner  « contrairement à leur nature ».

     

    Quand nous lisons le passage concernant la greffe dans l’épître de Paul aux Romains, nous comprenons que chaque croyant des nations doit apprendre ou réapprendre 2 choses :

     

    -        reconsidérer le plan de D.ieu en faveur d’Israël et donc des Juifs,

     

    -        reconsidérer comment ils ont eux été sauvés et comment ils doivent vivre leur greffe.  

     

             La bénédiction des Gens des nations dépend de leur attitude vis à vis des Juifs, c'est-à-dire selon la réussite ou l’échec de leur greffe sur cet arbre.

            

     

             **     Pour considérer ou reconsidérer le plan de D.ieu en faveur des Juifs, il faut que chaque croyant des Nations soit convaincu qu’il a un rôle à jouer et que D.ieu lui demande de jouer ce rôle.

     

    Ce rôle ou plus exactement cet intérêt que les Croyants des nations doivent manifester envers les Juifs, et tous les Juifs, doit être guidé par l’amour pour ce peuple, amour que D.ieu a mis en eux par Son Esprit.

     

    C’est pourquoi ils ne doivent plus  vivre  séparés  d’eux, indifférents, opposés,  mais  au contraire intimement liés à eux, et c’est ce que Paul appelle justement la Greffe.( Liés à eux par la torah)

     

    La Croyance des nations n’existe que par Israël qui en est sa source originelle et le croyant sincère doit vivre au service d’Israël en s’engageant réellement à ses côtés, et cet engagement est le fruit de son amour pour les pères d’Israël, Abraham, Isaac et Jacob, amour émanant du D.ieu d’Israël, semblable à celui que D.ieu Lui-même porte à Son peuple.

      

    2/      La  Greffe

     

    Y      Pour  les  non-Juifs

     

    Paul compare deux oliviers, l’un naturel, représentant le peuple d’Israël choisi par D.ieu pour être Son ambassadeur sur terre, l’autre sauvage, représentant les païens.

     

    Les branches  sauvages de  l’olivier  sauvage doivent être coupées etdéfinitivement séparées de cet arbre sauvage pour être ensuite greffées sur l’olivier franc, non pas à leur place, comme cela est inscrit dans de nombreuses traductions, mais avec elles c’est à dire au milieu d’elles, parmi elles, avec les branches naturelles déjà greffées, et cette greffe des païens doit se fairecontrairement à leur nature.

            

    Les branches sauvages vont « changer d’arbre » ce qui n’est pas le cas des branches naturelles greffées sur leur propre arbre !

            

    Jadis en Israël, et Paul se représente cette image, un olivier sauvage ne pouvait se trouver qu’en dehors des villes, il ressemblait plus à un buisson épineux, chétif et dégénérescent qu’à un arbre et son fruit, l’olive, produisait une huile impropre à la consommation.

     

    Gens des nations, sachez vous servir de la clef que D.ieu vous a donnéelors de cette citoyenneté glorieuse qu’Il vous a accordée par la Nouvelle Alliance et cette clef, c’est la greffe sur l’arbre Israël. 

     

    Déjà à l’époque de la Première Alliance, des hommes et des femmes avaient accepté le D.ieu d’Israël, le D.ieu des Juifs comme l’Unique D.ieu, Maître de l’Univers, comme l'E.ternel, le Créateur et s’étaient attachés au peuple d’Israël.

     

    Ecoutons leurs merveilleuses paroles remplis d’Esprit qu’ils adressent et qu’ils nous adressent aujourd’hui :

            

    Jéthro, beau-père de Moise,  (Exode : 18 : 10-12)

     

    « Béni soit l'E.ternel qui vous a délivrés de la main des Egyptiens et de la main de Pharaon, Qui a délivré le peuple de la main des Egyptiens !

    Je reconnais maintenant que l'E.ternel est plus grand que tous les dieux…/… Jéthro, beau père de Moïse offrit à D.ieu un holocauste et des sacrifices. Aaron et tous les anciens d’Israël vinrent participer au repas avec le beau-père de Moïse, en présence de D.ieu. »

     

    Rahab la prostituée, (Josué 2 : 11-12)

     

    « C’est l'E.ternel votre D.ieu qui est D.ieu en haut dans les cieux et en bas sur la terre. »

     

    Itaï   soldat philistin de David (2 Samuel 15 : 19…)

     

    « Itaï répondit au roi : l'E.ternel est vivant et mon Seigneur le roi est vivant ! Au lieu où sera mon Seigneur le roi, soit pour mourir, soit pour vivre, là aussi sera ton serviteur. »

     

    Darius  le roi de Perse (Daniel 6 : 25)

     

    « J’ordonne que dans toute l’étendue de mon royaume on ait de la crainte et de la frayeur pour le D.ieu de Daniel. Car Il est le D.ieu vivant et Il subsiste éternellement ; Son royaume ne sera jamais détruit et Sa domination durera jusqu’à la fin. C’est Lui Qui délivre et Qui sauve, Qui opère des signes et des prodiges dans les cieux et sur la terre. C’est Lui Qui a délivré Daniel de la puissance des lions. »

     

    Naaman le Syrien (2 Rois 5 : 15…)       

            

    « Voici, je reconnais qu’il n’y a point de D.ieu sur toute la terre si ce n’est en Israël…/… Ton  serviteur ne veut plus offrir à d’autres dieux ni holocauste ni sacrifice, il n’en offrira qu’à l'E.ternel. »

     

    Ruth la Moabite   (Ruth 1 : 16-18)

     

    L’histoire de Ruth est essentielle pour comprendre la manière dont les Gentils doivent être « greffés » sur Israël.

     

    Nous allons nous attarder sur elle, écoutons d’abord les paroles qu’elles adresse à Naomi sa belle-mère juive :

     

    « Ruth répondit : Ne me presse pas de te laisser, de retourner loin de toi ! Où tu iras j’irai, où tu demeureras je demeurerai ; ton peuple est mon peuple, et ton Dieu est mon Dieu (et non pas sera comme dans certaines traductions) ; où tu mourras je mourrai, et j’y serai enterrée. Que l’E.ternel me traite dans toute sa rigueur, si autre chose que la mort vient à me séparer de toi ! »

     

    Dans l’histoire de cette femme de Moab, D.ieu S’est servi de la défaillance d’un Juif, Elimelek, faisons un petit rappel.

     

    Elimelek était un homme influent et riche, on le sait car l’Ecriture emploie ici le mot ich caractérisant un VIP.

     

    Il lui fut demandé de rétablir un peu d’ordre pour faire face aux ravages de la famine qui sévissait et sa fortune aurait due être mise à la disposition de son peuple et des affamés en particulier.       --  LIRE  --        Ruth 1 : 1 – 2

     

    Mais il se sentit une responsabilité dont le poids lui fit peur, il ne s’estima pas à la hauteur de sa tâche : il renonça à servir son peuple, il déserta.

     

    Ne lui jetons cependant pas la pierre, combien d’entre nous avons tantôt d’une manière, tantôt d’une autre, déserté le plan divin ou la mission divine dès que la « barre » semblait trop haute ?

     

    D’un point de vue prophétique, le départ d’Elimelek de sa terre d’Israël correspond à la chute et à l’exil du peuple Juif, la galout et sa diasporah, la dispersion au milieu des nations.

     

    Ce départ, cet exil préfigure aussi toutes les souffrances et les tribulations des Juifs de la diasporah depuis 2000 ans : au milieu des nations, les Juifs étaient considérés comme des étrangers, des intrus et n’avaient quasiment aucun  droit : c’est un peu ce qu’a connu Elimelek au pays de Moab et sa mort et celle de ses 2 fils, Malhon et Kilyon symbolisent toutes les souffrances du peuple d’Israël en exil au sein des nations.

     

    Fruit du hasard divin, c’est de Bethlehem que partira Elimelek et c’est dans cette même ville que naîtra le futur Sauveur !

    Et c’est là que l'E.ternel va « entrer en jeu » et susciter une jeune fille dont le peuple était en abomination à Ses yeux : ce que fait Ruth, c’est un véritable serment de conversion au D.ieu d’Israël affirmant ainsi sa nouvelle appartenance, on pourrait dire sa propre greffe « contrairement à sa nature » au peuple Juif.

     

    Les mots hébreux utilisés dans cet échange de paroles entre Ruth et Naomi montrent la force morale, la motivation et la détermination de Ruth. 

     

    Sans la défaillance d’Elimelek le Juif, Ruth n’aurait jamais rencontré le moindre Juif, ni épousé le moindre Juif, et encore moins être à l’origine de la Royauté de la Maison de David, et donc de la lignée messianique et donc du Messie d’Israël Yeshoua !

     

    Sans le châtiment divin contre le peuple Juif et sans l’exil au milieu des nations, les nations n’auraient jamais vu de Juifs et les nations n’auraient jamais reçu de bénédiction par la connaissance du D.ieu d’Israël, et de son plan rédempteur au travers du Messie d’Israël Yeshoua !

            

    On mesure encore mieux le poids des paroles de Yeshoua :  « Le salut vient des Juifs » !

     

             C’est dans l’obscurité de la nuit ténébreuse que Ruth va aller rendre visite à Boaz le Juif et que va s’allumer la lumière de la bénédiction pour Israël d’abord et pour l’humanité toute entière ensuite.

     

             Oui, c’est presque toujours pendant les ténèbres des épreuves d’Israël que les nations vont percevoir la bénédiction.

     

    Ruth va alors prononcer ces merveilleuses paroles de force et de vérité que je vous invite à relire encore et encore afin de les faire vôtres, et je vous demande de bien les suivre sur votre Bible car certaines traductions en mettant les paroles de Ruth au futur et non au présent de l’indicatif lui enlèvent toute sa saveur, et son sens : si tel est le cas dans la vôtre, alors n’hésitez pas à barrer et corriger si besoin ! 

     

             Frères et sœurs, Ecoutez-les bien ces paroles prononcées par Ruth, qu’elles soient désormais les vôtres, Relisez-les et Gravez-les sur vos cœurs et sur vos lèvres, elles sont la clef d’une Greffe réussie selon D.ieu  

     

     « TON  PEUPLE  EST  MON  PEUPLE, TON  D.IEU  EST  MON  D.IEU » !

     

    Ces paroles  qui ont jailli des profondeurs du cœur de Ruth révèlent plusieurs sentiments :

     

    -        son attachement familial à sa belle-mère,

     

    -        son attachement familial au peuple d’Israël dont elle affirme faire partie,

     

    -        son attachement au D.ieu d’Israël et par conséquent à la Torah du D.ieu d’Israël,

     

    -                     son identification au destin d’Israël.

     

             Ruth est une vraie « greffée », on pourrait dire une authentique « Croyante des nations » !

     

    Naomi la Juive et Ruth la Moabite sont placées par D.ieu au même rang et elles jouissent du même privilège : l’histoire de Naomi et Ruth, est celle de la Nouvelle Alliance, c’est le salut des goyim avant l’heure !

     

    Semblable à Ruth, le Croyant des nations fait désormais partie intégrante de la maison d’Israël et plus rien ne l’en sépare désormais.

     

    La Torah contient 606 commandements auxquels s’ajoutent les 7 noahides, ce qui fait un total de 613.

     

    Le mot Ruth a pour guematriah le nombre 606.

     

    Ruth n’appartenait pas au peuple d’Israël et en tant que non juive elle pouvait se contenter de n’observer que les 7 lois noahides, mais en acceptant le D.ieu d’Israël, le peuple d’Israël, la Torah d’Israël, elle accepte aussi les 606 autres mitzvot : elle représente ainsi la merveilleuse image de la convertie par excellence !

     

    Le mot Ruth, à l’envers c’est Tor / Tourterelle : Israël est comparée aussi à un tourterelle comme dans le psaume 74 : 19, et ce mot Tor signifie aussi ordre.

     

    En allant à contre courant, à l’envers de son propre peuple, à l’opposé du paganisme et du désordre, Ruth remet de l’ordre dans ses choix, dans sa vie, contrairement à sa propre nature et devient un membre du âm Israël, et hérite avec son nouveau peuple de toutes les mêmes promesses divines.

     

    Elle devient une princesse et ce mot Tor signifie également un collier ouune rangée de perles.

     

    Juste avant sa déclaration d’engagement à Naomi, à son peuple et à son D.ieu, il est écrit que « Ruth s’attacha à elle » (1 : 14) : en s’attachant à Naomi la juive, Ruth recevait toutes les bénédictions et toutes les promesses divines destinées au peuple d’Israël.    

     

    « Ruth s’attacha à elle » : ici le verbe employé est le mot hébreu DEVAK /kbd qui signifie être attaché, resté attaché, être collé.

     

    En agissant comme elle l’a fait, Ruth s’est attachée, s’est collée à Naomi, c’est une action volontaire, libre et responsable, et c’est une action irréversible pour elle.

     

    Devak, c’est aussi rester fidèle et donc aimer : c’est ce qu’a fait Ruth vis-à-vis de la juive Naomi, sa belle-mère et vis à vis de tout le peuple d’Israël : le véritable amour le véritable attachement commence par un détachement, une rupture d’avec notre ancienne vie.

     

    En s’attachant à la juive Naomi et en liant son avenir et son destin à celui du peuple Juif, Ruth symbolise le véritable croyant des nations.

     

    Cet attachement de Ruth s’est produit au moment où Naomi retournait sur la terre de ses pères.

     

    Je suis convaincu que la décision de Ruth à ce moment précis est d’une grande portée prophétique : c’est maintenant que les Juifs retournent en Israël que les croyants des nations doivent véritablement prendre la Parole de D.ieu au mot et à la lettre et s’attacher à Israël !

     

    Le temps de l’Eglise des Nations est déjà achevé, il est temps de comprendre ce que Ruth a compris : «  les gens des nations doivent prendre un Juif par le pan de son vêtement et lui dire nous venons avec vous parce que nous avons appris que D.ieu est avec vous. »

     

    Ruth a anticipé ce que beaucoup de théologiens éminents aux yeux des hommes n’ont pas saisi.

                            

    Celui qui dit croire, aimer et servir le D.ieu d’Israël et le Messie d’Israël, n’a d’autre alternative que de se ranger aux côtés d’Israël pour l’aimer et le servir.

     

    Ruth avait saisi les riches bénédictions qui découleraient de son union à Naomi.

     

    Une des erreurs de l’Eglise des nations c’est l’orgueil, elle a voulu prendre la place d’Israël et s’est détachée du vrai Israël pour prétendre être le nouvel Israël !

     

    Ruth et Orpah sa sœur étaient de lignée royale car descendantes d’Eglon, roi de Moab : en abandonnant sa filiation royale terrestre, Ruth va hériter d’une filiation royale divine, puisque en épousant Boaz de la tribu de Juda elle aura pour descendance David qui vaincra le Philistin Goliath descendant d’Orpah, etYeshoua Hamashiah !

     

    En abandonnant sa famille royale pour une famille pauvre, et c’est sûrement un sacrifice, Ruth deviendra une princesse aux yeux de D.ieu Qui saura la récompenser.

     

    En persistant et signant dans sa détermination et résolution à suivre Naomi, la juive sans famille et sans richesse ni pouvoir, Ruth accède à une autre royauté bien plus grande.

     

     

    -        Orpah

     

    Si nous parlons de Ruth il nous faut dire aussi quelques mots sur Orpah, sa propre sœur.

     

    Orpah / hpru est un mot hébreu qui a pour racine le verbe ôref / [ru qui signifie s’éloigner, se détacher, tourner le dos.

     

    En tournant le dos à sa belle-mère juive et en retournant à sa culture Orpaha agi comme la plupart des croyants des nations ont agi depuis 2000 ans aboutissant à une rupture d’avec Israël et une marche spirituelle à l’opposé d’Israël : le mur était reconstruit.

     

    Un autre mot dérivé du mot Orpah c’est arafal / lpru qui signifiebrouillard, obscurité.

     

    N’est-ce pas là que se trouve l’Eglise des Nations, et le brouillard est si épais qu’elle n’avance plus sur le bon chemin.

     

    L’attitude respective de Ruth et Orpah typifie celle des Croyants des nations :

     

    -        soit la fidélité et l’amour du vrai message biblique prenant ses fondements sur une authentique greffe au sein d’Israël, ceci est l’image de Ruth,

    -        soit l’oubli voire l’opposition au message biblique pour manifester non seulement une position spirituelle en dehors de la pensée juive, mais encore un raccourci tragique dans l’obéissance aux commandements divins, attitude incarnée par Orpah.

     

    Orpah avait aussi un mari Juif mais dès que les soucis et les preuves ont commencé elle a fui et elle est retournée en arrière pour retrouver les siens, les Moabites, peuple en abomination aux yeux de l'E.ternel.

     

    Le mot Orpah contient les mêmes lettres que le mot Pharaon,   hpru  / hurp  mot qui signifie désordre, mot qui signifie une bouche mauvaise dans le sens d’une bouche qui parle de façon mauvaise.

     

    Ruth aussi appartenait à ce peuple mais en s’attachant à Israël elle a définitivement rompu avec ses origines moabites.

     

    Chaque croyant des nations doit comprendre que pour être dans le plan de D.ieu il doit non seulement s’attacher et vivre avec Israël mais encore il doit se détacher complètement d’avec sa propre origine et nature : c’est ce qu’exprime Paul dans le « contrairement à sa nature ».

     

    En rejetant Israël l’Eglise des nations est retournée à son paganisme et à ses faux dieux comme « un chien retourne à ce qu’il a vomi » ou comme « une truie lavée qui s’est vautrée dans le bourbier ».

     

    Le prince des divinités des Moabites s’appelait Kemosh (1 Rois 11 : 7), mot signifiant monstre, horreur !

     

    L’attitude d’Orpah illustre hélas trop bien l’attitude de nombreux croyants des nations : « j’aime Israël, je prie pour Israël, mais eux chez eux avec leur D.ieu et leur Moïse, et moi chez moi avec mon D.ieu et mon Jésus ».

     

    Orpah va certes embrasser sa belle-mère mais va retourner à sa propre culture chez les siens.

     

    Combien de croyants des nations agissent comme Orpah, refusant de s’engager aux côtés d’Israël et de suivre Israël spirituellement et préfèrent se dérober !

     

    Pourtant la Parole de D.ieu ne cesse de nous affirmer que les nations seront jugées en fonction de leur attitude et de leur comportement et agissements à l’égard d’Israël.             --  LIRE  --                 Joël 3 : 1-3

     

    Le Christianisme de cette Eglise-là n’est plus la Parole de D.ieu mais une doctrine humaniste universaliste.

     

    Devant l’immensité des responsabilités et de l’engagement à suivre Naomi tel que le conçoit Orpah, celle-ci refuse de franchir le pas décisif.

     

    Combien de croyants d’église sont dans la même posture !

     

    On ne peut pas rester neutre envers Israël, on ne peut plus, on ne doit plus se cacher derrière des enseignements patristiques antisémites erronés et fallacieux qui prônent la théorie de substitution.

     

    Comme Paul dirait, has veshalilah, on dirait aujourd’hui has veshalom, D.ieu n’a point rejeté Son peuple, loin de là !

     

    On va à l’église, on va à la réunion, on va au culte, on donne de l’argent qui ne correspond presque jamais à la dîme, on participe au jeûne et à la prière, on participe même aux fêtes de Noël et de Pâques, à la longue veille du jour de l’an, bref, on est ou plutôt on se croit irréprochable et aux yeux du pasteur et des autres frères et soeurs on l’est, mais…on est « à côté de la plaque », parce qu’on a répondu à aucun appel, on a aucune mission divine, on ne sait même pas ce que le Seigneur veut que l’on fasse dans Son œuvre : beaucoup ont été convertis à un système, à une église voire à un pasteur  !

     

    Quand on en est là, quand on n’adhère pas au vrai message biblique, vous comprenez aisément que prendre position pour Israël, ce n’est pas la tasse de thé d’un tel croyant, ce n’est pas sa priorité !

     

    Et pourtant oui, Israël rentre habaïtah, et c’est la priorité aujourd’hui pour les croyants des nations de se définir réellement par rapport à Israël.

     

    Mais à force de diluer le vrai message biblique, à force d’édulcorer la véritable personne du Messie Juif Yéshoua et se fabriquer un autre dieu appelé Jésus, le croyant des nations a oublié ses véritables racines juives et pêche par orgueil.

     

    A suivre .........

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    http://dieusauve.over-blog.com/article-israel-et-l-eglise-debut-64557296.html

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  • Voici : L’œil de arbre coupé

     

     

    Dì qualcosa su questo

     La Natura ( elohim) Parla.Ha parlato, che capiamo (?) noi umani "In fine".



    "Hai preparato tutto con misura, numero e peso"

    (sapienza, 11:20)

    L’esistenza del numero nell’universo da sola dimostrerebbe quella dell’intelligenza suprema, perché
    «l’intelligenza si dimostra all’intelligenza solo con il numero»,
    dall’ordine che «è solo il numero ordinato», e dalla simmetria che «è solo l’ordine sommario e comparato».
    Dio ci ha dato il numero per separarci dalla animalità in ordine immateriale,
    come l’uso del fuoco ci separa nell’ordine fisico;
    «ed è per il numero che si dimostra a noi, come è per il numero che l’uomo si dimostra al suo simile».
    Senza numero non c’è scienza, né arte, né parola.
    Grazie ad esso il grido diventa canto, il suono riceve il ritmo, il salto è ballo,
    la forza si chiama dinamica e le tracce sono figure».
    «Tutti gli esseri sono lettere il cui incontro forma un discorso che prova Dio... »
    Joseph de maistre

     

     

    Dites quelque-chose à propos de ceci

     

    Hoooooooooo  shockedwouahhhhhhhh cool


    La Nature ( Elohim) Parle.Elle à parlé,que comprenons nous (?) nous humains "In fine".

     

    "Tu as tout disposé avec mesure, nombre et poids"

    (Sagesse,11:20)

    L'existence du nombre dans l'univers prouverait à elle seule celle de l'intelligence suprême, car 
    « l'intelligence ne se prouve à l'intelligence que par le nombre », 
    par l'ordre qui « n'est que le nombre ordonné », et par la symétrie qui « n'est que l'ordre aperçu et comparé ». 
    Dieu nous a donné le nombre pour nous séparer de l'animalité dans l''ordre immatériel,
    comme l'usage du feu nous en sépare dans l'ordre physique; 
    « et c'est par le nombre qu'il se prouve à nous, comme c'est par le nombre que l'homme se prouve à son semblable ». 
    Sans nombre il n'y a ni science, ni art, ni parole. 
    Grâce à lui « le cri devient chant, le bruit reçoit le rythme, le saut est danse,
    la force s'appelle dynamique et les traces sont des figures ». 
    « Tous les êtres sont des lettres dont la réunion forme un discours qui prouve Dieu... »
    Joseph de Maistre

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  • Exode chapitre 20 verset 17

     

    OSTY

     

    LIENART

     

    CRAMPON 1905

    Tu ne convoiteras pas la maison de ton prochain; tu ne convoiteras pas la femme de ton prochain, ni son serviteur, ni sa servante, ni son bœuf, ni son âne, ni rien de ce qui est à ton prochain.

     

    Tu ne convoiteras pas la maison de ton prochain. Tu ne convoiteras pas la femme de ton prochain, ni son serviteur, ni sa servante, ni son bœuf, ni son âne, ni rien de ce qui appartient à ton prochain.

     

    Tu ne convoiteras point la maison Lie ton prochain; tu ne convoiteras point la femme de ton prochain, ni son serviteur ni sa servante, ni son bœuf, ni son âne ni rien de ce qui lui appartient.

     

    Deutéronome chapitre 5 verset 21

    OSTY

     

    LIENART

     

    CRAMPON 1905

    Et tu ne convoiteras pas la femme de ton prochain; et tu ne désireras pas la maison de ton prochain, son champ, ni son serviteur, ni sa servante, son bœuf, ni son âne, ni rien de ce qui est à ton prochain.

     

    Tu ne convoiteras pas la femme de ton prochain, et tu n'envieras pas sa maison, ni son champ, ni son serviteur, ni sa servante, ni son bœuf, ni son âne, ni rien de ce qui appartient à ton prochain.

     

    Tu ne convoiteras point la femme de toit prochain. Tu n'envieras point sa maison, ni soit champ, ni soit Serviteur, ni sa servante, ni son bœuf, ni son âne, m rien de ce qui appartient à ton prochain.

     

    COMMENTAIRES 

     

    Ce commandement est unique, car aucune législation au monde n’a encore émis une loi qui condamne les mauvais désirs ou les projets néfastes, qu'une personne peut cultiver ou élaborer dans son cœur. Cet ordre condamne le désir d’intention, c’est à dire la préparation avant le passage à l’acte, en d’autres termes les projets conçus ou mis en place dans la pensée d’un individu pour s’approprier ce qui ne lui appartient pas. 

     

    Le commandement avant le commandement

     

    « Les projets mis en œuvre par la personne pour déposséder quelqu’un d’un droit » n’est-ce pas le processus premier qui a conduit nos premiers parents droit au péché en piétinant la souveraineté de Dieu ? Ainsi se trouve confirmée notre constatation précédente, le Décalogue nous invite à la réflexion sur les événements du jardin d’Eden, en reprenant dans un sens inverse le développement des événements qui ont conduit un homme et une femme à se détourner de Dieu et à briser les relations d’alliance qu’ils entretenaient avec lui. 

    Il est également possible de tirer cette conclusion : les principes contenus dans les Dix Paroles montrent le chemin qui mène à Dieu, un peu comme l'invitation qui fut lancée à Moïse "monte vers moi" (Ex 24:12; Deut 10:1) et qui désigne une élévation ou une position de faveur (Prov 25:7; Luc 14:10). Or, l'événement nous enseigne également, que la présence de Dieu est ce qui procure la vie. Car quoique Moïse a jeûné, sa vigueur ne s'était pas altérée. L'éloignement du Divin, ce qui est comparable à cacher sa face (Ps 104:29), est ce qui conduit à la mort. A ce sujet les Saintes Écritures montrent combien Dieu est loin des méchants, pour qui il n'y a aucune espérance de vie éternelle (Ps 119:155).

    Ainsi, la convoitise de notre premier père Adam fut la porte ouverte à  l'éloignement spirituel. Le chemin emprunté l'a conduit par des étapes successives qui ont été  : idolâtrie, adultère spirituel, vol,  infidélité,  calomniateur, sacrilège, mensonge, meurtre, et déshonneur. Cela n'est pas sans parallèle avec la déclaration de l'apôtre Paul qui, parlant du désir immodéré d'une chose (ici l'argent), déclare que c'est la racine de toutes sortes de choses mauvaises (1Tim 6:10).

    Le principe de la loi mosaïque inclus dans la loi chrétienne 

    Et, finalement, dans le dernier commandement: « Tu ne convoiteras point » ou « ne désireras pas égoïstement » ce qui appartient à ton prochain, se trouve inclus le principe suivant: «Garde ton cœur plus que toute autre chose, car de lui viennent les sources de la vie» (Prov 4 :23).

    C'est pourquoi Jésus a dit: « C'est du cœur que viennent les mauvaises pensées, les meurtres, les adultères, les impudicités, les vols, les faux témoignages, les calomnies» (Mat. 15: 19). Si nous gardons notre cœur, nous serons les premiers à rendre l’honneur aux autres au lieu de le convoiter (1 Cor. 10: 24; Phil. 2 : 4; Rom. 12: 10).

     

     


    Étude et commentaires du Livre Sacré  

    10ième commandement

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  • Les Tissus dans La Torah



    Deutéronome 22:11
    Tu ne porteras point un vêtement tissé de diverses espèces de fils, de laine et de lin réunis ensemble.


    Pourquoi L'Eternel Dieu interdit-Il le mélange de tissus différents ?

    Tout d'abord, on sait que le Lin est un tissu qui ne fait pas transpirer contrairement à la laine, le lin est un peu comme le coton en plus rigide.

    Au temps de Yéshoua (Jésus) le Machiach (Messie) d'Israel, la laine et le lin constituaient la base de la confection textile Juive alors que la soie et le coton bien que connus, ne sont presque pas mentionnés. Le lin domestique était produit en Galilée et la laine était filée dans la Judée.

    L'Eternel Dieu dit : Tu ne porteras point un vêtement tissé de diverses espèces de fils avant de préciser :de laine et de lin réunis ensemble.

    Mais peut-être que cette précision est faite, tout simplement car la laine et le lin étaient les tissus connus et utilisés pour servir d'exemple.

    Tu ne porteras point un vêtement tissé de diverses espèces de fils

    Ensuite L'Eternel Dieu fait une généralité dans le Lévitique sans citer la laine et le lin :

    Lévitiques 19:19
    Observez mes décrets: n'accouple point tes bêtes d'espèce différente; ne sème point dans ton champ des graines hétérogènes et qu'un tissu mixte (chaatnêz) ne couvre point ton corps.


    Je ne sais pas vous, mais moi personnellement je ne supporte pas bien les mélanges de tissus dans les vêtements, cela me fait transpirer sauf quand le pourcentage de coton est plus élevé mais je préfère le coton et du 100% coton (et c'est parfois difficile d'en trouver) car les mélanges aux autres tissus et les autres tissus que le coton directement sur la peau créaient parfois chez moi des démangeaisons étant donné que j'ai la peau sensible. Le coton ressemblant au lin est un tissu qui ne fait pas transpirer, pour preuve ce verset ci-dessous :

    Ezéchiel 44.18 
    Ils auront des tiares de lin sur la tête, et des caleçons de lin sur leurs reins; ils ne se ceindront point demanière à exciter la sueur. 




    Dernière édition par Admine le Dim 23 Jan - 22:45, édité 5 fois

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     Re: Les Tissus dans La Torah

    Message  Invité le Sam 22 Jan - 18:34

     
    le texte hebraique specifie quel est le melange de fil qui est interdit:la laine et le lin.
    "tu ne porteras pas un vetement fait de melange d'etoffe:la laine et le lin.
    C'est a relier avec les versets qui precedent celui la meme :ne pas semer une vigne de 2 semences differentes,de ne pas atteler un boeuf avec un ane.
    dans les epitres il nous est enseigne que un messianique ne doit pas se lier(se marier) avec un incredule.ces versets la nous parlent de rester pur,mais aussi de ne pas associer des elements qui n'ont pas les memes proprietees et donc pas les memes fonctions et donc pas les memes buts. c'est une question d'ordre,et depurete
    Nous avons a rester a part pour D.ieu chacun comme etant un outil a sa disposition pour un but specifique et determine sans nous attribuer des quaracteres qui ne sont pas les notre et sans nous associer a notre tache des elements qui au lieu de servir notre but ne ferait que les deservir et les contrecarerrais meme,et qui nous rendrais impropres au service du Maitre.

    voila comment je vois ces versets la

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     Re: Les Tissus dans La Torah

    Message  Ruth Administratrice le Sam 22 Jan - 19:52

     
    Shmouel a écrit:le texte hebraique specifie quel est le melange de fil qui est interdit:la laine et le lin.
    "tu ne porteras pas un vetement fait de melange d'etoffe:la laine et le lin.


    En effet, cela peut aussi être compris comme cela, c'est vrai, mais il est écrit explicitement ceci :
    לֹא תִלְבַּשׁ שַׁעַטְנֵז

    Ne t'habille pas d'une étoffe mixte,

    et cette phrase est séparée avec une virgule du reste :
    צֶמֶר וּפִשְׁתִּים יַחְדָּו

    mélangée de laine et de lin ou littéralement "laine et lin ensemble".

    je sais bien que l'on peut comprendre que c'est uniquement le mélange de laine et de lin qui est proscrit mais ceci est peut-être cité en matière d'exemple ici par Dieu car la laine et le lin étaient ce qu'il y avait de plus utilisé en Israel.

    Ne t'habille pas d'une étoffe mixte,

    il y a aussi des étoffes mixtes qui ne sont pas composées de laine et de lin.

    Après, peut-être que mon interprétation n'est pas la bonne et que tu as raison, cela ne concerne peut-être que la laine et le lin, peut-être que Dieu ne parle que de la laine (animal) et du lin (végétal).

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     Re: Les Tissus dans La Torah

    Message  Invité le Sam 22 Jan - 20:46

     
    n'oublies pas admine que le texte hebraique ne comporte pas de virgules,ainsi la formulation de la phrase ne laisse pas de doute.une etoffe mixte...la quelle? l'etoffe mixte de laine et de lin.
    ne pas melanger l'ordre dela creation,le regne animal et vegetal. de plus l'interdiction cite n'est pas pour toute chose.permis pour la sacrificature et non pas pour tout les jours..
    sujet interressant a developper d'ailleur

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     Re: Les Tissus dans La Torah

    Message  Ruth Administratrice le Sam 22 Jan - 23:36

     
    Shmouel a écrit:n'oublies pas admine que le texte hebraique ne comporte pas de virgules,ainsi la formulation de la phrase ne laisse pas de doute.une etoffe mixte...la quelle? l'etoffe mixte de laine et de lin.


    Oui c'est vrai j'oubliais pour la virgule. Mais dans Lévitiques, Dieu dit clairement ceci :

    Lévitiques 19:19
    Vous observerez mes lois. Tu n'accoupleras point des bestiaux de deux espèces différentes; tu n'ensemenceras point ton champ de deux espèces de semences; et tu ne porteras pas un vêtement tissé de deux espèces de fils.


    et ici L'Eternel Dieu ne cite ni la laine, ni le lin. Pareil pour les animaux d'ailleurs où il ne cite pas un animal en particulier, Il fait une généralité.

    j'ai moi-même regardé ma garde-robe, j'ai des habits 100% coton mais aussi des mélanges coton et polyesther ou elasthane, le polyesther étant un agent chimique et l'elasthane du caoutchouc. Mais j'ai pris la résolution la prochaine fois que je renouvellerai ma garde-robe de ne choisir que des habits 100% d'un seul tissu, le coton depréférence.

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     Re: Les Tissus dans La Torah

    Message  Invité le Dim 23 Jan - 15:36

     
    ce pssage ne donne pas plus de precisions ,car la precision est deja faite auparavant,ainsi il n'est plus besoin derevenir sur le sujet.

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    Re: Les Tissus dans La Torah

    Message  Ruth Administratrice le Dim 23 Jan - 18:57

     

    traduction du rabbina :

    Lévitique 19:19
    Observez mes décrets: n'accouple point tes bêtes d'espèce différente; ne sème point dans ton champ des graines hétérogènes et qu'un tissu mixte (chaatnêz) ne couvre point ton corps.

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     Re: Les Tissus dans La Torah

    Message  Invité le Dim 23 Jan - 19:51

     
    Tu lis encore les messages en survol et sans prendre le temps de comprendre les messages admine ..domage ca t'eviterais des crampes aux poignes. relis bien et essaye de comprendre mon message.en levitique ,il n'est pas specifie quel melange d'etoffe,or en deuteronome,la precision est apportee. non pas seulement sur la question d'etoffe,mais aussi quand au labourage,a la semence etc.le levitique annonce le principe,le deuteronome apporte la precision pour la pratique.
    je n'ai pas besoin de traduction du rabinat ,ma bible de tout les jours est en hebreu.

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    Re: Les Tissus dans La Torah

    Message  Invité le Dim 23 Jan - 22:03

     
    selon mois ,il est parle de melanges d'especes;vegetal/animal ou especes differentes d'animaux
    boeuf/ane,etc.c'est aussi la parshaniout des sages d'Israel avec cette precision de laine et de Lin .les rabnins si mes souvenirs sont bons s'arretent juste la.
    mais a voir.tu peux rentrer ds un site juif pour avoir des preisions.
    de toute facon,la lecon spirituelle est claire,tel que je te le presentais avant cela.
    ne pas bouleverser l'ordre de la nature ,etc

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    Re: Les Tissus dans La Torah

    Message  Ruth Administratrice le Dim 23 Jan - 22:04

     

    Après reflexion, j'ai supprimé mon message précédent car peut-être as-tu raison Shmouel car il est possible quele terme שַׁעַטְנֵז chaatnêz signifie uniquement "laine et lin" ensemble.

    Mais juste pour savoir ce que tu penses, crois-tu qu'il soit permis par La Torah de porter un vêtement de coton et de laine ? car c'est végétal et animal, mais si on prends littéralement il ne serait alors question que du lin etde la laine.



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     Re: Les Tissus dans La Torah

    Message  Invité le Dim 23 Jan - 22:08

     
    le coton est vegetal ,la laine est animal.quelle est donc ta supposition quand a cela??
    quand a moi pour les chaussetes je ne supporte que 100% cent coton,ou 100% laine,autrement ca me fait tres transpirer et me donne de l'alergie.pour les vetement tel que chemises tee shirt et autre c'est du 100% coton..

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     Re: Les Tissus dans La Torah

    Message  Ruth Administratrice le Dim 23 Jan - 22:16

     
    Shmouel a écrit:le coton est vegetal ,la laine est animal.quelle est donc ta supposition quand a cela??


    oui bien sûr. Donc on ne prend pas à la lettre "laine et lin" mais on garde la symbolique "animal et végétal" mais toi qui connais l'hébreu, le mot שַׁעַטְנֵז se trouve t-il ailleurs que dans ce passage du Lévitique et du Deutéronome ?

    Shmouel a écrit:le coton est vegetal ,la laine est animal.quelle est donc ta supposition quand a cela??
    quand a moi pour les chaussetes je ne supporte que 100% cent coton,ou 100% laine,autrement ca me fait tres transpirer et me donne de l'alergie.pour les vetement tel que chemises tee shirt et autre c'est du 100% coton..


    Moi aussi je préfère le 100% coton.


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     Re: Les Tissus dans La Torah

    Message  Ruth Administratrice le Dim 23 Jan - 22:29

     

    Aprés recherche sur le site Sefarim le mot שַׁעַטְנֵז chaatnêz ne se trouve que dans ces deux passages du Lévitique et du Deutéronome. Donc il est possible que ce mot ne s'accorde qu'avec le mélange de tissu animal (laine) et végétal (lin) puisque L'Eternel Dieu en donne l'exemple.

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     Tenue vestimentaire

    Message  Love earth le Ven 26 Oct - 14:10

     
    Shalom,


    Que pensez-vous des vêtements synthétiques ?

    Est-ce recommandé d'en porter ou non ?

    Fraternellement.
     
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     Re: Les Tissus dans La Torah

    Message  Ruth Administratrice le Ven 26 Oct - 19:14

     

    On a très souvent aujourd'hui du coton mélangé avec du polyesther ou avec de l'élasthane... Je porte encore ce genre de mélanges pour certains de mes habits puisque il s'agit d'anciens vêtements que j'avais et puisque ici lemélange interdit dans la Torah ne semble concerner que la laine et le lin, le végétal et l'animal. 

    Mais à présent, pour ma part, si j'achète, je n'achète plus de mélanges ni de synthétique. Je m'évertue detrouver du 100% coton. On en trouve encore. Le 100% lin est difficile à trouver, mais si j'en avais l'occasion, j'aimerais en avoir aussi.

    le 100% synthétique ne m'attire vraiment pas étant donné que je trouve que la matière n'est pas agréable sur la peau, cela fait transpirer.

    Voilà ce que j'en pense :)

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  • Tiré du Psaume 122-Cantique de Mahaloth, de David.

    Je me suis réjoui à cause de ceux qui me disaient : nous irons à la maison de l'Eternel. 2 Nos pieds se sont arrêté en tes portes, ô Jérusalem! 3 Jérusalem, qui est bâtie comme une ville dont les habitants sont fort unis, 4 A laquelle montent les Tribus, les Tribus de l'Eternel, ce qui est un témoignage à Israël, pour célébrer le Nom de l’Eternel. 5 Car c'est là qu'ont été posés les sièges pour juger, les sièges, [dis-je], de la maison de David. 6 Priez pour la paix de Jérusalem; que ceux qui t'aiment jouissent de la prospérité. 7 Que la paix soit à ton avant-mur, et la prospérité dans tes palais. 8 Pour l'amour de mes frères et de mes amis, je prierai maintenant pour ta paix. 9 A cause de la maison de l'Eternel notre Dieu je procurerai ton bien.

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  • Les dispensations : de quoi s’agit-il ? (petite série en 8 chapitres ) "chapitre 2"

     

    3                    Chapitre 2 — Esquisse des diverses dispensations

    Nous nous proposons d’esquisser les dispensations successives comme étant les grandes étapes de la révélation de Dieu aux hommes, depuis la création. Nous considérerons neuf périodes caractéristiques, tout en étant bien conscients que le découpage du temps peut être fait diversement :

     

    1° Le temps de l’innocence  è 2° Depuis la chute jusqu’au déluge  è 3° Depuis le déluge jusqu’à Abraham  è 4° L’époque des patriarches  è 5° La loi  è 6° Le ministère de Jésus  è7° L’Église et la période chrétienne  è 8° Les jugements futurs  è 9° Le Millénium

    Les dispensations : de quoi s’agit-il ? (petite série en 8 chapitres ) :chapitre 2

    3.1   Le temps de l’innocence

    La Parole ne nous dit que peu de choses de la condition de l’homme dans le jardin d’Éden. Adam et Ève ont transgressé la seule interdiction que Dieu leur avait donnée. Dès l’origine, l’homme a failli à sa responsabilité. «Par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort, et... ainsi la mort a passé à tous les hommes, en ce que tous ont péché» (Rom. 5:12). C’est de la chute aussi que date une faculté d’origine divine dans l’homme : la connaissance du bien et du mal (Gen. 3:5), c’est-à-dire la conscience.

    Il est intéressant de noter que l’institution divine du mariage date de ce début de l’humanité, et que le Seigneur Jésus y fait référence lorsqu’on lui pose une question touchant le divorce. Il renvoie à ce qui était «au commencement» (Matt. 19:3-9). Le principe «et ils seront une seule chair» (Gen. 2:24), rappelé plusieurs fois dans l’Écriture, constitue la base sur laquelle la rupture du lien conjugal, la fornication et l’adultère sont prohibés (Matt. 19:6 ; 1 Cor. 6:16, 17).

    L’histoire d’Adam et d’Ève nous donne un exemple de chacune des deux façons dont l’Ancien Testament annonce Christ : les types et les prophéties formelles. Le sommeil dans lequel Adam reçoit de Dieu une femme, «os de ses os et chair de sa chair» (Gen. 2:23), est une image de la mort de Christ, par laquelle il acquiert une épouse, l’Assemblée ; «car nous sommes membres de son corps, — de sa chair et de ses os» (Éph. 5:30). Ensuite, après l’entrée du péché dans le monde, en prononçant le jugement sur le serpent, Dieu fait une déclaration prophétique des plus claires concernant «la semence de la femme», qui est Christ : «Elle te brisera la tête, et toi tu lui briseras le talon» (Gen. 3:15). Le Seigneur sera arrêté momentanément dans sa marche, mais remportera par là même une victoire définitive sur Satan.

    3.2   Depuis la chute jusqu’au déluge

    Les dispensations : de quoi s’agit-il ? (petite série en 8 chapitres ) :chapitre 2

    Durant les temps qui séparent l’entrée du péché dans le monde et le déluge, la Parole nous montre d’une part la famille de Caïn, s’établissant dans le monde, cruelle et faisant fi de l’institution divine du mariage (Gen. 4:19), et d’autre part une famille dans laquelle «on commença à invoquer le nom de l’Éternel» (4:26). C’est dans celle-ci qu’on trouve des hommes de foi — Hénoc et Noé — qui marchent avec Dieu, et auxquels Dieu fait des révélations personnelles (Gen. 5:24 ; 6:9-22 ; Jude 14). Mais la corruption et la violence se développent au point que «l’Éternel se repentit d’avoir fait l’homme sur la terre» (Gen. 6:6). Les hommes n’ayant pas écouté le «prédicateur de justice», «le déluge vint et les emporta tous» (2 Pierre 2:5 ; Matt. 24:39). On peut remarquer que les révélations que Dieu fait à cette époque sont : le jugement qui doit venir sur les hommes impies et le moyen d’échapper à ce jugement. En substance, ce sont les premiers éléments de l’évangile qui est prêché aujourd’hui.

    3.3   Depuis le déluge jusqu’à Abraham

    Après le déluge, Dieu introduit quelque chose de nouveau. Pour freiner la violence qui conduit au meurtre, il confie le gouvernement à l’homme. Celui-ci devient responsable de mettre à mort le meurtrier : «Qui aura versé le sang de l’homme, par l’homme son sang sera versé ; car à l’image de Dieu, il a fait l’homme» (Gen. 9:6). Dieu permet à l’homme de manger de la chair, mais lui donne l’interdiction de la manger avec le sang (9:3, 4), interdiction répétée dans la loi de Moïse et dans le christianisme (Lév. : 7:26, 27 ; Act. 15:20, 29).

    À part ces quelques traits distinctifs, cette période est identique à la précédente, la responsabilité des hommes étant augmentée par le fait qu’ils ont connu le jugement de Dieu lors du déluge, ce qui devrait les amener à le craindre. Dans cette période aussi, Dieu a fait des communications individuelles à des hommes qui le craignaient, tels Job, Élihu, Melchisédec. Mais de façon générale, l’idolâtrie s’est développée sur la terre et c’est hors d’un tel état de choses que Dieu a appelé Abraham (Jos. 24:2). Pour les gens des nations, cette dispensation va se poursuivre jusqu’au début du christianisme. Leur dépravation morale est décrite en Romains 1:18 à 32. Les communications divines faites à Abraham et à ses descendants vont maintenant occuper le devant de la scène.

    3.4   L’époque des patriarches

    Les dispensations : de quoi s’agit-il ? (petite série en 8 chapitres ) :chapitre 2

    Tout ce qui précède tient dans les onze premiers chapitres de la Genèse. Dans les chapitres 12 à 50 nous est donnée l’histoire des patriarches : Abraham, Isaac et Jacob. Dieu choisit un homme et l’appelle à lui. Il lui fait des promesses de bénédiction dont la portée s’étend jusqu’à la fin des temps : une descendance nombreuse et un pays. Plus encore, de «sa semence», la bénédiction découlera sur toutes les nations de la terre (22:16-18). «L’ami de Dieu» et ses descendants vivent une vie de foi comme des étrangers dans le pays qui leur a été promis. Abraham commande fidèlement «à ses fils et à sa maison après lui de garder la voie de l’Éternel» (18, 19). De leur côté, Isaac et Jacob se montrent attachés à la bénédiction promise.

    Quel est le genre de communications que Dieu fait aux patriarches ? Pour l’essentiel, ce sont des promesses ; occasionnellement, des ordres concernant un acte à accomplir ou un déplacement à effectuer. À ces promesses s’attache leur foi, à ces ordres répond leur obéissance. Dans ces pages de la Genèse, nous trouvons peu d’instructions morales directes, de préceptes. Néanmoins Dieu attend de ses serviteurs une conduite qui soit en rapport avec leur appel. Il dit à Abraham : «Je suis le Dieu Tout-puissant ; marche devant ma face, et sois parfait» (17:1). Et l’épître aux Hébreux rend le témoignage que «Dieu n’a point honte d’eux, savoir d’être appelé leur Dieu» (11:16). Le récit de leur fidélité ou de leurs défaillances est une source très riche d’enseignements pratiques.

    En dehors de cette famille privilégiée, Dieu prend aussi connaissance des voies des hommes, et quand le mal s’aggrave, son jugement gouvernemental s’exerce. C’est ainsi que Sodome et Gomorrhe subissent une destruction complète (Gen. 19).

    Mais si la destruction de ces villes, comme le déluge, met en évidence le gouvernement de Dieu sous la forme d’un jugement destructif, final, l’histoire des patriarches nous révèle un autre aspect de ce gouvernement : la discipline. Dieu prend connaissance de toutes les actions de ceux qui sont en relation avec lui, et en fait venir sur eux les conséquences. Ce principe de rétributionest particulièrement mis en évidence dans la vie de Jacob et dans l’histoire des frères de Joseph. Cette forme de gouvernement n’est pas seulement une exigence d’un Dieu qui se doit à lui-mêmed’exercer la justice, elle est l’expression de la bonté d’un Dieu qui veut former les siens, pour leur plus grande bénédiction. Ces choses ne nous sont pas présentées dans la Genèse sous forme de principes abstraits, mais dans les faits.

    3.5   La loi

    Les dispensations : de quoi s’agit-il ? (petite série en 8 chapitres ) :chapitre 2

    Jacob et sa famille descendent en Égypte, au temps de Joseph. La descendance des patriarches se multiplie extrêmement, mais souffre l’oppression et l’esclavage. Dieu entend leur gémissement et se souvient des promesses faites à Abraham, Isaac et Jacob. Fait très significatif, il reconnaît leur descendance comme étant «son peuple». Pour la première fois, Dieu établit une relation avec un peuple. Israël devrait être, au milieu des autres peuples, «une nation sainte» et «un royaume de sacrificateurs», témoin du seul vrai Dieu (Ex. 19:5, 6). Après sa délivrance d’Égypte, au Sinaï, Dieu lui donne la loi des dix commandements, et de nombreuses ordonnances. Commence alors une nouvelle épreuve de l’homme, qui durera jusqu’à la venue de Christ.

    La responsabilité particulière d’Israël est fondée, dès le départ, sur deux grands faits. Premièrement, ce peuple a été racheté de l’esclavage en Égypte, délivré de la puissance du Pharaon. Il a vu les merveilles de l’Éternel agissant en bonté envers lui et en jugement envers ses oppresseurs (Ex. 19:4). Deuxièmement, dans toute la solennité du feu et des tonnerres de Sinaï, ce peuple aentendu la voix de Dieu (Deut. 4:33-35).

    Cependant, si la loi exprime ce que l’homme doit être pour satisfaire aux exigences du Dieu saint, elle ne lui donne aucune force, aucune capacité, pour l’accomplir. Le peuple d’Israël, ne connaissant pas ce qu’est l’homme, s’exclame d’une seule voix : «Tout ce que l’Éternel a dit, nous le ferons» (Ex. 19:8 ; 24:3, 7). Mais à peine donnée, la loi sera violée dans son premier commandement, lors de l’affaire du veau d’or (Ex. 32).

    Ceci fournit à Dieu l’occasion d’introduire un nouvel élément, bien différent de la loi, sans lequel l’homme pécheur ne pourrait subsister devant lui : la miséricorde. «Je ferai grâce à qui je ferai grâce, et je ferai miséricorde à qui je ferai miséricorde» (Ex. 33:19). Dans sa souveraineté, Dieu «fait miséricorde à qui il veut» (Rom. 9:18). Il y a là un mystère profond, mais lorsqu’on est soi-même un objet de cette grâce totalement imméritée, on ne peut que rendre grâces et adorer.

    Dans toute l’histoire subséquente, depuis le désert de Sinaï jusqu’à Christ, Israël demeure un peuple sous la loi. Dieu manifeste son gouvernement envers lui : il l’avertit, le châtie, lui pardonne, le reprend, le supporte. Plus le temps avance, plus se manifeste l’état incurable de l’homme et l’immense patience de Dieu. Et lorsque cette épreuve de l’homme aura démontré que «sur le principe des oeuvres de loi nulle chair ne sera justifiée» (Gal. 2:16), le moment sera venu pour Dieu d’envoyer son Fils sur la terre.

    Durant l’histoire d’Israël, telle qu’elle nous est révélée dans l’Ancien Testament, Dieu se manifeste de deux manières, pour notre plus grande instruction. D’une part, nous contemplons sesvoies envers son peuple, d’autre part, nous entendons les nouvelles révélations qu’il lui fait.

    Ses voies, ce sont ses manières d’agir. Il prend connaissance de la conduite de son peuple, qui si souvent s’éloigne de lui, et par les prophètes, il parle à son coeur pour le ramener à lui. Il le discipline, comme un père ses enfants. Ses voies révèlent ce qu’il est : un Dieu saint, qui ne peut supporter le mal et se doit de le punir, mais en même temps un Dieu de patience, lent à la colère, qui ne prend pas «plaisir à la mort du méchant» mais «plutôt à ce qu’il se détourne de ses voies, et qu’il vive» (Ézéch. 18:23). «Et l’Éternel... envoya vers eux par ses messagers, se levant de bonne heure et envoyant, car il avait compassion de son peuple et de sa demeure. Mais ils se moquaient des messagers de Dieu, et méprisaient ses paroles, et se raillaient de ses prophètes, jusqu’à ce que la fureur de l’Éternel monta contre son peuple et qu’il n’y eut plus de remède» (2 Chron. 36:15, 16).

    Mais les prophètes ont aussi un autre ministère. Ils sont les canaux par lesquels Dieu fait de nouvelles révélations. Bien que le peuple soit encore sous la loi, Dieu se plaît à annoncer ses plans de grâce envers lui et l’oeuvre profonde qu’il accomplira un jour en sa faveur : «Je vous donnerai un coeur nouveau, et je mettrai au dedans de vous un esprit nouveau ; et j’ôterai de votre chair le coeur de pierre, et je vous donnerai un coeur de chair» (Ézéch. 36:26). Et son sujet de prédilection, c’est la venue du Messie.

    Sous des formes plus ou moins voilées, ce Messie est annoncé tout au long de l’Ancien Testament. De sorte que Jésus pourra expliquer à ses disciples, «dans toutes les Écritures, les choses qui le regardent» (Luc 24:27). Il faudra, il est vrai, qu’il leur ouvre les Écritures, et qu’il leur ouvre l’intelligence pour qu’ils puissent les comprendre (v. 32, 45). Pour croître dans la connaissance de notre Sauveur, l’Ancien Testament est pour nous une source inépuisable. Le Seigneur Jésus nous y est présenté par divers moyens, quatre au moins :

     — par des personnages typiques (tels Joseph et David),

     — par des institutions lévitiques (tels les sacrifices),

     — à travers des expériences vécues par les fidèles (comme dans les Psaumes),

     — par des annonces prophétiques explicites (comme És. 7:14 ; 9:6, 7 ; 49:1-9 ; 53:1-12).

    On peut dire que la dispensation de la loi a connu un certain changement par l’introduction du ministère prophétique, à partir de Samuel. Les prophètes avaient pour mission de ramener le peuple à la loi, mais Dieu les a utilisés de façon spéciale pour manifester sa grâce, dans la mesure où cela était possible dans cette dispensation-là. Leur importance morale est telle que, pour caractériser cette dispensation, le Seigneur utilise l’expression «la loi et les prophètes». Il dit : «La loi et les prophètes ont été jusqu’à Jean ; dès lors le royaume de Dieu est annoncé» (Luc 16:16). Ce passage nous montre aussi le moment précis qui marque la fin de la dispensation de la loi.

    3.6   Le ministère de Jésus

    Les dispensations : de quoi s’agit-il ? (petite série en 8 chapitres ) :chapitre 2

    Les années du ministère de Jésus sur la terre constituent une période de transition entre la dispensation de la loi et celle de l’Église. Elles appartiennent déjà au temps de la grâce, mais pas encore à celui de l’Église, qui ne commence que le jour de la Pentecôte.

    Il est bien naturel que les chrétiens cherchent dans les Évangiles, dans les enseignements du Christ lui-même, l’essence du christianisme. Dans un sens, c’est juste : les paroles et les actes de Jésus ont une valeur insurpassable pour le coeur de tout vrai croyant. Cependant, le Seigneur lui-même a dit : «J’ai encore beaucoup de choses à vous dire ; mais vous ne pouvez les supporter maintenant. Mais quand... l’Esprit de vérité sera venu, il vous conduira dans toute la vérité» (Jean 16:12, 13). Le christianisme ne pouvait pas être révélé dans sa plénitude avant l’achèvement de l’oeuvre de Christ à la croix et son élévation dans la gloire.

    Le Seigneur est venu sur la terre pour accomplir ce qui était annoncé de lui dans l’Ancien Testament. Toutes les espérances des fidèles en Israël étaient concentrées sur Celui qui devait venir et sur le règne glorieux qu’il devait instaurer (cf. Matt. 11:3). Le rejet du Messie était, bien sûr, parfaitement connu de Dieu, et les prophètes en avaient parlé, mais le Seigneur ne s’est pas présenté à Israël comme le Roi rejeté. Il s’est présenté comme celui qui devait être accueilli.

    Ceci donne un caractère particulier au message qu’il a apporté, du moins au début de son ministère. Il s’est adressé d’abord à un peuple qui avait des espérances terrestres, qui attendait le royaume de Dieu sur la terre. Ce n’est que petit à petit, tandis que son rejet se marquait plus clairement, qu’il a fait comprendre aux siens qu’ils n’avaient rien à attendre sur la terre. Le royaume de Dieu est devenu le royaume des cieux, expression caractéristique de Matthieu. Le royaume est bien pour la terre, mais le Roi sera pour un temps caché dans les cieux. Le royaume aura une forme mystérieuse, non annoncée dans l’Ancien Testament. Dans Matthieu, la progression du rejet de Jésus est particulièrement bien marquée. Dans Jean, par contre, le Seigneur nous est déjà présenté dès le premier chapitre comme rejeté (v. 5, 10, 11).

    Le témoignage du Seigneur Jésus parmi les juifs était pour eux une nouvelle mise à l’épreuve, après celle de la loi. Dans la parabole du figuier, le maître dit au vigneron : «Voici trois ans que je viens chercher du fruit sur ce figuier, et je n’en trouve point : coupe-le ; pourquoi aussi occupe-t-il inutilement la terre ?» (Luc 13:7). Le figuier est l’image d’Israël. Ce peuple devait être mis de côté lorsqu’il aurait donné la preuve qu’en dépit des meilleurs soins qui pouvaient lui être prodigués, il était incapable de porter du fruit pour Dieu. En fait c’était un test de l’homme dans la chair. Et tant que ce test n’était pas achevé, tout ce qui découlait de ses résultats ne pouvait pas encore être annoncé, si ce n’est dans un langage voilé.

    Beaucoup des enseignements du Seigneur à ses disciples ont un caractère juif très marqué. Il en est particulièrement ainsi des discours prophétiques (Matt. 24 et 25 ; Marc 13 ; Luc 21). Lorsque le Seigneur parle de son retour, il est presque toujours question de sa venue en gloire sur la terre, et non de sa venue pour prendre les siens auprès de lui dans le ciel. Cet événement-là se trouve bien annoncé en Jean 14:3, et même très clairement, mais le plus souvent le Seigneur envisage son retour dans la perspective des promesses faites à Israël, qui sont toutes en rapport avec la terre. La période de l’Église s’insère, comme une merveilleuse parenthèse, dans l’histoire d’Israël. De sorte que, dans le développement de cette histoire, la «génération» qui précède immédiatement l’ouverture de la parenthèse et celle qui la suit immédiatement sont assimilées l’une à l’autre : «Cette génération ne passera point que tout ne soit arrivé» (Luc 21:32).

    C’est à cette «génération» -là que le Seigneur enseigne la prière connue sous le nom de l’oraison dominicale (Matt. 6:9-13). Cette prière est sans doute pleine d’instruction pour nous, comme d’ailleurs celles que nous trouvons dans l’Ancien Testament, mais elle n’est guère adaptée à la dispensation chrétienne. Dans celle-ci, le principe même d’une prière apprise et récitée n’est pas en accord avec la ressource du Saint Esprit par lequel nous pouvons prier, et qui nous conduit à exprimer nos besoins spécifiques (Éph. 6:18 ; Jude 20).

    Le désarroi des disciples au moment de la crucifixion montre bien qu’ils n’avaient pas encore saisi le plan de Dieu. «Nous espérions qu’il était celui qui doit délivrer Israël» (Luc 24:21). Et même, après la résurrection, ils demandent : «Seigneur, est-ce en ce temps-ci que tu rétablis le royaume pour Israël ?» (Act. 1:6). Les choses ne deviendront claires pour eux qu’après la descente du Saint Esprit sur la terre.

    On peut dire, un peu paradoxalement, que les évangiles ne constituent pas tout l’évangile ! Dans ceux-ci, nous voyons le Seigneur Jésus, le Fils de Dieu devenu homme sur la terre, apportant la grâce et la vérité. Nous le voyons ému de compassion envers ses créatures perdues, révélant le coeur de Dieu, agissant en grâce et en bonté. Nous le voyons aussi comme la lumière divine qui manifeste le vrai état de tout homme — aussi bien celui du pharisien fier de sa propre justice que celui du plus grand pécheur. Il montre que tous sont perdus, ont besoin d’un Sauveur, et qu’il est, lui, celui qui sauve. Il fait appel à la foi de ceux auxquels il s’adresse, et il donne la vie éternelle à celui qui croit en lui. Tout cela, c’est bien l’évangile, et les épîtres compléteront ce message.

    La venue de Christ dans le monde, sa vie, sa mort, sa résurrection et son élévation dans la gloire, sont des faits qui constituent le fondement de l’évangile prêché par les apôtres. Leur prédication sera d’abord la proclamation de ces grands faits, attestés par de nombreux témoins (cf. Act. 2:32 ; 4:20 ; 5:32 ; 13:31 ; 1 Cor. 15:1-8). Puis l’Esprit de Dieu développera, par leur moyen, tout ce qui découle de la venue et de l’oeuvre de Christ. C’est dans les épîtres que l’on trouve l’enseignement complet concernant la ruine de l’homme, la certitude du salut, les deux natures, notre mort avec Christ, l’affranchissement, l’action du Saint Esprit, l’appel céleste...

    3.7   L’Église et la période chrétienne

    Les dispensations : de quoi s’agit-il ? (petite série en 8 chapitres ) :chapitre 2 "les pierres vivantes" yes

     

    Le Seigneur avait parlé de l’Église (ou assemblée) comme d’une chose future : «Je bâtirai mon assemblée» (Matt. 16:18). Celle-ci a commencé d’exister le jour de la Pentecôte, lors de la venue du Saint Esprit sur la terre. La présence du Fils de l’homme glorifié dans le ciel, et celle du Saint Esprit sur la terre, liant les croyants à Christ dans le ciel, donnent au christianisme son caractère particulier.

    Nous reviendrons plus loin sur le sujet de l’Église, et des différences caractéristiques entre cette dispensation et celles qui l’entourent. Disons ici quelques mots sur les révélations divines qui prennent place dans cette période.

    Le Seigneur Jésus, nous venons de le rappeler, avait encore beaucoup de choses à dire à ses disciples, mais ils ne pouvaient pas les supporter alors. Avant sa mort, sa résurrection et son élévation dans la gloire, ces choses ne pouvaient être révélées. Elles ne pouvaient être comprises que par l’action du Saint Esprit en ceux qui allaient le recevoir (Jean 16:12, 13). Pour les croyants, posséder l’Esprit est un privilège inestimable. «L’Esprit sonde toutes choses, même les choses profondes de Dieu... Nous avons reçu, non l’esprit du monde, mais l’Esprit qui est de Dieu, afin que nous connaissions les choses qui nous ont été librement données par Dieu» (1 Cor. 2:10-12).

    À celui «qui auparavant était un blasphémateur, et un persécuteur, et un outrageux» (1 Tim. 1:13), il a été accordé un service spécial quant à «l’administration de la grâce de Dieu» (Éph. 3:2). Un mystère, qui en d’autres générations n’avait pas été donné à connaître, a été révélé par l’Esprit aux apôtres et prophètes du Nouveau Testament (3:5). Et très particulièrement à l’apôtre Paul. «À moi, qui suis moins que le moindre de tous les saints, cette grâce a été donnée d’annoncer parmi les nations les richesses insondables du Christ» (3:8).

    Les épîtres de Paul développent ces richesses. Il n’est guère possible de les exposer ici, mais soulignons deux faits importants à cet égard.

    1° Avec ce qui a été communiqué aux apôtres, notamment à Paul, s’achève le cycle des révélations de Dieu aux hommes. Paul parle de l’administration qui lui a été donnée, «pour compléter la parole de Dieu» (Col. 1:25). Toute prétention à de nouvelles révélations n’est qu’une imposture !

    2° Si le Seigneur Jésus ne pouvait pas encore exposer tous les éléments de la vérité chrétienne, il a pourtant mis son sceau par avance sur la plupart d’entre eux, par une brève mention. C’est une constatation très encourageante ! Citons quelques exemples.

     — La venue du Seigneur pour enlever à lui les siens est développée dans les épîtres de Paul (en particulier : 1 Cor. 15:51-58 ; 1 Thess. 4:13-18), mais le Seigneur Jésus en a dit l’essentiel en Jean 14:3 : «Si je m’en vais et que je vous prépare une place, je reviendrai, et je vous prendrai auprès de moi ; afin que là où moi je suis, vous, vous soyez aussi».

     — La doctrine de l’assemblée est présentée dans les épîtres, mais le Seigneur y a fait des allusions claires en Matthieu 16 et 18.

     — L’introduction des nations dans les privilèges qui découlaient des promesses faites à Israël n’a eu lieu qu’après la révélation faite à Pierre en Actes 10. Et la position particulière de ce peuple durant l’époque de l’Église est exposée dans les épîtres. Mais le Seigneur, qui pourtant n’était «envoyé qu’aux brebis perdues de la maison d’Israël», y avait déjà fait allusion. Il avait dit : «Plusieurs viendront d’orient et d’occident, et s’assiéront avec Abraham et Isaac et Jacob dans le royaume des cieux ; mais les fils du royaume seront jetés dans les ténèbres de dehors» (Matt. 8:11, 12).

     — L’union du croyant avec Christ, largement développée dans les épîtres, avait déjà été décrite en quelques mots par le Seigneur : «En ce jour-là, vous connaîtrez que moi je suis en mon Père, et vous en moi et moi en vous» (Jean 14:20).

    3.8   Les jugements futurs

     

    Les dispensations : de quoi s’agit-il ? (petite série en 8 chapitres ) :chapitre 2

    Les croyants de l’époque actuelle — auxquels seront joints les croyants de tous les temps passés, ressuscités par la puissance du Seigneur Jésus — seront enlevés au ciel à son retour. Dès ce moment, il n’y aura plus de chrétiens sur la terre, ni d’Église, si ce n’est ce qui restera de ses formes extérieures : une profession sans vie — la grande Babylone — sur laquelle le jugement le plus sévère va tomber (Apoc. 17 et 18). Dans l’Apocalypse, l’histoire de l’Église est esquissée prophétiquement dans les chapitres 2 et 3, au moyen des lettres aux sept assemblées d’Asie. Ce sont «les choses qui sont» (1:19). À partir du chapitre 4, nous avons «les choses qui doivent arriver après celles-ci» (1:19 ; 4:1), c’est-à-dire les jugements terribles qui tombent sur toute la terre. Ceux dont la responsabilité est particulièrement grande, parce qu’ils ont été mis en contact avec la vérité, sont l’objet d’un jugement extrêmement sévère : «Et à cause de cela, Dieu leur envoie une énergie d’erreur pour qu’ils croient au mensonge, afin que tous ceux-là soient jugés qui n’ont pas cru la vérité, mais qui ont pris plaisir à l’injustice» (2 Thess. 2:11, 12). Tel sera le sort des nations dites christianisées.

    Mais au sein des douleurs inimaginables de cette période, l’Apocalypse nous montre la présence d’un résidu juif fidèle, persécuté et soupirant après la délivrance. Leurs souffrances culmineront dans la période de trois ans et demi appelée la grande tribulation (Matt. 24:21), dans laquelle l’épreuve atteindra une intensité jamais égalée sur la terre. Par ces tribulations, Dieu produira un travail de conscience dans beaucoup de coeurs et les amènera à se repentir (Ézéch. 36:24-32 ; Osée 2:14-23 ; Zach. 12:8-14). Lorsque ce travail sera complet, l’Éternel renouera ses relations avec Israël, qu’il appellera de nouveau «mon peuple» (Osée 2:23).

    De nombreuses prophéties de l’Ancien et du Nouveau Testament concernent cette période. C’est le cas des Psaumes, dont beaucoup présentent les sentiments, les angoisses et les supplications des fidèles, ou même leurs appels à la vengeance. C’est aussi le cas (du moins en bonne partie) des discours prophétiques du Seigneur dans les trois premiers Évangiles. Il est clair que tout ceci est en dehors du terrain chrétien, bien que nous puissions y trouver de l’instruction.

    L’évangile du royaume, que le Seigneur avait annoncé en Israël au début de son ministère, sera de nouveau proclamé, mais cette fois-ci à toutes les nations, pour annoncer l’avènement du règne millénaire (Marc 13:10). Cet évangile est appelé l’évangile éternel en Apocalypse 14:6. Beaucoup le recevront dans leur coeur (És. 2:3, 4 ; Zach. 8:22, 23). Mais, de gré ou de force, tout homme devra s’incliner devant le Dieu Tout-puissant, Créateur et Juge, et lui donner gloire.

    3.9   Le Millénium

    Les dispensations : de quoi s’agit-il ? (petite série en 8 chapitres ) :chapitre 2

     

    Lorsque la terre aura été purifiée par les jugements, lorsque tout ce qui est opposé à Dieu aura été balayé, viendront «les temps de rafraîchissement», «les temps du rétablissement de toutes choses dont Dieu a parlé par la bouche de ses saints prophètes de tout temps» (Act. 3:19, 21).

    C’est effectivement dans l’Ancien Testament que l’on trouve le plus de renseignements concernant ce règne de justice et de paix. L’Apocalypse, qui fixe sa durée à mille ans, nous dit que pendant ce temps Satan sera lié, en prison, hors d’état de séduire (20:1-3, 7).

    Mais n’oublions pas que ce règne millénaire est le règne de Christ sur la terre. C’est ce grand fait qui est surtout mis en évidence dans les passages des épîtres qui en parlent. À cette dernière dispensation, l’épître aux Éphésiens donne le nom de la plénitude des temps. C’est la période de l’accomplissement de tous les desseins et toutes les voies de Dieu, pour la gloire de son Fils. Dieu nous a «fait connaître le mystère de sa volonté selon son bon plaisir, qu’il s’est proposé en lui-même pour l’administration de la plénitude des temps, savoir de réunir en un toutes choses dans le Christ, les choses qui sont dans les cieux et les choses qui sont sur la terre, en lui» (1:9, 10). Actuellement, nous ne voyons pas encore que toutes choses soient assujetties à Christ (Héb. 2:8), bien que, dans un sens, il en soit ainsi (Éph. 1:22). Glorifié et exalté, il est «Chef sur toutes choses» et a été donné comme tel à l’assemblée qui est son corps. L’existence du mal sur la terre (et dans le ciel, puisque Satan s’y trouve encore), l’existence de volontés humaines opposées à celle de Dieu, sont des éléments de désordre qui empêchent la réalisation de l’unité parfaite sous la main de Christ. Mais Dieu veut réunir en un toutes choses, dans les cieux et sur la terre, dans une harmonie et un ordre parfaits. Et cela se réalisera par l’assujettissement de toutes choses à Christ.

    Or, en lui «nous avons aussi été faits héritiers», ajoute l’apôtre (v. 11). C’est le privilège inestimable de l’Église. Ceux qui sont unis à Christ comme étant les membres de son corps sont introduits dans sa relation avec son Dieu et Père, et ils lui seront associés dans sa position glorieuse de chef sur toutes choses. Ils régneront avec lui (Apoc. 5:10). Ainsi, Celui qui a été un objet de mépris sur cette terre de péché y sera honoré comme il en est digne.

    À la fin de cette dernière et glorieuse dispensation, Christ remettra le royaume à Dieu le Père (1 Cor. 15:24). Un passage de l’Apocalypse nous dépeint brièvement les derniers événements qui se passeront sur la terre : «Quand les mille ans seront accomplis, Satan sera délié de sa prison ; et il sortira pour égarer les nations...» (voir Apoc. 20:7-10). Le règne de justice et de paix n’aura pas changé le coeur de l’homme, et tous ceux qui s’étaient soumis «en dissimulant» (Ps. 18:44) se laisseront entraîner par Satan à la révolte contre Christ et «les saints». Mais le jugement de Dieu ne tardera pas à les consumer. «Le premier ciel et la première terre» disparaîtront et feront place à «de nouveaux cieux et une nouvelle terre, dans lesquels la justice habite» (2 Pierre 3:7, 10, 13 ; Apoc. 21:1).

    Ce sera l’état éternel qui, lui, ne peut guère être considéré comme une dispensation. Dans cet état de gloire et de perfection, l’homme ne sera plus dans une condition de responsabilité devant Dieu, comme étant dépositaire d’une révélation particulière de sa part.

     http://www.bibliquest.org/JAM/JAM-Dispensations_texte_seul.htm#TM4

     

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